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M:
toufe les choses irraies, honnêtes, jiÉtes, pures, aimables..”;, dignes de louange, occupent vos pfli|sées (Phil. IV, 8).
a.
POUR
U VIE |tHIIEu|
mr wiwmlro' préci
moral.
(Smte - Voir préc^nt)
Quel est ce développement'
C’est awajit tout le rJéveloppeÆnt intellectuel. La factulté de rais)nner w les choses, de les étudier en dlle^inêinie|^insi que
dans leurs rapports réciproques,k’en constater lés effets, d’en rechercher ^ causes,
de comiprendi-e enfin les pàénoi
tombent SOUK nos yeiux. cette f a»
quelque chose qui ne peut que
per avec le temps ; à une conid
tefois, à liai condition qu’on l’exei
en fasse usage, autrement, au
toujours plus clair! ¡dans les chos'
toujours plus nofr.
C’est ensiuite le ; développeme;
Nous avons tous une conscience 4ûi nous
enseigne œ qui est bien at ce quieet mal,
malgré les sopliismies des mondains qui,
pour j'ustifier ileuir g-enre de vie, voudraient nous faire croiro qu’il n’y a ni bien
ni mal ; que pe sont là /les termes pure'jnent conventionnelH, ÿ- ’ |
Une conscience qui nous parle et dont la î
voix, si nous savions l’écouter, se 'foirtifie“ k
rait pour nous avec les années, ©% ce qui q
,n’e^ pas moins imipioirtant, nous idsvîen-l
drait de plus en plus; sympathique,!^ plus/
'"en'lpîïïs- facile ^com-"
prendre, puisqu’elle est la fvoix Dieu
lui-même. :
Mais il faut que nous r(k-outions,[^il faut
que nous nous conformions à ses]
de mieux en mieux, même s’ils
nous .plaTiaitre sévères avi i)remier i
sans cela, entraînés pair nos passioj
répugnera à notre cœur, nous nous i
nerons d’elle, et le jour ijourra ve
l’on dira de nous : Cet homme n’a
conscience ! ou, ce qui serait pir^
homme doit être fou pour agir de ’{i||
surtout à son âge. Décidéjnent, les
ne lui ont pas appris la .saijesse !
Il y a aussi, il y a aiu tout le déppppement spilrituel.
Par ses facultés spirituete l’hi
peut percer le voile de la, n iiatière pa
ment dite ; il peut aller ail delà di
maine des sens ; il peut pénétrer diaPalinvisi’ble et, par là, discerner l’originel'
me des choses ou leur cause piremièij
peut se rerxlre compte qu’e31e| émi^j
toutes de la même source, qu’
tes, à des degrés: divers, l’exp,
même énergie, c’est à idine d’
prit : esprit tout-puissant, pré
infiniment sage, infiniment
Par ses facultés spirituelib l’ho:
peut appeler lie Créateur et l^Soutie
tout ce qui eixiste du tendre nom de Pj
il peut entretenir avec Ilui dus rapj
personnels et intimes ; il peut l'invi
dans la ¡détresse, en toute ooftsion,
la certitude que sa prière na va pas se
dre dans le vide ; il peut Înpiprer
mières et ses directions, s# swurs e
délivranoes ; il peut le héJir 4^ toute
pure qu’il lui est donné S goûter ici-1
Par ses facultés spiriti
ment secondées par |1
science — T,homme peut |^|fffranchir de
penchants égoïstf>s et nkbâaans et se
procher de plu.s en plul l’idéal de
réalisé en Jésus-Christ, i
Par ses facultés s^itO'elles l'hou
peut s’élever au dessi|f des circonst
de la vie et atteindreP^ix de l’âme
véritable paix, celle daii,ayant sa
ne
le
— vqiii
'ix de sa
^n'Dieu, "ne peut être irouMée pair les évélemeUts d’ici-bas quelj qu’ils soient.
Par ses facultés ¡^iiritueÜles l’homme
eut éprouver une jofe ineffiahle : la joie
|e celui qui, parce qu*il s’efforce de faire
volonté de Dieu ei de servir ses desiBeins, sent de faire partie des forces les
■^lus utdies et les plus bienfaisantes, de
/univers.
Par» ses facultés spirituelltes l’homme
^t^t arriver à l’a-ssu rance inébranlable de
l’immortalité, de sa propre immortalité,
%t, tout en étant encore en ce monde,
l'VOMé corps et âme à sa tâche particulière,
Jivivre en citoyen des cieux. ^
; Tout cela est possible à celui qui sait
/ cultiveri ses facultés spirituelles, son sens
! du diviu. Mais, ici encore, il faut qu’il les
/ cultive, sinon ils s’atrophient, et un jour,
■ bientôt peut-être, ce sera la mort spirituelle, la chose la plus redoutalble et la
plus humiliante qui puisse échoir à une
créature faite à l’image de Dieu !
Eln résumé, appliquer notre cœur à la
sagesse c’est nous appliquer à grandir mo^
râlement et spirituellernent. Chaque année
qui passe devrait, pour nous, marquer- un
progrès réel dans ce sens. Vous m’entendez : je dis dans ce sens, c’est-à-dire dans
le .domaine moral et spirituel ; car, quoique, te progrès intelteictuel soit lui aussi
désimète^ ' il n’est pas donné à
tous ; bien des circonstances peuvent s’y
opposer, sans compter que ce progrès^là,
quand il n’a i>as, jxïur ¡compagnas de route,
la conscience et la peroeption du divin,
peut devenir, et devieint de fait, une puissance néfaste.
Nous ¡en avons la preuve en ce qui se
passe aujourd’hui dans notre ville de NewYork, où les malhonnêtes, les extorciueurs
et les criminels ne sont pas avant tout de
pauvres ignorants, mais des gens instruits,
voire même des avocats et des juges de
renom !
m.
Mes Amis,
Nous sommes au début d'une année nouvelle. C’est Fépoque de.s résolutions ppur
l’avenir, mais c’est aussi celle des réflexions sur le passé. Les lunes ne vont pas
sans les autres, au contraire, les unes' s’inspirent des autres.
Bh bien, permettez-uKii une question,
une grande, soüieinnelle qiuiestion : sommes^
nous plus sages qu’il y a un- an, qu’il y a
cinq ans, qu’il y a vingt ans? Pouvonsmpus sincèrement nous rendre ce
témoignage ?
Question troublante, puisque, si par hasaird notre conscience devait répondre négativement, cela voudrait dire q|ue jusqu'ici
— bien que nous ne soyons plus jeunes la
plupart d’entre nous — nous avons perdu
de vue te but de la vie ; que jusqu’ici nous
avons couinu en vain et que, par là même,
nous sommes déchus du rang de créatures
humaines.
Nous sommes déchus du rang de créatures humaines, oar, la plante et l’animal;
eux du moins, ont rempli leur destinée :
avec les années ite ont poussé, p'iysiquement, rien que physiquement, c’est virai,
mais c’est tout ce que te Créateur demandait d’eux, c'est tout ce dont ils étaient
capables.
Cela ne peut plus être, cella ne doit plus
être. «Au seuil d’itne nouvdle année»,
prenons‘ensemble ,une sainte et virile résolution : la résolution d'appbduer désormais notre looâur, ou de mieux yappUiquer,
à la sagesse, réalisant que nos années, mê
me pour les plus vigoureux, s’envolent, et
... qu’un rien du reste peut mettre Un terme
¡ à notre existence terrestre et nous préci^ piter diains la mystérieuse éternité.
Prenons-la cette résolution, sans hésiter.
^ Et pour qu’elle ne reste pas lettre morte
I comme tant d’alutreS, sachons faire usage
; des moyens variés que nous avons à notre
disposition pour progiresser dans la sa( gesse : les bonnes tectures ; celes que nous
offrent, par exempte, jpos deux feuiles
vajudoises, l'Eclio et La Luce, mais surtout
la teptlure et la méditation de la Parole
Sainte ; le culte public ; la Sainte-Cène ;
la prière individuèlte ; quoi encore ? La
contemplation de Christ, du Christ des
• Evangiles, notre parfait modèle et notre
Sauveur.
Vous connaissez la légende de ce prince
.oriental, qui, né bossu, souffrant immen^sément, dans son coeur, de cette déformité,
\se fit faire ¡une magtnifique sculpture — la
.^statue d’un homme, exceptionnellement
.beau de; taile — et la, qontemiilla à tel
j , point, tant ,üi en était épris, qu’jl devint
physiquement normal:.
1^., C’est ce qui arrive, dans le domaine de
Ëî’esprit, à peux qui savent contempler te
! SChrist dans te recueilllement et te silence :
S^s pensées deviennent peu à peu leurs
I d épensées, ses; sentiments leurs sentiments,
ses ambitions leurs aUi'bjrions'. sa rie leur
rie!
C’est qe qui arrive, dans te domaine de
pour ne citer QÉu’un nom. « Ce n’est plus
moi qui vis, déclare-t-il dans son épître
aux Gajates, c’est Christ qui vit en moi ».
TeOie est la sagesse. Il n’y en a pas d’autres. Et ,ede est à la portée de tous : des
jeunes comme des vieux, des pauvres pomme des riches, des illettrés comme des
érudits.
Etemel, « lenseigne-mous à bien compter
nos jours, afin que nous appliquions notre
cœur à la sagesse ». Pierre Geiguo.
POUR LA VÉRITÉ
L’homme pécheur.
La désobéissance de l’homme aux sages
dispositions de son Créateur, son ouverte
révolte à un ordre formel de sa part ont
porté ¡un p,rofond désordre dans sa nature
et par conséquent ¡dans toute sa vie, à tel
point qfu’on a pu qualifier de chute te tragique moment où Thomme tombait de la
hauteur de la spiritualité, qui l’imiÈBaiit à
Dieu, idiains te matérialisme qui le soumettait au Prince de ce monde.
Il est adlnis par tous tes chrétiens, à
quelque confession spéciale appartiennentils, que la faute de nos premieirB parents;
ne s’est pas épuisée, dans ses conséquences, en eux-mêmes, mais qu’elle a eu une
répercussion dans leur desœndance et que
tout homme, qui vient aiu monde, se ressent du désordre moral qui en découle. En
d’autres termes que chaque homme, en
naissant, porte en lui les traces de cette
preimière transgression, que nous nommons
communément le péphé.
L’Etemel, nous dit la Genèse (VIII, 21),
après qpe Noé lui eut offert un SBcrifice,
au sortir de l’atrche, pfrend la décision de
ne plus maudire la terre à cause de l'homme, tout en [u'vrit la réflexiion que:
« ...tes pensées du cœur de l’homme sont
mauvaises dès sa jeamieise... ».
Le Psalmiste le reconnaissait pour luimême lorsque disait ; « Voici, je suis né
dans l’iniquité et ma mère m’a congu dans
te péché» (Ps. U, 7), /et Tapôtre Païul
(Rom. V, 12^14) établit d’une manière positive que te péché du premier homme,
avec ses funestes conséquences, est passé
à tous ses descendants.
Dans quele mesure et avec quelles immédiates conséquences 7
Voilà où commence te désaccord, entre
les ¡différentes confessionB dirétiennes et,
■pour ce qui nous intéresse spécialement,
entre catholiques et protestants.
Ce désaccord n’est pas de minime importance puisqu’il implique, — selon la
gravité que l'on attachera à ce qui a été
justement appjelé le péché originel et à sa
transmission dans toute la race humaine,
— une ¡divergence marquée, quant à l'œuvre du sallut accomplie ¡par te Christ et à
son appropriation de la part des pécheurs.
Nous tranærivons scrupuleusement ce
qu’en dit un ¡récent catéchisme romain, en
usage dla/ns les écoles normales supérieures : « Quoique la nature humaine ait été
affaiblie et les passions deviennent fortes,
toutefois nous demeurons martres de notre
destin et de nos actions » J ce qui revient
à dire : l’homme s’est un ¡peu foulé te pied,^
dans la /route de la soumisision à Dieu et
du bfen moral; mafe il i>eut quand même
la parcourir ; l'arion a eu un léger dommage au moteur, mais il i>eut s’élever égalememt vers te firmament et poursuivre sa
route.
Sefon cette croyance la volonté de l’homme en vue du bien n’est pas un reæort
fortement endommagé et tordu, mais tout
simplement relâché, qui continue à fonctionner et qui ne l’empêche pas d’exercer
libresmenit quelconque détermination, en
vue de l'obéissance à Dieu et du bien.
On voit d’emblée ce qui en découlera :
les œuvres méritoires, celles surabondan-,
tes, la possibilité d’atteindre ici-bas la sainteté et tout ce que cela' comporte.
Dans son récent volume': L’Eglise romaine (Gdardi e Noto, Milano, 1933), Ernesto Bonaiuti parle ainsi de la solution
oa/tholique de ce grave problème : « ...en
admettant que la faftite origi'nelle, quoique
privant l'homme des dons privilégiés initiaux et l'appativrissant de ses plus vigD
lantes et valides capacités de résistance au
mal, ne l’a 'paS troublé et bouleversé, la
théologie du concile de Trente a fait du
christianisme non plus un tragique mystère de salut, mais un mystère idylique
d’élévation à un état surnaturel, l’obtention duquel et soU' recouvrement sont afÊa/ire d’ordinaire administration. De là
l’énorme développement de la disdpliine et
de la casuistique dans te catholicisme, immense compagnie d'assurance sur les risques de Toutre-tombe »....................
L’interprétation que Jésus et ses apôtres
ont donné de l'état présent de l’homme pécheur est tout autre. Dans la piainahote de
l’éniant prodigue (Luc XV, 24, 32) Jésds,
par deux fois, dit de lui qu’il était mgrt
et il est retourné à la vie ; il ne dit pas
qu’il était indisposé, anémié, mais mort à
la rie de la maison paternelle et à la vie
bonne.
St-Paul écrit 'aux Ephésiens (II, 1) :
« Vous étiez morts par vos offenses et par
vos péchés... ». Or, les morts n’ont plus te
hbre usage de leur volonité, ils ne peuvent
pas se ressusciter eux-mêmes ; s’il y aura
2
résuirnection, elle doit venir du dehors, dju
Seigneur de la vie, et l’apòta’e te diilt clairement ,alu vensiet 4®®.
Le même apôtre dans l’épître aux Itemaiins (III, 9i-12) démontre, avec l’appiui
d’une citation libre d!u Psaume XIV, que
l’homme est soffitó l’empire d,u péché et à Tite
" (III, 3) qu’il est asservi à ses passions; ce
qui concordb avec l’ang-oifiBante desoriptîon du chapitre VII aux Romadns, où il se
dit : « ccuptif de la loi du péché qui est
dains ses membres».
Efetnce qu’un esdaive ou un prisonnier
peut se dire libre ?
On comprendira poiïrquoi Luther a opposé, au «libme arbitre» du catholicisme^
«l’arbitre asservii» de l’Evangile.
L’homme^ donc, ne peut pas de
me et par une décision de sa vola^, indépendlajnmient de la grâce de Eïeu, choi
ins sa vie
jSir le bien et bannir le maLt
terrestre. /
La chute du premier/'^mme ne lui a
pas valu, par ajtavisnWmoral, qiuelque petite .déformialtion, a^^nt guérie avec un
peu de bonne voloate et de massages ecclésiastiques ; majis togane intérieur de sa
vie spirituelle' doit être renouvelé par le
seul grand,^pete)ur des âmes, Jésus-Christ,
car il n’/a.pius en.' lui-même les énergies
nécess^^^s pour faire lê bien, conformément à la volonté de Dieu.
jlNiwiseigneur Di Bartolo, dans son « Catéchisme catholique, élucidé par les postulats de la science », soutient que le péché
originel n’est pour les descendants d’Adam
qu’une iprivatîon* des dons hors du naturel
et de ceux surnaturels, mais qu’il ne constitue pas un état effectif de vice moral
tout ce qui est compris dans la parole :
«péché originel» n’est ijas absolu mais
relatif.
Le péché alors n’étant qu’une tache à
la surface, le baptême catholique se chargera de l’effacer et de remettre l’homme
dans l’état primitif.
On peut se convaîticre combien il est important de fixer très exactement le véritable état moral du pécheur, pour qu’on
ne puisse pas d’une prémisse erronée tirer
des conclusions et fajre des applications
plus émanées encore !
Avec l’apotre Paul nous répétons : « Il
n’y a point de distinction, tous ont péché
et sont privés ide la gloire de Dieu... »
(Rom. III 22), aussi ce n’est que par sa
grâce et alu moyen de la rédemption en
Jésus-Christ que le pécheur peut être justifié et cela gratuitement.
Il n’y a qu’une exception parmi les fils
des hommes, à cette condition générale de
pécheur, et c’est odle de Jésus-Christ,
« qui m’a point connu le péché » (2 Cor.
V, 21).
L’Eglise romaine a voulu en ajouter une
seconde, dans la perakDnne de la Vierge
Marie, qui en 1854 (8 décembre) a été déclarée exempte dU péché originel et par
conséquent serait née dans les mêmes conditions que le Fils, c[u’elle devait plus
tard mettre au monde.
La rarâon princii>ale de cette très récente doctrine porte en soi son inadmissibibté ; si la Vierge Marie a dû être immadulée pour que le Fils qui devait naître
d’éüe le fût, ce postulat doit être appliqué
aussi à la mère de la Vierge et ainsi, remontamt de mère en mère, (on arrive à Eve,'
qui, elle à son tour, devait être immaculée, malgré sa chute et le péché originel
qu’elle transmettait à tous ses descendants.
On vous dira : c’est un pjrivilège que
Dieu a aiccordé à Marie de Nazareth, on
ne peut le discuter ni le comprendre.
Dieu qui est souverainement sage et
juste ne peiut ni ne veut rien faire qui
le mette en contradiction a«rec Lui-même,
comme ce serait le cas si on devait accepter, sanp autre, te décret de Pie IX.
Il s’ouvrîrait, ici, un bien long chapitre,
si nous devions énumérer tout ce qui a
été fait, dans l’Eglise romaine, pour atténuer la gravité diu péché et alléger la
faute du pécheur ; ce qui a donné origine
aux néfastes théories du « probabilisme ;»,
« du péché philosophique », « des réserves
mentales», «de la fin qui justifie les
moyens », mais nous nous limiterons à dé
Une base
ire qui
raient en
vérdéls ».
comme
ble d’ui
clarer que la casuistique n’a
biblique, c’est une plante
a crû à l’amibre du
Il nous reste cepenc^t à dirêjfeux mots
d’-une classification dés péchés, dams le romanisme ; à siaym-; qu’ils se distingue« pécjife mortels » et en « péchés
premiers sont considérés
¡|r graves et éloiguant te coupa'ieu offensé ; tes seconds sont légers^ne troubtent pas les relations avec
Dia|C Nous remarquerons! que cette-gradation est tout ce qu’il y a de plus 'arbi¿:^raire et que les passages de l'Ecriture
cités à l’appui ne s’y réfèrent en rien ;
ainsi les comparaisons entre te moucheron
et le chaimeau, entre la paüte et la iJoutre
(IMatth. XXIII, 24 ; VII, 3) dans des discours du Christ, et la déclaration du livre
des Piroveirbes (XXIV, 16) que «le juste
tombe sept fois et se relève^ màis lœ méchants sont précipités dans te lûalheur».
La notion du «juste)», dans l’Ancienne
Economie, est celle de l’israélite piqux qui
s’efforce d’observer la loi. Il ne s’agit pas
d’une justice absolue, tant il est vrai que
Job (IX, 2-3) s’écrie : « Comment l’homme
serait-il juste devant DieU? S’il voulait
contester avec lui sur milfe choses (articles) il ne pourrait répondre à une seule ».
Pas ombre, ici, de classification des
l>échés.
Il ne faut pas traiter lai Loi de Dieu
comme les lois des hommes et leurs resi>ectives sanctions. La loi humaine juge de la
gravité d’une fa,ute d’après le dommage
qu’elle produit au prochain et à la société. Dieu, au contraire,'considère toute
transgression comme /une offense à son autorité de Seigneur et à son ccéur de Père.
Plus te commandement est simpje et facile, plus la transgresión ^ minime et
d’autant la faute, aux yeux de Dieu, est
grave puisqu’il aurait été aisé de l’éviter.
Pour un père si son fils désobéit, lorsqu’il
lui a défendu de prendre ^des dragées dans
son tiroir, sera-ce seulement s’il en a pris
une poignée qu’ñ ,ten .éprouvera de la
I)eme,? N’en souffrira-t-il pas autant s’il
n’en a emporté, qu’une seule ? ^ .
La toi de Dieu peut être comparée à
une glace où (nous apprenons à nous con
J i
naître tels que nous sommies ; si aù beu d’en
faire ce bon usage nous la brisons, est-ce
que Dieu nous en demandera compte seulement si nous l’avons brisée par un ootup
de gros maillet, ou par un coup de poing
et non pas si le dégât a été fait par le
plus petit projectfle ou par la pointe d’un
stylet ? Quelque soit la natuie du clioc, le
fait demeure que la glace a été brisée.
On me pourrait être ipjLus explicite, à cet
égard, que l’apôtre Jacques, qui (II, 10)
déclare : «IQuiconque observe toute la loi,
mais pèche contre un seiü, commandement,
devient coupable de tous ».
En revenant à la subtile distinction romaine, nous dirons que tolus les péchés sont
mortels s’il n’intervient pas le repentir et
te pardon, et tous sont véniels, vu que Dieu
est toujours prêt à ^pardonner les offenses.
St-Jean nous assure (l™ ép. I, 9) que ; « si
nous confessons nos péchés (à Dieu) Il est
fidèle et juste pour les pardonner ». Les
Ecritures nous parlent d’un sèxA péché qui
n’a pas de pardon et c’est celui contre te
Saint-Esprit, c’est-à-dire l’endurciBseinelnt
progressif du cœur, le refus des lumières,
des consola/tions, du témoignage de l’ïb>prit de vérité.
C’est un bien triste et humiliant aveu
que de reconnaître que sans exception
(sauf l’Homme-Dieu) tout homme est pécheur, mais teUe est la réabté indémiable,
qu’on ne saurait pallier par de trompeuses atténuations oU par de captieuses
distinctions. A. M.
(Catêchisnw, chapitre VI : « Le péché et ses
conséquences »).
CARBONI
Antracite primaria Inglese
— Ovoidi —
Mattonelle « Union » - Coke Inglese
Legna da ardere
ScgMa lEllltl ) Utmii L (mnoDi
Lettre au Direeteur.
A propos Ævm artide iréitulé : Con. le
moite, paru dans î’« Eico del Chiaone », mus
recevons la lettre smvümte: » '
Cher Directeur,
Un hebdómada,ire clusonnais me trouve
en faute de loyauté parce que j’ai déclaré
que j’entendais étudien! la rebgion cathobque, par devers oede éviadgélique, dans sa
pratique, au sein du pelupte et non pas,
avamt tout, tele qu’on peut la concevoir
en haut lieu.
J’avais alu préalable clairement étabb
que je m’entendais pas faire une joute
théologique et pour la bonne raison que
j’écrivais pour te peuple et non pour des
théologiens.
La religion est pour la masse et ne doit
laas trouver sa correcte expriession seulement auprès de quelques studieux ; donc,
lors même que ces derniers ne pia,rtagent
pas toutes les déductions et les applications pratiques, que te peuple a faites de
certaines idoctrines, si elles sont erronées
il faut les dénoncer du dehors, puisque du
dedans, on n’y porte aucun memède.
Du reste, mta iréserve n’impliquait pas
du tout que sur plusieurs points la doctrine officiele romaine ne fût exactement
ce que le peuple suit dans la pratique. En
la faisant, cette réserve, j’ai voiullu éviter
précisément ce qui m’elst arrivé, il y a quelques années, avec le même hebdomadaire,
à savoir de m’entendre répliquer : « Mais
la véritable doctrifie catholique n’est pas
œ que vous nous reprochez de pratiquer ».
Nous n’avons pas; nous évangéliques,
une doctrine esotériqùe et une autre exotérique ; nous sommes .plus loyaux envers
le pjeuple des croyantÀ
Je prends bonne note que le journaliste
duBonnais admet « des éventueles déformations » ; il est vrai qu’il les restreint à
« quelques inteligences non suffisamment
illuminées». Eh bien, 4iex frère séparé,
appliquez-vous à iblumitnèr ceS intelligences, et vous vous apercevrez qu’elles sont
plus nombreuses que vous n’avez l’air de
le croire... ; mais, pour cela faire, n’empoignez point de pincettes, servez-vous de
bons verres dégrossis, que la Parole de
Dieu vous fournira gratuitement.
Arthur Mt’Ston.
A. C- D- G
i « CONVEGNO » D'HIVER.
I C’est dains les traditions des Unions
I Chrétiennes du Groupe Piémont que
I d’avoir une Conférence en plein hiver et
I sur une hauteur couverte de neige, parce
que la masse de nos Unionistes sont des
montagnards qui aiment leurs montagnes
en hiver aussi, qui leur offrent de beaux
endroits où ils peuvent se donner durant
quelques heures à un de leurs sports favoris : le ski.
L’endroit choisi : la Vachère, accessible
à tout jeune, même d’une volonté médiocre et de force physique limitée.
Le jour : 6 janvier, (parce que les ouvriers
et les employés, qui peuvent moins disix)s©r de leur temps que d’autres travailleurs, sont libres ce jour-là.
Le temps était des plus beaux et invitait vi’aiment les jeunes à la montagne.
Aussi n’avons-nous pais été étonnés die voir
là-haut une nombreuse jeunesse venue des
paroisse voisines et qui représentait la
presque totalité des Unions Chrétiennes
des Vallées.
Dans la matinée eurent lieu les courses
en skis sur le versant qui regarde Pramol;
la neige étant là suffisante et assez
« bonne » pour permettre de courir. Huit
groupes y prirent part, des habitués de
longue date les uns, des débutants les autres ; mais tous s’élançant en avant pour
obtenir un phix. En voyant cette jeunesse
gaie et gaillandê — ces jeunes gens étaient
presque tous des campagnards — en
voyant teür résistance physique, en écoutant plus tard, à l’heure du repas en commun, leurs conversations et leurs chants,
en obsefTyant leur recueiltement au mo
ment du culte, je ne p »uvais faire à moins
que penser à:l’influer ce bienfaisante que
Sur notre jeunesse es ïrce toujours le milieu dans nos Vallées là où le « monde »
ne domine pias encorieien maître.
Dans la plus gnand| saille'de 1’« Albergo
Plavan », toute la j,eu|iesse était iréunie, à
2 heures, pour le « Convegno ». H s’puvrit
par le culte, présidé pair le président du
Comité de Groupe, ®. te pasteur Jules
Tron, qui prit pour tóite de sa méditation
l’exhortation idd St-Patâ à Timothée : « Sois
un modèle ».
Il distribua ensuite aux Unions le souvenir que le Comité donne chaque année
aux Associations du Groupe, et qui consiste, cette année, en une bébé photogra- '
phie du monument de Chanforan, bien encadrée et avec le mot d’ordre : Sois un
modèle^
Nous avons eu l’ocÉasion de nous entretenir sur plusieurs questions qui regardent la vie de nos Unions et d’avoir de
bonnes conversations sur la condition de
tebe ou tele aUtrie, sur lesqueltes il était
utile de s’arrêter plus longuement. •
Suivit la distribution des prix faite par
le secrétaire du Comité, M. ie prof. Attilio
Jaba, aux vainqueurs dans les courses de
skis, et tous les participants furent déclarés dignes d’un prix : c’est-à-dire que personne n’a été mécontent, puisque aucun
n’a couru en vain. Et ce sont les Unions
qui profiteront de la victoire ide leurs délégués. Tj© Comité a eu effet décidé de donner à < eis Associations une petite bibliothèque de dix volumes choisis parmi les
meîUèuTS livres italiens ou français, et cete
pour encouragei“ la bonne lecture chez notre jeunesse.
Les résulta,ts de la course en skis ont été
les suivants ; 1®’’ groupe : Verné (Pons
Italo, Bertin Emilio, Bonnet Silvio), en
1 heure, 13 minutes, 20 secondes ; 2®
gi’oupe : Saint-Jean I (Favout Ernesto, Benech Guido, Roman Emilio), en 1 heure,
24 minutes, 20 secoT^fies ; suivent en ordre
les groupes suivants : Saint-Jean II, Cacet,
Vibkr, Serre, Pra du Tour, La Tour,. Nous
vQrfiona remercier M. Ostorero pour le génêfèùx don de Jtembreuses“ médaillés, distribuées à tor.s les concurrents. .r.
^^^ÿiiiiiiiin!ii!n|| ^!niiiii|ùüfytr~L: .1, ^iwiii ,i.
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le Collège.
M. le sénateur Giordano L. 1.000,—
Prof. Josué Blalma, PiUerolo » 100,-—■
Pour les Ecoles de Quartier.«.
M. le sénateur Giordano L. .500,—
4! Ne !»
FLORENCE. Nos deux Eglises ont pu,
une J'oiis encore, en .communion avec tes
chiétions du monde entier, rappeler la
naissance du Sauveur et le renouveUement
de l’année par des cultes bien fréquentés
et i»!' la célébration de la Sainte-Cène.
Bonnes assemblées aussi au culte, la
veille du jour de l’an.
Les (leux écoles du dimanche ont eu teur
arbre de Noël, à la grande joie des petits
‘et dies grands et à te satisfaction des organiaaiteurs de ces fêtes, toujours attenrilues’et toujours goûtées.
Uin atibre de Noël caractéristique a encore été allumé à la camipagne, daqs te petite chapebe de l’Institut fondé, bien des
années ]>as.sées, par M. Salvatore Ferretti,
et dirigé par M.lle Marie Coucourde.
Sœur Léonie Stallé, directrice de l’Asile
« ItMia », n’a pas manqué de donner à ses
vieibands lUne petite fête à Tunisson avec
l’époque de l’ainnée et avec l’esprit qui unit
en une seule famibfe tous les disciples du
Christ.
Et l’Abiance Evangélique, comme partout, a tenu, la première semaine de 1933,
des réunions séralœ de prière, présidées,
à tour ide p ôle, p(aT les différents pastefuips,
dans toutes les Eglises évangéliques de langue italienne.
Que Dieu bénisse tout ce qui a été fait
pour la gioii ne de Son nom.
Pendamt ces fêtes, !M. Meynier, en æ.
qualité de « surintendant », a visité la petite congrégation de Dovadote, (province de
Fiorii), où ü a pu tenir le culte et célébrer te Sainte-Cène.
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Le 2 coumnt, il a été appdé à paiésider les fainémilles de M. Enrico Nemes,
âgé die 54 ans. M. Nemes, originaire hongrois, venait d’anriver de Fiume, où |il
était bien œnmu comme ingénieur' des
ehemins' de fer italiens. II! laisse après lüi
sa -veuve épjorée et un garçon d’environ
18 ans. A eux, ainsi qu’à tous 1^ pajrents,
la sympathie de l’Eglise.
— Le 5 janvier, ¡M. Ile pasteur Sommani
a été appelé à célébrer le mariage du diar
ere de son Eglise, M. Odoardo Betti, sclulpteur, avec M.le Lidgia Torti. Bons vœux
aux époux. phg.
LA TOUR. Dimanche dernier, M. le prof.
Corrado Jalla a prêché dans le Temple
neuf. Nous lui exprimons toute notre reconnaissance, comme aussi pour sau édifiant message qui a fait beaucoup de bien.
— 'A la même heure, le Pasteur de la
paroisse avait le cuite habituel de cette
saison aux Copiers. Il n’a pas manqué, en
faisant mention des travaux qui ont été
faits au temple, d’envoyer une pensée de
profonde reconnaissance à toutes les personnes qui ont fait parvenir aU Consistoire leurs dons, lesquels ont ,permis de
mettre la main aux,répa|r,ations devenues
urgentes. !
Aux offrandes pour ce but, reçues jusqu'ici, noms ajoutons les s(uilvantes : N. N.,
L. 3 - M. Louis Jouve, 10. Un grand meroi
aux donateurs.
— L’Union Chrétienne de la Ra,vadera a
eu sa séance annuelle jeudi dernier. Assistait un bon public, invité pour la circonstance, et qui a apprécié le travail que
font nos Unionistes, qui avaient préparé
pour l’occasion toute une série de récitations et de ch,ants : ' le tout bien exécuté.
— Samedi soir, une grande réunion des
cinq Unions Chrétiennes de notre paroisse
eut lieu à l’Aula Magna du Collège. Après
les allocutions du Pasteur et du prof. Faichi, on déroula le programme, préparé par
les « volontaires » jeunes gens et jeunes
fides, q[ui se firent vivement applaudir par
la nombreuse et jeune assemblée. Min(uit
sonnalnt, on dut interrompre bruapiement
les jeux;, et on se sépara après le chant
d’un cantique.
— Une des belles activités de l’Unibn
Clnétienne de Jeunes Filles est celle de
’i’isiter les (malades, vieillards et antres
iiei sonnes isolée de la palroisse. BUe pense
aussi à l’Hôpital, où les Unionistes se rendent une fois par sferaaiîne pour chanter
aux malades. Ce dimanche dernier elle leur
a donné une petite fête, bien réussie. En
pliKS, chaque maliade a reçu un petit cadeau, fruit des petites épargnes des gentiles -visiteuses. Nous savons que cesl visites font plaisir et du bien.
— « L’Union des Mères » a fêté, dimanche dernier, son trentième annivereaire.
C’est dire que la séance eut un ton de
plus grande reconnaissance et d’action de
grâce. L’Union a été un des moyens de
bénédiction pour la paroisse et on pourrait difficilement dire le bien qu’elle' a fait
aux mamans et par tes mamans aux far
miU'es durant ces trente années ; miais son
œuvre n’est pas terminée, aussi doit-elte
« tendre en avant » incessamment. Les mères n’ont pas manqué de dire le(ur afîectueîuise gratitude à leur présidente, M.me
Ida Jala, qui depuis 30 ans dirige l’Union
avec tant d’amour.
— La période ,des fêtes est terminée, à
La Tour, par la célébration de la Befana
fascista, qui a eu lieu dimanche dernier,
an Cinéma-Théâtre Trente.
Aiu programme : récitations, chants,
films, et, comme couronnement, la distribution de plus de 600 paquets, dont tes
plus substantiels aux enfants pauvres.
MASSRL. L’apirès-mkii )de Noël, nous
avons ahumé 1’«arbre» dlans notre Sahe
dii Reynaùd, et nos enfants de l’école du
dirnanche se s(ont distingués dans la récitation des dialogues.
— Les jeunes gens de notre Union Mixte
nous ont donné dernièrement une soirée
flans laquelle ils se sont révélés une fois
encore de -vahiants artistes. En -voici tes
noms : Gaydou Bsther, Pons Yvonne, Tron
Slylvie, IMeytre Arthur, Micol Emmanuel,
Pions Jules, Pons Josué, Tron Emile, Tron
Henri, Tron Louis.” '
— Notre jeunesse, réunie dans la Sahe
du Reynaud, a attendu la nou-veUe année
en chantant et en priant. Que Dieu la béni^, cette chère jeunesse, afin qu’ehe s(oit
digne de Lui appartenir. R.
PERRIER-MANfilLLE. Le 17 décembre a eu lieu, dans te temple de Maneihe,
1e mariage de Pons Henri (Serre) avec
Pascal Pauline (Plancio). Aux jeunes
époux, nous souhaitons te vrai bonheur !
— Trois arbres de Noël ont été ahfunés
dans te, iparoisse ; un dans te village du
Creuset, un dans te temple de Maneüle,
et l’autre dans celui du Perrier. Que d’enfants ont été égayés par l’arbre lumineux
et par Ite ipetits cadeaux distribués ! A tnarvers ces manifestationsl de joie, que tous,
petits ,et grands, puissent toujours mieux
comprendre ce que sign.'ifie Noël !
— Le 2 janvier, a eu lieu l’ensevelissement de Pons Henriette, de la Baisse, âgée
de 80 âns. La maladie te retenait au lit
depuis longtempis, et le dernier jour de
l’an Dieu l’a rappelée à Lui. Ehe n’a plus
mis te pied siur te seuil du nouvel an, mais
elle est entrée dans rétemité.
PR ALI. Eemerdement. La famille Michel Beux remercie bien sincèrement tes
généreuses personnes qui ont eu compassion d’elle, en l'aidant, soit à éteindre l’incendie, soit par des dons en argent ou en
nature.
Elle (remercie spécialement te conducteur
de la palTQÏBse, M. Coïsson, qui prit l’initiative d’une souscription pour subvenir à
ses plus pressants besoMs.
Piw la liste des dans, le raippart de
l'Eglise de Praii s&m plus indiqué que le
journal, attendu que presque tous les donateurs appartiennent à cette paroisse.
Réd.
RORÀ. Visite unioniste. Notre Union
Chrétienne de Jéunes Gtens' a eu te plaisir
de recevoir te visite de M. James Gay, du
Comité de Groupe, et d’im membre de l’Union de Saint-Jean. Nous tes remercions
bien cordialement pour leurs message.
— Nos fêtes de Noël et du jour de l’an
ont été favorisée pair Uni temps magnifiqiue. Le matin de Noël, cuite solennel avec
célébration de te Sainte-Cène et te chant
d’un, .beau chœur d’oqcasion exécuté par
notre Chorale. Dans l’a(p)rès-midi‘, notre
temple se remplissait à nouveau de petits
et de grands, vm.us de toute te paroisse
pour assister à te fête de l’arbre. Beau
programme de récitations et de chants (tes
enfan-fcs et de la Chorale. Enfin, le soir de
l’aUi, te soirée familière et traditionnelle
réunissait tous les membres de nos Sociétés d’activité d’Bglise. Ici encore, récitations et chants. Que Dieu bénisse maintenant la semence qui a été abondamment
semée pour te bien de son Eglise.
SIENNE. Cette petite Eglise a pu célébrer aussi 1a naissance du Sauveur et le
commencemeint de la nouvelle année par
des cultes bten fréquentés et pair 1a célébration de la Cène du Seigneur. Nos amis
ne se découragent (pafe et attendent des
temps meilleurs pour ravanœmeut du règne de Dieu /dans te ville de Sainte-Catherine et de St-Bernardino. x. x.
SAINT-G'ERMAIN. Asile des Vieillards.
Jeudi, 29 décembre, à 4 heures de l’aprèsmidi, lun magnifique arbre de Noël illuminait te réfectoire, où étaàent réuniis tesvieilterds de l’Asüe « Umberto-Margherita »
et quelques amiis des environs.
M. te conrni. C. A. Tron et Madame ont
pu être ipirésents, à te grande joie de tous
tes assistants.
M. te Pâsteur de Saint-Germain a ouvert te fête, par une ahocution de circonstauice très affectueuse à l’égard de M. Trou.
Il remercie de sa part tous tes vieillards
de te sympathie avec laquelle ife l’ont entouré pendant sa, maladie.
Suit un programme varié de chants et
récitations, préparé avec soin par Sœur
Marie Petrozzi, Sœur Rina Rosabrusin,
Nini Metehiore, Lydie Qalllian, et très bien
exécuté par Mîtes Germanet Anita, Ruffino Angiolina, Lydie Bertalot et Joséphine
Bounous.
M. Lippi se rend interprète de te reconnaiasanœ de tous tes viedhards à l’égard
de M. et M.me Tron et de tous les généreux donateurs cjui leur ont procuré une
aussi heureuse aipuès-midi
A couronnement de tout : distribution
d’oranges et friatadises à tous les -vieihalrds
et photographie en souvenir de te fraternehe réunion. E. Vinçon.
TURIN. Le soir du jour du Nouvel An,
soudlainement arrêté par .une attaque de,
pneumonie foudroyante, M. Adolphe Prò*
càci, des Mustons, s’est paisiblement en. dormi dans 1e Seigneur, entouré par ses
six enfants. Nous perdons a-vec lui un ami
fildete et dévoué, un « ancien » zélé et un
vrai « Vaudois ».
Je voudrais que tous ceux qui ont joui
de rhospitalité si simple, mais si cordiale,
si chaleureuse du cher foyer Brochet, à
Turin et à Saint-Jean, se levassent avec
moi pour bénir son souvenir et te souvenir des belles heures d’intimité que nous
y avons passées.
C’est à vous tous, « Comhaittenti » des
Valées, .que je m’adresse plus spécialtement, vous qui pendant une courte « licenza » avez reç(u chez M. Adolphe Brochet, alors à Turin et ancien de l’Eglise,
un œrriial bten-venu, un encouragement
précieux. Ayant lui-même, pendant te
guerre, trois fils sous îes armes, il connaissait tes angoisses dœ longues attentes
et tes joies profondes des revoirs et savait
comipinendïe les joies et tes douleure des
autres. Nous tous, membres de l’Eglise de
SaintJean et de Turin, nous lui devons
de te reeonnaisaance pour son long ministère d’ancien, pour l’acti-vité qu’il à d.éployée pen|dia|nt die longues années à l’U. C.
D. Q., où, par son caractère jovial', il était
,un membre actif et toujours jeune, à côté
de ses fils, malgré les soucis d’une nombreuse faimillfe à élever.
■' Doué d^une -voix de ténor admirable, secondé souvent par M./me Brochet et par
l’un ou l’autre de Ses enfants, il a été te
P®er de soutien de te Chorale et du chant
sacré en général.
Amis qui l’avez con|nu et aimé, amis des
Vallées, qui l’avez vu alter et venir, alerte
et souriant, de La Tour à Saint-Jean, qui
avez si souvent entendu son cordial «bonjaur», sa parde fidèle, assaisonnée d’un
esprit bien vaudois, unissez vos regrets
aux nôtres pour le départ inattendu et
douloureux' de ce fidèle travailfeur, de ce
père tendre et boii, de cet ancien zélé.
R.
Ayant fait la connaissance de M. Prochet à Tmrin, il y a vingt ans, je l’ai toujours revu avec plcâsir, car j’appréciais
.son franc sourire et sa chaude poignée de
■main. Au nom de Z’Eqho et en mon propre
nom f exprime à sa nombreuse famille la
plus jrrofonde sympathie. Réd.
VILLAR. Fêtes de Noël et de Nouvel An.
Bouir une chronique détaillée, nous renvoyons nos lecteurs... à celles des abinées
précédentes, qui peuvent s’appliquer littéralement, avec les mêmes côtés lumineux
et aussi les mêmes points d’interrogation.
Belles assemblées; surtout laux cultes de
Noël et du dernier soir de l’année et, pour
les plus petits, te joyeuse fête de l’arbre,
avec programme bien nourri et avec te
traditionnelle, alléchante surpfnise finale !
Notre jeuUesse unioniste auæi a eu son
agréable æïrée de fin d’année. Bnvirion 80
» jeunes gens et jeunes fillés étaient présents.
La collecte de notre premier culte de
l’année a voulu être une manifestation de
solidarité avec les «(sains emploi» dû Villa(r et a donné une somme rondelette qui a
été transmise atu Bodestat de te Commune.
— Baptême. Notre culte de Noël a été
réjoui piar l’émouviaiite cérémonie de te
présentation à Dieu d’un tendre agneau :
le petit Lucien Eynard de David et de
Céline Gaydou. Les parents, te parrain et
la 'marraine étaient tous présents, pour
_ promettre à Dieu d’accomplir fidèlement
leur devoir envers te créature q)u’Il teur a
confiée. Que te Seigneur vous accorde, chers
'frères, de ne pas oublier — comme font,
j hélas ! trop de parents — ce que vous Lui
aviez promis.
— Visite. Dimanche, 8 courant, à te réunion diu soir dans te grande école du Centre, bondée de public, notre ami, M. l’évan
géüste H. E. Ganz, qui se dispose à palrtir
bientôit pdur l’Amérique du Sud, nous a
apparté son message d’adteu, par une très
intéreBBante ca/userie sur nos colonies vaudoises du Nord Argentine.
Nous avxms saisi l’occasion pour exprimer à M. Ganz nos remerciements très sincères ipour tout te bien qu’il nous a fiait
par ses -visites, et nous avons ensemble demandé à Dieu de te bénir avec te chère
compagne qu’il lui a donnée, dans te, longue trajveirsée et surtout dans la beUe mission à tequele II tes a appelés.
Nous avons auæi changé M. Ganz d’un
tas de messages pour tous nos frères Villarencs épats dans lœ immenses régions
du Suri Amérique.
— Décès. Dans la nuit du 8 au 9 courant, après une longue et inexorable ma>^
laidie, est décédé, à l'Hêputal' de La Tour,
notre frère Emüe Long de feu Barthélemy,
du Sablon, à l’âge de 25 ans.
Le service funèbre a eu lieu te 10 cou“
rant, à Tome Belice, et a été présMé par
les BaSteurs de La Tour et du ViDialr.
Aux parents éprouvés par ce départ, et
particulièrement à te maman, encore une
foiis l’expression de notre sympathie fra^
teSmélte. Bout tous tes jeunes amis du fdxer
dispairu, le magnifique testament spiiittiel
renfermé (dans le passaige qui a été choisi
pour le « faire-part » : « Souwieins-toi de
ton Créateur pend0d les jours de ta jeu~
nesse » (Elccl. XII, 3). n j.
COMUNE DI TORRE PELLlCE.
MOVIMENTO BOBOLAZIONE ANNO 1932.
Nascite : Maschi 39 — Femmi. .50 — Tot. 89.
Matrimoni: 25.
Marti : IMaschi 33 — Femm. 37 — Tot. 70.
Immigrati 233 — Emigrati 202.
Popolazione residente al 31 Die. 1932: 4830.
'àkm
La « Mostra » Paschetto.
Ne croyez ipas que je me targue de pouvoir m'improviser critique d’art ! Je ne
compte que -vous dire « alla buona » tes impressions ressenties en visitant cette charmante exposition de tableaux, impressions
que bien des peïisonnes ont certainement
éprouvées.
Le charme id)e nos VajUôes est un charme
discret. Elles n’offrent pas les spectacles
grandioses de la vallée d^Aoste, mais elles
possèdent pour nOus te charme d’un visage connu et aimé dès l’enfance.
EUes sont un peu te « petite pa-trie »
dans notre « grande patrie ».
Et ce charme particulier te peintre a su
le rendre d’une façon exquise.
Voici te tablfeaiu « Le petit cerisier »
planté sur te plateau de Bian Bra, d’où,
comme par une grande fenêtre ouverte,
te regard plonge sur te vaste plaine.
Le « Val PNlice » nous permet de revoir
nos vieilles -montagnes du fond te te vallée
sous las (rayons du soleil du matin : tes angles et les arêtes sont comme découpés par
la lumière -vive.
Voici te tableau « Les Guichards », « Un
ctmxmcke matin à Bobi» où nous voyons
nos « magne » et nos « baiba,» qui se rendent au culte... Voici encore « Le gros châtaignier », «Le Frioulent », sous son mantea|u de neiges, les croquis de Valido, d’Abnand, de Léger, de Janavel... et combien
d'autres !
Fresca- valle del mio cìmre,
A Te sempre, con amare,
Toma, vola il mio pensieri
Verdi prati, bianchi monti,
Dólci case, chiare fonti.
Delle Valli sacra storia,
Puri eroi, sauté memorie,
A voi toma ü mio pensieri
J’ai dit au ipeintre que je l’enviais de
pouvoir ainsi évoquer avec une tele maîtrise nos Vallées et leurs souvenirs.
Je lui ai dit que j’aurais bien volontiers
emporté plusieurs de ses /tableaux ; mais
si 1a crise — comme une gelée d’avril —
tue à l’état de bourgeons -tant de désirs
et de bonnes intentions, je me demande
s’il ne serait pas possible (qu’en dit te
« Bottega della Carta » ?) de reproduire
en couleurs quelques-uns des tableaux tes
plus suggestifs afin q)ue, mis ainsi à te portée de tant de Vaudois éparpilés par te
vaste monde, ils leur partent du pays lointain : de nos chères Vallées.
GtJIDO Malan.
4
vITT'í".? -'
iWi'~'
rfrr
InitftDtionS Hospitalières Vaadoises.
Ööns reçus pendant lè ^mo'fe de décembre 1932.
'f : ' oftP'HEUÑÁT. ^ - '
M.mes et M.rs P
Famille Gay Matteo, La Tour, en sowenir de
Louie Cardon, L. 10 - FipnUle Aime, Id., id., 10
- Fauline Robert, Saint-Jean, titres pour 10.00(1
lires - Madeleine Rivoirts La Haye, ^ - M. et
M.me iBimovilli, Ro&ííuj Eimixa, - insegiianti
délia Scuola «Cate na dr Sieia» di Milano,;
Í» menuyrìa della cara collega Maria MensLOprlan^, 150 - Franciosi Oaleb. Campegme, Reggio Emilia, 25 - loin-se et Eugenie Soeci, Ro-'
me, 200 - Attilio et Mare Revel SamWean,
en mémoire de lem' ciier père., 50,-,"' Laura TronVigliano, Pignerol. en sovmntr de »on ma±‘i, le
pasteur Emüe Tron. 25‘- M. A*. A., La Tour, 100
- Chcv. off. Frédi rie Margaría La Tou 25
M. me veuve Eugène Crutmere. Villar. 25
N. N., La Tour, 60 M-Ue O Anas sO Pau-t
line et Marguerite Geymonat, N. Y., Villar, 80.
La famMe dm regretté
'.Vit
•profondément touchée par les nombreux
témmgnages de sympathie qu’elle a reçus,
remercie très sincèrement tous ceuœ qui
ont bien vouht l’entourer dans ces jours
d’angoisse.
- La famMe LONG-CHIADO’, profondément touchés par le témoignage de sympathie dont elle a été l’objet à l’occasion
du dépojrt poutr la Patrie céleste de sa
chère petite
remercie vivement toutes les personnes
qui ont pris part a son deuü et qui ont
envoyé des fleurs.
Saint-Gierimain, 5 Janvier 1933.
Abonnements payés et Dons.
(Le « don » est entre jKireiittièses).
1933; Pon.s Filipijo. Pinmolo» - GiardinoMeynler Marie, Torino (5) - Mcynier Lidia,
Genova (5) - Pasquet Adele, San Fra^icisco
(16) - Coreani Enrico Mario, Napoli (5) Avondetto Federico, Torino (5) - Guido Ricca,
Id. (5) - Evodie Jaìla, Cannes, A. M. - Eynard
Priscilla, Rio Marina - Carlo Lupo, Sampierdarena - Muston Franco, Sanremo - Williams cav.
William, S. Lucia - Cliarbonnier, sig.ne, Torre
PeUice (2) - Balmas Juliette, Torino (2) - Vinay Violette, Torre PeUice (2) - Rola,nd Giovanni, Id. (2) - Rinesi Fanny, Luserna S. Giovanni (1) - Gönnet Jean, Id. (2) - Cougn Daniele, Torre PeUice (1) - Pereico Josépliine.
New-York (1) - Sehindler-Gaydou C., Roma (2)
- D’onie Durand-Caminotti, Camilo Aldao, Cordova, lft33, 1934 et 1935 (3) - Matliieu dott.
Italo,, Pra Catinat - Benecli Rosine, Luseana
S. Giovanni (2) - Costabel Marie, Id. (2) - Girard(>n Ixiuisette, Milano (2,50) - Girardon Margherita, Luserna S. Giovanni (2,50) - Gras Margherita, Bohhio PeUice, et 1932 - Ing. Giuseppi;
Rostain, Tonino - Piazzani Adele, Roma (5) Oriotto E.ster. Torino (3) - Barus Giovanni Giacomo, Riclarctlo (2) - Baret Carlo, Colonia
' r' fti i'.V ' b"
S. Gustavo, La Paz - Bertioat J. Jacques, ßob-^..
bio iPeUice - Negrin J. Elisée, Td. - l’lanchon .(r
Judith, Id. - Navaehe Paul, Id. - Charbomiier'; ;.
David, Id. '■ Bertalot EU, Doumloye J. J. R., Massello (5) - Tron Enrico, Bobhto Uce, et 1932 - Plaschetto Adolfo, Luserna S* Gio- , ■
vanni (2) - Oesllna Pons, Fontane,, Perrero 1
Pons Enriqhetta ved. Fei l ier, Serré di Faetto,
Perrero - Guglielmo Varese, Milano (5) - Praneesço Peyrofiel, Id. - Ri\oiré Mariç,
libe (2) - Änbung Margherita, MilanoEsteban Hoetagnol, Tiuarii'as, 1930-1^31 Er>riquo
Gönnet, Est. Están zuela. per 4 copie, 1R32 - Daniel Gufgou, N ieto Dolores, peir 6 copie, 1932 Pablo' Cofeson,, Tarariras - Ernest, AUio, Riachuelo, 1931-1982 - Vedova Gardiol, Tarariras,
1931-1932 - S antilago Charlln, OonchUlp - Juan, *
Pedro Benech, Estanzueia, 1933-- Enrique 'bonnet, Id., 1931-1932 - Vedova Mondan, S. PeMio.
1931-1932 - Ernesto Griot, Estanzueia - Santiago Dalmas, Ombues, 1931-1932 - 'barlc« Negrin, Id. - Umberto Perrachon, Id. J. Daniel
Salomon, Miguelete, et 1934 4 David Salomon.
Id., et 1934 - Pablo Salomon, Tararirstö, et 1934
- Cav. Margapiia Federico, Torre PeUiec (2) Ayassot Giovanni, Roma - O. G. Mauro, t asale
PosiUipo - Long Eli, VUlar PeUice - Long Silvio, Jacinto Arauz. - Mathieu Geraldo, V ili ai •
PoUice - Jalla RabJièl, Torino (a) - Sulevig
FannLv, Id. - Saleng'Suzanpe, Massello - Loiiki'
Jourdan, Angrogna - Louise Constantin, Id. Matüde Besson veuve Ricca, Id. _- pdin Mai-ir,
Id. - Bertalot Antoine, Id. - Thérèse Bertaloi.
Id. - Lamy Malan, Id. - Robert Nishot, id. Loiikse Ijéger, VaJdese, N. C. - Gos.s Vichu' lloi à
- Pascal Eprico, Id. (5) - Famiglie Odm et
Tourn, Id. , Pavarin Henry, Id. - Tout ii Jean.
Id. - ineß Long, Lusema S. Giovanni - FouEnrlchetta, Torino - Olivero G. Francesco. U.,
et 1932 - Bertipat Giovannii, Id. (2) - VVei.rmanii avv. Id, - E. Schalck, Id. - .\. G il ieri.
Id. - Coiicoürde Michele, Inverso Piiia.sca (2) Moreno Rachele, Milano (5) - Pons Maildalrii;i.
Torre PeUice - Bounous Catherine, Riclareilo
(2) - Léger Jeanne, Id. (2) - Venturini l’aiiline, Id. (2) - Viglielmo Ama,ndine, id. (2) Vigidrao'Pietro fu Filippo, Id. - Viglielmo i:<
marnino, Roma (2) - Eugenia Boretti. Hiirim
Vlsconsin (1) - Aw. G. Rostan, Tonno - Luigi
Rostagno, Milano (5) - Reinhard Edvi.ae, Genova - Rostan Jenpy,, S. Germano Cliisnne - Magneti Énriichetta, Torino, 1» semestre - Band
Edouard, Riclaretto (2) - Michelin J. Pieri . ,
Id. (1) - Clot Lévy, Id. (2) - Pearo .Uberi.,
Traverse (2) - dot Giovanna, Milano, l'> .se
mestre (2) - PCyronel Giovanni Giacomo. Fai iti,
- Léger Catheaine, Marseille (6) - Rostan iMarie
GriU, Faetto - GrUl Etienne, Riclarett.. (2) Ferrier Ferdinand.o, Id. - Peyrot Henry,
vUe - Pons Emmanuel, Villasecca Inferiori' i 2i
- Perro Cesare, Traverse - .Perro Adele, Id. (lì
- Rìbet Jean, Manosque, B. A. - Peno Ad.h.
Lyon - Perro Alexandre, Traverse (2) - Ma.-.rei
Ettore, Riclaretto (2) - Brez Elisa, Id. (21 Pons Federico, Id. (2) - Veuve Rostan. Id.. P.J32
- 'Bounous Augusto, Id. (1) - dot Jean. id..
1932 - Alessio Alfonso, Ceir-ignola - Pasquet Jacques, Bobbio PeUiice - Àlondon David fou
Etienne, Id. - Caflarel Jean, Id. - Caffarel Madeleine, Id. - Pontet Paul, Id., 1932 - Baridon
Etienne, Id. - Mondem David, Id. - Breuza Elsa.
Fontaines, Rodoretto (2) - Meytre Oscar, Id.,
Id. (1) - Ester Pons ved. Tron, Id., Id. - David
Genre, Id-, Id. - Louis Pons, Id., Id. (2) - Barai
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VI, 68) - Discorso - E. Giampiccoli
Cinquante ans de liberté.........................
A Gerusalemme per l’inaugurazione della Chiesa
del Redentore - T. Gay ....
Les Vaudois dans l’Uruguay ....
Valdo, fondatore della comunità valdese
I Valdesi in America - Rilegato - N. Tourn
II 1° Articolo dello Statuto e la libertà religiosa
in Italia - D. Jahier.........................
1 Valdesi nell’Africa Australe - G. Weitzecker .
Historia delle persecuzioni fatte in Provenza, Calabria e Piemonte - pagg. 330 - Scipione tentalo
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Come è noto, rAmministrazione di Stato
delle Poste e dei Tele^afi, a fine di assicurare nel modo più assoluto ai risparmiatori l’investimento dei propri capitali,
ha istituito, da idiversi anni, parallelamente alla Cassa Postale di Risparmio, il
servizio dei Buoni Finttiferi, concedendo
per questi il cospicuo interesse che varia
dal 5 al 6,25 esente da ogni tassa o
riduzione presente e futura. Non è neanche il casoi di parlare della sicurezza
nei riguardi dei depositanti, inquantochè
un’Amministrazione di Stato ne è di per
sè titolo di guarentigia assoluta : torna
utile invece tenere ben presente il frutto
od interesse che detta forma di investimento concede. Nessun altro Istituto Bancario' infatti corrisponde ai clienti una percaiitualb così elevata e tale ohe in dodici
armi il capitale è più che raddoppiato. E
ciò senza poter dare quella assoluta sicurezza ai risparmiatori che l’Amministrazione delle Poste invece dà.
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Questo è un saggio avvertimento per coloro che dalla diuturna fatica traggono’
previdenti economie per la loro vecchiaia.
Nello stesso tempo sono avvertiti di non
cedere a lusinghe di altri, che, con voci
tendenziose quanto deplorevoli, tentano di
altontanare i risparmiatori dalle Casse
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