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Qiiarante-ûeuvièjne an^aé^.
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11 Joillet 1913
N. 28.
L ËCHO DES
iu^.‘
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger..............................................
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai selon Accord de Vienne....................» 3,00
On s ^abonne: à Torre Peilice an bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs. i
L’abonnement se paye d’avanoe.
Pour tontes les annoBces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. _______________
S’adresser pour la Rédaction AM.C.*A.Tbom, past., Torre PeUice,
et pour l’Administration à M. J. CoIsson, prof., Torre Péltict.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent,
ne seront pas pris en considération.
Qub toutes les choses vraiâs, honnêtes, justes, pures, aimables.....ycU^nes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOJLMÆÎRE:
Communications officielles —■ Bureau VaudOïs' de New York — Le jour du Seigneur — Les mendiants de la nature
— Pan Presbyterian Council — Noël
dans les Stations de la «Mission Romande » — Les secours aux Vaudois
— Troisième Camp d’études et de
Vacances pour Unionistes — Travaux
du Congrès de l’Evangélisation —
Cours Bibliques et Convention chrétienne — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques - Pro Scuola Normale.
COMMUNICATIONS OFFICIELLES
COLLÈGE VAUDOIS.
Programme des ©oncours.
I-BOURSE CAMPBELL.
a) Maior.
1° Bible — Les quatre grands prophètes - Biographie - Analyse des Livres (en français).
2° Français — Vie et œuvres de Racine.
3° Latin — Cicéron - Pro Milone.
4° Grec — Lysias - Contre Eratosthèue.
5“ Mathématiques — Problemi èûî ‘sistemi di equazioni di i° grado a
due e più incognite.
NB. Pour les élèves qui sortent de la
I.™ lycéale.
b) Minor.
1° Bible — Les femmes du Nouveau
Testament (en français).
2° Histoire Vaudoise — L’exil et la Glorieuse , Rentrée (1686-1690) (en
français).
3° Latin — Quinto Curzio Rufo - Storia
di Alessandro Magno Lib. Ili (Sintassi dell’Indicativo).
4° Géographie — L’Italia Antica.
5° Mathématiques — Problemi di disegno geometrico elementare.
NB. Pour les élèves qui sortent de la
4. me gymnasiale.
II - BOURSES BURGESS-KINNAIRD.
1° Bible — La Vie de Jésus d’après les
Evangiles (en français).
2° Italien — Vita di Edmondo de Amicis - Lettura e analisi delle opere
principah (La Vita Militare - Alle
Porte d’Italia - Spagna - Ricordi
d’infanzia e di scuola).
3” Latin -— Salluste - La Conjuration
de Catiline - Syntaxe du subj onctif.
4° Grec — Lucien - Le songe - Analyse
des formes verbales (en français).
5° Histoire Naturelle — Le Crittogame
NB. Ces bourses sont pour les étudiants qui veulent se dédier âu Ministère évangélique; qui appartiennent à
l’Eglise Vaudoise, doivent passer trois
ans au Collège et s’y trouvent depuis un
an au moins.
III - BOURSE GILLET-BREZ.
1° Bible — Les rois de J uda (en langue
française).
2° Latin — Caesaris - De bello Galhco ^ Livre III, chap. I à XXVII (Traduction et syntaxe de l'ablatif).
3° Histoire — Napoléon Bonaparte.
4° Géographie — L’Afrique au point de
vue physique et politique.
5° Mathématiques — Problèmes de géométrie élémentaire.
NB. Pour les élèves Vaudois sans
distinction de sexe dont les familles
sont établies à Torre Peilice depuis au
moins cinq années.
Le Modérateur B. LÉGER.
BUREAU VAUDOIS DE NEW YORK
213 W. TB“* St. New York City.
AVIS IMPORTANT.
1° En nous annonçant le départ d’un
émigrant pour l’Amérique, ne manquez
pas de nous dire par quelle classe il voyage, autrement nous ne pourrons l’aider.
2° Envoyez-nous toujours l’adresse de
la personne chez qui l’émigrant se dirige
en Amérique, ainsi nous pourrons le visiter ou le faire visiter au cas où il ne
nous soit pas possible de ,1e reconnaître
et de le trouver au milieu des milliers
d'éiniigrants à EHis
Pzo/. Alberto Clôt.
LE JOUR DU SEIGNEUR.
Il nous semble que le jour du Seigneur,
le Dimanche, est en train de passer par
les mêmes transformations par lesquelles a passé l’ancien Sabbat Juif. Au
commencement c’était un jour de joyeux repos; l’Exil le transforma en un
jour sombre, sans soleil et sans joie,
qui provoqua les paroles de notre Seigneur : « Le Sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat »,
De même, la Réformation, dans son ardeur à combattre les erreurs du catholicisme, transforma le Dimanche en un
jour qui se rapprochait beaucoup du
Sabbat Juif au temps de l’Exil. Les
premiers chrétiens observaient probablement et le Sabbat et le premier jour
de la semaine, mais peu à peu, les idées
essentielles au Sabbat — repos et culte
— ayant été absorbées par le Dimanche, le Sabbat fut définitivement abandonné. Les premiers chrétiens considéraient le Dimanche comme un jour
consacré à Dieu et plein de joie, dans
lequel, tout -travail physique ayant
cessé;, leur âme pouvait jouir d’une communion intime et spirituelle avec le
Christ. Aujourd’hui, -si nous voulons
être sincères, nous courons le danger, à
l’égard du Dimanche, de perdre cette
union sainte du repos et du culte. Quantité de personnes se sentent incapables
de trouver une sanction religieuse au
Dimanche, elles le défendent uniquement au point de vue d’un repos hebdomadaire nécessaire.
Mais bien qu’un jour sur sept soit
absolument nécessaire, physiquement
parlant, cela ne sauve pas la situation
au point de vue moral, car l’emploi d’un
autr#jour suffirait pour la détruire.
Ceu3t qui sont à la tête de la chose publiqué'cherchent à donner à tous un jour
de repos sur sept, mais ils s’arrêtent là.
En somme, de différents côtés, arrivent des courants qui veulent bien s’occupet du corps, même encore de l’esprit, au point de vue de l’instruction et
de l’éducation séculaire, mais qui ne s’inquiètent pas du tout de l’âme, du culte
à Dieu, de l’idéal chrétien. Et quel est
le résultat de cet état de choses ? C’est
que ijtiand le Dimanche arrive, nombre de personnes, au lieu de penser à
donner’du repos à leur corps et de la
nourriture spirituelle à leur âme, pensent à s’amuser — byciclette, automobile, course à la montagne, bal... ; — à
s’éduquer l’esprit — galerie de tableaux
de mtóres, théâtre, musique, roman
très intéressant quoique très immoral...
ou bien encore, on continue tout simplement àiravailler,comme les autres jours :
on coiiçe le blé, on rentre son foin...;
ôn ’^hsera à tout sinon à nourrir son
âme, oubliant les paroles “du Christ:
« Que servirait-il à un homme de gagner
le monde entier, s’il perdait son âme ?»!
Et en donnant cet exemple-là, on
prétendrait que la jeunesse croisse respectueuse, éduquée, honnête, pieuse,
ayant du caractère...: pas possible !
Si-nous voulons que notre peuple ne
fasse pas naufrage dans les bourrasques
qu'il rencontrera sous peu, il nous faut
redonner au Dimanche sa valeur réelle
et l'observer.
Pfarustin, 3 juillet 1913.
E. B. Bertalot.
LES MENDIANTS DE LA NATURE.
Je ne fais pas allusion à toi, lecteur,
ni ài’oïdium, ni au philloxéra qui mendient leur nourriture à la sève du cep;
ni àü bacille du cancer, ni à celui de
Koàk qui rongent les chairs ou les poümiOHS du malade; ni aux microbes qui
percent les entrailles du typhoïde, ni à
ceu¿que Calvino dénonce de temps en
tenips par le moyen de nos journaux religieux ; je veux parler de ceux qui prenneht joyeusement place au banquet de
la vie et prétendent — ils ont des prétentions connues par tous ceux qui s’occupeiit de. bienfaisance — vrais mendiatits de la nature de vivre toujours
avec les ressources fournies par d’autreS“plus actifs et plus consciencieux.
On les reconnaît à plusieurs lieues à
la ronde sans besoin de les rougir avec
l’aniline, aux caractères suivants:
I® Ils abhorrent le travail qui risque
de porter aussi des fruits pour leur prochain. Faut-il organiser une Ecole ? Ils
répondent: Je n’en ai pas besoin. Fautil faire un pont ? Que celui qui veut
passer le fasse. Le défaire ? ’Que celui
qw’l’a fait l’emjiorte. Payer une note
de dépenses pour le four, le moulin, l’école du village, le réservoir, la fontaine,
le temple ? Leur réponse est encore:
que celui qui a commandé, paie.
Les parasites perdent les organes du
travail, de la locomotion, de la circulation, de la vision et de l’ouïe, parce
qu’ils ne s’en servent plus. Les nouveaux mendiants de la nature perdent
aussi la sensibilité, le cœur charitable
qui pousse au travail; la vue qui permet de voir les besoins des autres; les
oreilles qui permettent d’entendre les
appels des affligés, des malades, des estropiés ou de ceux qui meurent de faim.
Ils conservent seulement, très développés par le long usage, les mâchoires et
l’estomac pour dévorer, la langue pour
se plaindre et remuer la nourriture en
l’acheminant vers l’ample cavité destinée à la recevoir.
2° Ils sont les ennemis de leurs bienfaiteurs tout comme l’oïdium, le péronospera. le bacille de la rage, du. choléra
ou dejla peste sont les ennemis des anir
maux ou des plantes qui les nourrissent.
Comme ceux-ci, ils épuisent leurs
bienfaiteurs avec un appareil perfectionné de succion ; ils les caressent aussi
longtemps qu’ils les nourrissent; ils les
maudissent et les abandonnent avec mépris le jour où ils n’ont plus rien à donner, que la dernière goutte de sang à été
absorbée.
Quand je rencontre un pensionnaire
gratuit des Hôpitaux qui se plaint de
ces asiles et du personnel; un vieillard
qui maudit le Ricovero ; des éponges sociales qui maudissent le service de Diaconie et les œuvres de bienfaisance, un
membre d’Eglise sans pitié pour sa congrégation, je me dis : « Voilà un individu
■qui passe'pai"la dernière phase“Tie*da
maladie des «pamsites, îla phase dù œès
derniers maudissent leurs, bienfaiteurs.
3° Ils sont les ennemis de' la Société à
laquelle ils se rattachent. En effet ils
volent — il s’agit d’un vol — leur nourriture à ceux qui sont plus diligents; ils
sont des consommateurs purs et simples qui, volontairement, ne produisent
rien pour le bien général et vivent sou-;
vent dans le luxe aux dépens des autres.
Toute leur activité tend à l’appauvrissement, à la dissolution du Club, de
l’Eglise ou de la Société, de la nation
dont ils ont totijours profité.
L’Eglise surtout doit éduquer ces éîé*
ments ou neutraliser leur triste influence
si elle veut vivre.
Elle doit leur dire avec l’Apôtre:
« Travaillez à votre salut ; celui qui ne
veut pas travailler ne doit pas non plus
manger », pas même dans un asile de
bienfaisance; c’est du reste en travaillant que les muscles de l’âme s’affermissent. Si vous ne voulez pas être des
parasites, des «leadiants de la tiatuyt
2
i.
n
,í,;.aj-í'
*'V’-.:--.:vC.íí s.^v
j"
c
et ^e l'humanité ; /|*ro(i^^z ! Pipdui*
sezî .Ne serait-ce^jiï la Ir^ion-Îai^lus
'infinitésimale d’ufi,:?pro ^ *
le au nom de Dieu ».2
is.
i prodtîisez
'son.
^ Pan Presbyterian Couneil.
^ Î<e 4octeur Mattliews, en présentant
sbâ rapport sur la statistique, a donné
lajpouvelle que la famille presbytérienne
s’élevait à environ cent millions d’âmes.
>. *
c’est à dire, comprenant la moitié de la
grande, famille protestante. . ,, : : '
Nos lecteurs seront probablement
heureux de savoir où se’" troüvent les
K ■
Presbytériens, et nous allons les satis- j
faite, aussi brièvement que possible.
* f Ën commençant par l’Europe, nous
trpuvoris 39'ood communiants en Bo-'
‘hême,-^28.903 en Moravie, 520.710 en
Hongrie, 15.374 en Belgique, 630 en
Danemarc, 75^000 en France, 3.127
dans les Eglises libres de France, 65 en
Grèce, 24.730 en Alsace Eorraine,
20.92b en Italie (Eglise Vaudoise),
541.530 en Hollande, 158.377 encore en
Hollande, 1265 en Finlande, 2958 à
Varsovie, 660 à Genève, 5498 dans le
Canton de Vaud, 13.300 dans le Canton
de Neuchâtel, 150 dans le Canton de
Berne; un total de i.451.423 pour l’Europrê continentale. — Nous trouvons
90.716 Presbytériens en Angleterre,
109.118 en Irlande, 1.232.on en Ecosse,
183.647 dans le pays de Galles, un total
de i.6i5;492 dans la Grande Bretagne
— 36.706 aux Indes, 18.077 Mandchourie, 11.521 en Chine, 20.186 au Japon, 12.655 aux Philippines, 46.934 en
Corée, 15.631 encore aux Indes, 800 à
Ceylan, 27.357 au Punjab, 10.649
Bengale, 4412 au Eaos, 721 à Siam, 3195
en Perse, 2994 en Syrie; total en Asie
223.838. Nous trouvons 281.715 presbytériens en Afrique, 2.713.064 enAmérique; Ï2.234 dans l’Amérique du Sud,
16. loi dans les Indes Orientales, 104.147
en Australie. Ee total général serait de
6.529.938 communiants, avec 35.119
Eglises, 29.929 pasteurs, 133.256 anciens, 188.796 diacres, 4347 étudiants
en théologie et 3.574.607 enfants suivant les Ecoles du dimanche.
Ces statistiques, quoique aussi précises que possible, présentent encore des
lacunes; nous ne citerons que Genève,
où l’Eglise libre seule est mentionnée,
tandis que l’Eglise, jadis nationale, est
complètement passée sous silence.
C’est égal,d’armée presbytérienne est
bien nombreuse, bien outillée, et avec
4’aide de Dieu, sa marche en avant sera
- certainement bénie. C. A. Tron.
Noël dans les Stations
de la « Mission Romande >.
12Echo n’a pas souvent des nouvelles
de la' a Mission Romande » au Transvaal et. dans la colonie portugaise du
Delagoa. Il ne sera pas hors de propos
que l’on en donne une idée par le récit
que les missionnaires donnent eux-mêmes dans le « Bulletin » de la manière
dont ils ont célébré la naissance du
Sauveur dans les différentes stations.
P. G.
A VAEDESIA.
Nos fêtes de Noël et du Nouvel-An,
se sont passées bien calmement. Comme toujours pour ces jours-Ià la chapelle est beaucoup trop petite à cause
de la grande affluence de païens. Ce qui
me fait plaisir, c’est qu’ils viennent
bien réellement pour le culte, car on ne
leur donne rien du tout pour les attirer.
Deux jours avant j’avais fait une petite fête à nos mères de famille seulement. Quand il y a une fête quelconque
au village, ce sont toujours les hommes,
|«uae9 gens et gamins qui ont Ig belle
■;part, je dirai même tout; les fempies
-iéuisent' ont toùïe la peine, et commérécompense, les marmites à lécher. J*ai,
youlq qù’une^ fois elles soient mes jîô^
tessek j’ai donc tué, pour soixantecinq mères de famille, une vache qui a
été cuite devant chez moi, sur la place,
avec autant de riz au « curry » qu’elles
en voulaient; puis, quand tout a été
prêt, elles seules et pour elles seules, ont
puisé dans les marmites. Comme chacune avait son écuelle, elles ont pu, une
fois rassasiées, emporter chez elles tout
ce qui restait. On peut penser si elles
étaient contentes; aussi une de celles
qui me donnent le plus de tourments
me disait en remerciant; « Tu ne nous
faits pas selon notre méchanceté.».
„.Des anciens, évangélistes et maîtres
d’école, ont eu, le jour de Noël, le repas
que ma femme et moi leur offrions habituellement ce jour-là, repas complet,
à notre table, dans notre*vaisselle ; mais
pour qu’ils soient à leur aise, nous nous
retirons; or, à ce repas, chacun mange
sa livre de viande, et des choux, du riz,
du pain, dans la même proportion.
Quand” ils ne peuvent presque plus se
redresser, ils se retirent en disant :
« Nous avons essayé de finir, mais;hous
n’avons pu y arriver ! ». Ce qui les touche le plus, c’est que nous leur ofirions
ce repas chez nous, dans la vaisselle que
nous employons tous les jours rq)our
nous-mêmes. Il faut bien peu de chose
parfois pour toucher le cœur d’un homme ! M. P. RossET.
A SHIhOUVANE.
Nous gardons un bon souvenir de; notre fête de Noël ; le culte de ce jour çomc
mença par la présentation d’une douzaine d’enfants et fut terminée par un
service de Sainte Cène. D’assemblée
était très nombreuse, la chapelle suffisait à peine à contenir tout ce monde.
Nous avions réuni le 24 au soir les filles
de l’école de coûture autour d’un modeste arbre de Noël ; après le culte, toutes reçurent un tablier et nous leur offrîmes aussi une petite collation; ce ne
fut pas un petit travail pour M.lle Rosselet que la confection de ces quarante
tabliers, mais la joie et la reconnaissance de ses petites élèves la dédommagèrent de ses peines. M. D. Thùvoz.
A DOURENCO-MARQUES. _
Quelques mots sur notre semaine de
fin d’année: dimanche 22-, après notre
culte du matin, nous donnions la communion dans plusieurs endroits de la
ville indigène où il y a des vieux et des
infirmes qui ne peuvent plus venir à
l’Eglise. M. G. de Tribolet allait de son
côté-et moi du mien. De soir eurent lieu
nos cultes à l’Eglise de Halmankoulou.
A une heure du matin, le lundi, naissance du petit Pierre Clerc-Marchand.
A 8 heures, on abattait l’arbre pour la
fête du soir; toute la journée se passe
en décoration. Pendant ce temps, MM.
Bourquin et Chapuis, arrivés la veille, '
assistaient aux examens de portugais
de quatre élèves de Rikatla, chez le
Gouverneiir général.
De soir, fête des enfants^ autour de
l’arbre: 545 participants. Allocution,
chant de chacune des annexes et des
diverses écoles de la ville; distribution
des cadeaux des enfants des écoles du
jiimanche de la Chaux-de-Fonds. De
lendemain grand nettoyage de la chapelle, et décoration par M. Clerc-Marchand. Et le mercredi, dès 8 heures, la
foule accourt; on dit que l’assemblée'
fut plus grande que lors du J ubilé ; nous
avons eu 34 baptêmes d’adultes et confirmations, puis un culte de SainteCène avec participation de 300 person
nes. Et le soir, fêtes de famille avec nos
enfants.^fêteS attristées par le fait'que
le petit Clerc donnait des inquiétudes
à ses parents et au docteur. Jeudi ma-|^
tin, départ pour Rikatla, pour assister
à une partie des examens de fin d’année
des élèves de l’école d’évangélistes. A 9
heures du soir, je rentrais par la nuit
noire. Vendredi j’ai été plongé dans les
registres pour les inscriptions des nouveaux baptisés et la préparation des
lettres d’Eglise que chacun désire. De?
soir, petite réunion avec les amis Berthoud, de Tribolet et M. Clerc-Marchand, qui nous donne de meilleu,res
nouvelles du nouveau-né. Aujourd’hui
on voudrait se mettre à sa correspondance et voici les garçons de Rikatlade passage, rentrant dans leurs foyers
pour trois mois ou allant à Johannesburg pour y gagner quelque argent.
C’est un défilé ininterrompu... Et voilà
la semaine de Noël terminée. Nous aurons demain soir réunion des deux Unions Chrétiennes. Après quoi deux
jours de répit pour se remettre en train
pour le Nouvel-An. Nous ne chômons
donc pas. — (d suivre). M. P. DozE.
LES SECOURS AUX VAUDOIS.
On sait qu’à la suite de la supplique du
pasteur Antoine Léger au professeur de
Berne, Christophe Luthardt, en 1648, il
fut adressé une pétition au duc de Savoie,
et une contribution annuelle de 200 florins
fut accordée aux étudiants vaudois. Le 8
mai 1655, le Conseil de Berne envoya le
major Gabriel Weiss à Turin pour intercéder en faveur des Vaudois. Le 10 mai les
confédérés réformés célébrèrent un jour de
prière pour les condamnés aux galères, en
Savoie et au Piémont. Ce dimanche-là, il
se fit des colleetesU) aux temples de la ville
de ZÜrich 3628 livres — A la campagne
3668 id. — Bn'Thufgovie 1192 id. — Glàrîs
348 id. — Mulhouse 480 id. — Eheintalh
346 id. — Grand duché de Badén 75 id. —
Total 9739 livres.
En 1698, le 25 septembre, il fut collecté
à Zurich 11.757 pour les Vaudois expulsés
du Piémont. ,
En 1708, il se fit, pour eux et les réfugiés
français de 800 florins.
En avril 1730, il y eut 258 expulsés de
Pragelas, et en juillet 65, qui furent répartis dans la Suisse romande: 45 à Romainmotier, 78 à Moudon, 69 à Payerne, 22 à
Avenche, 168 àBerne(2). Le 18 février 1731
une nouvelle émigration du Piémont et de
Pragelas. Mille personnes se réfugièrent à
Genève, et furent secourues par les églises
de ZÜrich, livres 13.740, par l’Eglise française de la même ville livres 480, de Winthertut livres 1408.
A la conférence de 1733, le délégué de
Berne déclara que son Etat avait déjà contribué pour la somme de 41.000 florins, en
faveur des étudiants vaudois.
Que les coreligionnaires Suisses ne se
plaignent donc pas de la visite des collecteurs des Vallées et de France.
Paul Besson.
Troisième Camp d’ètuilos et de vacances
pour Unionistes.
Nous avons donné, l’été dernier, un
compte-rendu du deuxième Camp d’études et de vacances pour les membres
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
qui a eu lieu au Sentier dans le Canton
(1) Extrait d’un manuscrit en allemand qui
me fut prêté par le Ills d’un pasteur Zurichois,
résidant dans la Rép. Argentine: <î Specification der Steuern welche in der Stadt Zürich
zur trost Qeängtigter Haubers Qenossen » depuis l’an 160Ö.
(2) E. Blœsoli: Geschichte der Sch. reformieren Kirohen t. Ib 148>
de Vâud (Suisse) .j,De troisième Ckmp
||ura; lieu, D. V., cette année, dans la
■ÿlême localité, du lundi 28 juillet au
(âiercredi 6 août.
De programme est des plus intéressants et attrayants. Notons les points
principaux.
1. Etudes Bibeiques — Toute une sé
rie sur \”Apôtre Paul et ses EpUres,
par M. le prof. Breitenstein de, Genève. ^ ,
2. Questions Reeigieuses:
Le retour de Christ (pasteur Besson,
Javannes) — Le Spiritisme (pasteur Von Hoff, Chaux de Fond?) ■—
La Théosophie (pasteur Monnier,
Paris) — L’Athéisme contemporain
(pasteur Meille, Milan). ;
.3. Questions Unionistes;- I
L’-aation sociale dans les Unions-—
L’action missionnaire dans les Unions —- L’^ti&n. religieuse dans les
Unions. ■>.,
4. Questions concernant eÀViêterSONNEEEE :
La conversion (H. Monnier, Paris) —
La discipline personnelle (Ch. Béguin, Neuchâtel) —• L’héroïsme (M.
Dandrixet, Bex) — Vocation missionnaire (E. Allégret, anc. miss.)
— La Sainte Cène (H. Guex, Paris).
Partie vacances: Des après-midi
sont généralement libres. On trouve au
SentierT /d'tec, pour'les amateurs de natation, pêche, canotage ; des f orets, pleines d’ombres, de fraîcheur et de silence;
des sommets pour ceux qui les aiment.
DOGEMENTg:
Des campeurs seront logés, comme
les années précédentes, dans des maisons particulières. Ils recevront à leur
arrivée leur billet de logement.
Frais : Inscription, 5 francs — Pension pour les dix jours, 40 frs. — Voyage
depuis les Vallées Vaudoises, 40 frs. (i)
— llenus frais,. 15 frs.Total au maximum, ioo francs. , ' Vt
Des inscriptions, accompagnées de 5
francs, se reçoivent au Sécrétariat de
l’Union Chrétienne de Genève - 3, Rue
Général Dufour. — Dernier délai: 20
juillet. — Pour toute information, nos
lecteurs peuvent s’adresser à M. le D'
J. H. Meille, à Rorà.
*
sK *
Un jeune campeur, non encore unioniste, écrivait l’an dernier: « Se retremper dans la communion fraternelle et
surtout dans la communion avec JésusChrist... Mettre Christ vivant dans la
vie toute entière et dans toutes les âmes.
Avec ce Christ-là, évidemment, on n’a
pas peur de la vérité, ni de la vie, ni du
monde. Pas deheurt, pas de contrainte,
mais une joie et un enthousiasme communicatifs puisés dans la présence du
Maître lui-mêrae, voilà ce que nous
avons perçu intensément au cours de
notre séjour là-haut. Da victoire appartient à cet esprit-là. Nous sommes
redescendus du Sentier ayec une immense espérance au cœur... ».
Ces quelques lignes disent bien ce
qu’ont été et ce que veulent être nos
Camps d’études et de vacances. Tous ceux
qui ont pu y participer en 1911 et 1912
y ont fait provision non seulement de
souvenirs qui comptent parmi les plus
précieux de leur vie, mais de force renouvelée, de foi et de résolutions profondes.
Nous espérons bien que le troisième
Camp ressemblera à ses deux devanciers
par un même esprit de liberté et de sérieux dans le travail, de confiance et de
gaîté dans les relations fraternelles et
de sincère consécration. J. H. M.
(1) Billet d’aller et retour,¡ou billet oirotu
laire valable ua moût
3
I
Travaflx do Conorès de l’Eyanodiisation.
Nous recommandons vivement à nos
" lecteurs les extraits et résumés des travaux du Congrès de l’Evangélisation,
qui viennent de paraître à l’Agence de
la Société Centrale - 53 bis, Rue SaintLazare - en une brochure de frs. 0,50.
Tous ceux qui s’intéressent à l’Evangélisation de notre pays doivent lire ces
pages : qu’il s’agisse de 1’ Evangélisation de la classe ouvrière, de l’Evangélisation des campagnes ou de l’Evangélisation des intellectuels, il y a là une
vraie mine d’observations, d’expériences, de témoignages de l’intérêt le plus
vivant et le plus actuel. Cette brochure
devrait être abondamment répandue
dans nos Eglises.
Nous rappelons également à^nt^Iecteurs que les persqnjies-^ésireuses de
souscrire au voluîne des actes du Congrès sont invitées à faire parvenir leur
demande à l’Agence de la Société Centrale Evangélique - 53 bis. Rue SaintLazare - Paris.
Cours biliiiQues et Convention cDrÉtienne.
MORGES 1913 (7. me année)
(il août - 5 septembre)
Les Cours bibliques de Morges commenceront, Dieu voulant, le lundi ii
août au soir, pour se terminer la samedi
matin 30. — La Convention chrétienne
aura lieu du lundi i'' septembre au vendredi 5 septembre au soir. Nous y invitons cordialement tous les chrétiens de
toutes les Eglises, désireux de fortifier
leur foi dans l’étude en commun des
Saintes Ecritures.
Le programme des Cours bibliques
est en préparation. Outre les noms aimés de plusieurs de nos professeurs des
années précédentes, on y trouvera quelques noms nouveaux. Dès maintenant,
nous pouvons annoncer des leçons par
MM. les pasteurs H. Besson, E. Budry,
D. Lortsch, M. Malzac, Al. Morel, A.
Jalaguier, J. Roy, R. Saillens, G. Tophel; MM. Alexander, H. Devaux, F.
Wilson, et des conférences avec projections lumineuses sur l’Islam par M. le
missionnaire A. L- Liley. Pour les réunions de la Convention, MM. les pasteurs A. Cruvellier, E. Houter, V. Poux,
J. Sainton, L- Parker; MM. Ch. Fermaud et F. Widmer (la plupart nouveaux) outre plusieurs anciens, ont promis leur concours.
Les conditions matérielles sont les
suivantes: Pour toute le durée (25 jours)
nourriture et logement compris: 80frs.,
payables à l’arrivée. Pour une moindre
périodef 2 frs, par jour logement et petit déjeuner.
Les participants sont Iqgés dans des
chambres particulières, qui nous sont
obligeamment louées par des habitants
de Morges. On prend le petit déjeûner
chez les hôtes. Le dîner et le souper se
prennent dans la cantine (installation
toute neuve).
Les visiteurs occasionnels peuvent se
procurer des carnets de 10 tickets de
repas, à 12 francs le carnet. — Un seul
repas frs. 1,50.
Pour le Comité d’organisation
R. Saielens.
Les dons sont reçus en tout-temps par
M. Chopard, caissier, Grandvaux (Vaud,
Suisse), Compte de chèques II, loi.
CHRONIOU^UDOISE
LA TOUR. Encore deux décès cette
semaine: Armand-Bosc Jacques de David et de Jourdan Catherine, décédé au
Taillaret, à l’âge de 23 ans. Fils unique
du régent David Bosc, notre jeune frère
avait été à Londres, où il ne tarda pas
à se familiariser avec l’anglais, et où il
travailla consciencieusement, en rentrant chez lui fatigué, mais avec des
économies. On espérait que l’air du
pays, si vivifiant, l’aurait remis de son
indisposition, mais après un léger mieux
momentané, la mort a accompli son
œuvre, en l’arrachant à l’affection de
ses parents, annuels nous exprimons
notre vive sympathie.
Grill Marguerite, de Praly, mais depuis quelques années établie à la Tour,
vivant auprès de ses deux filles Jourdan et Eynard, qui l’ont entourée jusqu’à la fin avec affection. Elle était
-âgée de 80 ans.
—- Le collège des professeurs a nommé le prof. E, Longo pour le représenter au prochain Synode.
— Nous donnons la bienvenue à notre collègue M. D. Forneron, qui vient
d’arriver d’iris avec toute sa famille.
Le climat de l’Argentine n’a pas été favorable à nos amis, et nous espérons
qu’ils pourront, après quelques semaines de repos, reprendre la vie active du
ministère pastoral, qui réclame les forces de tous nos ouvriers.
— Les examens de Bible ont eu lieu
dans toutes nos écoles primaires, en
donnant de bons résultats. On s’est efforcé de suivre le nouveau programme
qui, parfois, est un peu chargé.
— Mardi le i' juillet, la famille de
M. l’instituteur J. J. Jourdan, des Hugons, eut une belle et mémorable journée, car il s’agissait de célébrer les noces
d’or de M. Jourdan et de sa compagne,
que Dieu a béni d’une manière toute
spéciale, en leur accordant une bonne
santé et une famille qui honore la patrie et le peuple vaudois. Nous souhaitons à nos amis ancore bien des années
’ bénies, afin qu’ils puissent louer Dieu
pour tous les bienfaits accordés.
— Società di Utilità Pubblica. La Direzione ha diramato la seguente Circolare:
« Egregio Concittadino,
« Alla crisi operaia ed industriale che
da un pò di tempo si fa sentire nel nostro paese, quest’anno sembra volersi
aggiungere una diminuzione di villeggianti e di visitatori.
È quindi di tutto interesse degli esercenti, negozianti, proprietari, ecc., di
ovviare sollecitamente ad un tale minacciato danno. Ella, pertanto, è vivamente invitata ad intervenire ad una
speciale adunanza pubblixa, indetta per
Venerdì ii corrente, ad ore 20.30, in
una Sala della Casa della Società Operaia, in Via Roma, gentilmente concessa, appunto per studiare che cosa si
deve e si può fare per maggiormente favorire il movimento dei forestieri ed attrarre in più gran mimero i villeggianti
in quésta amena Valle ».
LONDRES. Le docteur Bullinger, secrétaire de la Trinitarian Bible Society,
a été soudainement rappelé par le Maître. Ses parents étaient de Zurich, et le
docteur Bullinger se montra digne fils
des réformateurs du passé. Le docteur
Bullinger connaissait à merveille les
Ecritures, et il fut un écrivain distingué ; mentionnons aussi son talent musical. Il aimait les Vaudois, et c’est à la
Tour qu’il fit publier une édition spéciale du Nouveau Te tament, lors de
l'Exposition de Turin. C’était aussi à
lui que nous devions d’avoir une Bible
avec les armoiries vaudoises. Nous rappelons tous ces petits détails en signe de
reconnaissance.
POMARET. M. le chev. T, Ribet,
après de longues années consacrées à sa
commune, a crû'bon de démissionner
comme syndic, et c’est M. Henri Constantin qui lui succède.
— Cinq élèves se sont présentés à la
Tour pour subir l’examen de promotion en 4-me gymnasiale. Quelques-uns
d’entre eux devront refaire un examen
ou deux en automne.
ROME. Mlle Marguerite Piovanelli,
fiUe du commandeur Emile Piovanelli,
«*v‘ ■
vient de s’unir en mariage avec M. le
chev, iCharles Rampolla. Nous adressons'nos félicitations aux époux et aux
parents.
TURIN. Aux amis de la paix ! Nous
recevons maintenant la’ communication que le prix unique d’un concours,
promu par la Société pacifiste « Giovane Europa » de Turin, parmi les étudiants et étudiantes des Ecoles Secondaires Supérieures, a été adjugé au travail qui avait pour « motto » : Fac et
Spera de M.lle Fernanda Buffa, alors
étudiante de la III Normale de la « Domenico Berti » de Turin. G. D. B.
M.™° Anaïs Longo-Martin et sa famille
étant dans l’impossibilité de répondre
à toutes les personnes qui leur ont manifesté leur sympathie chrétienne à
l’occasion du départ de leur bien-aimé
M. PAOLO LONGO, pasteur à Nice, nous
prient d’exprimer au moyen de notre
feuille, leur profonde reconnaissance.
La Rivista Cristiana.
Sommario delN. di Aprile-Maggio 1913.
F. V. M. : Il portatore d’acqua^di Babel
—V. Garretto : Storia di Francesco Burlamacchi — A. Crespi; L’evoluzione
come storia — E. Meynier : La Riforma
è la Civiltà — J.-E. Neel: Les Problèmes de l’Apologétique—G.Grilli: Per
una più grande Italia — E. E. Tron:
Memoria e spirito — M. Piacentini : La
« George Junior Republic » di Freeville,
N. Y.U.S.A., ossia la República dei Minorenni — G. Banchetti: La fede del
predicatore — A. Philip : Nella Scozia.
Ami de la Jeunesse et des Familles.
Sommaire du N° de mai.
». Le rêve de Simone —^ Calculer la dépense — La statue d’Esclarmonde —
Sabiette — Celui qui a vu les atomes —
Servir — Un pèlerinage à Laforce —
Décidément tout est truqué — Le fil de
la Vierge — Le lac Majeur — Madame
Ed. Lantz — Oies de Bretagne — Une
poignée d’histoires — Médard et Bar'nabé — Variété.
- **
Sommaire du N° de juin.
pour la patrie — Nouvelle naissance
—-S,e sommeil — Le capitaine Scott —
L’éùnui — S ablette {fin) — A propos
dès « Lettres de Jeanne d’Arc » — Une
pognée d’histoires — Le canot du grandpère — Madame Lantz — Promenade—
Deux chardonnerets sous la fenêtre —
Le lac Majeur — Variétés.
............... ......... 'Il
j^l^ouyelles politiqaes.
^ La guerre est déclarée entre la Serbie et la Bulgarie. Les alliés de hier sont
devenus des ennemis acharnés et dans
.toute la Macédoine le sang coule à flots.
Ph^ieurs jours avant la déclaration de
guerre, les combats avaient déjà commencé. La garnison bulgare de Salonique a été emprisonnée par les Grecs qui
pour le moment sont unis aux Serbes.
Les nouvelles des différents champs de
bataille sont souvent obscures et contradictoires, chacun s’attribuant le suc
mß
cè$. Il semble pourtant qu’au début les
Serbes ont avancé sur toute la ligne repoussant les Bulgares et faisant de
nombreux prisonniers. Maintenant ces
. derniers auraient le dessus et avanceraient à leur tour sur le territoire serbe.
La Roumanie a aussi mobilisé son armée et elle entrera probablement en
campagne contre les Bulgares. Le Montenegro reste uni avec la Serbie. Les
Turcs profiteront volontiers de cet état
de choses pour reprendre au moinsuine
partie de ce qu’on leur avait enlevé. Il
est même question d’une allianêe entre
Bulgares et Turcs. En tous cas la gtiérre
sera longue et terrible, et l’avenir nous
réserve peut-être des surprises dbnlQUreuses.
Les puissances tâchent de lojç^liser
le conflit pour empêcher d'autres complications. Les ambassadeurs de France
et Angleterre ont fait de dé^arjèÂgs
auprès de l’Autriche pour l’engager à
se désintéresser des événements balkaniques. Mais l’Autriche n'a pas accepté
une telle formule, contraire à ses intérêts. Trop de questions s’agitent en ce
moment pour qu’on se lie les mains. La
Russie de son côté se tient prêté intervenir, et malgré les démentis officiels
commence.à mobiliser ses troupes.
— Leurs Majestés le roi et la, reine
d’Italie reviennent d’un voyage en
Suède où on leur a fait un accueil très
sympathique. A Kiel ils ont iaiLjsaÂte
à l’empereur d’Allemagne. Le caracf
tère politique de cette entrevue, e^:
prouvé par la présence des ministr^
des affaires étrangères d’Allemagne et
d’Italie à côté de leurs souverains reé
pectifs. I
— Le Président de la République
française vient de faire aussi un voya;
à Londres. Discours, toasts, acclam:
tions, rein n’a-manqué pour prouver
popularité de l'entente cordiale et 1
Sentiments d’amitié qui unissent I
deux peuples séparés par la Manche
E. L. t
PRO SCUOLA normale!
13“ LISTA DI SOTTOSCRIZIONE.!
Sig.na Mure, Percbton (Scozia), L. st. ^
= L. it. 772.35- s
Cairo - Collettato dal pastore .sig^ Mauide
Pons (piastre convertite in lire italiane); SÜgPons Davide, L. 25,92 — Sig. Ferro Salvatore,
5.18 — Sig. Goss Federico, 2,59-r- Sig. Denis
Potamitis, 3,18 — Sig. Bublos Samûele, 5,18
— Sig.ra Richard Giovanna, 2,59 — Sig. De
Vito Eugenio, 2,59 — Sig. ing. Basevi, 2,59
— Sig. Colucci Domenico Bey, 12,96 — Sig.
Voilât Giacomo, 25,27.—Sig. geom. Mjcciche,
5.18 — F. F. H., 25,92 — Famiglia Marino.
2,59 •— Sig. geom. Tourn Paolo. 25,27'— Circolo Valdese, 6,48. Totale L.’15 5,49.
Aeessandria : Sig.ra Mattonai, L. 7,78 — Sig.
Spiros, 0,52 — Sig. Orfanelli A., 2,59 ■— Sig.
Orfanelli D., 3,89 — Sig. De Vito Giacinto,
5.18 — Sig. Amoulet C. A., 5,18 —^'Utta sorella, 2,59 — Sig. De Toma Damiano, 12^6 —
Sig.ra vedova Geymonat Deforge, 2,59 Sig.
Esposito R., 0,52 — G. C., 2,59 — Sig. Toum
Bartolomeo, 5,18 — Sig. Torcia A., 0,52 —
Sig. Rupp cav. Carlo, 10,37. Totale L- 62,46.
Totale Tredicesima Lista L. 990,30
Liste precedenti » 56.895,65
5.95
TOTALE generale L. 5
P ■ ..'.»i«. mt
BAZAR. E Comitato, ha l’cmore #^municare che nella prima settiifiato|.,ffi^§:embre p. v. avrà luogo, in Torre Pellicer^S%randiosa vendita in favore dell'istituenda Scuola
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gli Evangelici d’Italia di voler inviare lavori
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