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Qftarante-nénvième année.
21 Norembre'1913
N. 47.
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . • Fr. 2*50 — Italie . . . . Fr. 3,00
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Pasteurs.
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concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction àM. 0.-A. Tbom, past.,rorrs Pelliee,
et pour l’AdmlnlstriUioa à M. J. CoIsbom, prof., TorrtPellict,
Tout changement d’adresse eodte M oontimes, sauf ceux da
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somma de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vrajiiiè' honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8}.
SOIOlAîrKE:
Avis impoîtants — Pour la vérité — Renà César ce qui est à César — Correspondance —Pro Scuòla Kormalè —
Chronique Vaiidoise — Bibliographie.
AVIS IMPORTANTS.
1° 1/63 abonnés retardataires sont priés
de se mettre en rgèle au plus tôt.
2° TOUS les abonnés sont priés de
renouveler leur abonnenient avant le
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3° Des abonnés des deux Amériques
qui ne nous auront pas réglé l’abonnement de l’année en cours (1913) avant
le 15 Janvier 1914 seront rayés de nos
listes d'abonnements.
L’Administration.
POUR LA VÉRITÉ.
lit’Echo des Vallées sans négliger les
intérêts matériels de notre peuple, se
propose par dessus tout, de travailler
au bien spirituel de notre Bglise. C’est
la raison poni.lagnelle- jD-s’^sD^^^
scrupuleusemènt de* s’engager dans nos
luttes politiques toujours trop passionnées, parfois même violentes. Ce n’est
qu’à son corps défendant, qu’il y a pris
quelque part, à la dernière heure? en
publiant les déclarations du modérateur et des pasteurs, mis en cause injustement et forcés de s’expliquer.
Aussi nous garderons-nous d’entrer
dans la lice en ce moment, pour répondre aux accusations méchantes autant qu’infondées que nous lance un
certain journal de l’arrondissement,
dont nous n’avons pas besoin de faire
le nom, à propos de la déclaration de
M. Balchi que nous avons publiée dans
notre journal.
Cette déclaration nous l’avons publiée, ainsi que notre confrère VAvvisatore Alpino, tout simplement parce
qu’elle nous a été communiquée dans
ce but par l’administration de l’Eglise.
A-t-on violé un accord en nous la communiquant? — Point du tout. — Da
déclaration fut livrée pour être publiée
sans restriction aucune, en ce qui concerne la Table ; et, en ce qui concerne
M. Falchi, avec l’engagement de l'envoyer Im-rnême aux journaux de son
ressort. Quant à en avoir anticipé la
publication, il n’en est rien non plus.
Il serait plus juste, si jamais, de mettre en cause ceux qui. l’ont retardée.
On nous a reproché aussi les deux
mots de commentaires que nous ajoutâmes à la déclaration. N’était-ce pas
là, la moindre conclusion que nous pouvions en tirer? Si les paroles de M.
Falchi avaient un sens, et elles l’avaient selon nous, la triste accusation
lancée dans la chaleur de la lutte contre lesadministrations de l’Eglise, tombât ji' elle-même, au grand soulage
ment de tant de bons Vaudois qui
en avaient été navrés. Il valait bien
la peine d’en faire la constatation. Au
reste, nous nous sommes scrupuleusement abstenus de toute autre considération. Avons-nous été prudent? Cela
n’a pas empêché nos adversaires de
revenir à la charge, en passant par
dessus la déclaration de M. Falchi, pour
répéter à nouveau leurs fameux griefs
mensongers. — Nous ne les suivons
pas dans l’œuvre de démolition qu’ils
ont entreprise de la déclaration de M.
Falchi. — Cela les regarde. — Daissons-les répéter encore à satiété que
la circulaire politique fut envoyée par
les autorités ecclésiastiques aux électeurs Vaudois, qu’une entente eut lieu
sur cela entre les autorités politiques et
religieuses, que des pressions illicites furent exercées sur des pasteurs et autres
setttblables calomnies.N’avons-nous pas
à ce propos les déclarations les plus
explicites de notre Modérateur et de
les--pasteurs-des Vallées,-paS: an
excepté? Nous en faut-il davantage
pour être pleinement rassurés?.
Allons donc. Il est temps d’en finir
avec ces discussions sans fin. Vaudois,
rentrons en nous mêmes, resserrons nos
rangs et remettons-nous à l’œuvre!
Da moisson est grande et il y a peu
d’ouvriers. L'Echo des Vallées.
« RenÉz il CËsar ce pi est ii César ».
Des pharisiens et les hérodiens demandent à Jésus s’il est permis de payer le tribut à César. Jésus prend un
denier, monnaie dont on se servait pour
payer les impôts, et après avoir lu l’inscription et observé l’image du dominateur romain, il répond à ses interlocuteurs : « Rendez à César ce qui est (litt.
les choses qui sont) à César et à Dieu
ce qui est à Dieu ».
De problème politique-national qui
lui avait été posé avec malice est résolu
à la grande confusion de ses ennemis,
pharisiens par origine, hérodiens par
tendances politiques, hypocrites par
caractère et par éducation.
Cet aphorisme devenu proverbial
pose avec clarté et simplicité la base
des libertés modernes. Il sépare les choses civiles et les choses religieuses, la
sphère du temporel et du spirituel, les
droits de César et les droits de Dieu.
Du moment que ce sont deux sphères
distinctes, il en découle d’une manière
naturelle et logique que Vathée, s”û y en
a, n’a aucun devoir envers Dieu,' qui
pour lui n’a pas de réalité, tandis que
le croyant, appartenant en même temps
à une collectivité religieuse dont Dieu
est le chef, et à une collectivité politique
a manifestement des devoirs politiques
envers l’Etat, et des devoirs religieux envers Dieu.
1° Les devoirs politiques sont résumés
d’une manière simple et saisissante par
les paroles de Jésus: « Rendez'à César
ce qui est à César ».
Il s^^àg’t, au demeurant, de payer les
impôts, de remplir les obligations civiles du citoyen conscient de ses devoirs,
d’hofiorer le souverain qui était alors
emperèur, qui pourrait être aujourd'huifprésident d’une république unitairej'ôu fédérale, qui pourra être demaini chef d’un gouvernement socialiste ou d’un syndicat international.
Nôtts voulons supposer que Jésus,
com|tté Israélite, ait déploré la conquête; malgré cela il pose le principe
qu’ui| pouvoir, qui exste de fait doit
être reconnu. De chrétien est tenu de
s’y sôiamettre et ne peut avoir recours
à de^^inoyens violents ou illégaux pour
s’y s^qustraire. Il doit obéir aux lois,
être uu partisan de l’ordre, de la moralité, de la justice.
Il doit donner à César, représentant
-de l*'àutorité civile, ce que César a lé
droit d'exiger de lui.
2° Les devoirs religieux sont déterminés par ces paroles : « Rendez à Dieu Ce
qui appartient à Dieu ». Chaque âme,
comme la monnaie que Jésus tenait à
la main porte aussi une image et une
inscription. C’est celle de Dieu. — Il
s’agit de lui rendre ce qui lui est dû. —
Nous ne lui devons pas seulement le
tribut que le peuple d’Israël payait au
temple, nous lui devons l’adoration,
l’obéissance; nous devons Dni consacrer notre cœur et ses affections, la conscience, la volonté, la vie entièré en « sacrifice vivant et saint ».
Harmoniser cette double série ie devoirs est évidemment un problème délicat,
mais il convient de laisser la solution à
la conscience de chacun.
D’Etat, ni aucune des organisations
qui en dépendent ou s’y rattachent, ont
le droit d’empêcher le croyant de s’acquitter de ses devoirs envers Dieu sans
empiéter sur un terrain qui doit leur
rester étranger. Dà où le pouvoir civil
aurait la prétention d’empiéter sur les
droits de la conscience, qui sont ceux
de Dieu, ce serait le cas de redire avec
les apôtres : « Il faut obéir à Dieu plutôt
qu’aux hommes ».
D’Eglise n’a pas davantage le droit
d’empêcher ses membres, qui sont des
citoyens, de s'acquitter de leurs devoirs
politiques. Vexpedit le non expedit —
heureusement encore inconnus par les
Eglises démocratiques et pat leurs
adhérents éclairés — sont un empiètement funeste pour les droits de la liberté.
3° L’attitude de l’Eglise. En mesurant
l’immense portée politique-religieuse des
paroles de Jésus, je n’ai rien dit d« r.at- :
titttde politique, de l’Eglise comme or
ganisation religieuse. —■ Je ne l’ai pas
fait parce qu’il ne s’agissait évidemment pas d’elle dans l’aphorisme du
prophète de Nazareth.
Si j’avais pu m’occuper d’elle, il aurait
fallu établir d’abord clairement : 1° Que
l’Eglise n’est pas formée par l’ensemble
de ses conducteurs — idée saugrenue
foncièrement catholique, antilibérale et
antichrétienne —• mais par la libre association des croyants; 2® D’Eglise, c’est
à dire la libre association des croyants,
poursuit son but religieux et social en
dehors et malgré les évolutions subies
par les gouvernements ; 3° Elle ne peut
et ne doit exiger aucune profession de
foi politique ni de ses membres, ni de ses
conducteurs ; elle ne peut pas davantage
limiter leur activité dans ce champ ni
l’orienter. Chacun doit être DIBRE,
dans « l’orbita delle leggi » de donner à
César ce qui appartient à César, « mais
il ne doit pas être moins libre de donner
à Dieu ce qui appartient à Dieu ».
PS. —- Moû article « Oh 1 les criminels I » m’a procuré de nombrèuses félicitations et mercuriales, et provoqué
un écho retentissant dans la presse politique et religieuse. —■ J’en suis flatté.
— La Luce a aussi un bon article à ce
sujet. Quoique l’auteur soit « Elettore
del Collegio di Bricherasio » il est d’accord avec moi — c’est incroyable pour
un électeur « ut supra » — quand il
écrit: « Dt fronte all’urna tutti i cittadini che posseggono i requisiti fissati
dalla legge elettorale hanno eguali diritti; non vi è classe di cittadini che
Î possa o debba esserne tenuto lontano per
la condizione sociale in cui si trova ».
Tutti eguali di fronte alla legge I, c’est
bien cela. Cette prémisse ne l’empêché
pas de conclure : « Il y a une classe de
citoyens qui ne peut pas s’occuper de politique ». —- Sur ce, je reconnais volontiers avec lui qu’il est plus expert,
que moi en logique... électorale.
Hedwig’ son.
CORRESPONDANCE.
Ginosa [Lecce), 10-11-1913.
Cher «Echo»,
Veux-tu quelques nouvelles des Pouilles? Me voici à ta disposition.
Vraiment je ne puis dire grand chose,
vu que c’est à peine une quinzaine de ’
jours que je suis dans ce pays, mais ce
n’est pas du pays proprement dit que
je veux parler, mais de l’Eglise qui, fon-'
dèe depuis quelques années, a été jusqu’à présent desservie par l’avocat Do
Re, maintenant à Orsara di Puglia, et
de laquelle je dois m’occuper jusqu’à
nouvel ordre.
Nous avons ici un joli petit temple,
avec une façade artistique, avec sa cio- '
che, don de M.lle Olga de Kenenburgh,
de Paris, et son, horloge qui fait 1«
2
.r,
fJi^Ì eidiif-r/oT! !£
.eàc0ii so'-’i’/ri'in-f trr/.ißüP
liçe tous les ouv^p q|^ xpnt
vièn|ient de leurs Et^Èiipâ, ‘
‘\,3A|i-dessus du te^^e, il^^ l’a
teluént du paste|prjoli
a^é son petit jardM. CeRTf
tiss4
i4 congrégation est formée d’ouvris et d^àgrîcMteurs.'iCômme dans la
Sleife, où j’ai passé six années, la botif*
geôi|ie lesg
appelle ici), ne s’approche pas de 1’:^
glis4 Evangélique;dls.^ppt pps .am,^,i.0fc.S
dân| cefté”qùîn2:Ùinê fai déjà' fait la:
côhiîaissânee dt!ir. !synâiieji de {¿t^ieursa^efeeurs, de plusieurs avocats, médecms| pharmaciens, etc., mais, veh),É fa «
l’Eÿise, se faire évangéliques, on ne
doiEpas ipémèiy penser. Ees membres
de zèle, ils jiar^
lent à tous de l’Evangile, encouragent
leurs amis à. .venir aux cultes, et les
sœurSi eù fout, de, même : hier apt soir,
patexemplQi, piusieufts femmeS:,étaient
venues pour la preanière fpis, et disaienti
^ Pia femrne r .« Maintenant on nous appellera scowumca/e / », ,,
s Et comment cette petite Eglise a-teUe été formée? C’est une histoire qui,
lorsque le principal acteur me l’a racontées m’a tout à,.jfait étonné. Notre
congrégation s’est formée par le moyen.du C’est étrange, n’est-ce
pas,!et pourtant c’est, vrai. Notre, frère
G. S,, qui a éité comme le fondateur,
était un feryent catholique;: toujours,
dans l’Eglise, il servait la messe, soni j
nait les cloches, il ..chantait dans le
chœur,,v„,. .i ■ v- \ \■
Un jour il trouva un petit évangile.;
ilfÇPi^niÇnça à le: lire,, mais il rt’y comPfenait rien; les prêtres lui disaient de
le brûler.. Un: jour il eut une communi- i
cation ispirite qui lui dit de ne ,pas se
fatiguer à lire l’évangile, parce qu’il aurait alors «connu la «religion dn Christ.
Une, autr*e, fois, une autre communication lui dit d’abandonner le catholir
cisme, d’ouvrir une salle et de prêcher
l’évangile. Il répondit qu’il ne le comprenait pas assez pour l’annoncer aux
autres. Il lui futjrépondu qu’il pe devait
pas s’en occuper, qu’on lui aurait fait
savoir ç^- qu’il devait dire. Etlui, il commença. à parler à .ses amis, et un de œuxci fut tellement convaincu, qu’ils décidèrent de vivre dorénavant selon l’Evangile et de n’avoir plus rien à faire
avec 1 Eglise de Rome, et pour commencer, ne connaissant personne, et ne sachant pas même qu’à Bari, tout près,
il y avait un, pasteur, d’autant plus qu’ils
ne savaient pas même qu’il y eut des
pasteurs, baptisèrent eux-mêmes, réci-,
proquement, deux de leurs enfants.
Quelle foi simple !
Finalement, un jour passa par Giuosa
un colporteur; ils lui parlèrent, et ils
apprirent par lui qu’à Eari il y avait un
pasteur- évangélique. -Ils l’appelèrent,
et M.'Mùfiâni leùt;fairé,(yisite, iet
les réunions eommencèrent dans les
mâisons, et Ginosa devint une, station
de Bari. Plus tard le Comité y envoya
1 avocat Eb Re, et maintenant notre
Eglise est dans son temple, est forte,
compte plus de cinquante membres, et
elle est connue et appréciée dans le pays.
Notre frère a dû souffrir pendant quelque temps, mais il a toujours confiance
en Dieu. Un jour il eut une communication spirite: on lui dit de ne pas aller
seul de nuit à son travail, parce qu’on
voulait le tuer. U descendit alors accompagné de quelques amis, et en effet il y
avait quatre individus cachés qui l’attendaient pour lui faire la fête, et qui
à peine ils eurent vu qu’il était accompagné, s’enfuirent.
çompunication : ,
*u doisBribul^^our dÂiier du paM,
_ our
fa famae; vœi trois!^méros, jouj
;et Mviea^às rich^^ — « Arrii
mof,*"Mtan-^r^ondm-il, « Dieu âe"
m'abandonnera pas ». — Une autre fois
un esprit'lui-difi él)à1is‘teYend?oit*é''}
a un trésofT va,’ cherche-le, et il sera
■tiefi « Mes bras sont un tré^fc^»^ /^
;PPp4itiiEi,« ,je nfem ai |>as besojii'fd'tau-.
tre:«'i)iJ“i!iOff-«=ii>.«;;'« ‘r*
¿f„3ÏJ,.fan,t aussi dire qu’à peine l’Evah•^gilë Se f-ùt fortifié, le spiritisrne fut laissé
#«.C!Ôtéft.;>-,-. ;*
EtAttainten il s’agit de continuer
X i>?ùvre si bien commencée, et pour cela
je deinande l’aide de nos frères des Vallées, Ne nous oqhlife? p^ ¿aps ,yos prié-.
; mais tandis que comme Josué nous
combattons dans la plaine, vous autres,
corume Moïse, priez, sur, la montagne.
Assez pour le mqnieut. .
MPNRI CoRSANI,
PRO SCUQLAiÏNQRMAL.E
• C. A. Malan, p. i — P. Salomon,
- «ffcpSi pesos 23. - fi ,fÿ
Ai ^^ew-Toriné t-4'ißolleeifut'ä
SOUSCRIPTION f,"
de L’ÉGLISE de COLONIA VALDENSa
ler Qwrti&r . La Paz — Collecteur, J. J.
Rostagnol:^, ]. Rostagnol, peso? i — Miçijel.
P. Salustio, p. 0,50 — Caroline I.ong-Rivojr,
P- 1,50 — Louis Maurin, p. 1,50 — Alfred
Dovat, p. 0,50 — Daniel Salomon, p. 0,50
Bonjour P.res, p. 4,50 Paiü E. Dong, p.
I, 59 —f Jean PenoMl,;p. ,x),59 —r Jacques
Travers, p. i — S. Jf Bonjour, p. 0,50 .—
Emmanuel Bert, p. 1,70 — Catherine biostahel-Ëertinàt, p. 1,50. — Total peéos i6;7ck
ae Qud^ier'- Comba Golleôteur JP PP
Berton: J; P. Berton, .pesos. 2 — RodolpheP- 2 — J. P. Bertinat, p. i --.David
B.ertinat,, p. i — Jeanne Bertinat-Eantaret.
P- I — Îa«^ Planchon, p. i — J. D.l Sorâiêr,
p. 2 —J.' D.d Baridoin, p. I — J. Douis Geymonat, p. i -C-J. P. Ghigou, p. ï — Etiëahe
Bertinat, p. i _ J. Rouis lourn, p. 1 J.
B. Tourn, p. I — M. Charbonnier-Coïsson,
P- 0,20— David'A. Bosq, p. i —r„Çathenne
Allio, p‘. '2 — David et Anita Pontet, p. i —■
Jean D.l Bertinat, p. 0,50 — Daniel Bertinat, p. r. — Total pesos 21,70. :’ ' : .
3e Quartier — Çollecteur D. DavyiiJ. Pi
Pontet, pesos 2— J. P. Geymonat-Bonjour,
p. Merari'Tourn, p. i — J. B. Griot,
p. I :— Elisa Gonnét-Rèvel, p. i — j. J.
Allio, p. 0,30 J. Baptiste Oronôz, 'o;3o —
E. Geymonat-Bonjoür, p. 0,50 «David
Pontet, p. I —r Etienne Ricca, p. i — B. A.
Ugou, P- 0,4° — David Davit, p. 0,50. —
Total pesos 10. ..
46 Quartier - Centre — Collecteur 'L. Jourdan; Susanne Garroü-Pons, pesos i — Daniel
Grant, p. 2 -4- Alexandrine Griot-Pons,, i —
H. D. Revel, p. i — Michel Morel, p. i —
Prançois Gauthier, p. i —. Daniel Dâvyt,
P- I — Pierre Roman, p. i — M. BounousVinçon, p. I — M. O. S. S., p. 1,50 — Marie
Rivoir-Rong, p. 2 -— Emile Mondon, p. i —
Alphonse Mondon, p. 4 — J. P. Salvagiot,
p. 1,50 — Jean Constantin, p. 0,50 — M. et
U. Jourdan, p. 4,70 — Daniel Bertinat-Vernet, p. 1,20 — Estevan Bonnet, p. 0,50 —
J. Gaydou, p. 2 — J. Gardiol, p, 0,50 — D.
Rivoir, p. 2 J. D.1 Malan, p. i — A. AutinoGardiol, p. i .— R. Jourdan, p. 5 — D. Armand-Hugon, p. 4,70 — P. Barbaroux,
p. 9,40.— Total pesos 52,50.
5e Quartier ~ Collecteur J. Negrin: Numa
A, Robert, pesos 2 — j. Negrin, p. 2 — P,
Constantin, p. 0,50 -«• M. AlliO-Mondon,
p. 0,40 — E. Allio, p. 0,40 — H. Malan,
p. 0,50 — E. Allio, p. 0,60 — Jean Cougn,
p. 0,50 — Marguerite Talmon, p. 0,50 —
Jean Geymonat, p. i — Judith Geymonat,
P- o.5°- — Total pesos 8,90.
6e Quartier - Félix — Collecteur C. A. Malan: F. Gilles, pesos i — J. p. Malan, 2 —
P. Bertinat, p. i — A. AndréoU-ArmandUgon, p, 0,50 — J. Andréon, p. i — J, P.
Gilles,p. 2 — J. A. Gilles, p. 0,60 — R, Félix,
p. 0,50 — Anna Félix-Rochon, p. 0,50 — J.
J. Gönnet, p. i — C. Rivoir-Félix, p. 0,50 —
J. Godin, p. 0,50 — N. N., p. 0,50 — N. N,,
p. 0,50 — E. Maurin, p. 0,50 — E. Roland
P- I — E' Malan-Gonnet, p. i — Alexis Malan, p. I — M. Geymonat-Artus, p. 0,50 —
B. A. Ugon, p. I — E. Fostel, p. 0,20 —E.
Recnna, p. 0,50 — Alphonse Allio, p. i—
P. Andréon, p. i — F. Gardiol, fils, p. 0,50
j — D. Benech, p. 0,70 — J., p. Malan, fils,
XiU Alitée, de la Bqudeina, du 'Villàr,''
i^d^édéfe à i’Hôpital, à l’âge de 65 ais.
,]Äis e:^rimons aux parents toute i|o-:
iti^-syipiÄhie ch|éttìSnne. I o
'‘EOI^te^ES. Deux de nos meilleijrs”
amis viennent d’envoyer à M.me Sha&k
une somme rondelette pour le Foyer^t
VEcole Normale. Nous remercions MJlç
«frs.Cpour le Foyer et M.me Middletbn
P9ùt; f’iîçoie Normale, L’envoi est
d’autant plus'précieux qu’il n’y a pas
Ibngteqipç que nous avions reçu d’àutres preuves de leur vif intérêt pour poTte. Eglîs^. '"
Jy f^arti
p. I —ÌPurn|AÌp. &o
--^T'rïSalmàl, ÿ’I — J. Bonfodr-Geyinonl ,
P- 1,50 — J- Long, p. I — J. Gönnet, p. 1,50
H Et Né|ri»i Bastie, p.-1 — J.
Gönnet, p. i — Jacques Jourdan, p. 1,50 rrr.
Maurin, p. i — Elisée Negrin, p. i — . ------------—
Jéan H. Geymonat, p, 0,50 — Paul Dav)^, ’^icäpithihe Wîsedëy qui a fait tenir 2j5p
P- I — H. Tourn, p. 0,50 E. GardioRfR " ' .
p, 0;6b — L. Gardiol, p. i —«‘ J. p. Gardipl,
p. 0,30 — J. J. Bonjour, p. i' -T-j piëir^, Aj'*
Ugon, p. 0,30. — Alexis Jourdan, p.f.r.V'r- '
Total pesos 25,90. , *
8e Quartier - Bonjour — Collecteur J. P.
Maurin: J. P. Maurin, pesos 2,50 — T. Mâm*
rin, p. I — p. Rong, p. o’,6ô — P. Bonjôüri ’
Rostagnol, p. i — J. p. Garrou, p. 2 — E.
Jourdan, p.‘ 0,50 — Jacques Chamber,
p. 0,3.0 E: Ricca,'« p.* 0,30 — Paul Robert^'
. PiA>50,— J.,...Pd. BQajQiir, P-.G5P. — C, Jour.-...,
I dan-Tourn, p. 0,50 — H. Plavan, p. i — E.
I Roland, p. i —- David Roland, p. i — R.
I Ricca, p. I — F. Ricca, p. 0,50 — P. Bon- jdur-Gostabel, p. i — P.'Grill, p. 0,50 — J.
J. Cafiarel, p. 0,50 — J. D.l Bonjour, p. r —
Jean Prochet, p. 0,50. Jean Bonjour, !
p. .2,7a.. — Total pesos 22,80.
9® Quartier - Sauce — Collecteur P. Pey-..
r'onet: E. Courdin, pesos 1,50 — Jacques^
Coiirdin, p.i — Aline Pons, p. r — H. Ricca
p. r E- Ricca, fils, p. i — Jsan Dàlmas
p. I — E. Negrin, «p, 0,50H.. Plavan,
p. 0,80 —E. Gönnet, p. 0,50 ---Rea G. Ernst
P- 0.50.— H, Garrou, p. i — C. Garrou,,,
p. 0,50 :— P. Garrou, p.' 0,50 — E. Rantaret,’
p. 0.50 -4- R. E. Malan, p. 0,50 44- A. G. Jourdan, p. i -x- A. Peytot, p. 0,50 —J. J. Peyrot, p. 0,50 -ri ph. Peyrot, p. i, — H, Jour-,
ûâii. 0,70 P. Peyronel, p. i — P. Peyronel, fils, p. 0,60 — A. Peyronel, p. 0,50 —
F. Rostan, p. i —i T. Rostan, fils, p. i — D.l
Arduih,' p. I. — Total pesos 20,60.
Total général Pesos 202,10
Produit net d’un Concert » 67,20
Re Çonsistoire, poqr parfaire la
somme de 1500 francs , » 13,99
' , . , , . , Totai, Pesos 283,29
Ra Succursale de la Banque de là Répu; blique du .Rosariû Oriental a fourni le chèque
« de J500, frangí sans exiger une commission;
^ comme de règle pour les traites,.ordinaires.
CHRONIOIffWUDOISE.
la tour. Dimanche dernier, dans
l’Aula Magna, ont en «lieu les promotions, des Ecoles primaires. La vaste
salle était .plus que bondée, et plusieurs
dur e nt s'en* rét Ô'ufhèr fàütè dé pî ace ."K
trois heures préci^^, chévi il. Arÿ
noulet, syndic de îa 'Tour, ouvrit la cérémonie par un discours clair et incisif,
donnant un aperçu de la marche des
écoles et des événements scolaires de'
l’année. M. le régept A. Rivoir lut ensuite un travail sur la loi imposant l’instruction obligatoire et montrant les
avantages obtenus depuis son fonctionpement. M. le pasteur Tron adressa
aux enfants quelques paroles sur un défaut qu’il faut éviter et qui fait bien des
victimes, Végmsme, mauva'se plante qui
croît dans le coeur et qu’il faut déraciner à tout prix. M. Rivoir donna lecture du résultat final des différentes
classes, qui révèle une diminution sensible des écoliers, due en grande partie
à l’émigration et à une question confessionnelle. Le fait est que de 500, les
élèves ne sont plus que 404, desquels
258 obtinrent la promotion.
Nous ne voulons pas oublier un beau
chant: Va pensiero, qui a produit une
excellente impression. La fête, dans sa
simplicité, a été belle. M.me Romano
et M.lle Selli distribuèrent les nombreux
prix assignés par la Commune et le Consistoire ; sur l’estrade nous avons remarqué Messieurs les municipaux J. J. Jourdan et E. Eynard.
— La semaine dernière un nombreux
cortège,accompagnait au champ du repos les dépouilles mortelles A^ Margm
MÀSSEL- Mardi dernier est parti de"
la Tour pour notre colonie de l’Uruguay
M. le pastefir Ernest Tron. Que Dieu« le
bépisse dans son voyage et
dans l’œuvre-qu’l] va entreprendre auprès de nos frèrèaVaudois.
— Le 18 novembre M. et'5SLmf,.Emile
se sont embarqués sur le BerUn-^
Tendre, à 'Valdese où üs sont
attendus avec joie». Nous pensons fices chers amia,et rm^^-lgs ■ suiyqn^ dans
MESSiNlÊi. Du Rapport imprimé
nous re|)rodùisons ce qui suit :
lÈ) con un profondo sentimento di gratitudine a Dio il quàlé ha continuato a ^
benedirci che ci accingiamo a dare uno
sguardo a quello che si è fatto nella nostra.^ugregazione durante Tanno 1912.Se non.si §0x10^ ottenuti frutti appànscenti, se non si e verificato un in- .
crèmento quale avrémmb desidératb,®
; pur qualche progresso ei èstatò e di qué^ ■
sto dobbiamo rallegrarci ed in questo
trovare .motivo-per- maggiore attività.
E anzi tpttp voghiamo ricordar^ la
sorella''0íípyñ'o'M’ar/ ché d ha preceduti nel' soggiorno dei beati e che colla
sua fede ferma.ed incrollabilemelle sofferenze, di una lunga e penosa malattia
e stato un esempm salutare per fratelli
ed estrànei. ■ ' . .l’'
; VuUi'ed evangelizzazione. Possiamo^
anche quest’anno constatare una migliore frequenza nei culti, benché le cir- "
costanze delTambiente sieno state più
che sfavorevoli. Il generale tempo pessimo ha impedito a molti che vivono
distan'ti dalla Chiesa di intervenire regolarmente ; altri sono stati trattenuti '
da malattie ché hanno visitato parecchie famigEe. Nondimeno da un mini- ,
mo di 15 Tuditorio èisalito ad un màssimo, di 75. Non che tutti i fratelli compiano il loro dovere ; ce ne sono alcuni
molto irregolari, altri che durante Tanno
si fanno Vedere una sola volta; a costoro in modo speciale ed a tutti i fratelli ripetiamo il consiglio apostolico;
« Non disertate le comune radunanze »
(Ebrei X, 25). I culti speciali di comunione lasciano pure un pò da desiderare
e desideriamo richiamare da vòstra attenzione su questo privilegio dei cristiani di partecipare in tal modo intimamente all’opera compiuta del nostro
Salvatore. Che tutti possiamo provare
la dolcezza e la forza nel sentirci tutti
uniti nella fede e nell’amore del nostro
Gesù!-«.
La massima cura è stata data alTEI vangelizzazione, cui in modo speciale è
consacrato li culto della Domenica sera.
Oltre alcune conferenze di quando in
quando annunziate al pubblico per
mezzo di manifesti 0 per mézzo di giornali locali, si sono date conferenze di
gehere piuttosto popolare più indicate
alla mentalità della maggioranza dei
frequentatori. Si ebbero così ottime
raunanze, cui però mancò un poco il
contingenté dei membri di Chiesa. Ottimamente riuscirono alcune conferenze
nella settimana Santa e due sulla 'V'ita
di Gesù con proiezioni luminose.
Come frutto immediato dell’opera di
Evangelizzazione sono stati alcuni buoni
elementi aggiuntisi alla classe dei catecumeni. Questi sono ascesi a 18 di cui
IO provenienti dalla Scuola Domenicale e 8 dal cattolicismo romano.
Rapporti esterni. 1 rapporti che ci
univano con Evangelici non appartq
»
3
r
nenti dia flostra Cliiesa si so^o fatti
sempfe più stretti. I,a colonia inglese
teMie alcuni culti nel nostro tempio, di
cui uno dal Vescovo di Gibilterra. Benché-generalmente non prendano parte
ai nostri culti, pure ci sono di prezioso
aiuto in casi speciali e ci inco|aggiano
colla loro simpatia. Speriamo che col
tempo questi vincoli si facciano sempre
più stretti. In ottimi rapporti siamo
stati pure colla Congregazióne battista.
Diaspora. Ba Diaspora comprende
attualmente 36fratelli, perchè ne avemmo a cancellare 7, uno perchè morto, e
6 perchè partiti. Barcellona viene possibilmente visitata dal Pastore ogni 15
giorni. Crediamo che qualche cosa si
potrebbe ottenere in quella città molto
liberale se l’operaio vi stesse stabilmente. Nelle presenti circostanze il Pastore non può far altro che confermare
quelli che sono già nella fede. A Spada^sfora i fratelli sono ridotti a q%0èfo^x
la partenza di altri. Spuo-^ati visitati
due o tre volte.^
I _d^e-;=,T'a'^Merì, Patti;'S. Filippo,
Piraì^o S. Angelo, S.' Angelo di Brolo,
" ìiocca Valdina non sono stati neppure
visitati.
Finanze. Anche quest’anno abbiamo
da ringraziare Iddio di aver messo nel
cuore di molti fratelli un vero spirito
di generosità. Guardando i resoconti finanziari osserverete che malgrado la
mancata contribuzione di alcuni per
somine non indifferent!, abbiamo potuto far fronte a tutti i nostri doveri ed
impegni come Chiesa. Oàserverete pure"
molti nuovi sottoscrittori e noterete che molti fratelli hanno accresciuto la loro
contribuzione. Vorremmo che questo,
fosse di sprone a quei pochi fratelli che,
non sentono il dovere di contribuìrè' anche con una minima, sommai e a tutti
di fare quanto loro è possibile. Dobbia-«
mo cercare di entànciparci dall’aiuto degli altri e par da noi. Osserverete che la
sottoscrizione pro Erigendo Asilo per i
Vecchi Evangelici in Sicüia ha fruttato
b- I7fi<50- Poca, meschina cosa difronte
al fabbisogno. Non è stato per colpa
nostra se quest’anno non abbiamo fatto
di più ; ma ciò ci obbliga a dare più che
è possibile per quest’opera santa che è~
una dimostrazione della nostra fede e
del nostro amore ed è l’attuazione pratica dei principi del Cristo nella società.
*
— :)i l|!
Concludendo, Fratelli e Sorelle, ringraziamo Iddio per l’aiuto Suo preziòsò
e per il poco che abbiamo potuto compiere ; umiliamoci dinanzi a Bui per le
nostre debolezze e mancanze. Ma, ciascuno al suo posto, uniti da uno stesso
zelo, arsi dallastessa fede, lottiamo per
le sante battaglie del bène e làt^oriàino
per quel regno di Dio che è « giustizia
e pace e letizia nello Spirito Santo » ì[Romani XIV, 17).
NEW-YORK. Dernièrement, à NewYork, a été béni par le pasteur Pietro
Griglio, le mariage de M. Ulrich Gay,
fils du pasteur émérite M. D. Gay, avec
M.lle Alice Gönnet, de la paroisse de la
Tour. Nous adressons aux époux nos
sincères félicitations.
PERRIER. Commission Exécutive.
Au moment où nous nous préparions à
vous adresser cette circulaire, notre première pensée est consacrée à la mémoire de notre cher collègue, M. Pierre
Giraud, pasteur émérite, parti pour la
Patrie Céleste quelques jours'seulement"
après notre dernière Conférence de District. Quoique la persistance de la maladie dont il souffrait ne nous laissât
plus d’espoir de guérison, sa mort nous
a cependant profondément affligés. Il
laisse derrière lui des traces visibles de
son ministère, spécialement dans les
Paroisses de Praly et Saint-Germain
qu’il a desservies avec une fidélité exemplaire. Que sa veuve et ses enfants reçoivent ici l’expression de notre profonde sympathie chrétienne.
Ba campagne d’hiver est à la porte,
et demandera de nous tous un travail
iuteî\se e1^ i^n zèle renouvelé pour répon
dre aux besoins spirituels de nos Paroisses. Nous croyons que nous pouvons
recevoir l’inispifation nécessaire,'^ pôfe
que cette campagne d’hiver porte beaucoup de fruits, dans le souvenir béni des
réunions de réveil qui ont suivi notre
dernier Synode. Si l'esprit de communion avec Dieu, de recueillement et de
prière qui a régné au milieu de nous
pendant ces réunions, nous accompagnera jusque dans les hameaux les plus
reculés de nos Vallées, il est à espérer
que notre population Vaudoise répondra à nos appels, et qu’un jour nouveau
jour de paix et de consécration au service de Dieu, se lèvera bientôt pour nos
chçres Vallées.
otre activitéa ététrès limitée jusque
ici. Bes seuls actes ecclésiastiques que
notre Commission Exécutive ait été appelée à accomplir consistent dans l’élection et l’installation de M. le pasteur
H. Pascal à Praly.
A la suite de l’élection de M. le pasteur E. Giampiccoli à la charge de Président du Comité d’Evangélisation, l’Eglise de Turin est ainsi privée de son
ministère fidèle et intelligent, et le District des Vallées perd un de ses pasteurs
les plus appréciés. Nos meilleurs vœux
1’ accompagnent dans son nouveau
champ de travail, et nous prions notre
Père Céleste de bénir son activité pour
le bien de l’Eglise en général.
Bes principales délibérations de'notre dernière Conférence de District, réunie à Angrogne le 28 et 29 mai dernier,
sont les suivantes :
1° Nomination de la Commission du
Chant Sacré dans les personnes de MM.
Eugène Revel, président. Bonis Marauda ét Henri Garrou.
2° Nomination d’une Commission
composée de MM. Philippe Grill et H,
Garrou, pasteurs, et M. Théophile Mathieq,: instituteuî, chargée de préparer
un rapport sur al’utilité des Sociétés
d’Activité Chrétienne et l’opportunité de
les introduire dans nos Vallées ».
3° Nomination d’une Commission
chargée d’étudier les moyens les plus
aptes à rendre les Visites d’Eglise moins
routinières et plus conformes aux besoins de nos Eglises. Font partie de
cette Commission : MM. H. Pons et B.
^Soulier, pasteurs, et F. Monney, ancien.
4° Nous nous permettons de rappeler ici l’ordre du jour suivant, dont l’importance ne saurait échapper à personne ; «Ba Conférence de District donne
mandat à la Commission Exécutive de
se préoccuper d’une façon particulière
de la question des contributions, et d’encourager les Paroisses à chercher un
moyen pratique apte à les faire augmenter ». Jusqu’ici nous avons beaucoup discuté sur ce sujet, mais les résultats pratiques sont presque nuis.
Que les Consistoires méditent encore
sur cet ordre du jour, et avisent aux
moyens les plus appropriés aux circonstances spéciales de leurs Paroisses pour
augmenter les contributions. Ba Commission Exécutive de son côté s’efforcera elle aussi de trouver une solution
à ce problème si compliqué, et lorsque
elle aura des propositions concrètes à
présenter, èlle le fera soit par le moyen
de circulaire soit par le moyen de visites aux Paroisses.
Nous nous proposons de visiter cette
année les six Paroisses suivantes : Praly,
■Wllesèche, Pramol, Rorà, Pignerol et
Bobi. Be Président visitera les trois premières; le Vice-Président, avec l’assistance du Secrétaire, la quatrième, et le
Secrétaire se chargera des deux autres,
Be Vice-Président accompagnera ses
collègues dans la mesure du possible.
jPbur nous conformer aux désirs exprimís paï plusieurs orateurs à notre dernière Conférence de District, et dans le’
but d’éviter le càractère formaliste que’
révèlent en général nos Visites d’Eglise, nous nous efforcerons de faire précéder la visite proprement dite par des
réunions d’appel partout où le désir
nous en sera exprimé. Nous recommandons, en outre, aux Consistoires d'avoir
une séance préparatoire à la Visite d’Eglise, et de désigner à l’avance les personnes qui devront exprimer à la Commission Exécutive lès désirs de la Paroisse. De cette façwi l’on évitera les
pertes de temps, les répétitions, les compliments, et en général tous les inconvénients que présentent les Visites d’Eglise telles qu’elles existent actuellement.
Nous recommandons l’étude des Paraboles de notre Seigneur Jésus-Christ
dans les réunions de cet hiver. Comme
sujet spécial pour les examens de quartier nolis proposons : « Ba famille chrétienne »y Ce sujet est très vaste et nous
fournira d’excellentes occasions d’attirer l’attention de nos auditeurs sur les
défauts de la famille moderne, et sur les
remèdes à employer pour que ces défauts disparaissent. . .u ,
En terminant, chers frères, nous formons le Yteu sincère quèlDie^ nqùs bénisse abondamment dans nos personnes, dans nos familles et dans nos Eglises, et quJÜl n#üs; doàn^deÿâiïê,;valoir
fidèlement à son service levaient qu’il
rf f, P il'''. vitS / .ç Si';, «f
nous a confie.
Ba paix soit avec vous tous qui êtes
en Jést^rChrist ! ; î
Perrier, le 5 novembre 1913,
Les Membres de laCommissionExécutive:
Henry Garrou, Président
Attièïo JaEpa, Vice-Président
, Efgùne REYEE,qSecrétaire.
PRARU^TIN. Bes^régçnts de .quartier pour la^paroissè sont les’suivAtits :
Constantin Elisa, Fòrnerón EíÍsa,’’Cíianforan Joséphine, Grill Elisa, Grill Jacqueline. ™
ROCHEPBATE. Bundi dernier, M.
le pasteur Jules Tron s’est rendu à Gênes, d’où il partira pour l’Hruguay. “
Nous accompagnons notre jeune frère
et ami avec nos meilleurs vœux.
SAINT-JEAN. B’Eglise de St-Jean
peut compter parmi ses bonnes journées celle de dimanche dernier.
Tous les membres de son Consistoire
étaient, par Réglement, échus de leur
charge. Il s’agissait de procéder à une
nouvelle élection ou réélection.
A cet effet nos membres électeurs se
réunissaient dans le temple à la fin du
service, au nombre de soixante et dix,
et après une séance de deux heures,
avec une entente et un esprit de fraternité qui ne laissaient rien à désirer, reconstituaient au complet notre Consistoire.
t' ( 1
Nous regrettons vivément que trois
de nos anciens et diacres de^ l’ancien
Consistoire, et auxquels l’Eglise a rendu
le meilleur témoignage, se soient vus
dans la nécessité de renoncer à une nouvelle élection, c’est à dire, MM. Arthur
Peyrot, pour cause de santé, auquel
nous renouvelons l’expression de notre
sympathie affectueuse, et Abel Coïsson
et Jean Combe, pour des raisons de famille et résidence.
Voici la liste des nouveaux élus : pour
le quartier des Airals, Barthélemy Gay;
Cartera, Henri Bong, des Favout ; Fond
St-Jean, Barthélemy Vola; Peyrot, Joseph Bong; Nazerot, J. D. Rivoir; Bantaret, Pierre Fenouil ; Jalla, Alexis Jalla
mam
Danpes, Jean Bastre ji^Vl^eiB at^ Mour‘ cîbùs, Éâlïh^|iii|^ Bôùlàla';'"Âonats,
■ Albert Gâjt : J.' D. Cougn et
Morglia.^s
™ j Que Dieu bénisse Jibur notte chère
paroisse cetteexceUente journée I X. X.
SAINT-GERMAIN. Avec le tùois de
novembre la campagne d’hiver est entrée en pleine activité: Ecoles jdù dimanche reprises déjà en octobre, catéchismes, Unions des jeunes filles, réunions des mères de familles, leçOùs de
chant du Jeudi soir, réunipns dtt dimanche soir à la grande école. Bes catéchumènes sont au nombre de 62, dont 31
de première et 31 de deuxième année.
— Nos dix écoles de quartier (y,compris l’école subsidiaire du centre) ont
quelque peine à réunir tous leurs élèves
dès le commencement. Be beau temps
en retient encore plusieurs aux travaux
de la campagne. Elles sont tepues par
trois régents (David Vinçon, Jean Beux
Michel Genre) et sept maîtresses (Amandine Vinçon, Bydie Grill, Marie Beux,
Jenny Balmas, Alice Bong, Clelia Travers, Marie Giraud-Micol). Bes deux
grandes écoles mixtes du centre sont
remplies.
. — Ba collecte du dimanche 9 novembre a été destinée à l’Orphelinat protestant dé Marseille, ainsi que le résidu
net d’une conférehce avec projections
donnée par le pasteur sur Jérusalem et
ses envirô'ns. %. ■ .
—• Ba conférence du dimanche soir
16 novembre donnée par M. le prof. H.
Bosio avait pour sujet: P, Robert Olivétan et la Bible Vaudoise.
' — Ba rnbrt n^oïïs a enfevè,' dans l’espace d’un mois environ; quatre vieillards : Jeaii Avondel, âgé de 79 ans : Barthélemy FiMfôM (Gondins), de >72 ans;
Henri’Bouchard de g3‘àns et Barthélemy SoîîWer’(Costabellé), de ans.
— Deux maffages ont été célébrés
dernière ment i c&hxi âe Robert Alphonse
„avec, Reynaud .Marguerite et celui de
Malan Amédéeavec Long Marthe, membre très appréciée de l’t^iôn de H. Re-1
mo où elle a passé plusieurs années, Be
premier couple est parti pour les EtatsUnis (Utah) et le second pour Modena
où l'époux occupe depuis nombre d’années une position de confiance. —.Nos
meilleurs vœux les accompagnent.
TURIN. Le Lien nous apprend que
M. le pasteur E. Giampiccoli a prêché
dimanche dernier son dernier sermon
en langue italienne, comme pasteur de
la paroisse, et prendra définitivement
congé de ses paroissiens, dimanche prochain, au culte de langue française.
Cette séparation entre pasteur et troupeau ne pourra qu’être fort douloureuSé,
car M. Giampiccoli a su se faire aimer
par cette Eglise qu’il a si bien dirigée
pendant de si longues années.
BIBLIOGRAPHIE.
Bilychnis, rivista bimestrale illustrata
di studi religiosi — Roma, Via Crescenzio, 2. ; ,
Sommario:
A. Cervesato: Mazzini e noi — G. MoHtalbo: Religione e parodia religiosa in
Aristofane — Aschenbrödel: Intervista
con lo scopritore delle « Odi di Salomone »— A. Crespi: B’evoluzione della
religiosità nell’individuo — P. Doumergue: Alle fonti deH’azione; Bivingstone — G. E. *Meille: Il cristiano nella
vita pubblica — Note e Commenti —
Tra libri e riviste — Notizie.
Ab. payés et non qnittancés.
1913« M.lle Varese, Turin (échut i.r octobre 1913).
1913-14: Bageard, mlsslonn., PoMaret. '
1914: P' Chauvie, Aoste.
C.-A. Di/tédUW‘fetpont(Alks