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mix D'XBONNnMBNTi Par am Paar * moU
Italic ct Colonies italij^nnea..................L. 10,~ 6,—
Etranger .... . . * . . . . » 24,- > 12,
Plusieura abonnements à la m(me adresse . , , > 22,—
On ■'■bonnet à TorrePelUce, au Bureau d'Administratlon de I'EcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. '
' J:
L'ABONNBMeNT 8B PAVE D'AVANCB.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Loois Micol'-' TorrePettke-*- peur
l’Adminlitration, au Bureau du Journal, Wie Wigram, N* 2 • Torre PelUce.
Pour toutes les «nnonees s'adresser au Bureau du journal.
Tons lés changements d’adresse Coûtent-p» eentlna«i> saiif ceux du commen*
cernent de Pannée. <
. j:' ^ :
La namteo : ^ O aanttmaa <o
toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablès...;'dignes die louange, occupent vœ pensées (Philipp. IV, 8).
AHlgnce Universelle
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
SEMAINE DE PRIERE
8-14 Novembre 1936
La Volonté d« Dieu.
« Ne vous modelez pas sur le monde
actuel, mais transformez-vous par le renouvellement de votre âme ; vous comprendrez alors ce que Dieu veut : le bien,
lie beau, la perfection ».
Romains XII, 2.
La volonté de Dieu! Avec quelle facilité nous prononçons cette expression.
Comme il est facile de prier « Que ta volonté soit faite », mais qu’il est difflÆe,
lorsque nous y réfléchissons, de découvrir
oe que cette prière implique pour les vies
individuelles et pour la vie collective.
Trouver et réaliser la volonté de Dieu est
acte qui réclame tout notre courage, et
toutes les énergies du corps et de' l’esprit. Surtout, die réclame beaucoup plus
que cette soumission passive, qui se manifeste OM moment oit s’élève cette prière
« Que ta volonté soit faite »..
Qu’il est étrange de penser que maintenant où tout le monde accepte œtte vérité, qui à un moment parut révolutionnaire, que la terre n’est pas le centre de
l’univers, mais qu’elle tourne autour du
soleif, ü y ait encore des hommes pour
s’imaginer que la créature humaine est
le centre de l’univers spirituel et non pas
Dieu, source de toute vie véritable.
Placer l’étude de nos problèmes sur oe
plan est un acte tout aussi révolutionnaire
que edui qui 'twoeUfiera les conceptions sur
révdutiOn des astres.
La révolution que nous voudrions n’est
possible que dans un esprit de prière, et
c”est potirquoi nous vous convions à la
prière.
DIMANCHE 8 NOVEMBRE. La volonté
d& Dim dems la dérision et l’aotilMt personnelles ».
« Fils de l’homme, tiews-toi debout et je
te parlerai... ». — « Fils de l'homme, je
t’envoie... ». Ezêchiel II, 1 ; IP, 3.
« Les brebis écoutent ma voix ; je les
connais et elles me suivent ».
Jean X, 27.
Lorsque Ezêchiel vit la gloire de Dieu,
U- y a de cela longtemps, il fuit teUemenst
effrayé, qu’il tomba sur ^ face. Mais lors^«
qu’il ’ entendit Dieu lui dire: «Fils de
l'homme, je t’envoie », il se remit en rouite,
sans hésitation, conscient d’avoir en lui la
puissance de Dieu.
Péu d’hommes ont reçu un àppel aussi
clair que celui d'Ezéchiel*, mais îl n’en
existe pas qui puisse dite que Dieu ne
l’ait jamais appelé à se décider personnellement à agir tout comme Ezêchiel.
Tous ne sont pas pnoïAètes, mais tous<
ceux qui ont rencontré le Christ sont appelés à réaliser la volonté de Dieu dans
leur vie et à marcher avec foi, forts de
l’appdt qu’ils ont reçu.
Prions donc afin que* Dieu noœ donne
des oreilles pour entendre, un cœur pour
comprendre, pour être capable de M obéir
et de réaliser^sa vokaaté dans nos vies.
LUNDI 9 NOVEMBRE. La volonté de
Dieu et l’ordre social.
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de
tout ton cœur, de toute ton âme, de toute
ta force et de toute ta pensée et ton prochaih comme toi-même ». Dm X, 27.
f:
« Si donc tu présentes ton offrande à
l’autel et que là, tu te souviennes que ton
frère a quelque grief contre toi, laisse ton
offrande, là, devant l’autel, et va d’abord
te réconcilier avec ton frère, puis tu reviendras présenter ton offrande».
Matthieu V, 23, 24.
Il y a trois attitudes, humaines envers
la société qui révèlent une incompréhension de l’enseignement du Christ ; la première- consiste à n’envisager le monde
qu’en fonction de soi«-même, de sa famille,
de sa classe et de sa nation ; la seconde
ne tend qu’à l’amélioration du bien-être
humain ; la troisième pousse l’homme à oublier ses semblables pour ne se soucier
qpe de sa communion avec Dieu.
Pour être en parfait accord avec l’œiseignement du Christ, nous devons détruire tout égoïsme individuel, et nous
souvenir que nous sommes liés par l’amour
et la responsabilité, non seulement à
l’égard de nos semblables et de Dieu, et
que tous nos désirs de construire un nou*vel ordre social doivent tenir compte de
cette double obligation, qui est à la base
de tout ordre social.
Prions donc pour que nous accomplissions- de notre devoir social avec des cœurs
remplis de l’amour de Dieu et du prochain,
avec des âmes purifiées de tout égoïsme,
avec des volontés ne recherchant pas leur
avantage, mais le bien du prochain.
MARDI 10 NOVEMBRE. La volonté de
Dieu et notre attitude envers l’Etœt et la
nation.
« Que toute personne obéisse aux autorités supérieures, car il n'y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu et celles qui
existent ont été instituées par Dieu ; ainsi
celui qui s’insurge contre l’autorité, se révolte contre l’ordre établi par Dieu ; et les
rebelles attireront sur eux la condamnation... Rendez à chacun ce que vous lui
devez : l’impôt, à qui vous devez l’impôt ;
les taxes, à qui vous devez les taxes ; la
crainte, à qui vous devez la crainte ; le
respect, à qi^i vous devez du respect ».
^ fîômazBs XIII, La,i 7.
« Rendez donc à C&ar ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu».
Matthieu XXII, 21.
On reconnaît de plus en plus, de nos
jours, que la communauté nationale:, dont
nous faisons partie, et l’Etat qui la gouverne, ont une autorité sur torœ les membres de cette communauté, en vue de la
préserver, de la défendre et de veiller à
son bien-être. Où s’arrête cette autorité ?
Nous ne pouvons pas répondre, d'après
le®: désirs de l’individu, mais seulement
que toute autorité à laquelle nous sommes
soumis est elle-même soumise à la volonté
de Dieu. Aussi longtemps que l’Etat reconnaît que son autorité provient d’une
délégatioini aussi longtemps que cette ai>
torité est au service dé la communauté,
aussi longtemps qu'il ne se divinise pas et
ne se prétend pas l’arbitre de la destinée
humainer nous: Iw devons ôbéisBaneek Mais
losisque l’Etat franehiti les limites fixée»
par- Dieu, alors nous d©v<ms comme chrétiens témoigner, avec crainte et tremble
nxent, que l’Etat, comme les individus, doit
rendre hommage à Dieu, qui est le Roi
des rois et le Se%neur des seigneurs.
Prions donc pour qu’il nous soit fait la
grâce de pouvoir obéir à ceux qui, normalement, peuvent avoir autorité sur nous,
et pour que Dieu nous donne la sagesse
de discerner et le, courage de prodamer
les droits légitimes de l’éternel, immortel
et invisible Roi.
MERCREDI 11 NOVEMBRE. La volonté
de Dieu et les relations internationales et
interraciales.
« L’Eternel sera roi de toute la terre.
En ce jour-là, l’Eternel sera lé seul Eter-nel, et son nom sera le seul nom »,
Zacharie XIV, 9.
« Ayant revêtu l’homme nouveau qui se
renouvelle, dans la connaissance, selon
rimage de celui qui l’a créé. Il n'y a ici,
ni Grec, ni Juif, ni circoncis, ni incircoïiCÎSj nii barbare, ni Scythe, ni esclave, ni
libre J mais Christ est tout et en tous».
Colossiens III, 10-11.
Il y a une différence importante entre
le cofflïiopolitisme et l’internationalisme.
Le cosmopolitisme ignore les différents
eiitre les nations. Le coanoipolitisme se
trouve chez lui partout et nulle part. Le
véritable internationaliste, au contraire,
reoonnmt qu’il y a des dififérences entre
les nations et les races, comme îl y en â
entre les individus, qu’elles s’influencent
réciproquement et doivent apporter leur
contribution personnelle â l’ensemble de
la vie internationale. Les relations internationales et interraciales ne sont vraiment fécondes que si elles dépassent le
plan humain.
Aussi longtemps que l’on ouBlie l'origine
et la destinée surnaturelle de l’homme, les
forces destructives prennent le dessus,
mais dans ce domaine, comme dans celui '
de l’organisation de la vie sociale, les hommes sont autant responsables â l'égard de
Dieu qu’à l’égard de' la nation et de la
race. Si l’on reconnaît la royauté absolue
de Dieu, on peut résoudre tous les conflits
qui inévitablement, peuvent surgir et
trouver des solutions fécondes pour l’avenir de la société humaine.
Prions donc en toute humilité pour être
capables de juger à leur juste valeur l’apport des autres nations et autres races à
la communauté humalme, et qu’avec l'aide
de l’Esprit de Dieu nous puissions jouer
notre rôle dans le règlement des conflits
internationaux. {A sadvrey.
faAjg^
CONSERVEZ L’nÉRIT/lQE DES PÈRES.
Jadis, aux Vallées, oïl parlait d’émigration et aujourd’hui encore ceux qui ne
connaissent pas la situation actuelle et
réelle de nos paroisses parlent de coloni- ‘
sation en Afrique... ne se rendant pas
compte des difficultés de tout genre et
surtout du fait que notre population diminue chaque année et le Gouvernement
n’encouragera certainement pas Témigration des habitants dans une région de frontière déjà bien dépeuplée^
Je crois que le problème qui s’impose
aujourd’hui, chez nous, est celui d’occuper plus solidement nos vallées et nos
montagnes, et pour cela augmenter le
nombre de ses habitants, rendre plus fertiles' nos campagnes,' donner plus de commodité letï rendre' mieux accessibles nos
villages, développer la petite industrie,
améliorer l’agriculture et l’élevage, construire des routes...
Mais laissons toutes ces considérations
et, les nombreux, difficiles problèmes qu'elles soulèvent, pour nous occuper d’une des
plus urgentes nécessités de notre petite
Patrie:: conserver l’héritage des pères!
C’est, du reste; l’intérêt de la production
que nos propriétés rurales, surtout, res-»
tent dans les mains des gens du pays, qui
1«5 connaissent davantage et savent mieux
les exploiter...
Je, comprends que toute une mentalité
est à former à ce sujet, mais il faut faire
quéiciue.choæ pour aider ceux qui vexdient
se défaire dé leurs terres à les placer entre les mains d'àutres frères,
Que de fois, dâns une de nos paroisses,
nous trimvons dés fènnes à vendre qui,
faute d'ëcheteurs* de la localité, sont presque abaurinMinées' pendant plusieurs saisons, et ensuite cédées à' des gehs étrangersi qui;, ne savent pas c(MnprQîdre‘ notre milieuK
Il, faut; t pour améliorer cette situation,,
farite de mieux, mettre en relation les
vendeurs et les posdibles^ acheteurs; non
seulement de Ia> commune, mais de toutes nos paroisses. ’
Et pour cela trois choses sont nécessaires"':
1“ Dans chaque commune une personne
de boniMi volonté qui, par amour pour nos
chères Vallées, mette en relation les vendeurs ou ceux qui désirent acheter, avec
notre joUmaL Cette persoime devrait remettre toutes le® données des propriétés
en vente : prix, étendue (combien de
prés, de champs, de bois, de vignes, etc...)^
bâtiæes (combien de chambres), etc.
2“ M. le Directeur de l’Echo devrait
mettre unie partie de la quatriêùie page
du journal à notre disposition pour y indiquer très sommairement où il y a des
propriétés en vente. Four avoir des détails les ititéressês devraient écrire à
l’Administration du journal avec un timbre poste pour la réponse.
3“ Uiie petite quantité d’argent pour les
dépenses de bureau et surtout pour récompenser l’Echo de son hospitalité... Mais
je pense qu’il y aura quelques ofîl’arides
pour oe but et que si' par notre moyen
qœlqsuiss’ ventes' pouvaient s'effectuer,
les intéressés sauraient donner quelque
chose à nôtre Bureau.
Si M. le Directeur de l’Echo n’a pas
d’opposition à faire, je crois qu’il faut agir
tout de suite, ; > '
Ecrivez donc à M. Barnd - Administration de l’Echo des Vallées '- Tome PeUice^
Baud. Sar,
Le problème de conserver l’héritage des
pères a um double importance: tout
d’abord idÈÉe, car ce n’est pas sans tegtet' çpdm 30 sépare tfîtw l&pèâh êé- tètré
où a coulé le sang de nmmeakyr^pensmte,pratique, car bien sauvent des familles
vdUdmseû vont s’établir'’ m Mn, parfois
mêim- d Vétrmgér, parce qu’eÏÏès m tro^
vent pas chez nous les propriétés dont dles ont besoin.
Il faut donc mettre en relation vendeurs
et' acheteurs, et i’Eèhô, sans vouIMt faire
leí comtkri aoceptera' volontiers “ Ms tmnonces. de ventes, à la condition qu’eñes}
soient transmises à la Rédaction par um
personne de confiance,
2
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L’Echo des Vallées - Vendredis 23 Octobre 1936-XIV
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Homilétiaue. '
' (Un sermon éloquent pu son,,, silence.)
Le grand missionnaire" voyageur, Li^ngstone, s’était placé dans sa jeunesse,
pour recevoir quelque instruction, chez un
pasteur indépendant du comté d’Essex,
M. Cecil.
Un dimanche, Je pasteur du villa«^e voiI sin, Stanford Rivers, étant tout à coup
empêché de présider sa réunion du soir,
demanda secotïrs à M. Cecil, qui lui envoya
le jeime Livingstone. Celui-ci, donc, chargé
du service, monte en chaire et indique son
texte ; mais à peine l’art-il indiqué, qu’il
se trouMe, s’embrouille et perd la tête au
point de ne pouvoir prononcer un mot.
Alors, sans essayer de s’excuser, il quitte
la chaire, saisit son chapeau et repart pour
son village, laissant à leurs réflexions ses
auditeurs stupéfaits.
Cette anecdote, publiée par M. DyaU, le
pasteur remplacé, est de nature à faire '
méditer.
Voilà à ses débute l’homme qui, plus
tard, bravera mille périls pour ouvrir de
nouveaux chemins à l’Evangile ; voilà celui que ne feront reculer ni les bêtes féroces, ni les hommes souvent plus cruels,
au milieu desquels sa vocation le portera !
Mais ce n’est pas de' son courage que je
voudrais parler.
J’ignore si Livingstone était éloquent ;
il doit l’avoir été ; en tout cas, il avait le
premier des dons qui font l’orateur : la faculté de s’émouvoir. La mésaventure die
Stajïford Rivers en est la preuve. H est
venu avec l’intention arrêtée de parler et
sûrement il a quelque chose à dire. Il y a
pensé tout le long du chemin, non sans rm
certain trouble, non sans une vive appréhension, Nul doute pourtant qu’ü ne se
tire d’affaire tant bien que mal.
Mais voilà qu’au moment d’ouvrir la bouche son trouble ' augmente, quelque chose
l’étreint à la gorge, la terreur le saisit,
le bouleversement physique s'ajoute à
l’agita'tion morale. Une sexile ressource lui
reste : fuir, et il fuit. Bdle fuite, et, pour
qui l’eût comprise, pleine de promesses. —
Mettez à la place de Livingstone quelque
jeune homme médiocre, ce n’est pas lui qui
se sauvera de la sorte. La petite inquiétude personnelle qui l’agite au moment
de conmiencer est bien vite surmontée et
il entre de plain-pied dans son discours.
Si par le chemin la pensée lui fait défaut,
n’ayez crainte, il ne s’arrêtera pas, les paroles y suppléeront. Il porte à ne pas s’y
méprendre les deux signes de la médiocrité oratoire : l’aisance et l’abondance.
Suivez-le dans son développement ; il
pourra devenir un discoureur agréable,
correct, élégant même, il n’atteindra jamais l’éloquence qui remue le fond de
l’homme. Suivez, au contraire, celui dont
les débuts dans la parole publique ont été
troublés par une émotion presque invincible, par une sorte d’agonie, et vous verrez la différence. Attendez seulement qu’il
ait réussi non à éteindre, mais à contenir
la redoutable faculté. Vous découvrirez
alors, car vous la sentirez, cette force qui
se communique en se cachant et qui, éveülée par quelque grande vérité, édate et
va remuer l’auditeuï jusqu’au fond de
l’âme.
Livingstone doit avoir possédé cette
force-là. L. P.
PERSONALIA.
Le jeudi 15 octobre, M. le pasteur
H. Rostan, de Pramol, s’est uni en mariage avec M.lle'le docteur Eisa Bertdé.
La cérémonie nuptiale s’est dérotilée dans
le temple de Tuiin.
Nous faisons les meilleurs vœux pour
notre collaborateur et pour sa compagne.
* * *
Nos sincères condoléances à M. le pasteur Bertinatti, aumônier militaire en
A. 0. L, et à Sœur Bertinatti, pour la
perte de leur vénérée mère.
■ En laroe ilii llMeptenaire Je laUétArme
La
«au XVI> slède.
La Sicile, dont les poètes de la Grèce
chantèrent jadis là beauté, et où Phéniciens, Carthaginois, Grecs et Romains, Sarrasins, Normands et Espagnols, qui la domihêrènt tour à tour laissèrent une foule
de souvenirs, de .traditions et de trésors
d'art, noua, dans la seconde moitié du XVI®
siècle, des liens solides avec la République
de Genève. Un groupe de réfugiés siciliens
s’établit dans cette cité, entre 1559 et 1570,
et au bout de quelques décennies leur nombre s’élevait'jusqu’à plus d’une centaine
de membres. Leur groupe homogène constituait une sorte de colonie au sein de la
colonie italienne, qui à elle seule formait
environ le quart de la population globale
de Genève.
Au premier abord, il peut paraître inexplicable que ces « religionnaires » se soient
condamnés à l'exil pour atteindre un refuge dont les séparaient un bras de mer
et des chaînes de montagnes ; mais ce fait
ae comprend aisément si l’on songe à l’attrait que la cité du Refuge exerçait sur
toute l’Europe depuis que Calvin y avait
commencé sa grande œuvre. En Sicile,
d’autre part, se produisit, vers le milieu
du XVI® siècle, un large mouvement d’hérésie — qui, en dépit de l’Inquisition, gagnait des adhérents aussi bien parmi les
intellectuels que dans le peuple. Païenne
et Messine en furent les foyers lœ plus
importants, ainsi que le prouve l’étude remarquable que l’historien italien A. PascaL bien informé des affaires genevoises
du XVI® siècle, vient de consacrer à ce
sujet (1).
Lorsque la persécution commença à sévir, les réfugiés qui vinrent surtout de
Palerme et de Messine demander asile à
la Cité^refuge, n'étaient pas, comme les réfugiés des autres régions de la Péninsule,
en majorité des aristocrates. Alors que la
noblesse des républiques de Lucques, dé
Gênes ou de Venise, dont les richesses
étaient ihvesties dans le commerce et dans
l’industrie, avait pu se déplacer facilement, la noblesse féodale de Sicile, en s’arrachant au sol natal, sacrifiait toutes ses
ressources. Les petits bourgeois et les
gens du peuple, par contre, n’hésitèrent
pas à aller chercher ailleurs, avec leur pain
quotidien, la liberté de conscience. A Genèye, ils exercèrent des métieurs assez humbles : d’aucuns travaillaient la soie, d’autres étaient soldats, d’autres, après avoir
été bateliers dans le détroit de Messine,
entre Charybde et ScyUa, gagnaient leur
vie en conduisant des barques de transport dans les eaux moins périlleuses — encore que plus froides — du lac qui étend
ses eaux paisibles entre le Jura et le Salève. A de rares exceptions près, qu’explique l’exubérance du tenapérament méridioned tous se soumirent à l'austère discipline calviniste. D'une manière générale,
ils firent preuve, jusqu’au bout, de la fermeté de caractère et de la générosité
d’âme dont leur exil volontaire avait donné
le premier gage ! Parmi eux, le nom d’AntoneUo da Messina nous frappe. Celui-ci,
était-il un parent — comme Galiffe l’a prétendu — du célèbre peintre qui révolur
tionna l’école vénitienne après avoir apporté des Flandres la technique de la peinture à l’huile ? Tout le monde connaît le
magnifique Condottiere du Louvre, œuvre
du célèbre AntoneUo da Messina. Le réfugié messinais du même nom fut, par contre, un modeste artisan ; l’histoire n’eut
pas à s’occuper de lui, tout au plus ^
mésaventures conjugales ouvrirent-elles on
chapitre assez curieux dans les faits divers de la chronique genevoise de l’époque !
Le groupe des Messinais eut son musicien ainsi que son poète. Le premier s’appelait F. Tudesco. Vieux, infirme, il demande à la Seigneurie de mettre à sa disposition une maison afin d'y pouvoir enseigner son art aux enfants des Genevois.
(1) A. P.1SOAL : La colonia messinese di OU
nevra e il suo poeta, (Tirage 1 part : Bollettino
della Società di Studi FoidesA 1936).
Le poète s’appelait G.-C. Pascali II fut
un des personnages les plus maïquants du
I Refuge italien, non seulement à cause de
son œuvre littéraire, —îi traduisit en itaIten l'Institution chrétienne et écrivit des
poèmes bibliques d’une très belle tenue, —
mais aussi à cause du rôle assez curieux
qu’il joua dans les affaires politiques de
Genève. Après l’avoir banni, sui- un soupçon d'espionnage, la Seigneurie (u'i accorda
la bourgeoisie à titre gratuit. Ses fils,
comme lui-même, rendirent de grands services à la petite République en déjouant
à plusieurs reprises les menées du Duc.
Son fils J,-Jacque8, périt en 1^90, «en allant vers le Duc pour le service de la Seigneurie ». Giulio Cesare descendait d’une
noble famille : il était fils du protonotaire
et conseiller royal de Messine : Noble Jean
Pascali. Arrivé à Genève en 1555, il se maria et eut de nombreux enfante. Une de
ses filles — trait caractéristique de l’esprit sentimental du poète — portait le
nom de Sicûia! Une autre, Laure, se mar
ria avec Noble Jean de Fernex, Seigneur
de Bessinge. Et ce fut dans le domaine de
Bessinge, près de Vandœuvres, que le
poète finit ses jours, à la veille de cette
Escalade, qu’il redoutait depuis longtemps.
Dans les rapports entre les Siciliens et
la viUe qui les avait accueiEis, l’épisode
le plus passionnant eut comme protagoniste, aiu mois d’avril 1602, le fils cadet du
poète, Marc-Antoine. Ce jeune homme, se
trouvant à Rome, fut pris par l’Inquisition et enfermé dans les geôles du Castel
S. Angelo, parce qu’il venait de Genève
et se réclamait de la doctrine réformée. Le
Cardinal Aldobrandini, l’inspirateur de
l’entreprise du Duc de Savoie, se prit d’affection pour le prisonnier, celui-ci « ayant
fait promesse de servir à l’entreprise contre Genève » ! Mais lorsque Rome l’envoya
à Genève, avec cette mission, le Jeune
Marc-Antoine s’empressa d’informer la
Seigneurie « qu’il y a de très grandes entreprises contre cette viEe et l’Estat ». Cet
avertissement fut le premier avis que reçut la République, peu de temps avant
l’Escalade, de ce qui se tramait contre eEe.
Le procès-verbal, pittoresque de style et
riche en détails, qui en relate les circons^
tances, est d'un grand intérêt tant au point
de vue de l'histoire militaire et politique
de Genève qu’au point de vue de l’histoire du Refuge italien. Marc-Antoine qui,
à Rome, était « entretenu honorablement,
avec deux .serviteurs, fréquentant fort privément en la maison et en la carroche du
.dit Cardinal qui lui communique tous ses
secrets... lui promettant de grands biens
et honneurs » renonce à tous ces avantages pour « faire un bon service à la vray
rehgion et à sa patrie qu’il tient être Genève », déclarant « qu’il ne prétend de ceci
aucun salaire ni récompense » (R. d. C.
1602). Ce trait sympathique est un exemple, parmi d’autres ignorés, de la générosité des Siciliens ainsi que de leur attachement sincère à la Cité-refuge.
T. R. Castiglione.
{Journal de Genève).
UiBS Wieies Vaoilflisiis
«Convegno» annuel.
Le « Convegno » annuel des Unions
Chrétiennes VaUdoises aura lieu à Torre
PeEice (Maison Unioniste),, lundi 2 novembre, à 9 heures, avec le programme suivant : Culte d’ouverture - Rapport moral
et financier du Comité de Groupe - Activités des Unions - Programme d’actjan
pour l’année prochaine. — Dans l’aprèsmidi, à 14 heures, étude et discussion sur
le sujet ; « Le témoigpage chrétien ».
Toutes les Unions sont vivement priées
d’envoyer au « Convegno » leurs délégués,
en plus grand nombre possible. Leur présence est absolument nécessaire en vue
de la repris« dû travail unioniste.
Un dîner sera préparé, à 12 heures, au
prix modéré de L. 5 (sans vin). Prière
est faille de s’y inscrire précédemment chez
le président de i’A. C. D. G., M.'J. Cottar
Morandini.
Le Comité de Grooipe invite très vive-ment tous les Unionistes à êttre prêænts à
l’inauguration de la Maison Unioniste de
Torre PeUioe, dimanche, 1®' novembre; selon te programme.
Dieu a rappelé de ce monde
Madame CAROLINE FONTANA-ROUX'
née BUFFOLI
de Milan.,
C’était une croyante fervente, ayant
embrassé la foi évangélique par conviction, après mûi;^ réflexion. C’est ce Dieu
qui s’était révélé à eUe par l’Evangile,
qu’eEe s’est efforcée ,de servir avec zèle
et avec les talents qu’elle avait reçus, par
reconnaissance et aussi par impulsion naturelle de son cœur charitable envers toute
personne qui avait besoin d'un secours spirituel ou matériel. Ceux qui lisent les
rapports de nos Institutions Hospitalières
et de notre Eglise, qu’eEe aimait profondément (et elle en a donné des preuves
évidentes et miEtiptes), connaissent sa générosiité, qui apparaîtrait bien plus
grande, si on savait les secours qu’ele distribuait, avec intèEigence, oui, mais constamment à ceux avec qui eEe sentait de
devoir partager son pain. EEe le faisait
avec discrétion, en silence, ne voulant pas
que l’honneur fût pour eEe, mais au Seigneur qui l’avait bénie, et dont eEe voulait n’être que l’humble servante et instrument docile pour coEaborer à Son œuvre, et Auquel seul devait aller la gloire
et la louange.
Témoin fidèle de son Sauveur, fermement attachée aux vérités de l’Evangile,
drapeau qu’eEe déployait courageusement
devant le monde indifférent ou hostile,
c’est dans la comm:union avec Lui qu’eEe
recevait la lumière pour accomplir sa mission terrestre selon la volonté d’En-Haut,
et qu’eEe a pu dans la soumission filiale
et confiante traverser les vaUées sombres
du deuil, de la maladie, de la souffrance,
quelle qu’.en fût la cause.
ÈEe a terminé sa course ici-bas pour .
servir le Seigneur dans la Maison du Père.
C'est là que par la foi la contemplent avec
un souvenir ému ceux qui, ici-bas, l’ont
connue et aimée, et c’est là que ses enfants savent qu’ils la reverront.
En leur exprimant toute notre sympathie, noiK demandons à Dieu de les bénir
dans leur grand deuil. j. t.
MÊÊÊmÊÊÊÊÊÊBmÊÊÊÊÊBBBÊBamÊÊÊm
A,WISO.
Rammentiamo che il CALENDARIO
EVANGELICO, con meditazioni giornaliere, è in preparazione. Coloro che
desiderano averne copia sono pregati
di prenotarsi subito presso la Libreria
Editrice Bottega della Carta - Torre
Pellice - o presso ii Pastore locale.
Prezzo della placca e blocco
^ Lire 5 ♦♦
CHRONIQUE VAÜD0ISE
LA TOUR. Le culte au Temple Neuf, à
10 h, 30, dimanche prochain, sera présidé
par M. Silvio Long, pasteur de la Colonie
Vaudoise d’iris, en Argentine.
★ Les temples des Copiers et de ViEe
seront chauffés dès dimanche prochain.
★ Dieu a retiré de ce monde, d'une manière subite, M.me Suzanne Fontana née
Charbonnier, à l’âge de 71 ans.
★ Fleurs en souvenir de M. Louis Bein :
M.e M. C., Ramels, L. 50 pour l'OrpheHnat.
★ Le dimanche l«*^ novembre prochain,
sera la journée de la jeunesse de notre
paroisse : nous inaugurerons, D. v., la
Maison Unioniste, agrandie et transformée, oes dernières semaines.
Voici te programme de la journée : le
matin, à 10 h, 30, au temple, culte. Les
membre dœ Unions Chrétiennes de Ville
et des quartiers et de la « jeunesse » sont
particulièrement invités à être tous présents.
Dans l'après-midi, à 14 h. 30, inauguration de la Maison Unioniste. Nous sieroins
heureux d'y saluer aussi la jeunesse des
autres paroisses. On y entendra quelques
me^ges adressés aux jeunes.
3
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L'Echo des Vhllées
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Vendredi 23 Octobre ^1936-Xlt^ ’
;t..y,t f ■'. ‘‘X: 'K V . • .
3
/ MILAN. . r^roWg', tettiwîircuilaire aux
menibres de l'Eglise Vaudoiæ de Milaji,
nous apprend que le dimanche 18 octobre,
M. le docteur Henri Tron, ancien pasteur
de Saint-Germain, a été installé dans son
nouveau poste (Milan), par'M. le comnx
docteur V. A. CostabeL
M. Tron, membre, de la Table, assume
aussi la direction du second District : nous
lui souhaitons de grandes satisfactions
dans sa double charge, et à M. Costabel
une retraite heureuse.
★ Le candidat en théologie, M. Vittorio Subilia, destiné à Palerme, a pris congé
de la communauté de Milan, où il était
coadjuteur.
La circulaire lui exprime des sentiments de profonde reconnaissance, ainsi
qu’à M. Louis Rostagno et à M. V. A.
Costabel, anciens pasteurs de l’Eglise de
S. Giovanni in Conca.
PIGNEROL. Au cours de l’été et pendant les absences du Pasteur, engagé dans
le District, la chaire a été occupée par M. le
prof. H. Forneron, MM. les pasteurs Luigi
Rostagno, doct. Meynier, Bertin, Geymet,
doct. Ricca, Deodato, MM. les candidats
A. Peyronel et P. Marauda.
L’Eglise leur renouvelle à tous ses vifs
remerciements pour leur message chrétien.
POMABBT, Notre paroisse a été rêitérément visitée par le deuil, ces derniers
temps. Le 29 août, c’était notre frère Frédéric Ribet feu Jean, âgé de 76 ans, har
bitant au Clôt de l’Envers Pinache, qui
répondait à l’appel de Dieu en nous quittant pour la patrie céleste. Le 11 septembre, notre sœur Henriette Ribet veuve
Marchetti décédait aux Maasels, à l’âge
de 72 ans ; et le 13 courant, notre frère
Jorné Lageard feu Daniel s’éteignait à
Fleccia (Envers Pinache), dans sa
72^. année.
Nous assurons de notre plus profonde
sympathie tous ceux que ces départs laissent dans le deuil.
★ Dimanche dernier a été présentée au
Saint Baptême la petite Adrienne Itala
Clapier d’Emile et de Massel Suzanne, des
Côtes.
Que la grâce de Dieu repose sur elle et
donne aux parents la joie de la voir croître dans la crainte du Seigneur.
PRALY. Que le Seigneur veiie sur le
nouveau foyer qui vient de se fonder par
le mariage de Guida Garrou d’Emmanuel,
de la Ville, avec Addine Lydie Pascal de
Jean Pierre, des Fontaines de Rodoret,
qui a eu lieu dans notre temple le jeudi
8 courant.
★ Nous demandons au Seigneur de prendre sous sa protection paternelle les enfants qui ont été baptisés dimanche,
18 courant. Ce sont : Emile Richard de
Jean Louis et d’Ida Rostan, des Pommiers,
et Armeüine Grill de Philippe et de Noéline Rostan, du Coin.
★ Dimanche, 11 courant, par un culte
spécial avec la célébration de la SainteCène, nous avons voulu commencer, sous
le regard du Seigneur, notre nouvelle campagne hivernale.
SAIHT-GERHAIN. Nos félicitations à
M. Clément Bertalot, du Castellazzo, et
M.Ue Ida Pascal, des Fontaines, qui se sont
unis en mariage samedi, 17 courant. Que
Dieu béniæe le nouv^u foyer.
★ Présenté par le Vice-Modérateur, le
nouveau pasteur de la paroisse, M. Gustave Bertin, a adressé à une nombreuse
assemblée un message affectueux. Nous
lui souhaitons la bienvenue ainsi qu’à
M.me Bertin, leur ,assurant que le désir
de chacun est de collaborer avec eux pour
le bien de l’Eglise.
★ Asile des Vieillards. Avec la plus
vive reconnaissance, nous accusons réception des dons en argent qui nous sont
parvenus du 1®*' juillet au 30 septembre
de l'année courante. M.mes et Mrs:
Soulier B. et M.me, fleurs en souvenir de
M.me Bounous Emma née Vinçon, L. 50 Rostaing E., id, IcL, 25 - Rostan Edouard,
5 - Grand Daniel, Colonia Valdense, 100
- Dant Frank, 300 - Prof. E. W. Long-Mar
rey, 25 - Eglise de Praly, 20 - Id. de La
Tour, 250 ^ Rosati Dîodato, 20 - Seiger,
M. et M.me, 300 - Eglise de Saint-Germain, 150 - Ribet-Tron Adèle, en souvenir
de M. et M.nie G. A. Tron, 50 - Eglise
de Perrier-Manéüle, 25 - Eugénie et Elise
Geymet-CabeUa, 30 - Eglise de Pramol, 50
- Bochard Jean, boucher, 30 - Cardon Madeleine; Marseille, 45 - Eglise de Rodoret,
25 - Rostan Edouard, 5 - Famille SoriaTurin, « in memoriam », 50 - Balma prof.
Ausonia, Pinerolo, 20 - Berton Elvina, Id,
10 - Long-Rivoire Fanny, Id., 20 - Id. et
famille. Id., en souvenir de Long Henri, 50
- Schreiber Armando, Id.» 2(> - Union des
Mères de Saint-Second, 20 - Union des Jeurnés Fiües de ViUesèche, 40 - LeidheuserGardiol Emma, 150.
SAINT-JEAN. Jeudi, 15 octobre, a eu
lieu l’ensevelissement de notre vénérée'
sœur M.me Catherine Jourdan veuve Bertinatti, décédée aux ,Malanots, dans sa
90® année. Notre paroisse rappelle avec
gratitude les années passiées à MoUrcions
et l’activité déployée au sein de ce vaste
quartier par l’évangéliste M. D. Bertinatti
et sa vaillante compagne et pense avec reconnaissance au travail qu^eUe a pu faire
joyeusement au service du Maître dans les
différentes Eglises où eUe a secondé son
mari dans l’accomplissement de sa noble
tâche. EUe a eu la joie de voir ses deux
enfants entrer dans le ministère chrétien
et c’est à sa fille, Sœur Emilia, qui a assisté avec tant de dévouement sa mère
jusqu’à ses dierniers instants, ainsi qu’à
son fils, M. le capitaine chev. off. J. Bertinatti, aumônier militaire en A. O. L, qui
a appris au loin la douloureuse nouvelle,
et aux parents, que nous voulons redire
l’expression de notre profonde sympathie
chrétienne. ^
★ Samedi, 17 courant, a été célébré,
dans notre temple, le mariage de M. Guido
Ravel, dis Nazerots, avec M.le Clêmenfine Armand-Bosc, des Curts. Aux heureux époux, nos meilleurs vœux de joie et
de bonheur.
TRIESTE. Des cérémonies spéciales
vont se dérouler pour la célébration du
150® anniversaire de la consécration de
l’Eglise de Trieste au culte évangélique.
La date à rappeler est celle du 22 octobre 1786.
Le programme de la célébration, comprend un concert vocal et instrumental,
samedi, 24, et un culte approprié, dimanche 25 octobre.
Que Dieu bénisse abondamment l’Eglise
de Trieste et son Pasteur, en cette circonstance historique
★ Le dimanche 18 octobre, le pasteur
Del Pesco a inauguré, par un culte partir
culier, les cours d’instruction religieuse.
★ La lettre-circulaire Unione e Forza,
d’où nous tirons ces nouvelles, exprime
au candidat Neri Giampiccoli la reconnaissance de la communauté pour l’œuvre fidèle et appréciée qu’il a accomplie pendant l’absence estivale du Pasteur.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
PRO COLLEGIO VALDESE.
Comitato Giovanile
Prof. Emanuele Grill
L. 1712,60
» 600,—
jd?
AVIS,
Certaines corrections et addenda de la
liste des dons pour le Cdlège doivent être
visées par la Commission financière et par
raîtront dans le numéro de la semaine pro
chaine.
LES LIVRES.
Les Groupes d’Oxford, par C. Vionon, E.
Brunner, M. G. Congar, — Les Editions du Cerf - Juivisy (Seine-et-Oise).
Faite et Noiivelles.
Belgique. Commérruyration du /F® cen- <
ternaire du martyre de Wfiliam Tyndale:
Il y a eu quatre cents ansul© 6 octoibre dernier, que mourait sur le bûcKer, à Vilvorde, tout près de Bruxelles, William TyndaJe, le ,plus influent' des traducteurs de
la BiMe anglaise. Par son ipartyre, cet illustre fils de la Réforme appartient à l’hi&toire belge. C’est pourquoi la Fédération
des Eglises protestantes dé Belgique a organi^ le dimanche 4 octobre, une solennellé commémoration par laquelle les pro-'i
testants de Belgique s’associèrent aux
nombreux hommages qqe leurs frèreé deé
pays anglo-saxons rendent ces jours à la
mémoire de Tyndale.
Le dimanche 4 octobre il y a eü des cultes spéciaux dans les différentes égliseS^
protestantes de Bruxelles. Le dimanche
après-midi, à Vilvorde, eut lieu, à 15 h. 30,
une manifestation au monument Tyndale.
Une palme en bronze a été placée sur
le monument et l’on entendit des allocutions de M. l’échevin J.-F. Poot, de M. le
pasteur A.-G.-B. ten Kate, de Bruxelles,
te de M le pasteur William G. Thonger,
de BruxellesL
Puis à 16 heures, à la SaEe Tyndale,
séance solennelle avec allocution du président de la Fédération Eglises protestantes de Belgique, M. le pasteur A. Rey,
de Li^e, et des conférences sur la vie et
l’œliVre de William Tyndale, par M. le
pasteur Bd. Pichal, de Gand (en flamand),
par M. le pasteur Em. Hoyois, d’Anvers
(en 'français). Le tout entremêlé de
chœurs et de chants de l’assemblée.
Les Fédérations d'Eglises de GrandeBretagne, d’Ecosse,-de ïVance, d’HoUande,
de Suisse et des Etats-Unis d’Amérique
avaient envoyé des délégués, ainsi que
les sociétés bibliaues, d’histoire protestante, etc. {Semaine Religieuse).
:f: H: «
is^sas
France. Marseille. Lè' député-maire de
Marseille ayant invité le président du
Conseil presbjdéral de l’Eglise Réformée
Evangélique de Marseille à faire partie
du Uomité d’honneur d’une loterie du
Sweepstake-en faveur des hôpitaux de
MaTsefile, le président du Conseil presbytéral lui a adressé une lettre par laquelle
il décline cette invitation ; tout en affirmant Tardent intérêt que prennent nos
ooreligionnaines à toutes les qeustions concernant la cité, et notamment au problème
de l'extension des hôpitaux, il diésapprouve
le moyen proposé, ayant « owistaté à maintes reprises les affreux ravages qu’exerce
la passion du jeu ». « .11 ne' m’est pas possible, ccnclut-ü, de donner mon patronage
et celui de l’Eglise que je représente à une
entreprise qui poursuit un but excellent
par un moyen aussi regrettable » .
(Christianisme au ZZ® siècle).
« La Cause ». Groupe d’action contre
le Mouvement, des Sans-Dieu militants.
La IV® session de la Commission Interna- i
tionale « Pro Deo » a eu lieu à Genève les
21 et 22 septembre.. M. le pasteur Freddy
Dürrlemann, directeur de « La Cause », et
M. le pasteur Jacques Menthonnex, secrétaire général, ont pris part à Tensemible
des travaux.
La Commission a étudié la situation dès
croyants dans les pays de persécutions
(U. R. S. S., Mexique, Espace-front populaire), ainsi que l’action internationale
des Sans-Dieu. EUe a constaté que, malgré les dénégations du gouvernement soviétique, celui-ci maintient son régime de
persécution des croyants. D’innombrables ecclésiastiques et laïques continuent
à être martyria dans les geôles de la
Guépéou et dans les camps de servage.
La requête des Efe’lises réclamant la libé- •
ration des prêtres et des pasteurs,_ dont
elles ont donné les noms, est restée sans
réponse ; ces prêtres et ces pasteurs meurent en prison.
Au Mexique, malgré quelques velléités
d'un régime plus libéral, la situation reste
extrêmement grave, et la campagne en
faveur du rétablissement de la liberté religieuse dans ce pays doit être continuée
et renforcée.
La Comniissîon a entendu un rapport
d'un de ses membres qui a fait une en"
quête personneUè sur les services- antireligieux en Espagne ; il est établi que la
destruction de TEgliæ fait partie in- .
tégrante de la politique du gouvernement
du front populaire espagnd. Les ecclésiastiques et lès crôyants qui sont tombés sous
la terreur rouge sont innombrable les profanations, les destructions, les atrocités dépassent en horreur tout ce que Ton paut
imaginer.
La Commission proteste contre le fait >
que la S, D. N. tolère que le goilvem^
ment de trods de ses membres poursni
vent Tanéantisswnent du Christianisme.
EUe s’adresse aux .hommes d’Etat chrétiens, délégués à la S. D. N., en leur rappelant que leur qualité de chrétiens, leur
fait un devoir de défendre la civiUsatioa
chrétienne et la liberté de la prédication
de TBvangiie. Au moment où des riiilliers
de croyants donnent leur vie pour le
Christ, ils ne peuvent rester plus long;temite indifférents, ils'doivent agir.
La Commission, composée de catholiques,
d’orthodoxes et de protestants, fait appel
à toutes les Eglises, aux organisations
chfêtiénnes, à la chrétienté tout entière,
pour qu’elles se lèvent et fassent respecter TBvangUe du Christ et cesser les persécutions.
(Christianisme au ZZ® siède).
• :
Grande-Bretagne. Un des faits saillants
de la Semaine de Jeunesse, qm s'est tenue
à Liveirpool du €0 au 28 septembre 1936,
remarque un journal de cette viUe, c’est
qü’ëlle constitue uin effort commun tenté
par Tifelise d^Angleterne, l’Eglise catholique-romaine et les Eglises libres. L’activité même déployée au cours de cette semaine s’est poursuivie selon les lignes propres à chacune des Eglises, mais le thème
central des discussions s’est lésumé dans
cette devise : « Pour Christ et Son Eglise ».
Des réunions spéciales de jeunesse out été
organisées pendant cette semaine, dans
toutes les paroisses, et des .plans d’action
pour l’hiver ont été élaborés. L’objectif
visé est de stimuler l’intérêt et l’activité
pour l’Eglise du Christ. w
(iS. Œ. P.Genève).
★ Angleterre. La Société BibUque Britannique et étrangère a publié. Tan dernier, le Nouveau Testament en six langues
nouvelles et des fragments de TBcri'ture
en treize nouvelles versions. La Bible entière a paru pour la première fois en slovaque. Lors de la fondation de la Société,
en 1804, on avait des portions de Bible en
70 langues différentes. Aujourd’hui on en
est à 705.
— Dans le rapport de la Société Biblique Britannique et étrangère on trouve
le récit suivant, fait par 'im colporteur en
Roumanie. Il avait vendu une Bible à un
homme qui n’en avait jamais entendu
parler, CeluiKîi l’emporta diez lui et se
mit à la lire. Au bout d’un certain temps,
il dit à sa femme : « F^amèi si ce livre
est vrai, nous faisons fausse route ». Continuant sa lecture, il dît un peu plus tard :
«Femme, Si ce livre est vrai, nous tînmes perdus». Mais il ne mit pas pour
autant la Bible de côlté : ij continua à la
lire, et s’écria finalement : « Femme; si ce
livre est Vrai, nous pouvons être sauvés ».
(Journal Religieux).
La foi et les œuvres.
Walter Scott, le romancier anglais bien
connu, devant traverser un lac, monta
dans ■une barque. Cette barque avait deux
rames ; sur Tune on pouvait lire ce mot :
Foi ; et sur l’autre on lisait : Œwores.
Lorsque W. Scott demanda au batelier
ce que cela signifiait, celui-ci répondit*
— Lorsque je n’utiUæ qu’une seule
rame, je tourne en rond; ce n’est qu’en
les employant toutes deux en même temps
que je puis avancer.
Il en va de même dans la vie chrétienne, où ü, n’y a pas de foi sans œuvres, et où les œuvres ne sont bénies que
s’il y a la foi.
* * *
Dieu a placé son Eglise et la'communauté chrétienne en plein monde travaillé
par le labeur, les affaires, les professions
et les arts, afin que les chrétiens ne sfendorment pas comme des moines et ne se
cloîtrent ni dans les couvents ni dans les
hermitages, mais afin qu’ils vivent eit agissent au milieu du monde et que leurs
œuvres et les exercices de leur foi soient
connus du monde, et y répandent teurs
effets bienfaisants. Martin Lutbdsr.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
le [hrétien et les tribulations.
Anselme de Canterbury, un théologien
du Moyen, âge (t 1109). a donné, une foia
aux souffrants et aux éprouvés, l’exhortation suivante : « Comme les eaux montèrent, ell^ soulevèrent Tarche. La souffrance doit élever notre âme».
Luther : « Notre Dieu ést comme un imprimeur qui assemble ses lettres. Nous
pouvons voir et toucher la phrase qu’ü
compose, mais pour en comprendre le sens
rii.;
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profondes et dû fond des puits on' peut
TO|f les éftoües en ^lein
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slp^^! y g unè iBSMÎejt! ciNienèie^îa.
sewlemetît^ -il,
En^ Froi^d :' « N?mterprète pas mal
Dieu, et^^la même lo(^^
ne compren<k ' ''çjg^,, pip ' s^' ma^. tp
^uiik,». , ,, , •'
/Vrmdîiip .BERTINATTI, profondémenit
tombée, remercie vivement toits œux qui
^ ^ tê/^gaïf de la sympathie pmdmt
la,, malq^, et à Voecasim du départ de sa
chère et vénérée mère. *
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(I) 5,54 ) 7,17 10,10 12,38 18,25 (i) 19,48 (2) 21,03
5,58 } ~~~ 7,20 10,15 12,44 18,29 19,52 21,08
>' 6,10 — , 7,33 10,26 12,58 18,47 20,05 21,20
5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26 2i;39
5,48 6,44 7,23 8,- 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
6,35 7,20 8,07 8,30 11,47 14,16 18,42 20,- 21,30 22;40
(3) 0,25 4,48 6,33 7,56 11,40 13,26, 17,26 (!) 18,35 19,06 20,02
1,03 5,29 7,18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
1,22 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
6,12 8,03 8,55 14,54 18,40 20,03 ^
6,23 8,14 9,06 15,06 18,52 ^ 20,14 ^
} 6,28 8,18 9,10 1 15,10 18,56 20,18 »
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORR£>BOBB10 PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois >
Villar P. .
Via Fourca »
Bobbio P. a.
8,30 (I) 15,20 19,05 BobbioP.p, 6,30 (1) 11,50 17,35
8,35 15,25 19,10 ViaFourca » 6,35 11,55 17,40
8,42 15,32 15,39 19,17 VillarP. » 6,41 12,01 17,46
8,49 19,24 Chabriois • 6,48 12,08 17,53
8,55 15,44 19,29 S, Margh. » 6,56 12,15 18,—
9,- 15,50 19,35 TorreP. a. 7,- 12,20 18,05
(I) Al Venerdì e Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PIKEBOLO-PEROSA ARCEM INA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/oc)»
Si Martino »
Porte •
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
Villar Perosa »
Dubbiohe »
Pinasca »
S. Sebastiano »
Perosa Argentina a.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Pinasca .
Dubbione. >
Villiar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino >
Riaglietto-FiugeraT/oc>
Abbadia >
Ponte Lemina (fpc.) *
Pinerolo a.
(1) Festivo dal 12 Luglio al 6 Settembre —
'(3) Festivo fino aH'Il Luglio e dal 7 Settembre in poi ~ (4)
(1) (2) (3) 0)
6,45 7,52 8,45 10,45 12*45 14,35 16,45 18,23 19,52 21,25
6,53 7,59 8,52 10,52 1¿,52 14,42 16,53 18,30 19,59 21,32
6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02 21,35
7- 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17- 18,36 20,05 21,38
7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08 21,41
7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11 21,44
- — 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,08 — 20,14 21,47
7,14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17 21,50
7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 1.5,10 17,18 18,56 20,24 21,57
7,32 8,33 9,26 11,24 13;26 15,18 17,25 19,03 20,31 22,7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34 22,08
7,41 — — 11,34 13,36 15,29 17,33 20,39 22,12
7,45 8,45 9,35 11,40 13*39 15,35 17,36 19,14 20.42 22,15
(2) (I) (4) 0)
6,28 7,55 9,- 9,45 12,- 13,55 16,25 18,06 19,25 20,30
6,31 7,57 — 9,47 12,08 13,59 16,28 — 19*28‘ 20,33
6,37 8,03 9,07 9,52 12,13 14,05 16,33 18,16 19,33 20,38
6,40 8,06 9,12 9,55 12,16 14,08 16,36 18,19 19,36 20,42
6,47 8,13 9,20 10,02 12,23 14,15 16,50 18,26 19,43 20,48
6,59 8,20 9,26 10,10 12,30 14,22 16,58 18,34 19,50 20,55
7,01 8,23 9,30 10,13 12,33 14,40 17,01 — 19,53 20,58
7,05 8,27 9,33 10,17 12,39 14,43 17,05 18,41 19,58 21,01
7,08 8,30 9,36 10,20 12,42 14,46 17,08 18,44 20,01 21,04
7,11 8,33 9,38 10,23 12,45 14,49 17,11 18,47 20,04 21,07
7,15 8,36 9,41 10,26 12,48 14,52 17,15 18,50 20,07 21,10
7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 18,53 20,10 21,13
7,25 8,45 9,50 10,35 12,58 15,- 17,25 19,- 20,15 21,20
(2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
I^eatlvo fino airil Luglio e dal 6 Settembre.In poi.
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-P£BB£RO-PRALY'.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglìa
Pomeifrè
^ Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praly,(Villa)
Praly (Ghigo)
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
io;o7
10,16
10,20
(I)
13,50
13,58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14,69
15,06
15,10
(2)
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglìa
Perrero
T rossieri-Faetto
Chiotfi-Riclaretto
Pomaretto'
Perosa Argentina
a.
P
a.
<3)
4,50
4,65
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35 16,25
10,39 16,30
10.47 16,39
10.55 16,48
11,07 17,01
11,11 ' 17,05
11,20 17,15
11,25 17,25
11,28 17,28
11,32 17,32
11.47 17,47'
11.55 17,55
(2) Prosegue per Praljr
(1) Prosegue fino a Praly soltanto ne» .giorni festivi dal 12 Luglio al 6 Settembre
soltanto nel giorni precedenti I festivi dall’Il Luglio al 5 Settembre — (3),Proviene da Praly nel giorni festivi dal
12 Luglio al 6 Settembre. — Il unizio ire Pernro e Prati/ st effntaa dal 28 Olagno al 6 StUembre.
‘, 1