1
Année Xll®.
PBIX »’ABONNEMENT PAR AN
Italie . , ' . . » L. S
Tons,lies pays de rUnloBi de
ponte . . . . * 6
Amêi^lque du Sud . . . » 9
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Chez lï. 'Ernest Kobeirt (Plgnei'ol) et
à la, liibi^^ie Chiaiitore et
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03
5»r
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
'■ Volis tihé fterêK te\no$H((. Aotbs 1, 8,
Suimni la write mee la charité. Epw.
IV, 15.
03
sr:
ba
-ES^
.■Sommair'e,
Qui fsl celui-ci? ~ Corrc$})ondancg. ■—
Leilre de Colonia Valitensi'. — chi ò busiard . è ladro. — !1 ÿ a deux conts ans,
— Conférenco du, Val Pélis. — R$eue poinique. — Àmioiicp.
«Qui est celui-ci?»
MATTB. XXI. 10.
Voilà line question bien importante. De la manière dont nous
pourrons la résoudre dépendent
les bénédictions qi^è le Seigneur
est disposé 'à nous accorder en
ces jours solennels et le bonheur
de notre existence toute entière.
La ville de Jérusalem est émue,
à la vue du cortège de Jésus qui
s’avanee de la montagne des Oliviers, Les juifs attendaient depuis
des centaines d’années le Christ,
et maintenant qu’il arrive, ils ne
le connaissent pas ,ret demandent
avec étonnement: «Qui est celuici?» — La foule qui accompagnait
le Maître, composée ea grande
partie de galiléens répond : « C’est
Jésus le prophète, de Nazareth de
Galilée». — Alors la multitûde
s’écrie en choeur: (Jean xh.’ 43)
« Hosanna! Béni soit le roi d'Israël,
qui vient au nom du Seigneur».
Pour un moment, au moins, les
jetifs voient en Jésus le Roi-Prophète qui devait s’asseoir f sur le
trône de David, le Messie promis,
et ils épanchent leurs coeurs eh
chants de louànge devant JéhôVa.
Mais hélas! Cette lumièré qui
semble se lever tout à coup au
milieu du peuple de col roide et
faire tomber les écailles de ses
yeux doit être comparée au dernier éclat d’une torche mourante
dont la flamme se ranime un instant, avant de s’éteindre complètement. Peu de jours après, ce
même peuple criera, pour ce’ même
Jésus : « Crucifie I Crucifie »'I Son
Hosanna ne se fait entendre qu’au
jour du bonheur et de la prospérité, il se tait, et se change mêtne
■en malédiction au mauvais’jour,
devant la crôîx. Pourquoi*céla'?
2
-¿142.
. ÌIL
n
Î I
'Am. 'b’èst (Jiie ce peuple voulaitt
uo Messie à sa façon, (Tondescëu■flà'iit pour ses désirs charnels de
i^lOii’e'
'rreb^â
Messie
mdndaibe; îl ne comprenait,
^f.i.fMy.suté spirituelle du
l'Il ne sentait pas le besoin
d’un Sauveur qui délivre du péché
et de la puissance des ténèbres.'
En le rejetant, la maljdiction,^
¿n’il j^ino^e rétombe iiuifrdui-,
Thêméi' A!nsi||é8t|i, I^roiiiefpaix,^
et Jérusalem, la ville de ffei'xf détiennent l’un pouï! Ffsntretoccasion
de mort; mais quelle 'différence
iëntre ces deux morts 1 L'une mène
à la vie, l'autre à la perdition !
I,iQiai,.est celui-ci-pour toi,'mon
'ftme ?,
, ..^r- îllendant longtemps je nei savais que;répondre à cette demande.
Je ne m’e*. inquiétais .fguèrei,' —
Ohije n^ai jamaisrcru que Jésus fût
nn ennemi pour moi, je disais
môme: c’est le roi, le prophète qui
rvient. de Dieu.'Ainsi;j’acceptaistle
témoignage de la révélation et de
l^histoire dont mes parents et mon
, pasteur raetparlaient. Mais Christ
était, sans vie pont moi ,, enfermé
dans'les,.pages de la Bible. .L’on
me,parlait'du sentimentrdut,péché,
d’uû.iréyeil'où Jésus’'seimani-feste
commo celni. qui est vivaint eti pont
cpp m U niquer .sa' vie j J e demandhis
■étonné¿¡'.Qu’est-ice ique cela?
Et'maintenant?“,
iio>— ¡Oh Iiiroajntenant,rtout en. re
etjincnnBéqaenc68,î.je puis m’éçrier
dans mo» 'humiliation : Ceiuivpi,
o’estm;on Roi, mon Sauveur, p’est
'l4ii qui rTOé. pardonne mes pée-hée
¿si nombreux, qui me'révêt dans
jsà grâce de sa justice et dé éa
sainteté, qui me donne la force
de chanter Hosanna, même sous
la croix. Je l’ai rencontré au milieu
de ma misère, je l’ai trouv"é, me
parlant de vie et de gloire au bord
Me la fosse de mes bien-armés, et
je sais qu’il m’attend là où perSonnefne pourrà m’accot^iagner,
^ans #a vallée de d'ombie de la
'inort, pour m’fntreduIreMans la
maison du Bèreii?,i v ;
'■ i , " -, S V/
Béni soit celui qui yient au nom
du Seigneur I Hosanna dans les
lieux très hauts. da
ÜForte^potibâtVçc
Monsieur le Directeur,
-A :
1!
La place que vous avez accordée à
Mr. Meille pour iexposilion de son
idée éx^)nniéé^âu>Sÿh8déi4érnier, et
l’appel réitéré aux lecteurs inséré
darjs lies colQunes du Témoin de faire
part de leurs observations sur les
articles 'parus, 'me'lâisse'èspé'rer'que
ybiis voudrez ‘bien faire hdô àcduèil
'àux "quelques 'lignés (jue ‘je "vôtls
‘àdfèsSe sur le^éùjet.
' Perfeoùne'n’a ééébyé ju’á'qiílá'préáeilt
‘d’ééal'fér l’idée 'éhliSe 'par ^'M'' ’ Mèîlle
•qüé' lè 'bût ‘Viëé pàr ^ la béh'^iîtutîèn
n’èàt'’.pâs’ alteiñt'ét'i^u’ií'fáuí' ^ âviser
'siPnoüs '*ne vOùtPns ‘pas sniVrel un
fei^àième d'âpp'aiivblsSfeiineni »hdtidnistíMií. fft»t 'que' fce Ijugenrénl 'peu t
■être éhutdnm'ùne question «iiiaportanite
s'impose aux triémbres'de tíos'Eglises
tet)paMieulièt’ement,i aux membres 'de
-nos Synodes:'il meserablorquecherjéher à|/la .resondre o’est travailler au
bien de l’Eglise elle:^méme.
3
Rpur,vflifi fteps Ipi §en^, quiippu^^sV
iü(iiqpéine,, p3f,a^ti,pas; iqipliqu^r an%
mq^ificai,ippi (i?i lar (ionsiitptioo qqj
doive faire rûl\jie,fi;d^, la, defpaq(Jq,d,e‘j
trqisL, prpjç^eai sur laquelle le Synode dans les deux tiers de ses membres aurait à se prononcer; il faudrait tout simplement un réglement
organique supplémentaire pour rappeleii.aj,t| Synode i lfesprit, etila^ lejtfe
nx^ de. la. CjOniStiintiûô, En. effet lai,
Constitjutiieft de tSSâivent qM6,ehaqpe¡
adntiiws^iRaUon, œssq ài l’expiratioo ^
de I löanißeei.synodaleij et j elle, se, ; taiti,
absolument sur 1r, réélection!, desi
men)|br-es. qui les compoaentj laissanli
pleinOi liberté ài un .Règlement subsá".
qtienti de. Statuer sur.ce, pqint.u Dire
qu’qneI admjnistroffon cesse,¿ticbaque
Synode et cDntinupn sa, charge par,
réélection jusqu’à ce que cotte, miéme
adminiattnalion,^ qu telle personne qui
en fait, paftijç,, s,qit reconnue inapte
à l’œuvre, c’est,, on, p.eui L’ayoiißr,
détruire en pratique l’effet prévu
par la« .|pj| Ce|f^ >^0,«sé
quence, ¡1 faut bien le dire, résulte
d’une indifférence administrative trop
m'áí^t(liéB dans nôtre Eglise. C’est au
Synode revêtu de loils les' pouvoirs
adirimisitratift et disOiplinâires bu sein
dé‘ l’Ej^lise, ; pertdani' l'^inlérrüpliôn
de ceux de'la î^bïe et dös Eommisd
sions synodales,,^qu’ipçombe essentiellement la tâche de veiller à ce que
la Gbnsfiííitioií' 'nè ‘dOvlbniie i pas' on
prati'^ue iVtiè' lettre' moHè.
V^dininiätVaiioii'‘suprême 'de l’Ef '
giise| qui ne*'\roùVe pas le nooyen dé
prplûh^èr seà poilvoi^s' àu; delà'd’üne
sem'aiiie ifer£|it ürie œuvre sagd si elle
voïaÿ la, règle adraliiisiralive de ne
pas'i^poser'* le môibe fardeiaü’' sur i
les, mênièsîépaulèS jusqu’à la' lâsâiliide,
et ménageait ainsi à ses réssorlibsa'nts
le,srepqsi .ipqral et,, ^altitairo,, él-oblía
danf, |le dpmelne, religieux. Par, Ig,
rnême mesure, ,el!q,laiss,eraiy dj^por,!
nibleg pou,r l’eîcaroob aíjpqe¡l|,dc 1^
gestion des diverses, odminÍ3t.p^ljons,
des, personnes oomp^ienifees:, aq,
de,;,se résigner: â ,voir,,ee déf.'
cesssiromeiUl cçpfléj à,|des mainsiine,x.pertes.-dobb la, eri|iquo . séi;iffisd Si.
rnême bjeny|eillante,n5aurFijjingais,que
des proportions mesqqjnjes en, fü<^i
d: ffom W! rorppps,: dopuiS) i
dfoimées aui.mdpiemopVidss,
affsireSiefifilésiaS|t|iqu,eSf II, me,sQ,toblOi
qoe ces, i d^sidératíL sef;aieni. ob^qus,,
et, J,OS; incon,v,énieois.
m^HiOilIej,, çoflifpp, ijpa«c!ouptd’auiro&,
sersieni éloigdés tPHfi la foisi.si. le
pfioçhaifli, Synp^ç voyait, la résoliOtiop.;
su,i,yontei: , ,y,
« Nul ne peutiy pendant plus des sisI
années consécutives, être élu.raembpe.
jde.la mêmo.adiministrafion Synodsta ».
iGettei; l|Oii ne devrait squiffoin .anoune,
exception ,;;et pour ne, pas ¡aipeineif
de cbangement; tyop, ,bnusque„.!j.,^ei
pourrait! entr,ei;ien yigqoup graduoljpf:,
'menijas. l’éUmiuatipq, cbaq,u,s<anjp|ée,j
dans chaque, adimin;islraiioa,i d’Ujd
membre d’en¡ii)e ce,ux qui| oqi pius¡,
qn e,ies années e dm i n i si^a ijy es^étefeiifin.
. . Biep desi!pofl¡sid,éi;an,i,s¡ peu>yej^ii apj,,
'pUjyer, .oétte,, propRS.itipi^ • ; h
mel, nq;pas,insister
<i^fgnpei!du, Mqdéii^ife'n: ei dss-JÇri^T'
,de#, ,qw aflf.ès .tûui, ddivent séduii’"
'l’opinion, leprS;! ÎiWi
'CQftsMWsr,- la.‘ fofflç ,admin>siiSftlfre.,
.Chaque membre, de fadminielfaimn.!
doit^ ayqir une rospo,d,sab!|Íf|é
vis çlu Sy.nojàe , 1 ui-hi érn®,, âi, [l’on ne
veiil,^pas''désignejr qp qb,ef¡qe ç^bÎMj
tjOy, constituer .un
su^iyant ses vues, — ^0« •’épondra au
Président dé iii Commission d’Eyân-
4
.144^
gélisaiioti exposant les diiMcull^s fi-'
naticières, qüe celte loi lui fournit/
moyerinafit la confiance de ses amis
dans l’administration, l’occasiôn d’âU
1er plaider librement â l’étranger
lés intérêts de la mission qui lui est
bien connue sans qu’il doive traîner
par delà les mers la lourde responsabilité de la direction de l’œuvre.
— Les’députés de nos Eglises, et
d’autres comme eux, ne pourront
plus arrive!’ à plusieürs Synodes successifs' avec Uii bulletin valide pour
toutes les notninations: Confirmation
sur toute la ligne — et s’en retourner
satisfaits en disant: nous n’avons
rien innové. Ce nouvel ordre de choses
exigeant de chaque votant la connaissance de ceux à qui il donne son
suffrage fait espérer plus d’intérêt
administratif de la part de tous ceux
qui ‘composent l’assemblée Synodale.
— Enfin il est juste d'attendre tout'
le dévouement requis de la part de
celui qui est mis en avant par 1a
confiance publique pour une œuvre à
échéance déterminée dans n’importe
quelle branche de l’administration de
son Eglise.' C’est lui laisser sentir
que ce n’est pas son œuvre jusqu’à
l’extinclion de ses forces, mais l’œuvre
de! l’Eglise, l’œuvre de Dieu qu’on
altend'dé lui pendant que dans le
déploiement de son activité ii est
entouré de la sympathie d’amis qui
veulent, dans l’intérêt même du régne
de Dieu, que sa tâche puisse passer
à d’autres' mains dans des conditions
florissantes. '
El si, après quelque temps de repos
cothme Dieu Ca établi pour signe
ehtrô lui et les enfants d’Israël à perpétuité (Ex. 31,17), l’administraléur '
capable et dévoué est rappelé à son
ancien poste, j’ose affirmer qu’il
reprendra avec plus d’ëntrain' Uhe
nouvelle semaine d’années adrriiriistrative pour le bien de l’Eglise qui
l’honore de sa confiance;
' D. Gay Sènior.
Venise, |e 19 avril JSgS
Cfier Mon/tie^ir le Dlrefteur, _, _, ; ..,
Une petite inexactitudes'esi glissée’;
dans le compte-rendu que vous avez,'
publié de le conférence générale de
Florencei Lé droit accordé aux femmés
de l’Eglise est > tout simplement cèïui
de donner leur vote pour l’élection
des diacres, des anciens et des pasleurs. Dans toute autre question,
elles n’bnt ni voix conéuUatîvé'i nir
voix délibérative; Elles ime'font pas,
même partie de VAssemblée d’Eglise
proprement dite. , m
Votre dévoué
Josuté^h;"'’
Lettre de Coloola Valdense
Nos lecteurs sauront gr^é, ,comme
nous, à M. le prof. Riyoire ,d’avoir
transcrit pour eux, les extraits suivants d’une lettre de M. le pasteur
Hugon, datée du 26 février,, ,|,
Bien cEérs pkrê^ts.
Il ine faut d’abord vous djre comment il se fait que j’ai tant lardé à,
vous écrire ,9près mon arrivée à, Montévideo que je ,ne saurais , quàjifîêr
d’heureuse, il m’a fallu séjoilrner dans
notre capitale pour présenter au Président un album que les colons avaient
préparé pour lui offrir et par la même
occasion lui mettre sous les yeux l’acte
du-Synode et lui parler de notre école
supérieure.
5
-145
L’aüeûte, qui m’était si pénible en
ce moment, fut complètement déçue :
l’instabilité de tVdre public et les
menaces de révolution ne permirent
pas au' magistrat de m’accorder l’audience demandée. À mon arrivée à
Colonia, mon pauvre Max fut repris
par la fièvre africaine, après quoi
tant lui que son frère et sa sœur
Anna tombèrent dans la! rougeole,
qui beüreusèment nous a cause plus
d’ennui que d’etfroi. Au,moment où
les enfants allaient se remettre, comme
si leur mère cetté année devait éprouver tontes les émotions, je me suis
rompu le pouce de la main gauche.
Voici comment l’accident est arrivé:
Comme j’étais assis sous l’eucalyptus,
causant'avec un ami ; j’aperçus le
veau que l’on avait oublié dè détacher.
Touché de compassion pour la pauvre
bête, j’allai le mettre en liberté. À
peine me vit-il arriver, il se mit à.
sauter de joie, et dansi uni'de ses'
sauts ffl’entbrtîlia la corde autour du
pouce. La corde ;fil rofBce. dé,|'sçLe et
je me trouvai avec un doigt rompu..
Je me rappelai en ce moment avoir
lu quelque part que des bouts de
doigt, complètement séparés, avaiént
repris, parce qu’on les avait remis
en lieu )Ot plate, j. Je., profitai de ma
ieclure> et j’entendis le peliti bruit
que fait une pièce contre une autre
dan? baquelle elle s’emboîte. Le docteur, très habile chirurgieii, appelé
en toute hâte,, après avoir lavé et
désinfecté la blessure, parlait de faire
l’amputation. Je le priai de faÎCe une
expérience jCoinine in ani'üia vili.
Il ! y consentit i en .m’annonçant que
je m’exposais k souffrir deüxifois. Il
me;fit six^ points de suture 'sans bie
causer une douleurlhsupporlable. Au
bout de deux jours la fièvre avait
diminué et' je pus dormir quelques'
heures d’un sommeil réparateur. Le
docteur, revenu-le troisièmej constata '
à sa grande surprise que la ¿reffê
était en train de' prendre. Jé ri’eüs'
d’ail!éur.s guère le temps dé' mé dorlOter. Tous les jours ma. porte' était
assiégée par Itme foule dé gens qùi
demandaient des certificats dè' nationalité, seul moyen 1 de n’être pas' îhcorporés dans l’armée. En quelques
jours j’en aièigné environ deux cents.
Quant à hos' jeunes gens le gouvernement les a convoqués; :iesK0xempH
tions ont été accordées :à; ceux qui y
avaient droit; pour le moraenti leur
service se fait dans la colonie/ioùiilS
montent la garde à tour par escouades de dix. D’accord avec mon collègueifai offert d’organiser une aim-!
bulance en cas de guerre, et les’
autorités m’ont su bon gré de cette'¡
offre. :
Depuis Gibraltar sùèle'«Giavas'notrevO'yagé rie' s’est pas’ ëffectué'srihs en-'
combre. Le bateau avait un excelléüt
commandant, mais une machine avariée et un approvisionnement insuffij'
sant. Passé les îles du Gap Vert,; ilfe >
tuyau de circulation de îa'chaitdière
sauta. Nous! étions à table en ce (ûo- ;
ment, et il m’a'fallu un violent effort
pou r ne pas rrie lever et pourcbntinuér '
à manger. Il fallut se servir de l’eau "
douce pour refroidir lès ohaudièrôs‘1
et ' là sous l’équateur, ' nous- noifs''
trouvâmes avec '14 tonnes d'éâü doüee, "
tandis-que la' consommation'était de *
8 tonnes par jour. Il fallut ratioùnér '
les passagers et se laver avec de l’eau
de mer, ce qui est pife qué n& pas '
se laver du'tout. Au ' bout de deux;'
jours les tabes de * ia. chaudière .se'‘
mirent à''sauter par intervalles plus
ou moins longs; il fallut en tampon-
6
f 1« lí «íw VT'
n&Vi hWiüH^iiflpemeiit (jus^toiw.'.'nri
danpct nlétaiv gRpii„,:tpais, ,cQi'
bR«iit B?i% cj,-j^pait,;. j’éilajs, &i, naifyÊjPXi
qijiia çha<iBe, fflis, qu,a. l’héMcfi: rpla^n-.
tiisaif, so,(! raqujYiemftni,, jq me rqveilri,
Koia,,., rniîm», pflofqniJémeflt endftimifl
et) PPPI^ m RiP; de.Citlîtne, ip,
wnt 1 ) e, dwai s, moptpt- spr, k,
paat)., où,tJ’aif. frak'mei repqîaii,,, s
Mon) païuf/ire) Manj quii était bioni
mietixi, nedevilat sénieusemenl r»itlac|@»
quand iiisût que la mqchinô! sq dét,
rangeai ün ohop, uaiCQupideisifïlet,
unau naanϝvre quelconque' empiraiti
sam é|tatj Quindi pair mégardei le' doer
teueiditi devant lui qqe noueisanoins
48t heures I e» quaranliaiEmii à- i’det de
Flonesi, son ahattenienl! tpei fiti peuR
Elrtfin pourtainti nous é'iionsi'ai'iiivési
à iMiotitavideo eL nous débarquions^
daiie le plusi pilpusi état du monde)
maisrnoD saqs a*us diire que. i nousr
devions cette faveur au temps splesr
dj,dft,| aqs, cpprqnts favqrakes et, qux
veptiS,,qqi nepqpljicirek sopyept k.
vnpfiuj;.,.,, , , ,
Ofl; mP( rewit: en; débarqiKant: ma,
caisse-dej liy#ea e<t auepi rpisérabte
é|«t que posisiibiîei-, Ik mas autres bat
gagest pei^pofie'' m kai dit un wti
jusqiu’iei.iHana Uéglise,. je ironvai. que
tomb ! waiit/ kpïb iWarfibé i ks eu Uesi,
av,aj<f»tikk hift^ snivia et: ks; écoka.;
ayartppt marehd cpi»me) d’haiMtudp.
Penaeofte ne UquyqR, étaaqge quO) je!
n’emjenppfie riefl! pui kiw peur l’établissemeBt: de l’énele supériauiï^. dont: :
toqt k; mwdp: ik WP. aematido dw
nqUiveliep; mak i’aii bPi« espoirr- .fvse
les amk que je eiiok lui evoiii; pro>'
euFtép, mftks épfopvés et plus ïélés,
que laoii* lui, aurpni donné un, bon.
coup. ÆéRtwle» dont il me tapde de
saypip ien’éstdkt. J’ai trouvé k
Colpuki MPa sym.paihie qui » dépassé
rqpn - aitenkt Saçiiient ips, penkp.épftifmesiiqup jkyais .subios ,1, presque, pep,,
sonne,ne ypuiaiii.recevqir kismpupip'i
qp,e pqunkntujl latkPtlai.ti; ■ pUiskUfivs,
m.émps.,se .monkpr.ept, pFékf; •PiPPryt,'jiv leur.boqrsft. si j’e.q,qyak't?esqifti:
iie,iqe,puk dim !^/iB;ik?ií;r:'qvPi,wk;i
kit, qn p^qeédé,.aH^i,miob,le,; ,, ,;|
""-'Tl' ^ r;,i- 'inn tri! tïïÿ:'
Cti é' blisiard,’ é íáillffi (1) !
îUî/.
L’e rrierisbnglEi eSt’’l'’bppó¿é’ dë la‘
vérité'; il est a la vérité' de (}ud” léS'
léoèhrés sonti.à.lumiènet.'.Eti' uomuTíei
laSi péchés sont'appelés , des, oftUiyreSv
de té,aébT^Si,:,RjpSï le, me,PSQpgfi,M^?.
mêle a toutes Iqs. mauvaises actibns,
des hdmmëè. 'Ils se servëdi^'dë'jeiîrs;
lèvres pouf! tromper^ soit'qd^ils'pett“’'
seiU le mal'i i soi II qu’ils, Ikreot faito .
ou yeuijkAtiki kke) ,,,
^ien, d^kpnenb qup, j^eiui, qùt, esp
mptitëùr sqit aussi voÎeur;'j'ÓÚ qiie lé
vbleui*'soit'aussi menteur. ’Ir"a! be-"
soin'du meinsongei et des ténèbre»«
pour cjomuireUiîe son, crime, et, dU;
ipepsenge pour k caphoFr,
fajt l’envoyé son :ma|tre et invente
une histoire, pourmbíeníí*' üó pfé-'i
sentid'é Ntottiian. Il fadi qu’il'bherBhe'!
un: l-reuiaecnetv pour y cacbçr ce qui.'
le trahirait; Ptuis é, la, questipn,. dei?
soit WftiU’e: %P'M i,
il répbiid: «Ton serviteur n’a été'
nf i?à qi'lâ’». ■ ' oo'irq .. pp.-r
Oè q^i "est '\trai ’ des ' rqlaltions! d»
mién3onp;.evec k. vdij Test aussi, >4,'
l’égard tous ksíHJJ-i^apéebiési ûk'ner,
ina,niéi;e, oq,
y est loueurs plus où, moins inti
mémçnt mlêl'él....¡ ^ " -f'"
La médisanoe n^esp jamais sans une
ceritaine dose, dp faïueeeiél.Mi
ba ca,l¡9mwe, eat, un ipeç^qpgfiitwi';
pur, mais qui peut avoir queique
apparence de proljabilitéi Tsifià ' èkrt
va avec un présent au-devant' de- David fuyant à ca.uàe de k., rjévpUe.
d’^sato. David Ipj
ou est Ip fils de ton “ %
(t) Qui est menteur est voleur
7
Æi...
’i^é'p'on’dit’iáu/t*o¡: tfTôîtà',*ií;est
vÌèrtìéu ''Îiêi^ sâlèiïi' ' Îi 'à 'flit:
' la ;’inàîsbri' d'Î^Vàël ' We
restituera lé'’i^ôVatairie''de"’raôii'^êrë».
'Eti leiipHuwrei Wfeephibos«et^, 'èMeeux,
•avait'lord'bnné de;sëller 'soniène poUr
suivit David], maisTsibailìavaìl'lFòtajié
et calomnié.
L’ildu,l|èrç etj la forijjcatior^ .sont
en eüxrmêmes’ des inenêbrigês et ne
•pédvenï qu’én’ètré àé<^i)àjksnê$,,p'b1$qu’iÎs, .sont' ('’ipfîd,^^^ ¡plus npn^t^'e'ép1aÎp|u^jViie â la paròle donnée.
^ ;U^mQÜf' de|l^^^ , bu Vavarice,
^¿st 'pieîn.^'fle ''àéftsptòes, ‘et il éàt
loul^à fâ'ît fàüx,‘,'püi®ïïc c’'ést tifle
' Í^?ñe';Vÿàào'çjç' ■ a'ussi' ‘.yôTo'nti'éiîs
.dy^c la'^fquâ^tP',V, Çél'Ui 'quii lí^ít 'se
contrefait Mar. ' |e¿‘ ‘ dí'sédu l^s ; ; ' ‘ inai s ' 11
cache la n*àiidé “àu-dedàns dé lui.
'Ouahd iléparierta ghacieusemoit, ne
1éo«fois;lpóint;f.oar il yaisdptíábbmibaíions »dans son »cœiiri» rpróv.
■V.
I Les » h ai n es y des» persécu tibns • atroces
éontrefí les chirétíensi on t été »toafentées
¿t''eni!reteriuesn(jpar ¡le »mensonge et
par les plus noires calomnies.
Étr,pi meurtiTier et mentir-^., cela va
enserablfe-i, « gardien de
mdp frière^; ,i, ^ « L’homme qui
portaiuii¡faux témoigiiage contre son
prochain:, est tomme une massue,
une ep^e, et.,une flèche aiguë. Prov.
25,48-à
fqux témòìn est un meurtrier.
L’ivrogherie h’es.t|;pputTêtre pas entachée de mensonge? 7» wno wan'toi,
a-t-on dit. Màis qui peut se fier à
un ivrogne? Est-il un homne de parole? Ne hlahque-tti;l pas aux devoirs,
par conséquent aux vérités les plus
éléftíentaifreá»?rHomrae de ívin, homme
de, rien, Il p’est.donc pas de la vérité.
, L’hypocrisie e¡sí Un grand mensonge
hüi '¿e co'ùyieidh 'inanttàu dé la ieligiôn. «si nous Mitons Mue »noos
avons oomfnudiion lâivec lui (Dieu),
etiqnmnpua.naarphions dans les ténèbres, nous mentons ».
L’incrédule et le menteur sont
aussi unis, « Q.ui ¡est menteur, si ce
n’est celui qui nie que Jésus est te
Christ? -i
'L'és ’Sébtâitès 'oOt 'antéi 'iôWJhtlb
quelque mensonge à !é'batéde'l^l*s
‘etfeufs- On 'dé'lelJf s'niaiWïliSés iéii vres.
'il Titti.’”2 ''16 »'1'8 ' '''
¡'Lédiahie, qui éédliìl'lbtlt"té'Hicitìfclè,
«'est raenteür ét père dtftnénsôiigé'».
Eèla sért -é éXpWqü'ér ' OOtn'fnénf ' lé
ménéOnge 'Se mêle ét's'ü'ltît é 'tOlités
sortes de'péchés.
‘«7e süü h vêriéé,'R dit le Moi*
grièür Jésüs. r'QuidOtitjufe OSI'"p'Òòh
la vérité, ‘débute nia yoix ». ,
7- D. H.'
Il y a deux cents ans
Venârsdi-Saint, 19 ‘AirnPfBSG. —
Assemblée solennelle des délégués des
églises à Rocheplate, confirmant la
résoliïtion >dè u'éisiisteit ijusflufàîlialiiort.
¡Le ihJ'êHieliourjttbepéhJitnl', ilèb Vfcl
Sèin»t‘Martin, ronii»paliit l^ilirién vab
^ ddiseyëéciée dlaoca^ér l’édifrdu'Ôavfril
^ et'iles »diiieeteués de» l’^lfeciüé ¥iltèr
sêeheléérivent »aU'-notn îdo tous qiour
en ,préven»ir île Duo y'mais Üi’op iitard.
'DUnàieçhii de Pt^ues,
Jour d’htfmiliatîô'n '^êiiemé ' et de
prières. La S. Gène'ést'êeïébif’ée partout 'avèc grande affluence dé’fldelés.
Lundi, 22 Avril. — Le signal-de
l’attaque des Vallées est ndontié uà
Briqueras. Galinat attaque St. (germain. Les français sont ! repoussés,
aprèsvun feu de di^-heures etiiperdeét
500 hommes.'Villevieille commandant
du détachement se sauve dans »le
temple avec trente'hommes et .est
dégagé à la i'aveu.r; doila nuit, nr
Don Gabriel de Savoie attaque Içs
postes vaudois ;de la'CosUère de $ajnt
jean. ¡Les Vaudois se replient etiise
concentrent vers Roeciamanéod et» les
Portes d’Angrogne. i
»iadiférifiice i(lu VtiJ Pélis
Là èonférence du Val'PéHs'düba lieu
D, V. à ’La 'To'Ur le'’màr'di'‘,|‘dÜ‘AihÎ8
8
-148
<Je raaj prochain,, dans le Temple Npuf,
à^ 9]h.,.du, matip. i i:!i
detté réunion extraordinaire sera
consacrée à la commémoralion; d,es
laits,iinémorablesi,et douloureux ¡qui
sé'spnl, passés én.,T686., pT-,.’,A‘,cet
efféliptttsii^urs orateurs, déjà désignés,
ferppt .rovjvre ces poignants souvenirs
dans une série d’allocutions^
Tous les Vaudois, et plus particu'
lièpemenl ceux des paroisses voisines,
sont chaleurepsemenl invités à prendre, p^rt à cette célébration du deuxième' centenaire de l’exil des Eglises
des Vallées.
.1,
ÍJeiJUí? politique
1 — On attend chaqué jour
f lë déèret de.dissolution de la imambre
des députés el^de convocaEîonirde:s
.électeurs) pour les, élections générales.
-Mais Déprétis , ) qiii du reste est Imailade,'.temporise selon son ihabitude.
b ) OaniS/ le cas acluel;, et depuis:iguelques jours, ce renvoi d’un jour à
rautre, Ui pour cause, ou pour prétexte, luxplorion du choléra à Brindisi’,^,'à,( Mpnopoii et dans: quelques
locuijiési, dé la,,Iprovince de Lecce.
ir y a quelques ' cas dans plusieurs
autres localités situées sur l’Adriatiq'uë, à Venise et dans la province
dô'Padouei mais nulle part, pas mêine
à Briridisis il ne se manifeste avec
violence, il'est même en décroissance
à Brindisi et à Monopoli. A Venise,
à Milan et à Padoué il n’y a eu que
des cas isolés. Mais Païenne, et la
Sicile en général, s’alarme et réclame
une longue' quarantaine pour toutes
iés provenances des localités infectées.
Si le choléra augmentait, si la circulation'était empêchée par les quarantàihes, si les agglomérations des personnes étaient défendues dans l’intérêt
de l’hygiène, on serait bien forcé de
renvoyer les élections à plus tard, à
l’automne ou à l’année prochaine.
C’est ce que nous fera connaître le
prochain avenir, En attendant l’agilàtidu],électorale a commencé,
. ^JPranee. — Les grèves continuent
à, pécazeville où de nouveaux, désordres ont été commis et ,ont amené
de nouvelles arrestations.
— La tranquillité que
l’on croyait rétablie laisse de nouveau
à'idésirer sur plusieurs points du ¡royaume. ■ !
' Antfleterre. — Gladstone a modifié son bill sur le,rachat''des propriétés en Irlande. Ce bill a été adopté
sous scrutin en première lecture. ’
Les journaux ont publié là dépêche
télégraphique qui anriohçail lè süicide
du comte Shaftesburg, lè fils,' aîné du
célèbre philanthrope chrétien,, tiiort
en .octobre dernier, Le comte Shaftesbourg, avait 55 ans. L’on ignore le
motif de‘ce suicide que l’On attribile
à une aliénation méntaie. ' '
f.> . "l;
tirèce. — Le ministère'.de la
guerre est démissionnaire. Gela signifie
pi'ohabiement que le gouvernement
hellénique se voit dans la nécessité,
en suite des représentations de presque toutes les grandes puissances^ de
renoncer pour le moment à ises »velléités belliqueuses. ! ' îm î ■ ,
ttKMie. — Le czar se proposait
d’aller présenter son fils aux Cosaques
dont le jeune prince est TEtrhan oü'Ie
chef; mais il croit’ prùdent''d’y' ' renoncer à cause des manifestations
nihilistes qui se seraient produites au
midi de l’empire. L’on aurait trouvé
sur plusieurs points du territoire des
atnas de dynamite. ...
A iTiiorio©
aiM. aiiiriè et Marauda fabricants
d’étoffes à Torre Pellice,' reçoivèril
chaque ^ samedi. Ù Pigneroî, *'gfrànde
rmte de FenestreUe, ,N,. Ìà, les Commissions pour filage desilaines,! confection d’étoffes j 'teihturejnfoulure.
etc.
•ni
'l! i Í i
Ernest RobeuÎ’’, Géi'dnt
Pignerol, Imprirn. Chiantore ol Mascarelli.