1
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25 Juillet Î901"
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N. Tourn, prof., 2'orre Pellice et
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Jalla, prof., ïbrre Pellice.
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L’EOHO
BKS VALTsÉKS VAÜDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez, léiuoiiis. .1 cl. I, it. Suivant la vérité avec la charité. Bpli. IV, 15. Que ton régua vienne. Mail. VJ, lU.
Sommaipe i
Communication officielle — Echos de ha semaine — De 1’ admis.siou des nouveaux
membres de l’Eglise — Les Unions Ohvétieiiiies de J. G. en Amérique — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Annouces.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Le Corps des Pasteurs est convoqué pour le Mercredi 14 Août
prochain, à 9 h. du matin, dans la
Salle du Synode, à Torre-Pellice.
IJ ordre du jour est fixé comme
suit :
1° Nomination des Commissions
examinatrices de la gestion des différentes Administrations Synodales ;
2° Examen de foi des Candidats
au St. Ministère, qui auront fait parvenir leur demandé à la Table, avant
le 30 courant.
3^ Communications’ et pro]iositions diverses.
Torre Pellice, le 24 .Tnillet 11)01.
Pôui- la Talk
J. P. Pons, ¡md,’"
Echos de la semaine
Les Consistoires de l’Eglise réformée de France sont appelés à
désigner un candidat à la chaire de
dogmatique à la faculté de théologie
de Paris, laissée vacante par la mort
de M. Aug. Sabatier. Le mouvement
de rapprochement des partis qui s’est
produit ces derniers temps et s’est
affirmé dans la Conférence fraternelle
de Lyon, aurait dû, semble-t-il, amener à une entente pour le choix d’un
candidat unique. Il y a tel nom qui
aurait pu réunir les suffrages de la
Droite et de la Gauche - - celle-ci
avait d’avance renoncé à présenter
un candidat de son parti. — Malheureusement on n’ a pas pensé à
cette entente préalable. L’extrême
Droite d’un côté, la « Droite indépendante » de l’autre, ont voulu avoir
chacune son propre candidat. Avant
même que la vacance fût proclamée,
la candidature de la première a été
lancée d’une manière quelque peu
maladroite et provoquante par un correspondant de VEijlhe libye, ce qui
a soulevé les protestation de l'autre
parti. De son côté la Commission
de la Droite indépendante (ou Centre
2
'->*1
234 —
Droit) a, très correctement, consulté
par circulaire privée, tous les membres de son parti pour savoir lcquc-1,
de deux candidats qu’elle proposait,
serait agréé, mais elle n’a nullement
pensé à faire des ouvertures à la
Droite pour s’assurer s’il aurait été
possible de s’entendre avec elle sur un
. nom qui pût être agréé des deux côtés.
Deux candidats se sont donc trouvés de suite en présence; M. Ernest
Bertrand proposé par la Droite et
M. Jean Monnier porté par le Centre
Droit. La Gauche libérale avait décidé d’avance de soutenir le candidat
que proposerait le Centre Droit.
La lecture des circulaires que les
deux candidats adressent aux consistoires dont ils sollicitent les suffrages ne fait que confirmer nos
regrets que 1’ on se soit divisé sur
une question où, avec de la bonne
volonté, on aurait pu s’ unir. S’il y
a divergence c’est dans la méthode ;
le fond de la doctrine est le même.
On rend aussi un témoignage unanime au caractère, à la foi et à la
piété de chacun des deux candidats.
Et cependant il faut voir avec quel
soin chacune des circulaires est critiquée par les journaux du parti adverse. On va plus loin, et chaque
parti critique les mojmns de propagande employés par 1’ autre, interprétant et commentant paroles et
actes d’une manière pas toujours
conforme à la vérité, et moins encore
à la charité. Et tandis qu’ il n’ eût
pas été impossible d’obtenir, à cette
occasion, 1’ union de toute 1’ Eglise,
r ancien parti de la Droite orthodoxe
est lui-même scindé en deux et la
division s’accentue de plus en plus
dans son sein. Nous le regrettons
d’autant plus que la Gauche, de son
coté, nous paraît avoir agi d'une
manière tout-à-fait correcte, et conciliante.
Lin ami nous a envoyé le numéro
du i8 juillet d’un grand journal
quotidien de Nice qui s’appelle k
Petit Niçois. Ah cette fois, nous al
lons être éclairés sur une affaire à
laquelle nous n’avons, jusqu’ici, pas
compris grand chose, nous sommesnous écriés en lisant le titre de l’article de fond; «Les Protestants Français
à Nice ». Et vraiment, pour la quantité des renseignements, nous aurions
lieu d’être satisfaits ; mais leur qualité
laisse, à ce qu’il nous semble, quelque chose à désirer. Nous y apprenons d’abord que « Nice. compte,
dans sa population sédentaire, flusieurs milliers (!) de protestants français et qu’ «en hiver, l’arrivée 'des
étrangers double ou triple ce chiffre »
( des protestants/rcHifftïS ! ). Le temple
de la rue Gioffredo, « soi-disant affecté à l’église protestante française »
a un pasteur Italien et « sa propriété
appartient à des Suisses». Et plus
loin...— I.e protestantisme français
ne sera plus désormais représenté
par un italien dépendant d’une église
suisse.
Autre renseignement précieux ; Le
transfert de propriété du temple aux
protestants français ne serait «qu’un
retour de cet édifice à ses véritables
propriétaires ». Pourcj[uoi ? Parce que
« le Temple de la rue Gioffredo fut
inauguré en 1856, grâce au zèle et
à r initiative d’un français, dont
l’activité et le talent ont laissé à Nice
de durables souvenirs, feu Léon Pilatte». Aussi, «la bonne foi, à défaut du droit strict, devrait suffire
pour faire effectuer cette cession ».
Rien de nouveau quant aux raisons pour lesquelles les protestants
français ne sont pas satisfaits de
l’état de choses présent (ou passé).
« Au point de vue national, les protestants français ont le droit de désirer
mieux. D’autant plus que, précisément à cause de la nationalité étrangère de son pasteur, celui-ci n’a pas
qualité, quand des fêtes et réceptions
officielles ont lieu, pour représenter,
soit auprès du chef de l’Etat, soit
auprès des ministres et autres personnages, la communauté confessionnelle qu’il dirige et administre! En
outre sa direction et son adrninis
Sal'.-
3
r
235
tration échappent, puisqu’il est Italien, à toute autorité et à tout contrôle. On comprend que les protestants français soient peu désireux
de voir prolonger un état de choses
aussi anormal que préjudiciable à
leurs intérêts nationaux et à leurs
intérêts spirituels ».
Nos lecteurs jugeront du sérieux
de CCS raisons. Pour nous, nous
n’avons pu, en lisant cet article
comme ceux que nous avions trouvés
précédemment dans d’autres journaux, nous empêcher de faire cette
réflexion, que, dans les choses religieuses comme dans les affaires politiques, le chauvinisme ne peut être
que mauvais conseiller.
N. T,
De l’admission
des nouveaux membres de l’Eglise
(voir n. 39),
5“ La liturgie du baptême.
Notre Seigneur nous enseigne,
que nous devons naître de nouveau,
si nous voulons entrer dans le royaume
de Dieu. Cela signifie, qu’il se doit faire
un très grand changement en nous,
lorsque nous entrons dans la communion de notre Sauveur, et que
nous devenons membres de son
Eglise. Il faut que nous renoncions
à tout ce qu’il y a d’impur et de
vicieux dans nos personnes, et que
nous nous consacrions à Dieu, par
une application sincère et constante
à tous les devoirs de la piété, de
la tempérance et de la justice. Si
nous ne devenons de cette manière
des hommes nouveaux, nous ne saurions avoir part aux avantages du
Christianisme, et en particulier à la
gloire du royaume de Dieu. Ce changement nous est représenté d’une
manière très sensible par la cérémonie du Baptême......
G*' formulaire pour recevoir
les catéchumènes à la SainteCène.
Mes frères, il s’agit présentement
de recevoir d’une manière solennelle,
à la participation de la Sainte-Cène,
les jeunes gens que vous voyez ici,
cjui ont donné, dans un examen particulier, des preuves suffisantes de
leur instruction. Ils viennent ratifier
publiquement et avec connaissance,
le vœu qui a été fait pour eux, dans
leur baptême, afin de jouir désormais
de tous les avantages que JésusChrist accorde aux chrétiens...
Confirmez-vous donc sincèrement
et de bon cœur le vœu de votre
baptême, qui vous oblige à renoncer
au monde et à ses vanités, à combattre vos passions, à vous consacrer
à Dieu et à Jésus-Christ, et à vivre
constamment dans la tempérance,
dans la justice et dans la piété ?
Réponsë. Oui....
Prière. ,
Seigneur notre Dieu, et notre Père
céleste ! qui t’es formé une Eglise
sur la terre, et qui a promis de la
protéger jusqu’à la fin des siècles,
pour l’élcver ensuite dans ta gloire,
nous te présentons ces jeunes gens,
qui sont abattus devant toi, pour
être sonnellement reçus dans cette
sainte société. Tu les y as déjà appelés
par les promesses de ton alliance,
qui sont faites à nous et à nos enfants, et tu as voulu que cet avantage de leur naissance fût scellé dans
leur personne par le Baptême. Mais,
comme à cause de la faiblesse de
l’enfance, ils'n’Ont pu, ni sentir alors
le prix de tes bienfaits, ni te donner
eux-mêmes les assurances de leur
fidélité, ils viennent aujourd’hui se
consacrer à ton service, et te supplier de les regarder comme tes enfants. Ils ont appris à te connaître,
ô notre Dieu, et Jésus-Christ que tu
as envoyé. Ils sont persuadés qu’il
n’y a point de salut en aucun autre, et ils souhaitent d’avoir part
4
‘¿M
aux fruits du sacrifice qu’il t’a offert,
et à l’efficace de son intercession.
O Dieu ! agrée ces dispositions de
leurs cœurs, et reçois-les dans la
communion de ton Fils. Ils promettent d’obéir cà tes lois; ils jurent
en ta présence qu’ ils te seront fidèles...
7^ Guida per le pubbliclie
preghiere.
(approuvée par h Sijmde de 1869).
Norme per 1’ ammissione dei catecumeni alla santa Cena. Pagina 43.
L’ ammissione dei catecumeni alla
S. Cena deve essere fatta sopra due
basi: i.a la conversione dell’india
viduo ; 2.a la sufficiente istruzione
nelle dottrine evangeliche.
Non si faranno ammissioni di catecumeni in massa a tempi determinati. L’essere nato nella Chiesa
evangelica, da genitori cristiani, e
l’essere nella età della discrezione,
non dà il diritto di essere ammesso
alla S. Cena.
Per essere ammesso si richiedono
le seguenti condizioni :
Prima, che sia giunto all’ età del
discernimento, che generalmente nelle
Chiese evangeliche si ritiene essere
la età dai quindici anni in poi ;
Seconda, avere seguite le istruzioni di catechismo ;
Terza, avere subito un esame d’idoneità davanti al Pastore ed agli
Anziani, ed essere stato giudicato
sufficientemente istruito ;
Quarta, avere mostrato nella sua
condotta segni di sincera conversione.
(à suivre) r.
LESDNIONSCHRÉTIENliESDEJ.G.
en Amérique
Les Unions chrétiennes de Jeunes
Gens de l’Amérique du Nord ont
célébré, du ii au 17 juin, le cinquantième anniversaire de leur fondation. On a pu se rendre compte
à cette occasion de l’importance de
ces sociétés et du développement
merveilleux qu’elles ont pris pendant ce demi-siècle.
C’est à Boston -- où les fêtes
jubilaires ont été célébrées — que
fut fondée, en 1851, la première
Union du continent américain. Aujourd’hui il y a dans les Etats-Unis
(avec le Canada) 1476 sociétés, avec
un total de 268.477 rnembres. Ces
Unions possèdent, pour leur usage
exclusif, 391 bâtiments admirablement outillés, dont la valeur s’élève
à 107 millions de francs. Elles emploient un personnel de 1522 secrétaires, qui sont préparés, durant un
stage de trois ans, dans les écoles
' spéciales de Springfield et de Chicago.
Le budget annuel, pour l’ensemble
do l’œuvre, atteint la somme de 17
millions. Ces unions ont dans leurs
bibliothèques un total de 523.125
volumes. Leurs cours complémentaires et commerciaux sont suivis
par 26.906 élèves. Leurs gymnases
attirent annuellement 80.000 amateurs
d’exercices gymnastiques. Enfin, leurs
réunions religieuses, établies sur la
base du christianisme évangélique
le plus positif, ont obtenu, l’an passé,
la présence de 2.720.221 auditeurs.
Les fêtes ont été grandioses. 2.500
délégués y ont pris part. La plupart
des bâtiments publics et une foule
de maisons particulières étaient décorés de drapeaux et do verdure.
Tous les journaux de la ville, quelle
que fût leur opinion politique, ont
souhaité la bienvenue aux délégués
et publié des comptes rendus très
sympathique des travaux de la conférence. Le maire de Boston a- tenu
à présider la séance officielle du
Jubilé. Le gouverneur de l’état du
Massachussets a reçu les délégués
au Capitole et les dames de Boston
leur ont fait les honneurs dp Musée
des beaux-arts.
Le président MacKinley, empêché
d’assister à la conférence par la maladie de M.ine MacKinley, a envoyé
un télégramme affectueux. On a éga
2!
5
237
lement reçu des télégrammes de
félicitations du président de la confédération suisse, du roi d’Italie, de
l’empereur d’Allemagne, du roi d’Angleterre. Des hommes éminents de
toutes les cla.sses. de la société : dignitaires, de r Eglise, hommes de
lettres, savants, officiers supérieurs de
l’armée, hommes d’affaires se sont
accordés à rendre témoignage aux
immenses services rendus par les
Unions . chrétiennes, à 1’ influence
bienfaisante, moralisatrice et régénératrice qu’elles ont exercée parmi
les jeunes gens de toutes les classes,
en commençant par l’université où
elles comptent 45.000 membres.
Nous avons emprunté les détails
qui précèdent à une corre.spondance
adressée au Journal de Genèmi. Nous
en transcrivons la conclusion, qui
nous paraît dig'ue de remarque et
montre l’importance do ces sociétés.
« Ainsi qu’on en peut juger par
un coup d’oeil sur ces cinquante ans
de leur histoire et sur leur état actuel, les unions chrétiennes de jeunes
g’ens aux Etats-Unis sont indubitablement un des facteurs principaux
dans la construction morale de la
nation.
« Leur utilité publique me semble
avoir trois raisons principales :
1. Elles ont donné un caractère
pratique et par conséquent indispensable au principe de l’alliance évangélique. Mieux et plus que toute
autre institution, elles ont contribué
à faire des Eglises évangéliques une
fédération puissante contre les fléaux
et les vices qui ruinent et démoralisent un peuple.
2. Elles ont porté le coup de
mort à tout ce qui pouvait subir
l’empreinte de l'esprit sectaire. Résolues à poursuivre le développement
harmonique, à la fois intellectuel,
corporel et spirituel du jeune homme,
elles ont donné à ces trois domaines
une cohésion si ferme que toute institution qui. ne viserait qu’au développement spécial et exclusif d’un
seul de ces « departements », leur
serait désormais inférieure.
3. Elles ont enfin trouvé la formule la plus originale, la première
en date et probablement la plus vivace de cette philanthropie à base
religieuse qui s’appelle aujourd’hui
le christianisme social.
« A ces divers titres — quelles
que puissent être leurs lacunes,
comme dans toute œuvre humaine
— elles ont droit à l’attention de
tous ceux qui veulent étudier le legs
social que le XIX*^ siècle a cédé
au XX®........»
d lî ïf 0 ]N 10 if 1?
Rostauia. I-e Comité du Jardin
Alpin « Róstanla », d’accord avec
son président honoraire, M. le professeur Henry Correvon, de Genève,
a fixé à mardi ■ prochain, 30 courant
r inaiigm atioii du Jardin Alpin
«Rostauia». Le programme de la
fête sera le suivant :
10 h. Réception des invités;
11 h. Inauguration du Jardin «Ró
stanla »,
12 h. Vermouth d ’ honneur offert
par le Comité ;
12 h. 30 Dîner (3 fr.)
La cérémonie promet d’être des
plus attrayantes, et un grand nombre de personnes voudront sans doute
profiter de cette belle occasion pour
visiter ce Jardin alpin, qui deviendra,
avec le temps, un des plus beaux
ornements de nos Vallées, et attirera
de nombreux visiteurs du dehors.
Couí'órence pédagogique. La
28.6 Conférence pédagogique se réunira a Saint Germain Jeudi prochain,
i.r août, à 8 h. i¡2, avec l’ordre du
jour suivant ;
1. Culte.
2. Lecture du procès verbal de la
dernière conférence.
3. Nomination de la Présidence.
4. Entretien sur «la discipline dans
6
— 288
les écoles élémentaires». Rapporteurs : M.lle Hogendôrfer et
M. le prof. Coïsson.
5. Nomination du Comité.
6. Propositions
7. Questions diverses.
Mariage. M. Jean Griot, de Milan,
président du groupe lombard des
Unions chrétiennes de Jeunes gens,
a célébré lundi son mariag'e avec
M.lle Maide Boggetto, de la Tour.
Nos cordiales félicitations.
Pignerol. Un long cortège accompagnait jeudi au champ du repos
M. Michel Pasquet, décédé à
l’âge de 65 ans après une longue
et pénible maladie. M. Pasquet était
très connu et très estimé à Pignerol,
où il fut pendant 12 ans conseiller
communal. Il fut aussi pendant plusieurs années administrateur du lUcovero et de la Congre(jaziime di Carità.
Il eut en outre, pendant huit ans, la
charge de vice-conciliatore, et par ses
manières distinguées, il réussit à
réconcilier bien des parties advenses.
Le syndic et plusieurs membres du
Conseil commumü ont tenu à honorer
sa mémoire en assistant à ses funérailles.
Nous exprimons notre vive sympathie à Madame Pasquet et à toute
la nombreuse himille du défunt.
NouYelles et faits divers
Presse venale.
[D'une-correspondance ail “Semeur Vaudois „).
Au cours de la conférence qu’il a
donnée au Synode des Alpes et du
Jura sur la presse, M. Chastand nous
a révélé, avec des faits précis à l’appui, les lamentables dessous d’une
grande partie de la presse parisienne,
de tous ces journaux qui sont pour
leurs directeurs une affaire, rien qu’une
affaire et une affaire le plus souvent
malpropre où tous les moyens sont
bons pourvu que le but financier soit
fitteint. Le directeur de ces journaux
est le plus souvent non pas un littérateur ni un politicien de carrière,
mais avant tout un liomme d’affaires
qui fut d’abord spéculateur sur le
bâtiment, imprimeur, fabricant de papiers peints ou d’eau gazeuse. En
prenant la direction d’un journal, il
ne fait qu’éclianger des affaires honnêtes contre d’autres qui ne le sont
pas.
Le principe général est très simple:
vendre au plus offrant les colonnes
du journal pour la publication d’idées
qui payent. Vendre est le mot qui
résume tout : on vend, le plus souvent
possible, l’article de fond et c’est ce
qui paye le mieux ; au grand Turc,
on vend le silence absolu sur les massacres d’Arméniens ; aux grandes entreprises fondée sur la petite épargne,
on vend le mensonge optimiste qui
mènera les actionnaires à la ruine ;
on vend une série de tant d’articles
do tête critiquant les eaux municipales
de Paris comme insalubres et malsaines, — campagne suggérée, non
par le souci de la santé publique,
mais par les chèques de deux grandes
compagnies d’eaux minérales ; on vend
les échos des théâtres à de petits
jeunes gens, nuis mais riches, qui
mènent la vie et qui placeront l’éloge
à bon escient ; on vend la chronique
agricole, on,vend “les propos du docteur on vend le Bulletin de la
Bourse. En un mot on vend le mensonge intéressé sous toutes les formes
possibles ; on vend l’éreintement et
l’apothéose, la critique légère et l’exposé “ scientifique „ de commande,.
Par accident, on vend même parfois
la vérité, pourvu qu’on y mette le prix.
De tout ceci, il y a une conclusion
pratique à tirer : puisque la presse,
de l’aveu des hommes d’affaires, fait
l’opinion publique, — il faut à la
mauvaisse presse, opposer une bonne
presse. Comme on l’a dit : “ Si Saint
Paul vivait aujourd’hui, il se ferait'
journaliste
Etienne Coqnerel. Nous apprenons la mort de M. Etienne Coquerel,
7
- 239 —
décédé mardi à Paris, dans sa soixante-douxième année, des suites d’une
pleurésie contractée en juin à la récente Assemblée de Nîmes.
M. Etienne Coquerel, fils d’Atlianaso
Coquorol père, fut pasteur aumônier
du lycée Henri lY pendant 22 ans.
Il dirigea plusieurs journaux religieux,
et avait actuellement la rédaclion en
cliof du Protestant. Président et viceprésident de diverses œuvres de charité
protestantes, chevalier de la Légion
d’honueiir, M. Etienne Coquerel a pris
une part active aux affaires ecclésiastiques de l’Eglise réformée et aussi
aux luttes politiques dans les huitième
et dix-septième arrondissements, où
il a vécu jusqu’à l’aunéo dernière.
(Jonnutl de üenève).
Allg;letei*re. D'une correspondance
au «Journal de Genève».
La semaine dernière, les ministres
dissidents de Londres ont pris une
initiative vraimennt chrétien le qui mérite d’être signalée. Iléunis, eu une
sorte do synode pacifique dans le
« 'Memorial llall, » cos vrais ministres
du Seigneur ont résolu de conseiller
à nos gouvernants d’offrir aux Boers
des conditions généreuses, pour assurer
la fin de la guerre dont tout le monde
est las.
Pour bien montrer que les pasteurs
dissidents tout en faisant leur devoir
do chrétiens ne sacrifient aucun de
leurs devoirs de citoyens, je transcris
ici le programme do cette action :
1. Exiger des Boers la reddition
immédiate de leurs armes et l’abandon
do leur organisation militaire ;
2. Une amnistie sans limites et
sans qualifications, sauf la condition
première do mettre, bas les armes;
3. La. Fédération de tous les
Etats du Sud africain, sur le modèle
de celles de l’Australie et du Canada;
4- Se!f-(/overnineiit pour tous les
Etats sur h; modèle du Manitoba dans
la iNouvclle-ffalies du Sud, c’est-à-dire
sans relations diplomatiques iivec les
Etats étrangers autrement que par le
capal de la Eédératioii, pas d’orga
niaation militaire autrement que sous
le contrôle du Parlement fédéral ;
5. Egalité de droits pour toutes
les races blanches, la franchise (droit
do vote) étant réglée par les autorités
fédérales et do la môme manière dans
tous les Etats fédérés ;
6. Los indigènes qrrotégés et leurs
droits comme travailleurs étant garantis.
I¥IS BE C0S¥0CITIB1
On rappelle aux membres de la
Zambéxia de la Tour, dames et messieurs, que la séance mensuelle de
la Société aura lieu, au Pensionnat,
samedi 27 courant, à 2 heures.
L’ordre du jour porte, entre autres, la discussion et approbation du
court réglement, ébauché par le
Bureau.
L’Ami (le la Jennesse.
Soiiiiiiaire (lu N® du 20 Juillet 1901
Douhenr traïuxiiille (fin} Si.me Dtjke. —
(ial'ô africain. — La vie domestique elles: les
liidous, M.me W.m MonoiJ. Dieu sera là,
poésie, S. Deaciimnds. — üue forge .son-s
Louis XIV. — Pensée. — Répon.se aux questions XXI à XXX. — Histoire d'nu iioiinête
garçon (suite), S. L. M. — A la découverte
du Pôle Nord, A. Escoujyîer. — Une ancedof.e
sur la reine Willielmine, Y. Pitrois. — L’Evangiîc en filiiiic.
lîciie sociale. Anno III, N" 7.
L’ alcool ed il lavoro muscolare, L. Boc.hut.
— La Questione dell’ alcoolismo alla Camera,
Giov. Euchat. — Notizie varie. — Il papa e
1’antialouüllsmo. — Gli aperitivi e la salute.
— Chimica organica sociale — Una nuova
divinità. — Pubblicazioni della Lega Italiana
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e titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa.
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Decreti e Heffolamenti che saranno emanati dal Governo nel 1901. {Af/f/i/inr/nrt! jnia lira }H'r le spese
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J. Jalla, gerant-udministrateur.
La Tour
Imprimerie Besson.