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Cinquante-troisième année.
23 Février 19i7
N. 8.
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ÉCHO DES lALLÉES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Avis — D’Abyssinie reste
qhrétifenne — Des Druzes — Da page
de nos Aumôniers et de nos Soldats
— Ponds pour les Ouvriers de l’Eglise
et des Etablissements d’instruction secondaire — Chronique vaudoise —
NouveUes politiques.
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AVI S.
Devant nous absenter durant quelques
semaines, nous prions nos correspondants
et nos amis, d’avoir l’obligeance d’adresser
la correspondance à M. le prof. J. Coïsson.
Torre Pellice, le 21 février 1917.
C.-A. Tron.
Il g a quelques mois, les dépêches nous
apportèrent la nouvelle de la destitution du
négus d’Abgssinie. Quelle avait été la
cause de ce grave événement ? Le négus,
habilement et secrètement, avait abjuré sa
' foi en passant aux Musulmans.
Après l’intervention des représentants
des puissances européennes, Z’Abouna
lança un manifeste, duquel nous reproduisons ce qui suit :
C’est pourquoi, poussés par la force
même des circonstances, ils (les grands,
l’armée et le peuple) se rendirent le 27
septembre en hâte au palais de l’empereur puis à la demeure de Lik-Yassou,
en sortirent les canons et les mitrailleuses
et s’étant rangés en bon ordre, ils me
tinrent ce langage: « Déliez-nous de notre serment de fidélité, car nous ne voulons pas être soumis à l’islam et nous ne
pouvons livrer notre pays à l’étranger à
cause de la malice de ce seul Lidj-Yassou qui conduit notre royaume à sa
perte; nous ne permettrons pas qu’un
négous qui a renié sa foi nous gouverne.
Enfin, hous-mêmès nous ne consentirons
jamais à changer notre religion». Puis
tous les princes, toute l’armée et tout le
peuple m’adjurèrent d’un commun consentement en ces termes : « Que Zeoditou,
la fille de l’empereur Ménélik, soit notre
impératrice, et que le ras Tafari soit
l’héritier du trône».
Quant à nous, heureux de donner notre consentement à cette décision, nous
avons élu et constitué Oouïzero (princesse) Zeoditou impératrice d’Ethiopie
et le ras Tafari héritier du trône. Nous
vous faisons un devoir de leur être soumis. Soyez aussi fidèles à votre religion.
Nous vous avertissons encore que tous
lès princes et toute l’armée vous ont
écrit un manifeste commun; nous vous
enjoignons de le lire en public afin que
tout le monde en connaisse lé contenu.
Enfin, que celui qui s’écartera de la
parole de ce message encoure l’indignation du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, qu’il encoure l’anathème au nom des
douze apôtres et des trois cents dixhuit pères du Concile de Nicée. Que la
malédiction d’Arius et la réprobation de
Judas tombent sur lui.
Et moi, Matheos, par mon humble parole je l’excommunie.
Ecrit à Addis-Ababa, l’an du salut 19
septembre 1909 (29 septembre 1916 de
notre calendrier).
* ^
La nouvelle impératrice Zeoditou est
fille de Ménélik et sœur de Choa Regga,
mère de Yassou. Yassou est donc petitfils de Ménélik et fils du ras Mikaël qui
épousa Choa Regga, morte peu d’années
après la naissance de Yassou. Le ras Mikaël, musulman dans son enfance, est le
fils de l’ancien roi du Ouollo, entre Choa
(sud) et Tigré (nord), pays musulman
en grande partie christianisé le couteau
sur la gorge par l’empereur Jean, prédécesseur de Ménélik.
L’abjuration du christianisme par la
cour d’Abyssinie et l’alliance avec la
Turquie eussent certainement favorisé
les plans de l’Austro-Allemagne en
créant une diversion entre les puissances
de l’Entente, diversion qui eût pu imniobiliser de nombreux contingents coloniaux. L’Allemagne croyait-elle vraiment faire accepter un pareil volteface aux quatre millions d’Abyssins
chrétiens, noyau de l’empire d’Ethiopie ?
Malgré tout le manque de psychologie
qui lui a été reproché, nous ne croyons
pas qu’elle se soit avec certitude bercée
de cet espoir. Cependant l’Allemagne
suggéra et réussit à créer une alerte.
C’était spn rôle de belligérant. Ce qui
étonne par contre quiconque est quelque
peu âu courant de l’histoire abyssine,
c’est de constater qu’il s’est trouvé un
souverain de ce pays capable d’abjurer
.le christianisme et de croire que le peuple
ne se soulèverait pas. Il faut admettre
que'les quarante génération d’islamisme
dont se glorifiait Yassou avaient imprégné son sang au point de lui faire préférer
une aventure en faveur de ceux avec lesquels il se sentait en communion de men
talité, plutôt que de lui faire suivre une
politique saine et normale pour son pays
L’Allemagne a cru jouer gros jeu, mai
elle n’a pas réussi. Ce nouveau truc v
avec le massacre des Arméniens, froidement organisé par la Turquie avec le consentement de son tuteur. — En arriver
jusque-là, trahir la cause de Dieu jusqu’à
ce point, cela nous révolte. Non, ce n’est
plus une guerre, c’est une rébellion contre
Dieu et contre la morale. Spectator.
LES DRUZES.
Ali Hâkem bi amr Allah était un sultan fatimite de l’Egypte, mort en 1031.
Il fut si cruel pendant son règne, qu’il fut
assassiné par un jeune .musulman quoique sa cruauté s’exerçât%urtout sur les
juifs et les chrétiens. Se disant descendant de Ali, beau-fils de Mahomet et pre
mier Khalife, il prit le titre de « Prince
des Croyants» et «Gouverneur par l’ordre de Dieu » selon la signification de son
nom.
Pour donner du poids à ces titres, il
devait frapper l’imagination des habitants du Caire par quelques traits miraculeux; il se servait, pour cela, de moyens bas et grossiers. En voici un : il faisait dire à un tel d’aller telle nuit voler
du bétail ou autre chose à son voisin ; le
lendemain le voisin venait se plaindre à
El Hâkim du vol de son âne ou de son
bœuf; alors, celui-ci, qui avait eu soin
de faire couper au préalable la tête de
l’improvisé voleur pour qu’il ne pût pas
dire que c’était par l’ordre du sultan luimême. qu’il avait commis ce vol, disait
au plaignant d’aller dans la maison du
tel et qu’il trouverait là l’objet volé.
Cette tricherie lui aliéna beaucoup de
monde; mais elle réussit cependânt à attirer autour de lui un parti assez fort qui
le déclara prophète. Se fondant sur cette
autorité, il fonda une secte nouvelle qui
est la secte actuelle des druzes.
Ses sectaires déclarèrent qu’il n’était
pas mort, mais qu’il était monté au ciel.
Ils furent persécutés en Egypte et durent
fuir en Syrie où ils s’établirent sur une
partie du Liban, et surtout sur le mont
Hauran au sud de Damas où l’on en
compte aujourd’hui une trentaine de
mille. Ceux du Liban sont au nombre de
douze mille. .
Le Gouvernement turc s’obstine à les
considérer comme une secte musnlniane
et à ne pas faire de distinction entre un
druze et un musulman, et cependant le
druze hait le musulman beaucoup plus
qu’il ne hait le chrétien. Au fond Je
druze ne croit pas au coran et n’a aucune
estime de Mahomet; mais, en apparence,
il garde une couleur qui s’approche fort
de celle de l’islamisme et il donne à ses
infants les mêmes noms que les musulmans.
Un étranger ne voit pas de différence
entre eux. Le druzisme est réellement
une secte' absolument consacrée à El
Hâldm bi amr Allah, dont elle a transformé le nom en « El Hâkim bi amrihi *
(le gouverneur par son ordre). D’abord
le possessif «son » se rapportait à Diéu,
son ordre, l’ordre de Dieu; puis les druzes ont attribué ce possessif à El Hâkim
lui-même, de sorte que ce nouveau dieu
est « Gouverneur par son propre ordre »,
c’est Dieu lui-même incarné dans ce corps •
et remonté au ciel par sa seule volonté.
On voit bien que cette secte n’a plus
rien à faire avec les fidèles du coran dont
elle s’est complètement séparée. Les druzes sont divisés en deux classes très distinctes: les Âkala (les sages) et les Djouhala (les fous, les ignorants).
Les premiers portent une longue barbe,
un turban blanc sur la tête et une tunique à l’usage des musulmans: ils ne font
usage ni de tabac ni d’aucune boisson
fermentée. Ils se rassemblent, certaines
nuits, dans une « Kbéloua » espèce.de
temple bâti dans un lieu solitaire au
sommet de la montagne, où ils discutent
calmement et prennent les délibérations
politiques et religieuses de leur secte.
Ces réunions sont secrètes et rien ne peut
percer le voile de mystère qui recouvre
ces conciliabules nocturnes.
Les Djouhala ne peuvent pas porter le
turban et ils se rasent généralement la
barbe, signes de virilité et de sagesse.
Beaucoup d’entre eux fument et ne s’occupent absolument pas de religion.
Les Âkala ont pour mission de convertir et de rendre «sages» cette jeunesse
« folle » et les déterminer à mener une vie
telle qu’on puisse bientôt les admettre
dans la classe des « sages ».
Les druzes n’admettent pas de prosélytes, de sorte que cette secte ne se recrute que dans les naissances de leurs familles. Jamais un druze, homme ou femme, ne s’alliera par mariage avec une personne d’une autre secte. Quand ils se rencontrent dans les chemins ou sur la porte
de leurs boutiques, car beaucoup d’entre
eux sont commerçants, les autres agriculteurs, ils se saluent avec un grand respect et une politesse extrême; mais ce
qui frappe d’abord, c’est cet air mystérieux qu’ils ont sur leur visage comme
s’ils avaient toujours quelques secrets à
se révéler.
Le soir, ils passent souvent la soirée
l’un chez l’autre, et les relations qui les
unissent sont éminemment fraternelles.
Ils se soutiennent, ils se protègent, ils se
défendent et à la moindre alarme ils sont
là prêts à combattre pour l’intérêt de la
communauté. Lorsqu’un étranger s’approche de deux druzes en causerie, ils
changent immédiatement de conversation dont il est impossible de découvrir
le moindre lambeau. Jamais ils n’entrent
en discussion avec un étranger à 'leur
secte sur le sujet religieux ou politique
de leur ordre; ils laissent dire et ne répondent pas.
Le druze sera toujours druze; et pourtant il n’y a pas au monde d’hommes
plus maniables, plus flexibles, plus accommodants que ces hommes au masque
impénétrable.
Dans la ville de Abei, sur le Liban, se
trouvait un missionnaire, le docteur
Bird, qui avait à son service un druze
converti au christianisme. Ce jeune druze
a prêché l’Evangile et dirigé une école du
dimanche pendant de longues années, et
à laquelle ses enfants ont toujours assisté
régulièrement. Tout, soit dans le maintien, soit dans les paroles, aurait fait
croire à une conversion sincère. Lorsque
au bout de 30 ou 35 ans, à la mort du
docteur Bird, il vit que sa mission pouvait s’arrêter là, car ses enfants avaient
reçu une bonne éducation et une ins-
2
Iruction passable, et, surtout, qu’il avait
réalisé une fortune assez considérable, il
jeta un beau jour le masque et déclara en
public qu’il était druze fils de druze et
qu’il retournait à la religion de ses pères
qu’il n’avait d’ailleurs quittée qu’en apparence.
Le druze s’adapte à toutes les circonstances de la vie pour pouvoir atteindre
son but. Dans l’armée turque il est musulman et va faire sa prière à la mosquée
pour arriver au grade de général ou à
obtenir une fonction lucrative dans l’Etat. Mais il reviendra toujours druze
parmi les siens. L’ordre leur consent cette
faculté si élastique qu’ils ne considèrent
que comme un moyen nécessaire pour
arriver au but qu’ils se sont proposé.
Combien d’hommes de ce genre sont la
gloire de la communauté I Mais si un
druze avait sincèrement changé de religion, il ne tarderait pas à être assassiné.
{A suivre).
La pape de aos AeMaiers et de eos Soldats.
17 février 1917.
Nouvelles de nos Soldats. Visité à
M... le caporal major Griot Emile, de Milan; il se porte joliment. Lieutenant-médecin Nicola De Pertis, hôpital de camp
069; le soldat Conterno Michele du même
hôpital est passé au « reparto convalescenti». Au «contumaciale» de P., j’ai
revu le soldat Negrin de Bobi, la fièvre
l’a quitté; le soldat Pellegrin est parti
pour Ferrara le 31-1-17. Soldat Falco
Giuseppe, membre de l’église de Corato,
légère blessure; il est parti pour un hôpital territorial. Le capitaine Charles Egnard est parti de Udine pour son dépôt
de convalescence, 1° alpini, Mondovi. Le
lieutenant-médecin Gag est aussi parti
pour Rome. J’ai salué à K. le cap. Diasparra Giuseppe de l’église de Corato; à
L. les soldats Tron Michel et Tron Elie
de Rodoret, de la 208* centuria; ils vont
bien de santé.
Sont venus nous voirie caporal dé sanità
Jouve Jean, de LaTour ; il est passé effectif
à l’hôpital principal de Udine. L’artilleur
Charles Melile qui retournait du congé.
Le carabinier Goss Carlo, de La Tour.
Nous avons reçu de bonnes nouvelles
de Nello E. Vezzosi et de Attilio Costabel
de la 83* section «sanità». Sous-lieutenant Guido Comba; automobiliste Gordiano Vittorio; soldat Germano Nicola,
7° fanteria; soldat Befani Salvatore de
l’église baptiste de Terni. Sous-lieutenant
Ernesto Gag, 150° fanteria; sous-lieutenants Giulio Comba, et E. D’Avanzo, qui
se trouve au dépôt de son régiment, à
Cosenza, en convalescence. Soldat Olivieri Giuseppe, 125° fanteria.
Agréez mes cordiales salutations.
E. Bertalot.
PS. — Le soldat alpin Michelin (Bobi)
est sorti de l’hôpital rétabli; idem pour
le soldat alpin Jahier Levi (Pramol). —
Nous transmettons les bonnes salutations
de Dalmas Giuseppe, Bonjour Alberto,
Beux Michele, 623* centuria; Long Eli G.
qui était avec eux a été envoyé dans un
parc génie. Michelin, blessé, est à Padoue en voie de guérison. Ces bons territoriaux, qui sont d’excellents soldats
sous tous les rapports, sont très chagrins
de n’avoir pas encore pu aller en congé,
mais où ils sont le travail presse. Ils saluent leur famille.
19-1-1917.
Preg. Sig. Pastore Tron,
Rivolgo a Lei e alla sua buona Signora
questo mio breve scritto per comprovare
il mio buon stato di salute come desidererei che questo mio scritto potesse trovare Lei e la sua Signora.
Mai potrò dimenticare la bontà che
Lei mi dimostra. La ringrazio infinita
mente dei cari giornaletti VEcho che ricevo regolarmente; creda pure che in
quelle giornate di malinconia, possd leggere quelle care parole che per me sono
parole di gran conforto e creda che gran
piacere provo leggendo quelle buone notizie dei miei cari fratelli valdesi che in
questo momento si trovano sul campo
di battaglia per il loro dovere e per la
nostra cara patria.
Desidererei Ch’Ella avesse la bontà di
voler far pervenire ai miei cari fratelli
valdesi, i cordiali saluti e felicità, per
mezzo del suo grazioso giornaletto VEcho;
mi farebbe molto piacere.
Creda pure, sig. Pastore, io mi rallegro
molto leggendo il caro giornaletto; ricordo a quei giorni felici che io passavo
nella dipendenza della buona signora
Trossarelli e che oggi giorno posso ringraziare infinitamente loro tutti dei
buoni consigli che mi sono stati dati.
Giammai vorrei aver fatto quello che
nella mia infanzia mi son permesso di
fare; ma spero che tutto mi sarà perdonato, assicurandoli che farò sempre il
mio dovere, che oggi giorno mi trovo
molto felice di essermi messo nella buona
strada; era il mio dovere.
L’assicuro che ora, da 50 mesi circa
che io mi trovo qui in Colonia, non ho
mai avuto un rimprovero nè una punizione. I miei superiori mi vogliono bene,
come io a loro, voglio loro bene come al
mio padre; sono 9 mesi che ho preso|ana
posizione da piantone, e mi trovo molto
bene. Vengo a portar loro in conoscenza
quello che noi facciamo qui in Colonia
nel presente: tutto va migliorando; qui
dove io mi trovo è un piccolo paesetto,
ma è ben pulito; siamo soltanto 3 battaglioni, due di fanteria e uno di bersaglieri; in quanto ai ribelli non vengono
a disturbarci. Qui siamo ben trincerati
e non esiste nessun pericolo; l’aria comincia ad esser buona; solo è un po’
troppa la sabbia; ma tutto passa.
Nel presente non avrei altro a dirle;
credo che lei avrà la bontà di volermi
scusare del mio male scritto.
Non mi dilungo di più, e, ringraziandola di vivo cuore di tutto quello che ha
fatto per me, riceva, Lei e la sua buona
Signora, un sincero saluto da chi non
può dimenticare. Suo devotissimo
Lovera Michele.
Cordiali saluti alla cara Parrocchia.
— Albania, li 22-1-17.
Ill.mo Signore,
Per dovere e per mezzo di questa mia
cartolina, facendole sapere delle mie notizie, mi trovo qui in Albania per la seconda volta; ringraziando il buon Dio
mi trovo in ottima salute come spero di
lei e della sua gentil Signora. La ringrazio
infinitamente per l’invio del suo caro e
pregiato giornale VEcho des Vallées che
per la prima volta ho ricevuto, e così
spero di riceverlo sempre regolarmente
perchè mi consola e mi rammenta le nostre care Valli e i cari compagni che combattono per la santa causa sull’altro
fronte; per mezzo del suo caro giornale,
mi faccia il gentil favore di salutare tutti
gli amici, parenti e genitori.
Con sincero affetto e ricordo, gradisca
i più affettuosi ringraziamenti e mi creda
il suo dev.mo Fontana Luigi.
— Dal fronte, il 1° Febbraio 1917.
Egregio Sig. Tron,
Alcune righe soltanto per dirle che abbiamo fatto buon viaggio e che grazie a
Dio mi trovo in ottima salute come pure
spero di lei. Non ^posso scriverle con
quale pazienza si sostiene la nostra cara
patria in tutte le maniere, qui al fronte,
ma la sua immaginazione può dargliene
un’idea. Sempre fiduciosi nel Signore,
profitto dell’occasione per farle pure 1
saluti da parte di Ayassot G. Daniele e
Gönnet Daniele, caporale (Villar), che
sono alla 98* compagnia, vicino a me,
e stanno bene.
Riceva i distinti saluti del suo dev.mo
G. Berton.
— Z. d. G., 3-2-917.
Ill.mo Sig. Direttore,
Anche quest’anno il tanto gradito
giornale mi giunge in trincea facendomi
piacere. Lo leggo con interesse perchè
apprendo le notizie dei compagni che
trqvansi al fronte, e nelle brevi ore di riposo m’è caro attingere da quelle pagine
quella forza d’animo che mi permetterà
di compiere fino all’ultimo il mio dovere.
La prego ringraziare, a mezzo del suo
pregiato giornale, il prof. G. Ribet, le
Dame di Torre Pellice che tanto s’interessano a noi, i sigg. Etienne Garrou e
Jacques Balme, di Chicago, che, sebbene
lontani, sempre ci ricordano. Porga loro
i miei distinti saluti; e lei, assieme ai saluti, gradisca i più vivi ringraziamenti
e mi creda suo dev.mo
Caporal magg. Carlo Barai.
— Zona di guerra, 5-2-17.
Cher M.r Tron,
Je jouis, grâce à Dieu, d’une parfaite
santé, comme j’espère que la présente
vous trouve ainsi que Madame. J’ai
quitté La Tour depuis le 23 janvier, pour
venir dans le Trentin, accomplir mon
devoir d’Italien. J’ai passé quatre mois
et plus à La Tour et j’en garderai toujours
un bon souvenir, surtout de vos bonnes
paroles d’encouragement. Je n’ai pas
trouvé de Vaudois ici car nous sommes
au premier régiment. Recevez, cher M.r
Tron, mes sincères salutations ainsi que
Madame. Votre dévoué
Costabel Jean Jacques.
— Zone de guerre, le 7-2-917.
Très cher Monsieur Tron,
Je viens de recevoir ce soir même
VEcho des Vallées et VAvvisatore du 2
courant que vous avez eu l’obligeance
de m’envoyer, je vous en suis bien reconnaissant. Je regrette seulement d’être
ici le seul Vaudois qui puisse en jouir.
Dans ces derniers jours il y,a eu du remue ménage, dans les Bataillons Territoriaux de ce secteur. J’ai été versé d’abord de la 1* compagnie du 7°, à la 4* du
12°; ensuite de cette compagnie à la 3*.
Comme vous voyez, il m’a fallu déménager plusieurs fois, descendre au fond
du Vallon, remonter, sac au dos, par des
chemins presque impraticables à cause
de la neige, sur l’autre versant; et cela
toujours de huit pour ne pas être en
butte aux coups de canon de l’ennemi.
— Veuillez me pardonner, cher Monsieur,
si j’ose, encore une fois, vous demander
un changement d’adresse. Je veux bien
espérer que je ne doive pas vous présenter la même requête de sitôt. — Je suis
installé dans le soi-disant bureau de la
compagnie, avec un brave Valdôtain, M.
Perruquet, caporal, qui pendant presque
20 ans a habité Genève, qu’il a quittée
pour accomplir son devoir envers sa patrie. Nous causons souvent entre nous
en français; il me semble alors d’être aux
Vallées. Pardonnez, cher Monsieur, mon
bavardage et agréez les vifs remerciements et les cordiales salutations de votre dévoué L. Rostagno.
Mes respects à Madame.
— Albania, li 8-2-17.
Bien cher Monsieur Tron,
C’est avec immense plaisir que depuis
quelques semaines je vois arriver régulièrement ici dans ces endroits VEcho des
Vallées me portant les nouvelles de nos
chères Vallées que je languis bien de revoir ; qui sait quand, pourtant, ce bonheur me sera accordé ? Ça me fait plaisir
de savoir des nouvelles que je puis lire
sur ce bien cher Echo; de» nouvelles de
mes chers compagnons qui se trouvent
sur l’autre front. Je vous prie de bien
vouloir changer sur l'adresse le nom
« Skoda» et de mettre « Someggiata». —
La santé est bonne. Dieu merci, et tout
va bien ; bien des salutations de ma part
à tous les amis d’Angrogne et de La Tour,
Recevez, avec M.me Tron, les meilleurs
vœux et les plus respectueuses salutations de votre dévoué Fontana Louis.
— Zona di guerra, 12-2-17.
Egregio Sig. C. A. Tron,
La ringrazio sentitamente deU’invíó
del pregiato giornale VEcho des Vallées,
che da due mesi mi. perviene regolarmente, e che leggo con piacere avendo
cosi il mezzo di apprendere notizie delle
nostre care valli e specialmente di Angrogna, mio paese natio.
La prego anche di ringraziare a nome
mio, per mezzo del pregiato foglio da lei
diretto, il Comitato per l’assistenza dei
militari evangelici di Torino per l’invio
di un pacco postale che ho ricevuto per
Natale, e di cui sono infinitamente riconoscente. — La prego di salutare i parenti ed amici che si trovano al fronte e
alle valli, come pure il sig. Eug. Revel e
tutta la Corale di Angrogna.
I miei cordiali saluti a lei e alla sig.ra
Tron. Con stima, suo dev.mo .
Rivoira Silvio.
Fonds poor les Ouyriers de l’Eoiise
et des Etabiissemepls d’instructiop secondaire
XVIII* LISTA DI SOTTOSCRIZIONL
Riporti della XVIP Lista:
Torino 36.265,—
Sig. tenente Valerio
Costantino, dalla
fronte 5,—
Sig. Valerio Gaetano 5,—
Sig. Goss Enrico 25,— 36.300,—
Roma 2.755,—
Firenze 1.865,—
Genova 5.170,—
Venezia 1.309,—
G- D. 100,— 1.409,—
Milano: a) Chiesa di
S. Gio. in Conca 7.020,—
à) Id. Via Fabbri 1.010,— 8.030,—
Biella 50,_
Brescia 1.300,—
Livorno 4.500,—
Verona 192,—
Napoli 2.000,—
Aosta 150,—
Sampierdarena 50,—
Parrocchie Valdesi:
Torre Pellice 4.865,—
Sig. Davide Gaydou,
anziano 10,—
Sig. Bart. Chauvie,
anziano 25,— 4.900,—
Perrero-Maniglia 200,—
Luserna S. Giovanni 1.352,—
Pomaretto 916,—
Sig.na Long Maria 5,—
Sig.ra Bertet Adelaide 10,— 931,—
S. Germano Chisone 552,—
Bobbio 350,—
Varie 1.703.—
Praly 150,—
Villar Pellice 100,—
Prarostino 700,-—
Massello 350,-^
Rorà 100,—
Rodoretto - Parrocchia
Valdese 100,-^^
Oblatori Diversi 49.548,40
Cav. ing. L. Burgo,
Verzuolo 1.000,— 50.548,40
Totale della XVIIP Lista L. 125.807,40
CHRONIQUE VAUOOISE
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Le caporal Giordan Luigi envoie ses
salutations et remercie pour l’envoi du
journal; le soldat Bouîssa Giuseppe remercie et fait saluer parents et amisf
4
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3
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K:
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f %
Pasquet Gustave, depuis Lecce, nous écrit
une lettre pour* nous remercier en annonçant qu’il va beaucoup mieux et en
voie de guérison; Genre François, de Rodoret, remercie, ainsi que ses deux compagnons de Rodoret aussi, Héli et Michel
Tron; Jouve Jean, de La Tour, salue et
remercie; Janavel Michel, de La Tour,
salue et remercie.
LA TOUR. Le 17 février a été célébré
modestement, mais, nous croyons, avec
efficace, Dix minutes avant dix heures,
tous nos enfants étaient déjà en place,
chacun groupé autour de sa bannière.
Le temple revêtait l’aspect des grandes
occasions même les galeries étant bondées. Le programme a été le suivant:
Invocation - chant - lecture de la Parole
de Dieu - chant - prière - chant - discours
du Pasteur - chant - discours du modérateur M. E. Giampiccoli - chant - prière
- chant - Bénédiction.
Le Pasteur a parlé sur VEcole des Barbes et de ce que l’on y enseignait: l’amour pour la vérité; l’amour pour la patrie; l’amour pour la religion. — M.r
Giampiccoli a expliqué par des exemples
ce qu’était la liberté et en citant, pour
les jeunes gens, les noms de Bernard de
Palissg et de Marie Durand. L’orphelinat, les écoles supérieures et les écoles de
ville préparèrent quatre beaux cantiques
fort bien exécutés. — Un remerciement
spécial à ceux qui eurent une si belle idée.
M. le comm. Ernesto Bosio, syndic de
Pignerol, envoya, pour la circonstance,
la dépêche suivante: Rinnovo oggi espressioni ammirazione vivissima popolazione
codeste valli che sui nuovi campi di battaglia riaffermano loro antichi nobili ideali
libertà giustizia. — Nous remercions vivement le Syndic du chef-lieu de l’arrondissement qui, par cette dépêche, atteste
le succès obtenu par la fidélité dans le
„.passé et notre place d’honneur à l’heure
actuelle.
— Dimanche à 3 heures, ont eu lieu
les obsèques de M.r Edouard Vertu, assesseur de la Commune de La Tour, qui
était venu de Turin, il y a quelques années, s’établir au milieu de nous. Une
pneumonie galopante l’a emporté en
quelques jours à l’âge de 71 ans.
M.r Vertu, originaire de La Tour, a
été s’établir à Turin dès l’âge de 17 ans,
où, après un travail assidu il put assurer
à sa famille le bien-être, l’aisance. Revenant à La Tour pour se reposer, il y
trouva du travail même au-delà de ses
forces. Elu conseiller communal, il ne
tarda pas à être membre de la junte et,
en sa qualité d’adjoint, il a été le bras
droit du Syndic, se trouvant au bureau
avec une ponctualité surprenante et dépêchant les affaires les plus urgentes du
public, qui a toujours trouvé en lui le
gentilhomme, prêt à rendre service à tous
indistinctement. Caissier de la CroixRouge locale, président du Cercle littéraire, président de la Mutualité scolaire,
membre du Comité Civil, en tout et partout il a porté son activité énergique à
la satisfaction du public. Nous ne nous
étonnons donc pas qu’à ses obsèques une
véritable foule soit accourue pour exprimer sa reconnaissance. Après le discours du Pasteur, qui parla sur le l.r verset du Psaume cxix: « Heureux ceux qui
sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Eternel» en montrant que le i)onheur consiste à être intègre dans la jfamille, dans la société, au
service du Maître, qui a préparé la récompense, M. le chey. D. Jahier, au nom
du Syndic et représentant le Conseil Communal, a prononcé un discours bien fait
et bien senti sur les qualités du défunt
qui occupait une si grande placé au miiiau d» nous,
* Au cimetière M. le pasteur Tron exprima, aü nom du comm. Vinay ses vifs
regrets pour la perte du trésorier de la
Croix-Rouge, et exprima la Vive reconnaissance des membres du Cercle littéraire envers son président.
Que tous ces témoignages de vive
sympathie soient une consolation pour
la famille frappée dans ses plus vives
affections'.
— Dimanche soir M. le pasteur Tton
parla sur les héros Vaudois du passé: Janavel, Jahier, Arnaud et capitaine Tron
Poulet et sur les héros du présent: Beckwith, Joseph Malan, Matthieu Prochet
et William Meille. — Avec les deux services de dimanche et celui de samedi,
nous croyons que le 17 février a été célébré dignement, comme il devait l’être
encore cette année.
— Dimanche prochain, D. V., M. le
missionnaire A. J alla occupera la chaire
de La Tour en nous parlant des joies des
Missionnaires. Une collecte spéciale sera
faite à l’issue du service en faveur des
Missions. Que nos frères de La Tour veuillent en prendre bonne note.
— La V. Table s’est réunie mercredi
dernier.
— Le lieutenant Carlo Ribet, après 10
mois passés en Albanie, a pu venir en
permission.
— Lundi soir, aux Coppiers, M. J. D.
Charbonnier exécuta avec son chœur
trois beaux cantiques. Le pasteur parla
sur la fidélité de Josué, qui devrait être
celle de tout Vaudois.
POMARET. Le 17 février, annoncé dès
la veille par de nombreux « falos » et favorisé par le beau temps, a eu lieu —
comme l’an dernier — surtout pour les
enfants de la paroisse auxquels, cependant, se sont ajoutés de nombreux adultes qui ont litéralement bondé notre
temple.
Pendant deux heures les chants des
enfants, les chœurs des adultes, les récitations et les allocutions ont vivement
intéressé la nombreuse assemblée.
Après avoir été égayer par deux de
leurs beaux chants les malades de notre
hôpital, les enfants ont fait le plus grand
honneur à la réfection qui leur était réservée.
Le tout s’est passé dans le plus complet recueillement et à la grande satisfaction de tous les assistants.
Nos chers soldats ont tout particulièrement été rappelés dans nos prières et
dans les différentes allocutions qui ont
été prononcées, et nous leur renouvelons,
par ces lignes, les vœux les plus sincères
qui ont été formés pour chacun d’eux.
Une modeste soirée — préparée par
l’Union Chrétienne de Jeunes Filles, et
quelques autres personnes de bonne volonté — a produit L. 155 pour la bienfaisance et — en particulier — pour
l’œuvre en faveur de nos vaillants soldats.
X.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour lit W. et L.
MEILLE — 19™e Liste:
M. Jean Tourn L. 5,_
En souvenir de David Meille » 200,—
M. et Mme Gay-Mourglia » 25,—
Souvenir affectueux d’une ancienne èlève de l’Ecole du
Dimanche et de l’U. C. (Je
J. F. de Turin » 5,_
Mélanie Jahier » 5’_
L. 240^
Listes précédentes » 13.082,75
Total L. 13.322.75
— Souscription pour lit Major JEAN
RIBET — 3me Liste:
M. et Mme Gay-Mourglia L. 25,___________
Capitaine Et. Malan-Nelson » 10,—
M.lle Marie Meille ;j '» 15’__
M.lle C. Beckwith | » ioo[____
Cav. Enrico Ribet, Torino » l.OOoi______
Sig.na Margherita Perron, Pomaretto , » jq —
Un marinaio valdese clW, mandando da Geniova la sqq contribuzione, esclama: « Mio
bravo Ribet, evviva il Pomaretto 1 » » 50,
FaltìigUà' Gougn-Ribet, S. Gio- ' ; "
vanni i (fi , » 200,—
Paroisse de Prarustin ;
puisque M, Gérard, ambassadeur
américain à Berlin a pu partir sans obs
L.
Marcella e Ferruccio Jàïla
G.mo Fornerôn (Cardona) »
pnrico' Gaudin (Bric) »
G.mo Paschetto(Ciabot-Crotta) »
Maria,.dardiol (Crotta) »
Marguer. veuve Gaudin (Benna) »
Giovanni^Grili (Sfacotîn) »
Filippo Antonio Gardiol (Ruà) »,
Alex.ne y,euve Forneron (Roc) »
Paolo ÉilDet (Barqvaiera) »
Marguer. v.ve Pasquet (Pianot) »
Giacomo Romano (Podio) »
Daniele Forneron (Molere) »
Henri Gaudin (GiacoUnera) »
A. G.^. ' I, ^ » ,
Virginie Balmas veuve Gaudin
(Roc des Gay) »
5,
1,
2,
'2,—
2,
5.
5,
5,
L-
2,^
1,—
,1.
0,50
3,
10,
2,50
facies et les marins du Sarrowdale ont
L. 1458,—
Listes précédentes » 2640,—
Total L. 4098,—
TURIN. La fête du 17 février a été
célébrée par une conférence publique-qpi
a fort bien réussi, à laquelle assistait un
grand nombre de soldats, et par une fête
spéciale offerte aux soldats vaudois, qui
obtinrent une permission particulière de
la part des commandants des divers
corps. ■
VILLAR. Malgré la prolongation de
la guerre nous n’avons pas cru devoir
encore cette année privef' nos enfants de
la fête du 17 février qui leur est si chère.
Elle eut donc lieu presque comme en
temps ordinaires. — À 10 h. précises les ;
élèves de nos onze écoles firent leur entrée dans^le temple, guidés par leurs maîtresses respectives : ils étaient au nombre
de 270 environ. L’espace non occupé par
les enfants fut bien vite bondé par une
foule; de grandes p.ersonnes accourues de
tous les points de là paroisse. Sans compter la partie d’édification et les six cantiques préparés pour la circonstance, le
programme portait non moins d’une
trentaine de numéros; mais les récitations étant presque toutes très courtes
et très bien préparées ne prirent pas trop
de femps, et surtout ne fatiguèrent; pas
l’assistance. — Midi n’avait pas sonné,
que déjà la fête était terminée pour lesj
adultes ; quant aux enfants, ils s’arrêtèrent encore quelques minutes pour recevoir leur bien modeste réfection: pain,
chocolat et une orange.
Nous signalons avec plaisir le fait que
quatre de nos six maîtresses catholiques
voulurent bien accompagner leurs élèves
et assister à toute la fête.
Ajoutons enfin que dès la veille du 17
chacune de nos 350 familles avait reçu,
par les soins du Consistoire, un exemplaire de la très intéressante brochure
Josué Janavel, publiée par la Société
d’Histoire Vaudoise. B. S.
VILLESÈCHE. Cher Monsieur Tron:
Me permettez-vous de vous envoyer un
petit compte rendu de notre fête du 17 ?
Comme à l’ordinaire, notre fête s’est
tenue dans le temple de Villesèche; 235
enfants étaient présents. Après l’allocution du Pasteur, plusieurs enfants nous
ont intéressé par leurs récitations et
leurs chants dirigés par notre infatigable
chanteur, M. Massel. — À midi, moniteurs et régents étaient invités à un petit
dîner dans la salle des catéchumènes.
À 3 heures, les 30 Unionistes, invitées
par leur présidente M.me Marànda, se
trouvaient aussi là. Elles récitèrent quel-,
ques poésies de circonstance et chanté-,
rent quelques cantiques.
L’indispensable tasse de thé fut aussi '
servie. M. Massel fit un petit discours à
n(3S jeunes filles, les engageant à ne pas
négliger le chant. On passa de bons moments ensemble, quoique un nuage de
tristesse planât sur nous tous, en pensant
aux chers absents qui combattent pour
la patrie.
été libérés. Les démarches tentées par le
ministre suisse ont été désavouées par
le Gouvernement allemand qui, au moins
en théorie, persiste dans son programme
de guerre impitoyable par les submersiblés.
Dans une nouvelle note envoyée à
Vienne M. Wîlson demande à l’Autriche
des explications sur la campagne sousmarine, se référant surtout aux notes
échangées à l’occasion des torpillages de
l’Ancona et du Persia.
Un voilier américain a été coulé par
un sons-marin autrichien au large de la
côte de la Sardaigne. L’équipage est sauf.
Le Gouvernement brésilien a avisé
l’Allemagne que trois navires arborant
son pavillon voguaient vers l’Europe et
que s’ils étaient torpillés, il mettrait en
cause la responsabilité de l’Empire.
— Aucune action importante à signaler sur notre front. Notre artillerie a provoqué des incendies dans les lignes ennemies de Zugna dans la vallée de l’Adige.
On signale de petites rencontres avec une
issue favorable pour nous au col de Cavento (Adamello), au col de Lagoscuro
et près de la Forcellina Montozzo (val
Camonica), dans la Vallarsa, sur les pentes nord du (lolbricon et dans la vallée
du Frigido.
Sur le plateau d’Asiago un détachement ennemi a pénétré dans nos .tranchées de Casera Zebio Pastorile au moyen
de galeries creusées dans la neige. Un
violent corps à corps nous a permis de
repousser les assaillants en gardant plusieurs prisonniers.
Dans la zone à l’est de Gorizia un détachement d’infanterie ennemie se rassemblant dans les environs de Santa Caterina a.été dispersé par nos tirs de barrage. Plus au sud notre feu a arrêté des
tentatives de l’eniiemi pour avancer contre nos positions de Sober et de la Vertoiba et une attaque contre Sober a été
complètement repoussée.
— Nos troupes en Macédoine ont repoussé une attaque allemande très vio-.
lente sur la côte 1050 à l’est de Paralovo,
au nord de Monastir. Quelques tranchées
perdues ont été reprises le jour suivant,
dans une brillante contre-attaque.
— L’archiduc Frédéric, commandant
suprême de l’armée austro-hongroise, est
mis en disponibilité et rappelé à Vienne
par l’empereur. Le successeur n’est pas
encore désigné.
— Le terme de souscription de l’em
prunt national consolidé 5 %, est porté
au 10 mars prochain. Les résultats connus sont assez satisfaisants: le chiffre
approche des deux milliards. L’emprunt
national anglais qui vient d’être lancé
atteint des chiffres énormes, à peu près
25 milliards de francs. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1916-17: Simond, Londres.
1917: Ane. Daniel Long, Pramol — Blisa
Long, Turin — Ardoine Coucourde, Envers
Pinache A. Piscini, Rome — Lydie* Jacurnin, Riclaret — Pedro Tpurn Est. Balziglia — Enrique Tourn Est. La Stdla —
Josué Lageard, Envers Pinache, éch. 1/7/17.
Pour 1’ «Echo des Soldats».
Sergente EU Pavarin
M. Pierre Gay
Marie Bounous
L,
»
»
2.50
2,80
2.50
iVouvelles politiques.
La tension entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Allemagne n’a pas diminué. Le
moindre incident substituera le conflit
à la simple rupture. Il semble pourtant^
que r Allemagne cherche à éviter le con
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