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S’adresser pour la Rédaction i. M.
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L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serea témoins. Act.I,S. Suivant la vérité avec la charité. lîph. IV, 16- Que ton régne vienne- Matt. VI-10.
Sommaire s
Avis important — Communications officielle.s
— Echos de la semaine (Deux nobles
âmes — La Constitution) — Une fête à
Prarustiii — Nouvelles de Saint Louis —
Correspondance — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Eevue Politique —
Souscriptions — Annonces.
Avis important
On est prié d’adresser tout ce qui
concerne la rédaction à M. le professeur Tourn, Torre Fdlice, ou
simplement à la Rédaction de
l’Echo des Vallées Vaudoises,
Torre Fellice.
Les Ecole.s de Méthode s’ ouvriront,
à La Tour et au Pomaret, le 23
Octobre prochain, sous la , présidence
de M. le prof. J. ■ Coïsson et de M.
le past. J. Weitzecker.
La Table.
Les examens d’admission et de
réparation au.Collège, et à l’Ecole
supérieure commenceront le lundi
9 octobre à 8 heures.
L'examen de licence commencera
jeudi 5 octobre.
La Direction.
Les examens de réparation et d’admission à r Ecole latine du Pomaret
auront lieu, D. v., mardi 3 octobre
prochain dès 8 heures du matin.
La Direction.
Echos de la semaine
La terrible affaire, où tant de passions ignobles se sont déchaînées, où
tant de personnages des plus haut
placés se sont montrés sous un jour
des plus méprisables, a aussi mis en
lumière de nobles vertus et fait connaître de beaux caractères, que la
postérité devra toujours citer comme
exemples. Tel a été le sénateur
Scheurer-Kestner, qui vient de mourir, Il fut le premier qui en 1897,
s’étant convaincu de l’i nnoeencc de
Dreyfus, lit tous scs efforts pour provoquer une révision de son procès.
2
306 —
s»
Les journaux publient quelques lettres qu’ il écrivait alors à ce sujet.
On ne saurait imaginer des sentiments plus nobles et en même temps
plus délicats.
“.. Je ne suis pas, d’ailleurs, au bout de
mes peine.s ; mais ma tête carrée d’Alsacien
s’est livrée sans réserve à mou cœur, et j’aboutirai. Vous dire la joie avec laquelle je pense
aux boiibeurs à reconstituer m'est impossible.
Je suis comme un enfant qui pense à ses
étreimes, et mon vieux cœur bondit „.
“.. Si seulement le pauvre martyr a la
force d’attendre ! Ah ! que ne suis-je ce que
je ne suis pas ! Il m'est impossible de vous
dire combien je suis tourmenté
“.. Aujourd’hui je puis dire non plus que
je suis persuadé, mais que je suis certain.....
J’ai dit que j’agirai. Mon caractère ne se démentira [iiis, je vous le jure et je le jure
silencieusement à ces pauvres martyrs auxquels je donne chaque jour une pensée douloureuse
Voilà qui fait du bien, après les
spectacles écoeurants auxquels nous
avons assisté.
Dreyfus lui-même s’est montré
bien digne de la sympathie que ses
malheurs ont excitée dans tous les
pays civilisés.
« J’ ai été la victime des idées »,
disait-il dernièiement à un journaliste qui 1 ’ accompagna dans som
voyage de Rennes à Carpentras
« je n’en conserve aucune amertume,
je n’ai pas de haine contre ceux qui
m’ont fait tant de mal ; je n’ai pour
eux que de la pitié. Ce qu’ il faut
nous dire, c’est qu’ il faudra que de
pareilles choses ne se reproduisent
jamais plus pour personne... »
Pour terminer un écho... de VEcho
de la semaine passée. La question
de la Constitution a été de nouveau
posée par un de nos collaborateurs
dans un article que la Rédaction de
VEcho a publié volontiers, bien entendu sans assumer de responsabilité
au sujet des idées qui y sont exposées. Il serait on ne peut plus opportun que cotte grande question fût
a.mploinont discutée dans les colonnes
de ce joiirna]. Nous nous habituons
trop à arriver chaque année au sy
node sans être plus au clair que
l’année précédente, résignés d’avance
à renvoyer à l’année suivante à la
première difficulté qui se présente.
Tâchons de faire un pas en avant
cette année. Nous donnerons très
volontiers la parole à ceux qui voudront écrire sur cette question vitale
pour notre Eglise.
ine fête à Irarusün
Comme elle eat agréable une promenade matinale sur les collines qui
unissent Àngrogne à Prarustin ! Qu’ ils
sont beaux ces bois touffus qui restent
verts lorsque la sécheresse commence
à se faire sentir tout autour et qu’il
est admirable le coup d’œil dont nous
jouissons depuis les hauteurs des Pians
la vaste plaine, sur les belles
sur
vignes de Prarustin et sur les collines
avoisinantes ! Mais c’ est plus beau
encore que de voir — quand nous approchons de S. Barthélemi — de joyeux
groupes de gens endimanchés, bien
que ce soit mercredi, qui viennent
de tous les côtés de la paroisse et
qui vont bouder le temple trop petit
pour la circonstance qui nous rassemble.
Même les bancs que 1’ on ajoute ne
suffisent pas pour loger les auditeurs
qui restent debout aux portes du
sanctuaire.
C’ est qu’ il b’ agit de la dédicace
du joli petit temple remis à neuf par
les efforts combinés de la paroisse
et do la commune. Nos frères de
Prarustin se réunissaient en 1686 dans
une maison particulière qui fut brûlée
par les français. Peu après le retour
de nos pères de la Suisse, dos 1692
et jusqu’ en 1724, 1’ on tint les cultes
dans une grande cabane couverte avec
du chaume. En 1724 le toit de la
cabane avait été enlevé et l’on s’occupa de le refaire en y ajoutant
quelques lo/,es. (jola anuma un procès
aux Vaudois qui eurent recour.s au
roi pour avoir l’autorisation de bâtir.
3
807 —
L’ ayant obtenue, ils édifièrent en
1724 un petit temple sur l’emplacement même de l’espèce de tabernacle
qui leur avait servi de lieu de culte
jusqu’alors. En 1829 ce temple était
devenu insuffisant et on l’agrandit
du côté du nord dans les dimensions
qui approchent celles du temple actuel.
Les réparations faites en 1899 eurent
le double résultat de rendre le sanctuaire plus convenable pour le culte
et d’approcher le prédicateur et 1’ auditoire qui étaient à une trop grande
distance 1’ un de 1’ autre. La chaire
fut abaissée et un solide et beau plancher fut fait à presque un demi mètre
du sol.
La fanfare locale fait entendre ses
accents et les drapeaux tricolores flottent partout, à 1’ école, au temple, au
presbytère, à la maison communale
et ailleurs encore. C’ est que nous
fêtons aussi 1’ anniversaire de 1’ entrée
des bersaglleri (bientôt suivis par des
pasteurs vaudois ) par la ba-èehe de
Porta Pia le 20 septembre 1870.
L’ouverture de la brèche amena l’effondrement du pouvoir temporel des papes
et la proclamation de l’Evangile du
salut à Eome, d’ofi nous sont venues
de si cruelles persécutions. Nous pouvons nous venger maintenant, comme
des chrétiens se vengent, en apportant 1’ Evangile de paix là d’où nous
sont venus le fer et le feu destructeurs.
A 10 h. précises onze ministres
( MM. J P. Pons mod., C. A. Trou,
B. Gardlol, D.l Gay, II. Pascal, Dupin
de S. André, J.n Pons, Jacq. Marauda,
H. Meynier, II. Eorneron et E. Bonnot)
entrent deux à deux et occupent
près de la chaire la place qui leur
est assignée. L’ assemblée les accueille
en se levant debout et la Société
Chorale de Prarustin entonne un premier chœur, M. Dl. Guy pasteur de
Prarustin place solennellement la Bible
sur la chaire au nom du Père, du
Fils et du S. Esprit, en exprimant
le-vœu qu’ elle n’ en descende jamais
qii’ elle y soit toujours prêcliée fidèlement et que le peuple se presse
régulièrement autour de la chaire pour
y entendre, y goûter et y suivre la
Parole de vie. Il prononça ensuite la
prière de dédicace et lut dans les
Chroniques le récit de la consécration
à r Eternel du temple que Salomon
lui avait édifié.
Après un autre chant, M. J.n Pons
pasteur à Gênes, désigné par M. D,1
Gay pour prêcher le sermon de dédicace, lut son texte dans Deut. VI. 12 :
Frends garde à toi qm tu n’ oublies
V Eternel, et nous dit successivement
«) que nous courons tous le grand
danger d’oublier l’Eternel b) où
nous devons éviter ce danger c ) quand
nous devons ! éviter d ) et quel est
le remède infaillible pour 1’ éviter.
Dieu veuille que les exhortations pratiques puisées dans ce texte aient do
F écho dans les cœurs do tous ceux
qui les ont entendues !
Les différentes parties du culte furent
entremêlées de chants et de chœurs
d’un bel effet exécutés tantôt par
la Société chorale tantôt par F union
de jeunes filles et tantôt par F assemblée tout entière, sous la direction
sûre et efficace de M. F instituteur
Coucourde. Une collecte en faveur de
l'évangélisation fut faite à l’issue du
service.
Il était midi et plus de 60 personnes
se réunirent en un banquet populaire
au cours duquel F on continua de
s’ occuper de choses ayant trait à
F œuvre du Seigneur et à ses ouvriers.
Les colonnes de notre feuille sont
trop petites pour que nous puissions
entrer dans les détails au sujet des
nombreux toasts qui furent portés.
Le digne syndic M. César Eostaing
commença en remerciant, par un gentil
petit discours correct dans la forme
et substantiel dans le fond, tous ceux
qui avaient concouru par leurs efforts
et par leur présence à la réussite do
la fête.
M. le pasteur D.l Gay fit F historique
du temple et remercia à son tour tous
ceux qui avaient contribué à rendre
possibles les réparations, comme aussi
tous ceux qui étaient venus de près
et de loin pour prendre part à la
4
— 308 —
dédicace du nouveau sanctuaire. Il
insista sur la nécessité de réparer
aussi les brèches spirituelles, œuvre
à laquelle il consacre sa vie et pour
laquelle il invoque la coopération efficace de tous les éléments vivants de
la paroisse.
Prennent ensuite la parole MM.
D. Constantin, 0. A. Trou, B. Gardiol,
H. Meynier, J. P. Pons, II. Pascal,
J.n Pons et Jacq. Roman. Un autre
convive rappela les origines du temple
de Rocheplate et les noms des pasteurs
qui ont travaillé à Praimstin depuis
1692 jusqu’à nos jours et porta la
santé du pasteur actuel en vue de
1’ œuvre que Dieu lui a confiée.
La fanfare survient pondant le banquet pour alterner scs accents gais
et harmonieux avec les discours des
orateurs pendant qu’ un nombreux public mixte prêtait l’oreille aux uns
et aux autres. Espérons que les bonnes
choses dites aient été appréciées et
produisent quelque bien dans le pays.
L’ on va prendre le café au Bazar,
dans le jardin du presbytère où les
membres de 1' union de jeunes filles,
toutes en bonnet blanc, nous reçoivent
ave* un aimable entrain, écoutent tour
à tour les exhortations qui leur sont
adressées et chantent à l’édification
du public sympathique qui les entoure.
Nous tenons à dire à ces jeunes filles,
si bien dirigées par M.lle Irma Gay,
qu’ elles sont bien mieux sous leur
joli bonnet blanc à la mode vaudoise
que sous un caplot importé et aux
formes prétentieuses. Et nous ajoutons
surtout qu’ elles sont beaucoup mieux
aussi dans 1’ atmosphère bénie de leur
bienfaisante union que dans n’ importe
quel autre cercle.
Le résultat financier du Bazar, fait
pour procurer à la paroisse un service
de S.te Cène, doit avoir été satisfaisant puisque tous les objets ont trouvé
des acquéreurs.
En partant nous serrons la main
au pasteur qui a lieu d’être content
d’une fête si bien réussie et aux
paroissiens qui ont à présent un motif
de plus pour reprendre régulièrement
le chemin de leur temple remis à neuf.
E. B.
louYGlles d0 iaint louis
M. le pasteur Ph. Grill, qui, depuis
plusieurs années déjà, poursuit une
œuvre d’évangélisation à St. Louis
(Missoui'i), a . envoyé à la Table un
rapport dont nous extrayons quelques
détails pour nos lecteurs.
«....Je ne parlerai pas de l’œuvre
iialienne....Je me limiterai à parler
ici de notre travail parmi nos amis de
langue française.
» Les cultes ont été un peu moins
fréquentés que l’année passée. Si nous
en ôtons les Américains qui venaient
surtout dans le but d’entendre le français, et qui ont été plus irréguliers
cette année, il reste encore à ajouter
que les jeunes filles, qui généralement
passaient l’iiiver à St. Louis, n’y ont
été cet hiver que de passage de temps
en temps. D’autre part, s’il est assez
facile d’attirer les jeunes filles, les
garçons au contraire, dès qu’ils arrivent ici, semblent éviter toute réunion
et ce n’est qu’avec beaucoup de tiraillement que l’on parvient à les avoir
de temps à autre.
» Les difficultés, du reste, sont ici
comme partout, peut-être un peu plus
grandes ici qu’ ailleurs, parce qu’ en
général les préoccupations matérielles
priment toutes les autres.....Malgré
les difficultés et les déceptions, nous
avons eu aussi des encouragements.
S’il y en a qui s’absentent souvent,
nous avons aussi un certain nombre
de personnes qui ne manquent quotrès rarement, et même qui ne manquent jamais. Il est aussi arrivé que
quelqu’ un dise au sortir du culte :
« Vous m’avez fait du bien >; «Voua
m’avez consolé»; ou encore: «Vous
m’avez ouvert les yeux sur mes défauts » ; ou même : «Vous avez eu du
courage à dire telle ou telle vérité »...
5
ï •
— 309 —
» Une vielle dame suisse perdit son
mari l’année passée et a toujours été
très faible depuis. Un dimanclie comme
je demandais de ses nouvelles à sa
fille chez qui elle demeure, celle-ci
me répondit qu’elle était aussi bien
qu’il est possible de l’être à son âge
et après l’épreuve qu’elle venait de
traverser; puis elle ajouta: < Tenez
nous voir aussi vite que possible et
aussi souvent que possible, car vous
êtes le seul médecin que maman
désire >.....
» Quoique ma congrégation soit bien
petite, le champ en est très vaste.
Nous avons, en effet, des familles répandues presque sur tous les coins de
la ville, jusqu’à quatre ou cinq milles
'à peu près à l’ouest, et pas moins de
®ix milles au sud. Nous avons des
personnes de différentes nationalités,
— Suisses le plus grand nombre, du
Canton de Vaud surtout, puis de Neuchâtel, de Berne et une de Genève
dans le temps, — quelques Français,
des Taudois d’Italie, des Allemands
et, comme j’ai dit déjà, des Américains.
» Les couleurs et tendances religieuses sont aussi passablement marquées. Nous avons des membres de
l’Eglise nationale suisse, de l’Eglise
libre, des luthériens, des presbytériens,
des méthodistes, d’autres qui penchent
■^ers les baptistes, des vaudois et des
Catholiques. Seuls les plymouthistes ne
font pas bon ménage avec nous et
travaillent en cachette pour détourner
les simples.
* Je me corrige. Si nous avons
quelques catholiques dans notre congrégation, et si je ne me fais pas
faute de réptundre l’Evangile parmi
le® fidèles de Home, je ne puis pas
dire que ceux-ci, en général, fassent
fion ménage avec nous. Au contraire.
Ce qu’ ils travaillent dans l’obscurité
Pour induire le peuple en erreur, per®onne ne le saura jamais ici-bas; et
Je® Américains, comme les chrétiens
do tous les pays où les protestants
®ont en majorité, se laissent facilement
Jeter de la poudre aux yeux. Je ne
®uurais, pour cela, assez mettre en
garde tant de jeunes filles naïves qui
poussées par la nécessité ou par le
désir d’améliorer leur position, tombent
bien souvent dans des familles où l’on
fera tout ce qui est en leur pouvoir
pour les pervertir...».
Ph. Grill.
Rorà, le 26 Septembre 1899,
MonsieAir le Rédacteur,
Pendant ma maladie et l’absence
qui r a suivie, il s’est introduit un
peu de désarroi dans la publication
des souscriptions pour le Lit Dr. Voile.
Permettez-moi de les compléter et
et de vous en donner le total à ce
jour, en vous envoyant la Sixième
liste que j’ai dressée en revoyant
spigneusement celles qui 1’ ont précédée. Permettez-moi aussi de prier
tous ceux qui auraient encore l'intention de contribuer à ce fonds de
bien vouloir m’envoyer directement
leurs dons et de ne point les faire
paraître dans le journal à mon insu,
comme cela est arrivé, vu que dans
ce cas je ne puis me rendre responsable de la précision des listes.
Ainsi que vos lecteurs le verront,
nous sommes arrivés, après trois ans
que ce fonds à été commencé, à la
modeste somme de L. 2500. C’est
un peu lent, en vérité et, de ce pas,
il nous faudra encore dix ans pour
arriver à la somme de dix mille francs
nécessaire à la dotation du lit, qui
doit perpétuer parmi nous le souvenir de ce bienfaiteur de nos Vallées,
J’espère qu'il me suffira d’avoir attiré
l’attention sur ce fait, pour que de
nombreuses personnes se sentent
pressées de témoigner, en même temps
que leur reconnaissance à la mémoire,
de cet homme, leur intérêt pour
l’œuvre du Refuge, qui en a un
besoin toujours croissant. Car des
24 lits quUl compte, 20 sont déjà
ou vont etre occupés. Je remerefq
6
SIÔ
d’avance tons ceux qui voudront
bien m’aider; je remercie aussi ceux
qui l’ont fait en participant de quelque
manière au Bazar, ainsi que ceux
qui m’ont donné des témoignages do
leur affectueuse sympathie dans la
longue épreuve que le Seigneur a
jugé bon de me dispenser.
Agréez, etc.
W. Meille.
C Jî 0 ]M 1Q iJ ïi
La Table a reconfirmé M. le professeur Alexandre Vinày dans sa
charge de directeur du Collège et
inspecteur de 1’ Ecole supérieure de
jeunes filles.
Elle a nommé M. le pasteur B.
Léger président de la direction de
r école latine du Pomaret.
On nous assure que la Table, dans
le but de faciliter l’accès au Collège
aux jeunes gens de la campagne
qui trouvaient que les taxes d’école
étaient un peu lourdes, a décidé d'accorder des facilitations particulières
aux élèves des trois premières années
et tout spécialement à ceux de première année. Nous ne pouvons pas
entrer dans les détails ; les intéressés
pourront s’adresser, pour de plus
amples renseignements, au Directeur
ou à un des professeurs. C’est un
sacrifice que la Table va s’imposer
et nous souhaiterions qu’il profitât
à un grand nombre de personnes.
Qu’on se le dise. Que MM. les
pasteurs et régents se donnent la
peine d’en avertir leurs ressortissants. Il y a au Collège de beaux
bancs tout neufs et des sièges fort
commodes qui ne demandent qu’à
être occupés. Il serait regrettable
que tous les avantages offerts par
le pureggiamento de notre établissement et par la bienveillance de
r administration, profitassent uniquement à ceux qui en ont le moins
besoin et qui ne savent pas toujours
les apprécier. C’ est dire que nous
attendons de toutes nos paroisses
de la vallée un bon contingent de
nouvelles recrues.
Florence. Bcole de Théologie.
Notre Ecolé de Théologie s’ouvrira
des le 2™® mardi d’octobre. Le 12
et les jours suivants auront lieu les
examens généraux demandés par
quelques étudiants. Le Mardi 17
aura lieu la scéance d’inauguration
des cours.
Comité d’Emigration. Nous rappelons aux délégués nommés par
les Consistoires, suivant 1’ avis publié
il y a deux semaines dans 1' Echo,
que le Comité d’x^migration tiendra
sa première séance à Saint Germain
mercredi prochain, 4 octobre, à g
heures du matin. Nous les prions
instamment de s’ y trouver tous.
Si quelque consistoire n’ avait pas
encore choisi son délégué, il est prié
de le faire sans retard et, en tout
cas, à temps pour qu’ il puisse assister
à cette séance.
La Commission.
louYGlles et faits divers
Russie. — Une jeune demoiselle
sortie première avec la médaille d’oi
d’un établissement impérial supérieuf
d’instruction de Moscou était venue
pour se reposer et passer quelques
mois de vacances dans un petit village
du Jura suisse. Emerveillée de voit
r instruction si largement répandue
parmi nos paysans, la jeune fille
fit une comparaison entre la position
des enfants du paysan russe et ceuX
du paysan suisse. Une noble idée
lui vint au coeur et, à peine de retouf ■
dans son pays, elle fonda une classe
gratuite pour les enfants des paysanSr
école qui prospère malgré les entrave*
qu' on a cherché à mettre à 1’ accomplissement de cette belle action,
(Journal de Genève),
7
311
Faux poids. — Un boulanger
achetait à un paysan son beurre. Au
bout de quelque temps, il s’aperçut
que chaque fois il manquait quelque
chose au poids du beurre. Il cite le
paysan devant le juge de paix. «Avezvous une balance ? — Oui. — Et
des poids ? — Non. — Et comment pesez-vous votre beurre ?
— C’ est bien simple : j’ achète au
boulanger des pains de quatre livres (i) et je m’en sers pour peser
les deux kilos de beurre que je fournis toutes les semaines à mon client.
Inutile de dire que le paysan fut
acquitté. libre).
(1) La livre française est de 16 onces
= à li2 kilo.
oO<o
GU orari ferroviari in rapporto agli
interessi del Piemonte. — Publication
de la chambre de commerce de Turin.
Nous remarquons, pour ce qui nous
touche de plus près, que l’auteur se
plaint avec raison de l’excessive
lenteur des trains sur la ligne de
Turin à la Tour, et qu’il demande
nn train par jour accéléré, pendant
l’hiver.
Fonds du Cinquantaiaire
pour la dotation du Refuge
(Lit Dr. Voile.)
6.e listo
^^ort de la S.e liste [27 Juillet 1899) L. 1638,95
“croisse de Prarustin (auivant listes
publiées)................„ 301,75
Pons-Karrer . 10 —
é par la Paroisse de Angrogne 61,65
id. id. La Tour 340 —
id. id. Massel . 20 —
id. id. Pignerol 65,50
id. id. Pral . . 20 —
id. id. Bodoret • n 40 —
Id.
Id.
Id.
Id.
,Id.
^ea ____________^
, de son 85.e anni versa ire . .
¿d. et L. Combe ......
N. . . -.....................
Ldame VoHve Didero (Turiti)
«l.lle (.'léineiitine Morglia (Francbin)
Total à reporter
10 —
10 —
5 —
2 —
L. 2549,85
Revue Politique
Dreyfus est libre; il a été gracié par le
président de la Eépublique sur la demande
du Conseil des Ministres. A peine mis en
liberté, il est parti accompagné de son frère
pour le midi de la France, et il se trouve
actuellement à Carpentras (Vaucluse) auprès
de sa sœur, M.me Vallabrègue. Sa femme et
ses deux enfants ont été le rejoindre. Il est
plus facile d’imaginer que de décrire la scène
émouvante qui eut lieu lors de la première
rencontre de Dreyfus avec ses chers enfants
qu’il n’avait plus revus depuis tantfit cinq ans.
La santé du malheureux est ébranlée; il est
brisé au physique et an moral, mais heureux
malgré tout d’être revenu à la vie. En attendant sa réhabilitation légale, il jouit sans
arrières-pensées des témoignages de sympathie
qui lui parviennent de toutes les parties du
monde.
A la veille de la mise en liberté du prisonnier de Bennes un des plus vaillants champions de sa noble cause, le sénateur ScheurerKestner, mourait à. Paris. A l’occasion de ses
funérailles, une foule immense a tenu à rendre
hommage à la loyauté, à l’intégrité, au courage de “ l’homme juste „ sans lequel probablement Dreyfus serait encore à File du Diable.
Le président du Conseil de guerre de Bennes,
le colonel Jouaust, vient de publier dans le
Figaro une lettre où il déclare ouvertement
avoir été un des deux officiers qui ont voté
pour l’absolution de Dreyfus. Et dire qu’on
F avait si injustement soupçonné d’avoir agi
sur la conscience de ses subordonnés en vue
d'une nouvelle condamnation !
Les comédiens du fort Chabrol se sont
rendus. En attendant F arrêt de la HauteCour qui doit les juger, ils ont tout le loisir
de méditer sur les conséquences probables de
leur équipée béroï-coinique qui a déjà trouvé
des imitateurs dans la personne de l’ex maire
d’Alger et consorts Cependant, M. Max Bégis
n’ayant pas réussi à captiver l’attention de
la police, comme il l’aurait désiré, il a préféré
s’évader après deux jours de réclusion volontaire dans sa villa d’Alger.
On va mettre le feu aux poudres dans
l’Afrique Australe. Au Transvaal et au Cap
on pousse très activement les préparatifs de
guerre. L’état libre d’Orange interviendra pour
soutenir Krüger contre les prétentions exagérées de F Angleterre. La guerre ne sera
évitée que par une intervention presque miraculeuse de la Providence.
A Vienne, le président de la Chambre avait
proposé aux chefs des partis d’avoir une conférence interparlementaire dans le but d’avisé^
aux inoyoïis de concilier l’opposition obstrue"
tioniste et le Gouvernement; mais les progrès"
sistes, les socialistes-chrétiens et les .Allemands’
8
— 312
nationaux ont refusé d’y prendre part. Le
cabinet présidé par le comte Thun a done
démissionné.
J
^vvxsa
È vacante in questo Comune il
posto di Maestra della Scuola mista
situata nella frazione di Costabella.
Stipendio L. 700 senza alloggio,
pagabile a senso di legge.
. -Tempo per presentare le domande
documentate a tutto il 4 ottobre p. v.
Quota della nomina: un anno.
Pramollo, 17 settembre 1899.
Il Sindaco
E. Bounous.
LEGGETE
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colle corrispondenze dei comuni di tutte le pvovincie
piemontesi, la Cronaca Agricola, le Estrazioni
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