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Soixante-sixième année - Anno IX*.
12 Décembre 1930
N” 17
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L ECHO DES VALLEES
SpetV'BiWotecÄ/Vaitee'
' V 'TOIîKÊ,;PELLICE
PAEÂISSANT CBAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
It&He (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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Par an
L. W,—
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. GiKO Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
Pour toutes tes annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement'de l’année.
tn. Le numéro: % O centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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AVIS
à MM. les Pasteurs des Vallées.
A cause du manque presque total (13/16)
des dcwinées nécessaires que inous attendions,
nous devons renoncer à la publication de
la « Lettre de Noël» projetée. {Voir notre
circulaire : N. 44 de L’Echo deis VaUéeB) .
Pour la Commission dte District :
L. Maraüba, président.
POUR LA VIE INTtBIiüBE
LES FRONTIÈRES DU CHRISTIANISME.
«Ayant trouvé des frères, Us nous
prièrent de demeurer avec eux sept
jouirs»i. ■ Aetes XXVIH, 14.
Nous voulcinB être justes envere les barbares, car ils peuvent se démontrer généreusi et bons ; c’est le témoigmage qae
du rœte leur rend Actes XXVIII, 2. « Les
barbares (dte Malte) notus traitèrent avec
beaucoup d’humanité ».
Dans' certaines oirconstalntoes ils sont capables de démontrer des sentiments id'humanité, mais nous ne saurions attendre
d’eux toujours la même attitude; leur
bonté est le prodluit des circonstances plus
Qfuie de l’éducation.
Il n’en est pas de même ides Chrétiens :
l'a générosité, la bonté, rhumanité doivent
être la règle chez eux.
J'ai toujours lu avec émotion le passage Actes XXVIII, 14-15, et chacun peut
imaginer la joie que dut éprouver Plaul
au moment où il rencontra des frères' sur
une terre étrangère (quoiqu’il professe
d’être citoyen romain). Il dut se sentir
soulagé, après un long et pénible voyage,
par cette démonstration de sympathie et
par une agréable hospitalité.
Le fait est digne de la pl'uis haute considération et doit être relevé.
Comment se fait-il qu’un étranger, arrivant à Pouzzoles et à Rome, soit reçu avec
tant d’élan et de sympathie ? Il y a des
liens mystérieux et profonds qui unissent
les hommes appartanant aux régions 1^
plus éloignées de la terre, qui ne tiennent aucun compte dé la différence de
langue ou de couleulr : ce sont les liens
de la foi. Le Christianisme, depuis dies siècles, a étendu ^S liens à travers tout le
monde et fait des hommes des frèireS.
Mais... va-t-on' objecter : S’il en est 'aiwsi,
comment se fait-il que les nations' chrétiennes se déclarent la guerre, que les
chrétiens s’entretuent ? Question grave et
redoutable qui révèle un état de choses
anormal, qui prouve que, malheureusement,
le monde est chrétien dé nom Seulement
et qu’il est dominé non pas par la force de
l'esprit, mais par la force de la matière et
de l’intérêt. Le Christianisme m’est pas encore un fait accompli, le royaume de Diéu
dont il est l’inspirateur reste uin idéal à
atteinidre, mais il >est à l’œuvre, et dians la
mesure qu’il progresse, les hommes Se rapprochent toujours plus les uns des autres
par les liens de l’amour et de la sympathie.
Il n’est rien qui établisse une solidarité
plus profonde que la foi.
Entre la population des régions de Fltalie il y a de grandes différences et oependamt vous pouvez sentir que les liens de
la foi vous rapprochent, vous rendent vraiment frères. Vous partez des Alpes et vous
aRoz au fond de la Sicile, et cependant on
vous accueille avec joie par le fait dé la
foi commune, vous n’êtes pas un étranger
malgré la distance matérielle. Vous passez
les frontières avec un passeport pour ce
qui regarde les relations entre les différents Eta,tis : mais si vous vous présentez
à dés coreligionnaires, vous me tarderez
pas à comprendre que vous n’appartenez
p'as à une famille différente : on seradotujoiurs heureux de vous serrer la main et
de vous aider dans la mesure du possible.
J’ai toujours aimé l’appeUatif de brother ‘(frère) que dés collègues' anglais
m’adressent pendant mes tournées : il est
en effet raffirmation d'une parenté qui
n’est guère apparente et cependant bien
réelle.
Que peut-on imaginer de plus beau et
de plus grand que ce sentiment d’unité
spirituelle qui s’établit, peu à peu, avec
des difficultés qui serhblent parfois insurmontables, entre les hommes de tous les
pays ?
Malgré les guerres dont nous avons été
les spectateurs ou les acteurs, malgré toutes les entraves que la paix rencontre,
malgré tous les soupçons qui divisent les
peuples, nous croyons à la paix par le
Christianisme ; s’il faillira, rien ne pourra
le reipplaeer ; et s'’ü n’usnit pas les hommes,
rien ne las unira ; lors même qu’ils æraient rédui'te à la misère la plus affreuse,
ils trouveraient encore le moyen de se
nuire.
Et, notez-le bien, le Christianisme ne
vise pas à détruire le Sentiment de la patrie : les Chrétiens aiment leur pays peutêtre même plus que les' autres; ce qu’ils
affirment c’est qu’il est bon de travailler
en 'vue de la paix dans l’intérêt de tous
et pour sauver les principes que le Prince
dé la paix est venu apporter dans le monde.
L’empire du Oiristianisme n’est pas- localisé : c’est le monde ; il ne connaît pas
dé frontières, il détruit tout égoïsme : les
âmes lés plus nobles sont à son service
et les esprits les plus éclairés sentent que
c’est un privilège de 'servir souS ses drapeaux. Il me faut donc pas désespérer du
jour où l’on passera, d’un pays à l’autre,
comme on passe aujourd’hui d'une région
à l’autre du même pays, car tous les Etats
finiront par devenir des provinces' du
grand royaume de Dieu.
Elst-ce un rêve, une utopie ? Les sages
de ce mondé le proclamont, ils affirment que
les hommes ¡ne seront jamais frères. Si le
Christianisme est destiné à faire faillite,
nous nous rangeons à leur manière de voir ;
mais si mous croyons à la force, de péinétration dès principes évangéliques, si mous
sommes pleinement ccmvaincuis que Christ
n’est pas venu en vain sur la terre et qu’il
est descendu pour accomplir la volon'té du
Père Céleste, il nous faut admettre que le
royaume de Dieu doit s’établir ici-bas et
que dans som r^aume il n’y a pas dé place
pour la guerre.
Est-il nécessaire d’observer que le Christianisme affirme un devoir qui n’est pas
unilatéral, mais qui s’impose à tous,, indistinctement ? Lœ Chrétiens demandent que
tous soient sujets aux mêmes devoirs.; la
paix qu’ils invoquent n’est pas le renoncement, ils réclament la justice et le droit
que seule une éducation fonciènememt
chrétienne pourra établir,. Nous sommes
encore loin du but, mais marchons toujours et il sera atteint : les hommes deviepiidront frères. L. M.
le iéeeDDieiiieBl île la
Les lecteurs de cette feuille sont, dams
leur majorité, des montagnards, ou iissus
dé montagnards, ou amis des montagnards,
cela est de toute évidence. Il est .donc tout
naturel que L’Echo des Vallées s’occupe
fréquemment .de questions se rapportant
à la montagne, aux difficultés et aux misères de toutes sortes de ses 'habitantsLe grave problème du dépeuplement de
la montagne y a été traité à maintes reprises, bien avant qu’il fût mis à la mode
dans la grande presse ; et si nous y revenons aujourd’hui c’est moins pour répéter et ressasser ce que nos lecteurs savent
désormais aussi bien que mous, que pour
souligner, en les approuvant, les conclusions d^une enquête sur le sujet, menée
par la « Fédération des Syndicats Fascistes des Agriculteurs »., des provinoeSr du
Piémont, comclusions repradluites dans l’un
des derniers numéros de la « Revue du
Club Alpin » italien. Il s’agit de toute une
série de rapporte documentés et rédigés
par des compétente, où le problème de la
montagne est examiné sous toutes ses
faces.
Toute étude ou toute enquête de ce
genre comprend ;n6cessairement deux par»ies i le diagnostic, à savoir, en l’eSpèeei, les
causes dû dépeuplement, et les remèdes,
soit les mesures urgentes à prendre pour
essayer dé l’enrayer et de l’arrêter, hes
enquêteurs ne disent pas toujours des choses neu'ves. mais leurs affirmations Sont
toujours bien étayées et courageusement
énoncées.
Oausee. .Bornonsinous à mentionner les
plus évidentes. La dernière grande guerre,
par ses formidables 'déplacements d’hommes, a niis les jeunes montagnarids én
contact a'vec la vie des grands centres, leur
révélant par là des besoins ignorés jusqu’ici, besoins qu’ils ne pourront satiisflaire
qu'an transportant leur activité à la ville
ou à l’étranger.
Mais, dès avant la guerre, l’exode des
jeunes montagnards dœ deux sexes, avait
commencé et se poursuivait d’année en
année avec un crescendo impressionnant.
Exode des jeunes gens vers la grande industrie qui rémunère largement ses ouvriers ; des jeunes iUles vers les villes de
l’intérieur ou de l’étranger. Les uns et
les autres attirés par le gain facile (?),
par le mirage du luxe et dés plaisirs, quittent sans regrets leur montagne où la
'vie, toujours dure, leur offre peu ou point
ide ressources. Car, ne l’oublions pas, la
rente dé l’agriculture de la montagne est
demeurée, à peu db chose près, ce qu’elle
était il y a un demi-siècle, tandfe qufe les
besoins (réels ou factices) ont augmenté
considérablement. Avouons donc que c’est
parfois (pas toujdurs cependant) par une
vraie néceteité que le montagnard, émigre, qu’il quitte de maigres champs ne
lui donnant plus de quoi vivre, les lieux
qui l'ont vu naître où la vie est si misérable, en comparaison de celle des gens
de la plaine ou des villes.
Et voici encore une autre cause de
dépeuplement : la difficulté, pour ne pas
dire l’impossibilité, pour le montagnard,
dé faire donner un peu d’instructioln. à ses
enfante. Ici le rapporteur s’en prend à
la loi inexorable qui a supprimé quantité
de petites école# des hautes vallées, nos écoles dites de quartier, entre autres, « fon
dées par l’Eglise Vaudoise et grâce auxquelles l’instruction (aux Vallées) était
très florissante, et la caüture moyenne fort
élevée. Presque tous ces montagnards connaissaient l’italien et le français et l’on
n’avait pas d’illettrés ». Mais la « Réforme
Gentile» ayant considéré comme «classifiées » les seules écoles du chef-lieu et des
fractions ayant un minimum «d’obligés»
de 40 élèves, il en est résulté la Suppression de presque toutes les petites écoles,
sauf de celles qui ont un minimum de 15
élèves les fréquentant régulièrement et
qu’on garde encore comme provisoires sous
certaines conditions qu’il serait trop long
de détailler. Or il y a, comme chacun
sait, chez nous et ailleurs, des hameaux
reculés n’ayiant pas ou n’Uyant plus ce
minimum d’enfants en âge de fréquenter
une école ; ce qui signifie tout simplement
que les 8 ou 10 ou 12 garçons ou fillettes
de 6 à 10 ans, sent inexoiablement pri'vés
de toute instruction vu que l’école classifiée ou provisoire la plus rapprochée se
trouve à la distance de deux et même de
trois heures de leurs demeures ! Et nous
savons tous ce que sont nos chemins de
la montagne en hiver. Il en résulte dionc,
nécessairement, que les parents, préoccupés de voir croupir de pauvres enfante
dans l’ignorance, se décadent à quitter
leïirs cJuaumièree aeeroehées aux roch'einsf,
pour émigrer vers des lieux plus hospitaliers où te petite auront la possibilité de
fréquenter une école.
Les enquêteurs de la Fédération des
Agriculteurs découvrent une autre cause
du dépeuplement ,de la monto^ne, caaise
qui réside, affirment-ils, « dans l’empêchement ou la limitation excessive de l’émi- ,
gration temporaire », surtout hivernale.
Jadis, observent-ils j'uldicieuBlement, dans
maintes localités de la haute montagne,
te hommes valides, sitôt terminés les gros
travaux des champs, émigraient en France
ou an Suisse où ils trouvaient de l’ouvrage
pour la saison d’hiver, mais d^’où ils partaient au printemps pour rentrer au pays,
lestés d’un petit pécule qui venait S’ajouter aux maigres ressources de la famille,
demeurée au village. Aujourd’hui, ce précieux appoint étant venu à manquer,
comme il faut vivre quand, même, bon
nombre de montagniards «mt obligés de descendre à la plaine pour s’y fixer, et parfois d’émigrer définitivement à l’étranger.
Nous verrons, dans un prochain article,
te remèdes proposés en 'vue d’arrêter le
dépeuplement de la montagne. j. c.
Dans le monde protestant.
Les journaux quotidiens nous annoncent
que le prix Nobel pour la paix a été attritoé à Nathan Soderblom, archevêque de
Upsal, primat de l’Eglise Luthérienne de
Suède. Grand écrivain et savant théologien,
le prix Nobiel pour la jpaix qu'on lui a décerné témoigne de l’importance de ce mour
veraent pour l’union ictes différentes Eglises, dent Soldeirblom a été le promoteur.
{Conférence Universelle de Stockholm).
« « «
Le .dernier numéro de Foi et Vie, nous
apporte la nouvelle douloureuse de la mort
de son directeur, M. Paul Doum^rgiue. On
a résumé son œuvre dans ces trois mots. •.
Foi, Vie, Servicé. Il a proclamé, par Ses
paroles et par ses actes, te principes éternels du protestantiisme ; il a véou la 'vie
active du citoyen chrétien, pendant la
paix et pendant la guerre ; il est tombé
sur la brèche, dans la Rédaction du Journal, au Service du Maître.
2
Le coin des proverbes.
(Test cevec plaisir que nom reprenons
cette rubrique, car nom sommes, d’ores
et déjà, certains qu’eUe sera aoaueillîe
par nos lecteurs, comme urte bouffée d’air
du pays!
C’est donc tout notre petit monde qui
va défiler sous les yeux du lecteur: non
pas une froide... photographie, mais de
gracieuses saynètes villageoises comme
peut les écrire quelqu’un qui aime ses
Vallées et qui les connaît très bien. Ce
n'est pas la permission de palier nos
vieux proverbes qUe t’Echo va donner à
M. le prof. Théophile Pons, mais son désir c’est de remercier chaleureusement ce
sympathique ...écho du pays natal qui vient
rendre plus fort L'Echo des Vallées.
Réd.
s» *
Les pTOVerbes, a-t-an dit, sont la sageœie ides peuples ; et, a ajouté quelqu’un,
si l’on pouvait les réunir tous ensemble,
on en composerait le plus intéressant et
le plus instructif des livres, après la Bible. Qu’il nous soit donc permis à nous
aussi de feuületer ce livre idéal, d’y lire
et d’en recueillir de temps en temps quelques pages, celles qui s’occupent de motos,
de nos proverbes, de nos dictons, die nos
jeux de mots, et, avec la permission dii
Directeur, de les publier cette année sur
notre chère feuille vaudoise.
Il y en aura parmi eux qui seront
probablement, pour beaucoup, d’anidennes
connaissances ou au moins comme quelqu’un qu’on a connu quelque part, on me
sait plus ni où ni quand, mais qu’on revoit
avec plaisir, même si cm lui aperçoit une
ride qu’on n’avait jamais remarquée ou
un habit inaccoutumé qui lui change, au
premier abord, un peu la physionomie;
d’autres seront au contraire complètement
inconnus, ce qui les fera peut-être remarquer avec curiosité pour se les rappeler plus tard, quand il vous apparaîtront
d'une manière inattendtue, dans le cours
d'une conversation avec nos bons vieux
grandis-pères et grand’mères, qui, eux,
les connaissent encore ,nos dictons et
proverbes !
Mais, connus ou incohmius;, nous espérons
que tous seront accueillis avec sympathie
et bienveillance, comme venant de notre
petit peuple vaudois et nous disant quelque chose de ses habitudes et de ses penchants, de son imagination et de ses préjugés, de son œprit d’observation et de
sa bonhomie, etc.
Pour commencer, nous publions aujourd’hui quelques-uns des proverbOs que nous
avons trouvés, se rapportant aux
n jours de la semaine ».
En voici un tout d’abord qui peut s’appliquer, non seulement à tons les jours de
la semaine, mais à chaque jour de l’année :
Lî giauem së suivën, ma s’ësmigliën pâ,
qui n’est que la modification du proverbe
français : les années se suivent, mais
ne se resserablenrt; pas.
Canrt Paca së trobbën la diamengio,
lâ maUvtîa soun pâ sano.
C’est une manière badine de dire que
la maladie a toujours son cortège d’inconvénients et de douleurs. On dit aussi, dans
la même acception,
eïk’t’an, lâ malatîa soun pâ sana,
parce que, cette année encore, Pâques sera
un dimanche !
Cant Dênal ê marsëlan,
tant vâl lou sac comn lou gran.
Quand Noël tombe le mardi, la réteolte
Sera si abondainte, que le sac vaudra autant que le blé. Au contraire ;
Cant Dênal ê mèrooulin,
tant vâl l’auire coum lou vin ;
si Noël est un mercredi, c’est l’outre qui
aura la même valeur du vin. (Malheureusemênt, ce dernier proverbe est destiné à
tomber en désuétude, maintenant que le
phylloxéra y a mis sa dent... et avec quel
entrain !).
Mèrcre e vënre - crô tënre,
dont nous ignorons la vraie signification
et que J’on peut traduire par : le mercredi
et le vandredt creux tendre, fosse facile.
Dâ mèrcre â çfiô - lou peuougl ê grô,
pour exprimer la rapidité extraordinaire
avec laquelle le pou passe de l’état de lente
à celui d’insecte.
Ki a dë pdn a fâ e dë figlia a mariâ
lou mèrcre e lou vënre, k’a ou laisse da fâ.
Un proverbe Superstitieux (quel peuple
n’en a pas ?) qui conseille, ou mieux qui
conseillait au chef de famille à ne pas
cuire son pain ni à marier sa fille, le mercredi et le vendredi.
La sëmada dar giobia nm.it
dura pa fin k’iau dinâ e keuit,
qui a aussi cette autre forme, plus générique let plus courante :
lou sëren \dë nouit
diiro fin k’iou dinâ ê keuit,
qui nous vient très probablement du proverbe français « serein fait la nuit - dure
jusqu’à dîner cuit».
Fâ calcoso la sëmâno dî trei giô,
qui équivaut à l’expricssion « renvoyer aux
calendes grecques » !
Së giô së môu, vënre pldu e sonde couaitüno
tutto la sëmano la diiro.
S’il commence à bruiner le jeudi, s’il
pleut le vendredi e si cela conltiniue le samedi, il pleut pendant toute la semaine.
Ki ri lou vënre, plouro peut la diamengio.
Tel qui rit le vendredi, pleurera le dimanche. Et le suivant que l’on oonniaît (et
ce n’eSt pas le seul, tant s’en faut !) sous
sa forme française : Vendredi, chose certaine - ou le plus beau ou le plus laid de
la .semaine,. Et enfin les deux derniers de
la série ;
La ca l’ei a tant dë sonde sënso soûl
kë dë figlia sënso amour.
Proverbe qui, en se basant Sur le fait
incontestable, semble-t-il, que tout représentant dui sexe qu’on a toujours appelé
faible a, ou a eu, son amour, assure que
le samedi, toujours le soleil fait son
apparition.
Lou Bouindio pago pâ sampre lou sande.
Mais, s"n ne paye pas toujours le samedi, Dieu ne nous oublie pas ; et, tôt
ou tard, dans cette vie ou dafis l’autre.
Il domerà à chacun selon ses mérites : Il
l’a promis et nous savons que sa promesse
est fidèle. t. p.
nnnnnnnnn nnnnnnnnnnnnn
L
(Pour servir à l’histoire des Vaudois).
Parmi les nombreuses villes et régions
d’Europe où le mouvement primitif vaudois eut des centres influents de vie religieuse et de propagande, il faut réserver une place de tout premier ordre à
Strasbourg et à l'Alsace.' Un écrivain du
XVII® siècle (1) affirme, sans toutefois le
prouver, que Pierre VaJdo lui-même, suivi
de quelques compagnons, serait arrivé à
Strasbourg, en retoumanit de la Belgique.
Ce qui est certain, — contrairement à
ce qu’écrivait tout récemment M. David
Pons, ici-même (2) .— c’est que les rapports des Vaudois avec l’Alsace sont antérieurs à la Réforme de quelques cents
ans. M. Ch. Schmidt, professeur à la Faculté de Théologie de Strasbourg, faisait
remonter (3) au 1199 (donc moins de 25
ans après l’expulsion de Pierre Valdo dé
Lyon, qui eut lieu en 1176) l’existence de
groupements de Vaudois aux alentours de
Metz.
Mais c’est dès le commencement d*u
XIII® siècle qu’on trouve des traces de
Vaudoisisme dlans Strasbourg et ses environs. Ces personmes, qui sortaient de
l’Eîglise pour des raisons uUiquement morales, qui voulaient ramener aux fondements de rEvangüe la vie et l’enseignement chrétiens, devaient se multiplier,
naturellement, bien vite. Tous ceux que
la vanité de l’apparence dé l’Eglise ne satisfaisait plus et auxquels le joug de Rome
devenait insupportable, et qui d’autre part
n’auraient pu se rallier au manichéisme
(1) Danalmuer, Ewiesia WaMensis orthodoxiae Lutheranæ Teste, Argentoratum [Strasbourg], 1668 ; au § 9.
(2) « L’Eglise Vaudoise et les Réfonnés d’Al•sace ». N. 37, 1930.
(3) Dans la Revue de théologie historique, 1840.
ou au panthéisme renaissants, trouvaient
' auprès des Vaudois ce qu’ils cherchaient.
Le Vaudoisisme dut en quelques années
dîeyenir tellement puissant que l’évêque
de Strasbourg, Henri de Wehringen (mort
en 1223) fut obligé de marcher contre
l’hérésie tou jours grandissante. Ayant fait,
au coutrs di’un voyage à Rome, auprès diu
pape Inncscent III, la connaissance du fondateur de Tondre des DomimcaiinB, Dominique de Guzman (4), le beUiquiaux évêque introduisit à Strasbourg les premiers
mornes, Tannée même de son retour dlans
son diocèse (1210). Les moines reçurent
Tordre de dépister l’hérésie vaudoise et
de ramener les brebis égarées au bercail
de la Sainte Mère Eglise. Deux ans plus
tard, en 1212, dans toute la ville et terre
de Strasbourg, avait lieu une deuxième
enquête, plus générale et plus sérieuse,
organisée par les dominicains, d’aoccrd
avec les officiers épiscopaux. Rien que idflins
Strasbourg, On trouva « plus de 500 personnages appartenant aux Vaudois, hommes et femmes, parmi lesquels plusieurs
nobles, ministres et moines', et le reste
dlu peuple» (5).
C’étaient de telles gens que les Dominicains auraient aimé à convertir ; mais ces
hérétiques vaudois ccnnaissaient si bien
leur Bible, qu’’il était impossible de leur
tenir tête ; quant à leur morale, elle était
irréprochable, et. personne ne pouvait y
trouver à redire.
Tout d’abord, Tévêque se conduisit avec
douceur envers eux' ; mais cela ne devait
durer. Il adopta bientôt des mesura plus
sévères, qui oondiuisirent à l’abjuration
de plusieurs Vau(i>is. Ils durent aussi remettre tous las li’vres qu’ils poæédaient,
parmi lesquels se trouvaient les trois cents
articles de foi résumant leur croyance,
et que Ton prétendait faire remonter à
Pierre Valdo lui-même.
Ceux qui redevinrent catholiques, racontèrent aiKSi que plusieurs centaines de
coreligionnaires vivaient en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Bohême. Ils avaient,
disaient-ils, trois chefs ; c’est à eux qu’ils
envoyaient l'argent collecté dans leups assemblées et autres choses destinées aux
pau'vres. Le plus important des trois siégeait à Milan ; un autre, nommé Picardius,
était en Bohême. Leur chef à eux était
le ministre Jean, un excelleint prédicateur,
résidant à Strasbourg même.
Mais environ 80 Vauldois avaient fermement gardé leur foi « parmi lesquels
étaient 23 femmes, 12 ministres et Jean
lui-même». Devant le tribunal ecclésiastique, Jean prit la parole au nom de ses
coreligionnaires et jxistifia si clairement
son enseignement par des citations bibliques, que les Dominicains 'se .bornèrent à
lui répondre « qu’il n’était permis à personne, et par conséquent à eux inon plus,
de discuter par le moyen de la Sainte
Ecriture des choses concernant la foi, sans
avoir obtenu la permiissi'on du pape, lequel
recevait toute sa puissance du Christ et
die St-Pierre, et que les anges mêmes ne
ix>uv,aient contredire, et devant lequel à
plus forte raison devait se taire un homme
convaincu d’hérésie». Mais que s’ils persistaient dans leur foi, ils l’auraient éprouvée à travers le feu.
Jean répandit : « Il ne faut pas tenter
Dieu ; celui qui a Sa Parole peut reconnaître ce qui est vrai et ce qui est faux ;
Dieu ne mertt pas comme les hommes ».
Quelques-uns, alors, se moquant de lui :
« Il craint de se brûler les doigts ! ». Mais
Jean répondit, disant qu’il voulait laiss(er
brûler non seulement ses doigts, mais Son
corps aussi, pour démontrer qu’il avait la
Parole dé Dieu.
Sur ces mots, lui et les quatre-vingts
Vaiudois furent condamnés au bûcher.
r. b.
(4) Les Dominicajns ne formaient pas encore un ordre proprement dit ; ce n’cst qu’en
1216 que leur congrégation sera confirmée, par
le pape Honoré III.
(5) Daniel Specklin, Collectanea ad 1212, documents inédits.
PETITE POSTE.
Müan : reçu trop tard ; pour le prochain
numéro.
POUR NOTRE CULTE.
Nous- lisons, dans Evangile et Liberté,
le récit d’une conversion, qui pourra intéresser de nmnbreuses personnes.
....Contre la double tendanoe qui veut diminuer le sermon au bénéfice de la liturgie et soustraire la liturgie à sa régularité, voici que s’oppose Un témoin qui a
du poids. M.lle Mifiet, professeur dans un
Lycée de Jeunes Filles, nous raconte de
façon très simple, mais avec une précision psychologique qui enchaîne Tattelntion, comment elle est devenue une protestante convaincue. Le travail intérieur
a duré chez elle plusieurs annétes. Elle a
été attirée à nous d’abord par le. rayonnement d’une amie qui vivait puissamment par sa foi, mais elle était d’une
farouche injdépendance et elle n’aurait pas
supporté qu’on empiétât sur sa, liberté
par une démarche immédiate. Elle a cherché dies livres — qui alors n’avaient pas
été écrits. — Ce ne fut donc pas par la
lecture que le protestantisme lui fut révélé, mais par le culte.
Qu’on médite les pages qu’elle a tracées
à ce Sujet. Il lui est bienfaisant de trouver un temple nu, où eUe se sent « libérée
du sensualisme catholique dont elle était
écœurée ». Là elle peut « n’être plus
qu’une âme ». EUe est enfin dans une
« maison de prière où rien ne se vendait,
ni cierges, ni indulgences... ». Elle se sent
d’abord « perdue » quand le culte commence. Mais le chant, en français, lui est
infiniment bienfaisant. La « Confession .des
péchés», la lecture de la Bible, la prière
où le pasteur tutoie Dieu, lui apportent
un étonnement où l’attrait se mêle à la
surprise. Mais c’est le sermon qui la subjugue, où le prédica,t©ur, ce jour-là, « passe
en re'Vue les différentes manières d’évangéliser ». Plus tard elle entre dans d’autres temples, et eUe constate que les pasteurs ne s’astreignent pas à une liturgie
uniforme : « Je m’étais familiarisée avec
la Confession des péchés, et mentalement
j’étais prête à aller au-devamt des paroles
dlu pasteur — et voilà que Ton récite un
Psaume — ; j’attendais les promesses ds
grâce, et on nous lisait les Béatitudes...
Venant du catholicisme où le rituel est
trfe strict, j’éprouvais (au début) une
effrayante impression d’instabilité ». Ne
trouve-t-on pas dans ce résumé une justification de la valeur de notre culte «tel
qu’il est » ? Et s’il fallait une justification dé plus, je la cueille à la fin de cés
pages, où l’auteur, avec la même simplicité, ayant dit ce qu’eUe a découvert de
bon dans notre protestantisme, formule à
son tour ses critiques. Se plaindra-t-elle
que nous ne savons pas suffisamment
« adorer » ? Tout au contraire, un des dangers qui nous menace, écrit-elle : « c’est
une sorte d’anti-intellectualisme, de méfiance pciUir la pensée. Comment se peut-il
que le protestantisme, qui repose entièrement sur l’esprit de libre examen, sur
l’exercice de l’intelligence, en soit venu
à rejeter Tinteïligeinice à Tarrière-plan ? ».
Qui aura lu l’ensemble de ce travail ne
songera pas cependant à y voir une manifestation « rationaliste », comme on dit.
Mais il marque par là — sans y avoir visé
—■ une réaction contre Un souci de la
« sensibilité » qui .s’affirme dans les projets actuels de la refonte de notre culte.
Savoir si le discrédit dont souffrent tant
de nos « prédications » n© viendrait pas
de ce qu’elles sont trop souvent et uniquement des « appels » ? Mettons-y un
élément d’« instruction » plus .nourri, et
peut-être .alors consentira-t-on à laisser sa
place au sermon. A moins que, décidément, les protestants n’aient plus, comme
on vient de le leur reprocher, ni le besoin, ni même Tenvie de penser ? Auquel
cas, c’est eux qui seraient .dans leur tort.
Il y aurait bien d’autres observa,tions
à glaner dans le travail de M.lle Millet.
Notons seulement celle-ci. Elle nous dit
que lorsqu’elle s’est assise pour la première fois dans un temple où elle avait
osé entrer et de son propre mouvement,
elle redoutait par dessus tout qu’on Ty
« accueillit » et qu’« on lui posât une ques-
3
tion » « tant elle désirait rester libre >x Si
le cas s’était produit, écrit-elle, «elle aie
serait pas revenue». Et nous dlemandons
si souvent, nous, qu’au contraire um étranger ne pénètre pas dans nos assemblées
sans s’y voir reçu et aimablement abordé
par un membre de l’Eglise ! ! Tant il est
vrai qu’en tous ces problèmes d’évangélisation et de culte, toutes les solutions ont
droit à être proposées sans qu’aiucuine
puisse prétendre à sou exclusive efficacité.
{Evangile et Liberté),
i La LIBRERIA CLAUDIANA |
ha pubblicato : *■*
I MATRIMONI MISTI
di ALESSANDRO SIMEONI
OPUSCOLO DI 32 PAGINE
® Prczzo: U NA Lira.
CHRONIQUE VAUDOISE
Ou bon mo;en pour s’enrlcblr.
Je ne sais pas quelle était la situation
fmandère des lecteurs de L’Echo ,des Vallées, ces années passées. Mans je mis h)eur
reiix de pouvoir dire anjcurd'hid que l’Administration de notre journal a constaté
que nombre de nos lecteurs smt assez riches ; en effet. Us mblient réguli^ement
de payer leurs dettes, leur ahonmmervt à
L’Echo dœ Vallées. Ils sont Ame riches
ces lecteurs qui négligent d’accomplir ce
simple petit devoir {petit vraiment, puisqm 10 lires équivalent à L. 2,50 cevantguerre) ; ils sont riches, dis-je, car ils savent très bien que « qui paye ses dettes
s’enrichit » ; s’ils ne paient pas, cela veut
dire qu’ils sont suffvsamnmnt riches, et
dans ce cas nous vaudrions leur rappeler
que i’Echo a lui aussi ses dettes à payer ;
imprimerie, frais de poste, taxes, etc. Si
les^ abomemeoits ne rentrent pas, il faut
faire^ des dettes pour payer les dettes !
Voüà pourquoi nous sommes toujours pauvres, et i’Echo ne peut pas faire tout ce
qu’il voudrait. Il se pourrait toutefois que
quelque lecteur crût que ne pas payer
l’abonnement, ce ne soit pas faire une
dette. Dans ce cas, pour peu qu’il réfléchisse, il se détrompera:
« Pa?yer dix lires pour un journal souvent {si ce n’est toujours) emtuyeux » ?
« J’admets toutes les critiques, et même
nous reparlerons de cet emVui ; mais
eiifin, vous êtes toujours en dette, car si
l Echo ne sert pas à vous faire passer quelques instants d’une veillée, il vous servira
toujours pour allumer le feu, le matin;
donc, très cher lecteur, acquittez-vous,
au plus tôt, de votre dette et soyez riches.
Et maintenant, pour ceux qui le smt
déjà, mais qui devraient vouloir le devenir davantage : acquittez-vous de vos dettes, avant de les faire ! Payez votre ahonnemeni du 1931 dam le courant du mois
de décembre 1930 et janvier 1931. Fomis
serez riches, non seulement de nos... bénédictions, mais aussi vous ferez ulne petite, bonne affaire, car l’Administration
offre, à ces lecteurs qui payeront leur
abomiement avant le 31 janvier. Les Légendes Vaudoises {de J. J alla), au prix
réduit de L. 10.
Pour finir : il y a des lecteurs que l’envoi d’un misérable vaglia de 10 lires, fait
rougir; mais, cher orni, 10 lires c’est le
minimum, ne rougissez donc plus, et envoyez aussi un petit don, qui nous aidera
a aller de l avant, et que atOMs inscrirms
sur le livre d’or des « amis ». g, c.
P.S. Il paraît que souvent la neige et
le mauvais temps empêchent nos lecteurs
d aller au bureau de poste : pour éviter
m retard, ils peuvent donner abonnement
et... dan aux Pasteurs qui nom les transmettront, comme par le passé.
su
LA TOUR. Mercredi, 3 courant, a eu lieu
l’enterrement de M.Ue Cécile Coïsson. Le
service iunèbre fut présidé par M, le
pasteur Barth. Gardiol, qui prononça une
•fervente prière, à la maison de la défimte, et par le Pasteur de la pa.roisse, au
temple. M. J, Tron fit ressortir dans son
allocution le .sentiment de consécration
avec lequel M.Ue Coïsison avait compris la
vie. Humble de cœur, elle a travaillé silencieusement au service de Dieu, dam la
Société des Missions de Via Uliva, de Couture, dans sa famille, à laquelle nous renouvelons l'expression de notre sympathie
chrétienne.
— Dimanche prochain, 14 courant, à
15 heures, dans la SaUe du Dopolavoro
(Viale deUa Rimembranza), M. le docteur T. Laura, de Turin, tiendra une
conférence populaire Sur les soins qu’il
faut donner aux enfants dam leur premier âge. 'Toutes les personnes qui s’intéressent aux enfants, et surtout les mères et les éducatrices, y sont cordialement
invitée^.
FOMARET. Dimanche 21 courant, à 16
heures, dariS la grandie salle du Convitto
Vald'eee, une conférence très intér^sainte
sera tenue par M. le doct. Guido Malan,
sur œt intéressanft Sujet ; Nos amis et
nos ennemis, (notes d’hygiène). Tout le
monde y est coTdialement invité.
PRA DU TOUR. Les visites au Rocher
des Vaudois furent très fréquentes pendant l’été : du Zambèze, de TUruguay, de
la République Argentine, de TAUemagne,
de la Suisse, de la France, de l’Angleterre,
de la Sicile, die Courraayeur, les Vaudbis
et les étrangers nous ont apporté leurs
souhaits.
La chaire fut occupée par plusieurs orateurs qui nous portèrent, tour à tour, leur
précieux message.
Les cultes ont été assez bien fréquentés
et les réunions se succédèrent, da.ns les
alentours, tous les dimanches après-midi et
furent bien suivies ; les alpages aussi furent visités, tour à tour ; les catholiques
mêmes nous recevaient chaleureiusemient.
La saison d’hiver s’annonce bien : réunions diu 'soir bien fréquentées, école dU
dimanche suivie par tous les enfaints
vaudois.
L’ünion, qui compte 40 membres, a rch
pris ses séances, et la section féminiuei
sous la directioni ide M.me Amoulet, reprend ses leçons de couture et de broderie.
-^--Samedi, 16 novembre, YAttività Cristiana die La Tour nous envoya trois membres, qui nous donnèrent 'Une bonne conférence avec projectiaus lumineuses. Ils
MOUS firent counaitre la vie aux EtatsUnis. Nous leur disons un merci qui virnt
du cœur et au revoir, comme aussi aulx
Unions de Saint-Second, Pranistin et autres qui nous visitèrent pendant Tété/
— La note triste se fait aussi sentir au
milieu de nous : c’est la mort inattendue
du jeane Hély Gaydou et celle du diacre
Walter Simound.. Tout dernièrement le catéchumène Jides Chaume fut tragiquement
ravi à sa famille, à l’Eglise et à TUinjon :
plus de SOO personnes Taccompagnère'nt au
cimetière du Pra d|u Tour, le matin diu 2
courant; le culte fut présidé par le soussigné. Nous renouvelons aux parente affligés l’expression de notre sympathie chrétienne. « Ils Se sont endormis tant qu’il
faisait encore jour. Dieu les avait donlnés.
Dieu les a ôtés ; qUe le nom de Dieu soit
béni ». C. A. A.
PRAMOL. Nos vieiUands s’en vont!...
Le 20 novembre a été enseveli Jdhier
Henri feu Michel, du Balaré, âgé de 82
ans. Notre frère s’en est allé au milieu
de vives 'souffrances, quoiqu’'une pénible
maladie Teût atteint depuis plusieurs
années. Une vraie foule est accourue aux
funérailles.
— Le 25 novembre un autre cortège accompagnait à sa 'dernière demeure la dépouille mortelle de Peijronel Barthélemy
feu Jean, des Tournims, âgé de 77 ans.
Atteint, lui aussi, d’une longue et pénible maladie, il a salué avec joie, «en
comptant sur la miséricorde de Dieu », la
délivrance.
Aux parente affligte inous renouvelons ici
Texpreæion die notre sympathie chrétienne.
Rep.
SAINT-JEAN. Lundi 'soir, l’Union Chrétienne des Jeunes Gens a inauguré d’unie
manière Simple et sérieuse son activité;
M. le pasteur Lorenzo Rivoira, présenté
par le Président, adressa aux jeunes gens
et aux. jeunes filles un appel à une vie
supérieure, dans une communion toujours
plus intime avec Dieu qui seul a « les
paroles de vie étemelle». M. James Gay
rappela ensuite la figure sympathique, le
sourire bienveillant, le cœur ouvert à toutes les mainifestations d’une saine joie
chrétienne, dé Dino Coïsson, dont le souvenir restera gravé dans l’esprit de tous
ceux qui Tont connu.
La tournée pour la quête d!es dons en
nature pour nos Institutions hospitalières,
organisée par l’Union Ohrétienne des Jeunes Gens, a donné de bons résultats malgré Tannée peu favorable. Cependant les
besoins sont toujours gtands. Merci à tous
ces braves jeunes gens qui savent démon-^
trer d’une façon pratique leur attachement à TEgliSe, et merci aussi à tous les
donateurs. Al.
— Dimanche prochain, 14 d'écembrei, le
pasteur M. Antomarchi tiendra une réunion d’appel dans notre temple, à 8 heures du soir, et lundi et mardi M. Antomarchi tiendra deux autres réunions, à la
même heure, dans la Salle Albarin.
— Dom pour l’Asile des Vieillards : Pa
milles Malan-Muston, en souvenir de M.lle
Susette Robert, L. 50 - M. Louis Ferrerò,
fleurs en souvenir du regretté M. Henri
Goss, 50 - M.lle Marguerite Turin, en souvenir du cher beau-frère, le comm. Henri
Ribet, 100 - Jean et Augustine Charbonnier, La Tour, 20 - N. N., en souvenir d|e
M.me L. Gardiol, 6 - Ñ. N., La Tour, id»,, 100
- Costabel Louis, 10 - Ricca Jean Jacques,
5 - Valentini Ida, 5 - Peranzoni, 5 - Famille
Goss, 5 - Famille Beæon, 5 - M.Ue Lea
Long, en souvenir die Dino Coï'sSoni, 5 Marie Bounous, id., 10 - Prof. Jean P. Mo, nastier, 10 - La Bourse des Pauvres de
Saint-Jean, 100. En outre, TAsile a reçu
un sac de pommi^ de terre de la paroisse
du Villar; un de pommes de terre et de
tr^ appréciées châtaignes, de celle die Bobi.
Tandis que nous remercions .bien vivement
les donateurs de ces deux localités' pour
leurs dons généreux, d’autant plus à relever qu’en ce moment une dteUes: (Bobi)
n’a aucun de ses membres parmi nos recouvrés, nous signalons leur exemple aux autres paroisses de la Vallée, tel 'souhaitant
que ce ne soit pas en vain. R
SAINT-SECOND. L’A. C. D. G. vient
de reprendre régulièrement son activité,
avec un élan et un entrain encourageants,
La première séance fut présidée par notre président honoraire, le pasteur M. L.
Maurauda, qui ouvrit la nouvelle période
d’activité par une bonne et appropriée
allocution.
Le 8 novembre, M. le prof. Falchi Se
prêta très gentiment à introduire la nouvelle série de conférences de culture religieuse que nous nous propœcfaS d’organiser pendant Thiver (unè par mois), vu 1©
succès de Tannée passée. Et nous ne pouvons que remercier vivement M. le prof.
Falchi pour son éloquent et édifiant discours, dével'oppenjent des paroles 'de Tapôtre Philippe à TEthiopien : Comprends-tu
bien œ que tu lis ?
La deuxième 'de ces conférences a eu lieusamedi 6 décembre et a été prcnoncée par
le pasteur M. Louis Marauda, qui noluS
parla d’uine manière fort intéressante
sur : « La Religion des MaigeS » ; et nous
voulons ici dire un merci de cœur et témoigner toute notre reconnaissance à notre cher Pasteur qui ne nous laisse jamais
dans l’embarras lorsque, au dernier moment, nous sommes pris au dépourvu.
Samedi, 29 novembre, on nomma la nouvelle Direction',, et voici le résultat des
élections : Alexandre Gardiol, présideint ;
Rémy Pons, vice-président ; Griglio Aldo,
secrétaire ; PaschettO Silvio, caissier ; conseiller... pour TUnion mixte. Irma Rostagno.
On passsa ensuite à la 'distribution du
travail dans les différentes branches d’activité : études bibliqxjes, soirées. Chorale,
etc,.
Maiinjtienant nous demandons à Dieu qu’il
bénisse ceS modestes tentatives et qu’il
nous donne la force de les développer, le
mieux posible, pour Son Servivo. r. p.
VILLAR. En l’absence du Pasteur de
la paroisse, qui s’était rendu à Prali pour
y visiter cette église, la chaire a été occupée, dimanche 30 novembre, par M. le
pasteur D. Forneron, d'e La Tour, qui délivra à TasSemblée un message très efficace sur le texte Jean XVII, 15. Le
même soir, la réunion, du Centre fut présidée par M. Héli Long, instituteur, qui
intéressa vivement l’auditoire en parlant
sur « la Bible ».
— Pendant la semaine suivante, la paroisse a reçu une longue et bénie visite
de M. le pasteur Antomarchi, de l’Eglise
Réformée de France, qui présida pa,rmi
nous le culte de dimanche 7 .décembre et
plusieurs réunions dans les quartiers et
au temple. Les assemblées très nombrenses, qui boudaient littéralement nos écoles et le temple en oes occasions, ont dit
à'_ notre cher collègue d’outre-AlpeS, combien ses messages ont touché les cœurs et
les consciences die .nos braves Villairiengis.
Que le Seigneur donne l'accroissement à
la bonne semence qui a été répandus dans
les cœurs et fasse de notre église — sdon
le vœu de notre cher visiteur — un vrai
flambeau de TEvangile dans nos Vallées;,
à la gloire de Dieu et pour Tavènement
de Son Règne sur la terre. r. j.
— Nos Unions Chrétiennes ont repris avec entrain leur activité d’hiver.
L Union centrale a convoqué en réunion
générale les Unions dé quartier, pour établir une entente commune en vue de Tœuvre à accomplir pour l’Eglise et pour la
jeunes.se. Le président M. Long, après une
bonne méditation, a exprimé la plus cordiale bienvenue au jeune pasteur M. Jahier et à M,me Jahier, présente tous deux
à la séance. Pla,rmi les propositions, .nous
voulons rappeler celle très opportune d’organiser, cette année, Tarbre de Noël pour
les écoles du dimanche, ce qui n’a pas
été fait depuis plusieurs années ; et celle
d’établir ‘une collaboration plus étroite
a'vec TUnion de jeunes filles. Nous avons
eu en effet deux réunions mixtes, où les
Unionistes ont formé une Chorale pour la
préparation dies chante de Noël,
— L’Union de la Piantà a voulu, ainsi
que TUnion du Centre, se fédérer au
Groupe des U. C. de J. G. des Vallées. Elle
est présidée pair M. Salomon, compte un
,bon nombre dé membre! et se montre très
active.
. 4: » «
MM. les Pasteurs, Directeurs d’écoles
du dimanche, toutes les person'Oes qui aiment les enfants sont priées de se rappeler qm l’opusoule L’Histoire merveilleuse
dtene troupe dé poUpées est imprimé {en
italien et en français). S’adresser le plus
têt possible à M. Cesare Gay - Via Magenta, 9 - Firenze. •
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Pejr aSsiouT'are il regolare svdgimen.'tQ
dei servizi defll’avyiamento e della distri-i
buzione durante le prossime Feste Natalizie e di Capo d’anno, si raccoman^ al
pubblico di Scrivere ben chiaro Tindirizzo
delle corrispondenze, non omettendo mai
di .aggiungervi la indicazione della proyinteia cui appartiene la località di dleStinazion©! se dirette nel Regno, oppure dello
Stato, se dirette all’estero.
Si raccomanda inoltre, che la impostazione dei biglietti di visita e delle Cartoline illustrate di augurio, sia fatta di preferenza nella buca spedale collocata presso
Tufficio postale, e qualche tempo prima
della partenza dei pieghi, perchè TUffìcjo
abbia modo di smistarle e comprenderle,
in separati mazzi, nei pieghi steSsi.
Durante tale periodo, e precisamente
d'ai 16 Dicembire a tutto il 5 Gennaio pro^
simo, si consiglia di non impostare i biglietti di visita e le cartoline illustrate
di augurio, nelle cassette collocate nelle
stazioni od in quelle dei treni postali, e
ciò per evitare agglomeramenti e conseiguienti ritardi deU’awiam.'ento., non solo
di tali oggetti, ma anche delle corrispondenze vere e proprie.
Si consiglia ancora di bene precisar© la
località di destinaziottife dìei pacchi e di iinr
dudere, in essi pacchi, copia esatta dell’indirizzo del destinatario è del mitten'te.
La famüle PLAVAN, de la Riccarda,
Prarustin, remercie les voisins des soins
donnés à leur chère
BlEÎTlEiiilEri
décéiMe le 3 courant, à l’âge de 69 ans,
aimi que les nombreux amis qui lui ont
témoigné leur sympathie en cette doulowreuse circomtance.
'^ea
' LI8MII [mimiE [Uüimiii (iim Ptiiw f
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l’indicazione di un passo della S. Scrittura, alcuni versetti, una strofa di cantico
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1.50
1.50
2.50
3
i
;
INDIRIZZI delle principali Chiese èd Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROQNA - Pastore: Pietro Chauvle.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
Massello - Pastore ; Alberto Ricca,
PERRERO - Pastore: Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba,
PRALI - Pastore: Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO .- Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RIOLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA' - Pastore : Enrico Pascal.
S.GERM.CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore: Cand. TeoL Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnouiet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo*. Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue .Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Cliiesa - Pastore : G. M(^gia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Valiecrosla
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Berti n.
CALTANISSETIA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Cliiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varveili.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATQ - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47 - Pastore:
Emilio Tron.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51Pastore : V. Sommani, ivi'. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6. Culto
aUe ore 10 - Pastore: Corrado JaBa, Via
Sem BeneUi, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via, Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Clilesa Evangelica - Cand, Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Rayero, Piazza d’Armi,
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via C, Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Ciiiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Sei ffredo Golucci,. Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - 'Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Strailivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giu.seppe Fasulo, Ivi - Coadiutore : Enrico Corsanl, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioflfredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelic.. - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
AttUio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Cliicsa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI'VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nlsbet.
RIO MARINA - Cliiesa Evangelica - Pastore:
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novemb e. 107
- Pastore: Giovanni Boiinet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dio
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Gusue Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUi'ZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour, Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelil, ivi,
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Gustavo Berti n.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore:
Alessandro Simeoni - Coadiutore ; Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. CeUi, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaBecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore : F. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore: Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO’
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Gennano Chlsone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
VaUi Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo,, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel.
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : G. Bostagno,
Ernesto Comba, 'Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Mìcol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PURLUCAZIONl Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
VciJjd.csc
COLONIA COSMOPOLITA - Enrico Beux, pastore valdese - Pietro Bounous, pastore
GITliiCX’} to.
COLONIA ARTILLEROS - Enrico Beux, pastore valdese.
CJOLONIA TARARIRAS - Guido Rivolr, pastore valdese.
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO : Guido Rivoir, pastore valdese.
COLONIA OMBUES DE LAVALLE - Daniele
Breeze, pastore.
COLONIA MIGUELETE - Daniele Breeze,
pastore.
COLONIA SAN SALVADOR - G. E. Gönnet,
evangelista.
Argentina.
COLONIA IRIS - Silvio Long, pastore valdese.
Indirizzo: Estacion Jacinto Ataiiz» P.C»P»
(Rep. Argentina). '
COLONIA BELGRANO - Lévy Tron, pastore
valdese. Indirizzo : Colonia Belgrano, Estacion Wildermuth, P. C. C. A. (Prov. de
Santa Fé - Rep. Argentina).
Oolonia del Sacramento, Colonia de Nin Y Suva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie,
non hanno un Pastore a posto fisso e sono
visitate periodicamente.