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Q u.a ra n.te- q ua tri,ôm.e an.ué.e.
b Maj^ 1900.
N. 10.
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l ÉCHO DES VUIÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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commencement de l’annee. , a» itt cent
accompagnes de la somme de lo ce
Les changements non . „ _
ne seront pas pris en consideration.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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O
SOMMAIRE :
Chronique électorale — Ephéméridos vaudoises
— Nouvelles de Coloiiia Valde]ise — Chronique - Nouvelles et faits divers - Livi'es
et journaux — Nouvelles politiques.
Chronique éleciorale
Notre journal s’abstiendrait volontiers, non seulement de prendre une
part active — comme du reste il l’a
fait jusqu’ici — mais même de faire
la chronique de la lutte électorale, à
laquelle se sont mêlés, et avec quelle
fougue, des gens qui se présentent à
notre public comme les champions du
peuple vaudois, contre le candidat qui
depuis douze ans et plus a représenté
au Parlement la partie des Vallées
qui est du ressort du collège de Briquéras.
Seulement, si nous gardions le silence, on finirait par croire que les
professeurs Falchi, Banchetti et, H.
Rivoire qui, avec quelques autres
électeurs, se-donnent comme les seuls
vrais interpi’ètes de Vidée vaudoise,
font leur propagande acharnée, si ce
n’est d’api'ès un mandat officieux, du
moins avec le consentement tacite de
ceux qui, de l’avis de tout le monde,
sont considérés comme les l'eprésentants de l’opinion morale et politique
de la très grande majorité du corps
électoral.
Nous savons, au contraire, de source
certaine, que les trois personnages
sus-nommés, qui se sont mis en avant
et ont signé, avec 22 autres, la lettre
qui recommande à nos suffrages l’avocat Giretti, non seulement ont agi
de leur propre chef, mais, ne représentent en aucune façon l’opinion des
Vaudois.
Le professeur Banchetti a manqué
une bonne occasion de donner un peu
de repos à sa plume trop remuante,
lorsqu’il a adressé à la Lanterna une
lettre d’où il ressort que M. B. parle d’un
sujet qu’il ne connaît pas, et il l’avoue
lui-même, et qu’il pardonne les offenses
faites au peuple vaudois, disant que
lui n’a pas été touché.
Quant ù M. Falchi,. si l’église vaudoise lui a donné de nombreuses marques d’estime et de confiance et l’a
placé dernièrement à la tête du Collège, n’allez pas croire pour cela qu’en
entreprenant cette caihpagne, il ait
consulté qui que ce soit, ni agi avec
l’approbation expresse ou tacite d’une
personne quelconque parmi celles auxquelles' la population vaudoise regarde encore, — malgré tous les efforts qui se font de la part de certaines
gens pour que cela change — comme
ayant qualité pour parler au nom de
l’opinion vaiîdoise. Quiconque connaît
un peu M. Falchi sait, d’ailleurs, que
ses idées politiques, très accentuées
dans le sens républico-socialiste, ainsi
que celles de son collègue du Pomaret,
sont aux antipodes des nôtres, et que
la réserve qu’une position officielle
doit imposer, si l’on veut ne pas faire
du tort à d’autres qu’à soi, ne l’a jamais empêché de les prêcher en temps
et hors de temps.
Nous affirmons donc hautement que
la soi disant opinion vaudoise que ces
messieurs représentent, n’est que leur
opinion personnelle, et rien de plus.
Les Vaudois sont, qui en douterait,
les plus fermes soutiens de toutes les
libertés; et ils savent, par une expérience déjà longue, que la liberté de
conscience et de culte, pour laquelle
leurs pères ont souffert et sont morts,
ainsi que tous les autres progrès désirables, sont .garantis à notre patrie
par le régime sous lequel nous vivons.
Aussi ne voulons-nous donner nos suffrages qu’à un candidat qui soit un
partisan sincère et authentique de ce
régime. C’est pour cela que nous voterons, cette fois encore, pour notre
ancien député M. Soulier.
Quant à « l’éternel candidat » Giretti — puisqu’il faut l’appeler par son
...surnom — s’il est aussi connu, non
seulement en Italie, mais dans toute
l’Europe, que le disent ses grands électeurs, et s’il est si hautement apprécié
partout, excepté ici, ses bouillants
champions, qui nous arrivent de Gênes,
de Savone et d’ailleurs, ne sauront-ils
pas lui trouver quelque part un collège qui partage ses idées radico-socialistes? Ce serait bon pour lui, qui
ne peut vivre sans entrer au Parlement, et encore meilleur pour nous
qui serions enfin délivrés d’un importun, qui ne cesse de frapper à une
porte qui lui reste fermée.
Dimanche prochain, tous les électeurs vaudois qui ont le sentiment de
leur dignité et de leur indépendance,
tiendront à honneur de montrer qu’ils
ne subissent pas l’imposition d’un candidat qui ne représente, en aucune
façon, leurs aspirations, et ils porteront leurs suffrages sur le nom de
Ifiilrioo Koiilier.
L’Echo des Vallées.
EPHEMERIDES VAUDOISES
84 Février.
Le Collège Vaudois de La Tour.
Le 4 Mars 1831 est peut-être la date
la plus mémorable dans l’histoire de
notre Collège de La Tour, pai'ce que
c’est autour d’elle que se groupent
tout naturellement les souvenirs de
ses origines.
Comment avait-il été fondé ce Collège, qui au bout de trois jours était
fermé par Charles Félix? Et comment
s’est-il rouvert ensuite et casé dans
l’édifice qu’il occupe actuellement?
M. le prof. David Jahier a répondu
admirablement à ces questions, et à
bien d’autres, dans son Histoire du
Collège Vaudois, publiée dans le Bulletin de la Société d’Histoire Vaudoise. C’est là que nous puiserons les
renseignements sommaires qu’il nous
paraît opportun de rappeler à notre
public Vaudbis à l’occasion de cette
date. :
C’est en 1829 que fut formulé le
premier projet du Collège. Il fut l’œuvre du pasteur Anglican William Gilly
qui pour la seconde fois visitait les
Vallée^; et ce projet fut aussitôt approuvé avec enthousiasme par tous
les pasteurs des Vallées. Pensez donc;
il s’agissait -d’avoir aux Vallées, au
lieu de l’école latine, maintenue depuis 1769 par lé Vén. Comité Wallon
(d’où nos élèves devaient passer aux
Collèges de Genève et Lausanne avant
de pouvoir commencer leurs études
th'éologiques), uii Collège complet préparant ses étudiants pour les cours
universitaires. Faisons maintenant la
chronique succinte de ce qui suivit.
1829 - Août 25. La Table communique ce projet au Comité Wallon le
priant d’y coopérer. En Novembre, le
Comité Wallon répond qu’il croit de
son devoir de maintenir son Ecole
Latine de La Tour et ne peut coopérer au projet Gilly. En Décembre,
Gilly retoupné en Angleterre écrit qu’il
maintient son projet et approuve la
proposition d’établir le Collège à Saint
Germain.
1830 - Janvier. Saint-Jean fait des
offres avantageuses pour avoir le Collège sur son territoire.
Mars 1. Gilly écrit qu’il accepte de
mettre le 'Collège à Saint-Jean et qu’il
est prêt à donner une Ecole Latine
au Pomaret.
Avril 27. La Commission du Collège
visite les terrains et immeubles offerts
à Saint-Jean.
Mai 1. L’Ecole Latine du Pomaret
s’ouvre, avec J. Jacq. Rod. Peyran
recteur.
Août 12. Une assemblée tenue à
l’Hôpital, après une vive discussion
décide d’établir le Collège à La Tour.
Déc. 13. La Table nomme Jean Revel
recteur du Collège.
1831 - Mars 1. Ouverture du Collège
de La Tour, dans la maison Brezzi,
avec 7 élèves promus ce jour-même
de l’Ecole Latine.
Mars 4. A l’instigation de l’évêque
de Pignerol, Charvaz, Charles Félix
fait fermer le Collège.
Avril 17. Charles Félix meurt sanâ
avoir répondu à la requête de la Table en faveur du Collège.
Mai 26. Le nouveau roi Charles
Albert permet que le Collège se rouvre et puisse recevoir 15 élèves au plus.
Nov. 1. Le Collège se rouvre à la
maison Brezzi, à La Tour.
1835 - Janvier. Charles Albert permet qu’on bâtisse un édifice pour le
Collège.
Août 10. Le modérateur J. P. Bonjour pose la pi’emière piei’re du Collège.
1836 - Barth. Malan nommé second
prof, au Collège, va étudier l’italien
à Figline, dans l’Institut de l’abbé
Lambruschini, pour l’enseigner au
Collège.
Juin 22. Le Comité Wallon décide
la clôture de son Ecole Latine, dirigée par Ant. Monastier, et vote un
subside pour l’instruction secondaire
aux Vallées.
1837 - L’édifice du Collège est achevé
et Gilly vient l’inaugurer personnellement! Professeurs: Jean Revel, recteur, Barth. Malan et Ant. Monastier.
Quels services notre Collège a déjà
rendus à nos Vallées! Puisse-t-il toujours marcher dans l’esprit et dans le
but dans lequel il a été fondé! Il rendra alors à notre peuple et à notre
église des services toujours plus ap
préciés. Teofilo Gay.
NOUVELLES DE COLONIA VALDENSE
Le 6 Janvier dernier nous avons eu
à Colonia et les environs une pluie
diluvienne. En peu d’heures la campagne a été inondée et les chemins
changés en torrents impétueux. M.
Ugon, qui allait à la station du chemin de fer de Montevideo, avec un
fils de M. Valdez et sa fille Marie, attendue dans la ville, fut sur le point
de se noyer avec ses compagnons.Ne pouvant traverser le Rosario, il
revenait pour prendre le chemin de
la Colonie Suisse, mais juste à l’endroit que nous appelons Tortora, le
torrentConcordia avait tellement grossi
qu’il était large comme un fleuve. La
violence des eaux, comme la voiture
allait arriver sur le pont, était telle
que le char fut renversé, soit que les
chevaux n’aient pu atteindre le pont,
soit que Pun d’eux se soit abattu. Les
voyageurs furent sauvés miraculeusement d’une mort certaine par le sangfroid de M. Ugon; il eut le bonheur,^
en s’attrapant à une branche d’arbre,
dq se tirer lui-même d’affaire et d’arracher les autres à la fureur des flots.
La police et les voisins, accourus en
foule, quand les eaux eurent baissés,
réussirent à reti'ouver ie contenu de
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la voiture, entr’autre un sac de voyage,
avec des eftets et une belle somme
d’argent, et ensuite ils accompagnèrent les libérés jusqü’à leur demeure.
La rupture de la voiture et quelques autres pertes ne sont qu’une bagatelle à côté du péril que coururent
notre cher pasteur, sa fille, le petit
Valdez et le cocher. Et maintenant,
grâce à cette abondante pluie, les
champs sont du plus beau vert, le
maïs promet une belle récolte, M.lle
Ugon a repris ses études à l’Université, le cocher ses guides et M. Ugon,
quoique bien ébranlé, ses occupations
pastorales.
— M. le Vice-Modérateur B. Léger
a terminé sa tournée parmi les Vaudois des Républiques Sud-América!nés
en prêchant le 10 janvier à Colonia
Valdense et à la Paz, le 17 à Tarariras, le 24 à Dolores et Ombues de
Lavalle. Après avoir assisté à la Conférence à Cosmopolita, il a dû s’embarquer à Buenos Ayres le 18 février,
pour rentrer en Italie, sur V Umbría.
CHRONIQUE
Astérisques électoraux. La campagne bat son plein, non pas calme,
comme on aurait pu le croire encore
la semaine passée, mais acharnée plus
encore que les autres fois. Les partisans de M. Giretti et lui-même font
des efforts herculéens pour que sa
quatrième candidature — cinquième
avec celle qu’il avait déjà in pectore
dès 1896 —.ait un résultat différent
des précédentes — ^ et elle aura le
même.
î(*
❖ ^
' Le grand reproche que les champions de ce candidat font aux Vaudois qui ne veulent pas lui donner
leur vote, c’est d’être les alliés des
catholiques, parce que VËco del Chisone soutient la réélection de M. Soulier. A quoi il est facile de répondre
que pas nn seul Vaudois n’a fait un
seul pas pour rechercher cette « alliance»; que si les catholiques qui votaient les autres fois pour M. Giretti ne
veulent plus de lui à aucun prix, ce
n’est certes pas une raison pour que
nous qui n’en avons jamais voulu le
vôtions maintenant.
»
*
Il convient naturellement, dans l’intérêt de la cause, de faire passer M.
Soulier pour un noir clérical, vendu
aux prêtres. Alors on colporte de section en section et de comice en comice la nouvelle qu’il a donné, qui
dit une chapelle, qui une madone à
je ne sais quelle paroisse catholique
de la plaine. Ce n’est, ça va sans dire,
qu’une pure, ou plutôt impure invention qui n’a pas Tombre de fondement,
mais cela n’empêche nullement les
grands électeurs de la répéter partout
comme parfaitement authentique —
pour les besoins de la cause.
•Ü «
On nous a rapporté que dans un
second comice tenu à la Tour, M.
David Revel, ancien pasteur de Bergame, a prrrotesté, dans les termes
et le ton et avec la logique qu’il faut
pour être applaudi dans ces sortes
d'assemblées, contre notre rectification
de la correspondance à la Stampa. Il
a revendiqué avec toute la force de
son éloquence ses trois titre de sengianin, de vaudois et de pasteur. Les
deux premiers, que nous sachions, ne
lui ont jamais été contesté par per
sonne, pas, en tout cas, dans YEcho
des Vallées. Quant au troisième, tout
est de s’entendre: si le pasteur évangélique reçoit, par la conséci ation, un
caractère indélébile comme le prêtre
d’après la doctrine catholique — tu
es sacerdos in aeternum — M. Revel
est et restera pasteur quoi qu’il fasse
ou ne fasse pas. Le mal est que dans
l’église vaudoise on entend la chose
un peu autrement. Mais, après tout,
il faut se mettre à la place des gens,
si l’on veut les comprendre. M. Revel
doit avoir fait ce double raisonnement: Je suis pasteur (dans le sens
qu'on voudra, peu importe), et je suis
vaudois, donc je suis pasteur vaudois.
— Je suis pasteur (ut supra), et je,
suis de Sain-Jean, donc je suis pasteur de Saint Jean. Raisonnement qui,
en vérité, ne laisse rien à désirer.
Aussi, dans un prochain ' comice
priTotestera-t-il qu’il a été bien modéré en ne traitant que de calomnieuse, vigliacca etc., notre rectification de la semaine passée. Vous en
entendrez d’autres, allez.
La Toiii*. Vendredi soir un nombreux public assistait, à S.-Marguerite, à la causerie de M. le pasteur
A. Jahier sur son voyage en Calabre.
L’orateur parla de l’activité de la
Croix Rouge à Palmi, de la destruction, de la misère, de la mort que le
terrible cataclysme a laissées sur son
passage ; de l’indifférence des habitants, endurcis, pétrifiés par la grandeur du désastre ; de leur insistance
à demander des baraques ; de leur
penchant à laisser travailler les soldats, se contentant d’assister aux travaux, la pipe à la bouche. Il raconta
ensuite sa visite à Reggio et à Messine, rapportant des scènes de désolation et d’orreur dont il a été témoin. Le conférencier a terminé en
rappelant la solidarité universelle et
l’élan généreux de tout le monde civilisé pour secourir les malheureux
si cruellement éprouvés.
M. le Comm. C. A. Tron a fait dimanche soir, à VAula Magna, sa conférence sur Vanticléricalisme. L’auditoire était nombreux et a écouté avec
une attention soutenue le confériencier,
qui s’est surtout attaché à montrer
que nous devons combattre le cléricalisme dans ses revendications temporelles, mais ne pas suivre l’anticléricalisme sur le terrain antireligieux.
L’orateur a été applaudi.
La société Eco uelio Studio a eu
samedi soir sa séance anniversaire,
à laquelle ont assisté bon nombre de
membres honoraires et d’autres personnes. Plusieurs sociétaires ont présenté des travaux écrits ou oraux, et
nous avons eu l’impression que la Société ti'availle. Elle est d’ailleurs nombreuse comme elle ne l’avait pas été
depuis bien des années.
Saiiil-J«an. Soirée récréative.
Samedi 27 Février les jeunes gens
de l’Union Chrétienne jouaient, devant
un public assez nombreux, venu même
de très loin — bravant les mauvais
chemins et la distance — deux pièces dramatiques: Spensieratezza e
buon cuore (comédie en 5 actes) et
Felice il cerimonioso (farce).
Nos Unionistes, qui les années passées se faisaient applaudir dans le
drame historique par la sûreté de mémoire, par l’heureuse expression et
l’aisance de leurs mouvements, n’ont
pas démenti cette fois leur renommée
d’aviisiesi-dilettanti, pleins de talent,
de naturel et de désinvolture. La viscomica fut rendue d’une manière admirable par M. H. Bufifa — un... débutant — depuis le commencement
de la comédie, quand, dans le salon
de M. Durandi, il distribuait force compliments triés sur le volet, jusqu’au
moment tragiquement... comique où,
défié en duel pour une insulte, il accablait d’invectives le Conlino DeBelli
et le Marchese Buonamici. Et qui dira
la grâce de M.lle Esterina Gay qui
sut vraiment personnifier le bon cœur
dansEinillaGrandini, touchée de compassion pour une injustice faite à
Carlo Albrizzi ? et le charme par lequcd M.lles Lina Long et Lidia Gay
captivèrent les spectateui's ? Qui n’a
pas reconnu la grandeur d’âme de
Carlo Albi’izzi chez M. Bellion, «taillé»
pour cela, et la flexibilité de De Belli
chez AI. Albariii ?
La farce réussit à merveille. Impayable ce M. Albarin, inimitable cette
M.lle Long! Un monologue (j’oubliais
de le dire) fut récité avant la farce
par M. Bellion. C’était une surprise,
hors programme, Notre député. Oh! il
n’y avait pas d’allusions politiques ni à
Tun ni à l’autre des candidats. Les
San Qianin - quoiqu’on dise - ont trop
de tact pour attaquer les «honorés»;
c’était tout simplement un sujet d’actualité. Dans la farce, je crois qu’on
aurait peut être bien fait de laisser
de côté quelques expressions un peu
hors de place et une situation, ce qui
n’aurait iden gâté: le public n’en aurait pas été moins égayé. La musique
de St.-Jean jouait dans les entr’actes;
deux morceaux furent surtout appréciés. On regrettait seulement que les
musiciens n’eussent pu être placés plus
loin, l’effet y aurait gagné.
En somme, bonne soirée, et, à part
les vétilles auxquelles j’ai fait allusion
à propos de la farce, bon choix; surtout très prudent. Aussi, dans ces limites, je serai toujours prêt à louer
l’Union de St.-Jean, de continuer la
belle tradition du passé, aussi longtemps que le libre développement de
la vie religieuse, but suprême des
Unions, ne risquera pas d'en être empêché. H. Peli.egrini.
Dimanche, à l’heure ordinaire le
temple, surtout du côté des hom
mes, s’est rempli d’auditeurs, qui ont
été grandement édifiés par une prédication sur le texte impi'cssif: «Dieu
ouvi-it le cœur de Lydie pour la i-endre attentive aux choses que Paul disait » dans un premier sermon évangélique sur le sol européen.
Lundi, par la bi’ume et la neige,
une soixantaine de personnes accompagnaient au champ du repos l’octogénaire Paul Bastie, descendant de la
famille qui a tant donné de piisteurs
à notre église. «Des pai'oles: il est bon
que je demeure encore avec vous», et
de ces autres : «Dieu gardera ton âme »,
brièvement méditées, les assistants ont
certainement reçu de salutaires impressions, que nous souhaitons durables.
l*oiiiarc(. Les lignes qui suivent
nous sont, à notre gi'and regret, parvenues trop tard pour le numéro précédent. En les publiant aujourd’hui,
nous exprimons à M. Peyrot et à sa
famille notre vive sympathie.
Monsieur Philippe Pej rot, notre cher
et vénérable instituteur, a eu la douleur de suivre. Dimanche 21 cour.,
le convoi funèbre de sa chèi’e fille
Lydie Qriset, jeune mère de deux petites. Une foule immense de personnes, venues de toutes nos communes
de la Vallée, était là pour témoigner
la plus profonde sympathie à M. Peyrot et à sa femme. •— Nous sommes
chargés par M. Peyimt lui-même de
remercier vivement tous ceux qui les
ont si tendrement et respectueusement
entourés dans cette épreuve. G. B.
M. le pasteur Weitzecker nous prie
de remercier, par l’organe de l’Echo
des Vallées, les nombreux amis qui
lui ont écrit ou qui, de quelque manière
que soit, lui ont témoigné de la sympathie et de l’affection pendant sa
maladie. M. W. est heureusement en
convalescence, mais son état exige
encore beaucoup de soins et d’égards,
et un repos complet. Il se recommande
aux pi'ières des amis. Nous adressons
nos vœux bien affectueux à notre
frèr(> et à sa digne compagne, bien
fatiguée et soufflante elle
aussi
ses yeux.
Nous adressons nos félicitations à
M. le pasteur Louis Marauda, fils
du pasteur d’Aoste, et sufifragant du
pasteur de Gênes, qui a épousé le 24
février, à Valence, Mlle Marthe Peloux, fille de M. le pasteur Elisée
Peloux.
Florence. L’ex-père jésuite, G.
Bartoli, qui a donné une série de
conférences sur les religions de l’Inde
dans la chapelle de l’institut Comandi, ‘
a parlé, jeudi 25 février, dans notre
église de Via Manzoni, sur la divinité
de Christ.
Voici en peu de mots, le résumé de
sa splendide conférence. Jésus-Christ
est le Fils de Bien:
1“) parce que Lui-même se donne
ce titre et tous, les hypercritiques
compris, reconnaissent sa vœiddicité;
2°) parce que ses apôtres et ses disciples l’ont appelé le Fils de Dieu;
3”) parce qu’Il a accompli des miracles corporels et spirituels ;
4°) parce qu’il n’a point commis de
péchés;
5“) parce qu’il est ressuscité — et
ici suivent de nombreux arguments
pour prouver que la résurrection de
Jésus-Christ est histoi’ique.
L’auditoire, qui pendant une heure
a écouté attentivement le savent orateur, en a pu admirei- la parole simple et éloquente et la foi profonde et
positive. Que Dieu veuille bénir son
fidèle et zélé sei'viteur. g. d. p.
>apli‘.s. Le savant Améi'icain M.
Frank Perret qui était venu d’Amérique en Décembre pour voir de près
le désastre de Messine qu’il avait prévu,
a donné le 10 et le 17 Févriei’, dans
notre Salle Vaudoise du Voinero, deux
conférences sur ce désastre, illustrées
par des projections lumineuses.
A la dernière, faite en anglais, l’orateur fut présenté à l’imposante assemblée par le vice-consul des EtatsUnis.
'i'oxas (Etats-Unis). Deux Vaudois
établis à Gainsville depuis 16 ans,
MM. J. D. et M. Garnier ont envoyé
au secrétaire de la Table 4 dollars
« pour nos chers frères de Messine
qui sont dans l’affliction ». Ce don est
accompagné d’une lettre touchante que
nous regrettons de ne pouvoir reproduire in extenso. Elle nous apprend
que nos chers frères de Gainsville se
sont fait un temple Vaudois, qui a dû
s’inaugurer le mois dernier.
Que Dieu les bénisse!
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Le 17 Février à Berlin Nous
relevons d’une lettre particulière que
la petite colonie vaudoise de Berlin
a aussi eu sa petite fête du 17 Février. M. Arnaldo Comba, candidat en
théologie, a invité chez lui les Vaudois en séjour à Berlin — des institutrices pQur la plupart — leur a offert le thé et leur a adressé un petit
discours, les faisant vivre pendant
quelques instants, par le cœur et la
pensée, au sein de la patrie. Nos remerciements au jeune futur pasteur,
au nom d’icelle.
Errata. 244 enfants (et pas 144,
comme nous l’avons écrit par erreur),
prirent part à la fête du 17 Février
à Villesèche. D. P.
Nouvelles et faits divers
— La même semaine où Dieu rap
pelait ù lui le pasteur J.-D. Turin,
notre Eglise perdait deux autres membres zélés, capables et influents.
L’ Ingénieur Liborio Goppola,
membre honoraire du Comité d’Evangélisation, ingénieur chef retraité du
Génie civil, mourait dans la nuit du
22 au 23 février à Rome. Il 'était,
entre autres choses, l’auteur, à titre
gratuit, des plans de toutes les bâtisses que l’Eglise Vaudoise a construites hors des Vallées depuis plusieurs
années. Sa conversion du papisme à
l’Evangile datait de l’époque où le
souffle de liberté avait secoué l’Italie
de sa torpeur, à tous les points de
vue. Nous adressons nos condoléances
sincères à ses filles et à son gendre,
M. le pasteur Antoine Rostan.
La veille était mort, à Milan, le
chev. Jean Cramer, né à Zurich le
31 mai 1842, mais établi dès 1861 à
Milan, où il était un des grands fabricants de soie. Très bienfaisant et
—libéral, il fut le fondateur et le cons-^
tant soutien de l’hôpital évangélique
de la métropole de la Lombardie. Il
avait été, pendant longtemps, ancien
et caissier de l’Eglise Vaudoise de S.
Giovanni in Conca, dont il fut toujours un membre très actif. Il laisse
dans le deuil sa veuve. Madame Mina,
née Meyer, trois enfants, et son gen
dre, M. le pasteur Albert Costabel,
qui représente notre Eglise aux EtatsUnis, auxquels nous exprimons notre
sympathie.
— Le P. Georges Bartoli, exmissionnaire et professeur de la C‘®
de Jésus, ex-rédacteur de la Civillà
Cattolica, se montre décidé à faire
partie ouvertement de l’Eglise Vaudoise. Nous extrayons ce qui suit d’une
conversation qu’il a eue avec un des
rédacteurs du Nuovo Giornale, de
Florence. A la demande: «Est-il vrai
que vous soyez passé à l’Eglise Vaudoise?» M. Bartoli a répondu: «Parfaitement vrai. Je considère l’Eglise
vaudoise comme étant en Italie celle
qui se l'approche le plus de l’Eglise
primitive. Je n’ai d’ailleurs pas tait
ce pas décisif sans y avoir mûrement
réfléchi. J’ai d’abord étudié ses confessions de foi, j’ai voulu me rendre
compte de visu de son organisation
et de ses méthodes et, à l’occasion de
son dernier synode, j’ai fait la connaissance de la plupart de ses pasteurs. C’est après cet examen scrupuleux que je me suis convaincu que
l’Eglise Vaudoise représente en Italie
le christianisme primitif, où vibre la
foi vraie, où dominent la sainteté des
moeurs et la liberté. Elle est de plus
la vraie église nationale, ayant précédé de plusieurs siècles le mouvement de réformation initié par Luther.
Entre les raisons de primauté, que
Gioberti a reconnues aux Italiens, ils
ont donc aussi le mérite d’avoir reconnu très tôt la nécessité d’nj^ retour
à la simplicité et à. la liberté de 1Eglise primitive».
— La Luce nous apprend la tnort,
survenue à Cerignola, de Mme Marie
VUiani, femme de M, Pîetro Zuiiani,
pasteur de l’Eglise vaudoise de cette
ville. Née à Foggia en 1859 dans une
famille catholique, elle connut l’Evangile à Florence et devint membre d’une
des églises de Milan. Elle fut ensuite
pendant 26 ans l’épouse dévouée et
capable de son mari, et montra, en
particulier, un courage peu commun
lors de la sauvage agression provoquée
contre eux par les prêtres de Mottola.
— Le nombre des sièges vacants à
l’Académie Française vient d’être porté
à 7 par la mort du baron Costa de
Beauregard, savoyard, le biographe
de Charles-Albert.
— Le Ministre des Beaux Arts de
France vient d’acquérir pour les galeries de l’Etat un pa3^sage peint par
M. aul Bonhotal, fils d’un ex-membre de l’Eglise Vaudoise de Nice et
vaillant pionnier de l’Evangélisation
dans cette région.
— L’Eglise Libre du Canton de
Vaud entretient une œuvre d’évangélisation à Evian, Thonon et Douvaine,
en Chabiais, cette région de la Savoie qui s’étend entre le lac Léman
et la chaîne du Mont Blanc, qui avait
en majorité embrassé la Réforme au
iB” siècle, mais où le duc de Savoie
et le séraphique S. François de Sales
l’ont violemment étouffée.
M. Malau y a commencé une œuvre
de colportage, qui se fait aussi en
relation avec la Société Evangélique
de Genève.
— La Ligue des dames chrétiennes
pour l’abolition des mariages de
p-.,tites filles aux Indes n’est pas
sans avoir obtenu déjà quelques résultats. Un des rajahs les plus importants
a, sur leur initiative, décidé de tenter,
pour dix ans, de prohiber tout mariage
avant 14 ans.
— Un Français séjournant en Chine
donne de curieux détails sur le procédé qu’emploient les habitants d’un
certain district pour recueillir de l’or.
Ils élèvent sur les terrains aurifères
de grands troupeaux d’oies. De temps
eu temps ils pèsent ces volatiles et,
quand ceux-ci ont atteint un poids
satisfaisant, on les tue et l’on retire
Tor l’esté dans leur gésier. La province l'apporte ainsi, en mojœnne
1.850.000 fl'., chaque année, en or qui
est expédié à Pékin. Les oies tuées,
préparées pour le marché, se vendent
encore de 14 à 20 sous la pièce.
Du Messager des Messagers:
— Ce que voient les colpor
teurs. — Plus d’un demi-siècle d’attente! « L’Evangile! me dit une dame
catholique, nous l’avons dans le paroissien. — Ici, répondis-je, c’est l’Evangile complet». Elle le regarde,
puis: « Vous avez raison, je vous l’achète. Et je connais quelqu’un qui désire un petit livre comme ça. Je vais
l’avertir. Sûrement il vous en prendra
un. Bientôt un vieillard arrive et me
dit: « C’est bien vous qui avez vendu
un petit livre à une dame, tout à
l’heure? — Parfaitement, lui dis-je.
Tenez, regardez, et je lui présente un
N. T. 11 le regarde et murmure entre
ses dents: « C’est bien ça. — Que voulez-vous dire par ces mots: « C’est
bien ça?» Il me raconte alors que,
soldat pendant la guerre de Crimée,
il avait un camarade qui fut blessé
à mort à ses côtés sous les murs de
Sébastopol. «Comme je lui donnais les
soins que je pouvais, il me demanda
de lui lire dans un livre qu’il avait
dans la poche de sa capote. Je lui lus
quelques lignes tandis qu’il se mourait, et gardai lé livre, car il m’avait
intéressé par l’histoire d’un berger et
d’une brebis pei'due. Blessé grièvement ensuite moi-même, je restai de
longs jours sans connaissance. Quand
je j’epris mes sens et mes forces, le
petit livre ayait disparu. Je le demandai à la sœur infirmière, mais ni elle
ni personne ne m’en donna des nouvelles. Je le reg'i'ettai beaucoup et j’y
pensai toujours. J’ai raconté bien souvent ce fait â mes voisins et voisines.
Voilà pourquoi cette femme, ayant
ouvei't votre livre sui' ce berger, est
venue m’appeler, et c’est bien ça. Je
suis bien content que vous soyez venu.
Je ne savais où me procurer ce livre ;
je ne savais même pas si on l’imprimait encore ». Là-dessus il acheta le
N. T. YA Olu7i, Ardèche).
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La Bible est elle le livre de
Dieu? Conférence populaire par H.
L. Hastings de Boston. J. Caille-Guillaume, Editeur, Rivaz (Suisse). 16 p.
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Conferenze e Prolusioni.
, =*.- Sommario del N. 4Zoologia', conferenza tenuta alla «Columbia
University» di New-Yoik, TU dicembre 1907,
dal prof. Henry E. Crampton - Conferenze
e conferenzieri'. Corrado Ricci — La popolazione e il divorzio; conferenza tenuta a Parigi nella riunione della « Société d’Economie
Sociali», il 20 maggioT908, dal prof. Henry
Joly, dell’Istituto di Francia.
Minerva.
Sommario del numero H.
Splendori e miserie di letterati - La biblioteca microfotogi'aflca - Sir Hudson Lo'we La via verso la Persia - Cronache di movimento sociale - Herbert Spencer: L’uomo Romanzi tedeschi recenti - Questioni del giorno
- Spigolature - Recensioni - Notizie bibliogralìche - Rassegna teatrale - Rassegna Settimanale della stampa.
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Febbraio.
Il Socialismo e la Chiesa. Una lettera di
Htii tuann Kutter, E- Giampiccoli - Sul problema del Pentateuco, E. Bosio - La religione
degli italiani, G. Rostagno - Gli occhi aperti
suirufiiverso stellato, Jlf Falchi - Un effato
divino, G. BarUdi - Cronaca del movimento
religioso, V. Janni - Quel che si dice e quel
che si scrive, E. Giampiccoli - In biblioteca, a- p.
!\ouvelles politiques
On parle encore, partout et plus que
jamais d’élections politiques; aussi,
quoique le sujet n’ait rien de bien
alléchant, il nous faut y revenir à
notre tour par devoir de chroniqueur.
Je n’ai pas besoin de vous dire que
les quotidiens regorgent de programmes et de discours électoraux par
lesquels les candidats s’engagent à
vous donner un peu plus de beurre
que de pain. Il en sera, d’ailleurs,
toujours ainsi tant que durera le monde... des électeurs. On a remarqué,
dans ces discours, une grande uniformité de vues chez les différentes
fractions des constitutionnels ; une non
moins grande uniformité de lieux
communs et de phrases à sensation •
parmi les extrêmes de toutes nuances,
La note qui prédomine chez les premiers, a trait à la nécessité d’affronter,
de plus grands sacrifices pour la défense militaire, les fortifications et
poui- toutes les réformes destinées à
fortifier l’armée; les socialistes estiment, par contre, que l’armée n’engloutit déjà que trop de millions et
qu’il faut trancher dans le vif partout
où il y a ce qu’ils dénomment « les
dépenses improductives ». Question de
conséquence de parti. A remarquer
en outre que très peu de discoureurs
ont osé aborder la grande question
des dégrèvements. Rien à espérer donc
de ce côté-là, disons-nous-le une fois
pour toutes. Ajoutons, pour être un
peu moins incomplet, que la campagne électorale, désormais arrivée à
sa dernière phase s’est généralement
déroulée dans un grand calme, j’allais dire dans la plus grande apathie,
quelques échautfourées par-ci, par-là,
i quelques coups . de bâton ou de réI volver échangés à Ruvo des PouiUes
n’entrent pas en ligne de compte. Enfin, si vous désirez absolument ■ connaître les noms des candidats (éxdéputés) qui ont prononcé les d^cqurs
les plus saillants, je vous citerai, à
côté de M. Sonnino, MM. Guicciardini,
SaÎandra, Daneo, Albasini, Turati,
Treves, Luzzatti, etc.
— Personne n’ignore le motif principal pour lequel le Monténégro et
surtout la Serbie s’agitent : les deux
petits états slaves réclament de l’Au- triche, en guise de compensation pour
l’annexion des deux provinces, fi pareillement Slaves, la Bosnie et l’Hérzégovine, une bande de terrain de la
largeur de quelques kilom., et de la
surface totale d’environ 10 mille kilom.
carrés, les reliant entre eux et ouvrant à la Serbie un débouché sur
l’Adriatique. Et comme l’Autriche ne
veut rien lâcher — elle offre tout au >
plus une petite indemnité pécuniaire
— lés Serbes se sont monté la tête,
ainsi que nous l’avons dit à plusieurs
reprises. N’eût été le sentiment de
son absolue infériorité au point de vue
militaire, il y a longtemps que la
Serbie aurait envahi le territoire autrichien et que la guerre serait déchaînée. Mais le courage lui a Leu-,
reusement manqué, d’autant plus que
la Russie, sur qui elle comptait pouvoir s’appujœr, vient de lui dire carrément de ne plus se leurrer de
l’espoir d’obtenir des compensations
territoriales et qu’elle a tout à gagner
à demeurer bien sage. C’est pourquoi
la guerre n’est plus à redouter et
l’Autriche va pouvoir, sous peu, se
vanter d’avoir maté les Serbes, comme
elle a maté les Turcs, et comme elle
matera les Monténégrins. Elle est décidément très forte... si elle n’est pas ~
toujours très juste. . '
— En France, le projet d’impôt sur
Iq revenu est naturellement appuyé
par les socialistes et combattu par la
bourgeoisie. Il sera cependant voté un
jour ou l’autre, si ce n’est dans son
intégrité, du moins avec quelques
amendements qui en tempèrent la rigueur. Et c’est précisément à propos ;
d’un de ces amendements, proposé par
un député de la majorité, que la Chambre française vient de faire une bien
piteuse figure. Figure2-vous que, à la
séance du l“” c., l’assemblée avait par
100 V. de majorité voté ledit amendement. Mais comme le trésor public
aurait, par là, perdu une cinquantaine
de millions, à 24 h. de distance, la
Chambre repousse à la même majorité,
sur la prière du gouvernement, ce
qu’elle venait de voter!
— Le gouvernement éthiopien a
donné tout récemment aux représentants des Puissances, les plus amples
assurances que ni Tordre public, ni
les résidants européens, n’auraient le
moins du monde à souffrir à l’occasion du transfert éventuel de la couronne, du moins à Adis Abeba. Quant
aux désordres qui pourraient se produire dans les provinces, le gouvernement d’Abyssinie se fait fort de les
réprimer. ' j» c. "
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