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Ü. B. liger, pasteur
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peìirero
Quaraute-unième aiiiiée.
15 Juin iyo6.
N. 2i.
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L’ECHO BES VALLËES
F»ARAUSSAlV'r OHAQUEÎ VB>I«r>I*KJ>I
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
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et pour l'Administration à MM. Travers et Malan, 'Poire Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables — dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Il y a deux cents ans — Quelques-uns
des motifs pour lesquels les chrétiens
ne doivent jamais se décourager —
Ephémérides vaudoises — Chronique
■■ — Refuge Roi Charles-Albert — Nou
velles et faits divers — Publications
nouvelles — Revue politique.
Il y a deux cents ans
17 0 6
L’exil, la Rentrée et la guerre de la
ligue d’Augsbourg avaient rempli de
ruines les Vallées. A la paix de Ryswick (1697) avait succédé, en 1698, le
second exil. Nos pères n’avaient pas
encore pu se relever quand éclata la
Guerre de la succession d’Espagne, à
la suite de la mort du roi Charles II
(1700).
Le duc, reprenant la même politique
que dans la guerre précédente, fut d’abord l’allié, bientôt l’ennemi de Louis
XIV. Entouré de troupes françaises,
qui barraient la route aux secours de
l’Allemagne, il fit appel au patriotisme
de ses sujets, et adressa en particulier
une lettre autographe à six pasteurs et
à d’autres personnages des Vallées,
pour leur dire qu’il comptait les trouver tout aussi dévoués à son service
que précédemment, tandis que lui, aurait-il pu ajouter, n’avait tenu aucune
des promesses qu’il leur avait faites.
Les Vaudois montrèrent alors qu’on
ne comptait pas en vain sur eux et ils
organisèrent bientôt 34 compagnies,
avec des capitaines et un major vaudois. Ils parvinrent bientôt à se suffire financièrement, en imposant une
taille de plus de 56.000 livres aux vallées françaises du voisinage. Bientôt
ils furent rejoints par plusieurs de leurs
frères exilés en Allemagne, ainsi que
par des camisards, qui avaient quitté
les Cévennes avec Jean Cavalier.
Mais le duc ayant appelé ces troupes dans la plaine du Piémont, la frontière alpine fut attaquée, le 20 juin
1704, par les troupes françaises, aux
Cols de la Croix et du Pis.
Mirabouc résista, mais la vallee de
S. Martin dut subir pendant 4 ans le
régime étrange d’une république sous
la protection de l’autocrate Louis XIV !
Eugène de Savoie, à la tête des troupes impériales, n’ayant pu forcer le
passage de la Lombardie, Victor Amédée, réduit à ses propres forces, vit ses
forteresses de la Savoie et du Piémont
tomber successivement au pouvoir de
l’ennemi.
Enfin, le 12 mai 1706, le duc de la
Feuillade commença le fameux siège
de .Turin, que notre métropole piémon
taise commémore actuellement. Le duc
voulut prendre lui-même les dispositions nécessaires pour fortifier sa capitale. Il n’en sortit que le 17 juin,
afin de recueillir de nouvelles troupes
et de se tenir prêt à rencontrer le secours impatiemment attendu. Poursuivi
activement par la cavalerie française,
et ne pouvant tenir la campagne, il
parcourut les vallées du bas Piémont,
se fit jour à travers un corps ennemi
qui l’attendait aux environs de Staffarda et arriva le 7 juillet à l’entrée de
la vallée de Luserne.
Son escorte comprenait, outre les
Gardes, trois régiments piémontais et
trois de troupes allemandes, qui, aidés
des Vaudois, repoussèrent les Français
jusqu’à Briquéras. Le duc s’arrêta une
semaine chez les capucins, au-dessus
de Bubiane, puis, le 14 au soir, il se
décida à entrer dans la vallée. Dès que
la Feuillade l’eut su, plein de joie il
occupa Bubiane, d’où il écrivait à son
roi qu’il avait si bien renfermé le duc
dans la vallée qu’il ne pourrait lui
échapper !
Gn ne possède pas de journal des
pérégrinations du duc pendant les semaines qui suivirent ; mais on peut
presque le suivre pas à pas, si l’on
admet toutes les traditions populaires
qui courent à son sujet.
Victor Amédée se dirigea d’abord
vers l’ermitage de S. Bernard d’où il
pouvait étudier à .son aise les positions
de l’ennemi. Sur la montée, un paysan
lui offrit des poires en lui répétant à
peu près ce qu’ Horare dit avoir entendu de la bouche d’un montagnard
calabrais : « Mangez, mangez. Monsieur
le Roi, quand même nous les donnons aux
pourceaux »■
Vers le soir, le duc et son escorte
entraient à Luserne où il reçut les
hommages des autorités civiles et religieuses de la vallee ; confia la garde
des hauteurs de la vallée à ces mêmes
Vaudois contre lesquels, dans ces mêmes
endroits, il avait rué ses troupes en
1686. Ces précautions n’étaient pas superflues. Dès le surlendemain, la Feuillade attaqua furieusement Angrogne;
malgré la bravoure de ses troupes, il
fut repoussé jusque dans la plaine.
C’est probablement pour assister à ce
combat que le duc se porta sur le mamelon des Barioles, guidé par le vieux
capitaine Barthélemi Bonnet.
Malgré les forces dont il disposait,
il semble qu’il courût un danger personnel plus grand, s’il faut donner du
poids au récit d’après lequel, revenant
de S. Germain par la Collette, il aurait
dû se cacher, en aval de Ciantarana,
dans le dahot qui porte encore le nom
de Pra dal rei.
De même, il aurait été transporté de
Luserne à Rorà dans une hotte, recouvert de piquants.
Arrivé dans le village que Janavel
a rendu célèbre, il logea chez Antoine
Durand-Canton, le gros bonnet de l’endroit. Cette famille devait son aisance
à une source souterraine, connue d’eux
seuls, et dans laquelle ils trouvaient de
l’or. Après une nuit passée dans une
chambre, que l’on montre encore aujourd’hui, le duc demanda à son hôte
s’il avait quelque faveur à demander.
C’est alors que Canton obtint, pour lui
et ses successeurs, l’étrange privilège
d’être ensevelis dans le jardin devant
leur maison, privilège dont ils jouirent
jusqu’en 1882.
En souvenir de son court séjour sous
son toit, le duc lui laissa sa coupe en
argent, vendue depuis pour 12 francs
à un Juif de Pignerol, et sa cuiller,
qui est au Musée Vaudois.
A S. Jean, ce fut la famille CombeMagnot qui eut l’honneur d’héberger
son souverain dans la maison attenante
au presbytère actuel des Bellonats. Il
leur accorda le privilège de placer sur
leur toit une girouette, sans doute aux
armes de Savoie.
Enfin, apprenant que son cousin, le
prince Eugène, avait réussi à passer le
Pô, Victor Amédée quitta Luserne le
i.r août, et Bubiane quinze jours plus
tard. Six cents Vaudois et cent Camisards le suivirent et prirent part avec
lui à la sanglante bataille du 7 septembre, qui délivra Turin d’un danger
imminent et rejeta les Français hors
de toute l’Italie.
Quelques-uns des motiis
pour lesquels
les clirétiens ne doivent iaiais se deeonra.st
C’est lorsque nous voyons que la
lutte intérieure contre le mal semble
ne pouvoir jamais cesser, et lorsque
l’incrédulité et l’indifférence religieuse
autour de nous semblent croître sans
cesse, et lorsque nous voyons l’œuvre
de l’évangélisation faire si peu de progrès, que nous sommes tentés au découragement. Elie, malgré la victoire
sur le mont Carmel, se décourage lorsqu’il apprend que la reine a juré de le
faire mourir. Et Jonas qui a vu Xinive
se repentir sous le coup de sa prédication inspirée, se décourage quand il
voit desséchée la plante qui le préservait contre les ardents rayons du soleil.
Mais Dieu ne veut pas que ses serviteurs se découragent, parce que le découragement les met à la merci de
l’adversaire.
Dieu n’est-il pas notre Père tout
puissant, créateur et conservateur du
ciel et de la terre ? N’est-ce pas Lui
qui nous a adoptés pour ses enfants, et
faits héritiers de toutes ses richesses,
et coliéritiers de Clirist (Rom. VIII,
17)? Pourquoi donc perderions - nous
courage parce que le monde nous hait
et nous méprise ? Chacun de nous peut
dire comme S. Paid : Quoique je passe
pour n’avoir rien, cependant je possède
toutes choses, puisque la terre et tout
ce (ju’elle contient appartiennent a mon
Père céleste. L’or et l'argent sont à lui
(Aggée II. 8) et il me dit ; Tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est
à toi» (Luc XV, 31). «Toutes choses
sont à vous» (I Cor. III, 21). «En
Christ habite coi'porellement toute la
plénitude de la divinité, et vous avez
tout pleinement en Lui » (Col. II, lo)
et l'Evêque anglais Moule dit à ce sujet ; « Soit la sagesse, soit la lumière,
soit la puissance, soit la victoire sur le
péché, soit qu’il s’agis.se d’un bien pour
ce monde, ou pour le monde à venir,
tout est en Christ. Possédant Christ
j’ai toutes choses, loin de Christ je n’ai
absolument rien ». Mon père m’a donne
un livre d’in,struction,s, pour m’enseigner ce que, comme son enfant, il veut
que je sois, et que je fasse, pour que
je ne déshonore pas le roi du ciel, mais
pour que la lumière brille do telle sorte
que d’autres puissent donner gloire à
mon Père.
Par suite de la faiblesse de ma nature, il semble que je sois incapable
d’observer cos instructions, mais il n’en
est pas ainsi, car mon Père me dit ;
vl.’homma ne triomphera point par sa
force » (I Sam. II, 30). « Ma capacité
vient de Dieu » (2 Cor. III, 3). « Ce
n’est ni par la puissance ni par la force,
mais par mon Esprit » (Zac. IV, 6).
Et parce que je suis très faible, il me
dit pour m’encourager « qu’il a choisi
les choses faibles de ce monde » (I Cor.
1, 27), «afin que cette grande puissance
soit attribuée à Dieu et non pas à nous»
(2 Cor. IV, 7). «ùla grâce te suffit, car
ma puis.sancc s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. XII, 9). En sorte que
lorsque je suis faible, c’est alors que
je Suis fort, par la grâce de Dieu. Mon
Père veut que je sois sans inquiétude,
car il a soin de moi, il connaît ce dont
j’ai besoin, et il dit qu’il pourvoira à
tous mes besoins (Phil. IV, ig). «Cherchez premièrement le Royaume de
Dieu et sa justice, et tout le reste vmus
sera donné par dessus». Les dispensations de sa Providence sont quelquefois mystérieuses, mais ce que nous ne
comprenons pas maintenant, nous le
comprendrons plus tard, et nous verrons que toutes ses pensées envers nous
sont des de paix» (Jér. 29, ii).
Il veut que toutes choses concourent
à notre vrai bien. Il nous aime d’un
amour éternel (Jér. XXXI, 3) et il a
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promis qu’il ne nous laissera pas et ne
nous abandonnera pas.
Ces pensées sont tirées du Christian,
et ne peuvent que nous encourager tous.
D. T.
EPNtlËBIItES VAUBOISES
14 Juin.
Une lettre du Synode de 164D,
Nous venons de passer de nouveau
une bonne journée à la Bibliothèque
de Berne, dont le directeur (M. le prof,
von Mülinen) tout heureux et reconnaissant du volume de Vliistoria de
Lentolo que nous lui avons porté, a
mis à notre disposition tous les volumes
de précieux manuscrits de la Bibliothèque, nous aidant à y rechercher ce
qui regarde les Vaudois. Il y a là, à
ce que nous avons pu voir, bien des
documents inédits du plus haut intérêt
pour nous, par exemple une lettre de
François I aux Cantons évangéliques
(27 Juin 1545) au sujet des massacres
de Cabrières et Mérindol ; une relation
de la persécution à Dronero en i6i8;
la première lettre écrite par les pasteurs et anciens échappés des Pâques
Piémontaises, datée de Pinache fin
d’Août 1655 ; une lettre du 3 Septembre 1855 d’un haut personnage réformé
blâmant les Vaudois d’avoir accepté
les patentes de yrâce de Pignerol ; une
relation des Vaudois non capturés en
1686, aux Suisses, racontant comment
ils ont réussi à émigrer en Suisse avec
leurs armes, non pas au nombre de 80,
mais de 260 ; une liste officieuse sinon
officielle des Vaudois sortis de prison
et exilés en Suisse en 1687 donnant
1453 noms avec leurs paroisses d’origine ; etc.
Nous espérons pouvoir sans retard
copier ces pièces; pour aujourd’hui nous
attirons l’attention de nos lecteurs sur
une belle lettre latine écrite par le Synode Vaudois tenu à Saint-Jean le 14
Juin 1649.
Elle est destinée à remercier les Cantons évangéliques de la subvention
qu’ils venaient d’envoyer aux Vallées,
en les avertissant qu’au Heu de la distribuer toute aussitôt, une partie'sera
réservée pour la famine qui s’annonce
vu qu’une neige extraordinaire pour la
saison et la quantité menace de détruire
toute récolte. Elle est ainsi datée :
« Datum in æde sacra sancti Johannis apud Lucernates XIV cal. Junias
M.DC.XLIX», et est signée par Jean
Léger pasteur de St-Jean et président
du Synode, Louis Brunet pasteur à
Villar Perosa et secrétaire du Synode ;
François Guérin pasteur de Bobi ; Thomas Contens pasteur de Pramol ; Isaac
Lepreux pasteur de Pinache, Louis
Pastor pasteur de Massel, Pierre Bayli
pasteur de Prali, Jean Pastor qui signe « ecclesiae Lapeîlatensis apud Lucernates pastor» et Valére Gros qui signe
^ecclesiae Chlotensis pastor in valle S. Martini ».
Viennent ensuite onze membres laïques du Synode, qui signent en italien :
Daniele Oddino (Angrogna) Stefano
Gilio (Torre) Danielle Grasso (Bobbio)
Francesco Danna (San Giovanni e Luserna) Giacomo Fantino (Villaro) Francesco Laurentio (Chiotti) Michele Vola
(Pinaschia) Matteo Bertolino (Perosa)
Gioanni del Cantone (Rorata) Philippe
Fornerone (Roccapiatta) Michele Baimasso (San Germano).
Teofilo Gay.
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La Tour. — Conférence.
Ainsi que nous l’annoncions dans
notre dernier numéro, dimanche soir
10 c., M. le prof. Jalla a donné une
conférence sur le sujet: Victor Amédée
11 dans les Vallées, pendant le siège
de Purin de 1706. Les Vaudois, mêlés
aux événements de cette année mémorable, ne peuvent laisser passer inaperçue la commémoration qu’on en fait
à Turin, Pignerol et Briquéras. Aussi
M. Jalla mérite-t-il toute la reconnaissance du public vaudois de la l'our,
pour avoir songé à évoquer de si intéressants souvenirs. Ainsi que son sujet
l’indiquait le conférencier s’est appliqué
surtout à nous renseigner jusque dans
les moindres détails sur la visite de
V. Amédée aux Vallées, tout en donnant un aperçu de la guerre de succession d’Espagne en général et du
siège de Turin en particulier. Nous
n’avons qu’un regret, c’est que, vu le
mauvais temps, un plus grand nombre
de personnes n’ait pu profiter de l’occasion qui lui était offerte de s’instruire
en se récréant.
La crise ouvrière semble s’acheminer vers une solution. De nouvelles
inscriptions d’ouvriers sont ouvertes
dans les deux fabriques, et quelques
centaines se sont déjà fait inscrire. D’autres suivront peu à peu et le travail
reprendra, croyons-nous, dès la semaine
prochaine. Malheureusement, les améliorations qu’on aurait obtenues en écoutant les conseils désintéressés que les
autorités et la population donnaient dès
le commencement aux grévistes se feront attendre qui sait combien de temps,
après la manière dont les « patrons »
ont été traités et les insultes grossières
que n’ont cessé de lancer contre eux
les orateurs qui se donnent pour les
seuls amis des ouvriers. Des personnes
de bonne volonté ont essayé, dans un
meeting convoqué par les présidents
des diverses sociétés ouvrières et beaucoup d’autres citoyens de la Tour, de
leur faire entendre un autre langage,
mais avec un résultat plutôt négatif
N’importe, les choses rentreront peu à
peu dans l’ordre, mais il est infiniment
regrettable que pour obtenir une chose
uste en elle-même, on s’y soit pris
d’une manière qui devait conduire à
un résultat tout opposé.
Bobi. Samedi dernier, 9 Juin on
voyait arriver au village, des différents
quartiers de la paroisse et des hauteurs
des chalets, un grand nombre de mères
de famille, convoquées à l’occasion de
la visite de leur fidèle amie M.rs Middleton, de Londres.
La visite de celle qui a initié dans
notre paroisse, les réunions des mères
de famille, était attendue avec joie et
les paroles pleines de chaleur et d’amour, ainsi que les exhortations qu’elle
nous adressa, furent écoutées avec recueillement et reçues dans les cœurs.
Plusieurs de nos « mères » dirent à
M.rs Middleton, combien ces réunions,
commencées il y a 8 ans, ont été en
bénédiction pour elles et lui exprimèrent leur profonde reconnaissance pour
son intérêt constant et son affection
chrétienne.
Comme témoignage aussi de leur
reconnaissance envers Dieu pour Ses
bienfaits, nos mères ont apporté à l’occasion de cette visite un petit cadeau
pour le Refuge Charles Albert, consistant en 26 kilos de beurre et un
grand panier d’œufs.
Les Jeunes filles des Unions Chrétiennes du Villar et de Bobi étaient
aussi réunies par Mrs Middleton le
Vendredi 8 Juin et nous espérons que
chacune d’elles a .serré dans son cœur
les bonnes paroles entendues, s’efforçant
avec l’aide de Dieu de les mettre en
pratique.
Et maintenant, encore un merci de
cœur à notre chère Mrs M. pour tout
le bien qu’elle nous fait.
Que Dieu l’accompagne dans son
voyage de retour, qu’il la bénisse dans
tout ce qu’elle fait en Son nom et
qu’il nous accorde la joie de la revoir
souvent encore au milieu de nous.
L. G.
C’est dans le temple de cette paroisse que s’est ouverte. Mercredi 13
c. à 10 h. du matin, la troisième Conférence des Vallées, par un discours de
M. le pasteur C. A. Tron (en remplacement de M. Pons, modérateur, absent), sur Esaïe XXI, ii, 12.
La Conférence, composée de 54 membres, a élu son bureau comme suit :
MM. J. Weitzecker, président — J. D.
Prochet, vice-président, — H. Bertalot,
secrétaire.
Dans la séance de l’après-midi, MM.
Gardiol et Pascal, l’un président l’autre secrétaire de la Comm. Exécutive,
ont présenté un compte-rendu détaillé
des six visites d’Eglises qu’ils ont faites pendant l’année, et un rapport sur
l’état des paroisses des trois Vallées.
Suit une discussion sur les points
suivants: nécessité d’un réveil dans
notre Eglise ; moyens nouveaux à essayer pour le susciter; opportunité et
modalité des échanges de chaire, etc.
En l’absence de M. le past. Hugon,
chargé de préparer un rapport sur la
Discipline ecclésiastique, le Secrétaire de
la Comm. Exécutive lit le travail de
M. le prof Bosio, de 1880, (imprimé
tout dernièrement dans les colonnes de
notre journal), sur le même sujet, destiné à servir de base à la discussion.
Dans notre prochain N® nous donnerons plus de détails sur ce petit Synode des Vallées. A. J.
Roi’c'l. M. Hugon, qui demeurait pasteur titulaire de cette paroisse bien que,
par une entente avec l'Administration,
il l’eût quittée pour aller occuper le
poste de pasteur évangéliste de Rio
Marina, a envoyé sa démission la semaine passée. L’église de Rorà va donc
être proclamée vacante. On sait que
depuis le départ de M. Hugon, elle a
été desservie par M. le pasteur J. B.
Bosio.
Refuge Roi Charles-Albert
La souscription pour le lit Adolphe
Pellegrini, ouverte en Septembre dernier a donné d’excellents résultats, puisqu’ elle a atteint, en moins de neuf
mois, la somme de 9410 francs.
Il reste cependant plus de looo frs
à trouver pour que la dotation soit
complète et que nous puissions clore
la souscription. Nous prions les personnes qui auraient l’intention d’offrir
leur obole de vouloir le faire au plus tôt.
Une amie Genève frs. 500
Mad Alexandre von Ber
chem » 200
M.r Corning » 250
Mad. Gouy » 200
Mad Edouard Naville » 50
Mr Gardiol Coquerel > 20
M.me David Badan » 20
M.me Jeanprête » 10
»
»
M.r et M.me Georges
Appia, Paris
M.r Louis Appia, »
M.me B. Gubser, Turin
Uns amie du Refuge
H. S.t R.
G. R.
M.r le Comm.re Federico
Dumontel, Turin
Mr le Chev. Luigi
Rey Turin
Società delle acque
potabili, »
Cartiera Italiana
Un amico A. A.
Ing. Gustavo Decker »
G. R. S.
Jules Bonnet, Cuorgné
E. Albertazzi >
M.r le Chev. Etienne
Balmas, S. Germain-Cluson
M.r le Géom. H. Goss
M.me Cleanthe Cocito, Vérone
M.me B. Goss, Turin
M. Henri Tron, past. Villar
M.me Clémentine MaggioreTurin
M.me Ch. Gay Londres
M.lle E. Meille, Turin
M.r Melchior Noerbel, Milan
*■ et M.me A. Bosio l’Orsa,
Turin
M. me Courtin l’Orsa »
» Bass-Ganzoni ¡s.
» Charles de Fernex
N. A. E. M. O. C. M.
D. A. P.
M.lle Bessière, Lausanne
M. et M.me de Pianta de
Fernex Turin
M. et M.me Abegg »
* de Salis, Gênes
M.lle Caroline Appia, Paris
M.r et M.me de Pianta, Turin
2> » » Wild »
M.me Dolfus
50
IO
Total F.rs 9410
* *
*
Nous sommes heureux d’annoncer
que le Refuge a reçu dernièrement
une nouvelle preuve de grand intérêt.
Mme Gallay-Honegger a doté un
lit en souvenir de sa bien-aimée mère,
M.me Pauline Honegger-Malan de Pralafera.
C’est avec un vrai bonheur que nous
voyons des noms vaudois figurer à
côté des étrangers dans la liste de nos
bienfaiteurs.
* *
*
* De Genève encore nous arrivait, la
semaine pa.ssée, la nouvelle inattendue
et réjouissante de la fondation d’un
cinquième lit de cette noble ville, grâce
aux offrandes faites, dans l’espace de
sept ans par un groupe de garçons de
l’école du Dimanche de l’Athénée.
Comment ne pas être touchés par
de semblables démonstrations de charité chrétienne !
Cette affluence de dons et l’affluence
non moins grande et constante de demandes d ’ admission , ont poussé la
Commission à augmenter de douze le
nombre des lits en les portant de trente-six à quarante huit et en se servant
de la chapelle pour leur faire place.
{Communiqué).
Noutelles et faits dim
— Les dernières nouvelles du Zambeze sont peu rejouissantes. D’après
une lettre de M. Adolphe Jalla, du 24
avril, 1 ecole d’anglais a dû être suspendue, en attendant les décisions de
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la Conférence, les élèves ayant refusé
péremptoirement d’assister à la prière
du matin, selon la règle. Les vols redeviennent fréquents, quoique le magistrat anglais punisse les coupables
que l’on peut découvrir.
^ ___ M. et M.me Louis Talla ont at
teint les Chutes, le 12 mai, après un
voyage excellent. Les Lageard y étaient
attendus dans la semaine, en route
pour l’Europe. N os voyageurs comptaient
partir le 21 pour Sesheke et le 5 juin
pour la Conférence.
__ Nous recevons le rapport annuel
de l’Eglise réformée française de Hainboarg> qui a eu la joie d’inaugurer un
élégant temple neuf. Cette église du
refuge, qui remonte au XVI.e siècle,
est encore vigoureuse, à l’aide aussi de
quelques hambourgeois qui croient à
l’utilité du maintien d’un culte en langue française. Elle se distingue par la
bienfaisance et a réussi à établir aussi
un culte régulier à Hanovre. Il est curieux de. remarquer que l’église française de cette ville avait cessé d’exister en 1807, par décret d’un souverain
français, le roi Jérôme de Westphalie.
— Les inventaires, faits en France
aux églises romaines, quoique non
achevés, ont révélé des richesses inconnues, surtout en fait de reliques. D’après les superstitions papistes, S. Biaise
a eu 8 bras et S. Jacques 18, et S.
Thècle 9. On possède en France six
mammelles de S. Agathe. Jean Baptiste était riche de 60 doigts et 20 mâchoires, si tant est que les insultes des
Siècles n’en aient détruit quelques-uns
OU que d’autres pays chrétiens (?) ne
soient assez heureux pour en posséder
aussi. On possède, quelque part, une
plume des ailes de l’archange Gabriel.
Et l’Eglise de Rome prétend civiliser,
par le moyen de ses missionnaires, les
fétichistes des autres continents ! ?
— Quoi d’étonnant que maint prêtre
continue à quitter cette parodie du
christianisme. On annonce les démissions du jésuite Tyrell, d’Eug. Vignon,
Dr en théol. et missionnaire, d’Alex.
Michel, professeur lazariste, des abbés
Auguste Regnier et Potreau, de L.
Verheggen, curé belge etc,
— Un exemple, que l’on s’étonne de
ne pas voir plus souvent à la suite de
la Séparation, c’est la fusion de l’Eglise réformée et de l’Eglise libre
de Pau. Chacune des deux conserve
dans son temple sa forme de culte préférée, les deux pasteurs prêcheront à
tour dans les deux temples. Mais l’Eglise se détache de l’Union des Eglises
libres.
— La Conférence de l’Alliance Générale des Eglises Presbytéreniie
se tiendra. Dieu voulant, à Prague les
5 et 6 juillet. Ce sera la première réunion générale des protestants de Bohême depuis 1630, alors que, au cours
de la Guerre de Trente ans, la maison
d’Autriche, l’Eglise de Rome et la
soldatesque fanatique et effrenee de
Wallenstein se donnèrent la main pour
étouffer, dans i* sang et le feu, les
églises évangéliques de la Bohême.
— Les catholiques en Allemagne
> constituent un peu plus du tiers de la
population. Ils sont en majorité en Alsace-Lorraine, en Bavière et Bade :
762,706 et 606 sur 1000, en minorité
partout ailleurs : 351 en Prusse, 305 en
Hesse, 300 en Wurtemberg, 218 dans
l’Oldenbourg, 60 à Brême, 52 en Brunswick, 47 sur 1000 eti Saxe. Ils forment
un total de 20.327.913.
* — Un curieux procès vient de se
terminer en Bavière. Depuis 1780, les
pasteurs de Roedelsee étaient obligés
de remettre au curé les honoraires qu’ils
recevaient de leurs paroissiens pour
baptêmes, mariages et enterrements. Si
le pasteur refusait d’accepter le denier
du pauvre, il n’en était pas moins obligé
d’indemniser le ministre de cette église
dont Niccolini a dit que « no» sa se
più d’oro 0 più di sangue ha sete ». Cette
loi injuste avait dû être établie par le
bon empereur Joseph II pour faire
agréer l’édit de tolérance par l’Eglise
Romaine.
— L’Union Chrétienne de jeunes filles du Caire, fondée en 1902, compte
140 membres.
— Le Conseil du Canton de Zug a
prohibé la fabrication et la vente de
l’absinthe.
— On a découvert dans les antiques
dépôts de balayures d’Oxyrrhynchus,
dans la Haute Egypte, un manuscrit
jauni et vermoulu portant des paroles
attribuées à Jésus. Entré dans le temple avec ses disciples, il rencontre un
Pharisien qui leur reproche d’avoir
omis tout un cérémonial de purification
qu’il expose, sur la demande de Jésus.
Le Sauveur répond par un puissant discours sur la véritable pureté, produite
par l’eau vive. Il y est question d’un
endroit du temple, destiné aux ablutions,
dont aucune mention n’a été trouvée.
— Le Comité presbytérien américain,
qui a une mission à Tabrioz en Perse,
demande un bon maître de français,
chrétien et disposé à contribuer aux
progrès de l’Evangile ; si possible un
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par rimp. Claudiana et qui combat vigoureusement le doute matérialiste qui
s’insinue si facilement dans le cœur de
nos jeunes gens. La Parole de Dieu
est indiquée comme la source de la vérité, à laquelle nous devons tous nous
désaltérer.
La Revue Verte
Sommaire du N. 15 (9 juin)
Un poète contemporain — Une histoire de revenants — L’âtre chante,
poésie — La Briffaude, nouvelle — La
grande implacable, roman — Echos de
partout — Henrick Ibsen — La vie
d’été à Athènes — L’Asie en feu, roroman — A travers la vie — Le mouvement scientifiques, etc.
Minerva.
Sommario del N. 27.
Rivista delle Riviste : Il braccio destro
del Laocoonte, con due illustrazioni ;
Il cannone a tiro rapido nei principali
eserciti d’Europa ; Fra Angelico e i
suoi nuovi biografi ; La psicologia del
giallo ; Il movimento letterario in Germania : Clara Viebig e Frieda non Bülow ; Carlo Schurz ; Progressi della medicina ; Il dovere sociale e l’azione mutualista ; Il traffico di Londra ; Le infermiere a domicilio considerate come
una forza sociale — Questioni del giorno
— Spigolature — Fra libri vecchi e nuovi
— Rassegna settimanale della stampa.
Revue Politique
Les séances de la Chambre, interrompues à la suite de la dernière crise
ministérielle, ont enfin été reprises le
12 c. Avant de donner la parole à M.
Giolitti, le président exprime au nom de
l’assemblée toute l’indignation de l’Italie
pour l’infâme attentat aux souverains
d’Espagne, ainsi que notre vive satisfaction de ce qu’ils en sont sortis sains et
saufs. Il relève également, par quelques
mots fort appropriés, l’importance des
récentes fêtes populaires à l’occasion de
l’ouverture du Simplon.
M. Giolitti prend ensuite la parole
pour exposer le programme du nouveau
Cabinet, programme qui ne diffère pas
essentiellement de celui du ministère
Sonnino, ainsi que vous allez en juger.
Il comprend entre autres choses ; le
projet en faveur des provinces du Midi ;
le projet relatif à l’exercice d’Etat ; un
projet concernant les chemins de fer
complémentaires de Sicile ; des lois au
sujet de l’industrie du soufre ; la discussion de l’enquête sur la Marine, à l’égard
de laquelle on présentera cinq projets de
lois particuliers. Et pensez si on a oublié
de mentionner les lois relatives à l’amélioration du sort des ouvriers, de la
législation sociale, des réformes judiciaires
et militaires, de la réduction d’impôts etc.
qui figurent dans tous les programmes
et que personne ne prend jamais au sérieux ? Quant au rachat des ch. de fer
du Midi, M. Giolitti annonce que le Ministère vient d’en ajourner la conclusion
au l.er janvier 1907. D’ici là, a-t-il l’air
de dire, « le roi, l’âne ou moi nous mourrons». Deux seuls orateurs, MM. Chiesa,
républicain, et Enrico Ferri, se lèvent
pour combattre les déclarations du Gouvernement ; mais l’ordre du jour Crespi:
« la Chambre approuve les déclarations
du Gouvernement et passe à l’ordre du
jour » est approuvé par 268 voix contre
98 et trois abstentions. Une majorité qui
a dépassé de beaucoup les prévisions
les plus optimistes des amis de Giolitti,
et qui serait d’un heureux présage pour
les futurs travaux du Parlement, si l’on
ne savait pas que rien n’est plus instable
que les majorités parlementaires... du
moins dans notre pays.
Il s’est passé dernièrement à Trapani
des choses extraordinaires, inouïes et qui
laisseraient croire à une folie collective
dont tous les habitants de la petite ville
auraient été subitement frappés. Vous
n’avez pas oublié que Trapani est la
ville et le collège électoral du trop fameux Nasi ; vous n’ignorez pas davantage
que Rasi avait recouru en Cassation pour
invoquer le droit d’être soustrait, en tant
que député et ex-ministre, à la magistrature ordinaire et jugé par la HauteCour. Or la Cour de Cassation a rejeté
le recours de Nasi, et les Trapanais, qui
continuent à croire à l’innocence de leur
illustre concitoyen, j’al laie dire de leur
dieu, se sont aussitôt abandonnés aux
actes de folie que nous mentionnons plus
haut, et cela en guise de protestation
contre la magistrature, le Parlement, le
Roi, la nation toute entière. On a imposé
la démission du conseil communal ; les
bustes du Roi ont été mis en pièces et
remplacés par ceux de Nasi ; les drapeaux
nationaux sont substitués par les français;
les rues portant le nom de la famille
royale sont rebaptisées par des noms de
la famille Nasi. Il a même été question
de rendre toutes les décorations émanant
de la Monarchie. Un vrai petit coup
d’état, donc, préludant à la séparation
de Trapani d’avec le reste de l’Italie,
et à la proclamation de la république
trapanaise ! L’Italie n’a qu’a se bien tenir.
Heureusement que, pour notre tranquillité à tous, la fureur populaire semble
s’être quelque peu calmée. Nul doute que
les braves gens s’attendaient pour le
moins, après toutes leurs extravagances,
à voir réintégrer Nasi dans ses fonctions
et proclamer son innocence du haut du
balcon du Quirinal ! Nous nous demandons ce qui nous reste encore à voir,
dans notre pauvre pays.
— L’entrevue de Guillaume II et de
François Joseph a enfin eu lieu et vient
de défrayer la presse pour quelques jours.
Tout le monde ignore ce que les augustes personnages ont bien pu se dire,
et, faute de le savoir on a longuement
glosé sur les dépêches que les deux souverains et notre Roi ont échangées. Et
il n’y a réellement pas de quoi, vu qu’elles ne contiennent ni l’une ni l’autre un
seul mot dont la signification aille audelà des formules ordinaires de politesse.
Nos rapports particuliers avec les deux
alliées demeurent ce qu’ils étaient avant
l’entrevue, ni plus ni moins.
Ce qui n’a pas changé non plus dans
la monarchie austro-hongroise ce sont
les rapports plus que tendus entre les
deux peuples, ainsi que cela s’est vu
dernièrement à Vienne à l’occasion de
la réunion du Parlement commun (délégation). Après avoir constaté dans son
discours du trône que la monarchie était
au mieux avec les autres puissances,
l’empereur a fait appel à la concorde,
entre les deux fractions de son peuple.
Mais les représentants hongrois se sont
plu à accentuer encore leurs revendications séparatistes, et la municipalité de
Vienne a provoqué par contre-coup une
démonstration hostile contre eux. La
presse des deux pays souffle sur ce feu,
malgré la désapprobation de FrançoisJoseph.
Une conférence internationale, à
laquelle 37 états sont représentés, est
réunie à Genève pour la révision de la
convention dite de Genève signée en
1864, et qui concerne le soin des blessés
en temps de guerre et règle certains
rapports des puissances belligérantes.
_________________________ .1- c
Vaudois de Marseille.
Mouvement du 25 février au 25 avril.
Baptêmes. Gabrielle Richiardi, Henriette Beux, Jeanne Roux. — Mariages.
Joseph Michelin Salomon et Jeanne
Meiron ; Paul Ribet et Joséphine Vaquetti ; Elie Pons et Eugénie Ogur ;
François Pasquet et Claire Azan. —
Décès. Marguerite Rivoire, 72 ans ;
Jeanne Tron, épouse Tesseire 26 a ;
Marie Martin-Buffa, 64 a ; Françoise
Genoux veuve Garcin, 76 a ; Emilie
Verdet, épouse Marin, 60 a ; Rose
Garandy épouse Gaudin, 40 a ; François
Grill, 66 a ; Victorine Martin, veuve
Armand, 85 a ; Charles Robert, 74 a ;
Prosper Pelenc, 49 a ; Rose Ricca, 9
mois ; Edouard Rostaing, à Aubagne.
Il a plu au Seigneur de rappeler à
Lui, après une longne et douloureuse
maladie
Lydie Guigou
le 9 Juin 1906, à Valdese (Nord Carolina,
Le frère, les sœurs et les nombreux
parents en donnent la douloureuse participation aux amis et connais.sances.
La famille et les parents ont la douleur d’annoncer aux nombreux amis le
départ inattendu de
M. Jean Isaac Guigou
décédé à Praly le 10 Juin 1906, à l’âge
de 81 ans.
Luserna San Giovanni, 13 Juin 1906.
A. Rivoir, gérant.
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