1
Année X!l®.
'PRIX D’ÀEOraEÏËlîi''PÏR''Air
ItarlÎQ ■ . . . L. 3
Toub les pays de rUnio.n de
1 ^ poste
Amérique, du Sud . . .
Ou «'^ftfaonne:
Au buifiaAvi d'Adminîiitretibn ;
Chez XM. les PasteurB ,
Chez M. Ernest Kobert (Pi{ïnerüi) et
A U Librairie Chiautore et
Maecarelîl ( Piguerol ).
ïi'abounemant p^^rt du ;L» Janvier
%. se paie d’avance.
N. 42.
Numéros séparé» demandés avant
le tirage 10 centimes chacun.
! Annoncés: 20 centimes par ligne
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Tout changement -d'adregse est
payé 0i3o cantiraBB.
ËCHO DES ,VALLÉES VAUDOISES
r Paraissant chaque Vendredi
scrsit AcTça l,-8.
la r^érité aiiee lu charité. Eni. iv, 15.
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■ onïmalr'©.*"' ■ '
' Comraunicaliôn officieilèi ~ï]a viéndaTige.'
— La jaunisse.— Ceiuf qiii'^gagne lésâmes
est, sage. ^ Soiïvett-ffreligieuses, — Vitri'àés
— Cfii'onique vaudoisè. — Reçue, pnl.üique.
— îinuonçes. . . ' ,
Çoiiunanication ofiioiene
; j.—— î ‘ , ■ i > :,i :
L’Ecole (le MélÎipde' pour^ les
régenls,et maîtresses de quiirticr
s’ouvrira, à La Tour et au Pomaret,
le lundi -premier novein^e prochain,
à. Amîî heures du matin. Messieurs
les'Pasteurs ne tnauqueronl pas
d’annoncer la( chose du haut de la
chaire et de prévenir ,les irégeots
et les maîtt’ésSes que l’on 'compte
■' iü! ■ ' ', .1
sur leur ponctualité dès le commencement des leçons. u
' ! o!)p ■
La vendange.
S’il y a une récolte joyeuse, c’est
celle des raisins. Partout où la vigne
prospère, l'on entend, au moment
de la vendange, des chansons et des
cris de joie. Le vigneron s’est donné
beaucoup de peine, il a taillé, émondé,
soufré, en un mot, soigné sa vigne
de toute manière. Il a été bien souvent dans la crainte: un orage ou
un brouillard, une pluie prolongée
ou un temps trop sec, ont menacé
par moment, sa récolte, mais malgré
tout, elle a été conservée, elle arrive
à maturité; il passe en revue sa vigne
avec des amis, et contemplant les
richesses suspendues aux sarments,
il joint les mains, et s’écrie: «'Voyez
ça, comme c’est beau, onneèaurait
où mettre une grappe de plus».
Comme les mains se joignent, par
un mouvement presque involontaire,
pour exprimer l’admiration, qu’elles
se joignent encore plus étroitement,
et volontairement, pour adorer Dieu
et lui rendre grâces. Car c’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit.
2
.342
G’esl «lui qui nous fait du bien, en
nous envoyant les pluies du ciel et
les saisons fertiles en nous donnant
la nourriture, et en remplissant nos
cœurs de joie». «Il fait germer le
foin pour le bétail, et l’herbe pouf
le service de l’homme, afin de faire
sortir le pain de la terre, et le vin
qui fortifie le cœur de l’homme ».C’est
pourquoi aussi nos cœurs doivent
être toujc^rs prêts à dire: « O Eler-'
nel, que les oeuvres sont en grand
nombre, lu les as toutes faîtes avei#^
sagesse, la terre est pleine de tes
richesses!» Ps. 104.
« Sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur, votre Dieu». Celui qui est
chrétien le fait en présence des biens
que Dieu lui donne. Il est disposé à
dire avec le roi David: «O notre Dieu,
nous le célébrons, et nous louons
ton nom glorieux». ' « Toutes ces choses
viennent de toi', et lès ayant reçues
de ta main, nous te les présentons»,
1 Chron. 29.
Offrir à Dieu les biens qu’il nous
a donnés, c’est nous disposer à les
employer pour des œuvres qui lui
sont agréablesl Et celui qui fait part
de ses biens selon la volonté de Dieu,
1 ' '
reçoit de nouvelles bénédictions de
la part du Seigneur. « Honore l’E
ternel de ton bien, et des prémices
de tout ton revenu, et tes greniers
seront reinplis d’abondance, et les
cuves regorgeront de moût ». Prov. 3.
«Apportez toutes íes dîmes aux lièpt
ordonnés pour les garder,, ' et q.q'ÎI
y áit.'áe.la provision dans ma maison;
et épfouvéz-moi en cela, ditl’Eternel
des armées, si je ne vous ouvre paS
les canaux des cieux, et si je n’épuise
pas sur vous la bénédiction, en sorte
que vous n y pourrez pas suiure. Je
, • ‘ ^ »4 » ' ^ I »J »»
réprimerai pour l’amour de vous celui
qui dévore, et il ne vous gâtera
point les fruits de la terre; et vos vigoes ne seront point stériles dans la
campagne, a dit l’Eiernel des arnnées»
Malachie iii.
, Cette année, à c6 qu’il paraît, dans
un endroit il y a abondance, dans
Uji autf|,^il y a (Jrs^e ; uny même
vigne pfésenle d’ui^^lé unf grande
#ichess^, de l’aulçe,^plle^ il| aspect
bien misérable. Cela doit servir d’avoiiissement auquel naua^evons faire
attention pour nous convertir à l’Èternel. Car voici ce que nous lisons
dans le livre d’Amos, chap. iV; «Je
vous ai aussi relepu, la pluie quand
il restait eflcore, ,^■^s pipis,, ji^squ’à
la mpisson; j’ai fait pleuvoir sur une
ville, et je n’ai point fait pleiivQir
sur l’autie; une pièce de terre a été
arrosée de pluie, et l’autre pièce,
sur laquelle il n’a point piu, .s’est
séchée...i et vous ne vous êtes point
ciwy.^,t,i&,à moi,
pîiie-tdi 11'Va ré
Il est toujours bon aux hommes
de s’humilier souSjJa puissante.nipin
de Died, Ut Hë’ ' sé” coh'vertlV ' ^ lui.
L'orgueil, la fierté,' i-arrogaHCe, la
rBoquerie,;, les mensonges,, attirent
l’accomplissepient des menaces de
Died. El alprà'i cômPïé‘'èéÎà^ ésl 'déjà
arrivé itiaintes'fois: « te jeié ôi l'*al*^
légresse se.irelircnt du champ feftile^
on ne se réjouit plus, on n’enteqd
plus dès'criè''de Jbie’dkhs'leë'vî'^Pês^,'
eèluirqui ftnilaiiiïfle ivip, ^fae'le foule
plqs.dans. les cuves; Dieu .a,lait ces*,,
ser la chanson de la vendange».
esaïM. ■' ■■ W"
Au milieu des riches 'veoâanges' et
des biens de toutes sortes que Dieu
nous accorde, ce qu’il y a de plus
3
v343,
beau el 9e ^liiy rS^joüissatii;', ici’ésl un
releer sihcéí”é à Dieu, une fòi vívanle Uh*-lèstis-Christ. Caf alors s’accompliss'eiìl''*cé^S b,^Ìles' pàiì^iés" dû
'«ile*suis lè!‘bô*p,'"e't votó i^tes'’Tes
sarments. Celuidemèure eii tnòi,
et en iqài je' débéure,' pòrte beàucblip de fruii ^ *
. Mi- ' ■’■■i.J .!• M. ■ ' J
/: Vii#-.=i#f:rTT7rrTi::rTTT.---t- -:T:-T^
^ i'.’. . -, i'.'
,, !, G’esl ¡«nei i^mgw.lièrp , j mala die,
la jaunisse., ¡^n débofdjquient, de, bile
vous jaunit ¡siibitemenl ,la peau,, .et
vous perdez incootipept vps,,belles
couleurs. : b’flû, d'*^ luême, qu¡e les
p'0rsouue.s attelqtes par cette maladie
voient ¡jaune tout ce qu’e)),es regardent.; --...„.i ;,i. : ■'.:!/ ,
Ces malades • au teint jaunâtre «ou?
c«ppeUerit, les^ peRspnites <|»i„|,aj?i^t
des vicea*. des défauts ou,d<6S., (bahÍT
ludes funestes,,,¡les.¡sUip,posen¡t de suite
tíbez, leurs, ¡semblables, et les en «f"
fublenti sansiis’assuçer s’ilR:¡les,, opt
pu s’ils ne les ont pas« Qiesl aipsi
que N.éran,, i de, trâs malbeureuse, «i
moire, 1 pensait quid n’y avait aucune
personne chaste,¡ „pwiisqu’il iéfait ,si
peu chiestBjlU(i+niâijae-; ,i, fS; .
II. n’est, iposi beBo¡a¡d’aUaC([sj ¡loin
pour tfpuver des, genS|qp,Í! ,spnfff#nt
de. dette espèce de, jaunisse,,.,ei„iqui
voiiieni, tout jaune ,autoui? d’ens, yojlà
{ uni boBuaeidéloyal dans la teiwe de
Ses comptes, dans, les, qontrals, qu’il
fait avec des persorures moins inielligeatea que- lui, ,«n hommé iqui
ne; se fei’ait ¡aucun,¡ -scrupule de d¿lournenà son; profil, une .pariie; des
valeurs dont: l’administraiion ^lui' est
confiée.!,Éh bien,, eei ¡ bomrae j tout
couvert de jaunisse vous attribuera
sa ûouleur, et accusera le premier
honnête homme venu des vices qu’il
possède, par l’unique raison qu’il
les possède lui et qu’il ne peut s’imaginer que les autres hommes ne les
aient pas. Il est tout naturel que
celui qui a cette répugnante jaunisse
voie tout jaune autour de lui.
Nous lui dirions: qui es-tu que
tu juges ton semblable, et que tu
l’accuses lâchement pendant qu’il
li’est pas là pour se défendre des
irrégularités dont tu es toi-même
coupable. Il a la vue grosse, et il.
croit voir dans ton œil la poutre
qui est dans le sien. « Ne jugez
i point afin que vous ne soyez point
» jugés; car on vous jugera du même
» jugement què vous aurez jugé, et
» oui vous mesurera de la mênae me»’SSre qUe vous aurez mesuré les
» autres » (Lire Matth vu. i à 5j.
D’un autre côté nous remarquons
que les personnes plus honnêtes, plus
!«yatesj, ! plus pénétrées du bienfaisant esiprit de la parole de Dieu,, les
personnes sincèrement religieuses sont
aussi celles qui exercent le moins
la censure et la critique. Et si elles
sont appelées à prononcer ua j ugemen t,
elles le font avec charité, avec équité
et elles ont soin d’examiner à fond
les choses avant d’ouvrir la bouche.
Ces personnes-îlà n’ont pas la jaunisse
et. elles voient les personnes et les
choses sous- leur vrai jour. C’est
qu’elles ont été à l’école du Seigneur
et elles oui appiis de lui à estimer
les autres plus .excellents ¡qu’ eux
mêmes , (Philipi D, 3) et à se prévenir; les uns les antres -par honneur,
(R>®ni. XII. 10).
E. B.
4
-344-.
Celui qui gagne les âmes est sage.
Pkov. xi ,:,i)Pnii
Louis Meyer, pasteur à Paris, vit
un jour, en 1839, deux dames entrer
dans son cabinet. L’une d’elles, Mw
N..., était catholique. Elle amenait
une de ses amies, une dame proies?
tante, mais ébranlée dans sa foi, qui
lui avait parlé de passer au catholicisme, dans l’espoir d’y trouver, mieux
que dans le protestantisme, de quqj
satisfaire ses besoins religieux. M"!*
N..., catholique zélée, avait été indi;
gnée par la seule pensée d’un changement de religion. Elle avait corn;,
plètemenl détourné de son projet
celle qui la consultait, et l’avait persuadée d’entrer au plutôt en rapports
avec un pasteur; elle lui avait parlé
de M. Meyer dont elle avait entendu
faire l’éloge cl,lui avait même offert
de l’aecompagner dans aa première
visite.
Louis Meyer commença par présenter les consolations de l’Evangilei à
celle qui les'réclamait; il lui redit
les plus pressants appels du Sauveur,
M"*® N., avait écouté, assistante passive-; allait-elle partir sans qu’une
parole lui eût été adressée? Non.
L. Meyer se tourne vers elle et lui
demande si, elle aussi, a quelque
chose à lui dire, si elle est heureuse,
M"‘® N. répond immédiatement qu’elle
est parfaitement satisfaite, qu’elle n’a
besoin de rien; et elle énumère ses
vertus, ses bonnes œuvres, jouissant
particulièrement de faire voir à un
pasteur tout ce que pouvait être une
bonne catholique. Louis Meyer l’écouta patiemment, puis lui demanda
si elle était sûre de se bien connaître
elle-même. Avec le coup d’œil pénétrant que Dieu lui avait donné, il
comprit qu’il avait affi|ire à une nar
ture forte, sincèrç et tout enveloppée
de sa justice propre. Il se sentit pressé
de dé,çhirer hardiment tous les voiles
qui cachaient à M”® N. l’étal de; son
cœur: -la Bi^Ie à la main, i| lui ^otiira ce qui lui maq.guajt. Sa, parole
calme et ferme forçait à réfléchir. .
Il s’était efforcé de relever l’ânie
abatitue dè la dame protestante, d’aballre l’orgueil de M”"« N. Les deux
dames sortirent, la première, pénétrée de la ^nissatfce^dé l^Evangile —
de ce jour a daté sa conversion, —
la 'secbndé,‘'’pr6f(jhdéttienl ii’ritée ’de
ce qu’on avait; osé ‘fnètire eh' doute
ses veftiis,''régfettahl 'une 'visite où
elle avait été mise en callse'quitnd
elle ne: voulîtir qti^accornpagriëf èon
î(rnie '’' et bien décidée-à laiSsêr désormais loin d’elle 'tous les prote'stants. Mais le trait avait frappé juste,
Urt’Hia'raÿséj’ihcOnSciëht d^atioiid, s’empara'de M“® N. Elle sé ' dit 'qu’elle
retburnèraif' vers ie* pasieurv 'et se
donnerait la aaiiisfaction de lui prouvèr qn’ii se trompait* et qu’elle avait
raisoni'^Elie revibt eu effet le tfoùver
mie' seconde fois', puis une troisième^
et'bien sbuvénb'enbbrei'Lelravail dp
Saint-Esprit en bile fut dent, mais
puissiànt; à la'sâtisfacïiotl iie l’orgueil;
succéda la douleur dtf''péchél’ Bll^e
souffrit bêaticoiop; Elle dutrester pèndani Uongiertips ' sous'‘renseigaement
de. la loi , la main de »Ionis .Meyer
fut' fermé et même rude’iavfeb'd'le;
et, ooirnhe elledni demandaitifne'rôis
pdttrquoi,'si doux avec d’autres, il
était si sévère avec elle, îl lui répondit 'qu’il fallait anx lempérameitts
vigonreux de fortes douches froides
qui briseraient des natures faibles.
! jvi™® N." pari’ini'A la pléttjtude'deda
foi. Les qùeslioris d'etllVéé’dans'I’E*
I . : i l! ■ ! C ^ i - 11'- .
5
glise protestante, de participation à
la Cène, ètblj se pi'ësentérent alots.
Louis Meyer ne fit point*dé control
verse';*il *édifiait’pierre après pierre
son enscighément, laissant la desIructiéri 'de Cérreur à la simple püissancé’de là'ivéritéi 11 ne pressa pas
lion plus M"'“ N. dé rompre avec le
cathb}icii!ifié;ét quand, Pâques apprpchaiit;'elle voulut.communier, il ia
plâça séulëment' en face de éa conscience ei lisous lé regard fié Dieii,
sans *fmn''éonséÎllér. M" “ N.v. ' áíla sé
cOrífésse¥*''et‘’prendre la Cène dans
rEghse’éáthóliíjue ,' maté pour la dernière fois; quelques mois plus' làrd
elle cOmmunisiÎt aux'Billeüés'. Únan
et demi environ s’était passé depuis
sa première Visite au pasteur de célfè
église.'- ' ■ ■■ ' ■
.■./Louis. Meyer, »a'-mè. son œmtej.
Îlou)it4Îc6 ' jT^tigicuece
lRLA;i\m,E. - L'Irlande protestante
a perdu, Je 16 septembre dernier et
d’une manière subite, un homme de
Dieu qui s’était distingué surtout
par son zèle pour la cause des Missionf.^\lj n’av^ quq 55jans, Pa|tépr
dan's un des,’ iaubourgs de Dublin,
il .avait^ réussij-à*"f foi^'merij l’|iin,e des
congiéptipns îles, plus fipri,séantes
de llEglisé! pi’esbytérienne'.d’Irlande.
Gomme Prééídentí’ du, Comité des Missions’dp .célte^* église, ir a rendu lès
plqsjgrqpds s^yices en faisapt lêonnaít¡ré el iaipjer Pcebvre des Missions
par sies contérencesi Le 'jour arvabt
sa mort il‘éci’iv<i’H‘'Mïbôi'e'tane lettre
sur ’cé sdjéiV'''Lé ".mercrbdï’ i' s'dir’j ,il
prit pai^t a Ija|,i:euni,on de prief,e(¡de
sa cpngi'égaíioH et le jeudi .âi 11
heures! en quelques minutes^léMaîiIrè lé'Tappelàit'â lui. ' .' U
■ .H’ ( ' ■ r| . ' .
1 Amêrioue. Il existe aux Etals-^Unis
une Union missionnaire internationale
formée dé tous les missionnaires'qui
sont revenus dans leur patrie. Chaque
année les membres de l’association,
au nombre d’une centaine, se réunissent, pendant dh'déernaine environ,
pour échanger leurs vues sur l’évangélisation du mpride. Un sujet,iSpécial.est pr^mairement introduit, par
un /travail soigneusementi préparéi .ü
Celle,année' le dpct./,Chamberlain
a traité de la coopération: des églises dans le champ déniai Mission
et la i.Conférence, après slèjre .prononcée fermement en faveprfdft ilhinion, 'de la co,urloisiç;j,jet cde . la
coopérai ion des ,¡chrétiens , dans- ; sle
champ missionnaire, a, exprimé, ta
conviction qw’il faut tendreià l’wtow
organique des églises, tde la ipême
famille et â la fédération des (sociétés
qui trasaillentjdans le même champ.
n Inlî'' 1.!
••(iC'-lo’i '< • ■
Australie.
*il! Hi't'l )|-/
♦ T
La .première Assemblée fédérale, des EgÎises^^^Presbytériennes d’AuslraÎie s’est, tenuÇj,, ,à
Sydiiêî;.;.,èp ‘ ; cLiri?%., „
irois y-élaient représentés
par-ÎÔi membres..
L’attention de l’Assemblée s’est
surtodl portée siir les nioyehs à employer'pour élétldre l’influence de
reglise dans les’GolbniéJ ét |iqWé
répandre l’Èvangilé j)àrmi lés paÿbfié.
■;i' '■ i-'jn; ,1»' 'M '.'.n'- .•‘■(fiiolf
n ■ :'■/ 'i •■‘'••’Al,!. JL .'ù/...
Belgique. —. L Eglise missiqn|iau'e
beige,compté' 26 côngrégàlroris régur
Ijèreménl' (constituées et ,5^ ’ slatipnsi.
i^'a gr^iiie'ma^rilé ' dé;,.sp8 memérqs
sont d^és convertis du papisme, mais
plusieurs ont él’é arrachés aussi au
raaiérialisme et à rincrédulitéJ C’est
6
.346.
( '-‘«•VX.. -VK" '' ■
tout parliculièremettt dans les grands
centre* oüvmrs ¡qu«! la vaiHafflte 'petite ¿iglise exerce son activité. ^ :
fiiC'ests à ison service qua s’asl placé
l’WiB dés fils de Mi. le fiasleiir Âppk.
iSHartetés
üne'
Un! (»liabel‘ît'teiiH‘ i a (i
nous rïftqmè q%’*âi!aistaat 'tfh jbdi,
en Allèwiai^ae, au cblïè pa
roisse rÉrailè, il ëntendît lé paaïéiii
dottrtdi lebtuie ‘de k demaarfe de
piètres !^ë voici : « üti ttiembre de
noire pâfoisse qui est devetiü toüt*ài-coiip ' riche ee t’êcotfttnawde "aot
interceisiotife fl'atéinelles dè fEglSae. »
H eèi''ffieagé, eh 'AHëiffagwe, de hèconiiïiand'et’' airisf, sub îèür deirtfthdè;
aws prièées de rE^lîëe les peisoflües
gravetttetit' ftaittdés oti •èrüell'éiiiehi
affligées, ihais l’oh avait ghère encore vu l’enrichissement subit envisagé comme une dangereuse épreuve.
El pb^liHah’t, (JiW'ls* sont, rares,""Je?
hbftitnès'qui 'traversent 'vlctbrieusemenl lés' léfitatioiis inséparabiés’ de
ce éhâ.hgeiWôbl rapide de condilipn!
, ' ■ ■ , ' *‘.!1 ■ :1 1 !lî’ ! '. I. . I
Le ¡maréchal dp Parlait
de soii,^q|o>nr réqent à la siatioi) ode
bains db Rqgaz,, et de la, irencoînire
qw’iiiîi fît: du .feldrimaréebal comte de
Mollke, chef de l’éîat-major général
prussien, Mr. L. Pilatte écrit: .
iPiésqné' cbàque jour depiiis ?pn
arrivée ' j*âi Vù le comte‘dp jMpltlië,
Tùu|purs seul,, on Îè rencontre spi^
dàhs^'reé jardins, soit au''kürsaal,
fü tiiafit son cigare ou prenant sa tasse
de cafë comnié un siin()le^ mortel.
L’autre sdié’, dans le'salon de notre
hôtel, il assistait au concpri ^ tfois
pas de moi. .■ ' n,.'^ , i
^ Slon exlé.riepr n’a rjppodTèxiraordinai.;re. Hajuï, d^,.taille,..mipcp,,, le dos
légèrement voûté, la tète petiJip.,.,
visage rasé» sans rides .apparentes, ¡et
)e teint ,claf,r,,, qn, np soppí?on,ne¡ra¡t
guère, à, ié. vojf;^ pj ),’|illy^tre,i|lralégiste, ni‘,ses 4uatré¡ivingl quatiji^ pu
cinq ans., iges allures,, cpmme ,spn
extéfiepr, soni, tr,ès simpies. ,.,EIJe^
marquent unpi cerlpi|ip, tirnidilé.iet
celte espèce.de gaucbprie,,des savapts
habituellement., labsorbés U dans ;leuirs
pensé-Pp,^ ,,, i.-l • i
» Â la ype de>M.. de Mol|he,.,(n^ '^P'
pelant l’austérité de ses,mfleurs, iSon
indifférence àujt ricchesses et aux,honneurs, sa longue vie toute consacrée
à Dieu, au travail et à sa patrie, je
ne pouvais m’empêcher d’établir un
contraste- en^e ,jui ije*. gépéj'^
VîVenfè '‘(fp: l^érripÎ re. ‘’lÂ’èxblIqùàîs
qu’il les eût si aisément vaincus et
j’étais ^^pPësqué tewtè de WfîndHher
avec'vssipect'''devant ’t% ’^rand en
nemiji
■ l'Ufr--.
•üiiji
laiti:
!)•!. ,. i 'Oij •iKiV I :ij
' ®iïttïiat»ie
, ; = • '-.in-' '■ '■! *;'n.";ü!f ■' ; •.‘■■h i: il
' ’'ToUHte-PÉLïiipéi -i-l’M'r. -'él' Jl.édàm'è
ipiiiis Jaife, ohti pris congé, c^ie
seiminèrde Péglise. deLq Tonir. Avant
que çes lignes. parafsséiU iflls seitonl
en
seraaifaés, pour le Sud de l’Afrique,
hù'ïls'he feront apparèmrtiéht,‘qu’voilé
ocurte halte, destidés qtfils ■ son't à
aller , k plus tôt possiblei renforcër
la naisslon duEampèze qni me; compte
encore que deu:^. missionnaires blancs,
SjM. ÇoilTard et îeanmairôt.,
'‘' Daîis dhe fétinrod rntitné, 'd*âib6Wli
pééparéé ‘par les soins lfe la société
Jlel Miasions deivia {Jliva,né laquellé
assistaient une. soixaiatainp de ¡personnes, presque toutes membres de
7
„347„
la société, Çt q,u(?lques ami^§ ijpvités
pour “fïï circonsfSnCe, nous avôns eu
la joie d’entendre notre cher frère
Mr. L. Jalla nous parleb, aiveb bbnheür, dei soô prochain départ et sei
recommander lui et son épouse, au®
priéfes et à la sympalhie de l’églièe,
! Mercredi soir,, dans lie temple ineuf
de La Hoill'y un aüditoire deifuelqUes
centainée deii personnës, se trouvait
réuni pour entendre les adieux ide
notre frère. Après deux allocutions et
deu* Bulèrei agprogrié^ à^jwûçconslanc^e afi’. Jalla , rfans un discbiirs simple, sans prétention, mais très ferme,
a expritué la jioie qu'i|.éprouve en partaijij pour le champ de la missioni et
remercié tous ceux, qiuii lui ont donuié
des témoignages dtencouragemônt çi
de sympalhie.j En ûu-lr£,il, a manifesté l’esspoir quc'sa presence au ?!ambèze augpmnter^jt, sd yvos^hlA, l’intérêt que le$ j Chréüepx, des Vallées
ont pour cette ceuvre. ü a,,ternflAné
par dèmahder Ic.corjcours des piiêres
constantes.jdçs aniis qui restent,
iandjsque,’.qt!ie lui &t sa jeqnç compagne vont afîfronter |çs d«P&ers et
lec |fatigqcs d’*un Ipug voyage et d’un
Iabeui,j4tui‘^lft»; I*
frolection de celui qui leur a dit;
artez.
Une prière et Iç cantique « Pars
messager... » oPt mis' fin à cette
ë'mouvarttè réûnidn. _ .
Maintenant, nous ne doutons pas
que tous les amis des nriissions qui
se trouvent pafmj nous, ne veuillent
se rappeler de Mri et M^" Li Jalla
devant le trône des miséricordes
J. P. P.
•»< 5j, * I / Jl, J .
Compie-renau du Synode. — Celte
brochure, de M pages in 8*^ vient de
paraître, par les soins'dw Bureau du
Sypode. Elleiooftüi«n«j »dut d’Ubord,
les 43 acteSi’déi derwiev j Synodef ao-i
compagnés de coorla éclaircissements’
relatifs aux discussions qui ont amené
l’adoption de plusieurs de ces délibérations. 'Il '! ’
Dans les quatorze dernières pages
Se trouvent les discours de MM. les
députés De Rose et doct. Gray de
l’Eglise Libre d’Ecosse, de Mr^ GalLadévpie de l^glise Réfoi*méfe de
France; de Mr. Paul de Coulon de
l’Eglise indépendante de Neuchâtel et
Md G. Âppia de lai Siociété des missions de Paris,; avec les réponses qtje
le président du Synode a faites à leurs
discours.
Trois lettres adressées par le Bureau
à Mr. Gavazzi président du Comité
de rEglise-Libre, â M"“ Cbiest et au
major-géneral Crédarà- Vîscônti, tèrmineut le complérrerid.u/
La brochure est en vente aà prix
dçj^^,3p centimes.
’ ‘ __________
Côhcours au Collège VaudoiSi. — Les
concours aux Bourses Campbell let
Bergers ont eu lien cette semaimêi
au Collège. A l’heure où nous écrivons le résultat du çonequrs,Campbell
nous est seul connii. Ce sont les.étudiants iliJlriçb Eevcil. et Louis Jouiidan
quic'Ont élé nantis de la bpwisç.jj,;,
Florence. — Bien qp’en., .retard
d’une semailles,oous pé vi?u)wsice-i
pendant pas passèr sous àilénce la
séiipee d’ouverlure de notre Ecole de
théologie, qui a eu lieu,, loS.courapt,
dans le magnifique auditoire du palais
Salviali.
Une quarantaine de persopnes, y
compris les membres du Conseil et,
les etudiants, assisia,ienl a cette ip-;
léi'ëssanle cérémonie.
Le discours académique, prononcé
par Mr. le professeur A. R&voL'.eonienait des choses nouvelles sur un
sujet qui paraissait épuisé, savok
l’ufdon entre l’Eglise vaudoisê et l’Eglise Libm Gomme ce travail Va; être
publié nous n’essayerons pas de l’a-’
nalysen ièi en quelques lignes.
Selon l’habitude, plusieurs amis de
l’écoleV outre les docteurs Geymonat
et Gèrabe, ont adressé quelquê.S’ conseils pratiques aux élèves. ;Nqtre école
compte déjà 13 étudiants réguliers
pour l’année qui a commencé» dont
quatre ont achevé tout derpièremenl;
leurs éludes au Collège de La Tour
et im vient de Messine, s ■ y. ..
8
W WW«i..V»^iWWWW»|l.
,.348.
I îaetïuc »olitiQue i ■
'■b no- u.i- ! • ! , vOIîîv ; •;
ÎM ,(,==ir=:3 . ;'>!iüi l
Êtalie. ~~ Le lélégraph^î a ’^nfin
dtt'ii'oncé' qftfe' le tiiinisire'G'ônata ' est
renti^i'à Roiiié après avéir bériü'éotip'
irop fait parler de son voyage dans
léi:midÎ. '‘ i-'-- ^
’ Ü)ï''têIégra rii me dé Be(dijii ali,’Po^là'
/ïen^iiMp annpnçanl qp'ü'n j'ôuriiàl aile rii a n d ' Înèiiirê par Bismîirk cpi|iëtiait'
un article séyeke et tiiêrte.,
pôlii’ Mlaiié’', ''a “'(lbiinê ''ÎieU’''S.;;iÿUiç
sorte de commentaires. ÜVnüâ Cat-'
tolica en a éprouvé une joie d’enfant
et'y a vu le bommeucement, d’ime
ihterivahti®n)étrangèbë en faveur >dm
Pape p les libéranxi nen savaient! trop
s’e-xpliquer là-tchoseii'l /.
A"ltt fih ràn débdtivt^t*i(jbe l’ai li'ele
eti* quesl*i4)n" h’avàit'pas Jrarü dans un
jbMbiiai 'oiïiciebs cl celbt'oiv ¡Il avait
paru a fait des déclaralidhs fàvbrableS“
a l’alliance enli c l’Allemagneel l’Italie.
.’iii Les jo‘Îtknà*ii'x’dn_t
j‘. -p'osii'io/jsïoiicb'ant'
à Bërliii. du mi
fail beaÜ/îétfp désupposiiio^sïoiicbanl'
lë: but djiin^voyage à Bërlin'. du minfeii’c ariglnfe Lord Banddtph Gliur-'
cmlL’®'Oii^'fe’ crbVait porteur ■‘'d’nne
propcKiiiibii d’àtfià'ncé* eiitre f’^ngle-'
terre, l’Allemagne et l’Aulriebe,'pour
s'oppoSèb aux infentldris belliiinbùse.s
de lai''Rtiè’sie, *Qu'’y*‘'à-'t-il là* de;Vra*i?;
C’est te ’qit’ori nei peut saVoir*rbàinicnaril. , ^ .::n,
■{ .......... U 'U
Les ! élcctionsli des
membres de la Soàrajijé ont eu lien
dimamehe dernier. Environ450 députés
favorables au. gouveiùbmeat età J’indépendance deila Bulgarie sont été élus.
Le parti rus.se, pialgré lampi'éserlce
et les menaée.S‘ dii: généi’al .Kaulbars,
a été solennellement faailUi Sauf dans
un district, les éleeliods se sont failèS
sa ns qu e la I ra nqu i I Ii lé ai l é t é Ir ou blée.
Les députés élus Sont frtyprables au
prince-de Batlemberg i mais il est
drffièile dtj'prévoir .si fa Soiirtitym le
réélira ¡ou si les voixd sfe porteront
sür un a*uti‘é candidat désigné pîfi’
les grandes Puissances'.'^ ' ■' ’ ■ '
lis /
ÀINNOINQ.JS:#,,;.,;
''iv;'l ' ' '. i |Œï===-,.:, Ui;-'-’: '.• ■. j i:
sOn demande un jeune horrimé sé^
rieuX pourj diriger'une 2® classe élé>
rnentaire.sii"'il', . ■ ■■ ini 'j iinü.usiis.ii s
aOintéments. '.s u! i; i frvdOOO
minité de voyàgei 1' » IDO
Demandée eticeïitificats'à M'. le pi*of,
G.! Perpétua, directeur, dtì'CollégOide
laiL.-’,LiS. '1 îif < ■ii' T’unis.
:s*isiTKS '
; 'I ¡Ì . \—r !**Î 3 I ■ ' * j î '.ï î tj ■*. , ' ' '
Les éditions de Saintes' Ecritures
publiées 'par la’ Société Biblique Britannique et Etrangères sont è n vente
aux dépôts suivants: ■s-'l
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Editions spéciales de |a Genèse
^ . pour fe? écoles 10 èéntlnt'qsi.
La XXI® Conferênee des Eglisès du
Val St. Martin, aura lieu, D' V!,; à
M.'is.sel le mardi 2^'çpuraflt, ' a ^
heures dp matin.
¡Buiet; lKp,ucaUon,;Chrel)ieppei., ,
Üne léunion de priérp se. linndra
le lundiisoin/à 7 ligures, dans le local de la Grande Ecole, .¡; Yu,.
Leclure: St. Luc ii v., 40-52.
r>a vend-ore
' .v.ivi-vrv
Jn territorio di S- So'condo», negionc
Miradolo ,i podere di giornam IB,;con-i
sisienieiin prati gtQçnaieiDi campi,;
alleno, bosco, orlo., il tutto iiriùgno,
cq sa co 1 oniqa co n pozzo d’acqua vi va,
leito icon cantina e $tanza,ri. l'.i.
.i'Dirigersi ili PitierolodaLsig. Notaio
Vincenzo Giochino. i '
■rrr7T'!rt-ìi
Y'j'EBtipT.RoBiaiT
Pigooibl, Impriitì. Chiantòrè ei MascSìeiÌi