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■ V. année
26 Novembre 1869
y- 47.
L'ECHO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée anx intérêts matériels et spiritnels
(le la Famille \audoise.
Que toutes les choses qui sont véritables. ecoupeut
vos pensées — { Philippieus., IV. 8.)
PRIX D*ABONNEM£NT ! { BUREAUX d’ABONNEMENT \ ANNONf'ES : 5 rent la ligne
Italie, A domicile fnn an; Fr. 3 \ Torrk-F*E(.mck ; Via Maestra, } ou portion de ligne.
Suisse............* ^ i N. 42. (Agenzia bibliografica) i Lettres et envois franco. S* a
France............* ® s Pioneroi, ; J. CAlanfore Impr. \ dresser pourradministratiori
Allemagne . . , . . . » fi ? Turin:*/../. r»*on, via Lagrange î aw Bureau à Torre-PelHce,
Angleterre, Pays-Bas . • 8 ? près le N. 22. J via Maestra N. 42. —pour la
Vn Tutmero séparé: 5 cent î Feorenck : Libreria Evange- < rédaction; â Mr. A. Revel
Un numéro arriéré : 10 cent. \ lica. via de'Pao2ani. < Prof. A Torre-Pellire
SOMMAIRE — La (¡ueslion du Baptême. — Mademoiselle Mathilde Foy. —
M' Peabody. — Chronique locale. — Chronique politique. — Souscription pour üsseaux. — Statistique. — Annoîices.
La question d.n 33aptômo.
r V. les N. 4Í. 4S, 44, 45 et 46 J.
Ouvrons une parenthèse. Dans la liste des passages relatifs au baptême qui
se trouvent épars dans les écrits de l’apôtre Paul, il en est un que les commentateurs se sont évertués à expliquer, sans trop de succès; c’est 1 Cor.
XV. 29, 30.
Dans la version d’Osterwald, le passage est rendu ainsi ; — . Autrement, que
feront ceux qui sont baptisés pour les morts, si absolument les morts ne ressuscitent point? Pourquoi aussi sont-ils baptisés pour les morts? Et pourquoi
nous-mêmes sommes-nous à toute heure en péril??.
Qu’on ne s’eifraie pas; notre intention n’est pas d’énumérer et de discuter les interprétations diverses et très-nombreuses que l’on a données de ce
passage obscur. Nous no voulons qu’indiquer celle qui nous paraît le plus
probable; elle est due à un commentateur allemand , Hoffmann, et tirée de
son ouvrage intitulé « La Démonstration scripturaire ».
Partant du fait incontestable que la ponctuation du texte biblique est de date
relativement récente,—au siècle apostolique l’on écrivait encore en lettres ma-
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— 378 —
jiiscules et les mots se suivaieat sans aucun intervalle, — Hoffmann propose
de ponctuer ainsi le passage en question : ' ■
« Que feront-ils, les baptisés, pour les morts si ceux qui sont entièrement
morts ne ressuscitent point? Pourquoi même se font-ils baptiser’ Et nonsmêmes pourquoi nous exposons-nous pour éux au danger, à toute heure? ».
11 va de soi que le futur que feront-ili? exprime une action postérieure au
baptême, et qu’il indique l’activité future des baptisés. Maintenant, qui sont les
morts dont parle l’apôtre ? Ce sont Ceux qui sont morts spirituellement. Et
\'expression œux qui sont entièrement morts, que signifle-t-elle? Elle indique
la mort complète, c’est-à-dire la mort physique, conséquence et fruit naturel
de la mort spirituelle. Il n’y a pas ici de jeu de mots, ainsi qu’on pourrait eu
juger superficiellement; Jésus-Christ (Matth. VIII. 221 a établi la mêmegradation alors qu’il dit à un de ses disciples désireux d’assister à la sépulture^de
de son père : « Laisse les morts ensevelir leurs morts, » c’est-à-dire : « Laisse
les morts spirituels ensevelir leurs morts naturels ». Enfin, dans la troisième
question posée par l’apôtre, les mots pour eux doivent se rapporter au sujet
des deux premières, les baptisés. C’est une erreur de croire que le texte
répète, à cet endroit ; pour les morts ; le texte ne dit pas cela.
En résumé , à chacune, des trois questions correspond une conséquence
pratique ou un aspect de la vie chrétienne. Si les morts ne ressuscitent pas,
l’activité du chrétien, ou du baptisé, en faveur des non-chrétiens est inutile;
elle est d’avance frappée de stérilité; elle n’a pas de raison d’être. — Si les
morts ne ressuscitent pas, le baptême, image de la résurrection spirituelle
( voir le N. précédent ), le baptême lui-même n’a pas de sens. — Si les morts
ne ressuscitent pas, il est également insensé de souffrir pour ses frères,
comme Paul a souffert et a exposé tous les jours sa vie. La foi en la résurrection peut donc seule justifier l’activité du chrétien envers ceux qui [sont
morts dans leurs fautes et dans leurs péchés, — légitimer son baptême, —
et le soutenir au milieu das dangers et des souffrances.
L’explication est aussi claire que belle, et on nous saura peut-être quelque
gré d’avoir ouvert une parenthèse à son intention.
]V^iie iviatliild© Foy.
L’Eglise Libre de Nice et un journal suédois nous annoncent presqu’en même
temps la mort tout à fait inattendue de Mt*« Mathilde Foy. Peu de Vaudois sans
doute, ont entendu parler de cette excellente chrétienne. Elle était cependant
une de nos amies les plus dévouées. Depuis longtemps obligée de vivre à Nice
une partie de l’année à cause de sa faible santé, elle avait appris à nous connaître , et elle fit à son tour tout ce qui était en son pouvoir pour intéresser
à notre œuvre d’évangélisation ses compatriotes de Suède. — « Son principal
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- 379 —
onvmjïP, (Ü1 le liérni de Slokholm, est Vl’Israël des Alpes (1) fruit de son séjour
au milieu des Vaudois, qu’elle aimait particulièrement, et dont elle a souvent
plaidé la cause dans ce journal même lanWl par ses traductions ». — « Depuis
que j’ai appris à aimer les Vaudois, dit elle-même dans sa préface, je n’ai pas
eu de plus vif désir que de faire connaître leur belle histoire au public et
surtout à la jeunesse de Suède».
Mlle Koy avait etfectivement vi.sité nos Vallées au mois de juin 1863, et pris
quantité de renseignements en vue du petit volume qu’elle préparait. Soit par
ses écrits, soit autremeut, elle nous a gagné en Suède beaucoup d’amis, et il
y a lieu de croire que son influence a été pour quelque chose dans celte
Sociilé des dames de Celle (2), qui, à plusieurs reprises déjà, nous a fait une
si belle part dans ses libéralités.
•Mlle M. Foy était fille d’un consul anglais qui avait épousé une Suédoise.
Elle est morte le 1' novembre dans une petite ville du midi de la Suède|, oh
elle était en visite chez des [larents. Le soir elle s’était retirée pleine de joie
et de santé ; le malin la dome.stique la trouva endormie de son dernier sommeil. Isolée et vivant d’ordinaire loin de sa patrie, elle avait souvent demandé
à Dieu de lui épargner l’épreuve d’une longue maladie. La demande, on le
voit, n’a point été oubliée.
]VI*^ lPoal>od[y.
M' Georges Peabody, l’Américain donneur de millions, qui avait fait de l’Angleterre sa patrie d’adoption, et avait si largement contribué au bien-être matériel des classes pauvres de Londres, vient de mourir dans cette dernière
ville. — Par l’expresse volonté de la reine Victoria’, les restes de l’éminent
philanthrope, ont été déposés à l’abbaye de Westminster, au milieu d’un concours immense. C’est un hommage rendu par la nation anglaise toute entière,
car Westminster est réservé aux cendres des grands hommes. Mais cette inhumation n’est que temporaire, l’Amérique ayant déjà réclamé les restes mortels
de M' Peabody.
Le limes annonce que M' Peabody a chargé ses exécuteurs testamentaires
de remettre aux administrations du fonds de donation qui porte son nom ,
une somme de 150 mille L. st. pour construire des logements à l’usage des
pauvres. Cette donation nouvelle élève au chiffre (te 500 mille livres (12 millions 500 mille francs ) le total des sommes consacrées à cet objet par te
philantrope.
(I) » L'Israü) fies .Vlpes ou les Vaudois d’autrefois et d’aujourd’hui * par M ^M. F.
— Stokolin. 186.') Un vol. de 438 pages, en Suédois.
pi) I.a ville do Oefle même qui l’été dernier a été ravagée par un incendie.
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- 380
(¡Throntque locale.
I^rarustln.. Une rectification d [On(nous écrit, sous ce titre,
en date du 14 novembre :
M'le Rédacteur. — Après la confession contenue dans le second alinéa de
la page 367 de VEcho ( V. N. 45 ), et le repentir exprimé par le membre de la
Commission mixte des écoles, il reste peu de chose à dire; il ne s’agit plus en
effet que de rectifier une rectification. Il paraît que le membre de la Commission
en (juestion n’a pas une vue très-claire de la théorie des fractions , puisqu’il
croit que MM. Parander pasteur, Pasquet ancien, Gaudin ancien, Forneron
syndic, Gardiol assesseur, — tous présents le 24 octobre, — ne forment que les
4j6 de la Commission '
Les lecteurs de VEcho ne m’accuseront pas d’avoir dénaturé les faits, parceque j’ai pu ajouter aux 5 personnes ci-dessus nommées un remplaçant du
conseiller qui parfaisait le nombre 6.
Agrée/, etc.
— On nous communique, quoiqu’un peu tard, Vétat ciml des communes de
Prarustin et Rocheplatte pendant le premier semestre de 1869 (voir la 8“ page),
et l’on nous fait à ce propos l’observation suivante : — Il est réjouissant de
pouvoir constater que tous les mariages ont été spontanément suivis de la cérémonie religieuse, et cela immédiatement après la rogation de l’acte civil.
Tor're-F'elllce. Candidat au S. ministère. M' Daniel Gay, dont l’examen de foi et de convinctions religieuses par devant le Corps des Pasteurs a
fait l’objet d’une notice précédente, a subi sa .seconde épreuve, l’audition du
sermon , le 18 novembre, à 2 h. p. m. dans le temple de La Tour. La Commission composée de 9 membres, a été unanime pour l’admission, et la cérémonie de la consécration aura lieu. Dieu voulant, jeudi 2 décembre, dans le
temple de S‘ Jean.
— La session autumnale du Conseil Communal est assez avancée pour que
nous puissions donner un aperçu des ¡quatre premières séances. — Dans la
première ( du 26 octobre ), on a nommé les réviseurs des comptes, et complété la Junte, la Commission mixte des écoles, la Commission chargée de visiter les prisons, la Commission de l’hygiène publique. Puis l’on a entendu le
rapport présenté par M' A. Bert sur les Ecoles d’adultes, et le Conseil, ensuite
de cette lecture, a senti le devoir d’exprimer publiquement sa reconnaissance
aux personnes qui sont chargées de l’enseignement séral, notamment à M'le
Prof. B. Tron, à M"'L. Weitzecher-Malan, et à M"® Marie Bert qui non contents
d’avoir prêté leur concours gratuit, ont renoncé en faveur des écoles sérales
au .subside que leur avait alloué le Gouvernement. — Dès la seconde séance
{!' novembre), a commencé la discussion du budget de l’année courante et
de l’année 1870. Du rapport des Réviseurs des comptes, comme du rapport de
la Junte elle-ntême, il résulte que : ■
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381 —
l.os entrées s’éliivent à la somme lie fr, 30546 'r2
Les sorties................................ 26626 79
En caisse, . fr. 3919 93
Mais cet encaisse est absorbé par des résidus passifs qui s'élèvent é fr.
2158 90 et par le versement d’un à compte dé au perce[)teur, de fr. 1761 0.3
(total 3919 93), par suite d’un déficit de l’impôt communal non réparti sur
les rôles de 1863-66-67-68. Cet examen de la {jestion financière de la Junte se
clôt par un vote unanime d’approbation. — Dans la troisième séance, l’on
discute le budget pour 1870, chapitre par chapitre, en commençant par l'actif.
Il résulte que;
Les entrées ordinaires s’élèvent à la somme do fr. 8649 02
Les entrées extraordinaires .... » 1L50
Total . fr. 9799 02
Pour le budget actuel il n’y a pas de résidu disponible. Par suite du transfert de l’abattoir, l’actif e.st diminué d'une somme de fr. 100, produit du loyer
annuel du local, maintenant transformé en magasin. Le dazio consiimo est
fixé à fr. 5015; ici s’est engagée une discussion plus ou moins longue; contrairement à l’arrôté ministériel du 6 novembre 1868, la majorité du conseil
maintient que, au moins pendant 1819 et 1870, l'abattage de porcs, montons,
chevreaux, au profit de la consommalion des particuliers, ne peut être soumis
à l’octroi. Le syndic et trois conseillers protestent au nom des intérêts de la
commune elle-même; mais ils ont contr’eux 9 votes sur 13. — Dans la quatrième séance (9 novembre), le Conseil discute le cahier des charges; en
définitive ;
Les dépenses ordinaires doivent s’élever à la somme de fr. 16155 96
Les dépenses extraordinaires...............................» 4533 03
Total . fr. 20689 05
Il résultera par conséquent un déficit de fr. 10889 99 qui, cette fois encore,
devra être comblé par un surcoît d’impôt {.s'OorimpiM'ia) à prélever sur les contributions directes. A peu de chose près, c’est la situatiou de l’année dernière,
qui présentait elle aussi un déficit de fr. 10520 79. — En fait de détails, voici
ce qu’il y a de plus saillant: — le Conseil vote une somme de fr. 50 en faveur
des incendiés d’ilsseaux, sans préjudice de la souscriplion locale, inaugurée
par le Syndic ; on réduit à 200 fr. le concours de la commune en faveur des
chemins vicinaux, et l'on vote, pour travaux d’irrigation, une dépense nouvelle de 100 fr., comme aussi pour la manutention des immeubles de la Commune. Le Conseil vote ensuite un salaire annuel de 200 fr. à la maîtresse de
l’école enfantine vaudoise, et une augmentation de 36 fr. à chacune des écoles
de quartiers Envers, Bonnets, Ravadera (qui se tiennent pendant cinq mois).
La somme totale affectée à l’instruction publique se trouve ainsi fixée à fr.
3315. — Nous voici à la question la plus intéressante. Au sujet du chapitre
VIII du passif f cultes et cimetières J, il s’est engagé une'.longue discu.ssion. Les
uns, partant du principe proclamé ruimée dernière dans le rapport des Ré-
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—-J82
vispurs des romptes, voudraient qu» l’on rayât ‘dtl budfiet tous frais de culte,
et que par conséquent la Commune cessât de contribuer au salaire du Pasteur
et à la pension des cinq pasteurs émérites, comme elle a cessé déjà, depuis
18S8, de contribuer aux frais de raodérature et à l’entretien du Cerno pasquale
cattolico ; nous n’avons que de l’estime pour ces braves conseillers dont nous
regrettons de ne pas savoir les noms. Ils ont finalement compris que la commune est tenue de faire abstraction de tous les cultes et de toutes les sociétés
religieuses qui peuvent exister dans son sein ; là est la vraie justice, là est
l’équité la ,plus élémentaire, et tout ce qui s’en écarte mérite d’être taxé
d’inconséquence, si non de quelque chose de pis. D’autres, tout en prétendant
être fidèles au même principe, voudraient que l’on respectât les droits acquis,
les droits qu’on a toujours reconnus, et ils insistent pour que le subside
alloué au pasteur lui soit conservé pendant la durée de sa charge, et le
subside alloué aux pasteurs émérites soit pareillement conservé jusqu’à la
mort des titulaires actuels. Pas phisque l’année dernière, nous ne comprenons
aujourd’hui cette façon de raisonner; est-ce'qii’en 1868, on les a respectés c/icx
tom ces prétendus droits acquis? est-ce que la demi-mesure votée en'1868 a
cessé d’avoir un effet rétroactif pour les uns , tandis qu’elle ne l’avait pas
pour d’autres qui, aujourd’hui encore, siègent au Conseil? Qu’on ne vienne
pas ressasser de pauvres arguments qui se réduisent à avoir deux poids et
deux mesures! Suivant un troisième avis, des raisons de pure convenance
f mena male ! chacun sait que les convenances sont changeantes ainsi que
les goâts) militent en faveur de la continuation du subside aux pasteurs
émérites. Quant au subside jusqu’ici alloué au pasteur ( le nom du pasteur ne
fait absolutement rien à l’affaire ), c’est tout autre chose. Grâce au mariage
civil, les pasteurs ont cessé partout d’être des fonctionnaires communaux il
n’y a donc pas de motif que l’on puisse alléguer en faveur du statu, quo. Les
conseillers qui se sont rangés à cet avis sont, eux aussi, évidemment eu progrès; nous aurions été plus radicaux qu’ils ne l’ont [été, [mais nous devons
leur rendre cette justice qu’ils ont cessé eufin de considérer la commune
comme une succursale fie la paroisse. Le débat a été long et animé ; heureux
signe! «Jupiter veut qu’on se remue ». Trois conseillers (dont un catholique)
se sont abstenus de prendre part à la votation sur le second des deux points
en litige ; 8 votes contre 2 ont décidé la suppression du subside annuel de
132 fr. alloué au pasteur de La Tour. Sur le premier point, abstention nouvelle des trois conseillers susdits, outre l’abstention, par trop naturelle, des
deux conseillers directement intéressés; la msjorilé décide la continuation des
subsides aux cinq pasteurs émérites, s’élevant à la somme de fr. 81 90. Les
7 francs alloués au sonneur de cloche des Coppiers sont distraits du chap VIII
et portés ailleurs à titre de subside ,au gardien de l’horloge. En .somme, des
283 francs 48 centimes qui, en 1868, figuraient encôre au budget pour frais de
culte, il n’en reste plus argourd’hui que 81,90. Nous espérons que ce dernier
vestige de \a piété communale disparaîtra à ,son tour, avant qu’il soit longtemps 1 ( La fin proehainetnent J.
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388 —
(Srhrontque polUtquc.
Le député Lauza a été élu Président de la Chambre avec 169 votes contre
139, donnés à son compétiteur M' Mari le candidat officiel du Ministère. — A
la suite de ce vole et de l’électiou du bureau, tout entier à lui contraire, le
ministère à du offrir ses démissions.
Le roi Victor Emmanuel est rétourné à Florence’dans l’après midi du 23.
L’accueil (|u'il reçut à son arrivée de la part des Autorités et de la population
fut très-vif et cordial. M. Lanza auquel le roi aurait confié le soin de former
un nouveau Cabinet a cru devoir consulter ses amis avant d’accepter ce mandat.
On i<inore, au cas de refus de M' Lanza, quels seront les hommes que le roi
appellera au gouvernement. Les noms de Cialdiui et de Durando que certains
journaux mettent eu avant ne rencontrent guère l’assentiment du public.
Un Decret royal détermine que dès le premier janvier 1870 les seuls jours
de fêtes indiqués dans le calendrier piémoutais seront civilement reconnus
dans toutes les provinces du Royaume.
Depuis deux jours continuent à Florence les débats du procès'.contre Becrei,
Eller, et Corsale accusés d’avoir soustrait à l’ex-questeur Fambri une lettre
de son beau-frère Brenna, relative aux aft'aires delà Régie, une correspondance
du publiciste Carlo Pisani, et plusieurs autres documents assez importants.
Les trois inculpés sont détenus.
Homo. Plus de deux ceuts membres futurs du Concile sont déjà arrivés.
Tous les princes dépossédés de l’Italie excepté l’ex-duc de Modène se trouveront réunis à Rome pendant l’époque du Concile. Qui se ressemble s'assemble.
Il est fort naturel que pape, cardinaux et pères du Concile aiment à s’entourer
des représentants du passé.
Kgypto. La grande cérémonie de la bénédiction des eaux du Canal de
Suez a eu lieu le 15 du mois en présence du Vice-roi d’Egypte, de l’Impératrice Eugénie, de l’Empéreur d’Aiitriche, du prince royal de Prusse et de plusieurs autres grands personnages. — L’Impératrice de France a quitté Suez
pour rentrer en sa patrie avec toute la flotte de l’inauguration. L’Empereur
Napoléon a donné à Lesseps le titre de grand Officier de la Légion d’honneur,
et les Cortès d’Espagne ont solennéllement déclaré, par l’unanimité de leurs
votes, qu’il avait bien mérité de l’humanité.
France. Trois élections politiques de Paris sont définitives: ce sont
celles de Crémieux, d’Arago et de Rdchefort. Il y aura ballotage entre GlaisBizoin et Brisson dans la quatrième circonscription.
La lettre pastorale par laquelle Monseigneur Dupanloup a pris congé de son
Diocèse a produit une très-grande agitation dans le monde catholique. Comme
on le sait, l’éminent évêque d’Orléans se prononce pour l’inopportunité de la
définition du dogme de l’infaillibilité du Pape, que le parti des jésuites représenté par VUnivers, la CMUà Cattolica et VUnità Cattolica, soutiennent avec
beaucoup de zèle et d’ardeur. La discorde est entrée dans le camp d’Agramanle.
8
—*384 —
SOUSCRÌPTrONfEI FiY^fJR |>’,USSEAÜX.
»
»
»
»
de A. M. . .
de 31™® Veuve Bert
7
fr. i
» f
» 100
» 2 50
» â
ETAT CIVIL DE PRAKUSTIN (I' Semestre de 1869).
IVal.ssanoess : Décès:
GarçoQS . . N. li j Hommes . . N. 7 ) .
Filles ... » 12 i Femmes . . » 5 (
2 1 Femmes
IMai'laœes : 16.
ETAT CIVIL DE ROCHEPLATTE (T Semestre de 1869).
TVaissaixoes t Décès ;
Garçons . . N. 4 | ^ Hommes . . N. 3
Filles ... *11 Femmes . .
jMadagc : 1.
Extrait des registres de l’État Civil.
AlXrVOTNOElS
A partir du 1' février prochain, la place de Maîtresse de l’école de
jtMines filles de TEolisk Evangélique Vaudoise de FLORENCE sera
vacante. — Les personnes qui désireraient se presenter pour l’obtenir
sont priées de faire parvenir, le plus tôt possible, leurs demandes accompagnées de certificats suffisants de capacité et de moralité , à
Mr. le Docteur J. P Revel, Vìa dei Serragli, 51, à Fiorenee.
— Au Bureau de I’Echo des Vallées (Agenzia Bibliograflca di Isacco
Benech . Torre-Pellice , via Maestra, 42 ) on peut se procurer, sans
augmentation de prix , les abonnements aux journaux ci-après :
D’K;^llse litorc (Nice) se publiera en 1870 en numéros hebdomadaires
de 8 pp. in 4“ à 4 colonnes; prix pour l’Italie: fr. 11, 50.
La Feuille religieuse du Oanton de Vaud (Lausanne) se
publie en num. bi-mensuels (avec suppléments) de 16 pp. 8” Prix (ut s.) 4'fr.
La Seunaine i^ellgieuSe (Genève) se publie en numéros hebdomadaires de 4 pp.'4‘’ à 2 colonnes. Prix; 8 francs.
L’Apologiste (Genève' se publie en numéros'bi-mensuels de 8 pp.
gr. 8” à 2 colonnes. Prix: G francsv'i'i'- ’ i Q-u •-.jib
Pignerol, J. Chiantore Impr.
A. Revel Gérant.