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Quarante-deuxième année
N. 26.
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L’ÉCHO DES VALLEES
CHAQITEÎ VKIVDRKDI
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meucement de l’année. .
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seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
f SOMMAIRE ;
4_ème Conférence de district des Yallées
— Ephémérides vaudoises — Chronique — Nouvelles et faits divers —
Ouvrages reçus — Revue politique —
Souscriptions — Feuilleton: Los paradoxes de Jésus.
4.»“« Conférence üe district des Yallées
(suite)
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La Séance du Vendredi matin commfetice à 8 ip h. par le culte et la
leéture des procès-verbaux. Apres quoi
le Président donne la parole à M. le
prof. Falchi, qui lit un Rapport sur
les Moyens pratiques pour combattre le
■fUttu de l'Alcoolisme dans les Vallées Vaudoises. Ce travail, que l’assemblee trouve
excellent et qu’elle accueille- avec applaudissements, mérite- d'être connu par
le grand public. Nous y reviendrons^
prochainement D. V. et ferons connaître les moyens pratiques que l’auteur propose pour enrayer le mal.
. La longue et intéressante discussion
qui Suit, à laquelle prennent part plusieurs membres de l’assemblee, ainsi
que M. Jean Geymet, president de la«Ligue Antialcoolique du Val Pelis»,
auquel la Conférence donne volontiers
la parole, se termine par 1 acceptation
de l’ordre du jour suivant présenté par
le rapporteur ;
« La Conférence de district de Pignerol, ouï le rapport de M. prof.
Falchi sur les moyens pratiques pour
combattre le mal de l’alcoolisme dans
les Vallées Vaudoises, décide qu’a mesure que les circonstances Je permettront, il sera constitué dans chaque
paroisse une ligue antialcoolique, rattachée à la Croix Bleue ».
Après quelque minutes de repos, M.
le pasteur Léger lit son Rapport sur
l'importance et la-place du chant dans nos
Eglises (Applaudissements).
La discussion de ce travail que l’assemblée écoute avec le plus vif interet
est faite dans la séance de l’apres-midi.
Que faut-il faire pour améliorer le chant
sacré dans nos Vallées? Divers moyens
sont suggérés ; faire apprendre par cœur
les cantiques aux enfants des Ecoles
du Dimanche ; — avoir chaque année
dès concours de chant sacre, devant un
jury, entre les Ecoles du Dimanche
et les Unions Chrétiennes des différentes
paroisses ; — former des chœurs d enfants (comme cela se pratique dans
l’Eglise Romaine et dans l’Eglise Anglicane) présidés par les pasteurs ;
avoir, le Dimanche matin, immédiatement après le culte principal, un petit
exercice de«ichant, auquel toute l'assemblée prendrait part; — engager les
pasteurs à cultiver le chant et la mu
sique pour leur propre compte, et à en
faire sentir à leurs troupeaux toujours
plus l’importance et les avantages.
La discussion se clôt par la votation
de l’ordre du jour qui suit:
« La Conférence, tout en remerciant
M. B. Léger pour son rapport sur le
chant sacré, qu’elle espère voir bientôt
imprimé, en approuve les conclusions
et décide
■a) qu’au sein de chaque paroisse
et de chaque école on donne la plus
grande importance à l’exercice du chant
sacré, ayant soin d’observer spécialement le mouvement et le rhythme ;
h) que dans les écoles du dimanche,
avec les versets bibliques, on fasse apprendre par cœur une ou plusieurs
strophes de. cantique chaque dimanche;
c) que là où les circonstances locales le permettront, on fasse des essais
de concours de chant sacré entre les
écoles du dimanche et entre les unions
chrétiennes de jeunes gens et de jeunes
filles, suivant un programme à établir
par une Commission ad hoc;
d) que dans leur prochain rapport
à la Commission Exécutive les Consistoires réfèrent sur ce point».
Propositions diverses :
Un membre de l’assemblée propose
— et l’Assemblée accepte — que la
Conférence du district des Vallées se
réunisse dorénavant au mois de Mai,
et cela pour faciliter la tâche des députés qui doivent y assister.
Le président met ensuite en discussion les deux propositions suivantes que
le Synode de 1906 propose à l’étude
des Conférences de district :
lO - S’il faut ajouter, ou non, au
paragraphe 2® de l’art. 18 de la Constitution le suivant alinéa : d) « quelle
persone cui al Sinodo sembrasse utile
e conveniente concedere la parola»;
2<> S’il faut accorder aux membres
laïques dés Commissions Exécutives la
voix délibérative au sein de l’Assemblée Synodale.
La Conférence répond favorablement
aux deux demandes.
Le Président soumet encore à l’examen de l’Assemblée les deux points
suivants sur lesquels les Administrations réunies demandent l’avis des Conférences :
I® «S’il faut reconnaître le droit
de membre effectif de la Conférence à
tous les Evangélistes en activité de
service dans la circonscription du District, quand ils ont été enrôlé d’une
manière définitive » (amendement à
l’art. 13 de la Constitution).
2° «S’il faut accorder, au Synode,
la voix consultative aux Pasteurs qui
sont au service du Comité mais n’ont
pas leur nom sur le rôle officiel de
l’Eglise» (amendement à l’art. 18 de
la Constitution).
Après discussion, la Conférence répond favorablement au premier point,
et par l’ordre du jour suivant, au second :
« La Conférence du 1®*' District, étant
d’avis qu’ il ne doit pas exister une
catégorie de pasteurs non inscrits au
rôle des .Pasteurs Vaudois, répond négativement à la question si a de tels
pasteurs doit être accordé le vote consultatif au Synode ; elle exprime en meme
temps le vœu que le Comité d’Evangélisation pense au meilleur moyen de
régler la position des personnes qui
se trouvent présentement dans de telles
conditions».
La 'Conférence nomme comme ses
délégués au prochain Synode, MM. ;
Jean Grill (Prali) — Henri Breusa
(Rodoret) — Jean Pierre Pascal ancien (Massel) — E. PoËT et L. Rostan
(Perrier-Maneille) — F. Peyrot et J.
J. Peyronel (Villesèche) — L. Coïsson
et C. Pastre (Pomaret) — J. D,
Bounous et B. Monnet (St.-Germain)
— J. Long et D. Long (Pramol) —
P. Tron év. et A. Gay (Prarustin) —
C. Pons et H. Long (Pignerol) — P.
Benech et F. Pons, év. (Angrogne) —
R. Morglia (Rorà) — E. Gönnet et
J. P. Massel (Bobi) — J. J. Bonjour
et J. Pascal (Villar) — J. P. Vinay
prof, et I.. Jouve (La Tour) — Ch.
Voll A et A. Mal an (St.-Jean) — A.
Prochet et V. Morglia (Turin).
La nouvelle Commission Exécutive pour
l’an 1907-08 est nommée dans la personne de MM. :
Pierre Giraud pasteur, président,
Achille Malan Ing., vice-président,
Auguste Jahier pasteur, secrétaire.
Le Président communique à l’assemblée que la Commission nommée par le
Bureau pour étudier le moyen de simplifier
l ’ élection des députés de la Conférence
au Synode est composée de MM. : J.
Weitzegker, P. Giraud et Dr. A.
Rostan ; — et celle pour le Chant Sacré
de MM. Ern. Giampiccoli, Aug. Jahier
et Eug. Revel.
La prochaine Conférence aura lieu,
D. V. à St.-Jean, en Mai 1908, et s’ouvrira par une prédication de M. le
pasteur Soulier de Villesèche.
À 5 heures, le Président déclare close
la 4*“® Conférence de district des Vallées. -A.. J.
P. S. — Les membres de la Conférence, emportent avec eux un excellent
et reconnaissant souvenir du chaleureux
et généreux accueil qui leur a été fait
par le pasteur et le Consistoire de l’Eglise de Pignerol.
IPlÉltlIBIS 1ITO0ISIS
24 lUIN.
Claude de Seyssel et les Vaudois.
Il y eut deux évêques de Turin du
nom de Claude qui visitèrent nos Vallées. Claude de Turin qui au neuvième
siècle parcourut son diocèse abattant
partout où il les trouvait les imagés et
les crucifix que l’apostasie Romaine
naissante commençait a introduire dans
les églises et semant ainsi des germes
de résistance à la papauté qui devaient
porter des fruits durables ; et Claude
de Seyssel qui dans l’automne de 1517
visitait le Val Pragela dans 1 espoir de
le gagner au papisme, mais sans pouvoir y réussir. Ce qui avait induit ce
dernier à entreprendre ce voyage, c’était le fait que sa première messe épiscopale dite à la cathédrale de Turin le
24 Juin 1517 avait attiré à l’église Romaine deux paysans du Pragela qui y
assistaient par hazard.
La pompe du culte romain avait fait
une telle impression sur ces deux hommes qui se trouvaient ce jour-la pour
affaires à Turin, qu’ils se présentèrent
à lui et firent leur abjuration en ses
mains. Le nouvel archevêque, croyant
tous les Pragelains aussi impressionables que ces deux-là s’imagina qu’il
allait facilement les arracher tous à
l’hérésie en allant les haranguer luimême. Il fit un trou dans l’eau ; il n’en
convertit pas un seul. Mais cette visite
épiscopale a de l’intérêt pour nous parce
que Claude l’a racontée dans son livre:
« Adversus errores et sectam àValdensium Tractatus » qui fut publie a Paris
en 1520.
Ce traité rend un excellent témoignage aux Vaudois, car Claude n’a
qu’à se louer de l’urbanité avec laquelle
il fut reçu et écouté ; mais il doit attester en même temps qu’ils sont fermement attachés à la religion de leurs
pères. Il va jusqu’à reconnaître que leur
vie est certainement plus pure que celle
des autres chrétiens {«.ferme puriorem
quam cœteros christianos vitam agere » )
et que si on veut les convertir il faut
les convaincre par des textes très clairs
de la Bible car ce sont les seuls arguments qui les touchent.
Claude n’était devenu évêque qu’en
1510 et avait dirigé le diocèse de Marseille avant d’être appelé à celui de
Turin. Et avant de devenir évêque il
avait été professeur d’éloquence à Turin
où il jouissait d’un grand crédit a la
cour.
L’historien F. Gabotto dans son magnifique ouvrage « Lo stato Sabaudo
da Amedeo VIII ad Emmanuele Filiberto » (vol. III page 53) nous le montre envoyé en 1497 par le duc Philippe
Il à Mondovî pour y apaiser une ré-
2
2
volte par sa parole persuasive. On se
rappelle que nos historiens Miolo, Perrin
et Gilles racontent que ce même duc
Philippe II mit fin à une brutale attaque contre Val Luserne (dans laquelle
périrent « le noir de Mondovî » et le
capitaine Sacchetti de Polonghera) en
envoyant à Angrogne « un évêque »
qui persuada les Vaudois d’envoyer des
députés avec lesquels le duc conclut la
paix à Pignerol. Le règne de Philippe II
(d’abord comme régent et puis comme
duc titulaire) ne dura que 7 ans, de
1490 à 1497 ; c’est donc dans ce laps
de temps qu’a dû avoir lieu l’évènement susdit. Ne se pourrait-il pas que
l’envoyé du duc fût précisément ce
Claude de Seyssel, que nos historiens,
écrivant cent et plus d’années après,
ont appelé évêque parce qu’il le devint
bientôt et resta fameux comme tel ?
Teofilo Gay.
CtfîiOJM IQlílí
Collège. L’année scolaire, pour ce
qui regardé les leçons, s’est close samedi. Mardi le Conseil des professeurs
a procédé au scrutin de fin d’année, qui
remplace, pour la promotion, la première session d’examen. Tous les élèves
des deux premières classes du lycée
ont été déclarés promus sans examen.
Dans les quatre premières années du
gymnase, 43 élèves sur 75 ont également obtenu la promotion.
Pour la 3.e du lycée et la 5.e du
gymnase, le scrutin devra se faire en
présence du Commissaire.
•La promenade traditionnelle dite autrefois «des promotions» a eu lieu lundi.
Vu le temps incertain, on n’a pas cru
sage de choisir un endroit éloigné, et
l’on s’est contenté de prendre le chemin de l'Envers, où l’on a passé une
fort agréable journée sous les majestueux châtaigniers de l’ancien Hugon,
près de l’école. On a profité de la circonstance pour faire la commémoration
de Garibaldi, prescrite par le Ministère.
M. le professeur Ribet d’abord, puis
deux étudiants de la 3.e année du lycée,
M. Silvio Pons et M.lle Jeanne Maggiore,
ont parlé du héros populaire, faisant
ressortir, plus encore que les talents
11)
Le paradoxe de la pauvreté
{suite)
L’individu qui entre dans la vie chrétienne peut être appelé à faire le sacrifice de cette part de richesse dont
il a le libre usage soit pour s’affranchir
d’une servitude morale, soit pour détruire
un empêchement à quelque vocation spéciale. Le chrétien est invité en tout temps
à faire de sa fortune le meilleur et plus
large usage qu’il soit possible en faveur
des indigents une fois qu’il a pourvu
à son entretien, à l’éducation et à l’établissement de ses enfants. Le chrétien
ne doit pas thésauriser pour la terre,
ni pour lui-même, mais pour le ciel,
pour Dieu, en vue de l’établissement
du royaume de Dieu, en vue de la rédemption économique et morale des
hommes ses frères.
Dans un tout autre point de vue il est
également absurde et illégitime de chercher dans l’Evangile la justification de
l’idéal de la pauvreté volontaire glorifié
par l’Eglise romaine. Ce soi-disant état
de perfection avec tous ses mérites est
l’altération du plus pur esprit évangélique.
éminents du général, les rares qualités
de l’homme, désintéressé jusqu’à faire
le sacrifice de ses idées les plus chères,
pourvu que l’Italie pût secouer le joug
et se constituer en nation libre et indépendante ; son profond sentiment de
la justice et du droit des peuples qui
le faisait accourir partout au secours
des opprimés ; son profond et réel amour
de la paix qui ne se démentit jamais
quoique les circonstances en aient fait
malgré lui un grand homme de guerre.
L’heure de midi approchant, on se
réunit autour des grandes corbeilles de
pain et de cerises fournis par la Direction avec le tonnelet traditionnel ;
puis « le désir de manger et de boire
satisfait», la jeunesse s’en donne à
jouer, tandis que les professeurs et les
amis qui les ont accompagnés discutent
politique, élections communales et autres graves sujets. Pendant ce temps
les dames, moins bruyantes mais touJ jours actives leur préparent l’agréable
^ surprise d’une bonne tasse de thé « doux
' et chaud». I.e signal du retour est
donné à 6 h. i\2 ; les gais chants de
la jeunesse font paraître la route plus
courte encore que le matin.
Soirée récréative. Ce soir, vendredi, à VÂula Magna., à 9 h. répétition
de la soirée littéraire et musicale donnée mercredi de la semaine passée par
un groupe de dames et demoiselles. Le
programme comprend : « Le coin », monologue ; « Tu me dirais », air pour
soprano, chanté par Madame KohnEnriquez ; « La treille du Roi », opérette;
€ Premiers rayonschant, par Madame
Kohn ; « Dal Nord al Sud, comédie ;
« Estudiantina », chœur. Accompagnement au piano par M.lles E. Trossarelli
et E. Jalla.
— Les agriculteurs — une bonne
cinquantaine — qui ont assisté dimanche
dernier à la conférence de M. Voglino,
n’ont pas eu lieu de s’en repentir. L’agronome distingué nous a tenus une
heure durant sous le charme de sa
parole facile, simple et claire, joignant
les démonstrations pratiques aux préceptes. Il nous a fait, en un mot, une
bonne leçon de choses sur les maladies
de la vigne et des arbres fruitiers et
touchant les moyens les plus efficaces
Il n’y a pas et il ne peut pas y avoir
une forme d’activité matérielle qui soit
plus chrétienne qu’une autre parmi les
professions avouables. Mais il y a des
sentiments chrétiens et d’autres sentiments qui ne sont pas chrétiens. Il y
a des actions inspirées par les uns qui
sont chrétiennes et d’autres actions qui
ne sont chrétiennes qu’en apparence,
car elles sont inspirées par des sentiments non chrétiens. Le dévot qui consacre ses biens à Dieu par un vœu
solennel et se retire de la lutte en
abandonnant à leurs difficultés matérielles ses proches, ses amis et ses relations, n’est pas au même niveau moral
que le patron qui envoie travailler dans
sa vigne contre un équitable salaire
tous les ouvriers en chômage qu’il rencontre sur la place publique.
Il faut démasquer ce faux idéal évangélique qui fait de la pauvreté volontaire un état de perfection et de l’aumône un mérite. Les grâces divines et
la vie éternelle qui est comme le support et la substance intime de toutes
ces grâces ne sont jamais le salaire d’un
mérite. Elles sont toujours le don de
Dieu à l’âme croyante et obéissante, le
couronnement glorieux, la splendeur
de la vie divine en nous. En attribuant
pour les prévenir et les combattre.
A retenir : i" Le i op de sulfate de
cuivre et le i op de chaux forment
une dose suffisante pour les irrorations
de la vigne; ajouter 120 gr. par Hectol.,
de sel ammoniac. 2“ Soufrer la vigne
une première fois avec du soufre cuivré
(ramato) au 3 op (de cuivre), et au
5 op les autres, pour combattre les
cryptogames. 3" Enduire les troncs des
arbres fruitiers, dûment nettoyés, de
carbolineum au lo op au mois de novembre pour combattre les insectes de
toutes sortes. P Enduire, dans le même
but, les branches de sulfate de fer au
10 op, mélangé avec le 5 op de chaux.
5“ Irrorer les pommiers en juin et en
août d’extrait de tabac au 2 op.
Nos remercîments sincères.au doc.teur Voglino ainsi qu’à la présidence
de la Soc. d’U. Publique qui nous a
procuré un conférencier compétent et
éminemment pratique. X.
— Un télégramme nous annonce
l’heureuse arrivée à Gênes de M\ et
M.me Hugou, qui seront très prochainement au milieu de nous.
NoQvelIes et faits divers
— Les habitants de Bairndale (Victoria) en Australie ont été visités, deux
fois en quinze jours, par la plaie des
grenouilles. Des centaines de milliers
de ces amphibies apparurent subitement,
couvrant les chemins, pénétrant partout et bravant tous les efforts tentés
pour s’en débarasser. Elles grimpaient
aux rideaux des fenêtres et des lits et
l’on ne pouvait marcher sans en écraser. Elles disparurent chaque fois au
bout de 24 heures, laissant après'’ elles
le dégoût et l’horreur.
— Le poste de pasteur des Vaudois
d’Algérie, à Suart et aux Trois Marabouts, vacant depuis trois ans par la
mort de M. Tournier et le refus de
M. L. Brunei, était desservi jusqu’ici
provisoirement par M. Siméon Bonnet.
Il va être définitivement pourvu par
l’arrivée d’un agent de la Société centrale, M. Piguet, actuellement à Gerbaud
(Puy-de-Dôme). Il s’établira, dès juillet
prochain, avec sa femme, aux Trois
Marabouts.
à la pauvreté volontaire qui n’est point
la vraie privation, mais la dépendance
matérielle d’autrui, la valeur d’un mérite, extraordinaire encore, le catholicisme romain a faussé la morale évangélique et il en a brisé l’unité. Il a dû,
pour sauvegarder l’institution sociale,
déclarer que tous les croyants ne sont
pas astreints, ni appelés à cet état de
perfection, que les préceptes de Jésus
ne sont pas également obligatoires pour
tous, qu’il est loisible à quelques-uns
de thésauriser pour la terre tandis que
d’autre thésaurisent pour le ciel, se
font des mérites devant Dieu.
Par cette distinction qui n’est pas
évangélique, l’Eglise romaine a nettement déchargé la chrétienté laïque de
l’observation des préceptes de Jésus sur
l’usage des richesses. Elle a légitimé
pour toute une classe de chrétiens, la
plus nombreuse en fait, le culte de
Mamón : thésauriser pour soi-même.
La Réforme ne s’est point affranchie
de l’erreur catholique. La société se
trouve maintenant acculée à la révolution sociale parce que l’Eglise fautrice
de la civilisation occidentale a méconnu,
perverti le sens des déclarations évangéliques sur la richesse et a légitimé
sur ce point l’idéal et les pratiques du
paganisme.
— Le sud-est de la Russie est en
proie à une terrible famine causée
par la sécheresse. Vingt millions de .
paysans meurent de faim. Des centaines
de mille auront probablement succombé
avant la moisson prochaine. Ils se nour-^,
rissent de pain noir fait de gland de
seneçon et de sciure de bois. Pas de.,-;
lait pour les enfants, le bétail ayant été
tué. Dans un village tartare de 1500 , j
habitants, à 100 milles de Samara, le*
Dr. Kennard a trouvé des enfants man*
géant ce dont nos chiens ne voudraient^
pas. Le scorbut aussi y fait d’affreux .
ravages. Grâce au Gouvernement, à la'
Croix Rouge et à des comités particu-,^
liers, les habitants de certains villages
reçoivent une soupe tous les trois jours;
dans d’autres, une fous les quinze jours.
Le Gouvernement accorde 40 livres de
farine à chaque personne ayant moins
de 18 ans et plus de 59. Il n’y a rien
pour les adultes, mais le partage se ■
fait en famille.
— Une commission spéciale nommée
par le Parlement d’Alsace a invité le
gouvernement à prendre des mesures
prohibitives contre la vente de l’absinthe. '
Ouvrages reçus
Inni sacri ad uso dei Cristiani evangelici. — Firenze, Tipografia e Libreria
Claudiana, 1907. Prezzo L. 0,75; franco
di porto: 0,90.
Le temps et la place nous manquent
pour parler aujourd’hui de ce beau recueil. On est immédiatement frappé, en
le parcourant, du soin avec lequel il a
été préparé, et l’on a l’impression qu’ il
marque un progrès immense sur le recueil précédent, non seulement par la
richesse et la variété du contenu, ainsi
que par la correction, mais au point de
vue de l’originalité ; non pas que les
traductions et adaptations de chants étrangers n’y abondent, et ce n’est certes pas
un mal, mais il contient de nombreux
morceaux vraiment italiens, parmi lesquels bon nombre expressément composés
pour ce recueil. Mais nous y reviendrons
s’il plaît à Dieu.
Georges Pulliquet. L’ipotesi Dio.
Versione e note di Salvatore Mastrogio
r"»
'Í
*
* îiî
Si nous nous tenons résolument sur
le terrain de l’Evangile nous sommes
dominés par les trois affirmations suivantes : Il n’est pas' permis au dis
ciple de Jésus de renoncer à ses biens,
pas même par dévotion, quand il a des
devoirs de famille à remplir. 2® Il n’est
pas permis au disciple de Jésus de thésauriser pour soi-même, d’épargner pour
s’enrichir indéfiniment, ni, par conséquent, de faire abandon de ses biens
à des gens qui thésaurisent pour la terre,
que ces gens soient des particuliers ou
un ordre monastique. 3® Il est enjoint
au disciple de Jésus de thésauriser pour
le ciel, de disposer de ses biens en
faveur des pauvres. Si nous transposons
cette dernière affirmation dans un langage moderne nous l’expi-imerons ainsi:
que le disciple de Jésus doit disposer
de ses biens en faveur de l’assistance
sociale.
Du temps de Jésus l’assistance sociale
se résumait dans un sentiment et dans
un fait : la compassion du pauvre et
l’aumône. De nos jours la notion du
paupérisme s’est transformée et l’assistance sociale déborde le cadre très étroit •
de l’aumône.
L’assistance sociale c’est sans doute
3
3
tanni. — Koma, Tipogr. «la Speranza»,
1907. Prezzo cent. 50 (Pagg. 65).
* Nos lecteurs se souviennent-ils du défi
crânement lancé par M. le pasteur Fulliquet à Sébastien Faure à l’issue d’une
’ de 808 conférences à Lyon, par ces mots :
«Compagnon Faure, je vous provoque
gur l’idée de Dieu». C’était en 1901. Le
♦contradictoire eut lieu, et M. Fulliquet
(maintenant professeur de théologie à
l’université de Genève) fit imprimer sa
1 conférence, dont M. Mastrogiovanni offre
la tradiiction aux étudiants italiens et à
toutes les personnes « qui ne trouvent
pas oiseux et ridicule de s’occuper des
problèmes religieux et moraux de notre
temps ».
^ La Lanterna Pinerolese. XXV AliniVersario. — Pinerolo, Tipogr. Sociale,
1907 (32 pages).
C’est le compte rendu de la célébration
du 25 anniversaire (qui était le 24®) de
la fondation de la Lanterna, avec les
discours qui y ont été prononcés et quelques pièces de vers de circonstance.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numéro de Juin.
Le braconnier de Vielraur — D un
^ commun accord — Deux fruits de l’Is*^lam — Mon ami qui a mauvaise réputation — L’origine des journaux
Une revanche — L’amie des esclaves
_ Le mauvais sort — Le rire.
Revue Folitique
* •...............
ITALIE.
Le projet de dépenses militaires extraordinaires pour une somme de 60 millions a été approuvé par la Chambre
des députés, malgré l’opposition de 1 Extrême Gauche qui a tenté de toutes
manières de le faire avorter. D abord M.
Treves a demandé que l’on posât la
question préalable en a‘tendant les résultats de l’enquête sur l’administration
de la guerre. Mais M. Sonnino combat
la motion démontrant que la Chambre a
le devoir de discuter les propositions de
la commission des 12 et examiner le
projet : il s’attire ainsi les remerciements
du Président du Conseil. La question
préalable est repoussée par appel nominal.
Pendant la discussion c’est ensuite M.
Ferri qui vient à la rescousse par un
J l’assistance de l’indigent et dü nécessiteux, c’ est surtout 1’ assistance de
l’ouvrier en chômage forcé, de l’ouvrier
i' malade et de sa famille momentanément
dans la disette, du tuberculeux, de 1 invalide, du vieillard ; c’est la protection
de l’enfant de l’ouvrier, le relèvement de
l’alcoolique, de, la fille tombée, de tous les
dégradés comme de tous les dégénérés,
c’est la lutte contre le paupérisme sous
toutes ses formes et dans toutes ses funestes conséquences. L’assistance sociale
c’est le relèvement moral du prolétaire
et son affranchissement economique. Car
l’ouvrier est un prolétaire aussi longtemps qu’il ne peut, par son seul gain,
subvenir aux nécessités du jour, se prémunir par la mutualité contre les conséquences du chômage involontaire, de
la malaliie, des accidents, de la vieillesse, assurer l’éducation et l’établissement de ses enfants,, la satisfaction de
tous ses besoins rationnels, en un mot
vivre la vie normale. Oui, aussi longtemps que l’ouvrier n’aura pas la possibilité de vivre la vie normale, il sera
un prolétaire, un...pauvre; il manquera
quelque chose à sa personnalité et a_
sa dignité; il ne pourra atteindre à
r accessible ‘ôonheur humain. C’est à ce
pauvre-là qu’il faut venir en aide. La
m
discours interminable, précédé et suivi
par d’autres orateurs, qui font en somme
une tentative d’obstructionnisme. La discussion générale occupe plusieurs séances:
on a beaucoup apprécié le discours de
M. Felissent, ex-capitaine de cavalerie
qui a fait là son début parlementaire.
Enfin le projet est voté et approuvé. On
passe immédiatement à l’examen du budget du ministère de la guerre qui est
approuvé presque sans discussion.
Voilà • quinze jours qu’on ne parle
que de Nasi. La Chambre a dû s’en
occuper„à plusieurs reprises grâce à l’initiative de l’Extrême Gauche qui s’est
un peu réveillée de l’inertie où elle languissait depuis quelque temps. A peine
l’arrêt de la Cour de Cassation a été
connu, M. Turati a demandé au Gouvernement d’en communiquer le texte à la
Chambre ; ensuite il a présenté une motion proposant qu’une commission parlementaire de 5 membres fût chargée d’examiner toutes les pièces relatives à l’exministre, avec le mandat d’en référer à
la Chambre dans un délai de cinq jours.
Le rapport de la Commission a été présenté hier à la Chambre. Les conclusions
en sont très sévères, soit à l’égard des
juges de la Cour de Cassation, soit pour
M. Nasi. La Commission propose que
l’ex ministre Nunzio Nasi soit déféré au
Sénat constitué en Haute Cour de justice, et que dans la séance de samedi
29 juin 1907 l’on nomme deux commissaires qui devront soutenir l’accusation
devant le Sénat.
En attendant M. Xasi est rentré à
Rome, chez lui, et d’après ses lettres il
semble impatient d’être jugé. La votation
de Dimanche à Trapani a été un plébiscite en sa faveur : il est nouvellement
député, son élection a été déclarée valable. Il a le droit de siéger au Parlement et l’on dit même qu’il compte s’en
servir incessamment.
ETRANGER
La France vient de traverser des jours
bien tristes. La crisi viticole a produit
dans tout le Midi, mais surtout dans les
villes où avaient eu lieu les grandes manifestations, des troubles d’une gravité
exceptionnelle, qui malheureusement n’ont
pas encore cessé, quoiqu’il semble que
les esprits commencent à se calmer après
les excès de ces derniers jours. A la
suite des délibérations prises des centaines
de maires et de conseils communaux ont
donné leur démission, et il s’est formé
une sorte d’état révolutionnaire, ayant
à sa tête un comité siégeant à Argcliers,
dont dépendent des comités locaux. Le chef
de ce comité est M. Marcelin Albert, un
simple propriétaire qui avec quelques amis
avait commencé à organiser l’agitation
des viticulteurs contra la fraude et contre le gouvernement ; c’est de là qu’est
venu le grand mouvement actuel.
Le Gouvernement ne s’est pas désintéressé de la chose : un projet de loi
a été déposé contre la fraude et la fabrication des vins avec menace de peines
très sévères, projet qui vient d’être approuvé. De même on a voté une loi qui
augmente considérablement le prix du
sucre, et l’on discute actuellement un
projet contre le mouillage et le sucrage
des vins. Mais d’autre part M. Clémenceau,
voulant que les choses rentrent dans
l’ordre, a lancé des mandats d’arrêt contre les membres de ce comité révolutionnaire, et fait occuper les villes par des
troupes. De graves bagarres ont eu lieu
à Narbonne, à Montpellier, à Perpignan
et ailleurs : les cuirassiers ont chargé la
foule, les manifestants ont élevé des barricades, et il y a eu du sang versé d’un
côté et d'autre. A Perpignan on a incendié le palais de la préfecture. Ce qui
est plus grave encore, des soldats de
plusieurs régiments se sont mutinés refusant de marcher contre leurs frères et
faisant cause commune avec les manifestants. Le 17.e régiment de ligne où les
mutineries ont été les plus graves vient
d’être embarqué pour la Tunisie ; d’autres régiments ont été transférés en France
même. — Marcelin Albert « le rédempteur » comme le nomment les foules enthousiastes, a voulu faire un coup de
maître. Se dérobant aux recherches de
la police il a réussi. Dimanche matin, à
se présenter inopinément à M. Clemenceau
au ministère de l’intérieur. Il a demandé
au président du conseil de remettre en
liberté provisoire les membres du comité
et il l’a supplié «de tendre une main
secourable à tous les viticulteurs de
France». M. Clemenceau lui a fait toucher du doigt les graves responsabilités
qu’il assumait, et l’a engagé à partir
immédiatement pour le Midi afin de ré
rédemption économique du pauvre fait
partie intégrante de l’idéal évangélique.
Elle doit être l’effet d’une intense compassion, d’un acte de fraternelle solidarité qui lui rend possible la satisfaction
de tous ses besoins rationnels.
Il me paraît légitime de donner cette
extension de sens au conseil de Jésus
« de donner ses biens aux pauvres ».
L’Evangile contient de clairs enseignements qui ont formé, à travers les âges,
la conscience chrétienne. Ces mêmes
enseignements la développent sans
cesse, car, à mesure qu’elle progresse
et s’affine, elle en déduit des applications nouvelles. Jésus n’a pas donné un
seul précepte qui se rapportât directement et prophétiquement à des hommes
qui devaient suivre sa génération à lui.
Mais comme les relations essentielles
des hommes sont immuables, il n’y a
pas un seul précepte de Jésus, pas même
le plus paradoxal, qui ne puisse et ne
doive aussi s’appliquer à nous, que nous
n’ayons pas le droit d’interpréter conformément à nos besoins actuels, à la
seule condition de n’en point renier la
pensée inspiratrice. Le conseil de donner ses biens aux pauvres peut donc
être légitimement interprété en celui
d’employer sa fortune à des œuvres
d’assistance sociale.
parer en partie et dans la mesure du
possible le mal qui a été fait et d’engager ses concitoyens à rentrer dans la
légalité. Marcelin Albert a promis d’exhorter ses concitoyens au calme dès son
retour, et il est sorti du ministère sans
être l’objet d’aucune surveillance. Rentré
à Argeliers il a communiqué au peuple,
aux membres du comité central d’agitatiou et aux représentants de plusieurs
comités locaux le résultat de son entrevue avec M. Clemenceau. Mais le comité a voté un ordre du jour déclarant
que la loi votée par la Chambre n’est
pas acceptable et que la résistance a
l’autorité va continuer. On dit qu après
ce vote et vu l’accueil plutôt hostile et
méfiant de ses compagnons, Marcelin
Albert a décidé de se constituer prisonnier à Montpellier. L’agitation n’est donc
pas encore terminée. E. L.
SOTTOSCRIZIONE
IL FONDO "MITTEO PROCHET,,
PER
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Undecima lista).
Somma precedente L. 6933,97
Chiesa di Coazze » 100
(Emilia Rosa Brusin 5, Pietro Forneron e Consorte 15, Enrico Porneron 10, Lidia e Emilia Forneron
5, Pelicina Vaochiero 5, Emilia
Ruffino 6, Giuseppe Allais 1,50,
Luigi Perrero 1, Rosa Brusin Giov.
(anziano) 5, Giuseppe Ruffino 5,
Camillo Carbonero 1, Sereno Boero
4, Giovanni Mattone 1, Fedele Boero
4, Giovanni Mattone di Marcello 4,
Milto Gerardo 1. Giovanni Rosa
Brusin 1, Marcello Mattone 5, Martoglio Luigi 2, Giovanni Ostorero
0,50, Domenico Ostorero 1, Giuseppe
Mattone 1, Maria Ruffino 1, Teresa
Rosa Brusin 1, Marianna Rosa Brusin 0,60, Scuola Domenicale 13,40)
Chiesa di Siena » 25
Signora M. J. Ford, La Striscia » 500
Signorina E. Nobel, Roma » 20
Signor Ambrogio Goglio, Roma » 5
Un amico di B. A. » 25
Dott. Stanislao e Signora Roc
chi-Lancir, Buenos-Aires » 500
Signore A. e E. Karrer, Signora R. Pons Karrer, Sig.na
M. L. Pons » 45
Le cadre dans lequel on peut faire
un utile emploi de son argent, au profit
du pauvre, sans donner une prime à la
paresse, est aussi varié et vaste que
celui des activités rémunératrices, et
aussi défini que peuvent l’être les besoins rationnels de l’humanité.
Le fabricant d’absinthe qui fonde des
hôpitaux, l’actionnaire de la Banque de
Montecarlo qui patronne des asiles de
nuit ou des cuisines économiques, le
capitaliste qui thésaurise indéfiniment
et avec rapacité par tendresse paternelle, ne peuvent revendiquer le titre
de disciples de Jésus; ils sont étrangers
à l’idéal évangélique lequel exige plus
d’unité entre la conscience et la vie,
une consécration entière et sensee au
service de l’humanité appelée à la vie
divine.
En retour l’industriel qui a un roulement d’affaires de plusieurs millions
sera un disciple authentique de Jésus
quand il rétribuera équitablement les
collaborateurs de sa fortune et remploiera dans des œuvres d'utilité sociale
le surplus de ses revenus, une fois qu’il
a assuré l’entretien normal de sa famille
et le fonctionnement de ses entreprises.
Celui-là vendra ses richesses, les biens
qu’il crée, et en distribuera le produit
Totale L. 8153,97
Ab. payés et non qnittancés.
1907: Jahier Eugène, Envers Pin acte ; Jahier
Frédéric, id. ; Albert Tourn, Rora; Bonnet Jean
Pierre, Appiots; Bein Jean Pierre, Ramels.
aux pauvres, c’est-à-dire à la classe des
travailleurs toujours déshéritée des apanages supérieurs de la culture et de la
civilisation. Le commerçant et l’industriel pratiquant volontairement la coopération avec leurs plus infimes employés sont les représentants autormés
de l’idéal évangélique, ses meilleurs et
plus sûrs interprètes au sein de la'société moderne.
Lorsque chaque chrétien sera pénétré
de cette pensée qu’il n’est jamais le
maître absolu de ses biens, mais qu’il
en est seulement l’économe responsable
pour le service de Dieu et de l’humanité, alors on verra moins de luxe privé
et plus de bien-être général, moins de
somptueux châteaux et plus de cités
ouvrières ensoleillées et fleuries, moins
de stations balnéaires mondaines et plus
de stations climatiques pour les enfants
rachitiques, les tuberculeux... En un mot
l’on verra moins de bourgeois repus et
satisfaits et plus de vrais disciples de
Jésus, partant plus d’hommes pour lesquels la vie n’est pas un pesant fardeau.
(à suivre).
A. RrvoiR, gérant. -
4
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comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ;
» dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam^
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc.;
> della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants;
APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti alTinterno e all’estero per importazioni ;
F A Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci ;
SI OCCUPA in generale, di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di :
L. 20 per Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26 )x( 25 di larghezza, profondità cm. 50).
AVVERTENZE:
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i “ conpons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
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COMUNE DI PRAROSTINO
Avviso di Concorso
\
E aperto il concorso al posto di maestro
elementare di 3“ rurale maschile, con
sede in S. Bartolomeo di quésto Comune,
al quale va annesso lo stipendio minimo
legale, oltre ad alloggio e giardino.
I.o stipendio sarà pagato a rate bimestrali.
Il tempo utile per presentare le domande,
corredate dai documenti prescritti dalTart.
128 del regolamento gerierale per l’istruzione
elementare 9 Ottobre 1895, scade col 31
Luglio corrente anno.
L’eletto dovrà assumere la carica al
principio dell’anno scolastico 1907-1908.
Prarostino, 31 Maggio 1907.
Il Sindaco
Bonin.
N. 236 — Pinerolo, 6 Giugno 1907.
Nulla osta
Il R. Ispettore, F.'^ Pochero.
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