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Année XXXIV. N. 3.
19 Janvier 1899
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L’BOHO
DES VALLÉES VAÛDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez ténioi)i.s. .Act, 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Eph. JV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI, 10.
Sommaire :
Echos de la aemaine : toujours la mendi
cité ; 2** une bonne idée de iiiiccelli —
Nos colonies : au Texas — Evang-élisatiou — Italiens eu Suisse — Nouvelles
et faits divers — üuvrag-es reçus —
Ltécoration — Informations — Société
Vandoise d'utilité puhliiiuc — Revue
politiciuc — Annonces.
Echos de la semaine
Tristes échos de toutes les scmaine.s. Je veux parler de ces voix
lamentables qui continuent à ré.sonner chaque jour de marché ou de
fête le lon^ des routes et surtout
aux abords de la Tour. Il ne s’agit
pas des pauvres de l’endroit, qui,
bien que notre manque d’entente
n’ait pas encore su trouver de meilleurs moyens de les secourir que
l'aiunùne faite sous la forme que
tout le monde connaît, ne recourent
généralement pas à cette mendicité
éhontée en pleine rue. Il s’agit de
ces mendiants de profession qui viennent de différents côtés exploiter la
' crédulité de nos gens. Il y a deux
ans, un grand nombre de personnes
de la Tour, protestants et catholiques
(les ministres des deux cultes étaient
du nombre), avaient formé, une es
pèce de ligue contre de tels abus.
Ils prenaient l’engagement de s’abstenir de faire l’aumône à qui que ce
soit sous cette forme et de dénoncer
aux autorités communales les mendiants étrangers au pays qu’ils trouveraient exerçant leur métier déahonnête dans les rues ou en générât,
sur le territoire de la commune.
Quelques-uns ont persévéré et se
sont permis de déranger à plusieurs
reprises les sergents de ville dans
leur tranquillité. Le plus grand nombre ont sans doute oublié qu’ils
avaient donné leur signature et trouvent plus commode de laisser faire,
maintenant tout au plus la première
partie de l’engagement, de ne pas
encourager directement, ces mendiants
dans l’exercice de leur coupable métier en leur Msant eux-mêmes l’aumône . Ce que nous trouvons de
moins excusable dans cette affaire,
c’est l’insouciance des autorités communales, qui, connaissant leur devoir et le désir de la partie la plus
éclairée de la population et sachant
parfaitement que ces sortes de mendiants ne sont que dos- imposteurs,
et pas toujours de.s moins dangereux,
leur laissent cependant le champ
libre et ne font rien pour empêcher
une exploitation honteuse.
Qu’on nous permette d’exprimer
2
18
à cet égard un triple désir; que tous
ceux qui avaient i^ris l’engagement
mentionné ci-dessus veuillent bien
se le rappeler — que ceux qui en
avaient pris l’initiative rappellent au
syndic de la Tour qu’on attend de
lui qu’il fasse mieux respecter les
lois dont l’exécution lui est confiée
dans sa commune — et que les syndics des communes voisines fassent
de même. Peut-être serait-il opportun
que le bureau de la Société d’Utilité
publique, qui s’est occupé à plusieurs
reprises de cette question, leur écrivît
pour attirer tout particulièrement leur
attention sur ce douloureux sujet.
Une petite dépêche adressée de
Rome à la Stampa nous annonce
une nouvelle qui passera probablement inaperçue au milieu des grosses
questions politiques et sociales qui
agitent l’opinion publique, mais qui
mérite toute notre attention. Voici
la dépêche, que nous traduisons littéralement
“ Baecelli a reçu aujourd'hui (le 16) le
chev. Ohlsen, çtni lui a exposé les vœux des
derniers congrès mternatioiiaux d’agriculture
et d’ornithologie concernant la uéoegsité d’introduire renseignement ornitliologique pratique
dans les écoles élémentaires des villages, dans
le but de protéger les oiseaux utiles à l’agriculture... Baecelli a accueilli favorablement
les communications du chev. Olilsen et l’a
assitét chargé de rédiger nn programme et
de le présenter au Ministère ,,,
Voilà certes une des meilleures
idées que l’on pût donner au Ministre de l'Instruction publique, qui
en a lui-même beaucoup, dont quelques-unes fort bonnes, mais peu
d’aussi pratiques que celle-ci. Certes
s’il y a un pays en Europe où le
besoin d’éclairer l’opinion publique
sur rutilité des oiseaux soit urgent,
c’est bien le nôtre, car les Italiens
ont au dehors la triste réputation
d’être les destructeurs des oiseaux
en général, sans excepter même ceux
qui, comme les hirondelles, ont des
droits tout particuliers à notre respect par les immenses services qu’ils
nous rendent et par la confiance
avec laquelle ils viennent se mettre
sous notre protection.
Si M. Baccelli réussit, par le moj’-en
de l’école primaire, à produire un mou, vement de l’opinion publique dans
ce sens, il aura introduit une réforme
très modeste en apparence, mais infiniment plus importante par ses ré. sultats que ses lois sur l’organisation
des études secondaires et sur l’autonomie des instituts d’instruction supérieure, a supposer qu’ il reste assez
longtemps au pouvoir pour faire adopter CCS dernières. La promptitude
avec laquelle il a compris l’idée et
donné l’ordre d’en préparer l’application nous permet d’espérer qu’ il
mettra a la réaliser toute l’énergie et
l’intelligence qu’ une telle réforme
demande. Ce ne sera pas un petit
mérite.
N. T.
]vio$ dobO]\fiii$
. L.
11 nous reste à mentionnor un petit
groupe de Yaudois qui s’est presque
laissé oublier par la mère patrie, tant
11 fait peu parler de lui, et dont nous
voulons cependant nous souvenir.
De la colonie du Missouri, dont nous
avons parlé il y a quelque teinjjs, se
détachèrent dès rannéo 1871) les deux
familles do David Iliigon, de la Tour,
et de Taul Salonioii, du Villar, venues de rUniguay avec M. Salomon
on 1875. Ils étaient on tout 14 personnes. Ils so rendirent dans le Texas
et y fondèrent une petite colonie à
12 milles de GainesviUe, dans le comté
de Cook. Quelques antres Vaiidois
vinrent plus tard grossir leurs rangs,
et ils sont actuelleinent un peu plus
d’une quarantaine de personnes, y
compris quelques américains qui ont
épousé des Vaudoises', en tont 8 familles. Dainesville, chef-lieu du comté
est une petite ville de 12 mille habitants. Sans avoir un pasteur à eux,
3
19
ils sont cependant organisés en congrégation, avec un ancien et un diacre,
sons la présidence d’iin pasteur de
Gainesvillc, qni vient les visiter nn
diinanclie par mois. Mais comme tous
les cnUe» se font on anglais il y a
quelques vaiidois qui ne se sont pas
fait inscrire comme membres de la
congrégation, ne comprenant pas la
langue. Los cultes se tiennent dans
une école. Tl est vrai que les méthodistes ont offert de profiter de leur
temple, à la construction duquel les
Vaudois ont aussi contribué, mais il
est à deux milles do distance et la
petite congrégation préfère rester cite/
elle.
Nous n’avons pas beaucoup do détails sur le pay.s, (jii’on nous dit être
beau, bon et sain. Ici comme presque
partout, l’occupatioTi unicpie, on à peu
près, de nos gens est ragrioulture,
Deux familles louent des fermes,
donnant au maître le tiers de la récolte de blé, d’avoine et do maïs et
le quart du coton, qni sont, avec l’élève du bétail, les principales ressources du pays. Les autres sont propriétaires de 1800 acres de terrain
environ. Il n'y a point d’industrie.
Si CCS frères .se sont un peu laissé
oublier, ils n’ont pas oublié, eux, “ le
rocher d’on ils ont été tirés,,, et en
1889 ils se sont unis pour envoyer
leur modeste contribution à la collecte
du bicentenaire. Mais il ne faut pas
oublier que' les conditions sont tout
autres dans l’Amérique du Nord que
dans l’Amérique du Sud. Les EtatsITnits exercent .une grande puissance
d’assimilation, et les générations nouvelles sont vite entraînées dans le
courant. Et notis ne nous plaindrons
certes pas que les Vandois do ce
groupe et des autres deviennent bientôt
tout-à-fait américains de langue, de
mœurs et d’activité, pourvu qu’ils restent fidèles à la foi de leurs pères.
Vrt,Sï»J
Nou.s avons de bonnes nouvelles
de l’œuvre à Sanpierdamia. La Parole
de Dieu y est fidèlement prêchée
par M. le pasteur Turino dont le
cœur n’a pas vieilli malgré le.s riombreuses années consacrées au Sei“
gneur. Les réunions sont nombreuses,
non seulement le Dimanche, mais
aussi pendant la semaine. Plus de 50
personnes se sont approchées de la
table du Seigneur le jour de Noël
et celui du Nouvel-An.
Soixante-huit enfants étaient réunis
autour de l’arbre de Noël et la Lega
del hene, association établie parmi les
enfants, s’est aidée à préparer d’utiles
cadeaux. Le.s jeunes gens .sont à
r œuvre ainsi que les jeunes filles
sous la direction de personnes dévouées, et la vie spirituelle donne
des fruits précieux chez les uns comme
chez lc.s autres.
Les membres de 1’ Eglise appartiennent généralement à la classe
ouvrière ; ils montrent leur amour
fraternel en s’aidant les uns les autre.s, ils démontrent de 1’ affection à
leur pasteur qui leur prêche l'Evangile avec joie et ne se sent pas fatigué après avoir présidé cinq services
religieux par semaine.
E. B.
Ricai, le 13 janvier 1899.
Trhe> h on. Direeteiir de V Echo des
Valides.
J’aurais bien de.s choses à vous dire,
mais je ne veux pas abuser de votre
espace, plus utile à d’autres correspondances. Je me bornerai à vous
dire doux mots sur nos écoles du dimanche. Elles sont toujours peuplées
et même plus que les écoles sur semaine, parce que, outre les élèves de
celles-ci, nous en avons aussi qui
viennent dos écoles sérales et de quelques autres. • Chaque dimanche qg sont
donc au-delà de sept cents élèves qui
entendeut par le moyen de vingt mo-
4
20
nitiMirs l’oxplication <lc l’EvaiigLle. J1
y en do tous les âges diipiiis roiifant
de quatre ans jusqu’au jeune gartmi
ou jeune fille de 15. Il serait trop
long de vous raconter tous les petits
faits et détails que chaque jour on
pont noter par ci par là. Qu’il vous
suffise des deux suivants, irn matin
un élève me dit; “Depuis quehiuos
jpurs j’avais mon petit frère malade,
bien malade, et mes parents craignaient qu’il ne mourût. Je leur ai
dit de prier Dieu avec moi et de lui
demander sa guérison. Ils acceptèrent
et chaque soir et chaque matin je
faisais une prière au jfied du lit du
jnaladc. A présent mon frère est beaucoup mieux et je crois forincincnt que
le bon Dieu a exaucé nos prières,.
Au mois de décembre un lieutenant
d’artillerie vint visiter notre Institut.
Il fut tout étonné de voir un. si bel
établissoniont pour l’instruction primaire et d’apprendre qu’il appartenait
aux Vaudois. “J’ai interrogé, mé ditil, plusieurs jeunes garçons, leur demandant s’ils étaient eatiioliques ou
évangéliques vaudois, et beaucoup
d’entre eux m’ont répondu: Vaudois!
et c'est qu’ils me le disaient sans hésitation; et je n’ai pu m’empêcher
d’admirer la francliise de vos élèves,.
Comme vous le savez déjà les écoliers
de la 3® 4« et 5® sont inscrits à la
Société Itumanltaire de Païenne. L’année passée plnsienrs d’entre eux eurent des prix consistant en livres, diplômes et médailles. A la suite de
ces prix les jeunes filles do la '^Bandu
di cantà „ de Great Eaddew (Essex,
Angleterre) écriviront une lettre à nos
écoliers, les encourageant à continuer
dans l’œuvre entreprise et se réjouissant avec eux pour les prix qu’ils
avaient obtenus. Ces jours derniers de
nouveau, les jeunes filles de la même
Société envoyaient à leurs compagnons
Siciliens un souvenir consistant en im
Joli dessin fait par un enfant de dix
an|, et soussigné par 42 écolières.
Inutile de vous dire que ce souvenir
a rempli nos jeunes siciliens d’enthousiasme, d’abord pour l’Angleterre, et
ensuite pour la Société Iliuuanitairc;
et je crois qu’ils vont travailler avec
plus d’entrain que jamais pour la
causo qu’ils ont à cosm'.
“ Evviva Marin del Mazzaro! Ahias.so i frottshmti! Mazzarim twn è
terra per gii evimgdid..,. etc. etc. „ tel
est le texte de milliers d’avis que les
habitants de Mazzarino (ville do 18
mille habitants à Ifi !{'. an nord-est
de Kiosi) ont affichés sur tous les
murs de leur ville. En voici la cause.
Le régent évangéliste do l’Eglise IJbre
de Illesi 4. Busi et un autre membre
de son Eglise étaient allés dans cette
ville le 2 janvier pour y visiter quelques amis de l’Evangile, et en passant
ils avaient fait un culte à une trentaine d’ouvriers. En un moment toute
la ville fut on émoi et nos deux riesini ^ durent comparaître devant le
Vice-inspecteur de police, lequel après
les avoir interrogés les laissa libres.
Mais la populaf.ion ne s’est pas calmée et continue à faire euteudre des
itienacoa eouti'O tout évangélique qui
oserait mettre le pied dans la ville.
Quelle différence! A lliosi la grande
majorité de la population est favorable à notre cause; a Mazzarino, à
trois heures de Tlicsi, on crie : eruri/iV, crucipe. aux évangéliques.
J. B.
L’EglLs-e libre reproduit une lettre
que M,r Pons de Gênes écrit au
Journal religieux, et qui nous semble
pouvoir intéresser aussi nos lecteurs,
«Voici une nouvelle toute fraîche;
A Morgex, dans le \G1 d’Aoste un
jeune prêtre célébrait sa première
messe entouré de vingt de ses confrères. Le prédicateur du jour élevait
aux nues- le pouvoir surhumain qu’a
le prêtre en sa qualité de représentant
de Dieu, soit à l’autel soit au confessional. Un berger paysan s'écrie
du sein de l’assemblée:
— Ce n'est pus vrai, et aux carabiniers qui veulent le conduire en
prison, il répond :
— On a mis en croix Christ pour
5
21
avoir dit la vérité, c'est peu de chose
que l’on me mette en prison pour
en avoir fait autant. Je suis sûr d’une
chose, c’est que jamais un prêtre
n’ira en prison pour avoir dit une
vérité ».
Ce pauvre homme fréquentait la
prédication de l’Evangile à Easalle.
Un jour qu’il gardait son bétail en
lisant sa Bible, un prêtre lui dit ;
— Il faut brûler ce livre.
— Je préférerais, répondit-il, être
brûlé moi, plutôt que de brûler ce
livre».
ITALIE»i5 EN SUISSE
Nous recevons de notre correspondant M. Emile Chauvie une lettre
pleine de détails intéressants sur la
fête d’arbre de Noël célébrée, un peu
en retard, le 4 janvier, dans la chapelle du ^^alentin à Liuisanne par
l’Ecole du dimanche italienne, dirigée par M. Ed. Touni: quelque
chose de touchant, dit-il.
A 7 heures déjà, une masse d’ouvriers italiens, avec leurs femmes et
leurs enfants, sc pressaient à l’entrée
du grand salon, cpü peut recevoir
commodément 450 personnes et qui
fut bientôt rempli. Les ouvriers
avaient décoré ki chapelle avec un
goût exquis, et le majestueux sapin,
orné d’une centaine de petits drapeaux tricolores et suisses éclairés
d’une infinité de bougies, faisiiit un
effet magnifique. Combien cl’Italicns,
dit notre correspondant, . en entendant le premier chant de louang'c,
n’auront-il pas éprouvé dans leur
cœur quelque chose qui les entraînait à se rattacher à cette-foi dont
tout leur parlait d'une manière si
visible; combien de mères n’aurontelies pas désiré rmir leurs joauvres
enfants participer à une si belle fête ;
qui sidt si en ce moment peut-être
une âme dans laquelle le germe de
l’anarchie commençait à sc manifester, n’aura pas été arrachée à
son action funestè et arrêtée' sur la
pente fatale ! Car il y en a beaucoup
à Lausanne et M. Bossi a profité de
cette occasion pour faire. sentir encore une fois aux ouvriers italiens
combien est pernicieuse la voie sur
laquelle de faux amis cherchent à
les entraîm'r.
Nous ne pouvons entrer dans tous
les détails du ]>rogramme; récitation
de poésies et de di;dog'ues tantôt en
bon français, tantôt en meilleur italien, chants exécutés en chœur par
les 60 enfants de l’école du dimanche,
un solo chanté ptir une demoiselle
avec iiccompagnement de piano, et
— le clou de la soirée — un chant
de noël entonné par deux voix enfantines (deux fillettes de six ans)
au moment même où une étoile transparente de 3 m. 50 de long'ueur traversait lentement la salle depuis le
haut de l’arbre: Une étoile qui file... ■
M. Chatelanat, dans un discours qui
fit impression, rappela sa récente
visite aux Vallées Vaudoises. Puis
vint le moment de la distribution des
cadeaux aux enfants, dont chacun
reçut un objet utile, après quoi l’assemblée .se dispersa, en emportant le
meilleur souvenir de cette belle soirée.
Notre correspondant termine en
exprimant le v'œu, auquel nous nous
unissons du fond du cœur, que Dieu
bénisse et ¡arotége d’une manière
toute particulière cette œuvre qui
malgré les obstacles, a déjà fait des
progrès visibles.
NouvgUûs gì faits divers
P<U'i.s(. — On annonce la mort de
M. Lichtcnberg'er, doyen de la Faculté de théologie de Paris, et dont
le nom reste attaché à la grande
œuvre qui porte le titre d’Ii)ic//dop('c/if!
lies sciences rellfjleuscs.
Aiigi’lctërre. — Une pétition, signée en Angleterre péir 336, 250 femmes, appelle l’attention des pouvoirs
publics sur la surveillance nécessaire
6
22
des nombreux couvents de ce pays,
où 20,000 nonnes sont de fait, emprisonnées.
De très jeunes filles y sont attirées
dans des moments d’enthousiasme et
liées ensuite par des vœux solennels
dont elles ne comprennent point la
portée.
On se demande ce qui se passe dans
ces retraites souvent entourées de
hautes murailles et pourvaies do cachots souterrains.
D’autorité devrait y avoir l'cBÎl; et
l’on fait observer que, si ces maisons
n’étaient pas religieuses ni catholiques, leurs conditions mystérieuses
ne seraient pas tolérées un seul jour.
ParÎH. — Nous lisons dans le
FrùtesUmf. que M. le pasteur Ch.
Wagmer, l’éminent écrivain qui s’occupe avec tant de sollicitude de la
jeunesse, a réuni le iS décembre ses
anciens catéchumènes (depuis 1892).
Cent six ont répondu à l’appel. Dans
un discours plein de chaleur et d’élévation, il les a engag'és à se constituer en association pour se soutenir
et s’entre-aider et faire du bien autour d’eux. La proposition a été
accueillie avec enthousiasme et, séance
tenante, tous les présents se sont
constitués en Hodâà (ù;,s- anckus rcftéch'iimènes du paslear Wu<jner. Nous
espérons que cette association, composée de membres de toutes les
conditions, réalisera dans soit sein et
travidllcra à réaliser autour d’elle
cette solidarité humaine que M. Wagner préconise avec tant de force
dans tous ses écrits. Nous aurions
préféré qu’elle se fût donné un nom
plus impersonnel, mais nous sommes
sûrs que son intention n’est nullement
de chercher en un homme son inspiration, mais seulement de travailler
dans l’esprit et dans la direction qu’il
n'a cessé de leur indiquer dans scs
leçons et dans scs livres.
OUVRAGES RECITS
•t
Barx. Pon.s ; Ore <li J^aee, poesie
religiose, morali, infantili cd altre.
Firenze, prem. Idbreria e .Tip. Clandiana, 1899. Coperto carta, L. 1,00,
rilegato, J.. 2,00.
Publications de la Société suédoise
de 'J.'cmpérance :
I. La hitte contre rAleottlisnieeii
Snèlle au point de vue législatif,
par Sigfrid Wieselgren, président de
la .Société suédoise de Tempérance.
Traduit du suédois. Stockolm 1898,
imprimerie royale P. A, Norsteelt &
Soncr.
II. llésultat.s du .système de Gothembonrg;. Rapport présenté au
III.® congrès international contre
r abus des boissons alcooliques, à
Christiania en i88g, avec statistique
jusqu’en 1897, par le même. Stockholm
1898, même imprimerie. — Deux
brochures grand in 8®, sans indication
de prix.
Samuel James Capper : La Via
della Felicità, conferenza tenuta
la sera del 18 novembre nella Sala
di pittura dell’ Istituto d'arte, lettere
e scienze, in Torino. (En italien et
en anglais), Torino, Roux, Frassati
e C. 1898 — London, Headley Brothers, 14, Bishopsgate Without, E. C.
Prix 50 centimes — six pence.
D É C O R A TI O N
S. M. le Roi a daigné décerner,
motti proprio, la croix de chevalier de
la Couronne d'Italie à kl. Alexis
Jalla, syndic de S. Jean. Nos félicitations.
— Les examens A'uhili'iazione à renseignement des langues étrangères et des sciences
iiiUnrelles commenceront le 5 avril.
— La junte provinciale a approuvé une
concession de plantes, au Villar, et l’augmentation du salaire du geôlier à Briquéras.
7
— 23
— M. Fav. Poet a ôté continue membre de
la commission du pairochrii) i/rafuito an Tribunal de Pignerol, pour l’année 18,99.
— Il a été décidé de mettre en vente la
vigne des Pins, appartenant à T HÎipititl de
Pig'uerol et située à Costags-aude près de la
villa Pacta,. S’adresser au secrétaire de la
OongTég'ation de charité de Pignerol.
— La Société du tvamwa.y de Pignerol à
la Péronse a décidé do payer i francs par
action pour l’année 1898.
ïillKloiSfi (!'
0)d fxnjc lenrs
Alex. Toi't 98 I;. 2
Albert Doët 98 Jî 2
Avocat H. l’oét 98 il 2
liladeleiue Chauvie 98 1
Jean Travers 98 5? 1
Pierre Ilivoiro (Cadet) 98 5: 1
David Chauvie (S. Laurent] 98 •; 1
M.nio Oapellini 98 i: 1
Arthur Besson, lmp. 98 i; 1
David Alhariu . 97-98 ’•} A.
Wüldemar Allmriu 97-98 ,*î -1
Pierre Goiiuet 97-98-99 6
Daniel Costabcl 97-98-99 » ()
Charles Voila (Turin) 97-98-99 6
A. E. Trou, past. 97-98-99 }> 3
D.d Charbonnier (Seg'h.) 97-98-99 il 3
Théophile .falla (Carpi) 97-98-99 ii 3
IVr. Diuiicl Tni'in 96-97-98-99 I] 4
David Jahier, prof. 96-97-9S-i)9 î] 4
Lydie Oostnbul 98-99 4
.1. D. Turino, past. 98-99 4
li. Trou, tiast. iVillar) 98-i)9 ’1 4
Et. Bonnet, past. 98-99 J* 3
8tallé Henri ((iuicliards) 98-99 )î 2
Armand-Bosc .lacques 98-99 >• 2
Jaymo .loan (l’ra Casteli 98-99 2
Emile Ivivoir (Rio Marina) 98-99 4
Mathieu Castabel 99 » 1
Michel Eyiiard, coiffeur 99 î; 1
Emile Eynani uég. 99 1
Jean Geyinet (Pralaferii) 99 If 1
Marie Geymet id. 99 !' 1
Carlo Bossi (Milau) 99 10
Lydie Roman »9 1
Pauline Varese (Turin) 99 1
Corinne Varese 99 1
Palmyra Varese 99 '5 1
Victor Morel 99 1
.1. Bosio-Gay 99 3
Mélanie BoHÌù-(,Ta.y 99 2
Enrico Imug i Pignerol) 99 î? H
Bart. Morel 99 1
Susette Morel* 99 1
.Jean Morel 99 1
..1. D. Annaiid-llùgon, past. 99 2
U. Bevel, prof. 99 . *7 2
J, J. Malan (Gênes) 99 Jf 2
Kmilo Long, ]iast. !)9 n 2
Adolphe Cornila, past. (Genes; 99 r 3
( dura Cbatclain-Lantaret 99 1
.Mliortino Lantaret 99 1
Adèle Lantaret 99 1
Husette Cairns ■ Villar'i 99 ç)
Dr. David Ivivoir 99 'Ì if
Hildegard Bivoir 99 .. 1
.1. P. Pons, past. 99 B 2
Rosa i'ons-Kiirrer 99 3
Caroline Selli 99 2
.1. 1). Besson 99 1
Armand-Hugon D.d, aiic. 99 }j 1
Chauvie Jean, cone, du Collèi>'e 99 » 1
Pili], Grill (S.t Louis) 99 1
Paolo Lougo éMilaU! 99 •J 2
J. Jalla, prof. 99 3? 1
(îiiieonio Loiigu (Sieun) !)9 1
En ridi otta, Piisquet 99 1
Daniel Buffa (Messinei 99 B 2
Revue Politique
La. cbandive ne s’ouvrant que le 25 cour.,
la iiûlil.itiUB intérieure continue à chômer et
les jourmilistes se l'ejetteiit faute, de mieux,
.sur le Hénat i[ui a repris .ses séances depui,s
plusieurs jotirs et ([ui semble iireudre plaisir
à faii'e parler de lui. Voici comment : la commission perinaneute des finances, dont MM.
l'aiani, liicotti et Clambray-Digny, tous exministre,s, font partie, a demandé an ministre
de ttrâce et .Itistîc.o des explications touchant
l'augnientatiou, à son avis non justifiable, du
personnel de sou iiiîuistère. Le ministre n'a
pas jugé à propos de répondre, ou du moins'
ne l’a-t-il pas fait, dans le sous qu’ ils l'auraient souhaité. Les vieux séuateur.s se sont
piqués au jeu, et la commission a doimé sa
démission en iüîimsc. Le Séiiivt l’aj'ant rejetée, la dite commission a décidé, de surseoir à toute décision à cet endroit'; mais un
de scs meudires, M. Taiaui a présenté un
ordre d\i jour par lequel le bilan de. la Justice serait renvoyé i\ la Chambre non approuvé. Le ministère e.st préoccupé de l’attitude belliqueuse du Sénat; ou. prévoit
cependiuit que ce dernier no se prévaudra
pas de la faculté que lui accorde le Statut,
et qu’il finira par approuver le budget.
Miingascia continue à tenir eu échec les
2O.0Ü0 il. du nouveau ras du Tigré. Makouneu, qui auraient été repoussés à plusieurs reprises avec des pertes considérables.
Ou ne .saurait prévoir encore l’issue de cette
guerre d'escannouches, à moins que les deux
rivaux UC t.ombeut, un beau jour d'accord et
ne l'ondeiit à, Timproviste sur notre paiivre
colonie. Tout est possible avec de pareilles
gens, et ils mm.s eu ont fait voir bien d’autres,
Ku iiuira-t-ou janiai.s avec l’affaire Dreyfus?,
Ose-t-on espérer que la Cour de Cassation
8
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ne He laisscrn milleuient intimider par les
daraonvs des adversaires de la révision et
qu'elle aehcvera son œuvre si bien eoinineneéev 11 semble an moiiiH que les iicinouses
révélations potiniéres du non moins fanieux
Quesnay de üeauropaire no sorniit ]ias de
nature à aggraver sensiblenioiit la position
de Dreyfus et de Dicqnart (|u’il avait l'air
de vouloir anéantir. IJnelque.s joiirnanx anrirevisîonistes prétendent savoir que la clôture
de l’enquête sur la révision du procès Dreyfus
est imminente; il en résulterait qu’il y a eu
im traître, innis qu'il iry a pas de preuves
suffisantes contre l)reyt'n3. La Cour de Cassation, proposerait donc la libération du prisonnier, et un nouveau conseil do guerre so
prononcerait en deniicr ressort.
Le gouvernement russe a envoyé une nouvelle cironkiie aux puissances au sujet du
désarmenierit. Les cabinets sont appelés à se
prononcer sur dix point.s qui seraient .soumis
à la future conférence et dont le plus essentiel cüiisi.sterait dans l’engagement réi:il)roqne de.s pui.ssnnces de ne iilii.s augmentor
ponr nn temps déterminé les armées et les
flottes, ni les budgets relatifs.
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1898, D.r llustaii, Giraud ôiacel. — Titrin:
M. Prochet, .Joiivenal. — Qay 8n.sB, Golia
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