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Soixantième année.
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQ:Il£ VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Pour 6 mois
Vallées Vaudoises......................................L, 8,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies , . . » 10,—
Etranger............................................» 20,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................... 1 ¿oll
5
611
Yü doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice'— pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
<wv Le Numéro: 3Ò centimes w
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^', dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
- ■ — ■ - - _____________________
E Di 17 FÉÏBIER.
m
fei.
La Société d’Histoire Vaudoise se propose de publier, cette année encore, la traditionnelle brochure du n Février, à Vintentixm spéciale de notre 'jeunesse. M. le
prof. Jean Jalla s’est, comme d’habitude,
chargé do la brochure en français ; M. le
prùf. David Jàhier de celle en langue
italienne.
MM. les Pasteurs sont priés d’envoyer
leurs « commandes », avant le 25 Janvier.
Nous avons lieu d’espérer qu’aucune paroisse des Vallées ne sera privée de cette
brochure, dont le but 'est de faire toujours
mieux connaître et apprécier notre sferieuse histoire.
¡Prix de la brochure, frais de port compris : L. 0,50.
S’adresser au Président
David Jahier.
DIAGNOSTIC.
« Laissez-les croître tous deux ensemble, jusqu’à la moisson.., ».
Matthieu XIII, 30.
Nul ne connaît, comme le Christ, le péché. L’Etre saint, qui a connu la perfection en acte et qm l’a réalisée, peut voir
tout ce qui s’oppose dans l’homme à son
développement. Le fait est si évident que
personne n’ en a jamais douté; je ne crois
pas que jamais l’on ait représenté Jésus
comme un être qui n’aperçoit pas les horreurs du mal. Si cette impression d’optimisme était celle qu’il a laissée, Il ne serait pas devenu le Sauveur des hommes.
Si l’âme avait vu le contentement sur le
visage du Christ, il y aurait eu un étrange
respect pour lui, mais on n’aurait pas vu
en lui un Sauveur et nous n’aurions pas
la vision des hommes se pressant autour
de lui, touchant ses vêtements, attendant
de sa part pardon et délivrance.
Jésus nous donne, par le moÿen de la
parabole de l’ivraie, trois enseignements :
1" Le monde est un mélange de bien et
de mal. Ce mélange s’affirme plus frappant
à mesure qu’on l’étudie : au premier abord
On constate tout simplement que les hommes bons et les hommes mauvais vivent
ensemble : il n’y a pas des contrées de
bons et des contrées de mauvais, délimitées les unes des autres ; les uns sont mêlés aux autres aujourd’hui, comme au
temps de Jésus, comme toujours.
Mais ce n’est pas seulement chaque collectivité, mais chaque individu, qui est un
tel mélange ; personne ne peut se sun/eiller assez exactement soi-«nême : tout homme est bon et tqut homme est mauvais.
Un jour vous croyez avoir trouvé votre
homme idéal et voilà bientôt que l’ivraie
appasraît ; ou bien vous pensez avoir rencontré un champ d’épines et, au moment
°ù vous allez le jeter au feu, voilà le blé
doré apparaît au milieu de la mauvaise
gerbe.
Et ce n’est pas tout encore. Si, pénétrant plus à fond dans le diagnostic que
notre Seigneur a fait du péché, nous examinons séparément les actes des hommes,
nous verrons encore que dans le même
BiCte, souvent, bien et mal peuvent être
mêlés. Quels furent les motifs et l’esprit
de tel acte bon ? Tel acte bon extérieurement est intérieurement entaché d’orgueil;
tel sacrifice a un but mauvais ; telle manifestation de la piété n’est autre que le
manteau pharisaïque de l’égoïsme ; et les
paroles de Celui qui connaît le péché, comme nul ne le connaît, sont toujours actuelles : « ...sépulcres blanchis qui paraissent beaux par dehors, mais qui au de■ dans sont pleins d’ossements et de toute
sorte de pourriture » (¡Matth. XXIII, 27).
2" Le bien et le mal ne peuvent être
maintenant séparés. L’appel des serviteurs
de la parabole : « Arrachenons-nous l’i
vraie ? », c’est l’impatience des serviteurs
véritables. Jésus ne les regarde pas d’un
regard approbateur, c’est vrai ; toutefois
ce serait un triste homme celui qui n’aurait pas brûlé dans son cœur du désir de
briser la chaîne du mal afin de détruire
la grande massejies péchés. E y a des moments où cela peut paraître facile et l’on
comprend la demande des disciples : « Arracherons-nous l’ivraie ? ». N’y a-t-il pas
dans ces mots un esprit chevaleresque ?
Christ aime cet esprit-îà, et quand II arrête cet élan, ce n’^t pas qu’il désapprouve complètement, mais II veut enseigner que la tâche des disciples est plus
difficile et plus profonde qu’ils ne l’avaient
cru.
Aie donc patiehee, cher lecteur, qui frémis peut-être au dedans de toi à la vue'
des iniquités humaines, des injustices et
des inégalités sociales et qui voudrais démasquer l’hypocrisie qui s’affiche aujourd’hui encore avec insolence, même... dans
le sanctuaire ; aie patience, le bien et le
mal ne peuvent être maintenant séparés ;
« laisse-les croître tous deux ensemble... ».
3“ Le temps de la séparation viendra où
le bien seul subsistera. Sommes-nous con-*
vaincus de cette victoire finale ? Si nous
ne le sommes pas, nous sommes encore
pleins d’appréhensions et de tristesse. Prenons garde : Christ a cette certitude et
elle est si fortement enracinée en lui que
tout l’Evangile en parle. Si nous avons une
telle assurance, il ne peut plus y avoir en
nous de compromis avec le péché ; les compromis viennent de la conviction que le
mal exsitera toujours. A quoi sert-il, dès
lors, d’être le champion d’un bien médiocre? — Mais celui qui croit à la victoire
du bien et à la disparition du mal, marche contre le mal comme David devant Goliath et il en annonce d’avance la chute ;
il dit au péché : « tu n’es pas moi, tu es
un intrus... ». >— Telle fut la certitude de
Jésus. Il i^vait que cette victoire viendrait ; Il l’avait prévu. Voilà ce qu’il nous
faut pour avoir de l’énergie morale; il nous
faut la certitude du Christ et alors nous
aurons son courage. Jésus a vu le mal,
mais II a déclaré sa chute : « J’ai vu Sa^
tan tomber du ciel comme un éclair » (Luc
X, 18). Jésus a vu en lui-même la puissance victorieuse contre le mal ; c’est cela
qui lui fit toucher du doigt la réalité qui
est au-dessus de toutes les autres : son expérience est devenue sa foi.
Ht * Ht
Du moment que Celui qui analyse avec
une telle compétence le péché, parie avec
une entière certitude de la Victoire, le
Chrétien a foi. Dès lors la cause du mal
est perdue : tout compromis avec lui est
a
s
une œuvre vaine, c’est un contingent que
nous partons à une armée vaincue, c’est
de rivraie. Un acte de mensonge, de cupidité, d’avarice, d’injustice, c’est*de la force
donnée à l’armée ennemie. Par contre un
acte de justice, de bonté, d’amour, une viotojre sur la tentation, c’est de la force portée à l’Armée du Roi de la Vie, l’armée à
laquelle appartient la Victoire ! D. P.
Les étapes de l'hlsteire vaedoise.
r 1224-1924.
En 1224 les Vaudois, chassés du midi
de la France par la croisade contre les Albigeois, ont déjà répandu leurs croyances
dws toute l’Europe occidentale et centrale.
Le concile de Montpellier lance des décrets
cont,re ceux qui se cachent encore en Lan-^
guedoc, pendant que Louis VIII les pourchasse en Picardie, où ils étaient si nombreux que Picard est devenu synonyme de
Vaudois. C’est de cette région que devaient
surgir plus tard Lefèvre d’Etaples, Calvin,
Qlivétan et son imprimeur, Pierre de
Wingle.
Le 20 février 1224, l’empereur Frédéric II, lui-même épicurien, publie une
constitution contre, les hérétique^ décré' lant que leur erreur serait comptée comme un crime public, et que lés coupables
seraient brûlés vifs en public. Le pape Honorius III confirma ce décret; mais son
successeur excommunia l’empereur pour
des raisons politiques, dès qu’il n’eut plus
aucun avantage à en retirer. Histoire de
tous les temps, et qui pourra même se répéter en 1924. Persécutés en France et en
Italie, les Vajxdois se concentrent toujours
plus vers le refuge des Alpes Cotiennes.
L’Inquisition ne tarda pas ^ les y relancer, s’acharnant en vain à les ruiner par
les supplices et les confiaiations des biens.
En 1324 eUe sévit particulièrement à
Ereissinières, sur le versant occidental des
Alpes, d’où sont originaires les Baridon,
les Giraud, les Roux et mainte autre famille, qui frauchirent la frontière dauphinoise pour pouvoir vivre en paix selon leur
conscience.
Les souverains s’opposèrent parfois aux
excès des Inquisiteurs, surtout lorsqu’ils
s’enrichissaient par trop avec les biens des
victimes. Mais, dans la plupart des cas, ils
finirent par se mettre d’accord, comme larrons en foire, pour se partager les dépouilles. Le duc Amédée VIII, qui venait d’hériter les Vallées par la mort du dernier
prince d’Achaïe (1418), émana en 1424
une patente autorisant un dominicain et
sa suite à séjourner dans ses Etats en
qualité d’inquisiteur. On les trouve, un
peu plus tard, occupés à Pîgnerol à leur
sanglante besogne. En 1424 un autre inquisiteur recherche les hérétiques au marquisat de Saluées.
Un siècle plus tard, la face d^ choses
a bien changé. Aux ténèbres du Moyen
Age a succédé la Renaissance ; et la voix
des réformateurs a protesté contre l’impudente corruption de l’Eglise Romaine in
capite et membris.
En 1524, il y avait déjà plus de six ans
que l’écho des thèses de Luther avait
ébranlé dans toute l’Europe la touteJpuissance de l’évêque de Rome.
Pendant que François I descendait par
le mont Genèvre, le col de Sestrières, Pérouse et Pignerol, pour disputer à Charles Quint la suprématie en Italie, une autre invasion avait lieu, celle des écrits des
réformateurs, soit en français, soit dans
des traductions italiennes. Les barbes vaudois s’attachaient à les répandre dans
teure longues et incessantes pérégrinations,
tout en préparant le synode du Laux
(1526) qui devait établir les premières relations officielles entre l’Eglise Vaudoise séculaire et les Eglises nées de la Réformation. Contre ce réveil religieux et littér
raire, un franciscain, Thomas Illyricus,
chargé de la défense de la foi romaine en
Piémont, publia à Turin, en 1524, un volume in-4“ intitulé : In lutherarms haereses
clypens, soit : Eoucliçr contre tes hérésies
. luthériennes. Il est curieux de remarquer
que, la même année, parut une édition du
Nouveau Testament français de Lefèvre
d’Etaples, qui porte cette indication ; Imprimé à Turin pour François CcmUlon demourant à Nice. Un auteur croit pouvoir
en attribuer l’initiative à Philiberte de Sa-,
voie^ sœur du duc.
A partir de ce moment, la Réformation
et 1e mouvement vaudois prirent une
expansion telle que, malgiré.ia répression
cruelle et tenace, malgré la guerre de
1560-61, l’Eglise Vaudoise était encore
puissamment organisée quand, en 1624, 1e
duc Ghg,rles Emmanuel I, à l’instigation
du clergé, lança ses troupes en Val Pérouse
pour démolir six temples, bien que la plupart eussent été bâtis dans des centres où
il n’y-avait point de catholiques. Mais nous
reviendrons sur ces évènements, qui méritent d’être rappelés en détail.
Au cours du siècle qui suivit, la peste,
les massacres de 1665, la guerre des bannis, la Révocation, la captivité et l’exil de
1686, la Rentrée, avec tes guerres combattues au service de leurs souverains, décimèrent à plus d’une reprise la population
des Vallées. Aussi, en 1724, la trouvonsnous bien réduite en nombre et en territoire. Elle avait perdu la vallée de Pragela, et la meilleure moitié de celle de Pérouse, sans parler de S. Second, Campillon,
Fenil, Bubiane et Luserne. EUe se débattait contre la misère la plus noire et sous
une oppression fiscale et religieuse qui,
sans plus recourir aux expéditions armées,
n’en était que plus étouffante. Le 10 mai,
un décret royal permettait aux Vaudois
de travailler à huis clos les jours de fêtes
catholiques ; mais cette permission était
révoquée le 27 juin. Au moyen de dots offertes sous le patronage royal à la condition d’épouser des catholiques, on obtint
l’abjuration de 80 jeunes Vaudoises. En
vain, l’Angleterre et la Prusse intervinrent-elles pour 1e maintien des anciens privilèges ; point n’était besoin de maintenir
la parole donnée aux hérétiques. Les églises w^onnes de Hollande voulurent, du
moins, subvenir aux besoins les plus presseints des Vallées, en envoyant 110 écus.
(Quatre ans plus tard, elles organisèrent tes
secours i%ufiers qu’elles ont fidèlement
continués.
Encore un siècle sans améliorations sensibles. Il est bien vrai que sous Napoléon
(1800-1814), les Vaudois avaimt joui d’une
entière liberté, et de l’égalité avec leurs
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«»ncitoyens. Mais le .retour de la Cour de
Sardaigne et de son entourage ultra-clérical les avait brusquement ramenés sous
le régime d’une législation surannée, remontant jusqu’aux édits inhumains de
1602.
Cependant l’espoir de jours meilleurs
commençait^ à luire à l’horizon. La visite
de Gillÿ et son ouvrage sur ks Vallées
avaient réveillé l’intérêt des chrétiens
d’Angleterre et obligé leur Gouvernement
à agir. Tel des ministres de Charles Félix
aurait voulu qu’on accordât certaines liberté aux Vaudois, ix>ur qu’elles semblassent spontanées, avant l’arrivée des demandes expresses du Cabinet de Londres.
Après de longue délibérations pour et
contre, la montagne accoucha d’une souris : le 6 janvier 1824, le roi permit aux
Vaudois d’ouvrir l’Hôpital, dont l’idée
avait été lancée par Pierre Geymet et sa
femme. Une tournée de collectes,, faites
dans les pays protestants, reçut le meilleur accueil. Des dons pour des besoins
spéciaux furent envoyés par le ministre
de Prusse et par M. Plenderleath ; le Comité Walton fit un effort particulier en faveur de l’instruction. Des amis étrangers
visitèrent les Vallées, tel que M. Courvoisier, de la Chaux^rieiFonds, qui en écrivit
une relation. Et sur le versant français
Félix Neff provoquait le Eéveil, qui ne devait pas tarder à franchir la frontière.
Mais 24 ans devaient encore se passer
avant que le souffle de la liberté ne balayât les nuages qui assombrissaient encore le ciel des Vallées.
Que nous apportera 1924 ? La liberté
est-eUe en recul, ou ses nobles principes
surmonteront-ils la crise actuelle ? A l’avenir, ou plutôt à Dieu la réponse.
J. J.
CHRONIQUE VAUDOISE.
La première Liste de souscription pour
les Ecoles de Quartier, paraîtra dans le
m wochammuméro.
ANGROGNE. (Arrivée en retard jxmr le dernier numéro). Deux arbres de Noël
furent allumés dans notre paroisse, à la
grande satisfaction des enfants et du nombreux public.
La première fête eut lieu dans le temple de Saint-Laurent, dimanche 23 décem"
bre, à l’heure du culte principal, pour les
écoles du dimanche de St-Laurent, Serre,
Cacet-Rivoire et Serre Malan (cette dernière récemment instituée et dirigée par
M. Adolphe Gonin). Après une allocution
du Pasteur sur les enseignements que nous
donne l’arbre de Noël, un petit garçoij
nous fit entendre le récit de la naissance
de Jésus, tandis que les paroles de l’ange
aux bergers étaient chantées par une fillette et le chœur des anges par quelques
voix avec accompagnement d’harmonium.
Ensuite, se déroula un riche programme
, de récitations, entremêlées de chants, parmi lesquels le public goûta tout particuhèremeht le cantique : Beau, sapin, chanté
alternativement par un groupe d’enfants
et par la Chorale. La jolie fête termina
par la distribution, aux enfants, de brioches, chocolats, caramels, feuilles illustrées.
Ayant remph sa tâche à Saint-Laurent,
le même sapin (que nous devons à la générosité de M. David Coïsson de Martinail)
prit le chemin du Pra-du-Tour, où il se
ralluma le soir du dimanche suivant. Inutile de dire que la chapelle était trop petite pour contenir la foule, qui, grâce au
temps idéal, était accourue de tous côtés.
L’évangéliste, iM. Fontana, qui présidait la
cérémonie, prononça une allocution de circonstance ; ensuite, les enfants de l’école
du dimanche locale nous firent entendre
quelques jolies récitations et un cantique.
Trois autres chants, parmi lesquels le beau
Gloire à Dieu !, de Silcher, furent exécutés
avec beaucoup de finesse et de précision
par un chœur mixte, sous l’habile direction de M.lle Lisa Giampiccoli, l’âme de la
fête, qui s’occupe avec tant d’amour et de
dévouement de l’enfance et de la jeunesse
de ce quartier. La Chorale d’Angrogne,
présente dans la grande majorité de ses
membres, fit entendre aussi deux chants
de son répertoire. Le Pasteur termina par
quelqries paroles adressées aux enfants et
par des remerciements aux amis du Pradu-Tour pour la belle soirée. Après que
lés enfants eurent reçu leurs cadeaux, un
thé fut gentiment offert par la jeune Chorale du Pra-du-Tour à son aînée, qui se
réunit à Saint-Laurent, et l’on se sépara,
emportant un agréable souvenir des bons
moments passés - ensemble !
— Le jour de Noël le temple de SaintLaurent vit accourir le public des grandes
occasions, ce qui contribua à rendre le
culte plus solennel et édifiant. La Chorale
rehaussa la cérémonie en exécutant un
beau chœur de Gounod.
Nous regrettons que la Sainte-Cène n’ait
pas retenu un plus grand nombre de communia'îrts, soit à Noël, soit le dimanche
suivant !
Nous avons eu un bon auditoire aussi
au culte du Nouvel-An.
Que Dieu veuille bénir pour notre église
ces jours solennels et faire fructifier la
semence qui a été largement répandue
chez les adultes et chez les enfants !
BOBI. Ami lecteur, raæure-foi, je n’ai
aucune intention de te faire la description
détaillée de l’arbre de Noël! qu’il te suffise de savoir qu’il a été trouvé magnifique paa* les 2|00 enfants qui ont eu le plaisir de le contempler.
Le lendemain, c’était le tour des Unions
Chrétiennes de jeunes gens et de jeunes
fiUes d’avoir leur soirée récréative. Si je ^
dois en juger par les francs éclats de rire
que j’ai entendus à travers la porte de la
Maison Unioniste, je puis t’assurer, ami
lecteur, qu’eUe a été bien amusante !
'Mais c’est le lendemain que tu aurais
été étonné en passant dans ces parages ;
un son étrange aurait frappé ton oreille ;
cliquetis de tasses et... doux accords de
musique. Les mères de famille avaient leur
thé de Noël. Que de bons et affectueux
souhaits on a échangés ef; combien on a
prié pour les chers absents, leur souhaitant à eux aussi des fêtes joyeuses et
bénies. Sarsenà.
— L’Union Chrétienne de jeunes fillës
a eu, ces jours-ci, la douleur de perdre un
de ses chers membres, en la personne de
Jeanne Bonjour de Joseph, âgée de 18 ans.
Il y a deux mois à peine, elle quittait
joyeusemenf^son pays natal pour aller en
seirvice à Turin, où une maladie de quelques semaine l’enlevait à l’affection de ses
parents et de ses amies. Elle est morte à
l’Hôpital Vaudois, où elle a été entourée
de soins affectueux surtout de la part de
la novice Anna Ribet de Bobi.
Les membres de l’Union Chrétienne désirent déposer la fleur de l’amitié sur la
tombe de leur chère compagne, en offrant,
in memoriam, 25 lires au Refuge Roi CharleslAlbert. Une Unioniste.
— Nous tenons à remercier M. Amato
JaUa - qui, à Noël, a voulu se souvenir de
nos pauvres en leur faisant parvenir la
somme de L. 200 - ainsi que d’autres bienfaiteurs qui désirent garder l’anonymat.
— Décès. Le 20 décembre dernier décqr
dait subitement, à l’âge de 50 ans, Negrin
Joseph de la ViUe. Il laisse une famille
plongée dans le deuü le plus cruel. Le 22
décembre. Dieu reprenait à Lui la petite
Rostagnol Suzanne de François, et le 25,
Marguerite Bert née Rostagnol, de la Ruà,
à l’âge de 75 ans. Que Dieu console et soulage les .cœurs affligés ! E. T.
LA. TOUR. Dimanche dernier, aux
Bouïssa, les mères de famille ont céléblré
le 21jne aimiversaire de la fondation de
leur société. Une cinquantaine répondirent
à l’appel et toutes furent heureuses d’entendre la présidente, M.me Jean Jalla, passer en revue ce qui s’est fait, les progrès
obtenus, le désir de faire davantage, et,
surtout, d’apporter à Christ, à l’exemple
des mages, notre adoration et nos trésors.
Nous fûmes agréablement surpris d’entendre ensuite une Diaconesse suédoise, qui
nous raconte, eh un français excellent, ce
qu’est ce pays au point de vue de ses beautés naturelles, de son instruction, de sa
vie religieiise et de ses œuvres de bienfaisance : la dtemi-heure qui lui a été consacrée a été trouvée délicieuse.
M.me Gairdiol attire ensuite l’attention
sur le figuier stérile, encore épargné pour
un an, et M. C. A. Tron clôture par quelques mots de reconnaissance et par la
prière.
Anniversaire bien réussi et qui laissera
un excellent souvenir.
Nous ne voulons pas oublier de remercier la Chorale et sa vaillante Directrice pour le beau chœur de circonstance
chanté au temple au culte du Nouvel-An.
— La conférence de Sainte-tMargüerite
a été présidée, dimanche dernier, par M.
Barthélemy Revel qui nous a parlé avec
force et conviction sur le beau sujet : La
recherche de la |Fériié.
LUSERNE SAINT-JEAN. (Retardée).
Les lecteurs de YEcho sont tous de bons
entendeurs et ils ne nous en voudront pas
si nous ne leur donnons guère plus que
le calendrier de nos fêtes.
Nous eûmes donc, dimanche 23 décembre, un édifiant sermon de M. le pasteur
émérite B. Gardiol ; lundi, 24, fête au Refuge, avec allocutions appropriées du chapelain M. B. Gardiol, du président de la
Commission des Institutions Hospitalières
M. le prof. A. SibiUe, et du pasteur M. E.
Tron, chants de circonstance à deux voix,
récitations et cadeaux aux recouvrés. Très
touchant le couplet de la reconnaissance,
chanté par un vieillard de 82 ans. Mardi,
25, culte de Noël : une imposante assemblée boudait le tempte et notre vaillante
Chorale chanta un magnifique chœur de
circonstance aux ordres de l’infatigable
M. Adolphe Coïsson. Mercredi, 26 : fête
des écoles du dimanehe, avec un programme comprenant : une quarantaine de projections lumineuses sur la vie du Sauveur,
récitations et chants autour d’un majestueux sapin (don d’une dame aussi généreuse qu’aimable), apparition et chant
d’une demoiselle en costume et voix
d’ange ; et distribution de brioches, oranges et chocolat, dont une centaine et plus
de plaques avaient été données par la
Giunta Comunale que nous remercions vivement. Jeudi, 27, arbre de Noël à Y Asile
des Vieillards. Samedi soir : fête des
Unions Chrétiennes de jeunes gens et de
jeunes filles dans la salle Albarin, avec
chœurs, récitations, cinématographie, thé
et jeux. Une soirée en toutes règles et d’un
succès qui témjoigne d’une discipline, d’un
bon vouloir et d’une habileté qui fait honneur à notre nombreuse jeunesse unioniste. Dimanche, 30, sermon efficace de M.
Gardiol et dans l’après-midi fête de l’écoZe
du dimanche de Mourcious, avec participation de M. David Revel, directeur, et de
M. Fuhrmann, pasteur à Rorà. Lundi soir,
81 décembre, culte de fin d’année avec concours apprécié de la Chorale et service de
Sainte-Cène, à laquelle participèrent bon
nombre des 230 pei'sônnes présentes. Jour
de l’an, bon culte, avec un chœur exécuté
par la Chorale avec toute la précision et
l’expression qu’on lui connaît et qui lui a
acquis depuis longtemps la reconnaissance
de l’église.
— Deuil. Est décédée au Refuge, le 26
décembre, Justet Marie Marguerite, originaire du Pomaret, à l’âge de 86 ans. Notre sympathie aux parents. E. T.
flVIAESEILLE... et SAINT-GERMAIN.
Nous venons de recevoir rme lettre de M.
Henri Bouchard, président de l’Union Vam
doise, qui, en des termes touchants, nous
annonce l’envoi de 400 francs à partager
entre l’Hôpital de La Tour, celui du Pomaret, le Refuge et l’Asile des Vieillards
de Saint^Germain,
Nous remercions sincèrement nos frères
Vaudois de Marseille pour ce beau cadeau
du Nouvel-Au.
m
Elt à propos de l’Aslüe de SaintAJermain,
qu’il nous soit permis de signaler la belle
fête du Nouvel-An, qui a été un véritable
succès, avec le concours de M.lle Rivoir et
de son,école, de trois Pasteurs, de la fanfare locale, du Maire, et d’une véritable
foule qui a vivement joui.
Nous signalons, en outre, le beau don
de L. 500 fait par M.me Gardiol-Vinçon
de Prarustin, pour le fonds de dotation,
celui de L. 50 de M. Giaccone et M.Ue Revel, à l’occasion de leur mariage, celui de
L. 25 de M. Bounbus et M.Ue Hélène Balmas, à la même occasion, et celui de M.me
Brice-Monnet de L. 1500. La coUecte de
Noël, à Saint-Germain, a produit L. 75,
consacrées à l’Asüe. Signalons, enfin, deux
dons de l’Amérique du Sud : J. P. Michelin-Salomon et Paul Michelin-Salomon,
L. 100 chacun. Un merci bien sincère à
tous ces amis et bienfaiteur.
C. A. Tron.
MASSEL. Dimanche 23 décembre, dans
la grande salle des réunions du Reynaud,
M. le prof. Samuel Tron a parlé du Gh'ande
spauraechio. Le docte conférencier, écouté
avec une attention soutenue, a été vivement applaudi par le nombreux auditoire
qui boudait la salle.
— Notre jeunesse, constituée en Union
mixte, se réunit une fois par semaine, sous
la présidence de M. H. Balme.
— La fréquentation des cultes, surtout
celle des réunions dans les différents quartiers, est très encourageante. A Noël, au
temple, nombreuse assemblée, malgré le
vent impétueux. On entendit le chœur traditionnel exécuté par la Chorale et un
grand nombre de personnes s’approchèrent
de la Table du Seigneur.
PRALI. Nous avons eu, nous aussi, notre bel arbre étincelant de lumières, et une
série de projections lumineuses sur la Vie
de Jésus. Le temps favorable a permis à
beaucoup de monde d’y assister.
— Le premier jour de l’an a été un jour
de deuil pour la famille de François Grill
(petit), de la ViUe. Après vingt heures de
souffrances, il s’en allait dans la Patrie
céleste. Il affirma jusqu’à la fin sa foi dans
son Sauveur qu’il attendait en toute confiance et sérénité. Le 3 janvier, une foule
nombreuse entourait sa veuve et sa fille,
au moment de rendre à k, terre sa dépouille mortelle.
Nous exprimons à sa veuve et à ses enfants, dont deux sont en Amérique, notre
profonde sympathie, en souhaitant que la
mémoire de cet homme pieux soit en bénédiction pour plusieurs.
PRAMOL. Les Pramolins ont célébré
d’une manière solennelle la fête de Noël.
D’abord, au culte principal une nombreuse assemblée a eu le privilège d’entendre, outre un excellent sermon, chanter
les deux jolis chœurs : Mimait, chrétiens,
J
et Gloria nei huoghi eccelsi, enlevés avec
force par la Chorale devenue puissante
grâce au généreux concours de quelques
jeunes femmes et hommes mariés ayant
une bonne voix, comme aussi et surtout
grâce à l’habile direction de M.me Lisa
Pons, très appréciés par l’assemblée qui
par notre moyen remercie sincèrement la J
Chorale. ^
Un nombre de personnes beaucoup plus
grand que d’habitude s’est approché de la,
Table du Seigneur, ce qui marque un pro- ' •$
grès sensible dans la vie spirituelle de la _
paroisse.
Le jeudi soir s’allumait, dans le temple,
un magnifique arbre de Noël, garni de J
fleurs, guirlandes, etc., entouré par environ cent quatre-vingts élèves fréquentant
la plupart l’école du dimanche, accourus
de tous les quartiers, même des plus éloi- .(
gnés, ainsi qu’un nombreux public
remplis^it le temple.
Après un petit diæours de circonstance
du Pasteur qui présidait la cérémonie, ce_ i|
dernier donna la parole aux enfants,
développèrent un riche programme d® ^
dialogues, intercalés par des
pœsies.
■ y
3
I
chiants dirigés par M. B. Jahier. Furent
surtout applaudis quelques dialogues préparés par les élèves de jM-Uè Efether Vinay,
comme aussi celui qui a été récité par des
catéchumènes,
A la fin les élèves furent appelés à défiler devant l’arbre, où chacun reçut une
brioche, une plaque de chocolat, une
orange et quelques brochures.
Nous devons la bonne réussite de la fête
d’abord à M. et |M.me Pons, ensuite aux
moniteurs et monitrices, comme aussi aux
maîtres et maîtresses de français et de Bible, sans oublier les maîtresses catholiques
qui ont accompagné elles-mêmes les élèves
à la fête et leur ont fait étudier des poésies
et des dialogues pour la circonstance.
Le dimanche soir, 30 décembre, les
Unions Chrétiennes de jeunes gens et de
jeunes filles, avec quelques jeunes femmes
et hommes mariés faisant partie de la
Chorale, une quarantaine environ avec
président et présidente, se réunirent dans
■la grande école pour une soirée récréative.
Après un petit culte, on passe à la partie récréative. On s’amusa bien à plusieurs
jeux intercalés par deux poésies, récitées
par le Vice-Président de l’Union Chrétienne de jeunes gens. Enfin, l’agréablé
soirée se termina pair un service de rafraîchissements, et, vers 11 heures, la joyeuse
coinitive reprenait le chemin du logis.
David Grill.
— Remerciements. Nous avons reçu
L. 18i) de la part de M. Amato Jalla, pour
les pauvres de la paroisse ; nous adressons
nœ plus vifs remerciements au bienfaiteur
infatigable.
Notre reconnaissance est aussi assurée
à la « Lega Femminile Valdese» de Milan
qui, à l’occasiion de Noël, nous a transmis
la somme de L. 100 en faveur de la famille de Alexis Bertalot, .mort tragiquement, en décembre dernier, à S. Giorgio
Canavese. D. P.
ROKA’ Quoique en retard, nous ne voulons pas passer sous silence la fête de l’arbre
de Noël, organisée par nos vaillantes maîtresses M.llçs A. Toum et I. Jourdan, pour
les élèves de l’école. Grands et petits, réunis en bon nombre autour de l’arbre symbolique, écoutèrent avec le plus vif intérêt les récitations variées et les chants mélodieux de nos petits artistes. Les cadeaux
traditionnels clôturent cette belle petite
fête.
— Les deux Unions de jeunes gens et
de jeunes filles ont repris leur activité avec
entrain. De nouveaux membres sont aussi
Venus renforcer nos rangs et nous aimons
à croire que l’exemple en gagnera d’autres encore. La belle soirée du dernier de
l’an, si bien réussie, a laissé aux familles
qui y ont pris part une bonne impression.
Nous désirons enfin exprimer notre sincère reconnaissance à M. le prof. Attilio
Jajla qui a bien voulu nous consacrer sa
journée de dimanche 6 courant. Nous le
remercions particulièrement pour sa conférence si intéressante qui a réuni, le soir,
dans notre grande école, un auditoire très
attentif et nombreux.
CHKOINIUUII l'OLIÏHilJË.
U mauvais temps est signifié un peu
partout. La neige a fait son apparition
même dans des pays où elle se montre ra-^
rement ; à Rome, à Florence, à Gênes, elle
est tombée en abondance. En Savoie les
avalanches ont interrompu pendant une
dissaine de jours la ligne du Moncenis. A
I, Paris la Seine a débordé inondant les quarj tiers bas de la ville. Un froid très vif a
> Bwi dans l’Europe méridionale et dans
l’Amérique du Nord. La température ne
®^ble pas vouloir remonter, et on compte
déjà bon nombre de victimes.
Le Président du Conseil ne s’est pas
encore déclaré au sujet des élections politiques, mais il a lancé un communiqué à
la presse, où il déclare que sa décision est
Prise irrévocablement depuis le commencement de décembre, et qu’eUe sera connue
dans le courant de ce mois. La question
P est pas tranchée, aussi les polémiques
epntinuent leur train dans les milieux politiques et dans tous les journaux. Si nous
avons les élections, elles ne pourront avoir
lieu avant le mois d’avril. Si M. Mussolini
a décidé la réouverture de la Chambre actuelle en deuxième session, ce sera pour
une date bien plus rapprochée. Nous saurons bientôt à quoi nous en tenir. En attendant, les partis aiguisent leurs armes
pour la lutte.
— Une des principales revues anglaises,
le Spectator, a publié un message de l’hon.
Mussolini à la nation britannique, dans lequel il définit le fascisme un « mouvement
spirituel de révolte contre les vieilles idéoH
logies qui corrompaient les principes sacrés de la religion, de la patrie et de la
famille ». La revue commente le message
dans un sens très favorable et sympathique.
— La « Confédération des gens de mer »
de Gênes passe par une crise très grave.
Elle était dirigée par le capitaine Giulietti,
qui l’avait fondée il y a dix ans, pour lutter contre les armateurs et obtenir les conditions de travail les meilleures possibles.
Le fameux « Patto marinaro » qui devait
être conclu entre les armateurs et les employés, n’a pas encore abouti. Maintenant
l’opposition contre Giulietti a grandi dans
le sein de la société, qui a voté dans une
assemblée très mouvementée l’expulsion de
son chef. Le Gouvernement s’est intéressé
de la situation en envoyant des commissaires chargés de régir la Fédération et la
Coopérative Garibaldi dont l’existence est
due aussi au capitaine Giulietti. Il s’agit
surtout de sauvegarder le patrimoine social qui est très considérable.
Le commandant D’Annunzio a envoyé
un télégramme pour calmer les esprits.
— En France, les élections partielles des
sénateurs n’ont pas modifié la physionomie
du Sénat. La majorité reste à la gauche
radicale. M. Poincaré a été réélu au premier scrutin ; M. Rivet, vice-président du
Sénat et président de la Ligue franco--italienne, a été battu. Mais la question qui
maintenant préoccupe surtout l’opinion
publique en France, c’est la descente du
franc qui a encore perdu quelques points
cette semaine. Le franc belge est déjà arrivé à la valeur de la lire italienne, le
franc français s’en approche toujours davantage.
— Le Gouvernement allemand a présenté au Gouvernement français un «mémorandum » en vue d’obtenir ime amélioration dé la situation dans la Ruhr. Ce
document devait rester secret, mais il est
venu à la connaissance du public par une
indiscrétion de l’agence allernande. Les Allemands demandent qu’on abolisse la ligne
de douane entre l’Allemagne libre et l’Allemagne occupée, que la navigation sur le
Rhin soit rétablie, que le Gouvernement
allemand puisse percevoir les impôts dans
la zone occupée et recevoir des garanties
sérieuses pour la sûreté des personnes et
des biens des sujets allemands. Enfin, il
demande d’autres concessions pour que la
vie administrative revienne dans leurs
mains. Il n’y a pas à douter que la réponse
de la France sera négative.
— En Grèce l’assemblée constituant s’est
réunie sous la présidence'du colonel Plastiras. Après une séance orageuse l’assem-*
blés s’est ajournée pour attendre l’arrivée
de Venizelos. Les républicains n’ont pas
réussi à faire voter la déchéance de la dynastie et l’institution de la république. Au
contraire Venizelos, à peine débarqué, a
été élu président de l’assemblée par acclamation. Il se propose de consulter immédiatement le peuple par plébiscite sur la
question du régime, étant persuadé, paraît-il, que la majorité du peuple hellénique est favorable à la monarchie.
— Les attentats politiques sont encore
à l’ordre du jour. Une dépêche de Smyme
annonce qu’un jeime homme a lancé une
bombe contre la porte de la chambre où se
trouvait Musrtafa Kemal, président (le la
république turque, et blessé la femme du
Président.
A ToMo, au cours d’une manifestation
populaire, une bombe a été lancée contre
le palais du Mikado, sans faire de victimes.
L.
ECHOS DE LA PRESSE.
Foi et Vie du l.er décembre reproduit
du Bulletin d'information politique, économique et sociale, de Strasbourg, un tableau
sur la «désagrégation pangermanique»,
dont voici un extrait :
«La crise était inévitable, mais elle se
produit en un moment où la détresse d’ime
grande partie de la nation est à son comble. L’hiver est là. Malgré les trillions
qu’imprime la Reichs-Bank, il n’y a plus
d’argent. Le nouveau mark, conçu par décrets, n’est pas né. Le mark-papier est
mort, mais on doit se disputer son caà&vre. L’emprunt-or n’a d’or que le nom, et
la réserve or de la Reichs-Bank se volatilise. L’impôt couvre 0,2 0|0 des dépenses.
« Chaque jour, chaque heure, le prix de
la vie s’élève dans des proportions folles.
Presque toute la population des villes est
précipitée dans la misère. Elle pille des
milliers de boutiques.
«Le ravitaillement est menacé. Les hobereaux et les paysans, qui, dans les der-niers mois, ont monté chaque” jour la garde,
le fusü à l’éfpaule, pour protéger leurs
pommes de terre, se refusent à vendre contre un papier-monnaie sans valeur, des récoltes qui ont été excellentes.
« Les boulangem qui craignent le pillage
réduisent leur production. Le prix d’un
pain, de 3 Evres et demie, qui était avant
la guerre d’un demi-mark, et, il»y a quelques Semaines encore, de 480 millions de
marks, est monté à un miUiard, puis à 2
milliards 500 millions, le 22 octobre ; puis
à 5 milliards 500 millions, le 23 octobre ;
puis à 7 miUiards 5|00 millions, le 24 ; puis
à 10 milliards, le 28 ; puis à 25 milliards,
le 2 novembre; puis à 145 milliards, le 5
novembre. (C’est à ce jour que l’étude citée s’arrête).
«Dans cette situation dramatique, les
bruits les plus contradictoires circulent, et
accroissent l’affolement général».
S: « »
Dans le numéro du 22 décembre de ConscienUa, Savino Savini fait la recension de
la monumentale « storia parlamentare, poliUca e diiplomatica d’italéa, da Novara a
Vittorio Veneto», d’où il puise bon nombre de passages extraits des discours parlementaires sur la papauté et la question
romaine jusqu’en 18'ÎO. Discours que le
« nét^elfisme très moderne » ferait bien
de méditer... pour en faire son profit. En
1849, le bouillant Brofîerio répondait au
marquis Costa de Beauregard, qui se préoccupait du sort de la Papauté à la suite
de la proclamation de la « république romaine» : «Les successeurs de Saint-Pierre
doivent posséder, l’héritage de Saint-Pierre
qui est celui de la pauvreté, de l’humiEté
et du sacrifice ; et il est temps désormais
que les defs du Vatican ouvrent les voies
du ciel et non pas, sur la terre, la voie profane des ambitions et des richesses... L’indépendance de la religion réside dans la
sainteté de sa cause et non dans les vanD
tés de la terre ».
Toujours au parlement subalpin, en
1852, à propos de la discussion de la loi
sur le mariage civil, l’abbé Turcotti, libéral, eut la hardiesse de s’écrier : « Il y en
a qui, sous prétexte de sauvegarder la reEgion de l’Etat, n’ont aucun scrupule d’assujettir l’Eltat même à tous les caprices, à
toutes les velléités d’un parti intéressé,
plus étranger que national, qui s’appelle
religieux et est essentiellement politique ;
s’attribue le nom de catholique, c’est à dire
universel, et demeure par contre étroit et
exclusif jusqu’à l’égoïsme (oh! (pie cela
est bien dit I) ; ambitionne la dénomina^tion d’apostolique et s’efforce de cacher et
faire oublier la doctrine des ap.ôtres... ; (pii
prétend d’être chrétien par excellence et
soumet Christ et sa loi au caprice, aux préjugés, aux extravagances et aux interprétations d’un concile de politiciens ou d’un
consistoire de diplomates qui trompent le
peuple et oppriment la conscience des peuples ». Et en 1865, au moment où l’on discutait au parlement de Florence le projet
de suppression des communautés religieuses, Francesco Crispi répondait au député
Massari : « Non, le catholicisme ne peut
pas se transformer ; le i^tholicisme a fait
son temps, et si rien ne venait le prouver ,
il suffirait du « Sillabo », ce monument d’ignorance et de barbarie... Le catholicisme,
messieurs, finira ; et alors le christianisme,
(pie de faux ministres flétrissent, s’étant
lavé des vices de l’église romaine, reprendra son ancien prestige».
Voici enfin ces paroles d’or d’Urbano
Rattazzi, qu’il faut dédier aux conciliatoristes à bout prix : « Nous admettrons la
liberté de l’égEse lorsqu’elle sera disposée
à reconnaître qu’elle n’a aucun droit sur
les choses temporelles et aura reconnu que
sa tâche est purement spirituelle (nous
'pouvons attendre!). Mais aussi longtemps
(pie nous n’en sommes pas là, aussi longtemps que l’égEse maintient ses prétentions, l’Etat ne peut pas, ne doit pas se
dessaisir des moyens qui ont été introduits
pour le préserver de ces agressions... ».
• * «
D’après le Petit Marseillais, du 16 novembre, M. Mussolini aurait fait, à un rédacteur d’un journal catholique qui l’interrogeait touchant ses sentiments intimes à
l’endroit du catholicisme,’l’édifiante (!) déclaration ci-dessous :
« Dans ce que je viens de vous dire, vous
trouverez les principales raisons de mon
attitude vis-à-vis du catholicisme. Collaboration avec le catholicisme. La hiérarchie
ecclésiastique doit être honorée par l’Etat.
Chaque fois que j’en ai l’occasion, j’ordonne que les autorités civiles et militaires assistent aux grandes cérémonies du
culte. Informez-vous donc de ce qui s’est
fait à Gênes, lors du dernier Congrès Eucharistique! Les ressources du clergé doivent être augmentées par l’Etat. Spontanément et par simple décret, j’ai ajouté
trente-huit milEons au budget à cet effet.
L’enseignement du catholicisme doit être
prôné, stimulé par rEtat, J’exige que tous
les instituteurs soient ponctuels et zélés
sous ce rapport. Le prestige de la Croix
doit être reconnu, sanctionné par l’Etat,
d’ai rétabb le Crucifix dans les tribunaux
et dans les écoles. Je me propose de le rétablir au Parlement».
|M. MussoEni a ensuite affirmé qu’il a le
droit de défendre le catholicisme contré
toute atta(jue dont il est l’objet :
« Et je ne pourrais pas, moi, confisquer
Evres, brochures, affiches, pancartes, peintures, images, qui portent atteinte au patrimoine idéal de ma patrie, à ce que ma
patrie a de plus noble et de meiïïeur ? Oh !
sans doute, cela comporte quelques violences, cela heurte des préjugés et des intérêts. Mais ces violences sont salubres. Eûtes
sont nécessaires ».
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Eugendo EeveL
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore; Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - .Pastore ; Au^sto Jahier.
RICLAREJTTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORBE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa; 3, Bue Croix de VUle Pastore; Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa,: Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MUle (ang. Piaìiza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pleiffo Varvelli, Via Circonvallazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
VUla Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
Giovanni GriUi, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Prleste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsam.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
rVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Giovanni Bertinatti - Torre PeUice.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastoie ;
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evan, gelico. Cassarate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa.: Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore ; Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EmUio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttUio Arias, ivi. '
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLBCROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Mareo
- Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeón!, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cassa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cardhcci, 116.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
.SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore.*'
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
aUe ore 18. '
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Franfcesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. '
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesac Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivL
VERONA - Chiesa ; Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori :G. Bostagnó,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 29.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier. ~'
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. ^alla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G, Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastorie F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre PeUice - Direttrice :
Sig.ra Turin,
ISTITUTO GOULD - Via SerragU, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore P. A, Billour,
RIFUGIO PER INCURABILI - Lusema S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Dii’ettore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aUe Chiese):
Caverna, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
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