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ANNéE XXXY. N. 9.
1 Mars 1900
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L’ECHO
DKS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
me serez lêinoiii». Act. !,3. Suivant la vérité avec la ohavité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne, tlatt. VI- 10.
Sommaipei
de la semaine — Foi, Charité, Espérance — Education et race — Chronique
— Ouvrages reçus — Nouvelles et faits
divers — Revue Politique — Annonces.
Echos de la semaine
line des choses que nous detnanrégulièrement à Dieu dans nos
'^'*ltes publics, c’ est de bénir ce grand
?0rnbre de Vaudois, jeunes gens et
latines filles, hommes et femmes,
les nécessités de la vie poussent
Chaque année à quitter le pays pour
®^ler chercher du travail à l’étranger.
Parmi les nombreuses personnes
cette classe, il n’ en est point
aient plus de droit à notre intérêt
à notre sympathie que les jeunes
tjl'es qui, sans expérience de la vie,
Ir ? plus souvent sans la moindre idée
difficultés et des dangers qui
attendent, vont à la recherche
^ fine place de bonne, de gouverrt^fite, de femme de chambre, dans
Ml
Co,
villes où il y a beaucoup de
^’"ruption. Et les personnes chari^pes qui s' occupent de ces jeunes
*®s pour les protéger, les entourer
d’affection et les aider dans leurs
difficultés ont droit à toute notre
reconnaissance.
Nous avons sous les yeux le atne
rapport sur le Foyer, Nice, «Maison pour Institutrices, Gouvernantes
et Domestiques recommandables » ,
et quoique cette institution soit déjà
connue de plusieurs de nos lecteurs,
nous profitons de 1’ occasion pour la
signaler à leur intérêt et à leur
gratitude.
Le Foyer a pour but « de procurer
un abri sûr et protecteur aux nombreuses gouvernantes et domestiques
de toutes nationalités qui vont chercher du travail à Nice ». On les
entoure d’une sollicitude toute maternelle, on s’occupe de leur trouver
des places et l’on continue à les
suivre quand elles ont quitté laMaison,
Pendant 1’ année qui vient de s'écouler, le Foyer a reçu 214 jevmes
filles appartenant à cinq nationalités
différentes. Le plus gros contingent
est fourni par les « Italiennes et
Vaudoises des Vallées», au nombre
de 74. Ne devons-nous pas aussi
être au premier rang par la reconnaissance ?
Nous avons reçu à peu près en
meme temps le rapport d’une autre
maison 4u même genre, V AsUe-H^i~
t=l ■ M
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2. td
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O
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2
— 66
math « pour domestiques étrangères
momentanément sans place», de San
Remo. Ici aussi les « Italiennes et
Vaudoises des Vallées » occupent
une large place parmi ces « étrangères», 33 sur un total de 123.
Dans l’im et l’autre rapport, nous
ne trouvons presque pas de noms
vaudois parmi les souscripteurs et
donateurs — sans doute parce que
ces institutions ne sont pas suffisamment connues. Comme nous T avons
dit, elles méritent non seulement d’être
connues, mais d’être l’objet de toute
notre reconnaissance.
N. T.
FOI, CHARITÉ, ESPÉRANCE
I Theas. I, 3
Ce sont ici « les trois vertus cardinales du christianisme» les trois astres
de i.ère grandeur autour desquels
gravitent tous' les autres astres du
ciel chrétien,
■ Sœurs jumelles, fleurs d’un même
bouquet, là où se trouve l’une d’elles
— si toutefois elle est ce qu’ elle
doit être — 1’ on est sûr de trouver
•les deux autres.
Ce qu’ elles doivent être pour porter dignement leur nom, l’apôtre
le montre par 1’ exemple des chrétiens de Thessalonique, des actes, des
œuvres.
Œuvres de votre foi.
La foi véritable, la conviction de
l’intelligence, la persuasion du cœur,
r absolue confiance vis-à-vis de ce
que me déclare la Parole de Dieu
et de l’œuvre de mon salut accomplie par J. C., cette foi que l’on
oppose si facilement aux œuvres,
est une œuvre elle aussi, une œuvre
avant tout.
Œuvre, essentiellement de la libre
grâce de Dieu, œuvre humaine dans
ce sens qu’on ne l’acquiert trop
souvent qu’au prix de beaucoup de
recherches, de doutes; de luttes uu
goissântes, c’ est l’œuvre par
lence que Dieu exige de sa créatui
(V. Jean VI, 2g et I Jean III, 2j,
Elle est à la base de toutes
autres œuvres du chrétien, elle
accompagnée et démontrée par .
œuvres. ^
Ces œuvres ( les extérieures
visibles), ce sont la conversion et W
servution des commandements de
(Actes XI, 21 et Apoc. XIV, iH
c’est la confession du nom de J-,
(Rom. X, g et II Cor. IV, 3), c’ef
V amour fraternel, (I Jean V, i),
la victoire sur le diable et le
(Ephés. VI, 16 et I Jean V, 4'i
c’est la foie (Rom. XV, 13).
Lecteur, ta foi est-elle une œuv^
un ensemble d’œuvres, une foi
santé ? Dans ce cas, c’est la foi ^
ritable, la foi qui sauve; ne craii’*^
pas. Dans le cas contraire, dema^
de-la à Dieu ; s’il l’ordonne c'
parce qu’ il veut la donner,
2® Le travail de votre charité.
Comme la foi, la charité, c’ est-^)
dire l'amour pour Dieu et pour J.
est une œuvre, un travail
ment une fatigue). ^
Fruit de l’amour de Dieu po’^j
nous, et du travail de son Esprit ® ^
nous, travail humain aussi dans ^
sens qu’ il ne nous est pas toujoW
facile de le posséder et de le consC^^
ver, surtout quand Dieu semble avo»
cessé de nous aimer, l’amour po*^
Dieu n’est réel que lorsqu’ il ^
un travail, et nous pousse à travail!^
à nous imposer, s’il le faut, de tU® |
travaux pour Celui que nous disi’ ■
d’aimer. , :
Ces travaux, c’ est d’abord la
du mal (Ps. XCVII, 10).
C’ est V obéissance aux commatt^K
ments de Dieu (Jean XIV, 15, 23 ®
I Jean II, 5 et V, 3 etc.). ^ ,
C’ est préférer Dieu, et Jestts, à
porter sa croix, mourir s'il le faut
lui (Mat. X, 37-39). .J
C’ est enfin l’absence de toute cr0^
(I Jean IV, 17-18).
L’amour pour Dieu, pour
qui ne consiste qu’en émotions, qttÎ
1
3
»
69
.Jaroles (I Jean III, i6 -i8), qu’en
■rfatiques religieuses, en aumônes qui
coûtent rien, l’amour pour Dieu
n’ose pas s’affirmer vis-à-vis
mépris et de la haine du monde,
'5®i nous rend incapables de tout
*®crifice pour la cause de Dieu et
iPoür le bien temporel et spirituel
nos frères, et qui nous laisse
dans le péché, n’est qu’un
Î^sque de charité.
JiiLecteur, place-toi en face de l’amour
Dieu t’a témoigné en J. C. et
tu apprendras si tu aimes ton
çieu, tu apprendras à l’aimer comme
r t’a aimé.
' ‘ . 3® La constance de votre espérance.
'Qu’au lieu de constance, 1’ on fra®®ise fermeté, persévérance, souf^®nce, patience; que la Parole de
~ieu la représente comme le casque
guerrier chrétien (I Thés. V, 8),
comme V ancre de 1’ âme assurée
^ tenant ’ ferme au rocher inébran^ble du salut (Héb.VI, i8-ig) et qu’il
nous faut pas abandonner, même
1®ând tout motif d’espérance semble
®Xclu (Colos. I, ¿3, Iléb. III, 6 et
■Jtom. IV, i8), soit enfin qu’elle soit
ptésentée comme une source et un
^ptif de sancUficatibn, ' une - chose é•''prge de ces différentes expressions
wr lesquelles on peut rendre notre
^xte, de toutes ces déclarations de
Parole de Dieu, c’est que l’espérance est elle aussi, et avant tout,
oeuvre, une lutte, poussant à
^àvaillef et à lutter.
alors seulernent, consistant en
®ne assurance ferme et inébranlable
*^®hs Pavenir glorieux que Dieu ré-^
^®rve à ses'enfants, , elle ne confond
fpint, et est Un signe distinctif des
*'®chetés de Jésus.
i .Lecteur, crois, aime, espère, mais
prends garde à ce qUe ta foi ne soit
une foi oisive et morte, à ce
Îhe ton amour pour Dieu rie consiste
uniquement en émotions,,en vaine
Sympathie, en paroles, à ce que ton
®®pérance ne se réduise, pas à de
beaux rêves que le moindre souffle
de l’épreuve dissipe aux quatre vents !
Z.
Education et race
(Voir No8 2, 4, 6 et 8)..
Que faire donc, pour l’éducation
du courage? La réponse n' est certes
pas facile, car il s’agit moins de
l’emploi de quelques moyens:particuliers que de tout le système. Voici
cependant quelques conseils qui me
paraissent pratiques et à la portée
de tous.
Ne soyez pas vous-même, peureüï;. Ne
le soyez pas pour vous-même, et n'a
le soyez pas non plus pour vos enfants. Ayez à leur sujet un peu .de
cette bonne confiance qu’ils ont euxmêmes et qui noris- fait tant plaisir.
La sagesse populaire dit qu’il'y a
une Providence pour les epfants. —
Et si vous êtes peureux-par tempérament, gardez votre peur jDour vous
et ne la laissez pas trop voir à- vos
enfants, pour në pas deut! donpèr le
mauvais exemple.
employez sous aucune y or me la,
peur comme ' moyen - tf édncidioH. ' La
peur n’ est pas éducatrice. Si vous
avez des personnes de service, veillez
à ce qu’elles n’effrayent jciniais lës
enfants, et ne craignez pas d’être
très sévères à cet égard. Vous-mêmes
évitez tout ce qui peut les effrayer.
Entre autres choses, faites attention
au choix des histoires que vous leiir
racontez, et laissez de côté tout récit
qui, en frappant trop vivement leur
itriagination, aurait pour effet de les
disposer à la frayeur. Bannisez de
votre système d’éducation la peur
du châtiment comme toutes les autres.
Comme ce n’est pas la peur de l’enfer
qui fait les chrétiens' «de franche
volonté», de même ce n’est pas
la peur du châtiment qui lait les
4
— (îg —
hommes libres et pleins d’amour
pour le bien. Deux images ne devraient jamais s’associer dans l’âme
d’un enfant, celle de son père et
celle de la peur. Et combien d’enfants chez qui cette monstrueuse
association est si habituelle que l’une
ne se présente jamais sans 1’ autre !
Autant que possible, laissez tm
enfants faire leurs propres expériences.
S’il y a des choses — et il y en a,
je n’ ai garde de le nier — que la
prudence vraie vous empêche de leur
permettre, défendez-leur résolument
de les faire et exigez d’eux une
obéissance absolue. Mais à part cela,
laissez-leur le plus de responsabilité
possible au sujet de leur personne.
C’ est le seul moyen de faire à la
fois r éducation du courage et celle
de la prudence. Suivez le système
de ce brave Ecossais dont on m’ a
rapporté, il y a bien des années,
un mot qui m’ est toujours resté. Il
avait ses fils aux Vallées, et ceux- ci
en dignes enfants de leur race, avaient
un goût prononcé pour certains exercices qui pouvaient passer pour dangereux. En particulier, ils aimaient
beaucoup à grimper sur les rochers.
Quelqu’ un (un Vaudois, sans doute)
ayant exprimé à leur père, la crainte
qu’ il ne leur arrivât quelque malheur, il répondit tranquillement : —
Ne vous inquiétez pas : leur peau est
à eux. — Ce mot vaut tout un traité
de pédagogie.
Entendons-nous bien. Je ne vous
conseille pas d’abandonner vos enfants à eux-mêmes et de ne pas
vous inquiéter de ce qu’ ils font. Je
désire, au contraire que vous ne les
perdiez jamais de vue, que vous les
suiviez assidûment et sachiez toujours
où ils sont et ce qu’ ils font. En leur
laissant le plus de liberté possible
et en faisant appel à leur propre
responsabilité, vous ne laisserez pas
de les surveiller. Mais votre surveillance s’exercera sous là forme d’une
dirediou et d’une protection-, ce ne
sera jamais une chaîne, et moins encore
un éteignnir. Elle ressemblera au gou
vernail qui, en dirigeant sûremei’*
le navire, lui permet de se lanoef
hardiment dans la haute mer et ^
braver les plus grandes tempêteSi.
et non pas au câble qui le tie»*
amarré au rivage.
Si telle e.st votre surveillance, votf®
enfant à quelque période de sO#
développement qu’ il soit arrivé, ï®'
gardera toujours à vous avec col''
fiance comme au guide sûr et fidèle
sur lequel il sait qu’il peut toujoud
compter, auprès duquel il sait qu''*
est toujours sûr de trouver aid®'
conseil et protection pour se dirig®^
à travers les difficultés et les
de la vie et pour réparer, s’il y ®
lieu, les erreurs commises. Mais p’
c’ est une surveillance étroite et méO'
culeuse, dont 1’ effet est de lui coup®*'
les ailes et de paralyser les pD®
beaux élans de sa nature, pren®^
garde que vous ne soyez trouvé êtr®
le plus gros obstacle au développe'
ment de ce qu' il y a de meilleur
en lui.... Mais me voilà un peu sort*
du sujet. Je me hâte d’y rentrer.
Le manque de courage le plu®
excusable est celui qui provient d®
la disproportion entre la grandeur
des difficultés et les moyens doU^
nous disposons pour les surmonte^
entre la mesure du danger et cell®
des forces que nous pouvons lu*
opposer. Augmenter ces forces
accroître ces moyens, c’est augmenter
notre courage. Ce qui effraye le plu®'
c’est ce que nous ne connaissons p®^
bien, ce à quoi nous ne sommes p®®
habitués. Il y a des montagnes qU*
paraissent absolument inaccessible®'
leur seul aspect fait peur. Un voyu'
geur inexpérimenté qui s’y aventuf®'
rait serait perdu. Mais l’alpinist®
éprouvé qui a l’habitude des grand®®
ascensions ne craint pas de les
quer. Plus nous nous familiarispu®
avec les difficultés et les danger®»
plus nous devenons courageux, pat'
ce que nous sentons que nous appr®'
nons à les vaincre. Cela étant,
à peine besoin d’ajouter, aux conseil®
qui précèdent, celui-ci, au sujet dU'
5
6» —
quel je me dispense d’entrer dans
I aucun développement ;
Encouragez et j^avoriaez chez vos enfants tous les exercices propres à les
familiariser avec les difficultés et les
dangers qu'ils pourront rencontrer dans
ia vie. S’ils n’y sont pas portés par
leurs, penchants naturels, excitez-les
par vos conseils et si possible par
Votre exemple. Préférez pour eux,
en fait de compagnons de jeux et
de récréations, les jeunes gens les
plus capables de les diriger dans
cette voie.
( A snivre ).
Vftlilésins.
dÎîflOJ'JIQlJ'lii
La Tour. — Encore un de nos
collègues qui a été frappé d’une douloureuse épreuve. M. le professeur P.
Viriay a perdu sa plus jeune enfant,
Marie Louise, du môme âge que le
petit Carluccio Jahicr dont nous annoncions le départ la semaine passée.
Nous exprimons toute notre sympathie à nos amis éprouvés et tous nos
vœux pour que Dieu leur cou.scrve
leur second enfant, aussi gravement
malade.
Bien d’autres familles, hélas ! ont
été éprouvées de la meme manière, et
nous leur adressons à toutes l’expression de notre sympathie.
Les conditions sanitaires semblent
s’être quelque peu améliorées. Les
écoles ont été rouvertes et les réunions
du soir ont recommencé.
Massel. -- Nous avions annoncé, sur
la foi d’informations particulières, que
là fête du 17 ne serait pas célébrée
dans les paroisses du val Saint Martin.
On nous avait dit que l’officîer sanitaire
l’avait ainsi conseillé. L’iiifomiatioii
est démentie, pour ce qui regarde la
paroisse de Massel, par cette carte
postale :
Massel, le 23 Février 1900.
Cher Monsieur Tunrn,
Nous n’avoüs pas dû, le 17 Février,
renoncer à notre fête traditionnelle.
Tous les régents étaient présents, et
les enfants n’étaient influencés que par
l’ardent désir de .se rendre an Temple
où les attendait ce qui devait les réjouir.
Oroyez-moi votre tout dévoué
J. J. R. Tron, pasteur.
Floronce. .— L’anniversaire de
l’Emancipation a été célébré à Florence par une grande réunion des
membres des deux Eglises vaudoises
daais la cliapolle de Via dei SerraglL
M. le professeur Geymoiiat, qui présidait, a ouvert la séance par une allocution qui a été écoutée avec la
plus vive attention, et M. le professeur
Comba a prononcé le discours de circonstance sur ks Eruiis de V Emancipation des Vaudois. Il a montré, avec
la connaissance dos faits qui le caractérise, commejit le germe de liberté
religieuse que contenait la “ petite
semence tombée d’im roi magnanime,
mais tentenna „ s’est développé sous
l’action du grand Cavour et d’autres
hommes vraiment libéraux, et comment
l’arbre, devenu grand, a poussé des
branches déjà riches et nombreuses :
les iiÿfo(i.svissues de l’Evangélisation (environ 400 églises et annexes, en comptant toutes les dénominations), les
Ecoles, la diffusion des Saintes Edcritures, line Littérature évangélique déjà
digne d'attention, do nombreuses œuvres de lüenfaisance etc. Nous renvoyons nos lecteurs, pour plus de détails, à VJ.taüa Evangelica, qui publie
un résumé complet de ce discours,
rédigé par M. Comba lui-meme.
— Société d’Utilité Publique. Le
Bureau de la Soc. Yaud. d’Utilité
publique a fait imprimer une élégante
petite brochure, qu’ il adresse à tous
les membres de la Société et aux
personnes qu’il pont croire disposées
à le devenir. Cette brochure contient
6
-^0
un court exposé du but do la Société
et des principaux travaux qu’ elle a
accomplis ou entrepris pendant ces
quatre premières années de son existence, l’organisation générale de la
Société et celte des sections, la liste
des membres avec les contributions
payées par chacun d’eux jusqu’ à ce
jour, un compte-rendu financier et la
liste des souscriptions pour le jardin
alpin, “ La Rostania
Le but de cette brochure étant de
faire connaître la Société, nous prions
nos lecteurs qui désireraient en recevoir un ou plusieurs exemplaires de
les demander soit au président, M. le
Docteur lUvoir, ou au secrétaire, M.
Emile Eynard, à l’orre Pellice, soit à
la Rédaction de VEeho.
La section de la Tour a abordé,
dans sa dernière séance, l’examen d’un
projet important, celui de l’institution
d’un bureau de renseignements pour
villas et appartements à louer aux
étrangers pendant la saison d’été. Par
ce moyen aussi, la .Société pourra
fendre de grands services à une bonne
partie de la population et contribuer
à la prospérité générale du pays.
OUVRAGES REÇUS
In memoriam. Paroles pronocées
par le pasteur Paolo Longo près du
cercueil de M."'® Anaïs Martin, au
Cimetière Monumental de Milan, le 7
Février 1900.
Le Foyer, Maison pour Institutrices, Gouvernantes et Domestiques
racommandables. Rue de la République, Rice. 1898-1890.
Nouvelles et faits divers
Il y a en Rolgique, sur une population de 6 250 OüO âmes, à peu près
30000 protestants, c’est-à-dire à peine
1 pour 200 catholiques.
On y compte 1784 couvents et 30 000
moines et religieuses, — autant que de
protestants.
Les 3510 communes du pays ont
5850 églises et chapelles, avec 6600
prêtres. '
36600 membres du clergé catholique! c’est dire qu’il n’y a presque pfl“*
de famille dans le pays qui ne soit en
relation de parenté, peut-on dire, avec
le clergé. On conçoit l’opposition formidable que l’évangélisation protestante rencontre fatalement dans une
telle population. ’
Portugal. Le Chrétien français publie la lettre de démission d’un prêtre de
Lisbonne très connu et très estimé, M.
Antonio de Prado de Sauza. Lacerda.
“ Si je prends cette résolution inébranlable, écrit-il, c’est que je n’ai plus la
foi catholique, et je donne. tout mon
cœur à la pure doctrine de l’Evangile
que je n’ai rencontrée que dans l’Eglise
protestante. „ Cette démission a eu un
grand retentissement dans le Portugal.
“ Il faut dire, obsersm le Chrétien français^ que dans cette contrée le clergé
est tombé bien bas, la superstition y
fleurit sous ses formes les plus révoltantes, ce pays est mûr pour une
réforme. „
Hollaïuie. Un horrible drame de
folie religieuse s’ est déroulé dernièrement à Appeltern. Un exalté tenait
des réunions religieuses. Sous son influence, s’était formée une secte de
fanatiques. Un paysan, du nom de
Scherff, se figurait être Jésus-Christ
et avait réussi à faire partager sa
croyance à sa femme et à d’autres.
Le diable s’était incarné dans un
habitant du village et il fallait s’en
délivrer en offrant « un sacrifice, au
Seigneur », Une nuit, deux jeunes
filles se rendent à la ferme de Scherff
en chantant des psaumes. Le paysan et
sa femme se lèvent et tous se mettent
à chanter à tue-tête. Le domestique de
la ferme, dérangé dans son sommeil,
sort en costume primitif. A sa vue
Scherff, saisi d’un accès de fureur,
7
71
lui brisa le crâne aycc une tige de
j fer. On raconte qu’il voulait aussi « saI crifier» un de ses enfants. Il a été
; arrêté et enfermé dans un asile d’a: Hénés.
Le Signal (de Paris ) annonce qu’une
; caravane de trente-trois Esquimaux
du Labrador, accompagnée de trente
chiens, de traîneaux et de canots,
est arrivée en Angleterre, se rendant
à r exposition de Paris, Ils appartiennent à la religion protestante et
ont été évangélisés par des missionnaires moraves qui leur avaient, en
Vain, déconseillé de faire ce grand
Voyage. Ils ne s’y sont décidés,
paraît-il, que sur la promesse de
leur imprésario, M. Taber, qu’ ils
trouveraient des églises et des pasteurs de leur communion, à Paris.
Au début de la campagne sud-africaine, une Anglaise habitant Stuttgard
expédia au général lledvers Buller
une carte postale — avec vue naturellement — dont l’adresse ôtait libellée
ainsi.
A sir ïïedvers Buller
à son arrivée à Prétoria.
Cette carte vient de rentrer à Stuttgard agrémentée de cette annotation
postale:
Le destinataire n'est pas encore arrivé
ici. Retour à l’envoyeur.
(Eÿl, libre).
Sérum anti-alcoolique.
Un communication vient d’être faite
à l’Académie de médecine par le docteur Sapelier, en son nom et au nom
de ses collaborateurs, MM. Broca et
Thiébault sur l’intéressante découverte
d’un sérum antialcoolique. Yoiei en
substance de quoi il s’agit:
D’un cheval jeune et absolument
sain on fait un cheval alcoolique.
Deux mois suffisent pour obtenir ce
résultat. Au début, on ne fait -absorber au cheval qu’un petit verre d’alcool,
puis on augmente graduellement la
dose jusqu’à ce qu’on arrive à lui en
faire absorber deux litres. C’est à cq
moment que l’on prélève sur l’animÉi
une certaine quantité de sérum que
l’on injecte à des personnes alcooliques
par des injections pratiquées au flanc,
au moyen d’une seringue de Pravaz,
La quantité d’injections et la durée du
traitement varient selon la constitution
du malade, mais, généralement, là
guérison est obtenue radicalement au
bout d’une' vingtaine d’injections. Le
mot guérison signifie le dégoût prononcé
que le malade ressent alors pour l’alcool et qui va en s’accentuant au point
que l’odeur seule suffit bientôt à lui
donner des nausées.
Revue Politique
La discussion du décret-loi sur les mesurés
de, sûreté générale vient de comraencèr à, la
Chambre, et on ne peut prévoir, dès à présent sa durée. Elle occupera plusieurs séances,
à n’en pas douter, puisque l’Estvême Gauche
compte reprendre rob,striietioiii.sme pour ajourner autant que possible la votation et a
tout prêts rien moins que cent trente-trois
amendements à proposer. C’est le président
qui va s’ amuser 1 L’ opposition, de Droite et
de Gauche, s’ est prononcée contre le décret,
par la bouche de MM. Rudini o Giolitti,^ à
la grande satisfaction des socialistes dont ils
eut fait le jeu. Mais M. Pelloux a aussitôt
posé la question do confiance, et, si la loi
11’ est pas approuvée, le ministère tombera et
peut-être même aurons-nous les élections générales.
La séance du lundi est généralement consacrée aux interrogations et interpellations.
Lundi dernier, MM. Majorana, De Scalea,
Mirabelli et De Felice ont interpellé le ministre de r Intérieur sur l’action du Gouvernement en Sicile et sur les graves irrégularités que le procès Notarbartolo a mises en
évidence. De Felice surtout tient un langage
d’une violence extrême, et il ne se fait pas
faute d’aeouaer la police et la magistrature
d’avoir souvent favorisé la maffia à qui tous
les ministères se sont honteusement appuyés
en temps d'élections. M. Pelloux déclare qu’il
ne répondra que lor.squ’ î! aura apuré tous
les faits et pris toutes les informations voulues.
Après la libération de Kimberley, le général Cronje s’est replié sur la route de
Blœmfoutein, poursuivi par le général anglais
Kelly-Kenny. Une sanglante bataille a été
8
72
livrée à Roedes Rend, au N. du Modder
River. Les Anglais victorieux cernent le vaillant Crunje de tons côtés, mais il ne paraît
X)as que ce dernier ait encore consenti à se
rendre, ciaoiqno le bruit en ait couru. A la
trontière orientale, sur le Tugeln, les Boers
ont évacué Colen.so, et les Anglais F out
occupée presque sau.s coup ferir. La situation
des belligérants a donc cbangé totalement,
grâce â la iwuvelle tactique de Lord Roberts.
Le.s Anglais marchent mninten.ant de victoire en victoire. Atteindront-ils prochainement
Blcmnfonteiu et Pretoria ?
J. C.
Les dernières dé])êclies annoncent q\ic Cronje
s'est rendu avec, sou année de 3 à 4- mille
hommes.
PENSÉE
Pour les individus comme pour
la société, le christianisme est à l’heure
présente la condition unique et nécessaire de santé ou de guérison.
Paul Bourget.
Au commencement de mars, huit mille
soldats de la classe 1877 seront envoyés en
congé anticipé.
Les, conscrits de 1899 pour les. armes â pied
seront enrôlés du 20 au ,30 mars.
Foires dn mois de mars.
Le 6 â Paesana; le 7 à Orbassiin; le 12 â
Sanfront; le 19 à Bubiane, Giaveno, Moretta;
le 21 à Revel; le 26 à Barge; le 27 à Verzol.
Abonnements payés.
La Tour; MM. Ant. Gay, Robdé, Beckwith;
Micol-Gay, S. Second; H. Monnet, Piglierò!;
Balmas, Roncs S. Germain; JatLi, Carpi; Halaiiot, S. Remo; Gardiol, Florence.
Grill Clos; Baerloolier, la Tour; Turin; Ern.
Bevel, El. Meille; Buffa, Cuorgnè; Dyer, Naples;
Caïrus, Avignon; Beux, Utah; Marie Monnet,
Envers Portes.
Pour 1899; D.H. Bert, Clos,
1
APPARTEMENT
à louer, à 5 inirmtos de la Tour,
au pied do la colline. — Criis et eau
potable.
S’adresser à l’Administration du
journal.
A VENDRE
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la luida deirilaliano a Iapigi
IVJBÎtv lOOO
per l’occasione della Grande Esposizione
Per Toecasiime della pvossiraa Esposisìone Uni*
vtìi'isale di Parigi, la 4ef iV/poio fu. un bellis
siniorefjalo a coloro che luenderauno Tabbonamento
per un’intera annata.
Dà loro in dono una elegante GUIDA ILLUSTRATA
DELL’ITALIANO A PARIGI, che si sta ora stampando aji|iasitament» per gii ahboiiBli della
ìM l‘opof'}. (lotesta OI.JIJ3A. sarà di grande
utilità a tutti quelli che vorranno fare un viaggio
nella capitale francese.
Inoltre la (J^azsctta dvl Popolo si è assicurata pel
lOUO la pubblìea'/.ioiie di romanzi originali di Anton
Giulio narrili, di Edoardo Calandra, di Vittorio
Dersexio, di De Gastyne e di altri acclamati
scrittori.
Il SERVIZIO TELEGRAFICO della Gazztita del
Pispolo verrà pel 1900 ancora amxdiato, e, grazie
alTacquisto di una quarta macchina rotativa perfe*
zionata, detto giornale sarà in grado di escire con
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate e di
pubblicare al mattino le uUimiasime notizie della
notte.
Coloro che si abbonano alla Guszeti«
iM Popolo direttamente al suo ufficio
d’amministrazioue in Torino, o con vaglia o con
cartolina-va'rlia, hanno diritto:
1. A la Gazzetta del Poi>olo della Domenlen,
settimanale, illustrata;
2. Alla Ct‘oiiara Agricola, colle lezioni della
Snioht Aorovìu deirUniverastà di Torino, e coi prezzi
dei principali Mercati Italiani ed Esteri;
3. Al Bollettino Ufficiale delle Estrazioni Finanziarie, colla l'uhdhihhnenitUe dei coi'si dei Valori e
titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa.
Coloro che prenderanno Tabbonamento diretta*
mente airAmmìnistrazione della (razzetta del i'opolo
in Torino rioeveraiino gratuitamente la Cronaca
Agricola,le EHtrazioni Pinaiiziarie o la Gazzétta
del Popolo della Domenica (letteraria-illustratau
L’abboJiaTiiento per le quattro pubblicazioni riunite
costa Jj. 1,00 al mese. 4,80 per tre mesi, L. 9,60
per sei inesi,,L. lÌI.ìiB per un anno.
Gli abbijiiati ninuiali uvraimo diritto allaGUIDA
DELL’ITALIANO A PARIGI NEL 1900, che si
sta preparando per la GuzzHia del Popolo, Per
r edizione di lusso, cent. 50 oltre P importare del*
l’abbonamento annuo al giornale.
J. Jalla, gémnt-adminìstraUur.
La Tour — Imprimerie Besson.