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Quarantième année.
15 Septembre i»o6.
M. B. LégerlP^teuf
,2. copies
perrero
N. 37
L’ÉCHO DES VALLÉES
r»AJRAI{S«SA.TSnC' ohaque? vjbîjvdjrkoi
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phîl. IV, 8).
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SOMMAIRE
Le Synode (suite) — Un désastre national
i’i- __ Ephémérides vaudoises — Kefuge
Roi Charles-Albert — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Souscription.
LE SYNODE
î:
(Suite, V. N® précédent).
La gestion du Conseil de l’Ecole
de Théologie n’occupe pas longtemps
l’assemblée. Le contre-rapport, lu par
M. le professeur Longo, n’a que des
éloges à adresser au Conseil pour la
manière dont il s’est acquitté de sa
' tâche. Il exprime quelques désidératas,
particulièrement au sujet de la biblioi thèque de l’école qui aurait grand besoin de s’alimenter en acquérant chaque année un certain nombre de nou-veaux ouvrages et qu’une dotation .plus
que dérisoire de 150 francs par an
condamne à une immobilité désolante.
Des remerciements sont votés au ConL'seil pour son travail zélé et consciencieux.
Le Synode ratifie à une forte majorité le choix de M. le pasteur Jean
Rostagno comme professeur de théologie historique.
Rien de particulier à noter sur la
gestion de la Coiiimissioii dés Institutions hospitalières. On se borne à
entendre la lecture du contre-rapport,
rédigé par M. le pasteur Hugon et
tout favorable à la Commission, et a
voter des remerciements à celle-ci pour
l’intelligenoe et le dévouement avec
lesquels elle s’est acquittée de son
mandat.
Nous sommes ainsi arrivés à la séance
de jeudi, dont une partie importante a
été comme d’habitude con.sacrée aux
délégations d’églises et institutions
amies. Nous rendrons compte la semaine
prochaine de cette partie intéressante
de la séance, qui a duré environ trois
heures, de 10 h. du matin à i h. de
l’après-midi.
L’examen des diverses gestions achevé, il reste beaucoup de temps pour
discuter les propositions diverses,
sur lesquelles on votait trop souvent,
les années paLSées après un examen
plus que sommaire.
Une proposition faite au nom de la
Conférence du district de Sicile donne
lieu à une discussion passionnée.
Il s’agit de substituer, dans la prière
liturgique du Sîoîmîo,aux paroles: «bénis
l’armée et la marine (i)», celle.s-ci : « Fais
que le jour vienne bientôt où, des épées
on forgera des hoyaux, et des lances,
des serpes ». On conçoit aisément que
(1) La liturgie, en langue française, en usage
dans qos Vallées, n’a pas cette phrase.
les humeurs combatives des pacifistes à
tendance révolutionnaire, qui croient
qu’il faut arriver à la paix par des
moyens subversifs, tels que la désertion,
le refus de porter les armes etc., se
soient donné carrière et que la discussion soit quelque peu sortie du calme
et de la modération qu’on avait observés
jusqu’à ce moment. On a fini par passer à l’ordre du jour sur cette proposition, non certes par manque de sympathie pour l’œuvre pacifi.ste bien comprise, mais parce qu’ une partie de
l’assemblée donnait à la proposition un
sens et une portée qui ne pouvaient être
admis par la majorité et qu’en tout cas
on n’aurait abouti qu’à un vote partagé.
Mais pour qu’il n’y eût pas de doute
sur les sentiments pacifistes de ceux
qui veulent tendre au but commun par
les voies légales et le respect des institutions, une autre proposition fut présentée vendredi matin et votée à l’unamité. Nous la transcrivons textuellement :
« Le Synode, faisant des vœux fervents pour que le jour vienne bientôt
où les peuples ne se lèveront plus en
armes les uns contre les autres, renouvelle aux églises et à leurs conducteurs la vive recommandation de concourir toujours plus, par la prière et
la propagande, à la diffusion des idées
en faveur de la paix et de l’arbitrage
international, et de continuer comme
par le passé à consacrer à cette cause
les cultes du dimanche spécial de la
Paix qui sera indiqué ultérieurement
par l’Administration ».
Notons encore deux propositions très
importantes présentées par la Commission examinatrice de l’œuvre d’évangélisation. La première est ainsi conçue:
« Le Synode donne mandat au Comité d’Evangélisation d’étudier la question de la rédaction et publication d’un
nouveau Recueil de Chants pour servir
aux Eglises et stations du champ de
la Mission ».
Une discussion très intéressante s’engage sur cet objet, et diverses idées
pratiques sont émises, dont le Comité
pourra profiter dans son étude. On apprécie les services que notre recueil de
Salmi e Cantici, et celui à.'Inni e Cantici,
qui l’a précédé, ont rendus pendant près
de quarante ans, mais on reconnaît qu’il
ne répond pliis aux besoins actuels et
qu’il faut le remplacer. Tout le monde
n’est cependant pas d’accord sur la
place qu’il faudra faire, dans le nouveau recueil, aux chants qui composent
celui dont il devra prendre la place.
Les uns voudraient qu’ils fussent abandonnés en grande partie, tandis que
d’autres voudraient les voir tous conservés, et que l’on formât le nouveau
Recueil en ajoutant à l’ancien un supplément comprenant un nombre égal
de chants nouveaux. Ce dernier point
de vue est celui de M. Prochet.
Comme il ne s’agit pour le moment
que d’étudier la question, le Synode
adopte la proposition dans les termes
ci-dessus, laissant au Comité, et à la
Commission d’étude qu’il s’adjoindra
sans doute, d’examiner ce que devra
être le nouveau Recueil dont on sent
le besoin.
Par contre, l’autre proposition, qui
est au moins aussi importante que celle
qui précède, est renvoyée, faute de
temps pour la discuter, et aussi parce
qu’on n’est pas préparé à cette discussion. Elle était ainsi conçue :
« Le Synode donne mandat au Comité d’Evangélisation d’étudier, d’accord avec les professeurs de théologie
et avec les autres personnes qu’il croirait opportun de consulter, la question
d’une nouvelle traduction, avec notes,
du Nouveau Testament».
Lès quelques orateurs qui prennent
la parole ne sont pas d’accord sur l’opportunité des notes ; et quant à la traduction elle-même, quelques-uns voudraient qu’on se bornât à une révision
soignée de la version Drodati, tandis
que d’autres seraient pour une traduction nouvelle. Mais la discussion est à
peine commencée que les auteurs de
la proposition, sentant qu’il serait impossible de l’examiner comme il faudrait, la retirent, se réservant de la représenter une autre année.
On passe plus rapidement sur d’autres propositions tendant à modifier ou
interpréter les règlement organiques.
Au sujet de l’art. 172, concernant
l’âge de la retraite obligatoire, il est
décidé que les ministres et professeurs
qui ont atteint leur 70.0 année seront
déclaré d’office émérites à dater du i.r
octobre de l’année civile dans laquelle
ils achèvent leur 70.e année.
De même, le premier alinéa de l’art.
140, concernant l’âge de la consécration, est modifié dans ce sens, que le
candidat doit aver compiuto 0 comptere il
25.0 anno di età entra Vanno civile in eut
ha luogo la consecrazione.
D’autres propositions tendent à modifier la Constitution et devront passer
par les Conférences. Car nous avons un
peu la maladie des changements, et
après avoir mis dix ans à élaborer notre Constitution, il y a des personnes
très respectables qui pensent qu’il faut
continuer....
Sur la proposition de la Table, « le
Synode autorise les Eglises de l’Amérique du Sud à surseoir à l’application
des nouveaux Règlements, jusqu’à ce
qu’elles aient eu le temps de les examiner, pour les appliquer ensuite en
rapport avec leurs besoins et leur situation particulière ».
Le Synode applaudit à la constitution de la nouvelle église de TararirasRiachuelo et se réjouit de la générosité
avec laquelle les familles de cette paroisse s’engagent à contribuer pour son
entretien.
Une proposition signée par un grand
nombre de membres de l’assemblée est
adoptée sans discussion. Le subside offert par la Table aux écoles paroissiales servait, dans quelques paroisses, à
parfaire le traitement légal du régent,
la Commune étant ainsi allégée d’une
part égale de la somme que la loi oblige
à dépenser pour cet objet. Le Synode
invite l’administration à faire de ce subside non pas un complément d’honoraire,
mais un supplément, pour l’enseignement
de la Bible et du français que les instituteurs ajoutent à leur programme.
Cette mesure est on ne peut plus juste,
et nous espérons que les communes ne
se feront pas^ prier pour fournir aux
régents le traitement requis par la loi,
en dehors du subside de la Table.
Le Synode exprime sa sympathie
chrétienne à M.mes veuves Rosine Micol et Clara Longo dans l’épreuve par
laquelle il a plu au Seigneur de les
faire passer.
Nous sommes arrivés à la séance de
vendredi après-midi, réservée aux élections.
La Table est réélue dans la totalité
de ses membres, sauf M. le colonel
Balmas qui, ayant déclaré ne plus pouvoir accepter le mandat, est remplacé
par M. Henri Rostan de Pignerol. La
Table est donc composée comme suit:
M. J. P. Pons, modérateur,
» C. A. Tron, vice-modérateur,
» B. Léger, secrétaire,
» J. D. CouGN, assesseur laïque,
» H. Rostan, »
De longs applaudissements saluent
M. Pons à sa rentrée dans la salle après
la proclamation et témoignent de l’estime
affectueuse et reconnaissante qu’a pour
lui l’assemblée tout entière, y compris
les quelques membres qui ne lui ont
pas donné leur vote parce qu’ils jugeaient la qualité de ministre émérite
incompatible avec la charge de modérateur ou, en général, d’administrateur
de l’Eglise.
Les membres du Comité d’Evangélisation sont tous réélus, et M. Prochet
obtient l’unanimité moins quatre ou
cinq voix, sur 116 votants. L’entente
est moins unanime à l’égard de quelques autres candidats, et bon nombre
de bulletins ne portent que trois, quatre ou cinq noms, à l’exemple de certains partis dans les élections municipales. Le Comité se compose de MM.
Matteo Prochet, président,
Arthur Muston,
François Rostan,
S-
2
— a —
JosuÉ Tron,
Barthélemi Revel,
Paolo Longo,
Ing. Liborio Coppola.
On passe à la nomination des membres électifs du Conseil de l’Ecole de
Théologie. Au premier tour de scrutin
M. le professeur Rocchi est seul proclamé élu. Un second tour donnerait
la majorité à M. le docteur Grilli, mais
on constate que la votation est nulle
parce qu’il n’y a pas eu le nombre légal de votants. Enfin au troisième tour
M. Auguste Meille est réélu et, malgré sa' répugnance à accepter un mandat conféré d’une manière peu encourageante, il s’y résigne cependant, non
sans manifester, avec plus de vivacité
peut-être qu’il n’eût fallu, les sentiments
qu’il éprouvait en face d’une telle votation.
Et, soyons justes, ceux qui voulaient
changer pouvaient avoir de bonnes raisons, à leur point de vue, mais le moment était on ne peut plus mal choisi,
et le bon sens ou le sens de l’à propos
le plus élémentaire, à défaut de sentiments plus délicats, devait s’opposer
à ce qu’un membre du Conseil qui,
juste à ce moment, consacre à l’Ecole
le meilleur de son activité en dehors
de ses devoirs officiels, fût, juste à ce
moment, jeté sans façon par-dessus bord.
On a beaucoup parlé d’opportunité, de
tact et d’à propos dans ce Synode. Et,
vraiment, nous avons tous beaucoup à
apprendre à ce sujet.
Comme membre de la Commission
des Institutions hospitalières, est élu
M. le pasteur B. Soulier, à la place du
docteur Rostan, devenu inéligible de
par le règlement.
Aux résolutions finales, le Synode remercie son bureau de la manière intelligente et distinguée dont il a dirigé
ses travaux. On exprime le désir que
la séance consacrée aux délégations
étrangères, à laquelle assiste régulièrement un public trop nombreux pour
les dimensions de la salle, ait lieu à
l’avenir au temple et commence un peu
plus tôt. Nous écoutons avec tant d’intérêt ceux qui viennent nous apporter
les témoignages d’aftection des autres
églises, que nous n’avons pas le courage de les interrompre, comme on le
fait ailleurs, quand ils dépassent le temps
fixé. Donnons-leur un peu plus de temps,
ils n’en abuseront pas, et nous finirons
plus tôt cette séance, qui se prolonge
toujours d’une demi-heure ou d’une
heure après midi.
Un membre du Synode propose qu’on
laisse de côté, dans nos rapports et délibérations, les titres chevaleresques, ce
que nous appuyons de toutes nos forces,
car, grâce à Dieu, les hommes que nous
nommons membres de nos administrations ont à nos yeux des titres qui valent mieux que ceux de chevalier, officier, commandeur, grand collier même,
si nous en avions jamais.
Par une pensée des plus délicates, le
bureau nomme prédicateur d’office pour
le prochain Synode M. le pasteur D.
Armand-Ugon, de Colonia Valdense,
interprétant ainsi notre désir à tous de
le voir prendre ce repos dont il a besoin, et de l’entendre dans une occasion aussi solennelle que l’ouverture du
Synode.
Il nous resterait à dire quelle a été
notre impression générale sur ce Synode,
mais nos lecteurs ont pu facilement en
juger par les observations que nous
avons faites à mesure dans ce bref
compte-rendu. Nous pouvons la résumer
ici en disant que, d’une manière géné
rale, un bon esprit a régné dans l’assemblée, nous voulons dire un esprit
conciliant, de respect et d’estime réciproques dans la diversité des opinions ;
un des synodes dont chacun devrait
garder le meilleur souvenir s’il n’y avait
pas eu un peu de venenum dans la cauda
de quelques votations. Sans donner à
cette réserve plus d’importance qu’elle
n’en mérite, il semble qu’il y aurait lieu
d’agir plus ouvertement dans la préparation des élections. Le mot peu parlementaire de combriccole a été prononcé.
Blâmons-le, si vous voulez, mais souhaitons surtout que rien, dans les élections futures, ne ressemble à la chose.
Un désastre national
Un terrible fléau a frappé notre pays
et plongé des milliers de familles dans
la désolation. Pendant la nuit de jeudi
à vendredi, un tremblement de terre d’une
violence effrayante a bouleversé une
grande partie de la Calabre, détruisant
une foule de villages et faisant des centaines si ce n’est des milliers de victimes.
C’est un désastre national, car un membre ne peut être ainsi frappé sans que
le corps tout entier en souffre.
C’est aussi à la nation tout entière
qu’incombe le devoir de venir au secours
des malheureux habitants de cette région,
qui ont perdu en quelques secondes tout
ce qu’ils possédaient et n’ont ni abri, ni
vêtements, ni nourriture, ni médicaments
pour les milliers de blessés....
Le cœur de tous les Italiens s’est ému
en présence de tant de souffrances. Le
Roi, suivant l’exemple de son père, est
accouru sur les lieux du désastre pour
encourager les malheureux et les soutenir
de sa sympathie en même tempe qu’il
contribuait par un don généreux à pourvoir aux besoins les plus urgents. Dans
toutes les grandes villes des Comités de
secours se sont formés et des souscriptions ont été ouvertes. Les centres moins
importants suivent l’exemple et des secours sont recueillis partout.
Pour ce qui nous concerne, une collecte a été ouverte dès dimanche à la
suite d’un appel fait par M. Pons à l’issue du culte, et plusieurs dons nous ont
été aussitôt remis. Un Comité s’est ensuite constitué sous la présidence de M.
le syndic Boër, et composé d’une vingtaine de personnes représentant toutes
les classes de la population, catholique
et protestante. Les dons recueillis par
le Comité paraîtront dans l'Aovisatore
Alpino. De notre côté, nous continuerons
à recevoir les offrandes qu’on voudra
bien nous faire parvenir. Nous devons
ajouter un mot d’explication : Quand M.
Pons adressa l’appel que nous avons
mentionné, nous étions encore sans nouvelles des districLs de la Calabre habités
par les membres de nos églises évangéliques ; et comme on pouvait craindre
qu’ils n’eussent aussi été frappés, M. Pons
a prévenu l’auditoire que nous nous réserverions, s’il y avait lieu, de faire une
part, dans la répartition des secours, à
nos frères qui probablement n’auraient
pas été secourus par d’autres voies. Heureusement, les nouvelles qui nous sont
parvenues depuis sont rassurantes. Les
dons que nous avons reçus et ceux qui
nous seront encore remis seront ainsi
simplement versés au Comité général pour
être envoyés à destination par la voie
qui paraîtra la plus sûre.
Que chacun contribue selon ses moyens
et proptement, car les besoins sont pressants.
EPIÊHÊBIDES YMDOISES
8 Septembre.
Mort d’Henri Arnaud.
Josué Janavel et Jean Léger ont été
deux de nos plus grands héros chacun
dans sa sphère; Henry Arnaud a été
tout à la fois un Janavel et un Léger.
Né à Embrun le 30 Septembre 1641
de François Arnaud gentilhomme, et
Marguerite Gros de Dronero, il fit ses
premières classes à la Tour au lendemain des Pâques Piémontaises et alla
ensuite terminer ses études classiques
à Bâle en 1662. Puis il passa deux,
ans en Hollande dans les troupes du
prince d’Orange et fit sa théologie à
Genève de i666 à 1670.
De 1670 à 1686 il fut pasteur aux
Vallées et dans l’année de la débâcle
il réussit à se sauver en Suisse où il
organisa avec Janavel la réception des
3 mille exilés Vaudois.
Infatigable pendant l’exil, à préparer
la rentrée avec Janavel et Convenant,
l’envoyé de Guillaume d’Orange, il le fut
plus encore comme chef d’une des plus
glorieuses expéditions militaires des
temps modernes, la Glorieuse Rentrée.
De 1692 à 1698 il fut pasteur à Rorà
et à S.t Jean, et en Août 1698 il dut
conduire en Suisse 2300 réformés français que Victor Amédée II expulsait
des Vallées après s’être servi d’eux
dans ses guerres. — Il put retourner
à S.t Jean en 1705 pour deux ans ;
mais son activité désormais avait un
autre champ, la fondation des Colonies
Vaudoises d’Allemagne. — Aidé du
roi d’Angleterre, de la Hollande, des
princes Allemands et des Suisses, qui
lui donnèrent dans l’envoyé Walkenier
un précieux secours, il put caser tous
ses compagnons d’exil, et s’établit au
milieu d’eux comme pasteur de Schônenberg près de Dürrmenz où il mourut
le 8 Septembre 1721 âgé de 80 ans.
Il est enseveli au pied de sa chaire
dans sa petite église que le gouvernement Wurtembergeois a transformée il
3’^ a quelques années en un fort beau
temple.
Voici son épitaphe: «Ci gît Henri
Arnaud, vaillant pasteur des Vaudois
du Piémont et leur chef militaire. Mort
8 Septembre 1721.
Voici les cendres d’Arnaud ; mais
nul ne peut peindre ses exploits, ses
labeurs et son courage indomptable.
A lui seul le fils d’Isaï combat mille
Philistins ; à lui seul il défait le camp
et le chef des Philistins »
Teofilo g a y.
Refuge Roi Charles-Albert
La Commission des Institutions Hospitalières vaudoises a lancé la circulaire
suivante que nous recommandons vivement à l’attention de nos lecteurs.
Comme toujours, nous sommes heureux d’ouvrir les colonnes de VEcho à
cette nouvelle souscription en faveur
du Refuge, et nous faisons des vœux
pour qu’un élan de générosité pareil
à celui qui accueillit, il y a deux ans,
l’appel pour la fondation du lit William
Meille accueille aujourd’hui la souscription pour le lit Adolphe Pellegrini.
Torre Pellice, P Settembre 1905.
Illustrissimo Signore,
Alcuni amici ed ammiratori del defunto
Ing. Comm. ADOLFO PELLEGRINI
allo scopo di attestare in modo tangibile
i loro sentimenti di venerazione alla
memoria dell’Egregio Uomo e di ri
cordarne le speciali benemerenze, cif
hanno espresso il desiderio di dotare|
a nome di Lui, nel Rifugio Re Carlo
Alberto, al quale Egli in vita diede più |
volte prova di generoso interessamento,!
un letto per il quale occorre un capitale
di Lire 10,000.
Degna di lode e conforme ai moderni
ideali è quella iniziativa, e noi, quali ’
Amministratori, non possiamo se non |
plaudire e cooperare.
Portiamo pertanto la cosa a cono- ^
scenza delle esimie persone e dei numerosi Comitati, colle quali A. Pellegrini
fu in relazione e dei quali egli fece
parte, affinchè tutti abbiano opportunità
di partecipare ad una dimostrazione
così simpatica a pro di un’opera tanto
umanitaria.
La famiglia Pellegrini, da noi previamente consultata, ha dato, commossa,
il suo consenso ed ha fatto sapere che,
compiutasi quella affettuosa dimostrazione pubblica al congiunto, essa da :
parte sua provvederebbe alla fondazione |
dì un nuovo letto nello stesso Rifùgio. J
La Commissione Amministrativa
del Rifugio Re Carlo Alberto.
Avvertiamo che ricevono le sotto
scrizione.
Torino: Sig.rCav. Jules Blanc, banchiere.
Via Bogino, 20.
Signora Lina Meille, Via Principe ^
Tomaso, 35.
Sig.r Ernesto Turin, Via Carlo Alberto, 40.
Torre Peli ice: Sig.r Prof. Giovanni Maggiare, presidente degli Istituti Ospita^
fieri Valdesi.
Luserna S. Giovanni : Sig.r G. D. Cougn.
NB. L’Elenco dei Sottoscrittori verrà
pubblicato nei due giornali VAvvisatore
Alpino e VEcho des Vallées.
Ctfììojv IQlik
Une des soirées de la semaine du ;
Synode, celle de jeudi, a été consacrée
à une réunion de prière pour le réveil
dans nos églises des Vallées, de la
mission en Italie et de l’Amérique. M.
Giampiccoli qui présidait, a fait ressortir quelques-uns des caractères qui distinguent un réveil tel que celui du pays
de Galles ; M. Messina, qui a eu le
bonheur de visiter les fieux où ce merveilleux mouvement s’est produit, a dit
ce qu’il y a vu ; M. Calvino et M.
Jean Meille ont adressé des paroles
d’appel et plusieurs prières ont été prononcées. Bon nombre de membres du
synode et un public assez nombreux
ont assisté à cette réunion.
Le Dimanche précédent, à la réunion
du soir, M. Pasquale Lo Re avait parlé
de l’œuvre d’évangélisation et en particulier de son champ de travail dans
les Abruzzes, et dimanche dernier, une
réunion de missions a été tenue par MM.
G. Appia et Louis Jalla.
Le Comité de secours aux victimes du
tremblement de terre annonce qu’il y
aura ce soir, vendredi, un concert payant
à la Maison Vaudoise et demain soir,
samedi, un garden party à la Villa Olanda,
l’un et l’autre au profit de cette œuvre.
A l’occasion du 35.e annivesaire de
la prise de Rome, ceux qui voudront
se rendre à la Capitale jouiront d’un
rabais du 75 op sur les billets de chemin de fer et du 50 op sur les bateaux
de la N. G. I. Départ du 15 au 20, et
retour, du 20 à tout le 25 courant.
Pour avoir droit aux rabais, il faut
demander au Comité exécutif. Via Auguste Valemiani, 6, Borna, la tessera per-
3
r sonaU, en envoyant un mandat-carte
ï de L. 1,20.
' L’Union de Jeunes Filles de I.userne S.t Jean, avise les personnes qui
y sont intéressées, que la Conférence
¿U « Groupe Piémont » est fixée pour
; le jeudi 28 Septembre, à 9 heures du
tnatin, dans la grande école des Blonats.
W- Toute Unioniste y est cordialement
invitée.
La Direction des* écoles vaudoise de
Pignerol ayant demandé au Municipe
de cette ville un subside pour assurer
des places gratuites à des enfants pauvres, il a été répondu que les finances
communales ne le permettaient pas, mais
que, grâce à l’intervention de Thon.
Facta le Min. de l’Intérieur avait destiné, dans ce but, un subside extraordinaire de 200 francs.
Nouvelles et faits divers
— La ville de Vienne, en Dauphiné,
se dispose à ériger un monument à la
mémoire de Michel Servet, qui, par
son dévouement et grâce à son art médical y avait rendu des services signalés pendant une épidémie de peste. C’est
de Vienne, où il était menacé par l’intolérance papiste, que ce savant infortuné s’enfuit à Genève, où il devait devenir la plus illustre victime de l’intolérance protestante.
— L’ ancien missionnaire Charles
Piton vient de mourir, à 70 ans, en
Wurtemberg où il venait de se rendre
pour raison de famille. Ne a Strasbourg,
il fut d’abord employé de librairie, puis
missionnaire à la Côte d’Or et surtout
en Chine; c’est dans ce pays qu’il exerça
un ministère fidèle et béni de 20 années. Epuisé par le climat et par un
travail excessif, il se fixa à Neuchâtel,
et devint le représentant attitré de la
Mission de Bâle dans la Suisse romande, visitant, pendant 20 ans, et par
tous les temps, toutes les églises de
cette région. A la mort de L. Nagel,
il lui succéda comme rédacteur du Messager du monde païen, destiné aux enfants, Il est, de plus, l’auteur de nombreuses brochures et d’un ouvrage important sur La Chine, sa religion, ses
mœurs, ses missions. Il fit partie de la
( Société de géographie de Neuchâtel et
de la Commission d’organisation du
musée ethnographique de Neuchâtel.
— Depuis longtemps, il se produit
^ chaque année en Saxe, un certain nomi, bre de conversions du papisme au proI testantisme. Ce nombre s’est encore
accentué dans ces dernières années. De
i 1898 à 1903 il a été en croissant, de
^^310 à 1266, faisant un total de 43?i
dans six ans.
— L’assemblée générale de la Société Gustave Adolphe aura lieu, du
18 au 21 c., à Bromberg, dans la Pologne prusienne.
— Le rapport annuel 1904-1905 de
l’Eglise chrétienne missionnaire
Belge accuse un progrès réjouissant
sur presque tous les points. Plusieurs
localités nouvfjles ont été visitées, quelques nouveaux locaux ont été ouverts
à la prédication de l’Evangile, Bibles
et traités ont été largement répandus.
Mais les deux grands obstacles a vaincre sont, dans la plupart des villes, l’indifférence, quand ce n’est pas le mépris,
‘ et dans les campagnes et partout en
Flandre la toute puissance d’un clergé
qui s’attache à entretenir le peuple dans
l’ignorance. A côtér de cela, la difficulté
de recruter des pasteurs et colporteurs ;
plusieurs pasteurs sont de jeunes Suis
ses qui, après quelque temps de stage
en Belgique, acceptent une vocation
dans leur patrie, où cependant ils deviennent des collecteurs actifs en faveur
de cette œuvre. Actuellement, plusieurs
églises sont sans conducteur. Le zele
missionnaire des églises et des Unions
de Jeunes Gens s'en ressent, et la prédication laïque à laquelle cette œuvre
doit tant, s’est sensiblement ralentie. Il
en est de même pour la libéralité, quoique les fréquentes grèves aient aussi
fortement contribué à ce fâcheux résultat.
246 adultes et 212 enfants ont été
ajoutés à l’Eglise, mais, à cause des
pertes, le gain n’est que de 156 adultes
et 16 enfants. L’Eglise compte en tout,
dans 98 localités, 10.124 personnes, soit
6.534 adultes et 3.590 enfants.
Les dépenses ont été de 213,343
francs, sur lesquels il reste un déficit
de 9711 fr. Sur ce chiffre, plus de la
moitié, soit 103.150 fr. ont été contribues
par la Belgique, puis viennent la Suisse
avec 38946, la Grande Bretagne avec
26925, l’Allemagne avec 24830 etc.
Cette Eglise date de 1837.
— A chaque nouvelle persécution
controles Juifs, Londres en voit affluer
de nombreuses colonnes entre ses murs
et, grâce à eux, la sécurité est retournée
dans des quartiers mal famés, l’immoralité et l’alcoolisme y ont été battus
en brèche. Londres renferme actuellement 140.000 Juifs, célébrant leur culte
dans 16 synagogues.
— Il y a actuellement, au Vatican,
280 procès de saints en cours, dont
141 pour l’Italie, 65 pour la France,
34 pour l’Espagne et Portugal etc.
Quelle colossale mystification, et quelle
boutique I
— Le roi du Siam vient de décréter
l’abolition de l’esclavage dans ses Etats.
— Il est curieux d’observer les effets
de l’électricité sur la végétation.
Un champ d’orge a produit 37 «Iq de
plus que selon la culture ordinaire. Les
pommes de terre, carottes, céleris se
sont développés dans la proportion de
30 à 70 op. Les expériences n’ont pas
réussi pour les choux, pois et navets.
— La Colonie Alejandra a subi de
graves dégâts à cause d’une récente
inondation, le grand fleuve ayant eu
une crue supérieure même à celle, restée fameuse, de 1878.
M. Dardier met en souscription une
seconde édition des Nouveaux Actes
des Apôtres, du D. Pierson, traduits
par M. le pasteur D. Lortsch, ayec
préface du professeur Ch. Porret.
Cet ouvrage, déjà connu de beaucoup
de nos lecteurs, est une mine de faits
et dHdêes. Il contient la biographie de
vingt-deux pionniers de l’œuvre des
missions, de douze d’entre les convertis
les plus célèbres des missions, et la
description de neuf d’entre les milieux
transformés par la prédication des missionnaires. En même temps, il expose
les principes de l’œuvre missionnaire,
disons mieux, de la vie chrétienne, du
christianisme intégral. Il renferme un
chapitre qui est un vrai traité sur la
la prière. C’est un livre de réveil —
donc bien actuel, - un livre-force.
Le style est ardent, mouvementé, en
même temps que très littéraire. C’est
le style d’un chrétien passionné d’extraordinaire, qui est en même temps
un orateur et un poète.
Toute la presse protestante a parlé
des Nouveaux Actes des Apôtres dans les
termes les plus favorables.
« Personne ne lira ce livre, écrivait
M. Appia dans le Journal des Missions
de Novembre 1897, sans éprouver l’impression irrésistible et bienfaisante, qu’un
auteur qui sait parler aux hommes de
son temps avec une puissance de persuasion si intime, est bien lui-même
un foy< r de ferveur spirituelle, un chrétien qui a le droit de répéter, sous des
formes modernes, et quelquefois un peu
américain -'«, à tous les amis des missions
l’ancienne leçon de saint Paul et de
saint Jean : « Soyez fervents d’esprit....
« C’est dans ce bienfaisant et puissant courant contemporain que le livre
des Nouveaux Actes des Apôtres entraînera
ses lecteurs. Ils y trouveront des stimulants qui les pousseront à s’enquérir
des faits indiqués en passant par l’orateur, à lire les biographies de tant d’hommes et de femmes dont il ne cite que
les noms, à remonter aux origines de
mouvements féconds, dont il indique
les résultats. Ils seront heureux que le
traducteur ait ajouté à l’original quelques exemples et quelques traits biographiques entièrement français. Plus
d’un pasteur se sentira pressé de refaire
pour lui-même, en profitant des faits
fournis par l’auteur et s’inspirant de
sa sainte passion, ses propres Nouveaux
Actes des Apôtres. Aussi, recommandonsnous son livre à tous les amis des
missions. »
Cette seconde édition est revue et
augmentée d’un Index. — Le livre
aura plus de 500 pages in-8.
La souscription restera ouverte jusqu’à
fin septemdre. — Prix d’un exemplaire:
2 fr. 50, le port en plus.
Adresser les souscriptions à M. Ba^in,
pasteur, à Divonne (Ain). — Ecrire'bien
lisiblement le nom et l’adresse.
Les ouvrages suivants sont offerts à
tous les souscripteurs, sous forme de
prime :
Biographie de G. Muller, par le D.r
Pierson, traduit par M. D. Lorstch,
3 fr. au lieu de 5 fr. en librairie.
Vie de G.-H. Spurgeon, par E. Saillens,
2 fr. au lieu de 3 fi*. 50.
La Haute critique, par J. Urquhart,
trad. et notes par Ed. Thouvenot, i fr.50
au lieu de 3 fr.
Jusqu’à complet écoulement des exemplaires restant. Le port en plus.
Battistella Antonio. Il S. Officio e
la Riforma Religiosa in Bologna. Bologna,
Zanichelli 1905. 216 p. 8.0. Prix 3 fr.
C’est avec un réel intérêt que cet
ouvrage se fait lire.- On y trouve une
foule de données intéressant non seulement Bologne, mais toutes les régions
de l’Italie et la plupart des pays de
l’Europe, surtout la Suisse, l’Allemagne
et l’Espagne. En effet, avant le triomphe définitif de l’intolérance papiste,
l’Université de Bologne attirait de nombreux étrangers qui, non seulement
étaient plus ouverts que les sujets du
pape aux idées réformées, mais qui,
dans plus d’un cas, les ont eux-mêmes
apportées et répandues dans la ville.
La richesse et l’exactitude des documents fait de cet ouvrage une source
copieuse d’informations.
D’autre part tout en blâmant plus
d’une fois la rigueur et la cruauté du
S. Office l’A. n’est pas loin de trouver
■qu’ils ont accompli une œuvre nécessaire et salutaire, comme si la prospérité des nations protestantes vis à vis
des nations papistes n’était pas plus
qu’évidente, soit au point de vue matériel, soit au point de vue moral I
Il admire sans réserve l'habilité, la solide
administration, l’ardeur dans la chasse
à l’hérétique, le travail infatigable de
ces disciples de S, Dominique. Et l’on
se demande si, vivant au XVI S., l’A.
ne se fût pas extasié devant un àutoda-fé sanglant.
La disposition de la matière n’offre
pas un ordre très clair ; mais ce défaut
est compensé par une table alphabétique
comprenant, non seulement les noms
de personnes, mais aussi les points
principaux qui sont traités.
L’A. a lu la littérature du sujet. Il
cite à plus d’une reprise Mac Crie et les
plus récents ouvrages de Combe. Par
contre il ignore le Refuge italien de
Galiffe où il aurait retrouvé plusieurs
de ses personnages et en aurait découvert de nouveaux tels que les Barali,
Bartolini, Beddevole, ou Bentivoglio, Belli,
de Bonis, de Colli, lerro, Macchiavelli,
Mignano, Narbi, û’Oglio, le comte Diamante de’Fopoli et Vittor de’Popoli, qui
fut pasteur à S. Germain, Refini, de’Rossi
Tossignano. C’est dire que la lice est
encore ouverte pour ceux qu’intéresse
l’étude du mouvement réformé en Italie.
Paolo Calvino. Gesù Cristo. Personaggio storico. Firenze, Claudiana, 1905.
Lugano-Paradiso, presso l’Autore. Pagg.
28. Prezzo: cent. 10.
Un chrétien fait-il bien de fumer? par
A. Antomarchi, avec une préface de M.
Ch. Bahut, Pasteur de l’Eglise Béformée.
Prix franco 0 fr. 60. Cahors, lmp. typ.
A. Coneslant, 1905.
I NFORIW ATIONS
Un concours par titres est.ouvert pour
la chaire d’italien et de géographie dans
le cours supérieur de l’Ecole sérale de
commerce de Turin. L’honoraire est de
750 francs pour huit heures de leçons,
par semaine. Les documents peuvent être
déposés jusqu’au 19 c. au Civico Ufficio
d’istruzione. Via Corte d’Appello 1,
piano 3®.
Pour les victimes à tremblement de terre
M. Poët, ancien L. I
» G. G. 4
M. et M.me N. Tourn 3
M.lle Elisa Tourn 2
Gustave Tourn 0,55
Emile Tourn 0,45
Nella et Flora Tourn I
Collecté par M. J. H. Melile 10
M. et M.me Pons, pasteur 10
M.me Aug.ne Bérard 10
M.lle Joséphine Arnoulet 5
M. J. Jaffa, prof. 5
» J. Romano, past ém. 5
N. N. par M. Pons 5
R. 4
Total L. 66
Lundi matin 11 Septembre courant,
décédait à Angrogne (La Crouï),
Barthélemi Chauvie
à Tâge de 90 ans, 4 mois et 10 jours.
Ses enfants et sa belle-sœur affligés,
remercient tous ceux qui, soit en assistant à ses funérailles, soit de quelqu’autre manière, leur ont manifesté de
la sympathie. Ils s’excusent auprès de
ceux qui n’auraient pas reçu le faire-part.
Ab. payés et non quittancés.
1905 : Avoiidet Jacques, Envers Porte ; Paul
Bonjour, Bobi; Stalker, Glasgo-w ; Otto Wanner,
Stuttgart; Cosmus de Bornemann, Copenhague;
Wilhjelni, Danemark; P. S. Van der Staal,
Hollande ; Meynier, Abbadie ; Elisabet Jahier
éch. 31 Août 1906). PieiTe Bein, La Tour; Elisée Jabier, S. Germain.
A. RrvoiR, ^¿ranf.
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contenente un migliaio di coinsig-li igienici e di
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Sigg. Doti. G. Migot e Prof. Chassagnette, costituisce
un’opera utilissima e filantropica, di cui ogni famiglia,
specialmente della campagna dovrebbe provvedersi.
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