1
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Année XIX. N. 31.
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le Past. H. Meille, Torre Pellice
et pour rAdminlstration à M
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payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serei Lémoine. A«t. 1,8. Suivantlavérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que Ion régne vienne. Jlittli. VI, lû
O m III a i r « :
L’Esprit de communion. — Un essai mallieureux. — Le dispensaire raédicai de
Florence. — Evangélisation. — Le
« Corriere della Sera » et les Vaudois.
_ Nouvelles religieuses. — Bibliographie. — Sousciptions diverses — Avis.
: ITèie' 15 flloivt
. La Fête du 15 Août aura
I lieu cette année (D. V.) à l’Enf Vers du Villar, près du Gougnet, à un quart d’heure du
[ chef-lieu. Elle commencera à
P 9 heures a. m.
de communion
I Corinth, xi, 28.
liberté et (le joie qu’elles (loivent
apporter à la fable du Seigneur.
« La parfaite charité », dit encore
le même apôli'e, « la parfaite clia-'
rité bannit la crainte ». Ah! c’est
bien ici le cas de nous le dii'e. La
parfaite cbariié, l’amour
(jnand il est élabli sur sa
de Dieu,
véritable
base, ce n’est que dans ce cas-là
L’amour
Voilà donc, mes frères, voilà le
'terrain sur lequel nous pouvons renj-t’onlrer une préparation (]ui donT'ei'a à nos âmes les dispositioiiB de
qu’il peut s’appeler,!
de Dieu, quand il est [Tosé sur le
véritable fondement que Dieu luirnêine lui a assigné, c’est-à-dire l’amour de Dieu pour nous, alors l’amour que nous avons pour lui,
certainement bannit la crainte, éloigne la crainte: nous savons qu’il
nous a aimés, nous savons qu’il nous
aime, nous savons qu’il n’y a en lui ni
variation ni ombre do changement,
et que par conséquent, comme il
nous a aimés parce que nous sommes dans le momie, il nous aimera
jusqu’à la fin. Voilà pourquoi il n’y
a plus de place dans un cœur qui
aime Dieu pour ces terreurs, pour
ces .craintes qui troublent, qui a(faiblissent, qui élèvent comme un
brouillard funeste entre les yeux de
notre âme et le soleil de la grâce
de Dieu. Toutes ces choses disparaîtront, si nous avons compris le vérilable amour de Dieu, si nous avons
compris la source d’où découlent les
Xji.
i
2
142
Vi-I
S'--. (
bénédicliona à la jouissance desquelles sont âmes sont appelées.
Et ne pensez pas, mes bien-aimés
frères, qu’en prenant une telle vue
du sujet, j’aie fait la voie trop large,
que j’aie cherché à relâcher l’observation, la vigilance que chacun doit
exercer sur son propre cœur. Loin
de là au contraire, car je sais que
la vraie clef de la sanctification, c’est
l’arnour de Dieu; je sais que ce qui
nous manque après tout, apré.s toutes les paroles que nous avons dites,
les argumentations, les réflexions,
ce qui nous manque, c’est l’amour
de ' Dieu, c’est que uous; aimions
Dieu plus profondément, plus vivement, plus sincèrement, avec plus
de dévouement à son service; ce qui
nous manque, c’est que nous soyons
prêts à le suivre jusqu’au bout, quoi
que ce soit qu’il nous demande; ce
qui nous manque, c’est que nous
recevions ees paroles avec la même
affection avec laquelle il nous les a
données. Ah! nous douions toujours
de l’amour de Dieu !... Dieu nous
aime d’amour infini, et il nous semble toujours que son amour est fini,
que nous arrivons sur la ligne où
Dieu n'aime plus, et nous n’osons
pas aller au-delà. Mais celte faute
est en nous et non pas en Lui. Ce
qui nous manque c’est la confiance
en Dieu, c’est cette énergie de l’amour qui se jette dans les bras de
Celui qu’on aime et qui ne demande
rien au delà, qui s’abandonne, qui
se livre pour être défendu, pour
être protégé, pour être béni, Ab!
quand nous aurons cette disposition
là, nous aurons la véritable préparation pour prendre dignement paît
à la, cène du Seigneur, car sa cène
n’est autre chose que la commémoration de son amour. Quand je regarde aux paroles de Jésus, à cette
dernière conversation, car elle était
tellement intime et cordiale qu’il est
permis de l’appeler de ce nom,
quand je considère cette dernière
conversation qu’il eut avec ses disciples au jour qu’il fut livré, la nuit
qu’il prit du pain, quand je vois
dans ces pages de l’évangile de S.
Jean l’effusion de sa tendresse, l’abondance de son amour, quand je
vois l’effort que fait ce cœur du
Dieu Sauveur pour faire pénétrer
dans des intelligences bornées comme les nôtres et dans des jcœurs
secs comme les nôtres, ces pensées
d’amour, cette abondance d’une vie
nouvelle, cette déclaration des compassions infinies, pour faire comprendre et voir à ces yeux obscurcis par
les choses terrestres la perspective
du royaume des cieux s’ouvrant devant eux avec la communion éternelle des âmes avec le Père, oh,
quand je vois ces choses, je me dis:
Oui, oui, ce qui nous manque, c’est
l’amour qu’il y avait en Jésus. Ce
qui le faisait agir, parler, marcher
et ce qui l’a fait monter sur le Calvaire, c’est l’amour. Il nous aima,
il nous aime, il nous aimera toujours. Plus nous l'aimerons, plus
nous lui serons faits semblables; plus
nous l’aimerons, plus, son amour
nous rapprochera de lui. Que le Seigneur veuille donc, ô mes frères,
multiplier cet amour dans vos cœurs,
car alors vous verrez en même
temp.s, par une œuvre inexplicable
de l’amour de Dieu, vous verrez en
même temps la vérité et la sainteté
croître dans vos cœurs avec la charité. A mesure que vous l’aimerez,
vous compi’endrez « ce secret de
l’ELernel qui est pour ceux qui le
craignent », c’ est-à-dire que vous
apprendrez à faii'e ses commande
ments, car c’est Lui qui dit: « Vous '
serez mes amis, si vous faites ce que je demande ». Veuille donc ce î
bon Dieu clans sa miséricorde ac- ’
complir ces grâces ehvers vos cœurs.J
Laharpb
■4
Un essai malñeiireux
Nous voulons parler des examehsff
des écoles primaires de la Tour, qO^
3
143
l’on a essayé de faire à la mi-Juillet au lieu de la fin d’Avril, comme
cela s’était tou jours pratiqué jusqu’ici.
Avec la manie, qui semble envahir
notre pays, de tout réglementer et
régimenter, on a pensé que les écoles élémentaires Vaudoises ne devaient pas avoir un traitement autre que celui généralement appliqué
de par l’horaire gouvernemental. Le
résultat le plus clair a été le suivant : à l’école subsidiaire des Bouïssa,
sur une 60® d’élèves inscrits au coramencernerit de l’armée scolaire, 22
se sont présentés aux examens; à
l’école de iillés {Via Uliva) sur 64
inscrites, 42 ont sohi l’épreuve annuelle; à l’école de garçons (S.te
Marguerite) 36 élèves sur 57 y ont
pris part. Un membre de la Commission scolaire a dCi reconnaître,
en pleine, fête de promotion, que
décidément la tentative n’avait pas
été des plus beureuse.s; les parents
des élèves n’ avaient pas attendu
jusqu’alors pour dire ce qu’ils
pensaient de cette innovation. Mais
aussi, pourquoi vouloir, par esprit
d’uniformité, assimiler les écoles rurales, — qui ont des besoins spéciaux et dont l’horaire doit être
rendu conforme aux exigences de
la population intéressée — aux écoles de ville, dont les élèves ne sont
pas appelés à prendre leur part des
travaux agricoles, que te printemps
impose comme une nécessité aux
petits comme aux grands?
A-t-on bien pensé aux conséquences de l’introduction d’un tel système? Comment classera-t-on, à la
rentrée, les élève.s qui n’ont pas .subi
l’exarnen, et ce fait se répétant chaque année, seront-elles obligées,
ii’ayant jamais pu obtenir de promotion, de rester toujours dans la
même classe? lien est bien peu qui
s’accomoderaient d’un tel système,
et découragées de ce chef, elles quitteront l’école beaucoup plus tôt
qu’elles ne l’auraient fait, s’il y avait
eu pour elles le stimulant de <l’exaî ®aen. On me dira: on pourrait éta
blir une session d’examen pour l’automne! Oui, et comment s’y prépareraient les jeunes tilles, après cinq
ou six mois d’intervalle complètement consacrés aux travaux de la
campagne et pendant lesquels il n’a
plus été question de grammaire et
d’arithmétique? On sait combien
influe sur l’examen le fait qu’il est
la conclusion naturelle d’une année
d’études régulières et progressives;
ici, ce ne serait plus le cas.
En outre, la fin d’Avril est le
moment où les écoles de quartier se ferment et où les élèves qui
en sont jugés capable.^ entrent dans
les écoles subsidiaires. Comme ils ne
sont pas enore en âge d’aller garder les vaches ou de faire les foins,
les parents sont heureux de leur laisser continuer leurs études pendant
deux moi.s encore pendant lesquels ils
commencent à se mettre au pas pour
te moment de la i‘eprise régulière
des leçons en automne. Mais si les
examens ont lieu au mois de Juillet,
il n’est plus question d’accepter ce
trop plein, qui venait occuper autrefois les places laissées vides par ceux
qui, ayant fini les examens, étaient
allés travailler à la,campagne — non
seulement à cause du défaut de
place, mais aussi et surtout à cause
du désordre et de l’interruplion que
causerait celle entrée hors de saison.
Il laudrait donc renoncer à s’occuper de ces éléments nouveaux, au
grand dommage de leur instruction
et aux grand déplaisir de leurs parents.
Qu’on veuille bien y réfléchir et
l’on veira que certains états de choses, même d’un ordre anormal, sont
le produit, non pas d’Iiabitudes, mais
de circonstances qu’on ne saurait
changer et qui s’imposent comme
une nécessité. Et que dans les examens annuels comme dans ceux
de proscioglimenlo, les autorités scolaire.s gouvernementales et commumalea se souviennent qu’elles ont à
faire avec une population rurale,
dont les exigences ne peuvent être
4
144
méconnues, et qui est bien loin en
cela d’agif par Iradilion ou par mauvaise volonté.
Le dispensaire médical
ÜE FLORENCE
Celte œuvre de pliilantropie et
d’évangélisation à la fois, dûe à l’i
niliative de M. Luzzi, pasteur de l’Eglise Vaudoise à Florence, et de
quelques amis anglais, est parvenue
à' la seconde année de son existence
en se développant d’une manière
très encourageante. Ainsi, au lieu
d’envoyer les malades chez le pharmacien, on a pu adjoindre à la salle
de consultation une étagère de médicaments qui sont préparés sur
place par un liomme de Tari; la
cuisine économique elle aussi, où
les malades peuvent trouver des rations de bouillon, viande et pain au
)U’ix de 40 cent, pièce, a été rattachée au dispensaire; on a essayé en
outre de hom de lait pour donner
aux mères de famille pauvres le
moyen de fortilier leurs enfants scrofnleux ou rachitiques. C’est là. en
elfet la maladie qui fait le plus de
T'avages, et qui se présente chez les
adultes sous Corme de phtysie, et
d’ophtalmies.
l.,es cas de chirurgie ont augmenté
dans la proportion de 2 à 1 et se
répartissent en 2 grandes opérations,
33 petites et 2053 panseme-nis. Se
sont présentés au dispensaire 1225
cas divers, qui ont exigé 5063 consultations. Celles-ci sont faites, la
plupart du temps, par le R*' Henderson, Ijeau-frèie de M. Luzjd, assisté par des demoi.selles de bonne
volonté,à la tête desquelles se trouve
Miss Cox, et dans de certaines occasions par le D"' Coldstream et M.
Ch. Comba étudiant en médecine.
On vient depuis bien loin pour jouir
du privilège: de San Gasciano, qui
est à 10 milles de Florence, pas
moins de 31 personnes trouvèrent le
chemin du disijensaire, et c’est par
leur moyen qu’une œuvre d’évangélisation put être iniliée dans ce
nouveau centre. Car il ne faut pas
oublier que ,1e but principal de cette
institution est, en même temps que
la guérison du corps, le salut des
âmes; aussi chaque consultation commence-t-elle par un petit culte : le
vendredi soir le vestibule du dispensaire se transforme en chapelle : de
là on apprend vite la route de l’église de Via dei Serragli. C’est précisément cet élément de prosélytisme
qui a donné matière à quelques critiques ou (lu'moins à beaucoup de
réserves, non seulement dans le pu
hlic religieux Florentin, mais aussi
dans noire dernier Synode.
Tout en reconnaissanl qu’il faut
flonner à l'Evangile que nous prêchons un cachel plus pratique et
plus tangible de cette charité dont il
doit pénétrer toute chose — afin que
nos concitoyens aient l’impression
que nous ne voulons pas seulement
les endociriner, mais leur faii'e du
bien de toute manière — on ne s’est
pas caché qu’il y a un danger évident dans rinlei'prétalion que l’on
donnera le plus souvent aux ellbrts
de ceux qui cherchent à rendre l’Evangile plus acceptable en y unissant des bienfaits temporels. I/essentiel d’après nous c’est de ne pas trop
ériger la chose en système, comme
si le culte d’ouverture était l’appendice nécessaire de la consultation, mais,,
combien il serait encore préférable
d’avoir un méiJecin missionnaire, visitant chez eux les malades qui ont re-‘
cours à lui, et leur adressant là, sans
rien d’officiel ni d’ecclésiaslique, quelques paroles, qui tombées dans le sillon de la souffraTice, peuvent porter
des (rutls de vie éternelle!
d
ÉVANGÉLISATION
GÊNES. Belazione morale e (inan-''
ziaria del Consìglio di Chiesa.
gno 1893.
5
145
Un rapport a toujours le granrl avantage de rappeler les motifs d’humiliation et ('eux de reconnaissance. Parmi
les premiei's se trouve le fait que
plusieurs des membres inscrits ne
fréquentent pas le culte et ne font
point de saorifices pour les œuvres
de l’Eglise: parmi les seconds on peut
noter la manifestation d'une foi sincère par une vie active et pieuse de
la paît (les memlires nouvellement
admis, et le départ paisible des quatre frères que le Seign'eur a repi'is
à Lui. En calculant les perles à 41
et les nouvelles admissions à 13, le
nombre des membres de l’Eglise
s’élève à 275: une dizaine de catéT
churnénes sont inscrits pour l’année
prochaine. I^a moyenne des fréquentateurs du culte priiici|>al est de 112
et celle des cultes du dimancbe soir
de 65; 120 communiants se sont approchés de la Taille du Seigneur le
jour de Pâques. Outre les pasteurs
titulaires de l’Eglise, M. Henry Rivoire, pendant 5 mois, et M.W.Meille
pendant une semaine, ont concouru
à rédificaliou du troupeau.
Les recettes chilfretit à L, 1979,13:
sur cette somme L. 1100 ont été
versées à la Cai.sse centrale du Comité d’Evangélisation.
SYRACUSE. Le Bollellino délia
Miasione pour le mois d’Aoùt, donne
sous ce titre un fait intéressant, dont
le protagoniste est un maître d’école
(tirocinanle) de Noto. Ayant fait la
connaissance de quebjues membres
du Cercle catholique de cette ville,
il leur dit qu’il était tout disposé à
réfuter les calomnies lancées contre
les évangéliques par l’évêque et même à se rendre chez ce dernier pour
lui piouver la faus.selé de sa religion : — Eh bien, répondirent ses nouveaux amis, si lu le .sens assez fort
pour ce faire, nous t’accompagnerons.
L’évêque les reçut avec beaucoup
d’affabilité et dès qu’il eut vent du
but de leur visite, il dit âu jeune
in.stiluteur qu’il le plaignait de s’être
a.sHOcié avec des hérétiques, mais
qu’il était encore à temps pour écbapper à la damnation éternelle,
et qu’il ferait ce qui dépendait de
lui pour l’y arracher. Le jeune liomme répondit à ses paroles doucereuses qu’il n’avait pas besoin de se
convertir, ayant été puiser à la
source pure de l’Evangile,
— Mais lu m’oO'enses, lui répond
le prêtât, car ne suis-je pas un des
grands pasteurs delà S, Mère Eglise,
seule arche de salut?
— Quel est le meilleur maître,
reprend l’instituteur, sinon i’Evan gile, et qui peut être mon Sauveur,
sinon Christ qui est mort pour moi?
Sur ce, on changea le sujet de la
conversation, et l’évêque lui demanda
à quelle dénomination il appartenait:
ayant appris qu’il était aggrégé à
l’Eglise Vaudoise, il dit qu’il eh connaissait l’histoire et n’ignorait pas
l’exi.stence de son école de théologie à Florence: il jiarla de la discussion qui eut lieu en 1867 à Palerme entre M. Appia et le chanoine
Turemij, qui devint ensuite évêque
de Girgenti où ses chanoines le tirent mourir de crêve-cœur. Il finit
en disant: « Au moins les pasteurs
Vaudois font des études théologiques ! »
de-'tiaèeZ'a
©ti i©si
Notre presse politique est .si habituée à nous considérer comme une
« quantité négligeable », que — quel
que soit le but ou l’esprit qui a
poussé le corre.spondaiit Betliriois
du journal Milanais à s’occuper de
nous — nous prenons acte de cette
exception à la règle générale. Cela
dit, constatons que le correspondant
est mieux informé que ne le sont
d’habitude ceux qui parlent de no-
6
— 140 —
tre évangélisation.... à vol d’oiseau,
et s’il semble douter de l’erticacité
de notre œuvre en Italie, ce-n’est |'as
l'aille d’en avoir étudié le.s détails.
Car il a eu un rapport entre ses mains
et semble être en lionnes relations avec M. Calvino « nome predesUnato »
qu’il a entendu « infervorare i credenti » dans la Klosterkirche de
Berlin et dans la Friedenskirche de
Postdam: « Le but que se sont pro» posé les membres du Comité, d’é» vangéliser l’Italie, écrit-il, ne coûte
» pas peu d’argent: en -1892 ils ont
B dépensé 273000 francs, dont 41000
» seulement recueillis en Italie. Le
» reste vient de l’étranger. La Cer» vente Ecosse tient le premier rang
» avec 81.000 fr, pour encourager en
» Italie la dilfusion d’une foi qui est
» presque identique à la sienne.
» L’année précédente, ce chilfre était
J) à peu près le même: il se renouB velle dans des proportions identi» ques et est le produit des elTorls
» de plusieurs Comité.s auxiliaires
» formés dans le but de recueillir
» les dons particuliers. Les sommes
» ainsi récoltées — aussi avec l’aide
» de la Suisse, du Danemark et de
» l’Irlande -r- sont dépensées en très
B grande partie pour voyages de.s
» évangélistes », leur.s traitements,
» et en petite partie (L. 11,865) pour
» les écoles ».
« En échange des généreuses oblaB tions de leurs coréligiounaires de
» l’étranger, les pasteur.« Vaudois les
» assurent que — « malgré l’incré» dulité et l’apathie morale et reliB gieuse de la race laline » — leur
» œuvre est sérieu-se et prospère. Ils i
» espèrent, qu’avec le temps, au
B moins une forte minorité de la
» nation embrassera leurs croyances,
» et en attendant ils .se contentent
» de démontrer que, en sus des 18
» anciennes coramunaulés du Pié» mont pt des colonies de PUruguay,
» ils ont formé en Italie 44 églises
» et 55 stations d’évangélisation :
»«L’évangélisation, s’éorient-ils à.
» un certain endroit, va de Courma- >
B yeur et Tramonti jusqu’aux villes
»au bord de la mer »!...,.
« lœ rapport de 1892 est parsemé
B d’é()isodes de conversions miracuB leuses et instantanées,,.. Même des
B prêtres et des moines embrassent
8 la foi des Vaudois... Eu ré.sumé
B cependant les adeptes de l’Eglise
B Vaudoise sont encore une goutte
» d’eau dans l’Océan des 30,0tX),000
» d’Italiens. D’après les statistiques
» annexées au rapport ils n’attei» gnent pas” le chilïre de 58,000, se
» partageant entre le Piémont où la
B foi de Pierre Valdes (I) est de vieille
» date et trois autres districts: la
» Toscane est à part avec 6000 adep» les. I.e Comité met en avant, avec
B plus de salisi’acüon d’autres ohifB fres; ceux des élèves des écoles
» diurnes (2381 ) etdominicales (2832).
» Le feuilleton du journal de M.
B Stœcker a.ssure qu’il est toujours
» utile, surtout de nos jours, de rnet» tre .sous les yeux de la foule le
» tableau d’un peuple fidèle à sa loi
» et fort dans ses principes. Et per» sonne qui connaisse un peu la
» vaillante résistance du passé, et la
B tranquille activité actuelle de ces
» bons montagnards, ne pourrait se
» montrer sceptique à leur endroit ».
Toutes choses fort bonnes d'ailleurs.... s’il ne perçait ici ét là une
pointe de commisération qui frise
l’ironie pour Yingénuilé de notre
Eglise ! Convertir les Italiens... il en
faut bien d’autres, remarque Vltalia
Rèale en commentant l’article du
Corriere. Oui, si l’Evangile n’était
pas la puissance de Dieu à salut.
Nouvelles Religieuses
Eu Chine, dans le di.slrict d’Ancoy,
quelques chrétiens étaient réunis
pour la prièi'e dans une maison privée, lorsqu’un lettré, homme influent dans le village, entra dans la
pièce avec d’autres pa'iens; et ils
maltraitèrent les assistants. Un vipux
7
— 147
chrétien fut violemment battu ; et sa
femme, qui s’était jetée au devant
(le lui pour le protéger, reçut plusieurs coups de poignard. I^a chevelure du mari (une tresse, suivant
la coutume chinoise), fut arrachée
de sa tête jusqu’à la racine. Quant à
la femme, elle mourut le len;lemain.
rougies furent
fer
Des barres de
enfoncées dans la bouche des deux
fils, de sorte qu’ils perdirent l’usage
de la parole. Plusieurs chrétiens furent attachés à des arbres et laissés là jusqu’au lendemain.
Le principal meurtrier a été arrêté; mais, malgré l’intervention du
consul d'Angleterre, les mandarins
se sont arrangés pour ne point le
punir de son horrible crime.
On télégraphie de Shanghaï au
Times, que MM. Wikmlm et Johnsson, pasteurs suédois, ont été assassinés lors d’une émeute qui a éclaté
à Sungbüw, localité située à cent
milles au nordmuest de Hankow.
BIBLIOGRAPHIE
Les plantes de la Bible, par E. Dadre pasteur a Cliousclat (Drôme)
- illustré par André Maillet pasteur.
Paris 1893. 140 pp. in 16“ ; nom
lireuses gravui'es
Prix 1,25.
dans le texte.
C’est une nouvelle contribution
de M. le pasteur Dadre à la Bibliothèque des Ecoles du Dimanche de
France, qu’il a déjà enrichie par une
traduction des ouvrages de S. Manning sur la « Terre des. Pharaons »
et le « Pays de la Promesse » ; mais
ic’est en même temps le commencement-d’une nouvelle série de volumes originaux et inédits, dont trois
autres au moins sont en préparation.
Après une introduction destinée à
nous faire connaître la flore Palestinienne, l’auleur décrit ek illustre
par de.s références bibliques les herbes et Heurs des champ.s, les arbres
de la forêl, les plantes légumineuses,
les ai'lires fruitiers et les plantes balsamiques et atornalif|ues. Suit un
index alpbabéli(iue des noms des
plantes en français et en latin. Nous
recommandons vivement cet ouvrage
aux moniteurs de nos Ecoles du Dimanche.
Asile des Vieillards
A reporter Fr. 5
M, le Com. Daniel et Ing. F.
Turin (2® s.)
ï B Henri Soulier
» le chev. J. P. Meynier
» » ¡J. Rostan, syndic
» » H. avocat Poët
» Paul Tiii'in
» By. Reynaud
» D.l Gay pasteur évang.
» Abel Guigou, lieutenant
» Théopompe Pons
Une fidèle San Germanese
Madame veuve Monnet
» Anne ,Marie PoëtRichard
Jeunes filles de S. Germain
au service, par Henriette
Costabel
Collecle du 22 Avril
Unions chrétiennes de S.t
Germain
,687,
150,
500,—
100,—
60,—
50,—
25,—
15,—
10,
5,—
3,
50,
50,—
10,
30,
27,05
24,
Tolal » 6,790,05
POUR LA VENTE
en faveur de nos Etalilissemeiits d’instruction
À reporter Fr. 1626,—
Anonyme par M.lle Adèle Jalla 50,—
M. M. et ¿l.lle Coslabel (Fas
.siots) 10,-
8
H8
M.lle Thérèse Genicoud
» Zelma Riboud
» Marie Rhodè
» Marguei'ile Besson
Mrs. Gilly
256,30
5,^
272 —
Total I,. 1976/30
Errala au numero précédent:
Etudiants de 5™“ au lieu de 3."’®
PENSEES
On ne comprend Ideri les épreuves qu’on traverse que lorsqu’on en
est sorti, comme on ne voit une
forêt que lorsqu’on n’est plus au
milieu des arbres.
,[’ai très facilement des pensées
sérieuses, mais il se passe des mois
et des années, avant que je les
prenne au sérieux.
*
* f
Les vaines paroles sont aussi de
mauvaises paroles.
Ooimuissione degli Istituti
Ospitalieri Valdesi
Avviso (li Concorso
Essendosi, col 1° Ottobre p. v.,
resa vacante la Borsa Giacomo Petlegrino,— dal fondatore destinala ai
giovani Valdesi aspiranti alla carriera
di medico-chirurgo, di farmacista o
di notaio, i quali assumano l’impegno
morale di esercitare la loro proi'essiotre nelle Valli Valdesi, se vi è
un posto vacante, —é aperto il Concorso alla Borsa suddetia alle seguenti condizioni:
1“ Il concorso si farà per titoli
0 pei' esami fra concorrenti già in
possesso della licenza liceale. (Art.
Ili® del Reg.“)
2“ L’epoca del concorso é fin
d’ora fissata alla seconda quindicina
di Ottobre:’ un avviso ulteriore farà
conoscere la data precisa.
Le domande (su carta semplice),
corredate dai.certificati e titoli che
del caso, dovranno essere spedite,
prima del giorno 15 Ottobre p. v.
al Presidente della Commissione. A
chi ne farà ricliiesta sarà spedilo il
Regolamento della Borsa medesima.
Torre Pellice, addì 11 Luglio 1893.
Guglielmo Meille, Presidente.
Común« di TORRE PELLICE
AVVISO DI CONCORSO
Dietro volontaria rinunzia della
Maestra della scuola mista della Vitia
(l.ma inferiore), il sindaco sottoscritto
AVVISA
essere aperto il concorso a tale posto.
Lo stipendio annuo è fìssalo la lire
640 oltre l’alloggio.
il tempo utile per presentare le
domande corredate dai documenti
prescritti dall’Ar't.® 147 del Regolamento per l’istruzione Elementare
16 Febl)i’aio 1888, scade con tutto il
15 Agosto p. V.
L’eletta entrerà in carica il 15
Settembre.
Torre Pellice, 4 Luglio 1893.
11 Sindaco
Boèr.
Visto, Nulla Osta
Torre Pellice, 6 Luglio 1893.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina