1
-etfuraflt avec la Poste.
'“ftm D'ABONNKMItNf PAH AM
Ìf!'« . . . Fr. 3
JfariKCT . > 6
^ileiiiagfte, Autrìche-Hongrie,
Eirésil, Danemai'k,
“gypte, llollande, Scréde,
«Uisae, pai’ ahOnnetHérii
^9tal aelotì V Àcùt/rd dè
,. ^hnne F'i. d
'■* ^^a’abonne :
«S'^ureau d'Ad.mioìatratioa:
*j®* MM. les Paateura; et à
Winp, Alpina à Torre Pellice.
y^^Qnttement fle ^ye d’avance.
Année XXXIU N. 22.
2 Juin f898
Numérua séparée denraodba avaüf
le tirage» 1Û centimes chacun.
AnnonoHs;20ceDtiiuespai espacé
de ligne pour f fois — Ib cen>
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îeEm Jalla, praf.,2’orre Pellice*
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15 centimes, sauf tæux'du corn*
mencement de Pannée.
L’ECHO
P J)E8 VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
VüüB mo aoï-ez téinotns. Act. 1,3. Suivanl lu vérité avec li^.charité, Eph. IV, 15 Que Ion règne vienne. Mftttli. VI,1>
lli <> IN tu air«; t
CoiTesporiJances ; Milan, Florence — Clii'onique Vaudoise : La Tour — Une question de fait — Missions ~ Bibliogi'aphie — Guide de.s Vallées Vaudoises
— Nouvelles religieuses — înfqrniatioii.s -- Revue politique — Avis divers.
correspondances
(retardée)
Milan le 2d[5i9B.
Chers arni.s vamlüi-s, s’il n’est pas
(■oujoni's .''aoile d’avoir ufie idée heufeu.se, liüüs pouvons affirmer que
iiolre derniei’ synode a en la plus
lieureuse des idées en statuant avec
sa solennité ordinaire que les différents districts de l'Evangélisation
seraient visités par des frères partis
des Vallées, d’où parlaient autrefois,
on défiant tous les périls, no.s vénéfés barms.
Nous avons eu ici dans la ville
qui sent encore un peu l’odeur de
la poudre, l’hontieur qI le bonheur
pur et sans mélange de rece^voir à
liras ouverts les barbas J. P. Pons
modérateur et Josué Tron.
Pepuis .feudi 19 c. jusqu’à hier
soir 22 c. ces chers amis ne se sont
pas donné de lepos, malgré la rude
lâche qu’ils avaient accomplie tians
mon district et ils nous ont annoncé
tout le conseil de Dieu avec amour.
Soit dans l’Eglise libre unie, soit
dans la modeste chapelle de iMa
voila Garihaldi, soit à rUnioii Ghrétienne soit encore et surtout, hier,,
dans notre beau et si sympathnjue
temple de St. Giov. in Coima, ii.s
nous ont dit avec force, avec une
éloquence rare, ce que l’Evangile
est pour nous, au point de vue^ de
la vraie liberté, de la véritable unité
.spirituelle et du pur amour. Ils
n'ont pas oublié de nous dire avec
une chaleur toute communicative ce
que nous, 'nous devons être pour
que le Règne de Dieu s’étende dans
nos régions rongées par le doute et
la superstition. Leur visite n'a pas
seulement été agréée, ils n’ont, pas
été uniquement reçus comme des
voyageurs et des pèlerins sur la
terre ; leur visite a été bautenaeul
a[>pi'éciée et, à cause de sou caractère éminemment spirituel, bénie
pour les âmes de nos deux églises.
Je peux vous en as.surer eu connai.ssance de cause, car, grâce à
Diem je connais mon troupeau milanais et j’ai vu .son bonheur et sa
joie resplendir dans plusieurs yeux
baignés des larmes*d’une pure émotion.
Vous dirai-.je tout ce qu’ils nous
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170 _
ont dit ü-es chers frères eiranls sni'
la terre? Irnpossihie, mais ceci je
le rappellerai tmijoiu's : Jesus-Ghrist,
soti oeuvre, le S,t Es[)i'it, son amvre
permanenle et immanente onli‘empÜ leurs discours et il nous semblait
vraiment, comme le disait le texte
de notc.e vénéré et cher Modérateur,
dimanche matin, <jue «le ciel était
ouvert sur nous » et pour nous. '
Les jeunesses masculine et féminine des deux unions de Milan
ont aussi éntendti, sous une foi'rne
des plus aimables,, des conseils, des
avertissements, des encouragements
(|u’elles ne sauraient oulilieret c’eal
avec pue profende reconnaissance
(¡ue j’écris ces lignes qui sortent
tout droit et chaleureuses de mon
cœur.
En outre, et ce n’est pas peu de
chose s’il vous plait! la visile de
nos barbas a cimenté runion de'
1 Eglise vaudoise et de l’Eglise libre
unie de Milan. J’aurais donné je ne
sais quoi pour qu’un sceptique à
cet égard, as.sislât à la belle réuniiin
que nous eûmes le Jeudi <Je l’aseensioti dans le local de ^Eglise
Libre— mais ces ines.sieurs, voyageurs, chers amis, trop tôt partis,
hélasi vous le dironl bien mieux
que ne }»eut le faire
votre dévoué
Paolo Longo
pasietir à Milan.^
Florence, co 30 mai 1898.
Mon cher Oirécltur,
Les fêtes en riionneur de Paul
Toscanelii eL d’Amerigo Vespiicci
ont été pre.sque noyées, Gelle,s du
IV” centenaire du supplice de Jéi-ôme
Savüiiaroia ont été empêchées par
les aülorilés supérieures militaires
qui rmus régis.sent par ces beaux
temps de bagoirres, de répressions
et d état de siège! — Aux grands
maux il faut les grands remèdes.
Le Gouvernement, (lui n’a pas su |
prévénir les désordres, parait décidé
1 celle fois, ,à n’en pas laisseï- ,sti pro^
I duire d’auti'es. Mais, fallaiMI vrai[ ment pour cela défendre les cotifé'
j rences sur Savonarola que ifevaicitl
I tenir ici M. le sénateur Vilbiri et le
I nouvel évêque vieu catholique de
Plaisance, Don Miragli.a? Graignaiton des eonilifs entre libéi'aiix et
cléricaux? Gar. je no pense pas qiio
l’on soupçonnât que les anai'cidstes
auraient choisi pour leurs ex[)lüils
une salle où l’on célébrait iin pareil
anniversaire ün est aiT'ivé à im curieux résultat: l’opinion ]Hjbli(|ue
■n’esl pas .secouée par les souvenirs
d’une évocation do la grande figcre
du Martyr et les ultramontains se
frottent les mains! Ils -ne demandaient pas mieux. Gela aurait été
dur de s’associer à la commémüration solennelle t — Comme tous
les ans néanmoins, l'eiidroit de la
|)!ace de la Seigneurie où i’on siippose que J. .Savonarola a exlialé le
dernier soupir, s’est couvert de (leui'S.
Quel autre liommage, et combien
ph.is grand, on souhaiterait, que les
hlürentins rendissent à la mémoii'c
de celui qui a fait de ce (leijple son
peuple et l’a la'it aimé! üélasl aujoui'd’lmi encore les yeux ne se désillent point. Gomme alors on com be
le front devant la créatui'e. On lui
obéit plus volontiers qu’à Dieu. On
bai.se et vénère, si ce n’e.st. la Sindone, telle aufie relique. l/AIliance Evangélique espérait Irayer la
voie à Don Miraglia pour ([u’il se
Ht entendre dans mi de nos IhéùlrTs.
Elle a-^dû renoncer à son projet,
mais n il pas abandonné compléLerneiiL la partie. Elle a organisé
une série de conféreiices — octroyée-s '
celles ci — dans quelques locaux
de cuite des diver.ses dénomhtaliotis.
Point n’a été néces.saii'e d’employer
la grosse cuisse — .sans laquèile
d'aucuns semldent croire ijue rien
n est faisable —, id d’organiseï* de
[iéierinage grotesque à' la cellule
linsforique du couvent de S.t Marc,
¡)Our remplir les sidles.
Dimanche, à 01i2 h , dans la cha-
3
171
pelle (le Via S. Gallo, M. le prof.
Coniba a i)arlé à son vaste auditoire
'liirant une heure, en érudit (|ui sait
être [jopulaire. (Test bien Savonarola
'lu’il nous a lait connaîti'e : le jeune
llotiirne sérieux, altéré de vèrilé et
désir'eux de sainteté; l’iiomme de
'lîivoii' et de cœur; consciencieux,
sévère, poui' lui comme pour les
autres; le prédicateur éloquent; le
•'érormateur des mœiHS; le citoyen;
le dénonciateur des infamies du pape;
le cdirétien enfin attaché à la Bible
'd à son Dieu. Savonarola n’a pa.s
l'ait le pas décisif. Il est- mort callioli(|ue, mais s’il n’est un réfor'uateur, il est un vrai précur.seur
I; ‘le la Béforme. Sa tentative e.st la
1 ‘leriuére et deses|)érée tentative de
• l'éfnrrné dans l’iî^lise avant l’éclat,
'-AS h, à 51, Via Serragli, M. le
f^rof. Gcymonal s’est attaché à dé'Uontrer pourquoi Savonarola ne [leut
(;om[uirer, par exemple, à Luther
at ;i (ait voir la dif'iérence notable
'pli existe entre eux et leur œuvre.
Le Lundi dans la chapelle haptiste
'le Via Borgognissanti, M. Gala^sik
'■arré, avec lieaucoup de feu, la vie
i 'lu prophète florentin, tout en bro.si ■''ant un tableau de son temp.s, l’éi Poque de la Renaissance, où la cullure des lettres et des a d,s était en
pleine Oorai.son mais qui était une
époque d’une corruption effroyable.
Bon nombre de catholi(]ues assistaient à ces divers discours. Prélèri'i'ont-ils donc toujours l’unilé à
la vérité? [„a réforme de l’Eglise
Sera t elle sans cesse x l’éternel et
platoniipie désir des italiens»? Et
la religion catholiijue n’a-t elle donc
aucune faute si, de toutes les nations,
la nôtre, catholiipie, est la plus dévoie et celle qui pourtant pratique
le moins ce que sa religion lui enseigne de bon ? Il doit y avoir là
' quehjne chose d’anormal, n’eu déplaise à Manzoni et à sa « Vlorale
Catholiipie ». — Les derniers évèUemenls devi'aient nous enseigner
que, de tons nos ennemis, il en est
Un qui ne se lasse pas de nous sui“
vre, de sa|)cr nos institutions à leur
l)ase mémo, do se liguer avec tous
nos adversiiires et qui, malgré les
a|)parences, malgré la patte de velours (ju’il nous fait parfois, est
toujours prêt à sortir ses grillés de
leurs gaines. Je ne voudrais pas
parier qu’elles soient moins acérées
que dans le bon vieux temps. Et
vous? — Â. la bâte votre
Vüldensis.
GHliONlQüE VAUDOrSE
lA TOUR. — il faut croire que
le sujet (le la réunion* (]ui eut lieu
dimanche soir dans l’école de S.le
Marguerite était des plus captivants,
puis(]ue la pluie torrentielle qui ne
discontinua pas de toute la soirée,
n’arrêta pas les nombreuses personnes accourues des diliérenls quartiers de la paroisse [!Our entendre
la parole 'le M. Pons.
Il s’agissait ën ellet d’une conférence'sur notre œuvre d’évangélisation, donnée par quelqu’un qui
était à même de nous servir des
nouvelles toutes fraîches, recueillies
sur les lieux mêmes. Il Valait donc
la peine de se déranger.
Nous ne croyons pas nécessaire
de rappeler à nos lecteurs une des
plus importantes délibérations du
dernier synode, de fajra visiter à
l’occasion du cinquantenaire de notre
émancipation, toutes les églises de
la Mission, par quelques pasteurs
des Vallées, chacun accompagné d’un
évangéliste. M. Pons et monsieur
Jo-sué Trou furent appelés à visiter
le district Lombard-Vénitien,
La tournée dura à peu prés six
semaines. Us présidèrent pendant ce
laps de temps environ 40 cultes,
12 écoles du dimanche, 12 catéchismes et firent une cinquantaine
de visites à domi('.ile. Il s'agissait
naturellement, par délicatesse, de
commencer par les plus petites sta-
4
— 172
lions de la diaspora vénitienne; el
ce fut Andreis, PolTahro et Trarnonti
di sopra, villages perdus dans les
montagnes du Friuli, qui eurent
l’honneur des premières visites. Ces
stations fondées la plupart par M.
Pons même, il y a vingt et plus
d’années, se distinguent i)iutôt parle zèle, et l’amour fraternel des
chrétiens vivants qui les composent,
que par le nombre de ces derniers. Marque particulière: les enfants apprennent par cœur de longs
chapitres de la Bible, tout à fait
comme dans le bon vieux temps à
nos écoles de quartier. Détails intéressants sur les familles i.orenzon
de Poliabro et Fachin de Trarnonti,
de vraies colonnes de l’Eglise.
Après Trarnonti c’est le tour- de
Pederobba qui a eu jadis une vingtaine de communiants, réduits mainteirant à six ou sept grâce à l’émigr-ation provoquée par une grande
misère. Sont ensuite visitées la minuscule congrégation de Udine et
celle, non moins petite de Treviso,
où les quelques protestants de naissartce de l’endroit sont, hélas ! une
entrave pour l’œuvi-e.
Et nous arr-ivons à Venise, urre
église for-mée d’excellents éléments
au point de vue religieux. L’union,
la paix, la fr-aterriité clrrétierrne la
caractérisent. Quoiqu’elle compte environ 140 communiarrts, elle n’a pas
pr-ospéré comr^e on l’avait d’aboi-d
espéré, grâce 'aux nombreuses dénominationsà l’œuvre dans celte ville.
Voilà un résumé très incomplet
et surtout trè.s irtcolot-e de la conférence de M. Pons qui avec la verve
et l’espr-it qu’on lui connaît et force
détails intér-essants a su captiver
notr-e attention pendarrt une heure
et demie environ.
Dimanche prochain aura lieu une
2* corriérence qui fera suite à la
préeéderrte. Collecte ert faveur- de
l’école pr-épar-atoire de flevere, à la
sortie de cette derniér-e confér-ertce.
UNE QUESTION DE FAIT
Monsieur le Rédacteur,
Dans le premier article du N. 20
de [’Echo (19 mai 1898) votr’e correspondant affirme que le Corrsistoir-e
du Villar a, depuis quelques années
délibéré que, « pour qu’un catéchumène puisse participer à la Sainte
Cène, il ne suffit pas qn’il ait subi
devant le Consistoire un examen
satisfaisant de foi, d’instruction religieuse et de conduite». Je dois
vous déclarer que votre corr-espondant est mal infor-mé et je dois
ajouter- qu’il est encor-e mal informé
quand, plus loin, il écrit qu’il faut
que le catéchumène « passe comme
urr second examen darts itne réunion
publique ».
Nous cr-oyons notts, membres du
Consistoire du Villar, que pour qu’ittt
catéchumène puisse'être admis, comme membre de l’Eglise, il faut qu’il
possède la connaissance de la religion chrétierrne, qu’il ait la foi en
Christ et qu’il se conduise chrélienrtemenL ot que quand il satisfait
à ces trois conditions il ne soit pas
permis de riert lui demander en plus.
Quart! à itous, nous nous gardet-otts
bien d’un semblable abus d'autorité.
Votr-e alfectiotmé
H. Tron, pasteur.
MISSIONS
M. Davit s’est déjà fait beaucoup
de bien au Lessouto; aussi la conférence, qui s’est réunie à Léribé à
la fitt d’avril, l’a t-elle chat-gé de
faite une tourrrée dans toutes les
stations, pour y parler du Zambèze.
Au reste, il aut-a son pieil à terre
à Motija où il corttinuer-a à être
l’aide de M. Casalis.
Le Comité de Pat-is a décidé d’ettvoyer M. Boegnet- à Madagascar,
pour- se t-endt-e compte de visu des
besoins de cette mission.
5
- m~
BIBLIOGRAPHIE
Paul Sabatieh. Speculum perfections, sew S. Francieci Aesisiensis
legenda antiquismyna, auctore fralre
Leone. Paris, Fisdil)aeher 1898. Beau
vol. (le 376 p.; 12 franes.
On se rappelle le "rand bruit qui
s'est (ail il y a quelques années,
aulnur de la publication de la vie
de S. François d’Assise par notre
auteur. Un pasteur protestant, céléi)rant les louanges du fondateur
d’un ordre religieux, c’était en effet
un évènement peu commun ; aussi
le pape lui-même avait-il tenu à
lui en témoigner sa satisfaction. Car
si, à l’aide d'une saine critique et
de recherches minutieusement exactes, M, Sabatier avait détruit mainte
légende chère aux franciscains, il
n’en avait pas moins reconnu en
François un homme possédé par
l’amour de Dieu, du prochain, voire
même de la création tout entière.
M. Sabatier a tellement mis son
Cfeur à cette étude qu’il a poursuivi
ses recherches, même après la puIdication de cette biographie monumentale. Et il a eu le bonheur
de découvrir, il y a 3 ans, le document qu’il publie aujourd’hui.
C’est une vie de S. François, écrite
en 1227, c’est à dire moins d’un an
après sa mort, par frère Léon, son
disciple préféré. Ce lécit est à la
fois le plus ancien, le plus précis et
le plus original, celui où l’on sent
le mieux vibrer l’âme du Poverello.
*^Ce n’est pas la vie d’un saint quel
conque qui y est racontée, mais
“Celle d’un homme qui a lutté pour
son idéal, d’un rénovateur dont le
génie résume et met au jour toutes
les aspirations du peuple italien au
13® siècle, du premier poète qui ait
chaulé dans notre belle langue.
Ce document, M. Sabatier le fait
précéder et suivre d’un alfectueux
iiommage à Assise, d’une analyse
du Speculum et des adjonclions et
corrections que cette découverte ap
porte à ce que l'on connaissait jus(ju’ici de S. François, de données
biographiques sur fi-ère Léon et
d’une foule d’autres documents et
renseignements précieux.
Ce bel ouvrage, disposé avec la
clarté dont les écrivains français
semblent avoir le secret, mérite
d’avoir courSj^parmi nous. Le mouvement, initié par François, n’a
pas été .sans quelque ressemblance
avec celui de son contemporain,
Pieire Vatdo, et si les disciples de
S. François avaient obéi à leur maître,
elle aurait été bien courte la distance qui séparait les Pauvres d’Assise des Pauvres de Lyon.
— Le 7 mai, le conseil municipal
d’Assise a solennellement conféré à
M. Paul Sabatier le droit de bourgeoisie, comme elle l’accordait, il y
a une trentaine d’années, à Garibaldi, de passage dans ses murs.
1j. m. Calassi' Girolamo Sawonarola. — Fu egli villima del clericalismo. ~ Typographie Claudienne.
GUIDE DES VALLÉES VAUDOISES
luililié sous les anspic(!s
DK LA SOCIÉTÉ. D'UTILITÉ PUBLIQUE
Ce guide est sous presse. Orné de
plusieurs gravures, et enrichi d’une
carte dessinée expressément en vue
de cette publication, cet ouvrage
portera aussi en appendice plusieurs
pages réservées à la réclame pour
ceux d’entre les commerçants industriels et professionLstes qui désirent en proliter. Le guide, qui sera
tiré à 1000 exemplaires, est destiné,
nous l'espérons, à avoir une large
circulation tant à l’intérieur qu’à
l’étranger, grâce à la langue française, (ians laquelle il est écrit et
dont l’usage est plus universel que
celui de l’italien.
Une insei'tion d’une page coûte
20 francs, demi-page 10 francs, quart
6
1/4
(le |'ajt(e 5 rmncs. Aticiine itisei'üon
moitulre ti’esl. aciioplôe. Il n’esUeiiu
iu)tn]i|,e que do oelles dont, lo |>ayorneul est (ail aiili(;i[ié.
S’adresser au plus vite à MM. J.
Jalla [H'ol., memlire île la commission
du (.,'uido, E.. Eyuard, .secióciiro de
la Sociélé d'uLiiilé puldii|ue, el A.
lîrssnn, imprimeur,
NOUVELLES ' IlELKLEUSES
—----
France. — Oui élé nnrn nos fu'ôsideiils de cnnsisloiros, i;, à il. mis
a la (,ôle d’un proupe d’éplises, ri
S. Mamerl, M. Adolphe liulTa, ’rie
S. Jean; à S. ,(oan du (iai’d, M.
Malau, lotis deux oi'ipinaires do uns
Vallées. .
Prétentions catholiqiies.
Voulez-voiis savoir quelles snid
les visées du ealliolicisme à celle
lin do sièHe?. Médiloz ites lignes
I . suggeslives (le la Retme. dri 'clerf¡é
français'.
« L’Eglise a le droit de léguer,
non seulement .sur les iiidividiis et
les familles, mais eneoi'e. sur les
peuples. Eu d’aulres tonnes, dans
l’ordre spi'rduel, l’Etat n’est pas
indépendant de l’Eglise; i’Etai. ale
devoir d embrasser, de profes.ser et
de jji'otéger la religion catholirjue,.-.
I/Elat a })oûr fin le hien temporel
des hommes; lEgtise, leur, félicilé
surnalnrelle. La lin de l'Eglise l’ornporle rionc inrmim.eut eu excellence
sur la fin de l'Etat ijui lui est suhordounée. ■ Mais la subordination
des fins eidraînaul la subordinalion des moyens, il .s’ensuit q.ue
V Etal-est sabordo7irié à. l’Eglise.
Rien ne peut [névaloir .coiitre cet
afgiimenl. |
Concluons: l’Elal doit se mettre
au ^ service de l’Eglise, aidaiil -du,
moins (¡ue le lui perriKd. la conililion des esprits, le régime de ,1a,.
sépai'ation comrmr celui dos Concordais, n’est pas. l’Idéal: l'Etat doit
nser de la loi cl du glaive pour le
règne .social de désui Chri.st. En lo
taisant auti'elois, il n’a qii’aocnnijili .
son devoir. ’
i’ourqiioi essayer de l’en excu-er î
maladroitement? L’Eglise, sooiélé i
divine et Immaihe louf à la fois, I
pos.sède, avec le [loiivoir doclrinal (
et législatif, le pouvoir coercitif gui
en e.H l’accompagnement nécessaire’
elle a. le droit de punir par etlemênie et de prives matérielles, le
fidèle et. i hérétique coupables. Mai.s
aussi elle a. le droit d'exiger que
l Etat mette la, force dont ü dispose
av service des intérêts spirituels
qu’elle a mission de sauvegarder.
J)e droit divin, le pape,''clief de
l’Eglise, .vpromlérementle ¡ion voirVle
donner aux prinoes, comme do/denr
suprême de la morale, des directions obligatoires dans le gouvernement île leurs-Etals. »
INFORMATIONS.
Los billets (l’aller et retour pour Turin,
valables .b Joiirs et donnant droit à une
erd,rco à riixposition, coûtent !e.s sommes
suivantes:
La TourS. Jean
Rubiano
nridiéras
Piguerol
2.(^ Cbisse 'd.eOla.sse
(i,7U 4,70
0,5U 4,50
0,20 , 4,40
5,90 4,20
3,00
: — L’exposition do Turin e.st onVortc de
H h. à 10 pour 2 francs, de 10 à 1!) lu
pour l fr., ü,d 19 à 23 h., les.galerie.s étant
fermées, .50 cent. — L’outrée de la socüoii
Explriratiom, où .sont représenté.s lés rai.ssionnairo.s vaudois, coûte 25 c.
— Les examens de licence lycéalo an- ""
ront lieu le 1 juillet pour la compo.dlion
italionne, le 4 pour la traduction do bdin
en italien, le 5 pour le grec.
— La députation provinciale a antoi'isé
le payement du subside dû pour de.s pbiees
gratuites aux Artigianol.li yaudois de Turin.
— La eonimisâion électorale pi'ovincialo
a approuvé les listes du Villar, de Rora,
Osasc,-S. Second, ‘S Germain, Pitiacbe, Pomaret, S. Martin.
— L:i se.ssiou (l’eiii'ôleraent des conscrits
de 1878, qui devait commencer le 1 juin,
à dé renvoyée an 15 Juillet et .sn'iv., à
7,30 du m:itiu le 1 août pour le mandement de S. Second, le 3 pour celui de Lu-^
7
- 175
suniü S. .lean, le 5 pour celui île la Tom', Rien, absohimeiil. rien de i)o>iilif, touchant
le (i pour le Val S. Mai'lin, le Kl pour le le conllil lli.-ípano-Amih'icnin-l,os Jmti'naiix
inanilemont do l'cM'onse, les! 11, l¿ ot 15 les niienx inrormés no coiiUinmciit ipie des
poni' Pif^nerol. — Ta session sera close le nonvoile.s contrndicl.oiL'es (¡ne nous no pi e
15 octobre, à-6 11. du soir. , nous pa.s la ,peine do reproduire.
I
Î5(‘viir Î*ülî5iqiH‘
Il nous faut répai'er une onii.ssion do notre
derniéro Revue, non pa.s'' un oubli, causée
par la tyi'annie do l’espace. Il s’agit de la
mort du ministre de la Marine, Benedcllo.
/tr<w, décédtî à Rome il y a envii'uu huit
jours, à l'âge de 65 ans. C’est un homme po litiquo do premier ordi'e qui vient de disparaître à un âge où il aurait encore été
à même de rendre de précieux services à
sou pays. Qiuiique médiocre orateur, il
était fort apprécié au Parlement; et il est
plias que probable que nous l’aurions vu
un jour Président du Conseil, si la mort
ne nous l’eût .enlevé inopinément. Mais
c’est surtout riiigénieur naval, qui lai.ssera
un grand vida dans la Marine do Guerre.
C’est Brin qui a"coopêré avec S.t Boii à
la création de notre nouvelle marine; c’est'
à lui qu’on doit les des.sin,s de ce,s colu'sses
do la'rner qui sont les cuii‘a,ss(ks: Dàmlolo
et Duilio; c’est touji ur.s grâce à l’initiative
do Bi'in que nos costructeur.s de navires
se sont émancipés de .l’étranger en tout
Ce qui concerne les matériaux de construction et les mafchiiies. Il iTest donc pa.s
qtoiinaut que le Roi ait été sincèrement
alliigé de la porte de cet homme, particulièrement regretti' aussi par s;i ville
natale, Turin.
Voilà quelque.s jours que le Miui.stére e,st
démissiouuaii'e, et il u’y.a pas trop lieu de
s’eu étonner. 11 y a .bien longtemps que le
ministre des Affaires Ktrangéres, VisooiitiVenos.ta, avait matiifesié le désir de.se
retirer, à cause des profondes divergences
de vue avec Zanardelli eu particulier, (¡ui
rcpré,seiitait au ministère des idées et un
courant dianiétralement opposés à la politique .sensép du yi(jux ministre. Aussi la
crise ministérielle a-t-olle été provoquée
par Veno.s'ta; et Rudiiii n’a pas (isé le rétenir, ne voulapl pas se séparer de Zauardclli: il a pi’éféré, pour avoir se.s coudées
frauchüs, les démissions en masse à une
crise purlielle; Rudini est naturellement
chargé de. la formation du no.u veau mini.stéro; mais la crise extra •.parlementaire
sera probàbleraeiit plus lahoriousè que jamais, et ou lie saurai.t Drévoir eucoi'o qui
.scr'out surtout le.s iiQUveau.x ministres de
la Mai'iné et (les .Affaires lîtraiigères. Les
journaux parlent, il c.st yrai, de Canevaro
pour la marine et du général Pellouxponr
les .\ffairos Kti'angéres, mais jusqu’ici • on
lie peut faire que des conjectures.
Société liitenialiooaie pour îa .Paix
Comité do Torre l*i liiee
.Lu séance, aimiî.elie. uui'u lieu ...limandiü iii'ocliuiii 5 juin, à h- h. du
l’aiirès inidi, ilaii.s la salle.de la Société ouvrière.
oiiCRh: nu jouu :
i“ Uappoi'l, du Pi'ésideiiL
2° Uappoi'L (itiaiicior
.y” Eieclioii de ITui.s uiemlins du
üiirciui. ,
4” Id’oposil iiiiis'. • , ; .
, ' LiC: linrt'HH
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Un mills |ii'ie ddi)inom;ei"queM.''
¥üii Sta.rrk, nii des secrélaires du
cotuifé iiiiernàlioiia.i de.s ■ U .Ulirél.ieniles, lissisLera à la [u'iu'liaioe
conlérencedu l’oinan-f, le il juin ji.
VaiKÎois (le Marseille
.l/ywt'Çittc'ui <ii( r.( \!ias-’m
üaptêmes, Louis Vilhelm,.Marie Guigou,
Adèle Pascal, Ricri'e Moytro. M'ariai/ei;.
Michel Costaholmt Glotilde Taliuou, .(eau
Giiillelmet et Philüiiièiio Hpniihi, Mourguo
d’.Alg'iié ét Martho Roso, "ifrèc.v. Ku.^amie
Pont,aine, veuve Rouchard, ,U1 ans; .lacqucs
Roux, 71 ans; Pierre Trou, 6 ans.
LINGUA INGLESE
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