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oâsteüf
Léger, ça®
Quarante-troisième ann'ée.
ir Mars 1908.
N. 11.
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VALLËE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
ii'
«fc-.
V.
SOMMAIRE :
A propos de la discussion sur l’enseignement
religieux à i’école — Ephémérides vaudoises
— Notes d’un voyage d’évangélisation — A
la Jeunesse Vaudoise — Chronique — Nouvelles et faits divers — Livres et journaux
.1 — Revue politique — Souscriptions.
A PROPOS OE LA DISCUSSION
sur l’eiiseioneiiieiit relieui à l’école
/ L’ardeur avec laquelle la question
de l’enseignement religieux à l’école
primaire a été discutée à la Chambre
et dans la presse a paru à plusieurs
un symptôme réjouissant; on a cru
y voir un réveil d’intérêt pour les
choses religieuses. Il ne faut cependant pas se faire illusion. Il n’est pas
besoin d’examiner les choses de très
près pour se convaincre que la religion n'était guère que le prétexte
ét que les vrais motifs qui poussaient
les porte-voix des divers partis à
prendre position pour ou contre l’enseignement religieux étaient d’autre
nature.
Et d’abord, quelle influence vraiment religieusCj réelle et durable, les
cléricaux, disons, si vous voulez, les
catholiques, peuvent-ils attendre de
quelques leçons de catéchisme (20
par an a-t-on dit!), données le plus
souvent sans zèle ni amour par un
maître qui n’y croit pas? Ne vaudraitil pas inflniment mieux, dans l’intérêt
de leur cause, que cet enseignement
fût organisé par l’église elle-même et
donné dans des locaux à elle et par
des personnes reconnues par elle comme qualifiées pour le faire avec sérieux et conviction ? Mais en maintenant cet enseignement religieux quel
qu’il soit, l’église a un pied dans l’école, et la «religion d’état> est maintenue officiellement, au moins en apparence puisqu’ « on l’enseigne » à
l’école publique. Ne parlons pas des
arguments qu’ils produisent en faveur
de leur thèse, tels que celui de la
« liberté de conscience >, qui entre
dans la question à peu près comme
le respect de ladite liberté entre dans
le système de ceux qui l’invoquent à
certains moments — et celui des
* droits des pères de famille » à donner à leurs enfants l’éducation qu’ils
croient devoir leur donner, droit que
personne ne conteste, mais qui n’implique pas celui d’exiger que l’Etat
»leur donne lui-même en entier cette
éducation.
A l’extrême opposé sont ceux qui
ne veulent pas de renseignement» religieux à l’école par hostilité contre
la religion elle-même et qui défendraient volontiers que le nom de Dieu
fût jamais prononcé dans aucune
école.
Entre les deux se sont rangés les
libéraux qui pensent avec raison que
l’Etat n’est pas qualifié pour enseigner
la religion et que ce sont les églises
qui doivent y pourvoir chacune selon
ses doctrines et ses formes de culte.
Certes ils ont dit de fort belles choses
et prononcé des discours remarquables — mais qui a jamais pensé que
ce fût l’intérêt pour la religion qui
les faisait parler ? Ils faisaient de la
bonne politique, peut-être, du moins
plusieurs d’entre eux, mais rien de
plus.
Ce qui caractérise la société italienne cultivée dans sa très grande
majorité, c’est l’indifférence. Puis il
y a le grand nombre de ceux qui
font de la religion le drapeau d’un
parti — et dans le camp opposé,
ceux, en nombre croissant, qui, également pour des raisons de parti, ont
déclaré la guerre à outrance à tout
ce qui s’appelle religion.
Il y a sans doute une élite d’hommes sincèrement pieux, pour qui la
religion n’est ni une arme de parti,
ni un moyen de domination, mais un
besoin de l’âme, mais ce sont de rares
autant que nobles exceptions.
EPHEMERIDES VAUDOISES
I illai’S.
L’ambassadeur Junius.
Il y a dans notre histoire tout un
groupe de personnages dont la mémoire doit être particulièrement vénérée par les Vaudois ; ce sont les
ambassadeurs des puissances protestantes à la cour de Turin qui se sont
employés en faveur de nos pères, et
tout particulièrement ceux qui dans
les moments les plus critiques de notre histoire furent envoyés tout exprès pour intercéder en notre faveur.
Les noms de Morland, Weiss, Hirzei,
De Murait, qui rentrent dans cette
catégorie, sont bien connus ; mais il
en est un qui l’est moins et qui mériterait de nous être familier, c’est
celui de Junius qui fut le premier de
tous ces ministres extraordinaires envoyés pour travailler en cour de
Turin en faveur des Vaudois.
C’était en 1566, cinq ans à peine
après le traité de Cavour qui semblait devoir assurer la paix et la liberté aux Vallées. Mais Rome tra«
vaillait et avait déjà le 10 Juin 1565
arraché à Emmanuel Philibert un
édit qui semblait devoir réduire à
néant, sous l’inique administration de
Castrocaro, les concessions du traité
de Cavoùl’. Alors des amis des Vau
dois invoquèrent l’intervention des
princes protestants Allemands en leur
faveur et obtinrent de deux de ces
princes, l’électeur de Saxe (Auguste
le Pieux) et l’électeur du Palatinat
(Frédéric III) l’enVoi d’un ministre
extraordinaire chargé de plaider auprès du duc de Savoie la cause des
Vaudois.
Cet envoyé s’appelait Jean Junius,
et il amenait avec lui comme secrétaire un pasteur nommé Chaillet. Junius arriva à Turin en Février et eut
la fameuse surprise bientôt de voir
son secrétaire emprisonné par le procureur fiscal Barberi, parce qu’il était
pasteur ! C’était le 26 février au matin, Junius se hâta d’aller au palais
du duc ; il le trouva dans le jardin
et obtint de lui sur le champ la libération de Chaillet ét l’emprisonnement de Barberi. (v. Gilles I, 376).
Ce fut le premier Mars qu’il présenta
au duc un mémoire écrit contenant
les requêtes définitives des princes
Allemands (Gilles I, 364-376). Son séjour à Turin ne fut pas long et il ne
put pas obtenir pour les Vaudois tout
ce qu’il désirait, mais il obtint pourtant la libération de Gilles des Gilles
emprisonné à Turin, la restitution de
la maison enlevée à Claudio Cotta de
Vigone, la grâce de 9 prisonniers de
Chambéry et d’autres faveurs. Le 9
Mars le secrétaire Chaillet écrivait
aux Vallées une lettre que Gilles rapporte (I, 355-364) comme il insère
aussi tout au long l’admirable lettre
que Frédéric III écrivit de Augsburg
au duc quand Junius fut de retour
de sa mission (I 379-394).
Qui éfait cet ambassadeur Junius ?
Gilles dit seulement qu’il était conseiller de l’électeur. Bayle dans son
Dict. hist. et critique, a un article
assez étendu sur un Junius qui fut
un ministre de l’Electeur palatin Frédéric III précisément de 1565 à 1570.
Seulement, il l’appelle François, tandis que Gilles l’appelle Jean. Il se
peut bien qu’il s’appelât Jean et que
le surnom de Franciscus lui eût été
donné pour rappeler son origine française. En effet ce François Junius
donna le nom de Jean à un de ses fils.
Franciscus Junius était français,
natif de Bourges, d’une famille noble
et avait étudié le droit et la théologie et spécialemeut le grec et l’hébreu. Cela nous fait trouver tout naturel qu’il ait conduit avec lui à
Turin, comme secrétaire ce Chaillet
qui était comme lui pasteur et français. Il séjourna assez longtemps à
Heidelberg comme ministre de l’Electeur et y travailla entr’autres, sur
son ordre, avec le fameux hébraïsant
Tremellio, à la traduction de l’An
cien Testament. Puis, rentré en France
il fut envoyé eh mission en Allemagne par Henri IV, et finit par accepter le poste de professeur de théologie à Leyde où il mourut en 1602.
Teofilo Gay.
Notes d'on voyage d'Evangiillsatioo
30 Décembre.
V.
J’écris ces lignes à Chieti, de retour de notre expédition à Salle. H
faut que je couche sur le papier quelques impressions de notre tournée
avant que le temps les ait fait pâlir
dans ma mémoire.
Ah ! à propos de « coucher » !-:.
Mais racontons avec ordre.
Donc, en arrivant à Salle, le colporteur, sa femme et moi, entourés
d’un peloton de fratelli venus audevant de nous aux portes du village
— nous fîmes une rencontre importante. Nous croisâmes un trio... ni de
musiciens, ni de baudets ; un trio de
« grosses légumes » un trio composé
du « syndic », du parroco et du medico condotto de l’endroit!
Le loup flaire facilement l’agneau...
et viceversa ! Nous nous aperçûmes,
par certaines furibondes œuillades
que les trois « gentlemen » avaient
compris qu’ils avaient à faire à « l’ennemi » ; un homme tout de noir habillé, un autre homme portant une
besace pleine de livres !... Pas de
doute possible : ce sont un évn,ngéliste
et un colporteur. Ah ! si nous étions
encore au bon vieux temps ! Que ce
serait vite fait de sonner les cloches,
d’assembler les paysans armés de
faux et de haches, et de chasser les
hérétiques hors du pays comme des
bêtes féroces ! !
Le trio en question résume en effet
toutes les puissances hostiles à l’Evangile du village de Salle.
Le « syndic » a eu à faire dans les
tumultes religieux-administratifs qui
ont fortement troublé la commuue il
y a trois ou quatre ans. En outre,
un grand pont s’étant dernièrement
écroulé, M. le maire est accusé d’avoir employé certaines pierres de
taille dudit pont dans la bâtisse d’une
sienne maison. L’affaire, à ce qu’on
m’a dit, est sub judice et parmi les
témoins à charge se trouvent quelques-uns de nos frères. Figuriamoci !
Le « parroco » - cela est tout naturel - voit les progrès de l’évangile
de très mauvais œil. H paraît qu’il
a causé bien du dommage à sa propre cause par sa conduite personnelle.
On se passe, en souriant, dans le
village, certaines déclarations par
2
trop... admiratives que le digne prêtre se serait laissé échapper à l’adresse
d’une jeune veuve, sa belle-sœur !
Ah, les mauvaises langues !
Quant au « medico condotto », mari
de la maîtresse d’école communale,
il nous a joué il y a quelques semaines le tour de faire fermer nos
écoles, en prétendant que nos locaux
n’étaient pas satisfaisants au point de
vue de l’hygiène. Là dessus visite du
Capo Distretto au Provveditore agli
Studi, enquête provoquée par ce
dernier, envoi sur les lieux d’un
commissaire qui déclare... l’écoCc communafe être une « pollaiola » et conséquemment réouverture de nos classes à la grande joie de M.me BolminiMartelli et de M. Rivoir.
Voilà présentés aux lecteurs nos
trois héros (prière de ne pas faire en
lisant la liaison !) — Après les avoir
croisés, répondant par un sourire
< évangélique » à leurs regards féroces, nous montâmes chez notre maîtresse d’école en attendant l’heure du
culte.
*
* îf!
Hélas, pauvres innocents, nous ne
pensions pas que la tempête grondait
sur nos têtes !
Sachant que l’unique hôtel du pays
était composé de deux chambres, faisant partie d’une maison particulière,
nous avions prié en arrivant un fratello d’aller avertir le propriétaire
de notre arrivée. — Mais nous étions
à peine assis que nous le voyons arriver, l’air piteux et fortement désappointé :
— Ah ! ce syndic ! ce syndic ! commence-t-il en branlant la tête — Ah !
ce syndic ! ce syndic ! — Figurezvous, j’avais déjà tout arrangé ; vous
auriez eu de quoi dormir ; et voilà
que le garde communal arrive, et déclare au nom du syndic que les carabiniers arrivent ce soir. J’ai fait
mon possible, mais de plus je ne puis
pas faire !
Je ne comprends pas au premier
abord pourquoi l’arrivée des gendarmes ennuie si fortement le brave
homme.
— Mon ami, lui dis-je, ne vous inquiétez pas, ces messieurs viendront
pour tutelare l’ordine ; je serais très
heureux de les voir assister à notre
culte.
— Il ne s’agit pas de cela, sor ministro. C’est un tiro birbone que nous
fait ce.... de syndic ! Lorsque les carabiniers viennent en tournée de ce
côté, et qu’ils passent la nuit ici, les
deux seuls lits disponibles doivent
leur être réservés. Comprenez-vous?
Les lits où vous et vos amis devaient
dormir... ils doivent être laissés aux
carabiniers qui arriveront ce soir.
C’est-à-dire... qui n’arriveront pas, carce n’est pas vrai qu’ils doivent venir
à Salle aujourd’hui ; et vous verrez
qu’ils ne viendront pas.
J’avoue ne pas comprendre encore :
pourquoi réserver des lits pour des
messieurs qui ne viennent pas?
— Je vous répète, reprend le fratello désespéré, c’est un tiro du syndic.
Vous voyant arriver, et ne pouvant
vous nuire autrement, il vous cherche
noise de cette façon. Il vous coupe
non les vivres mais le sommeil. Mon
cher ministro... non c’è che fà... cette
nuit vous dormirez à la belle étoile!
Que voulez-vous ! J’ai fait mon possible ; mais de plus je ne puis pas
faire.
La perspective n’est vraiment pas
gaie. ;
Alors MaMame Bolmini vient à la
rescousse. Elle me présente d’abord
le fratello. C’est un des plus zélés,
un des plus enthousiastes, qui a eu
des ennuis «à cause de l’évangile»,
et qui a su faire aussi des sacrifices.
Lorsque, par exemple, la maîtresse
fut envoyée à Salle, et qu’il était impossible de trouver une maison pour
elle et pour l’école, ce fratello renonça à la demeure qu’il occupait et
qui était sa propriété, et alla louer
pour son compte autre part afin de
céder ses deux ou trois chambres à
qui en avait besoin. Le brave homme
écoute ravi l’histoire que raconte Madame Bolmini, et il souligne de temps
en temps : « Que voulez-vous ! J’ai
fait mon possible, mais de plus je ne
puis pas faire ! »
En attendant, il faut absolument
trouver un gîte. Si nous étions à
Massel ou à Praly on ne serait pas
embarrassé pour si peu ! Deux couvertures et une bonne grangia résoudraient la question d’emblée ; mais
il n’y a pas de grangie à Salle ! Encore si je n’étais venu que moi seul,
mois nous sommes trois ! Madame Bolmini réussira bien à me caser chez
elle, mais où mettre le colporteur et
sa femme ?
Allons ! dit le fratello, je vous offre il mio letto matrimoniale. Ma
femme et moi irons dormir ailleurs ;
nous nous arrangerons bien assez. Je
regrette de ne pas pouvoir vous offrir quelque chose de mieux. Que
voulez-vous ! Je fais mon possible,
mais de plus je ne puis pas faire !
Je suis content tout de même que
ce... de syndic ne réussisse pas à vous
faire dormir dehors. C’est un bon
avertissement du reste pour une autre fois. Nous ne pouvons pas être à
la merci d’une visite imaginaire de
gendarmes. Laissez faire ! Les fratelli
achèteront une branda avec tout le
nécessaire, et quand un ministro viendra nous voir nous arrangerons la
branda dans l’école, et il pourra y
dormir in santa pace. Que voulezvous 1 Nous faisons notre possible ;
mais de plus nous ne pouvons pas
faire !
Brave homme va ! simple et fidèle
disciple de Jésus-Christ ! Si tu savais
que de bien tu m’as fait! Si tu savais
combien ton ministro se sentait humilié en présence de son fratello !
Heureux es-tu! Ton Sauveur a dit d’une
pauvre femme à laquelle tu ressembles: « Elle a fait tout ce qu’elle a pu ! »
(à suivre). Jean H. Meille.
A la Jeunesse Vaudoise
-------------
Allons, ami, courage !
Disciple de la croix;
Donnons à Christ le gage
Qü’il est notre vrai Roi.Le monde nous caresse
Par ses attraits subtils.
Mais toutes ses promesses
Comment les maintient-il ?
Allons, ami, etc.
Luttons, et face à face;
Qu’avec nos ennemis
Aucun de nous ne fasse
De lâches compromis.
La lutte est là, constante.
Mais vois, sur cette croix,
Jésus, les mains sanglantes.
Souffrant, mourant pour toi.
Luttons, etc.
Jeunesse insouciante,
OU cours-tu donc ? attends
Et sois plus clairvoyante ;
Arrête ! il en est temps.
C’est vers un sombre abîme
Que mène ton sentier;
Vois donc que de victimes
S’y perdent en entier!
Jeunesse, etc.
Jeune homme, qu’elle est belle
La tâche que Jésus
Confie à notre zèle!
Debout ! n ’hésitons plus.
Qu’importent les sourires
D’un monde indifférent ?
Laissons, laissons-le dire,
Et nous... luttons gaîment.
Jeune homme, etc.
Que rien ne nous sépare
De notre conducteur.
Malheur à qui s’égare.
Après d’autres docteurs !
Non, non, jamais le monde
Ne donnera pour sûr
La paix, la joie profonde
Que Christ donne au cœur pur.
Que rien, etc.
Courage ! la souffrance
Ne dure ici qu’tm jour ;
Au ciel la jouissance
S’y trouve pour toujours.
A Christ est la victoire ;
Pour nous, quel grand honneur
De partager sa gloire !
Servons ce grand vainqueur.
Courage ! etc.
^ ^
CHRONIQUE
Mardi à 2 heures ont eu lieu les
funérailles de M. Daniel Day, pasicur émcrifc, décédé dimanche matin
dans sa maison des Copiers de Ville
à la Tour, après une assez longue
maladie. Malgré le temps peu favorable, car le vent soufflait très fort,
un nombre considérable de personnes,
de la Tour, de Saint-Jean, et même
de Pignerol, étaient venues donner un
dernier témoignage d’estime à cet ancien ouvrier de Dieu, et de sympathie à ceux qui pleurent son départ.
Les pasteurs de Bobi, Villar, SaintJean et Prarustin avaient tenu à se
joindre à ceux de la Tour pour rendre les derniers honneurs à celui qui
avait été leur collègue dans le ministère pendant bien des années.
Le service funèbre a eu lieu dans
le temple. M. Tron a lu quelques passages de l’Ecriture adaptés à la circonstance et a parlé du bon combat
que doit soutenir le chrétien et surtout le ministre de l’Evangile. Il a
rappelé quelques-unes des paroles que
le défunt avait prononcées sur son lit
de mort et qui exprimaient la paix
et la confiance avec lesquelles il allait à la rencontre de son Sauveur.
M. Th. Gay a ensuite parlé en sa
double qualité de pasteur de SaintJean, la paroisse d’origine du défunt,
et de représentant de la Table, rappelant brièvement le travail accompli
par M. Gay pendant 41 ans de ministère actif. M. J. D. Rivoir parle de
M. Gay comme ami personnel et comme collègue dans l’enseignement, dans
le ministère et dans la retraite; il rappelle les difficultés avec lesquelles il
a eu à lutter dans ses divers champs
de travail. Le service est clos paiune prière de M. Gardiol pasteur à
Bobi.
Au cimetière l’étudiant Vinçon re
. • t" 1 r ___________
présentant de fia société la « Balziglia » a exprimé les sentiments de
cette société envers celui qui en fut
un des membres fondateurs et M. le
pasteur Jahier a prononcé la prière
finale.
Né en 1833, aux Curts de Saint-Jean,
M. Daniel Gay fit ses études classiques au Collège, fut un des premiers
étudiants de l’école de théologie ouverte à la Tour en 1855 et reçut la
consécration en 1860, avec M. J. P.
Salomon. Il travailla pendant quelques années comme évangéliste dans
la vallée d’Aoste, puis comme professeur à l’école normale de la Tour,
et en 1865 fut appelé à desservir
l’église de Pral, poste qu’il çccupa
jusqu’en 1886. Retourné dans le champ^
de l’évangélisation, il fut de nouveau
envoyé dans la vallée d’Aoste, puis
dans celle de Suse. Il était pasteur
émérite depuis 1901. Il a passé les
dernières années de sa vie à la Tour,
donnant l’exemple de la plus grande
régularité aux cultes, aussi longtemps
que l’état de sa santé le lui permit.
Nousj exprimons notre plus vive
sympathie à sa veuve qui a été la
compagne dévouée et fidèle de ses
dernières années, et à tous les membres de sa famille.
c£a séance annitjcrsaire be fa
« 'gâofîigfia. » Cette société littéraire
a célébré samedi soir son 52® anniversaire par une séance pubblique
dans la grande salle de l’école supérieure. Le président, M. Del Pesco,
dans son discours d’ouverture, a surtout fait ressortir la tendance qui se
manifeste chez beaucoup d’auteurs
contemporains à réagir contre le matérialisme considéré naguère comme
étant le dernier mot de la science.
Après un chant — car on chante de
nouveau à la société — commença la
série des travaux. C’est d’abord une
exposition orale de M. L. Micol sur
les origines du romantisme ; puis une
composition de M. Th. Giraud sur l’évolution du système solaire selon l’hypothèse de Laplace ; ensuite une longue poésie (I Mille de Marradi) récitée par M. Cignóni avec une sûreté
de mémoire remarquable ; enfin une
étude de M. B. Peyronel sur l’influence
d’Alfieri sur Leopardi.
Les membres actifs de la Société
laissent pour une fois aux membres
honoraires le soin de faire la critique
de ces divers travaux, ce que plusieurs
font bien volontiers, surtout pour se
réjouir- avec nos jeunes amis du travail sérieux dont ces morceaux font
preuve et les encourager à continuer
dans cette voie. La série des travaux
terminée, le président lit un rapport
concis mais complet sur l’activité sociétaire pendant la dernière année.
Les représentants des autres sociétés
locales, aimablement invitées, expriment leurs sentiments d’estime et de
sympathie à la « Balziglia » et font
des vœux pour sa prospérité croissante. Etaient représentées: la « Pra
del Torno, » 1’ « Eco dello Studio, »
la Société de la Paix et l’Union Chrétienne de J. G. Un dernier chant est
éxécuté et la séance est dose à 10 li2.
Chacun en emporte la meilleure impression.
Conférence. Dimanche 15 courant,
à 8 heures du soir, dans l’Aula Magna du Collège, M. le professeur David
Jahier tiendra une conférence publique sur Cbmonbo ^e Jlmicis qui
vient de mourir subitement.
3
'■'W
fi*'
V
Le public est cordialement invité
à assister à cette commémoration du
.sympathique écrivain.
Sainti-Jean, Notre frère M. David
Morglia et sa femme et sa fille, après
une visite de 5 mois à leurs parents
de Colonia Valdense, viennent de rentrer parmi nous, apportant d’exellentes
* nouvelles de M. et Mme J. D. Ugon
et de leur famille et de la Colonie
en général.
Nous leur souhaitons de cœur la
bienvenue à Saint-Jean.
Itriqiiéras. Mardi dernier à 4 h. 1[2
eut lieu l’ensevelissement de Jacques
Auguste Constantin, de Santa Catlina,
mort subitement dimanche derpier.
Bon nombre de catholiques et de
Vaudois y prirent part ainsi que les
gendarmes et les docteurs qui devaient
procéder à l’autopsie du cadavre et
qui consentirent à attendre la fin du
service pour y procéder. Le service
fut fait par le pasteur de Saint-Jean
devant un auditoire des plus recueillis.
Villai*. Mardi soir 10 c., M. le prof.
Falchi a répété au Villar sa conférence antialcoolique devant un auditoire très nombreux et attentif, avec
l’intervention de M. et Mme H. Tron
pasteur, de M. Gay docteur, de plusieurs membres du corps enseignant
et de l’administration comunale et de
quelques membres de l’U. C. de la
Tour. Le conférencier a été vivement
applaudi.
Ensuite M. Geymet, président de la
Leffa antialcoolica Val Pellice, propose à l’assemblée de mettre tout de
suite en pratique les principes énoncés
par le conférencier, par la constitution d’une section locale antialcoolique, ou bien de la renvoyer aux
Unions Chrétiennes de la Paroisse.
Il relève l’immense progrès qui s’est
produit depuis le début de la propagande et il compare avec plaisir le
nombreux auditoire de ce soir avec
la petite assemblée de trois ans pasnés, lors de la première conférence
sur ce sujet dans la même école. Il
lit les principes fondamentaux de la
« Federazione antialcoolista italiana >.
M. le régent Buffa est d’avis qu’il
est plus convenable de renvoyer la
constitution d’une section antialcoolique aux U. C. locales et il promet de
s’intéresser à la question, déjà traitée
dans les séances de l’Union par le
Dr. Gay, lequel, à son tour, rappelle
l’intérêt qu’il prend et continuera à
prendre à l’œuvre antialcoolique, au
profit de laquelle il sera toujours
disposé à mettre les lumières de ses
études et de ses expériences à ce
sujet.
Quelques paroles d’encouragement
de M. le pasteur Tron et le chant
€ Debout Sainte cohorte» terminent
la soirée.
— La collecte de Dimanche passé
l.r Mars, à la porte du temple, produisit 14 francs environ et elle fut
affectée à l’Ecole de Théologie.
— La liste des membre^ électeurs
pour l’année 1908, en compte 174.
LIVRES ET JOURNAUX
L’ouvrage - cela arrive rarement dans
les traductions - en passant dans une
authe langue n’a rien perdu de sa
vigueur, ni de sa force.
L’auteur, Carnegie Simpson, ne s’appuyant ni sur‘'l’autorité de la Bible,
ni sur celle de l’Eglise, mais se fondant sur Christ, sur sa vie et sur son
œuvre, cherche les données originelles du christianisme, données qui ne
sont pas contenues dans un système
philosophique ou moral, mais dans
Christ lui-même. Il examine ensuite
si la religion moderne peut être fondée sur ces données ; pour cela il démontre que Christ n’est pas seulement un fait historique, mais un fait
de vie spirituelle, ayant une profonde
signification pour la foi, pour le caractère et pour la conscience. En un
mot il nous fait voir comment Christ
fait historique devient un fait de religion. Cette religion c’est le christianisme qui ne peut être mieux défini que par ces mots, si bien traduits par M. Rivoire : «Il cristianesimo
é il significato del fatto di Cristo».
■gîïinerna.
Sommario del N. 13 (8 Marzo 1908).
La forza bulgara - La guerra possibile - Lettere dagli Stati Uniti - La
mentalità portoghese contemporanea
- Uno scrittore austriaco - Nervosità
e civiltà moderna - Le case a buon
mercato per le famiglie numerose La civiltà dell’antica Babilonia —
Questioni del giorno — Spigolature
— Recensioni — Notizie bibliografiche — Note militari — Rassegna settimanale della stampa — Sommari di
Riviste Tedesche.
^onfctrenjc e prolusioni.
Sommario del N. .5 (16 - 2-1908).
Il Campidoglio e il Foro Romano
nell’immaginazione degli artisti dal
secolo XV al XIX - I fenomeni e le
origini della vita secondo le recenti
ricerche - Il presente e l’avvenire
della seta artificiale - La forma e le
dimensioni della terra — Conferenze
e conferenziei’i (resoconto di cinque
conferenze).
Nouvelles et faits divers
P. Carnegie Simpson, M. A. §t fatto
ht tristo. Conferenze tradotte dall’inglese'da Enrico Rivoire. Tipografia Claudiana. Firenze.
Ces six conférences apologétiques
très répandues en Angleterf è et en
France, viennent d’être traduites en
italien par Monsieur Henri Rivoire.
D’après la statistique officielle, qui
vient de paraître, en 1905 dans l’empire attcmanb 9339 catholiques et 463
juifs, ont passé à l’Eglise luthérienne;
par contre, 81 luthériens ont passé au
judaïsme et 793 au papisme.
— L’état des finances de la Société
bes plissions bc poris est particulièrement grave cette année. Le 29
Février, un mois avant la clôture des
comptes annuels, on n’avait encaissé
que 396.375 fr. sur un budget de
935.000 fr. Il reste donc à recevoir
538.625 fr. Or, les années dernières,
les recettes du mois de Mars étaient
loin d’atteindre ce chiffre. Un effort
spécial est donc nécessaire et urgent
pour tous ceux qui ont à cœur l’avancement du règne de Dieu dans les
champs qu’il a confiés à cette Société.
Revue Politique
Vous imaginez probablement, après tout ce
qu’on vous en a dit, que la Chambre demeure
à peu près inactive? Eh bienI vous n’y Ôtes
pas, mais pas du tout. La Chambre, c. à d.
trois ou quatre douzaines de députés, travaille.
Figurez-vous qu’en moins de huit jours elle a
discuté et voté non moins de quatre budgets,
à savoir: celui de l’intérieur, celui du Trésor,
celui de la Guerre et celui de l’Agriculture 1
Cela s’appelle mener les choses tambour bat.tant. Le budget de l’Intérieur avait bien sou
levé quelques discussions au sujet de la solution de certains problèmes d’administration
intérieure, mais l’on s'est bien gardé de trop
approfondir les questions. Du reste, M. Giolitti a pu répondre avec son assurance coutumière, en émaiyant son discours de plaisanteries et de traits d’esprit, que tout est pour
le mieux dans le meilleur des mondes possibles; que le Gouvernement s’est toujours préoccupé et continuera à se préoccuper du bon
fonctionnement de tous les services publics.
Il se déclare ouvertement contraire à l’indemnité à accorder aux députés, ainsi qu’au suffrage universel absolu, tel qu’il existe en
France. Après avoir énuméré tous les projets
de lois ayant été votés au cours de la session
parlementaire actuelle, il en conclut que la
Chambre a témoigné d’une activité exemplaire.
Et puisque c’est M. Giolitti qui le dit, il faut
l’en croire.
Le budget de la guerre, expédié, j’allais dire
escamoté, comme tous les autres a pourtant
soulevé un petit incident. Le semblant de discussion, précédant le vote, n’a pas été précédé à son tour de la lecture du rapport de
la Junte du budget, vu que le rapporteur, M.
Pais avait fait, dans son travail, certaines appréciations relatives à la défense de notre
frontière orientale, que la majorité de la Jilnte,
d’accord avec le minislère, avait jugées imprudentes et susceptibles de froisser notre
bonne alliée l’Autriche. Et voilà pourquoi —
M- Pais s’étant formellement refusé d’atténuer
les termes qu’on jugeait trop forts — on a,
pour la première fois peut-être, voté un budget sans que son examen fût accompagné du
rapport écrit d’usage.
— M. Barzilai a déposé et développé à la
séance de mardi une motion sur la politique
des Balkans. On n'ignore pas que le député
républicain a une dent contre l’Autriche, aussi
nous ne sommes nullement étonnés de lui entendre dire qu’il nous est plus convenable, à
tous égards, de soutenir les projets de chemin
de fer de la Russie, que ceux de l’Autriche.
Les nouvelles lignes de l’Autriche, ajoute-t-il,
seront surtout militaire et fort peu commerciales. Nous vous renvoyons au prochain numéro pour la réponse de M. Tittoni.
— M. b’asî est toujours gardé à vue dans
ses appartements, et il est à prévoir qu’il ne
se remettra de son indisposition que le jour
où va expirer le terme de la peine à laquelle
on l’a condamné. Mais je puis me tromper:
la grâce souveraine, implorée par son défenseur et que 192 députés vont invoquer à leur
tour, va lui redonner des forces... si S. M. se
décide à la signer- D’ailleurs, M. Nasi a une
troisième corde à son are: il se pourvoit en
cassation, contre la sentence de la Haute Cour.
Bref, il refuse obstinément de subir sa peine,
et vous verrez qu’il ne la subira pas. Au pis
aller, il n’aura d’autre prison que le palais où
il réside actuellement. La loi est égale pour
tous 1
— L’enquête sur la Minerva (ministère de
i’Instruetion) a enfin été arrachée au Gouvernement. Enquête ministérielle bien entendu,
où les choses vont être faites en famille, sans
trop d’indiscrétion; tandis que i’enquête parlementaire, munie de plus amples pouvoirs
judiciaires, aurait mis à nu bien des plaies
que les 10 commissaires du Gouvernement (députés, sénateurs, conseiilers d’état et magistrats) jugeront plus prudent de couvrir. Sachons toutefois nous contenter du peu qu’on
veut bien nous accorder.
*
— Le parlement français est en train de
discuter le projet d’impôt sur le revenuj et
vient d’en approuver l’art. 3 concernant la
rente imposable que le législateur divise en 7
catégories bien distincte, chacune desquelles
va être taxée à part.
— S’il fallait en croire les bruits qui courent, trois souverains au moins se prépareraient à visiter notre pays, à savoir : Edouard
VII, Guillaume II et le Czar. Mais c’est peutêtre trop d’honneurs à la fois, et il n’y a de
réellement sûr que la visite de Guillaume II.
Le 24 où le 25 c. l’empereur d’Allemagne et
V. Emanuel III s’aboucheront à Venise. L’entrevue, dit-on, est d’ordre privé, mais il n’est
pas dit que la politique va être exclue totalement des entretiens qui auront lieu entre
les deux augustes personnages.
— Et à propos de Guillaume H vous savez
qu’il a de nouveau trouvé le moyen d’attirer
sur lui l’attention universelle. Un beau jour
du mois de février, il lui prit fantaisie d’écrire
une lettre confldentielie à lord Tweedmouth,
le ministre anglais de la Marine, conçue en termes fort courtois, et à laquelle le lord de
l’Amirauté s’empressa de répondre sur le
même ton. On ignore le contenu exact des
deux missives, quoiqu’il résulte des déclarations d’un personnage bien informé, que Guillaume aurait eu pour but de prouver au ministre anglais que la marine allemande est
bien moins puissante que l’angiaise et que
l’opinion pubiique en Angleterre n’a pas lieu
de s’alarmer des nouvelles constructions navales anglaises. Tout cela est bien innocent
n’est-ce pas ; mais la presse anglaise ne l’a
pas jugé ainsi : elle a qualifié d’imprudente et
d’incorrecte l’initiative du Kaiser, d’inconstitutionnelle la réponse du lord de l’Amirauté.
L’aflfaire a naturellement eu son écho au Parlement. À la suite des déclarations de lord
Tweedmouth, on ne publiera pas, ainsi qu’on
avait menacé de le faire, les deux lettres incriminées, et l’incident n’aura pas d’autres
suites. Nous n’avons pas à nous prononcer sur
la plus ou moins grande opportunité pour un
souverain constitutionnel, de s’adresser à l’insu
de ses ministres à un ministre d’nn autre état,
pour l’entretenir de questions politiques d’ordre très élevé: cela ne nous regarde pas. Mais
nous remarquerons en pa.^sant que, malgré
toutes les protestations réciproques de sincère
amitié, il suffirait de bien peu pour troubler
les bons rapports entre l’Allemagne et l’Angleterre.
— À l’heure où nous traçons ces lignes le
jeune roi d’Espagne, accompagné du ministre
Maura fait son entrée à Barcelone, le plus
vilain repaire d’anarchistes de toute l’Europe.
C’est en vain qu’on a essayé de dissuader Alphonse XIII d’entreprendre ce périlleux voyage :
il n’en a fait qu’à sa tête. Du reste, la partie
saine de la population lui a ménagé un accueil
empreint de la plus grande cordialité, et la
police a pris toutes ses mesures pour le protéger contre un possible attentat. j. c.
SOTTOSCRIZIONE
AL FONDO « MATTEO PROCHET »
PER LA
SCUOLA MAEStïH EVANGELISTI
Somma precedente L. 17.044,45
Sig.ra Cammarano-Rochat, Firenze * 25,—
Signora Cecilia Comandi, Firenze » 50,—
Sig. Carlo Rocchi, Firenze » Sig. Adalindo Vezzosi e Fi- gli, Firenze .... » 5 25,—
Fam. Coucourde, Firenze » 5 —
Sig. Bernardino de Murali, Firenze » 50,—
Colletta nella Chiesa di Via Manzoni, Firenze . . » Monsieur Charles Sarasin- Forcart, pasteur, Arle- sheim, Fr. 1000 ...» 56,57
996,50
Totale L. 18.257,52
Souscription en tavennie i’OrpiwIinat Vaudois
Commune de Torre-Pellice Frs. 100,—
Paroisse de Vilar-Pellice première liste :
a) Prélevé sur un fonds du
Consistoire .... Frs. 100
b) Produit d’une collecte en
nature............. » 35
c) Ecole du Dimanche de la
Ville.............. » 5
d) Union des Jeunes Gens de
la Ville........... » 5
e) M.me et M. H. Tron » 50
f) M. Jean Garnier . . » 5 » 200,—
Société des demoiselles protestantes de Turin . . » 200,—
M. Fieldentorp-York, Angleterre ..........................» 25,—
M. .1. J. Jourdan, Instituteur
Torre Pellice .... » 5,—
M. Edouard Arnoulet, Torre
Pellice......................^ 5)—
Total Frs. 535,—
.4b. payes et non qnilianeés.
1907-08 : Baret J- P., Pomaret.
1908 : Rivoire, Gainesville.
A. Rivoir, gérant.
Madame Ginlia Gay-D’Agosüno
et les familles qui sont avec elle dans
le deuil, remercient tous ceux qui
leur ont témoigné leur sympathie dans
la douloureuse épreuve par laquelle
ils passent, et ils prient ceux qui n’auraient pas reçu le faire part de les
excuser.
/
&
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DICHIARAZIONE
rilasciata dall’Ufficio d’igiene di Torino
I campioni dei prodotti presentati dalla Ritta
ACQUE lilAIERAUI AltXIFICIALI
con Acquo di sor|^cntc Dormo Ciol>riro (iHoiitc Aon«lolino)
sterilizzata coll’apparecchio Siemens
•PIETRO PHILIPON di Torre Pollice, furono sottoposti aH’Ànalisi
Chimica. Dalla medesima risulta che tutti i componenti riscontrati in questi campioni, rientrano nella categoria dei prodotti
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è detto all’art. 43 della Legge Sanitaria vigente, spiegato dal
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