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2 Mai 1919
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Vallées Vaudoises ... Tfr **?””
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SOMMAIRH: Approchez-vous de Dieu
Une heure historique, — Nos œuvres
de bienfaisance — Institution Protestante desJSourds-Muets — Chronique
vaudoise — Nouvelles et faits divers
— Nouvelles'politiques.
A^pppoehez-vous-de Dieu.
Jacques IV, 8.
Lorsque on a été intimément uni à
quelqu’un pendant longtemps et que les
liens de l’amitié viennent à se briser, il
est très difficile de se rapprocher encore,
et, quand on le fait, il existe une certaine
froideur, une certaine gêne qui vous dit
que ce n’est plus la même chose. C’est
précisément ce qui est qrrivé entre l’homme et son Créateur. Tous nous savons
^ce qu’était Adam dans l’Eden, mais nous
avons aussi appris, hélas ! comment
après la chute Adam se cachait et fuyait
devant Celui qui ne lui avait fait que
du bien, mais contre lequel il s’était rebellé.
Nous rapprocher de Dieu est cependant une nécessité, car nous sentons que
notre existence sans lui n’est rien, ou
plutôt, est un exil, un esclavage dur et
pénible qui nous fait souffrir. Dans une
telle condition non seulement le cœur
est ulcéré, l’intelligence obscurcie, mais
toute notre activité est paralysée. Quoique ce soit que nous entreprenions porte
le cachet de quelqu’un qtii est malade,
qui souffre horriblement, et aussi rien
n’est fini, rien ne plaît. Vivre sans Dieu
c’est nous réduire à l’état de la brute
qui mânge, qui boit, qui se couche et
qui se lève; mais cette vie animale ne
peut pas être notre vie.
Vivre sans Dieu c’est nous laisser entraîner par ces courants empoisonnés qui
tuent tout élan, toute énergie, toute générosité. Vivre sans Dieu c’est continuer
un état de guerre qui ne peut que nous
abrutir davantage en nou| lÿndant malheureux. Il faut donc nous rapprocher
de Celui qui est la source de notre vie,
en écoutant la voix de Celui qui nous
dit aujourd’hui: Approchez-vous de
Dieu, et II s’approchera de vous.
Nous pouvons nous approcher de Dieu
en réalisant ce que nous sommes, c’està-dire des rebelles, des ennemis, en reconnaissant nos fautes, notre état de péché,
en laissant de côté cet orgueil qui a été
la cause principale de notre ruine. Ce
n’est pas facile, surtout lorsqu’on a vécu
longtemps dans cet état, mais c’est la
preipière condition tout comme pour un
malade qui désire sa guérison doit se
reconnaître malade, ayant besoin d’un
docteur.
Il nous faut non seulement nous humilier, mais encore nous repenftr en sentant
l’horreur .de notre révolte, la douleur
d’avoir fait de la peine à nVre plus
grand bienfaiteur. O Dieu, s’éc iait le
pauvre péager, aie pitié de moi pécheur!
Que veux-tu que je fasse, dira plus
tard l’orgueilleux Pharisien, arrêté sur
le chemin de Damas ! Un repentir sincère, produit par la plus profonde douleur, c’est bien là le chemin à prendre
pour nous approcher de Dieu, le chemin
pris, par l’enfant prodigue.
Nous pouvons nous approcher de Dieu
en nous laissant instruire par les Saintes
Ecri/ures qui sont le fruit des expériences
des enfants de Dieu à travers tous les
siècles, en les méditant, en les réalisant,
en écoutant par elles la voix tendre et
douce de notre Père, qui nous dit ; « Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés
et chargés et je vous soulagerai».
Guidés par ce phare lumineux qui ne
s’éteint jamais, qui résiste à toutes les
plus violentes tempêtes déchaînées contre lui, nous sommes conduits repentants'
aux pieds de notre Père*comme l’a été
un saint-Augustin, comme l’a été un
Luther, un Valdo et, en général, tous
ces|payens qui abandonnent leur paganisme pour accepter la foi chrétienne.
Nous pouvons nous approcher de Dieu
parjlajprière, soit en criant comme l’a fait
une Cananéenne, soit en silence comme
la mere de Samuel; avec persévérance
comme un Abraham, avec douleur comme un DhVid. La prière qui est la fenêtre
qui s’ouvre, du côté du ciel, par laquelle
nous pouvons pénétrer jusque dans le
lieu très saint, la prière par un simple
soupir ou par Une longue contemplation,
nous rapproche de Dieu non seulement,
mais nous unit à Dieu. — Oh ! que d’âmes| heureuses aujourd’hui vivent en
Dieu par ce moyen! oh! que d’âmes
consolées dans cette vallée de larmes 1
Nous pouvons nous approcher de Dieu
par ce moyen de grâce qui s’appelle le
repas sacré. Cette table sainte sur laquelle
se trouvent.les symboles de la mort de
Christ, le pain qui représente son corps,
le vin|qui|représente son sang répandu
sur la croix, c’est une invitation pressante qui nous dit: Approchez-vous de
moi et je m’approcherai de vous. C’est
Christfqui nous dit: Regarde, mon frère,
ce que j’ai dû faire pour t’arracher à
Satan, pour hriser te^ chaînes, pour te*
donner la liberté de l’enfant de Dieu !
Ne veux-tu pas venir à moi pour avoir
la vie éternelle? Faites ceci en mémoire
de moi, jusqu’à ce que je vienne, a dit
Jésus. Oh ! pourquoi, pourquoi faisonsnous la sourde-oreille, pourquoi ne pas
profiter de*ce qui nous unit le plus intimément à Lui, pour vivre en Lui et Lui
en nous?
Approchons-nous de Dieu et II s’approchera de nous. Pouvons-nous en douter? Regardez le Père attendant l’enfant prodigue ! Oh ! comme se« bras sont
ouverts, comme il le presse fort sur son
cœur, ce prodigue. Combien plus notre
Père céleste s’approchera-t-il de nous
quand pat la repentance. Sa parole et
B
la prière, nous nous approcherons de Lui.
C’est alors seulement que nous saurons
ce qu’est la véritable vie, que nous jouirons d’être à son service, que nous aurons
de tout en abondance, que’nous travaillerons pour l’avancement de son règne,
et que tout en étant sur la terre, par la
foi nous vivrons déjà dans le ciel. Approchons-nous de Dieu et II s’approchera
de nous. C. A. Tron.
Une heure historique.
Notre dernier article sur la Conférence
de la paix était un éloge non marchandé
à l’adresse des hommes qui se vouaient
à une si grande et noble tâche. Nous
avions des éloges particuliers pour Wilson et Lloyd George comme chrétiens,
hommes consultant Dieu dans leurs desseins, dans leurs décisions. Malgré oe
qui vient d’arriver, grand scandale de
tout le monde, nous maintenons ce que
nous avons dit, nous ne retranchons rien,
seulement, il nous faut rectifier. Quand
nousjécrivions, l’heure historique n’avait pas encore sonné, on était en pourparler, on était près du port, on se
croyait arrivé. Tout-à-coup, à la stupéfaction du monde entier, voilà un manifeste lancé au public, et d’une manière
spéciale adressé à l’Italie par Wilson,
qui tout en s’étant mis à l’écart, avait
médité son coup. Pour comprendre une
telle action qui n’a pas son précédent, du
moins en Europe, il faut connaître l’opinion américaine, et voici ce qu’en réfère
Le Petit Parisien.
L’OPINION AMÉRICAINE.
« Nous avons voulu connaître l’opinion
américaine, au sujet de la communication
du président Wilson, relative à la question de Fiume. Nous avons fgit appel au
jugement des personnes dites bien informées et nous avons recueilli partout,
dans les milieux officiels, aussi bien militaires que diplomatiques, à peu près la
même note. Et cette note, c’est de la
surprise, on devrait plutôt écrire de l’étonnement.
'* — C’est une pratique à peu près courante aux Etats-Unis, nous a-t-on expliqué, que le président adresse, par la
voie de la presse, son point de vue sur
une question. M, Wilson n’avait pas caché, depuis quelques jours, son désir de
saisir l’opinion publique à propos des revendications italiennes concernant Fiume. C’était, à son sentiment, le seul moyen de faire connaître sa position dans
le débat, qui devenait insoluble, étant
donné la position des parties en cause.
— Mais, avons-nous objecté, n’y
avait-il pas une autre façon d’envisager
•le problème?
— Le président Wilson avait d’abord
pensé que la question de Fiume devait
être réservée, puisqu’elle n’était pas
mentionnée dans le traité de Londres.
Mais les Italiens en avaient fait, dans
ces derniers temps, une de leurs revendications capitales et le président Wilson
voyait avec peine que toutes les discussions étaient sans issue. C’est poîirquoi
il a pris cette décision d’en appeler au
jugement du monde entier.
— Et le président a failli causer, en
agissant ainsi, le départ de la délégation
italienne !
— Croyez bien, nous a répondu la personne bien informée, que le président
Wilson en a éprouvé un profond regret.
Il porte à l’Italie un intérêt sincère qui
ne s’est jamais démenti, il est lié par un
vif attachement à M. Orlando. Enfin,
l’Amérique tout entière entoure d’une
sûre affection le peuple italien. Voilà la
vérité. Mais le président Wilson ne regrette pas son acte puisqu’il a été la cause
d’un commencement d’arrangement.
— Alors, les Italiens vont garder Fiume?
— On est bien près de considérer Fiume comme un port libre sous le contrôle
de la Société des nations... ».
Wilson a donc agi comme s’il était en
Amérique, sans tenir compte qu’il se
trouvait face à face avecles représentants
de quatre autres grandes nations engagées à résoudre les graves problèmes du
jour. Cet oubli a été fatal et a marqué
l’heure historique inoubliable.
Gelon nous, le Président des EtatsUnis, animé du grand désir de faire triompher ses principes pour le bien de l’humanité, n’a pas été conséquent à ses
grands principes admirés et applaudis.
En ce qui concerne les -Etats-Unis, le
doctrine de Monroe et le refus de reconnaître toutes les races égales sont une
contradiction éclatante avec l’idéal qu’on
a fait luire devant les peuples. En ce qui
concerne l’ Angleterre, tout a été concédé:
la domination des mers, l’exploitation
des colonies et des royaumes orientaux.
La France a obtenu tout ce qu’elle pouvait désirer, c’est-à-dire l’Alsace-Lorraine, l’exploitation des régions minières,
le rasement des forteresses ennemies et
les milliards. Restait l’Italie, la seule nation qui aurait pu vivre retirée sous sa
tente au moment du danger, qui s’est
jetée dans la mêlée au plus fort du désastre pour un idéal de justice et de liberté,
qui a mis en jeu ses hommes, sa fortune,
tout ce qu’elle avait, et la récompense pn
la lui offre en lui refusant Fiume, villp
italienne par excellence, et même ce qui
était prévu par le pacte de Londres.
Bethmann-Hollweg peut ressusciter à
son aise ou mourir, il a fait école.
L’Italie méritait-elle un tel soufflet,
ses représentants devaient-ils être traités
comme des personnes indignes de représenter leur peuple? Voilà ce qui a plongé
tout Italien dans la douleur. L,a patrie
tout entière est frappée avec ses représentants et nous regrettons l’heure his-
2
terique néfaste. Le peuple, par ses ovations aux représentants qui étaient à
Paris; le Parlement, autorité suprême
de la patrie, ont donné leur verdict solennel, inoubliable, digne d’une grande
‘ nation. ^
Reste pour nous le côté religieux. La
venue de Wilson en Italie a été tout un
O évènement pour le protestantisme qui
a eu aussi son heure historique. Pour
la première fois ils avaient eu leur place
bien marquée au milieu de leurs conci-'
toyens. Wilson n’avait pas caché sa foi
et nous lui en sommes reconnaissants.
L’Evangile avait eu en lui un représentant de marque et tous admiraient en lui
l’homme juste et intègre. Mais "hélas 1
quel revirement ! Autant son nom avait
été applaudi par les foules, autant ilrest
exécré et nous en souffrons profondément. Plus que jamais nous comprenons
. que c’est sur Dieu et sur Dieu seul sur
lequel il faut nous appuyer. Lui nous
restera, quand même le monde entier
serait contre nous. L’heure historique
très sombre ne peut pas faire à moins
que d’être suivie par une autre heure,
de joie et de délivrance. C. A. Tron.
NoLoenvms de bieeiaisince.
qui s’intéresse à la bonne marche de
cette œuvre. , ,
L’Asile a eu le bonheur de trouver des
amis qui ont voulu fonder un lit, dans le
but d’assurer cette Institution de l’église.
Nous mentionnons M.me Palmyre Brice
née Monnet, le chev. Agnelli, M.me Selve,
M.me Wisely, N. N. et M.r Amato Jalla
de Turin. Jusqu’ici les places gratuites
sont très limitées; il est donc de toute
urgence, si l’Asile veut répondre au but
de soulager les vraiment pauvres, d’augmenter le nombre des lits. L’année se
dot avec un déficit de frs. 3.559,32.
L’Armée du Salai, par le moyen du
major Paglieri, nous fait connaître ce
qu’elle fait à Rome, à l’Albergo del popolo; à Faèto à la Casa Materna; à Milan
à la Villa Speranza; à Naples, L’Operadei
Bassifondi. Elle a dépensé environ 85.000
francs pour ces différentes œuvres et
245.599 francs pour les secours aux profughi.
Nous venons de recevoir quatre rapports : celui de l’Asile de Bordighera, celui
du Refuge, cel|ii de l’Asile des Vieillards
'de Si-Germain et celui de l’Armée du
Salut.
U Asile de Vallecrosia (Bordighera), va
célébrer son cinquantenaire, ayant été
ouvert le l.r avril 1869 par M.me Boyce.
Pendant' l’année, 59 jeunes filles ont
passé par l’Institut, et la santé a laissé
beaucoup à désirer. S. M. le Reine Hélène se trouve au nombre des souscripteurs, et S. M. la Reine Marguerite a bien
voulu visiter le laboratoire de l’établissement. La question financière est à l’ordre du jour, et a donné beaucoup^à penser au Directeur, mais grâce à Dieu, malgré ces temps de crise, le déficit ne s’élève
qu’à 4.950 francs. On a collecté en faveur de l’œuvre, frs. 20.040. C’est avec plaisir que nous voyons les Eglises s’intéresser à cette bell% œuvre.
Le 21. me rapport du Refuge Roi Charles-Albert présente une note plutôt réjouissante. Le Refuge a hébergé de nombreux malades. Nous en avions, dit le
rapport, 65 au l.r janvier 1918; 23 ont
été admis pendant l’année; 18 sont sortis ; 23 sont morts ; il en restait 47 au 31
décembre dernier. La question financière
a trouvé une quantité de généreux amis
qui ont eu à cœur de la résoudre en évitant le gros déficit. Il s’est fondé trois
nouveaux lits au prix de 13.700 francs
l’un et un quatrième lit a été fondé par
M.r Amato Jalla à la mémoire de Josué
Janavel. — En concluant: Dieu nous a
visiblement bénis: il a accordé au personnel la santé dont il avait besoinfpour
remplir sa lourde tâche; il a suscité des
amis généreux qui ont soutenu notre
œuvre; il a consolé nos malades dans
leurs grandes souffrances.
L’Asile des Vieillards de St-Germain a
encore traversé une année bien difficile.
Il a fallu substituer au café au lait
une soupe, faute de pain, et laisser de
côté la viande. Malgré cela le budget
s’est éfevé de 14.000 à 20.000 francs.
Dieu a cependant, dans sa miséricorde,
pourvu au strict nécessaire pour nourrir
une famille qui a atteint 61 membres, en
envoyant le secours indispensable. Sœur
Marianne, qui s’est distinguée par son
activité dans l’accomplissement de sa
tâche, a été remplacée par Sœur Rina
qui était à Milan, et un remerciement est
dû au Comité des Diaconesses de Turin
InsU'on Mante des Sosrds-Muets
de Saint-Hippolytc-du-Fort.
Nous insérons volontiers l’appel suivant:
Pour les aveugles Protestants.
Jusqu’en 1870-71, années d’humiliations et de ruines pour notre patrie, il y
avait à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard)
un Etablissement pour aveugles protestants. Mais depuis ces années malheureuses où l’Asile a été fermé,|où vont nos
jeunes coreligionnaires atteints de cécité? La réponse est facile à faire : ils sont
élevés dans des Etablissements catholiques et privés de toute éducation protestante et évangélique.
Si nous avons à déplorer bien souvent
que des protestants indifférents aux choses religieuses envoient leurs enfants
privés de l’ouïe dans des Maisons catholiques, nous déplorons surtout que des
protestants foncièrement pieux et ayant
le malheur d’avoir des enfants privés de
la vue soient obligés de les confier à des
Asiles catholiques pour les faire élever.
Il y a là une grosse lacune, quelque chose
de profondément fâcheux. Aussi nous
ne doutons pas que beaucoup de coreligionnaires veuillent nous aider à remédier à cet état de choses. Nous demandons dès maintenant aux chrétiens qui
savent que Dieu nous ordonne de secourir nos frères malheureux, ou même sim- ,
plement aux personnes généreuses qui
apprécient le grand privilège qu’elles ont
de jouir de toutes leurs facultés, de nous
soutenir dans l’Œuvre Nouvelle que nous
voulons fonder.
Dans sa.séance du 8 mars 1918, le Conaité de l’Institution des Sourds-Muets
dê Saint-Hippolyte a décidé la création
d’une annexe pour jeunes aveugles protestants auxquels on voudrait donner
une éducation des plus soignées. Mais
pour cela, on le devine, il faudra trouver
des ressources assez importantes. Est-ce
qu’elles vont nous faire défaut? Nous
osons croire que non. Nous vivons sans
doute pendant des temps durs et difficiles, mais il nous a été donné de constater que l’esprit de solidarité et de charité chrétienne s’est développé en raison
même des misères de l’heure présente.
En ce moment où Satan montre sa terrible puissance en accumulant ruines sur
ruines, et souffrances sur souffrances, il
faut que les disciples du Christ, pour contrecarrer cette action néfaste fassent le
plus de bien possible. Il faut qu’ils travaillent avec un redoublement d’énergie
sinon à supprimer I— ce qui n’est pas
toujours possible — du moins à diminuer, à adoucir les infortunes de leurs
frères malheureux. Et parmi celles qui
affligent l’homme, la cécité est certaine
ment l’une des plus pénibles. Quelqu’un
pourrait-il en douter? Qu’il essaie de se
représenter combien sa vie serait triste
et malheureuse s’il était tout à coup
plongé dans une nuit étemelle.
Nous plaçons notre œuvre nouvelle
sous la protection de Dieu et nous lui
demandons sagesse et intelligence pour
l’organiser sur de bonnes bases. Nous demandons aussi à tous ceux qui croient
à l’urgente utilité de l’Œuvre de nous
aider non seulement pécuniairement,
mais encore de leurs conseils si cela leur
est possible. Enfin, nous serons très reconnaissants envers les pasteurs de toutes
nos Eglises s’ils veulent bien faire connaître notre Œuvre dans leurs paroisses.
Ils peuvent, dès aujourd’hui, signaler au
soussigné les garçons ou les filles âgés de
8 à 20 ans, qui seraient susceptibles prochainement de recevoir l’instruction appropriée à leur infirmité.
P. E. Bégout, Directeur de l’Institut des Sourds-Muets de StHippolgte-du-Fori (Gard).
Meynier avec'M.lle Perrou Adèle, celui de
M. BertalotJ.n Jacques avec M,lle Gagdou
Marie Thérèse, et efin celui de M. Isidore
Moré avec M.Ile Joséphine Berger de Pignerol. •— Nous souhaitons à ces trois
couples les plus riches bénédictions du
Seigneur.
— M. le capitaine E. Bertalot a pu obtenir un permis spécial de l’autorité militaire pour se rendre en Ecosse, où il est
délégué par la V. Table auprès des Eglises
sœurs pour y représenter l’Eglise Vaudoise. Que Dieu veuille bénir sa mission.
PRAMOL. Pour la Pâques. Pendant^
la semaine quia précédé le Vendredi-saint
ont été tenus dans toutes les écoles de la
paroisse, des cultes préparatoires aux
fêtes de la Commémoration de la mort
et de la résurrection du Sauveur avec
des auditoires partout nombreux et recueillis.
L’assemblée du dimanche de Pâques
a été particulièrement imposante, bien
que, contrairement à ce que nous faisions les autres années, la réception des
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGLETERRE. M. A. Hertig, Whimple (Devon - England), désirerait entrer
en correspondance avec un Vaudois,
dans le^but de s’aider mutuellement, de
faire des échanges, se perfectionner dans
l’étude des langues, etc., etc.
Pour informations s’adresser directement à M. Hertig.
BORDIGHERA. Un capitaine distingué. Le fils du pasteur A.'B. Tron a obtenu les distinctions suivantes:
1° Medaglia di bronzo al valore - Monfalcone, 10 Agosto 1915.
2° Promozione per merito di guerra a^
capitano - Trentino, 19 Gennaio 1917. '
3° Croce al merito di guerra - Armata
del Grappa, Luglio 1918.
4° Nastrino della campagna con tre
stellette (per tre anni di guerra).
«
5° Autorizzazione per portare la me'daglia inglese DOS (Distinguished Order
Service) essendo stato ufficiale di liaison
per qualche tempo. *
6° Distintivo di ufficiale di servizio di
Stato Maggiore e tuttora addetto al Comando Supremo.
COLONIA VALDENSE. Le 16 février
d’assemblée d’Eglise s’est réunie pour
procéder à l’élection des anciens et des
diacres. Cent dix-huit électeurs, chose
insolite, se présentèrent à la votation.
Deux listes se trouvaient en présence:
celle du parti populaire et celle du Consistoire, d’après le Samanario. Furent
élus : Téophile Davit, Emile Roland,
Jean Bonjour, Paul Planchon, J. P.
Gönnet, David Rivoir, Santiago Caffarel
et Garrou. La liste populaire aurait prévalu. Nous sommes trop éloignés pour
porter un jugement sur ces élections,
mais nous avons le ferme espoir que ces
nouvelles recrues seront une force pour
, la vie spirituelle de l’Eglise, en dehofs
dé tout parti humain.
LA TOUR. Nous avons dû prendre
trois fois le chemin du cimetière dans le
courant de la semaine dernière pour accompagner la dépouille mortelle, tout
d’abord de David Subilia, qui a terminé
son existence d’une manière tragique,
après avoir lutté et après avoir été en
proie à la maladie qui depuis longtemps
le minait, ensuite celle de Catherine Eynard, décédée aux Cesan, à l’âge de 60
ans, et enfin celle du petit enfant Rivoir,
décédé aux Beskeiss. — Nous recommandons à Diieu toute ces familles visitées
par le deuil.
— Nous enregistrons, d’un autre côté,
trois mariages: celui de M. Hermann
catéchumènes ait été renvoyée à Pente
côte. Puisse ' la Parole de Dieu avoir
trouvé des cœurs bien préparés.
— Décès. Lundi, 14 avril, a eu lieu
l’ensevelissement de notre sœur Henriette
Robert, veuve de François Beux, décédée
à l’âge de 81 ans, après avoir eu la consolation de revoir son fils adoptif, M.
Henri Menusan, revenu heureusement
de sa captivité en Allemagne, auquel,
comme à tous les autres parents, nous
exprimons notre profonde sympathie
fraternelle.
»
Depuis notre dernière correspondance,
nous avons eu aussi l’enterrement de
l’unique garçon (Héli, âgé de 2 ans) de
Long Jacques et de Projetta Angèle, sur
lesquels aussi nous invoquons les consolations du Très-Haut. ,,
— *Mariages: Dernier semestre 1918:
Bertalot Henri feu Jacques avec Bertalot
Marthe — Long Héli avec Beux Marie
—■ Fopiano Vincenzo, de San Remo, avec
Guigou Henriette. — Premier trimestre
1919: Bertalot Henri de Jean avec Long
Louise — Sappé Emmanuel avec Long
Jenny — Sappé Jacques avec Bertalot
Amélie.
— Baptêmes du l.r trimestre 1949:
Long Guido d’Henri et de Long Alexandrine (Piene) — Long Héli de Jacques
et de Projetta Angèle — Bertalot Robert
d’Henri et de Bertalot Marthe— Cqstabel
Edvig feu J. J. Henri (Maison Neuve des
Piene), tombé à l’ennemi, et de Bertalot
Louise (Michelet) — Costabel Henri (Id.)
— Peyronel Aline de Peyronel Emilia.
PRARUSTIN. La récèption des 26 catéchumènes a eu lieu le jour du Vendredisaint, comW à l’ordinaire. Parmi ce
nombre nous avons eu le plaisir de recevoir un jeune frère de la classe 1900
qui avait vécu hors de la paroisse avant
son service militaire, et qui s’est empressé avec beaucoup de zèle à étudier
son Catéchisme et à se présenter à l’examen après son retour. Voici les noms des
frères reçus: Godino Guido et Adolphe
de Jean; Malanot Marie feu César, Armellino Michel de Michel, Bianciotto Federico, Bleynat Aldo de Jean, Gardiol
Arnaldo de Paul, Genre Jean de Jean,
Godin Ernest de Louis, Grill Etienne de
Etienne, Long Ernest et Fanny de' Jacques, Martinat David de Barthélemy,
Robert Henri feu Albert, Roman Ernest
de François, Bonnet Éstellina de Henry,
Costantino Lydie de Jean, Forneron lima
de Frédéric, Gaudin Alexandrine de Daniel, Gaudin Eisa de Philippe, (Îaudin
Susanne de Jacques, Gay Mathilde feu
Jean, Roman Ansilia de Daniel, Roman
3
ï.r
Eraestine de Louis, Roman Marie de
Philippe, Simôndet Irma de Paul.
— La collecte au culte de Pâques a été
consacrée à la caisse d’éméritâtion des
Pasteurs de l’Eglise Vaudoise. Elle a
donné frs. 39. Les sociétés des femmes
de la paroisse (jeunes filles et mères) ont
offert pour le même but bienfaisant
frs. 188. , ,
Les artistes amateurs ont confié au
Pasteur, comme fruit de la récitation de
bienfaisance de Prarustin, pour les orphelins de guerre de la paroisse, frs. 318.
Cette somme a été déjà passée au Comité spécial pour les orphelins vaudois,
et a déjà été distribuée en grande partie.
Pour toutes ces manifestations de générosité chrétienne nous remercions les
donateurs.
TURIN. Nous avSns appÿs avec peine
le départ assez soudain de M. Auguste
Long, représentant de commerce. Il
avait, il y a peu de temps, acquis une
villa à La Tour pour venir s’y reposer
avec les membres de sa famille, mais,
hélas ! il n’a pas pu en jouir longtemps.,
Nous adressons à la famille nos plus
sincères condoléances.
VILLAR. L'Union des Mères de famille et V Union chrétienne de Jeunes Filles
ont eu dimanche dernier, en commun,
leur séance de clôture pour l’année ecclésiastique qui va bientôt finir. Une soixantaine de mères étaient présentes entourées de 35 jeunes filles, y compris les 12
catéchumènes reçues récemment, et auxquelles on soul^aita la plus cordiale bienvenue dans l’église. L’entretien, agrémenté de bonnes paroles d’exhortation,
de cantiques enlevés avec brio, de récitations et lectures bien choisies, sans oublier la bonne tasse de thé, dura environ .
deux heures, qui parurent bien courtes
à toutes les sœurs qui eurent le privilège
d’assister à cette réconfortante petite
fête. X.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
POUR COMBLER UNE LACUNE.
Dans le dernier Rapport du Refuge,
à la liste de St-Germain, manquent les
souscriptions de M.me'Pauline Balmas,
frs.. 15, et de M.me Catherine Bert-Balmas, frs. 5.
Nous disons qu’ils manquent dans la
publication, mais ces dons avaient été
versés au Caissier à la date du 25 janvier dernier. J. Ribet.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
43.me Liste de Souscription.
M.lle Odin Jenny, Prarustin
(Refuge) L. 6,—
M.me Griglio Susanne ( Id.) » 4,—
Doct. Winzeler, Lugano (Id.)» 75,50
École du dimanche (Id.) » 27,20
Colonie Vaudoise (Hôpitaux)» 100,—
Id. Id. (Orphelinat) » 100,—
L. 312,70
Listes précédentes » 26.858,55
19°' Lista.
Somme precedenti L. 136.413,05
J annucci Angelino, Castel venere» i, —
Giuseppe e Clementina Messina, Casale Monferratp' (66) » 30,—
Bart. Gardiol, Bobbio Pellice » 100,—
Tenente-colonnello Doit. Giov.
Alessandro Hugon, Milano » 400,—
■ Francesco Rostan, Siena » 100,—
Federico Balmas, Ferrerò (67) » 100,^—
Sig.ra A. Guigou, Chiabrano(68)» 100,—
Colletta speciale al culto (Novembre 1918), Perrero-Maniglia » 25,-
N. N., Invèrso Pinasca » 5.—
Aline e Livietta Rostan, Porosa Argentina » ii,—
Lidia Gay, Perosa Argent. (49) » io,—
Carlo Grill, Perosa Argentina » 25,—
Elisa Frey, Perosa Argentina » 5,—
Sig.ra Lily Buffa, Napoli (69) » 100,—
Le maestre Italia Malan, Elba
Longo, Paolina Peyrot, Francesca Hogendorfer. Alice J ahier (70) » loò,—
Stefano e Mary Revel,Roma(34)» 100,—
Ved. Leontina Rostan, Pinerolo» 40,—
G. Vicino, S. Secondo Pinerolo » 500,—
Prof. Giosuè Balma, Pinerolo » 20,—
Sergente Aldo Vinçon, Zona,di
Guerra (56) » 50,—
• Totale L. 138.235,05
(34) In inejnoUa del loro beneamato figlio Quglitlmo.
(49) In memoria di Enrico I,antaret.
(36) In memoria del carissimo fratello Enrico.
(66) In memoria dei cugini Ettore, Riccardo e Arturo Jahler.
(63) In memoria dei caduti della Parrocchia di PeneroHaniglla.
(68) In. memoria.del diletto figlio Ettore caduto suU'Her
(69) In memoria delia zia Ortensia Grazia.
(70) In memoria dei loro ez-alnnnl caduti per la Patria.
Total e. 27.171,25
V .
Lit Doct. Chev. Amédée Rostan.
7.me Liste de Souscription.
Sig. Muston Art., Livorno, in
memoria deJ condiscepojo L. 10,—■
Listp précédentes » 6.190,—
_________________ Total L. 6.200,—
COURRIER D'ANGLETERRE.
Dernièrement à Londres, dans l’église
du docteur Gillie, a été consacré au saintministère un Juif .converti, qui, venant
d’Amérique, a fait ses études à Cambridge,
Joseph Zinnreich paraît être un homme
de grand talent.
— Les Presbytériens et les Méthodistes
d’Irlande examinent la question de l’union des deux Eglises ; ce serait, pour
l’Irlande, un grand gain.
— Westminster College de 1’ Eglise
presbytérienne d’Angleterre va avoir le
privilège d’une chapelle, un certain M.
Noble ayant offert de fournir l’argent
nécessaire pour la construction, environ
30.000 francs.
— M. Barklay, trésorier de la Société
Biblique a dp se retirer pour cause de
santé.
— Depuis que l’armistice a été signé,
2 millions et demi de soldats ont été démobilisés ainsi que 75.000 officiers.
— Une délégation représentant 20
millions de femmes appartenant à la
grande société internationale, a eu le
privilège d’être reçue par la Conférence
de la paix, et a eu l’assurance que les
femmes auraient leur part dans la grande
œuvre de la Ligue des .Nations.
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
En Angleterre, où la liberté est considérée comme chose sacrée, on doit voir
des excentricités frappantes. C’est ainsi
qu’il s’est formé une société se proposant
d’élever des croix un peu partout, mais
surtout dans l«i villages, à la campagne.
Nous appelons cela une folie, digne des
payens, mais non pas de gens qui s’appellent chrétiens.
— Le Kaiser est appelé à répondre à
30 chefs d’accusation : massacre de civils,
tortures infligées aux civils, enlèvement
de jeunes filles et de femmes, pillages,
émission de fausse monnaie, bombardement d’hôpitaux, destruction de navires- •
hôpitaux, supplice des prisonniers, empoisonnement de sources, violation des
réglements de la croix-rouge, abominations de la guerre sous-marine, etc.
Quelques Allemands commencent à
ouvrir les yeux et à comprendre, et entre autres le docteur Mühlon, directeur
des usines Krupp qui écrit: «L’Allemagne a été le bourreau du monde... elle a
vécu dans une atmosphère de mensonge,
elle a besoin d’un nouveau cerveau et
d’un nouveau cœur », Nous faisons des
vœux sincères pour que chaque Aile-,
mand arrive à se persuader des crimes
commis par leur guerre'inique et injustifiable.
— Les trois branches du méthodisme
anglais ont eu récemment une grande
assemblée, dans laquelle on a débattu
la question de l’union, qui est bien près
de s’effectuer, et nous nous en réjouissons sincèrement.
— Une délégation des évêques de l’Eglise épiscopale des Etats-Unis est partie
pour l’Europe dans le but de visiter les
différentes Eglises et les persuader à
prendre part à la Conférence mondiale
des religions. S’il est vrai que les Romanistes, les Juifs, les Musulmans et les différentes sectes orientales y prendront
part, nous ne voyons pas quelle puisse
être l’utilité de la réunion. L’Evangile
ne peut pas faire alliance avec ce qui le
contredit. Il y a une intolérance chrétienne, et c’est que la vérité ne peut
être que la vérité, malgré toutes les hypocrisies du monde.
— Nous apprenons avec douleur le
départ de M. Pfender, président de la
Commission permanente de l’Eglise Réformée, qui avait été longtemps l’âme
de la société centrale en se dévouant
complètement au bien de son Eglise et
de sa patrie et de M. le docteur Dgkes
Shaw, le secrétaire de l’Alliance des Eglises réformées, qui avait remplacé, il y a
quatre ans, le docteur Mathews. Ces deux
^serviteurs de Dieu laissent un grand vide
dans leur Eglise respective, un en France
et l’autre en Ecosse.
— On se prépare dès maintenant, aux
Etats-Unis, pour célébrer Ip tricentenaire
des puritains émigrés dans le nouveau
nitmde, qui aura lieu en automne 1920.
Le Massachussett réclame les honneurs
de la cérémonie qui doit être quelque
chose de grandiose, digne des pilgrins
fathers.
IVouyelles politiques.
L’açcord n’a pas été rejoint à Paris.
Tous nos délégués ont abandonné la Conférence pour se rendre à Rome afin de
prendre nouvellement contact avec l’opinion du peuple et la représentation nationale. MM. Orlando et 'Sonnino qui
étaient prêts à quitter la Conférence s’ils
n’obtenaient pas satisfaction à propos
de nos justes revendications nationales,
ont pris immédiatement la résolution de
partir à la suite d’un acte étrange du
président Wilson. Pendant que la Délégation italienne discutait encore avec
les AlliéSj le Président des Etats-Unis
d’Amérique dirigeait un message au peuple américain, dans lequel il accusait le
Gouvernement italien de menées impérialistes, il niait à l’Italie la droit d’occuper les territoires au-delà de la ligne
des Alpes, il laissait comprendre que le
peujple italien n’aurait pas approuvé la
politique de ses chefs, et il l’exhortait à
ne pas demander une paix injuste et contraire aux droits des peuples.
A ce document inqualifiable M. Orlando répondait immédiatement par une
déclaration communiquée à la presse,
dans laquelle en se plaignant du procédé
si peu diplomatique du chef de la délégation nord-américaine, il revendiquait
le droit de Fiume italienne à faire partie
de r Italie tout en étant le débouché naturel des peuples de nationalité différente, il démontrait que les revendications italiennes ne sont pas contraires
aux principes de liberté et de justice entre les peuples prônés .par M. Wilson, et
il concluait en exprimant au nom de
toute l‘Italie les sentiments de la plus
grande admiration et profonde sympathie pour le peuple américain.
Avant de quitter Paris MM. Orlando
et Sonnino ont eu une longue conversation avec MM. Lloyd George, Clemenceau et Wilson lui-même. Mais ils ont
..persisté dans leur résMution de revenir
en Italie, et maintenant tous nos représentants qui étaient à Paris se trouvent
à Rome pour la grande séance du Parlement qui a eu lieu le 29. Le retour a été
un voyage triomphal. Dans toutes les
villes nos délégués ont été acclamés pour
leur attitude ferme et digne; l’Italie entière les approuve forte de son droit et
de la légitimité de ses aspirations nationales, qui n’ont rien à voir avec l’impé-«
rialisme. L’entrevue entre le Roi et M.
Orlando arrivé à Rome dans la matinée <
de samedi dernier fut très touchante.
Les ovations formidables de la foule immense qui saluait nos ministres partout
montrent que le gouvernement et la délégation italienne ont interprété fidèlement la pensée et la volonté du peuple
italien.
La manifestation solennelle du Parlement a eu lieu mardi. A l’ouverture de
la séance de la Chambre des députés, un
secrétaire a lu des télégrammes de Fiume, Spalato, Sebenico, Zara qui supplient d’être annexés au-royaume d’Italie. Ensuite M. Orlando a fait les communications attendues: il n’a rien dit de
nouveau, mais il a confirmé que l’Angleterre et la France, disposées à exécuter
le pacte de Londres, ne veulent pas nous
donner Fiume, qui pourrait, au plus,
être déclarée ville libre et indépendante.
Après un discours d’opposition de Turati
au nom des socialistes officiftls, la Chambre vote par 382 voix contre 40 un ordre
du jour de confiance et solidariété avec
le Gouvernement pour qu’il fasse valoir
les droits suprêmes de l’Italie comme
condition indispensable d’une paix juste
et durable.
Le Sénat vote à l’unanimité l’ordre
du jour de confiance. E. L.
COMUNICATO.
Direzione Superiore Poste e Telegrafi Torino. Il Prefetto di Roma, con suo
decreto N° 12632, in data 14 Aprile, ha
autorizzato la estrazione di N° 28 premi
da assegnarsi ai titolari dei libretti postali di sottoscrizione popolare patriottica al 40 Prestito Nazionale con versamenti rateali effettuati mediante' l’applicazione di speciali francobolli da
L. 0,50 ciascuno.
La estrazione stessa avrà luogo in Roma alla presenza del pubblico, il giorno
27 Aprile 1^9, alle ore 8.30, nell’Ufficio
dei Conti Correnti ed Assegni Postali, in
Via Nazionale, N° 149, piano 1°.
Concorrono al premio quei sottoscrittori che completarono i versamenti e presentarono i libretti nel termine stabilito.
Il Direttore Superiore M. Lavalle.
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
La Famijle de Monsieur
AUGUSTE LONG
adresse un remerciement bien sincère à
tous les amis qui lui ont donné de si touchants témoignages de sympathie et d’affection à l’occasion du départ pour la céleste Patrie de son bien-aimé chef.
Elle désire en particulier exprimer sa
profonde reconnaissance à Messieurs les
pasteurs Jahier, Prochet et Pascal pour
les paroles consolantes et pleines de foi
qu’ils ont prononcées à la tnaison du cher''
défunt, au temple et sur sa tombe.
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