1
Année XII®.
PBIX D’ABONNEMENT PAR AN
Italie . . . . L. 3
Tous les pays de rUuion de ^
poste . . . . » 6
Amérique du vSud . . . » 9
On s-'aboune:
An bnreaxi d'Administratlon ;
Chez MM. les Pasteurs , ' '
Chez M. Ernest Bobertil^lgnerol) et
à la Librairie éhîantore ot
Masearelli ( Pignerol ).
L’abonnement part du Ir Janvier
, ™ se paie d’avanoe.
24 Septembre 1886
..’î) N. 39.
Numéros séparés demandés-avant
le tirage 10 centimes chaouu.
Annonces : 20 centimes par ligne
pour une seuVo fois, —16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et aü dessus.
S'adresser pour la Rédaction et
PAdministratlon à M. le Pasteur H, Bosio — Saùii Gennitin^
Ciitson (Plnerolo) Italie.
Tout changement d’adresse est
pajré éentimes.
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LE
ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vbt4&' me
témoins, Acras l, 8.
Sutoanl la vérité avee la charité. Erii. ïv, 15.
Sommaire.
Coinmanî(;al,iou oiFjuielle. J-ettre de»
vaudei» do Waldeosborg. — Nouvetles rie
l'üniguayi — Nos hôpitaux en 1885. —
Cinquantenaire pastoral du Doct. Alexis
Muslon. — Trouver en faute. ■— NmieeUe»
TÜigimses. — Chronique oiïudoi.sft.
Commanication officielle
L’examen d’introduction ait Collège et à l’Ecole Supérieure de La
Tour et à l’Ecole latine de Poinavet
aura lieu le lundi 4 octobre prochain, à 8 heures du matin.'
L’ouverture des cours dans ces
divers établissements se ferale même
jour. f
La Table
LETTRE DES TiUlDOIS
de Wallensberg
' ; Ji/.J.
Waldengberji, près de Wâchtersbaçbdistrict de Cassel, — la 8 mai J886. ^ ’
‘ À monsieur le Modérateur du
Synode des Yaudois en Italie.
De T Allemagne vous parvient
une salutation et le nom même
du lieu, tel que vous le lisez cidessus, vous dit qu’elle vous est .
envûjrée par des frères, par des
Vaudois, qui depuis près de 200
ans, il est vrai, sont séparés de
leur patrie, mais qui savent encore de quelle roche ils ont été
(J) QuoiquB datée do Mai. cotte lettre n’est
parvenue qu’en juillet à Mr,, le pasteur H.
Mëille, à Cataue, qui l’a transnaise à l’époque du dernier Synode, au Modérateur
et a eu la bonté d’en préparer une traduction de l’allemand destinée auxilecteurs
du Témoin. Là lettre porte un sceau en
cire an centre duquel ou aperçoit comme
une montagne couverte de sapins, et autour duquel on lit: Sceau de l'Eglise vaudoise de Waltemberg. Réd.
2
.318,.
taillés (Esaie 51). Que nous soyons
frères nous l’ayons senti tout particulièrement lors de la visite de
vüti'è exítófé, Mr. le pasteur
Meille de Cataqe. Cefutpar hazard,
apparemment, qu’il entendit parler de nous, mais nous louâmes
le Seigneur, et notre cœur est
encore plein de joie que Dieu,
nous ait accordé ce bienfait. Déjà
auparavant nbus avions entendù
parler. 9'es progrès de l’œuvre en
Italie ,?et..noiïi avions envoyé un
don à Rome, ne soupçonnant pas
que nous aurions pu sitôt après,
voir la face d'un Vaudois.
Peut-être apprendrez-vous avec
intérêt quelque chose sur notre
passé Jélh'féiJr faotrè prëseüt. Entre
le 21 et 1699, arriva
ici une troupe de Vaudois qui
obtint un lieu' pour s’y. fixer, ,et
dès-‘'tër‘r,0''j)our se maintenir du
Comte d’Ysenburg-Wâchtersbach
et cela grâce à l’intercession
de 1’ ambassadeur Hollandais et
fidèle ami des Vaudois-, Pierre
Valkenier. Ils venaient de là Suisse
et étaient pour la plupart originaires du Pragelâ et plus particulièrenjent de Mentoules. Il'y en
avait aussi d'Usseaux, Balbouté,
Roure, Laus, Chambón, Villaret,
Villecloze. Leqrs nonjs ; étaient:'
Piston,:iiBûnnet,' Pastre;, Chiout,
Orcellet, Bourçot, Saknc, Martin,
Voudrez, Veiller, Passet, Pelleng,
Yinson, Fillhol » Clapier , NeVache,
GüiUaü^in, Parendier, ' iTq/|>oy,
Rotnap'j’ Àrqhe.r, Jullien j Bla,nç,,
Taîmon,. GoÎpmbjer, Brunet.( Preveyral, Ferrier, Revio!, Maraut,'*
Perrol etc. (Les noms soulignés
sont les séiils’'’duj existent encore
et qqelques-uns parmi eux sont
très ’fortement représentés). La
colonie compte actuellement 380
âmes. De très bonne heure, des
Allemands s’établirent parmi les
colons; et grâce à des mariages
avec les habitants du pays que
nécessitèrent 1’ isolement de la
colonie et son exiguité numérique,
la langue allemandp ne cessa de
gagner) du terraip'jusqu'4:i’année
1816 où elle fut introduite dans
l'Eglise et dans les écoles. Mais
• si c’est avec des sons différents
■J ,
que nous invoquons Dieu et confessons notre foi, nous voulons
pour la foi, ressembler à nos
ancêtres, bien que nous nous
sentions encore bien loin de ce
but. Pour ce qui a trait aux biens
de cette terre , nous sommes restés. ce .qu’étaient les ancêtres,
c’est-àfdire « les pauvres Vaudois ».
Nous avons éprouvé une grande
douleur en apprenant, que le
val de Pragela est tombé tout
entier, en|;re les ra,aii^ dpj R^me.
Oh! que Dieu veuille là aussi faire
luire dans les ténèbres la lumière
de son Evângile ! Nous suivrons
avpc la plus yiy^ sympathie tous
les évènements que traversera l’Ëglisè des Vaudois, et nous vous
supplions ,que si un Vaudois passe
par rAlle-ningnp centrale; (nous ne.,
sommes éloignés de Franpfort que
d’une heure et demie de chemin
;de fer) ib nous âccorde ié plaisir
ide sa visite. Toutefois même sé- i
^arép ido i vous , nous nous souyiendrons de nos frères dans nos
prières publiques et particulières.
Oui, que Dieu vous donne beaucoup
3
^319
de joie et de force pour continuer
l’ceüvre de son Évangile, qu’il fortifie à l’extérieur et à l’intérieur
l’Eglise des Vaudois, , et qu’il
fasse d’elle un raetnbre yivant et
fort du corps de Jésus-Christ.
Au nom de la Colonie de Waldensberg,
■A; iHeiltitafin, i|>a^t'éüt*. ■
.i -iSchmrdt b'ànoien.
■Talnkoii, id. '
■i «chmMt, idv' '
Loos-JofFroy, diacre.
• ! ■ Joffrèy, boü'rgih'è'str'è.
Éch'm'i à't-^Otc e*Tet.
Tâlihon. , ' ;
VfriÈ'ôiiJ
Nouvelles 'de l'Uruguay
Nous recevons de Mr. le professeur
Rivoire les extraits suivants d’une let-;
tre de MjTf, le pasteur Ugpni,,!.;,;.
A la différence des années passées,
il y a eu, cette année', à Colônin beaucoup de malades, fort peu gravement)
mais «n grand nombre pendant longtemps. Toutes les écoles ont dû rester
fermées quelques semaines. Maintenant, d’unei manière générale) on
peut dire que la santé publique est
de nouveau bonne, Le beau,;temps
dont nous jpufssphs y¡ contribue à
coup sûr pout; sa bonne part: nous
avons eu un mois de juillet splendide,
et le mois d’août semble vouloir en
suivre les traces.,
Ce temps, sec et pas trop froid, a
favorisé íes semailles, qui ont été
achevées plus tôt que d’habitude,
malgré l’absence d’un bon nombre
de trayailleuçs, prudemment partis
pour la République Argentine avant
une prochaine levée dè boucliers, qui
aura lieu, dit-on, au printemps; Pour
ran part, je crois peu à ces prévisions;
après ce qui est arrivé réceifiinent,
aucune révolution ine peut espérer
de réussir dans la campagne; la
seule chose possible, c’est une révolte
dans la capitale, caron accuseiplüsieurs
des hommés, qui. sont au pouvoir
d’aspirer ;à 'la première place.
On ne peut prévoiV‘sî cet état de
choses' doit duirOn ‘idiigtetfips'bu non.
Lé côté SêUtitnèiltai de là qü'èstfôhi
c’est que tandis que Îès jeutìfes gens
quittent en fbule le‘pays, fês jeunes
filles y restent sans pèrspèctive de
se caser.
L’année passée, íes '.mariages ont
dépassé la raësuré drdinâiré;' cette
année, il n’y en a pas encore eu un
.seul. • • ■ ’
Il parait, d’autre part, que dans
la République Argentine tout marche
;,à voiles déployées; ce qui, cffosè
étrange, provient pïûè du cOuirs ifprcé,
que de la tranquillité publique. Les
mains remplies de papier-monnaie le
lâchent avec empressement, ce qui
amène bon nombre de contrats,' et
élève le salaire d’un ouvrier quelconque à plus de 50 écus par mois
dans la bonne saison. Quatre, colons
qui y Ont lait Un voyagé'-âé décfiüverle, en sont revenus abasourdis.
Ditnanehe dernier j’ai remplacé
mon collègue dans sa loürliéè mensuelle au groupe du Riachuelo et
du Sauce. J’èn siiis revenu très-satisfait, mais aussi très fatigué,’ cdr depuis
l’année passée, sauf une mémorable
exception en Afrique ; je n’avâis plus
fait 50 kilomètres de suite â cheval.
Parti de la maison le vendredi, ¡’employai tout le samedi à voyager et '
à faire des visites.
4
>,320
Le lendemain, après l’école du dimanche et le culte du Riachuelo, il
me fallut partir sans dîner pour arriver à temps à diriger le culte et
l’école du Sauce à trois heures. Le
temps et l’état des routes, en ce
moment très bons, m’ont facilité cette
course, et la vue de nouveaux auditeurs, tous pourtant d’anciennes
connaissances, m’a fort réjoui. Ces
groupes ont partout réalisé de beaux
progrès ; ils, manifestent un vif attachement à l’évangile, .e,t ce qui est
parliqulièrement encourageant, partout on y,l,rQuve des personnes qui, en
l’absence .du pasteur, dirigent le
culte et surtout, l’école du dimanche.
Les abandonner me semblerait presque
une trahison J surtout si l’on pense
aux efforts qu’ils font pour subvenir
aux frais du culte,, ,
Aucune nouvelle de VAbissinia ni
de mes effets. d. a. u. ,
■I , r.q :
Le 17, août;,,peu de jours aprôfe Ja.daJe
de la lettre ci dessu-s. le Général Santés
président de la République recevait une
blessure à la léle de la part d’un cei lain
Ortiz. La blessure n’est pas grave , mais
on comprend que cet attentat et les arrestations qui l’ont suivi, no conlribueronl
pas à rétablir le calme dans l-’Uruguay.
■ n Réd.
Nos Hôpitaux en 1885
Le Rapport de la Commission des
Hôpitaux Vaudois au dernier Synode
nous apprend que le 'nombre des
malades soignés en 1885 s’est élevé
à 248, dont 98 au Pornaret et 150
à La Tour. Plus de la moitié avaient
dépas.sé l’âge de 30 ans.
Le séjour moyen, pour chaque
malade, a été de 36 1|3 jours et le
total des journées de présence a été
de 9008 dont un tiers au moins a
été fourni par vingt-un malades qui
ont passé trois mois et plus dans
hos hôpitaux. D’un autre côté, 40
malades n’ont pas, entre tous, fourni
plus de 263 journées de présence,
La mortalité s’est maintenue au 4
pour cent des malades; encore fautil observer que, sur dix décès, quatre
ont eu lieu dans la première semaine.
Soixante-trois malades ont tenu à
donner leur petite obole pour les
missions et ont réuni la somme de
37 francs. i ■,
Le rapport remercie Mr. le doct.
Malan et Mr. D. Jourdan étudiant en
médecine pour le précieux service
qu’ils ont rendu à l’hôpital de La
Tour à l’occasion de l’accident qui
arrêta, tout à coup , et pendant quelques mois, le* doct.' Vola dans son
activité.
Lés entrées se sont élévées,' éii‘1
à frs. 28265 outre les frs. 9057 'qui
restaient’ en caisse de l’exercice précédent. Le total des dépenses a iété
de frs 20845 dont une moitié environ
pour le ménage. Chaque malade â '
ainsi coûté à l’établissement plus de
frs 80, en moyenne, et chaque joùrnéé
de présence est revenue à frs 2,31
tous frais compris, moins le loyer de'
la maison. -Quant 'à l’excédant des
entrées, il.a été employé à l’achat
de 300 francs de rente ' destinés à
augmenter les revenus’ fixek de nos
Hôpitaux. ! 1 ,j :it •!-ih./
Le rapport rappelle dans sa pre-' ’ '
mière page que le patrimoine des
œuvres pies du Piémont, de là Ligurie,’’
de la Lombardie et de la Vénétie, '
augmenté de celui des établissements
de biénfaisance de la Sicile, s’élève
à la somme de 955 millions de francs.
5
Si chaque œuvre pie dépensait, en
proportion, aussi peu que les nôtres,
pour frais d’administrations, que de
bien pourrait se faire qui ne se fait
pas!
Pour nos deux établissements, les
dépenses pour impôts, timbres, imprimés, frais de bureau, trésorier, administration, ne s’élèvent qu’à francs
1066,48; c’est-à-dire moins que la
vingtième farlie de la dépense totale!
Cinquantenaire pastoral
du
Doct. Alexis Muston
Grâce à l’obligeance du Docteur
Monnet de Florence, nous sommes
en mesure de dônner à nos lecteurs
quelques délàils’ sur la fête célébrée,
à Bourrfeàui (Drôihe), à l’occasion du
cinquantenaire du Doct. Muston, à
la fois historien et poète des Vaudois.
«C’était le 2 septembre: une assemblée considéraljle remplissait le
temple de Bourdeaux. Le président
du Consistoire de Grest r^onla en
chaire et lut la délibération de ce
corps qui nomma Mr. Muston pasteur
à Bourdeaux, au mois d’Août 1836.
Le président du Consistoire de
Dieuleiit prononça ensuite un beau
discours où il parla du ministère
sémi-séculaire de Mr. M. Après cela
eut lieu l’exécution d’un chœur, composé par Mr. Elisée Bost; paroles et
musique. En voici les paroles:
Pasteur, fils de pasleur, descendant des Vaudujs,
Dernier des'esilés d'une église manÿre ^
D'un peuple de héros cfue chanta votre lyre.
Qui nous parlent par votre voix;
Cinquante ans vous avex, dans notre humble village,
^ardé le souvenir d'un passé gîoi’îèux,
conservé la fbi de vos nobles aïeux
Comme le plus bel héritage.
Cinquante ans vous avez conduit yotrç. troupeau
A lasouric'é où vous-même alliez trémpervotreAme;
Vous avez dans nos coeurs allumé cette flamme
Qui brilla sur votre berceau.
Vous nous ave'z appris à marcher dans les voies,
Que traçait sous vos pas la m^in de TEternel;
Vous nous avez ouvert votre cœur palternel
Dans nos douleurs et dans nos joies.
Unis à vos enfants, chantons tous, en ce jour:
Que le Dieu d’Israël vous garde et vous bénisse,
Que sur vos derniers ans, ô pa.steur, resplendisse
La lumière de son amour!
Au banquet fralernèl qui suivit et
auquel assistaient nori' moins dé 80
personnes, les toasts ne firent pas'
défaut. Une piêce'de vers, en l’honneur de M. Muston fut récitée par
le Président du Consistoire deLambtleChalançon et le pasteur wesleyen lut
une adresse signée dé tous les pasteurs de celte église, qui avaient été'
en résidence à Bôurdeàux; '“'I
» Au second service, ôn entendit un
nouveau chœur composé par une damé
qui est professeur d’harmonie au con-^
servatoire de musique de Lyon.
» La fêle, favorisée par un beaü'
soleil, avait attiré à Bourdeaux une
foule de personnes venues des villes
environnantes, surtout de Dieulefit».
Nous sommes sûr que le Témoin
sera le fidèle « écho des Vallées vaudoises » en envoyant, en celle circonstance, l’expression de ses vœux les
plus sincères au travailleur infatigable
qui, tout en accomplissant ses devoirs
de pasteur sur la terre de l’exil, a
consacré tant de temps et de peine à
l’histoire de VIsraël de ses alpes natales et toujours chères.
H. B.
Trouver en faute
L’amour rejette le mal, mais ne
s’en réjouit pas; il peut manquer de
patience à l’égard du péché, mais
6
—..
non à regard du pêcheur. L’habîlude
de condamner conslamrnent les autres
cause un très grand dommage à notre^
vie spirituelle; c’est la disposition la
plus avilissante et la moins digne.
La meilleure de nos œuvres pourrait
toujours être mieux faite. Je n’ai
jamais rien fait en ma vie, — quand
j’ai prêché par exemple, — sans
être convaincu quej’aurais ¡pu mieux
réussir,, et sans me le reprocher
souvent à, :moi-même. Mais nous asseoir ¡pour trouver des défauts chéli I
les autres, quand nous ne faisons rien
nous-mêmes, quand nous' ne ièv’oils
pas seulement la main pour sauver
une seule personne, n’est-ce pas une
mauvaise .chose, contraire à ramour
saint, patient et divin? i >
.... Lorsque nous agissé&s en regardant simplement à la gloire du
Seigneur, sans rechercher les fautes
des autres et en faisant tout sous
l’impulsion de l’amour, nos œuvres
pour Dieu parlent; le monde reconnaît que nous vivons avec Jésus
et que son amour glorieux est répandu dans nos cœurs. Moody.
Mort depuis quatre ans...
.... El oh l’a seulement enseveli
l’autre joui*... Voici comment la
chose est alléé.
Il s’agit d’un malade qui a refusé
carrément d’entendrq, parler de Jésus.
II savait qu’il allait mourir, et quand
on lui parlait de Jésus, il tournait
le visage du côté du mur. Quelques
amis, le pasteur entr’autres, insistèren{ pour lui présenter le Sauveur
en celle heure extrême, et le malade
leur dit :
ïDy a quatre ans j’allai au temple,
et l’Esprit cte Dieu lutta âVéc moi,
me pressant de me convertir. Je ne
le fis point, car j’étais retenu, àvec
d’àhtrés'jeunés gétis lie mon âge, dans
dés liens d’impureté que je h’àvâis
pas la force de briser; hélas je n’en
avais pas non plus la Volonté ! ''
» Plus tard, la m6h‘bfi'^â 'cés'11‘e’rtS '
et'j’én fus délivré; toîiis je n’ai/àï
point à-JéSUS'Ghrïs't’maîgréië's'è^hdi';
tâtions et les pHères dés ârtiis'Cli'rBtiéhs qui 'S'ôeCÜpàieiVt d’e hibn '^aliil.
J’avais endurci mon cœur pour ne
pas écouter la voix du Seigneur et
celle de ma cdnscieocé. Jé*he me suis
pas souvenu du Seigneur aux jours
de ma jeunesse, et mtiinlônant je
n’y prends plus de plaisir».
La dernière nuit qu® ce malade
passa sur la terre, Jésus Sauveur, luj
fut encore présenté; mais le malheureux se tourna vers le mur en disapt:
— Il y a quatre ans je refusai de
recevoir Jésus-Christ,, et o'^ési. alors,
pendant cette mêmé nuit, je sms
mort.
Ce furent sôs derrières paroles.,Et
le jour apVês un cOtiVoî ïiihibre s’achemittait Vers le cimét!i‘êre.‘,
Cet hômltoe avait éteint l’Ë^pnt gùi
luttait àVec ldi pdér Padicriér à Jésiis
Christ'qui âüuail sativë sbii âme.'
Ohl nVieiÿiiéîii poiht tÈsprîï' (i
Thess. V 49) triais si â'ujéüVd'hui
nous enieridons Sa voix ri’éridüVciSSbns
point rioli’e cœür! , E. G.
üouiotUeo reikbtiatid
Le 72® rappprt des Missions de
Bâle donne les informations suivantes
sur la situation actuelle de celte
^octéié. Son institut compte 90 élèves missionnaires; la maison des
enfants missionnaires a i5 garçons
7
v>^vWW«/«#S^/VS/<iA/WVV\/WW\/W
323---
et,;3& filing., l49',iP»r8!onBj&l! raiseion^
naire se compose' comme suit: auK
lades, 68 missionnaires eat*oJ)éens
hommes et, 40 femmes, 249 aides
ihdi^è,n.es,; Afrique, 31 missionnaires
eur,opéens,ihommes:, 24 femmes, 1
natif, 138 aides indigènes ; en Chine,
13 missionnaires européens hommes,
10 femmes, 4'missionnaires indigènes,
57, aides indigènes.
Le total des dépenses du dernier
exercice s’est élevé à 996;473 frs,,
soit' prèis d*ün raiiljon.
Le Mission évan0lique de MadagÇ/ic,ar,, qui, était naguère (encore en
pleine 1,voiei de prospérité, a été i si
sérieusemeiniimewacéè par- la récente
iiiter^efttion dé là France dans cettè
îlë qué la Sbcîét’è ,dss- ^dissions, de
tendre^, a ftesoiu .dé.lout sonicourage
pour ppurswiRre, comme elle le (fait,
cettle dèlicatè entreprise. Douze missionnaires des deux sexes, tant anciens que. nouveaux, se sont néanmoins embarqués,-le!«'■ septembre,
à bord dii,6ïiiri/i Caslle, pours allér
reprendre resuvre évangélique commencée chez les Hovas. Dans la. liste
de ces vaillants pionniers de l’Evangile, nous remarquons le nom de
Miso Frédoux, qu'on dit être i une
petite,rilleidu; célèbrcfDrj Moffat, et
quirdoit Iêl4e la nièce dé Livingstone
et là fille de l’ancien missionnaire
français de Motito. (Sem.- Relig,)
Missions ’cii Kabylie. — Mr. H.-S.
Mayor, ce jeune évangéliste vaudois
dont l’œuvre de Mokné a été récemment placée sous le patronage de la
Sociélé'deë Missions de Pâris, a perdu,
le 26)]uiHet,: jSon.mnfant!. de ' quatré
moisi, qu’illa dûIenterrer dans son'
jardin. Le 30 décembre pr^édbht,
Un ouragan épouvantable avait abîmé
la grande' tente qu’il devait â la générosité d& la Société française et
africaine d’Ëncouragemetit'. Efrt' njàrs
188S, éb revériant dé Suisse avec sa
jéuné'épouse et en rerttrant dans'sa
maisonnette , qu’il avait confiée à‘son
départ'à un gardien salarié, ilTavail
trouvée percéè d’un trou pratiqué
dans le mur, et dépouillée de presque
tout.'ce qu'il y avait laissé: matefas;
couvertures, linge et vaisselle. La foi
dè notre frère et'dè sa, femme est
dune mise à une rudè épreuve. Dan's
ces circonstances pénibles:, Ml Mayor
continue A se recommander aux
prières dès amis de la mission.^
(Sem. Rèlig.j
Société des , . Traités religieux de
Londres. — Celle Société a pu constater, aux May-Meetings de cette
année, que ses recettes avaient augmenté'de 143,500- fr., et s’étaient
élevées, pour le dernier exercice, à
5,300,000 fr. Les frais d’adminislralion de la Société étant couverts palles profits réalisés dans le département commercial, cettè somme enliéreia P«, être appliquée à l’œuvre'
d’évangéiisatiooipoursiiiviepar iè Ceil
mité. ,
Beaucoup des publications de la
Société des Traités sont destinées* à
compléter l’œuvre de la Société bi-‘
blique et des Sociétés missionnaires
en facilitant l’intelligence des Saintes-Ecritures aux nouveaux convertis.
A l’heure actuelle, on imprime à
Florence une traduction italienne du
Dictionnaire de la BtUe^áÚ 'W.' Ph.
Schaff; à Athènes, un Dictiónñaire'
de la Bible en’(grec modérnéj à'
Beyroutv un Récueil de textes bibli
ÏMes, _ en arabe i avec caHtes'l, et ün'é“
Ustoire bihliqué, en'’juif èSpàgnor,
Eour le'Sylsraélites'' dès échéllés"du
evautî à Améy,‘uile HSstoiré bWii^ué".
pour leB indigôheà'de BoVuélf;''unè '
édition ' des 'iVoies''dé la' Bible en^pk^ '
ragraphesi' pour''les 'Kà'bènes'dü BIr-'
mau'}' enfin,"unè''tràductiôhdé'îittÎè'''
dk'Jkur daîis’'la' lari|üe’‘' dü Cong'd,
dialecte qui ¡ vient d’Itr'e fixé''pai*'lea
missionnairés baptislësv Là Soéiéfé 'a '
égâlemsnt' aidé'"à publ'terv ddi'ànt''’
cette même annéep des ‘ouvrages '
8
-324....
chrétiens dans, des langues qui .n’avaient encore aucune littérature quel-,
conque, pas même une traduction de
la Bible, savoir: un livre de cantiques dans le dialecte badaga, parlé
par une petite tribu des Nilgherries,
et un journal mensuel dans la langue roraanisée de l’ile Formose. Bref,
la Société des Traités de Londres
concourt maintenant à la publication
d’écrits en 177 idiomes divers. Son catalogue .comprend aujourd’hui 10.000
numéros. Fondée en 4755, elle a vu
sortir de ses magasins près de 2
milliards et demi d’exemplaires de
ses publications. Elle a créé depuis
1832 près de 40.000 bibliothèques.
(Sem. Relig.)
({Plir0ivtc|ue ^mtbobe
Comité d'Evangélisation.
Parmi les changements opérés dans
le champ de la mission Vaudoise en
Italie, nous croyons savoir que Mr. B.
Revel de Rome viendra à Gênes, et
âue Mr. Buffa remplacé à Nice par
f. G. Petrai, retournera à Rome.
On nous assure aussi que Mr. J.
Romano, appelé à La Salle (Aoste),
sera remplacé à Brescia par Monsieur
Vulicevic de Mantoue. Mr. A. Balmas
irait occuper ce dernier poste.
Propositions àiverses adoptées par
le Synode, — Nous avons le devoir de
compléter notre compte-rendu du dernier Synode en indiquant sommairement les propositions diverses qui ont
été adoptées sans longue discussion.
Sur la proposition de trois paroisses
le Synode a modifié l’article 16 de
la Constitution en accordant aux
églises de Ja mission d’être représentées au Synode par un député
laïque pour chaque 400 communiants.
Pareillement les articles relatifs
aux diacres ont été modifiés dans le
sens d’accorder aux paroisses la faculté
de nommer un nombre illimité de
diacres qui seront membres du Con
sistoire avec voix délibérative et'non
plus seulement, propositive.
, Vorgatiamenio a été modifié, sur
la, demande de la Conférence Générale,
de manière à porter à 30 le nombre de
communiants nécessaire pour qu’une
station soit reconnue comme église
constituée.
La Conférence générale ne siégera,
dorénavant, que chaque cinq ans,
au lieu de trois.
La Table a été invitée à compléter
finventaire des propriétés meübles
ou immeubles de l’Eglise.
Des remerciements ont, été volés
au Vén. Comité Wallon, au Comité
Vaudois de Londres, à la Société
Gustave-Adolphe et à tous les amis
qui ont secouru notre oeuvre d’Evangélisation dans Tannée difficile qu’elle
a traversée. Plus près de nous le
doct. Monnet, la famille Long de
Pîgnerol et d’autres amis généreux
ont reçu aussi Texprèssion'des sentiments de reconnaissance que leurs
actes de libéralité ont éveillés dans
les cœurs. j j, ,,,,
La Tour. — A la suite de la conférence donnée à La Tour, par le général Crodara-Visconti sur la Croix
Rouge Ralienne, 45 personnes (32
hommes et 13 dames) ont déclaré
par écrit leur adhésion à cette association patriotique et charitable. Le
16 septembre courant, s’est constitué
définitivement le Sous-Comité du ValPélis en nommant, pour former le
conseil d’administration, MM. Henri
Frache de Pracastel, doct. A. Viqay
prof., P. Gay géom. (S. jean) et
Louis Durand conseiller corn. ‘
AISÎINOIMOE3'
TORRE P,ELLICE.
Albergo et Pension Pasquet
Chambres h-un franc; pension comprise , fr. 4,50 par jour. Appartement
meublé pour famille.
Ernest Rorert , Gérant
Pîgnerol, Imprim. Chisntore et Mascarelli