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Soìxante-onzième année
22 Mans 1935-Xm
N* 12
L’ ECHO DES VALLÉES
PABAISSÂNT GHA<
Spat*. Bíbüoit«^
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes . . , . ,
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IXiBBE PHXJCE
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables^»., dignes de louange, occupent voê pensées (Philipp. IV^ 8).
PODR LA TIE IWTÉBIBDRB
La confe^^ion de^ péché^.
Repentez-vous (Jean-Baptiste et Jésus-Clirist)
Connais-toi toi-même' (Socrate).
La religion qui prétend conserver la
tradition et l’esprit évangéliques, a laissé
glisser, dans la pratique, je dirais presque
dans la routilne quotidienne, un bon nomh
bre dê succédanés des choses les plus
sérieuses.
C’est ainsi que la confession des péchés
a pris la place de la repentance. Lorsque
le fidèle catholique a confessé, dans l’ombre discrète du confessionnal, ses péchés
au prêtre et qu’il en a entendu la formxile magique Ego 'te absolvo, il croit être
en parfaite règle avec Dieu, même s’il n’a
été nullement troublé à salut dans son for
intérieur. Quand le protestant a entendu
lire les dix commandements, ou le sommaire dè la loi, ou autres passages appro^
pri^ et qu’il s’est im instant replié sur
lui-même dans l’attente de la prière de
confession prononcée par le pasteur, il est
certes convaincu d’avoir acoompli un acte
important du culte, et que pour une se' maine sa conscience peut dormir en paix.
L’un et l’autre, sous des formes diverses, sont loin de l’esprit évangélique. Lorsque JeannElaptiste commence son ministère, il crie à ceux qui l’écoutent : Eepente^ous. Dès que Jésus entreprend de
prêcher, lies premiers mots qui sortent de
sa bouche sont : Repentez-vous.
Et pour se repentir, il faut se connaître
sod-^nême. Un philosophe et un sage de
l’antiquité a dit : « Conmds-toi toi-même ».
Sans cela, la repentance œt impossible.
Faut-il renoncer à la confession des péchés ? Nullement, mais nous devons en
faire l’expression profonde, sincère, troublée de notre repentance.
En d’autres termes, la confession des péchés doit devenir la' confession de notre
péché, de notre état de misère spirituelle
et morale. Oar, soyons-en bien persuadés.
Dieu n’a nul besoin que nous lui énumérions nos péchés : il les connaît, il sonde
nos cœurs, et, nos vies_sont comme autant
de livres ouverts devant lui. Ne croyons par
conséquent pas que nous avons accompli
un acte de contrition lorsque, par des paroles plus ou moins vaines, nous lui avons
déclaré nos faits et gestes. Ce n’est pas
là ce qu’il demande, et ce n’est pas qe qui
nous fera faire quelque progrès sur la
voie du salut.
Pour que la confession puisse avoir quelque valeur aux yeux de Dieu, il faut
qu’eUe soit accompagnée par un profond
saititment d’humiliation et par l’irrésistible désir d’abandonner la mauvaise voie.
Pour nous humilier, il faut que nous
nous connaissions nous-mêmes, que nous
réalisions la distance qui nous sépare de
Dieu. Or, avouons^Jle franchement, ce qui
nous trouble ce n’est pas notre état de
misère m notre éloignement de Dieu : ce
sont des actes particuliers dont le public
est au courant; de vilaines paroles que
noiK avons décochées, commes des flèches
brûlantes, en un moment de colère; des
sentiments mêmes, s’ils nous empêdient
de dormir.
'Mais... et la source de tout cela ? Notre
cœur mauvais, malgré un certain désaveu
de choses extérieures, reste tel quel ; il
ne se produit aucun changement ® nous,
car toutes nos inquiétudes sont de surface.
Pour que la ccarfession soit une 'vraie
confession, elle doit être, répétons-le, accompagnée par l’humildation.
Comment établir que cette humiliation
est bien sincère ? 11 y a en nous, parfois,
de nobles sentiments, mais ils sont cc^me
une trouée à travers d’épais nuages que
le vent poursuit à son gré. Il ne faut pas
trop s’en fier, à moins qu’une volonté forte
ne s’en empare.. Notre confejssion des péchés représente îm de ces sentiments, mais
combien il peut être superficiel! Nous
sommes en prière devant Dieu le dimanche, mais pendant la semaine l’orage des
passions s’abat sur nous, et le sillon tracé
est si peu profond, qu’il est vite comblé
le dimanche suivant on sera au même
point.
Pourquoi ? Parce que, après tout, nous
tenons à la grâce et au pardon de Dieu,
mais nous ne voubns pas en payer le prix.
Or le prix, c’est le désir intense de re>noncer au mal, de renouveler son cœur, de
se mettre décidément sur la bonne •voie.
Sans ce désir, sans cette volonté ferme,
la confession se réduit à un leurre : c’est
un médicament qui calme le mal, mais
qui ne le guérit pas. Pour voir Dieu, noiis
devons être guérils, et il veut nous guérir Mi-même, nfâis nous devons le laisser
agir sa volonté doit devenir notre volonté.
Loin de nous donc l’idée qu’il suffise de
dire à Dieu nos péchés pour être pardonnés : le pardon n’est possible qu’à travers
un acte qui détruiise notre vieille idole et
brise notre cœur.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
JEAN-SEBASTIEN BACH
(1685-1750).
Nous avons rappelé, il y a quelques semaines, le nom de Haendel ; il nous faut,
aujourd’hui, consacrer quelques lignes à
un autre grand musicien, J. S,. Bach, à
l’occasion de la commémoration du 250® anniversaire de sa naissance.
Haendel et Bach sont nés à peu près àj
un mois de distance l’un de l’autre : tous
les deux sont allemands et protestants,
tous les deux ont droit, à des titres d^
vers, à la reconnaissance des églises chrétiennes. La presse, tant protestante que
catholique, consacre des articles à ces deux
grands coryphées de la musique, dont le
génie a vraiment été merveilleux et dont
les œuvres, loin de tomber dans l’oubli,
semblent devenir toujours plus populaires.
J.-S. Bach naquit à Eisenach, le 21 mars
1685, d’une famiUe où le talent musical
était héréditaire, tant il est vrai qu’au
cours de trois générations, elle avait déjà
donné une quarantaine de distingués culteurs de la musique J.-Sébastien eut, lui
aussi, la satisfaction de voir quelquesHuns
de ses vingt enfants marcher sur ses tra-,
ces et composer des œuvres qui, tout en
n’ayant pas la valeur de celles de leur
père, sont cependant remarquables à pinsieurs égards et sont encore exécutées de
nos jours.
Notre artiste débuta, dans la vie, au milieu de maintes difficultés à dix ans il
perdit son père et ce fut son frère aîlié,
organiste à Ordrafï, qui l’accueillit.
•Quels furent ses maîtres ? On peut dire
qu’ij s’iiMruisit tout seul et apprit de
beaucoup de maîtres.
Son frère étant mort, Bach, qui n’avait
que quinze ans, se fit choriste dans une
église, et en 1703 il pa^ à Weimar comme
musieien^de cour. Il fut ensuite organiste
|dans différents villes, revint encore à Weiniar, jusqu’à ce que, en 1720, le prince
Léopold de Anhalt-Koethen le nomma son
maître de chapelle. En 1723, il se rendit
à ïeipîsig, où ü eut la direction de la céI lèbre école musicale de Saint-Thomas et où
I il opœta jusqu’à sa mort, survenue en 1750.
I - Chose étrange, la musique de Bach fut
I presque oubliée pendant le XVIII® siècle,
i Péut-être en raison des difficultés qu’eUte
présente. Ce fut un autre grand musicien
qui exhuma, en 1829, la Passion selon
i BedntJMatthieu. Et depuis lors on n’a fait
que lui rendre toujours plus justice en
i exécutant ses œu-vres.
Bach a écrit pour tous les instruments,
mais sa musique est si savante et si proH
j fpnde qu’elle a de la peine à devenir vraij t^nt populaire.
L’EnSclopedîa Italiima Treccani lui rend
ce beau t^oigni^e : « Une claire atmosphère morale complétait l’atmosphère mu^dcale de sa maison. Bach était pieux,
d’une piété claire et franche, quî se con|üguait à toutes les formes de son activité
ipiritudle. La composition était pour lui
Jin acte esisentieUement religieux : depuis
4es choses de moindre importance j usqu’aux
cantates et auxlPasswwîs, tout était pensé
« à la gloire de Dieu ». Ses manuscrits portaient le sigle S. D. G. (soli Deo glorîft) ou
J. J,. (Jem juva) ».
Une œuvre composée avec le sentiment
de la présence de Dieu ne peut qu’exercer
une bienfaisante influence religieuse ; aussi
ne doutons-nous pas que l’avenir, peutw
être plus que le passé, saura apprécier le
grand musicien que nous commémorons.
J/os Qanfiques.
Nos plus beaux cantiques ont leur histoire, et c’est une belle histoire que ceUe
du cantique
Reste avec nom, Seigneur, le jour dédîne,
La mdt s’approche et nous menace tous ;
Nous implorons ta présence divine.
Reste avec nous. Seigneur, reste avec nom.
Telle ^ la traduction française de Chaponnière d’un hymne anglais écrit par le
révérend Henry Francis Lsrte, qui fut
pendant de longues années vicaire de Lower Brixham, un petit village de pêcheurs
du Devon. Il avait l'ânœ d’un poète et il
est l’auteur d'un grand nombre de poèmœ
religieux et de cantiques.
Pendant la dernière partie de sa vie
il se consacra aux pêcheurs de Brixham
et c’est parmi les humbles qu’il comptait
ses meilleurs amis. Son travail mma sa
santé, il ne l’«i continua pas moina II se
mourait de consomption et te docteur liai
donna l’ordre de quitter immédiatement
la région pour aller dans un climat meilleur. Il prêcha son sermon d’adieu te dimanche suivant, au service du soir, dans
la petite église rranplie de ses amis, puis
il s’en retourna à pied, lentement, vers
sa maison de Berry Head. Ce soiivlà, justement, il y avait un de ces magnifiques
couchers de soleil comme on en voit parfois au bord de la' mer. Le soleü se couchait dans un flamboiement de gloire et
les collines' pourpres du pays de Dartmoor dressaient leurs lignes noires sur un
ciel de feu. Au premier plan le port de
pêche de Brixham, où les barques se ba-<
lançaient comme dans im lac d’or fondu.
Plusieurs fois le poète s’arrêta, pour se
reposer, sur la route, et admirer la féerique beauté de la nature.
Il venait de dire adieu à ses paroissiens,
il savait qu’il n’avait plus qUe quelques
semaines à vivre. Le jour, dans la gloire
de son déclin, lui rappelait avec insistance
que sa vie eUe aussi touchait à sa fin.
Il se mit alors à prier, demandant à
Dieu, avec ferveur, qu’aveint de mourir
il lui soit permis d’écrire pour les homH
mes un dernier message de consolation,
qui restât pour toujours comme sa derr*
nière contribution à l’effort du ChriiSt
pour sauver le monde.
Arrivé chez lui, il se mit au travail et
là, de suite, il écrivit cet hymne immor-'
tel qui a porté le réwHifort et la paix
dans des milliers, peut-être dans des mil<
lions de cœurs.
Traduit dans presque toutes 1^ langues,
cet hymne d’un mourant, dernier témoignage de sa foi, dernier effort de conso-i
lation d’un ministère pastoral rempli de
bénédiction, l’hymne de Lyte e.st chanté
d’un bout du monde à Tautre.
Dieu avait exaucé la prière.
Puisque chacune des étapes que sont les
années nous rappelfe avec insislai^liïu'tïn
jour viendra Où, pom nous aussi, il fauh
dra marcher au milieu de la mélancolique
beauté du soleil couchant, sachonsnle, te
dernier travail de notre vie, peut êtrë le
meilleur de notre vie, si nous nous plan
çons sous l’inspiration divina
Souvenons-nous surtout que la main que
nous désirons sentir nous soutenir «pour
nous guider dans te dernier passage »,
c’est la main dont nous avons besoin pour
nous soutenir dans nos heures obscures du
découragement ou de la tentation.
Pendant cette année et celes qui viendront après celle-ci, et jusqui’à l’heure où
les dernières lueurs du soir disparaîtront
dans l’ombre définitive de la nuit,
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.
(Solidarité Sociale).
Nom remercions l’aimable persovme qui
nom a envoyé les domiées ci-dessm ; nous
en attendons d’autres de la part de nos
lecteurs. Beaucoup de nos cantiques ont
une histoire et ü est bon et bienfaisant de
la connaître.
DONS
REgUS
En souvenir de M.me Louise^
Makm veuve Peyrot, la famüte L^ 100,—
Les Vaudois de Paris :
pour la semaine de renoncenjent» . 80,—
pour l’Orphelinat » 80,—
M.lle Amélie Gönnet, pour l’Hôtpital » 10,—
» » *
En souvenir du prof. comm. -Mexandre Vinay :
César Benjamin Vinay, NewYork, pour l’Hôpital du Pomaret, en souvenir affectueux
de son onde » 50,—
Pierre GrigliOi pasteur, NewYork, pour te (üoHège, en souvenir affectueux et reconnaissant de son professeur » 50,—■
« c »
Letto Valdesi Stati Uniti d’America, poxir l’Hôpital du Pomaret, de la Fédération des Vaudois des ,Eîtat9-ünis » 650,—
2
X ■
L’Echo des Vallées - Vendredi 22 Mars 1935-XIII
ieii
A l’occasion du 85® anniversaire du pré^
sident 'Masaryk, le professeur Zilka, de la
Faculté de Théol<^ie de Praigue, a écrit
une intéressante étude sur ce sujet. Nous
en extrayons les rtìiseignements suivants :
Dans sas œuvres, le président Masaryk
a toujours accordé au problème religiemi;
;ine grande attention. Dans un de ses premiers ouvrages — Le Suicide IVfesaryk
reconnaît et apprécie la valeur de la re^
ligion individuelle et de la force collective
du sentiment re%ieux qui donnent à
l’homme une solide base morale et lui permettent de résister victorieusement aux
éléments de'désordre que renferme la civilisation moderne. Dans une autre pülîiieation — La Question Sociale —il adi-’
joint, à cette fonction défensive et. salvatrice de la religion, une fonction créatrice
et active pour lui, la question sociale ne
réstóe pas essentiellement dans l’élévation
des conditions matérielles de vie; elle est
bien-plutôt un problème moral, le problème des rdationis morales entre les in. dïvidus et entre les partis. Et comme dans
te domaine mtral, le'facteur religieux est
lé- plus fécond et le plus régulateur, il
n^est pas permis dé te négliger de propos délibéré, surtout quand, il s’agit, non
pas de moralité individuelle, mais bien
(Fane moralité sociale.
fifeis la quéd;i<Hi primordiale, pour Masaryk, est celle de l’essence et de la vérité de la religion, de n’est pas seulement,
pour lui, une question de foi personnelle,
c'est une 'question de vérité objective.
Chez lui, il n’y a pas de solution de continuité entre la foi et la croyancev en une,
vérité rationnelle. La foi ed; une forme’
de la croyance. «Une société sans foi est
impossible ». « On ne peut vivre sans foi».
Aussi aboutit-il à cette fatale alternative :
« La religion ou le nihilisme ».
Masaryk est extrêmement critique à
L'égard des dogmies et n’accepte aucune
théoligie en bloc.. Mais il ne serait pas
exact de dire qu’il est un pur rationaliste,
U estime très haut la raison et en fait
le critérium de tout, mais il ne néglige
pas les autres éléments intellectuels de
l’activité humaine Jl cherche l’harmonie
de toute la vie intérieure. Son esprit calitique, te fait se dresser contre les éléments
de la religion, que les adeptes d’une docj trine donnée ou les fidèles des Eglises organisées mettent au premier plan. Il repousse, par exemple, le mysticisme il
veut une religion consciente (réfléchie,
vécue)ij fondée, conduisant à la moralité
et surtout au sms de la responsabilité;
une religion claii®, exempte de Tivresse
irisitionneUe et égoïste des mystiques. Il
n’accepte pas la conception traditionnelle
et trop rationaliste de la révélation; il
nie l’inspiration verbale de l’Ebriture
Sainte ; il ne s’attache pas au dogme théorique de la divinité du Christ Mais il
sait que la religion n’est pas une création de l’esprit et qu’eUe est la réaction
de l’homme au fait de l’existence de la
la Divinité. Le christianisme, il le cherche
et le trouve dans la Bible et peut dire de
Jésus ; « La religion, pour moi, c’est Jésus... ». iMasaryk critique surtout Im ifehses dans leur essence et dans leurs pratiques. 11 estime que les Eglises ne sont pas
l’expression absolument exacte de la doctrine, chrétienne. C’est de ce point de vue
qu’il les juge. Mais il les .considère comme
des OTganisations religieuses socialement
nécessaires, chargées d’une mission purement religieuse. C’'est là leur tâche propre qu’il admet jtout-iàHfait II n’a jamate
été non plus l’ennemi de l’Efelise catholique-romaine. Il est exact, qu’il l’a quittée
pour l’Eglise évangélique dans laquelle il
est resté, malgré les critiques qu’il lui faisait. Mais il tenait compte du fait que iq
catholicisme avait, en Autriche et en Bœ
hême, une position très forte, déterminée
par l’histoire, et qu’il pouvait faire beaucoup de bien pour la vie interne de la naftion. Il s’est toujours opposé à ses prétentions d’hégémonie temporelle sur l’Etat et
l’école; il s'est élevé contre son système
théologique, hoitamment dans ses conséqumces politiques, bref contre l’Eglise en
tant que puissance politiqua Masaryk, en
s’attaquant au cléricalisme autricien, voulait surtout rappeler à I’Eghse sa véri,table mission. Il a eu encore im autrie motif non moins important de lutter contre
les prétentions de l’Eîglise, c’est qu’il défendait le progrès de la démocratie et de
la liberté de conscience. Comme Karel Havlicek, son prédécesseur dans le journalisme
et la poditique, il voyait clairement que
l’absolutisme ecclésiastique est le soutien
de l’absolutisme politique. Pour lui, la conséquence nécessaire de la religion, et no
tamment du christianisme, est la démocratie, c’est-a-dire l’^alité, la fraternité, l’humanité et la liberté, qui est la . condition
du progrès.
Il y a donc deux façons de comprendre
la «lutte pour la religion» de Masaryk.
C’^ un effort de compréhension de la religion, de son essence, de sa valeur positive pour l’individu et K collectivité : un
effort pour réfuter l’opinion paresseuse
selon laquelle la religion est une affaire
privée. Mais c’est aussi une lutte pour une
religion pure, débarrassée de tous éléments temporels et politiques et aussi de
tout formalisme, dogmatisme rigide, pompe
extérieure, conservatisme réactionnaire,
résistance à la philosophie et à la science.
' S. Œ. P. I.
■ :S'- ' C» ~ S:”
■ de ÎEilise Evanplliqiie de Presse
contre la eoovelle reiigieo d'Etat.
Le Synode confessionnel de l’Eglise
évangélique de l’ancienne Union prussienne, s’est réuni à Berlin. et, au cours
de sa réunion, a accepté des thèses qui
constituent la condamnation la plus énergique qui ait été prononcée par une Eglise
chrétienne contr'e la divinisation de l’Eîtat
et de ses représentants.
Nous en donnons les passages essentiels
d’après la, Galette de Lattsoime : i
« Nous voyons notre peuple menacé d’uiî^ I
danger mortel Ce danger consiste en une i
nouvelle religion. L’Eglise, par ordre de.
son fondateur, doit veiller à ce que, danst ]
notre peuple, soient rendus au Christ tes |
honneurs qui reviennent au Juge du
monde. L’Elglise sait que Dieu lui demandera, compte si les Allemands sei détournient de Dteu sans qu’elle les ait avertis.
« Le premier commandement : « Je suis
le Seigneur ton Dieu. Tu ne dois pas avoir
d'autre Dieu que moi ». Nous obéissons à
ce commandement en nous fiant uniquement à Jésus-Christ, crucifié pour nous et
ressuscité. La nouvelle religion est une rébeUîon contre le premier commandetìient.
Eîlle érige en mythe la conception de la
race et du peuple. Elle fait du sang et de
la' race, de la nation, de l’honneur eft de
la Hbertéi, les idoles remplaçant Dieu. La
nouvelle religion exige la foi à l’AUemagne éternelle; elle veut supplanter par
cette foi nouvelle la foi dans l’Empire éternel de notre Seigneur et Sauveur JésusChrist Cette foi insensée se crée son Dieu
d’après l’image et la nature de l’homme.
Eh eflle, l’homme s’honore, se justifie et se
sauve Im-même. Une telle idolâtrie n’a
rien à voir avec le christianisme positif.
Elle est la doctrine de l’Antéchrist.
« L’Eglise évangélique déclare <iue son
devoir est de prendre position en présence
du danger que constitue cette religion.
« L’Eglise reconnaît avec soumission et
reconnaissance l’autorité de l’Etat fondée
et limitée dans la Parole de Dieu. Ausaii
elle ne peut pas se plier devant l’exigence
dè totalité qui lie les consciences telle que
la nouvelle religion l’attribue à l’Eîtat.
« L’Eglise a reçu de son maîtrè Tordire
de prêcher devant le peuple l’Evangile de
la grâce et de la souveraineté ■ de JésusChrist. lAussli ne doit-elle pas disparaître
de la vie publique pour se laisser refouler
dans le domaine de la piété privée. Elle
deviendrait'ainsi infidèle à sa mission.
« Même devant la violence, elle ne doit
pas cesser d’annoncer la parole divine
comme elle en a mission. La mission qu’elle
a reçue de Jésus-Christ oblige l’Elglise, res
pensable de la génération présenté et des
générations futures, à veiller à l’éducation
de la jeunesse, conformément à l’Evangile,
^e est obligée de préserver ses m®inbres
baptisés au neón du Dieu en trois personnes, d’une éducation philosophique et religieuse qui mutile et rejette la sainte Ecriture de l’Ancien et du Nouveau Testament, pour fôfmer tes esprits à la croyance
du nouveau mythe.
« L’BgKse prie que le nom de Dieu soî|t
sanctifié, que son règne arrive, que sa volonté soit faite aussi chez nous, dan« la
nation et dans l’Etat. Elle croit à la rémission des péchés. Elle prie et met audessus de la nation et de Tautorité la bénédiction de Dieu qui a pitié de ceux qui
le craignent.
« Aussi, l’Eglise doit-elle veiller à ce que
la prière pour l’autorité constituée qui lui
est ordonnée par la Parole de Dieu soit
faite avec sincérité et ne devienne pas
une divinisation et une adoration de puissance et d’événements humains.
« EÎUe met en garde contre une idolâtrie
par laquelle nous nous attirerions la colère
et le jugement de Dieu.
« Nous devons craindre Dieu, l’aimer et
avoir confiance en lui par-dessus tout ».
laannnnWtiaqDnnnndnnnnnn
« SETTIMANA DI RINUNZIA o.
QUINTA USTA.
Chiesa di Firenze, Via Manzoni
(U vers.) L. 2000,—
Chiesa di Feloriica Po » 274,60
» » Riesi » 513,50
» » Prarostino » 300,^» » Pramollo » 525,50
» » Genova » 2181,50
» » Venezia » 400,—
» » Taranto 500,—
» » Rio Marina 28Si—
» » Angrogna (2° vers.) » 63,95
» » Rodoretto » 226,50
» » Grotte » 93,—
■ » » S. Giovanni in Conca,
Milano, versamento compie^
mentare » 330,30
Stazione di 'Mantova ' ■ ■» 160,50
» »1 Santa Lucia >> 100,—
» » Campobasso (2° vers. ) » , 10,—
» » Tramonti di Sopra » 62,50
» ' » Crottaglie » 40,—
Colonia Valdese di Parigi » 100,—
Un gruppo di Valdesi del Colle
di Sestrières » 70,—
Chi^a di Livorno » 706,—
» » Forano » 201,60
» » Rorà » 239,75
» » Trieste » 760,—
» » Brindisi » 310,—
Stazione di Latiano » 50,—
Chiesa di Lucca (2“ vers.) » 20,» » Via De Amicis, Milano » 1100,—
PROVINCIA DI TORINO - MOVIMENTO POPOLAZIONE
Mese di Gennaio 1935:
Capoluogo Resto Provincia TOTALE
Nati . . . 673 579 1252
Morti . . . 831 691 1522
Diminuzione popolazione 158 112 270
Mese di Febbraio 1935:
Capoluogo Resto Provincia TOTALE
Nati . . . 640 566 1206
Morti . . . 918 681 1599
Diminuzione popolazione 278 115 393.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dall’11 al 17 Marzo 1935 XI1I.
Nascite N® 1
Decessi N® 4
CHRONIQUE VAUD0ISE.
BOBIi Une chère sœur, BostagmA Maddeine uée Peconi, des Rostagnols, vient
dé nous (ïuitter, après une courte maladie, à l’âge de 72 ans. Sa vie, ime vie
d’épreuve et de confiante soumission à
Dieu, l’avait mûrie pour le ciel, vers lequel elle s’est envolée avec la joyeuse
certitude des élus.
Nous exprimions encore à son fils, et
à tous les parents, notre sympathie
chrétienne.
— Noces d’or. Dans l'intimité de leur
famille, lundi, 18 courant, notre frère
J. Geynwmt, de la Costa, et sa compaJgne Annétte Negrin, fêtaient joyeuse
ment le cinquantième anniversaire de
leur mariage.
Leurs nombreux amis, qui les ont suivis
pendant leur longue carrière parsemée
d’épreuves, mais soutenue par une foi iîiébranlable, se réjouissent avec eux et
s’unisi£|ent en prière pour implorer du
Père céleste ses bénédictions, en leur souhaitant une vieillesse heureuse et fidèle,
jusqu’au terme du voyage.
COLONIE COSMOPOLITA. Monsieur le
Rédacteur. Sur demande d’un certain nombre de Vaudois de cette paroisse et autres paroisse voisines, je me permets de
vous rendre compte, en peu de lignes, d’un
tout petit fait : il s’agit simplement d’une
lettre partie de Torre Pellice, en décembre
dernier, provenant d’une lectrice de l’Echo
des Vallées, lettre qui, malgré une fausse
adresse, est cependant parvenue aux nombreux « cousins et cousines » auxquels elle
était destinée. ;
Les destinataires étaient les fils de M. Tiluotl ée Gönnet, originaire du Bessé, de '
'ipr Pellice, lequel a été une colonne de
l’église de Colonia Valdense et ensuite de
celle de Cosmopolita, où il est décédé
en 1919.
Depuis quelques années, ses descendants
ont pris l’habitude de se réunir tme fois
*
par an en souvenir de leurs parents. Hier,
je les trouvai réunis dans un très bel emplacement, en plain air, au bord d’un ruisseau, croisé par la grande voie qui unit
la capitale de notre départem'ent (Colonia)
à la capitale de la république (Montevideo). Ils me dépassaient pas de beaucoup
la centaine, parce que quelques familles
n''étaient pas représentées ou ne l’étaient
que par peu de personnes, ayant quelquesung, de leurs membres maladies.
La lettre en question circulait de gr(Xipe
en groupe, et bientôt elle fut aussi entre
mes mains, et j’ai lu avec intérêt ces lignes venues de si' loin et tombées à un
moment si favorable au milieu d’une centaine de parents de celle qui l’écrivait sans
connaître aucun d’eux. Après le culte, célébré avec cette nombreuse famille, je lus,
en la traduisant en espagnol, cetté huS^ ^
sive, pour que les jeunes eux aussi en
prissent connaissance. Je sais que plus
d’un des « cousins et cousines » répondront
à la lettre reçue ; et ainsi se renoueront
entre des Vaudois de l’Amérique.du Sud
et des Vaudois d’Italie des relations in, terrompues depuis de nombreuses années.
A titre d’information j’ajouterai que,
d’après dœ données exactes recueillies à
« la fête des Gonnets », la descendance directe dé IM. Timothée Gönnet est la suivante : 13 fils elt fi'Ues vivants (un mort à
41 ans) ; 121 petits-fils et 81 arrière-petitsfils, soit un total de 215 personnes (sans
compter les parents par alliance). Une
belle famille, n’est-ce pas ? Trentre et quelques d’entre eux se trouvent dans l’Argentine ; tous les autres 'sont établis dans
lœ différentes Colonies Vaudoises de
l’Uruguay.
Veuillez agréer les salutations cordiales
dé votre dévoué ■ E. Beux, pasteur.
LA TOUR. Nous avons dû, ces derniers
jours, reprendre par trois fois le chemin
du cimetière, -pour y accompagner les dépouilles mortelles j (le M. Malan Henri, de
Sainte-Marguerite, âgé de 52 ans ; de Mord Joseph, de l’Armaria, âgé de 80 ans ;
et de Rdand Louis Barthélemy, de SainteMarguerite, âgé de 73 ans. Que Dieu
veuille consoler et soutenir les famütes en
deuil.
— La visite de M. Carlo Lupo a laissé
un bon souvenir. Dimanche soir il a parlé
au temple, devant un nombreux auditoire,
qu’il a placé une fois de plus en présence
du grand et noble problème de l’évangélisation, qui est, pour une église comme
la nôtre, un devoir, un privilège et une
nécessité pour la vie même de notre peupla Cé discours, dit avec la force qu’on
connaît à l’oratexïr, n’aura, croyonsHnous,
laissé indifférent aucun des auditeurs.
— Dimanche prochain, 24 courant, à
20 h. 30,1 à lAula Magna du iCollègfe,
M.Ue de Dietrich, secrétaire des U, C. J. F.
et vice-présidente de la Fédération Chrétienne des étudiantes de France, fera une
conférence, par laquelle elle s’adressera
aux jeunes. La jeunesse est vivement invitée à eissidter à cette conférence.
11142114
3
des Vallée» - Vendreâi 22 Mars 1935-XIII
PERRIER-MANEIILE. Le 12 coiifant,
nous avons accompagné au champ du repos la dépouille mortele de IMfcoi Louis, de
la Baisse. Il n’y aivait que quelques jours
qu’il était revenu de Marseile, déjà malade, quand l’Eternel l'a appelé à Une au‘tre vie^ à l’âge de 36 ans.
— Baptêmes : Mermsan Franco de Pré»
déric et de Tron Ernesta (Traverse):
Genre Frida de Benjamin et de Ferrerò
Jcséphine (Roche Blanche).
ROME. Facidté de Théologie. Samedi,
23 mars, le professeur G. Rostagno comfmencera une série de leçons d'histoire religieuse. Oes leçonB auront lieu dans l’Aula
de la Faculté éit seront publiques.
ROME {Via IV Novembre). Nous avons
signalé, dans notre numéro de la semaine
dernière, le magnifique crescendo de la semaine de renoncement qu’offrait l’églilse
de Piazza Cavour ; l’église de Via IV Novembre mérite aussi d’être citée à l’ordre du jour sous ce rapport. La lettre-ciriculaire du 14 mars nous présente des chiffres très éloquents et très encourageants.
Nous sommes heureux de voir que d’au^
très églises de notre champ d’évangélisation se signalent aussi et augmentent' leur
don, année après année.
— Le dimanche 3 mars, il y a eu échange
de chaire entre le pasteur Bonnet et le
pasteur P. Bosio.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Offrandes reçues du 1®’' janvier au
15 mars 1935 : CoUecté par M.me veuve
H. Rostan, à Genève et Carouge, L. 105,65
- Bianca Rose veuve Prandi, Turin, 25 >
M. et M.me Camera. Asile, 5 Gajnma
Enrica Milan, « in memoriam », 50 - Tron
Anna née Monnet, Saint-Germain, 10 Grill Amédée, Id. 10 i- Grill Mvire, Id., 10
- iMartinat Henriette, Id., 10 - Revel Miarie, Id., 15 - Paroisse de Saint-Germain, 150
- Fanny, Qlotilde et nièce Ilda Revel, Id.,
20 - Société Talco et Grafite « Valchisone »,
300 - Edvige Long, Rome, premier annSlversaire de la mort de son père, 100 Vidossich Joseph, Milan, pour 193i5, 100
N, N., Turin, «in memòriam» de C. A.
Tron, 100 - N. N., Turin, pour 1935, 100
- N. N., Rome, 100 - Tron Jean et Alexandrine, Pérouse Argentine, « in memoriam »
de leur Oncle C. A. Tron, 40 - Dant Frank,
Mlanchester, 7 sterlines = L. 399 - Richard
Phil., senior, Norfolk, Va., 5 dollars =
L. 57 - Leidheuser Emma née Gardiol,
Nervi, pour 1935, 150 - René et Albert
Gabella, Turin, en souvenir de leur grand’^
maman, 20 - Sénateur grand’off. Jean
Agnelli, 500 - Cbïsson H. et Ida, miss., 15
- Coïsson-Nisbet, miss., 15 - Comm. F. Margaria. Torre Pellice, 25 - Charbonnier Jean
et Augustine, Id., 20 - Bar us Louiœe veuve
Crumière, Villar Pellice, 25 - Fomeron
Marguerite veuve Rostagno, Torre Pellice,
10 - Pons>-Terzano Marthe, S. Marzano Olivete, Aleæ., « in memoriam » de C. A.
Tron, 10 - Genicoud Thérèse, « en souve^
nir de ma chère Lisette », 20 - Lydie CullinoMBounous, Naples, en souvenir de ses
chers défunts, 50.
« » «
Nos anSis qui n’avaient plus revu l’Asile
depuis Tété dernier sont maintenant fort
agréablement surpris et émerveillés de
constater les grandes améliorations apportées à la Maison-mère. Mais ce n’est pas assez de parler d’améliorations : il faut plutôt
dire, pour être exact, que cette maison a été
littéralement transformée pour ce qui concerne l’intérieur. Grâce à tous les heureux changements opérés, eUe a été rendue très accueillante, d’une propreté impeccable et avec toutes les commodités et
tout le confort que l’cai peut désirer dans
une maison de ce genre. D’importantes
améliorations ont aussi été apportées aux
deux autres bâtisses. Et tout cela est dû
à la munificence de M. le comm. ing. Gustave Vinçon, qui s’est révélé tout à coup
l’un des plus grands bienfaiteurs de cet
Asile En attendant que des témoignages
de reconnaûsance lui viennent de plus
haut, l’humble Directeur, au nom de la
grande famille des bénéficiés, tient à lui
exprimer ici la plus vive et la plus pro^
fonde gratitude, tout en bénissant le Sei
gneur d’àvoîf in^iré à notre gr^d ami
cette belle et bonne œuvre de charité
chrétienna
Et maintenantt qui voudra nous aider
à doter l’Etabliss«n«it d’une cuisine appropriée? L’isiStueUe est absolumeiit trop
petite. Elle pourrait à peine Bervii pour
une douzaine de personnes jugez si idle
peut servir pour quatre-vingts ! On ne
saurait prétendre, dans de pareiUœ condittions, que le travail soit fait comme il devrait l’être. IMl l’inig. Vinçon viei^ de faire
un magnifique effort : il a dépensé environ
trois fois ce que pourrait coûter l’iunénagement d’une cuisine convenable. N’y a-t-il
personnel, parmi ceux qui le peuvent, ffUi
veuüle suivre son noble exemple ? Espérons que la réponse ne se fasse pas attendre trop bngtenps.
Barth. Souukr.
— La jeunesse des différents quartiers de la paroisse a été réunie,
jeudi soir, au Centre, où il lui a été
offert une soirée fort agréable, de oommunion fraternelle. Elle a joui d’un intœ
ressant programme de cinéma instructif,
que M. Widemann a voulu lui offrir.
Merci de tout cœur et au revoir à bientôt.
— Nous avons accompagné au champ du
repos Magna Oiantoun Balmas, des Bert,
décédée à un âge avancé. Que Dieu soutienne la famille affligée.
TRIESTE. Il n’y a pas longtemps, lé pasteur Del Pesco a été reçu par le Podestat,
avec lequel il a eu un long entretien anpreint de la plus grande cordialité:
TURIN. Le culte de dimanche 31 mars,
dans le temple de Corso Vittorio Bmanuele,
Sera tenu en langue française peir le pasteur M. Auguste Jahier.
—Le 22 février a eu lieu une réunion
de la j eunesse pour un débat sur « Le
courage ».
La prochaine réunion . de la jeunesse
(jeunes gens et'jeunes filles) aura lieu le
26 mars, dans les locaux de Via S. Seconde, 70.
Par l’initiative du Groupement des
Unions Chrétiennes Vaudoises, le pasteur
M. Carlo Lupo a fait une tournée de conférences sur l’œuvre d’évangéliêation de
l’Eglise Vaudoise en Italie, visitant successivement les Eglises et les Unions de Türin, Pignerol, Saint-Second, Prarustin,
Saint-Jean, 'La Tour, Villar,. Partout la pa;role chaude et empoignante de M. Lupu
mettant en évidence le devoir et les conditions de la propagande évangélique, a
suscité une profonde émotion et une vive
reconnaissance. NOus remercions M. Lupo
pour son message fraterneL A. J.
<»i«' »M »4» -y -i-i i-t», I«,«' ^ ^ M» »fo »f« »1«
fédération des vaudois
DES ÉTATS-UNIS.
SbuBjcrilptions
pour les Institutions Hospital des Vallées.
1934-1935.
^Union» de Philadelphie:
Etienne Bertin, président.
M.me Susette Alho-Glaudel, trésorière.
Lamy et Clémentine Marauda, $ 5 .. Caroline Janavd, 5 Etienne et Judith Bér:tin, 5 - Jeanne Allio-Casella, 5 - Susette
AlUoGlaudel 5 - Suzanne Janavel-Huth, 3
- Cecile JanavehDavit, 3 - Marie Rambeaud-Lamont, 3 - Alnie BouîssenChristie,
3 - Aimé et Anna Bein, 3 - Pierre Berton,
3 - Susette RambeaunEBertinat, 2 h Eugène et L Fomeron, 2 - Jean et Anna Robert, 2 - Judith Pontet-Baltera, 1 - Irène
Geymlet, L j Total $ 51.
C’est, comme toujours, à l'occasion du
« XVII » que nos amis de Philadelphie ont
contribué cette belle somme. En nous la
faisant parvenir, iWLme Glaudel, la dévouée trésorière du Groupe, l’a accompa-i
gnée, entre autres, des remarques et des
nouvelles que voici :
« Nous nous sommes de nouveau réunis
chez M. et Mme Huth, à Haddonfield,
New-Jersey. Nous étions au nombre de 34.
Nous avons eu une bonne soirée. Tous
ont donné généreusement, ce qui fait que
j’M la joie de pouvoir vous mnettre 51
dollars.
«Après avoir discuté la questi<Hi, nous
avons diêcidé de ccaisacrer le tout à THSpital du Pomaret. L’année prochaine, nous
penserons à l’Orphelinat de La Tour, eâ
Dieu nous donne vie,
« Nous vous remercions pour le message
que, cette année encore, vous avez eu
famabilité de nous envoyer. Il nous a fait
bien plaisir. L’intérêt que vous portez à
notre petit Groupe, Monsiexu-, est apprécié de tous les Vaudois Philadelphiens.
«Ceux-ci vous envoient, ainsi qu’aux
Vaudois en général de New-York, leurs
fraternelles salutations.
« Que Dieu soit avec vous ; quTi soit nœ
tre garde et notre soutien à tous ».
De son côté, le président, notre frère
Ffi&ine Betrtin, nous a écrit :
« Quoique nortô n’eussions pas un guide
spirituel nous avons passé un très gentil
dXVII>. Donniezî-nous toujours vos idées,
là, ***, car, étant au courant des choses,,
vous savez quelles Institutions ont le plus
besoin d’être aidées.
« Nous venons de recevoir le rapport
¿muel de votre chère Eglise. C’est bien
encourageant de voir comment l’œuvre, à
New-York, prospère.
«Si- jamais vous vous décidez à venir
de nouveau faire une visite à Philadelphie,
soûvenez'-vous! que c’est toujours un bonheur pour nous de vous offri'r l’hoepitaMté ».
Voilà des paroles qui font du bien autant et plus que le mandat postal dont
elies formaient le contour ou l’enveloppe.
Merci à vous, chers amis de Phila !
Tout en proposant THôpital du POmaret comme objet de nos efforts pour 1935,
nous vous avions recommandé deux œuvres à instituer : le fonds de dotation d’un
lit à l’Hôpital du Pomaret et le fonds
pour l’éducation d’une orpheline à l’Orphœ
linat de La Tour. Vous avez choisi le premier projet, vous qui êtes tous natifs du
VM Péhs. Eh bien, voici ce que nous allons
flire, nous du Val Sowpâta, qui formons
la très grande majorité de ceux qui doivent encore contribuer pour le présent
exercice : nous allons, cette année même,
Dieu aidant, faire un bon versement à
l’Orphelinat de La Tour. C’est ainsi que
vous, de vos positions, nous des- nôtriœ',
nous aurons porté un coup mortel aux rivalités de clocher. P. G.
Faits et Nouvelles.
Allemagîne. Powr la fixation de Pâques.
Le conseiller ministériel Benze, expert au
ministère de l’éducation nationale, s’est
- prononcé pour la fixation de la fête de Pâques à Toccasion de Tunification du calendrier scolaire. H a exprinié le vœu que
l’Eglise se décide également dans ce sens.
Il n’y a aucune objection de la part des
Eglises évmgéliques à ce que cette fête
soit fixiôe ime fois pour toutes.
— Un accord ecclésiastique important.
Les Eglises de Hanovre, de Wurtemberg
et de la Bavière ont conclu, le 12 février 1935, un accord qui marque un progrès important dans le développement de
la vie ecclésiastique en Allemagne. Une collaboration étroite dans l’administration
des trois Eglises susnommées et dans
l’adaptation de leur statut juridique est
prévue. En outre, les questions du culte,
de l’éducation religieuse, de la mission po
f. pulaire et du travail parmi la jeunesse,
seront traités désormais en c(Mnmun. Les
candidats au Saint-Ministère seront soumis aux mêmes obligations et la consécration des pasteurs sera reconnue dans les
trois Eghsre. L’unification de la législation
ecclésiastique servira de base à l’imification de l’organisation constitutionnelle de
l’Eglise entière. L’évêque D. Màrahrens,
de Hanovre, est à la tête de ce mouvement de rapprochemait. Les Eglises de
même type, dans les autres parties de l’Allemagne (Landeskirchen), peuvent adhéï’er à cet accord si leur confession de foi
donne les garanties nécessaires.
— Un appel du Synode confessionnel.
La Direction du Synode confessionnel, qui
se nomme offlcîeUement « Direction provisoire de l’îfeiise allemande évangélique»,
lance un appel à toutes les communautés
et à tous les ecclésiastiques, pour la résistance aux nouvelles tôidances non=chrétiennes qui se manifestent en Allemagne.
« On veut — dit-elle — créer un homme;
nouveau, prétendant que c’est là le de:
voir de notre siècle Les relaticms entre
Dieu et l’homme sont interverties : c’est
l’homme qui crée Dieu d’après son image.
Cette doctrine se manifeste, aujourd’hui,
dans tous lies ikànaines dé la vie. Eb rejetant cette nouveüe rel%i<Hi, nous exhortons nos Eglises évangéliques çn Aleinagne à ÿp pas se laisser séduire. Aucune
conoilidiW entre la doctrine ecclêiaiastiQtue et c^tte réÜgkm-là n’est i>06sible>.
S.ŒLP.I.
hdihtloDS Inpitillt« inlilni.
' ORPHELINAT.
Ainiilcare et Emma 'Pasquet, Torre PeUie^
L. ao - Eu L a, Id, 90 - a K.¡„ Id.„ 10 - Anonimo, Idu, una cassa sapone, 14 - Anuida Long
Ciamtooun, Id, en souvenir de son mari, 25 PhU. Richard,-Norfolk (.Virginia - U. S. A.), 57
- Società di Beneficenza fpaj-Signore della
Chiesa dl Catania, 75 - Geymdt JfeBéptilhe, Torre
PeUice, 20 - Revel Margueriteu Appiots, Id., 20
- Cardon Carolinei, Gay, Prarustin, 5 - GÒdino
Maria, Veiroulera, Id., 1 - Rlvotro Cesarina,
Cavourefi Idu, 2 - Avondet Alt«;!, Genèv^ 5 Roman Maria ved. Pasquet, Prarustin, 2 - Porneron Margherita, S. i^rtolomeo. Id,, 4 - Costantino Caterina, Grill, Id, 2 - Godlno Elisa,
Moisa, 5 - Prof. Théophile Pems, Torre HdUce,
15 - Etoma Beer-Longo, La Haye, 50 - Palmira
Gobbi Rostan, Torino, 50 - Rag. Stefano Bertin,
3» anniversario della morte del genero píustore
Ermanno Genre, 50 - Oudry Paolo, in memoria dà Favai Paolo, 25 - Collecte des Vaudois
de ChicagD, à l’occasion du XVII février, lOÓ
- Famiglia Medolago, Melano Mareggia (Tessin), fleurs en souvenir de nos bien-áimés
Huma et Adolphe, lOO - Laura Jervis, Palidàno,
50 - Esther Ayassot ved. prof. Ones. Bevel,
Torre Pellice, 20 - Ilda, Adele e Bianca Meynier, S. Germano Ohisone, ricordando la sorella
Clelia, 25.
HOPITAUX.
Amilcare et Emma Pasquet, Torre Pellice,
L. 50 - Giuseppe Long, maestro emeritoi Luserna S. Giovanni, 20 - Demoiselles Qiarbonnier, Dagots, Torre Pellioa 10 - Prof. Théophile
Pong, Torre'Pellice, 15 - Oudry Paolo, in memoria di Fami Paolo, 25 - Esther Ayassot ved.
prof. Ones. Revel, 5 - Suor EVa Gay, per cure
dates 50 - A la mémoire de ma soeur Ldsette
Tron-Boman, 100 - César Benjamin Vinay, NewYork, en, souvenir du commu prof. Alexandre
Vinay, 60 - Fédération des Vaudois dee EtatsUnis, 650.
RÉFUGE. '* '
Amilcare et Emma Pasquet, Torre PeUice,
L. SO Giuseppe Long,. maestro emerito, Lueerna S. Giovanni, 20 - Demoiselles' Charbonnier, Dagots, Torre PeUice¡, 10 - Gönnet Maria
vtóu Pasquet, Prarustin, 3 - Prof. Théophile
Pons, Torre 'PeUice, 20 - Giovanni OoaUoa, Luserna S. Giovanni, 50 - En souvenir de Matthieu et Albertine Sellion, leurs enfants, Luserna S. Giovanni, 25 - Mane veuve Bouneus,
Genève, en soüvenir de M.me Marguerite Devaux, 2,00 - Oudry Paolo,, in memoria di Favai
Paolo, i25 - Thérèse Genicou<l en souvenir de
« ma chère lAsette Tron », 20 - OoUeeté par les
Vaudois de Chicago, à l’occasion du XVII février, 100 - Esther Ayassot ved. prof. Ones. Revel, Torre PeUice, 5 - M. et M.me Théophile
Malan, en isouvenir de M.me Ldsette Tron, 50.
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» 5,24 6,36 7,- 7,53 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
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P. (3) 9,25 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
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a. 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 20,28
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ORARIO AUTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE ^ Pastore : Enrico Tron, S,
LUSERN A S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASBELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore; Oreste Peyronel.
PINEROLO -.Pastore: Luigi Maraudsu
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
FRALI <- Cahd. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore ; Guido Rivoir.
RICLAREITO - Cand. Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Ctund. TeoL A. Peyronel.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J,
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier
Torre P.
S. Margh.
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P- 8,30 (*) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 (♦) 11,55 17,35
» 8,35 15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,— 17,40
» 8,42 15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
» 8,49 15,24 15,29 19,24 Chabriois » 6,48 12;i3 17,58
l » 8,55 19,29 S.Margh. » 6,56 12,20 IP,a. 9 - 15,35 19,35 . TorreP. a. 7,- 12’,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo P- 6,45 7,52 (1) 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 (2).’ 19,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
Abbadia > 6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,—
RiagIietto-Fiugera(/ùc)» • 7,- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
S. Martino » 7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
Porte » 7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
Malanaggio (fac.) > — 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
S. Germano » 7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
Villar Perosa » 7,24 8,26 11,17 13,21 l.%10 17,13 18,58 20,22
Dubbione » 7,32 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
Pinasca » 7,35 8,35 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
S. Sebastiano > — — 11,34 13,36 15,29 17,28 20,37
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
Perosa Argentina (I) (2)
p- 6,43 7,55 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
S. Sebastiano > 6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
Pinasca » 6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
Dubbione > 6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
Villar Perosa p 7,- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
S. Germano p 7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,—
Malanaggio (fac.) p 7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 20,03
Porte p 7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
S. Martino p 7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
Kiaglietto-Fiugeraf/flc> 7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
Abbadia p 7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
Ponte Lemina (fac.) ‘ p. 7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
Pinerolo a. 7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
ÍS- 5
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) 7- (2) Festivo
OBARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERBERO
Perosa Argentina
Perrero
P
a.
9
9,30
13,50
14,20
19,30
20,
Perrero
Perosa
P
a.
6,—
6,30
11,25
11,55
17,10
17,45
Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
ABBAZIA - < Chiesa di Cristo >. Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Mlegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63. 1
BERGAMO - Oilesa ; Viale Vittorio Emanuele, 4.
Pastore ; Arnaldo Comba, Viale RcHua, 6.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Pidazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dei Balilla, Casa
Fiorina, Rióne S. Paolo.
.BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore : Davide Pons, Istituto FemmlnUe
Valdese.
IBORRELLO - »-luesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MUlé, 1 - Pastoie :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Antonio Miscia.
CALTANISSETPAé). Chiesa; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia,, ivi. .
•CASALE MONFERRATO - Chiesa : Via Filippo Mellana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore: Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Cliiesa Evangelica.
OOAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, ivi,
(30RATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta,
CUNEO . Chiesa: Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - .Cand.
Teol. Beniamino VarveUl.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastcìe :' Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore ^T.
Vinay.
FIUME - Chiesa ; Via, Pascoli, 6. Culto'aUe
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore: Paolo Oobson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
EmUio Corsani, Via Curtatone, 2. -’if
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Cliiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore 5
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18. *
LUGANO - Pastore,: Giovanni Grilli, Viale
Franscinl, 11. i
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddlena, 57,
isolato 147 - Pastore : Selffredo OcAnccL
Via C. Battisti, 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Eostagno, Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amlcis, 4 - Pastore : Prancest»
Peyrqnel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa - Pastore; Mariano Moreschini, (torso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41, Street - Culto principale : 4 P. M. Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street
NIZZA - Cliiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore ; Alberto Rlbet
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: Alfonso Alessio.
PALERMO - Qiiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Elio Eynard, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangcUca.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PI EDI CAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - .Chiesa; Via Derna, 15 r Pastore; Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rióne S. Marco :
Via Possidonla, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Beri.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA : (toiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Coadiutore : Cand. Teol. Ernesto Aya^ot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI 3CHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - (Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - (Siiesa : Via Puplno, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore : Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeonl, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M,
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinattl, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo Mtngardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segretario Generale : Pastore
Guido Miegge - Boom 1005, 156 Pifth Av. New-York (àty.
PACGLTA’ di TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (126).- Professori ; G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosto.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelIlce - Preside: Prof. J-, Jahier,
commissione delle PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
SUvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moreschini.
CONVITTO ^^ASCHILE - Torre Pellice - Direttore; Pastore Davide Forneron.
ISTITU'TO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Ibrino
- Via Berthollet, 34 - Direttore : Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via Berthollet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI < RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beuz — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) -■ Pastore Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de La valle.
ROSARIO-BARKER-(X)LLA-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista Emilio Ganz,
Colonia Vaidense.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore Giovanni
Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to da
Rio Negro) - Pastore : da destlnarsL
OOIONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandü)
Pastore : da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S<
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Grlot,
Estación Wildermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia do
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) ^
Visitata periodicamente.