1
íp
-'n,íí='
-.■4'
¡-courant avec la Poste
. D'ABONNKUKNTPAR an
üf'e .... Fr. 3
? fanger . . . »6
»»•‘teinagne, Autriche-Hongrie,
geigique, Brésil, Danemark,
“Rypte, Hollande, Suède,
«Ujsae, etc., ai on pronti un
^oonnement postal Fr. 3
s’abonne;
pj «ureau d’Admiaiatration;
'-bez JIM. les Pasteurs ; et à
'*mp. Alpina à Torre Pellice.
’'^boüüeijiBiit part du 1. Janvier
_____ et SQ paye d’avance.____
Année’XXII. N. 24.
11 Juin 18i)6.
Numéros séparés demandés avant
!e tirage, 10 centimes chacun
Annonce»: 20 centimes par ligna
pour une seule fois — 16 centimes de 2 a 6 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Bèdaotlon et
pour l’Administration à M.
Jean Jalla, prof., Torrt Pellice.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
LE TEMOIN
ÉCHO HES VALLÉES VAÜDOISES
Paraissant chaque Jeudi
''pub me aorei témoins, àct. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que Ion règne vienne, nalth. VI, 10
ü O m m A I r e I
Communication officielle — A ma Allé —
Le petit côté des guérisons de Vialas
et d’ailleurs — Chronique Vaudoise —
Evangélisation Réceptions faites à
nos missionnaires - Synode de Sedan
__ Vandois de Marseille — Une société
pour la paix - Souscription — Revue
%,4a(^olRique — Avis.
COMiVlUNICATlON OFFICIÉLLE
Ecolo latiüo du Poinaret.
, L’examen d’introduction à l’Ecole
latine du Pornaret aura lieu le Vendredi, 20 courant, à 8 heures du
'■ ttialin, par devant la Commission,
,<qui est aussi chargée de présider
aux examens annuels de l’Ecole fixés
pours les jours 23 à 26. ,
la' direction
A MAILLE
I.
Routes les couleurs de l’aurore
'Qtd se réveille en frémissant
le premier rapon (jui dore
'Le glacier éblouissant;
II.
’îEt toutes les fleurs de la terre
L)ont la robe est un ■ tissu ..d’or.
L)' aiuT, pourpre J de mpstère,
L)ont Le parfitm est un trésor ;
III.
’îEt même, tous les arts des hommes
'Leurs sciences, leur jrand désir
L)e nous dire ce gue nous sommes.
De sonder le sombre avenir;
XV.
ü'Îe valent pas,, erois~lc, ma chère
'ÎEnfant, et ne Voublic pas,
Vn baiser de ta tendre mère
Dont l’amour veille sur tes pas;
T.
%t ne valent pas, oh CMirette,
Dn seul soupir d’une âme inguiète
'Qui s’élève vers Le ciel bleu,
"Ou gui très humblement 's'incline
âftvcG une amour enfantine
Devant l'immense amour de Dieu !
P. Longo.
Le petit cM ta ontrisons de Vialas....
et d’ailleurs
Je reçois en cet instant trois journaux, qui probablement „s’ignorent
l’un l'autre, ou tout au moins se
proposent des buts bien diflérents
2
:h.-.
iO •
- 180
et qui pourtant touehetit étrangement la même corde. Un, 1’« Uaha
del Popolo », admoneste les soi-di.sant
libéraux en leur disaiit: «Et vous
«lites des prêtres ! Vous ne laites
que les imiter. On nous racontait
avant-hier que dans une petite commune de la montagne, le chef du
parti libéral, idolâtre de Garibaldi,
allume des cierges autour de son
portrait. I/autre jour il fit réciter à
ses pay.sans une espèce de litanie
pour que Garibaldi envoyât la pluie.
Et il plut, en elïet! » C’est dans le
sangl Le second journal, le «l'émoin y>, d’une part flétrit fa superstition eatbolique avec l’article de M.
E. B. « Venez nous secourir ! » et,
d’autre pari, m’ouvre des horizons
nouveaux, en élai'gissant le petit
côté de mes vues, avec l’article de
note savant et sympathique M. U.
Appja. Le troisième journal, la Semaine Médicale, hélas ! donne la
place d’honneur à un article de M.
le D'' Potain, « Des fausses tumeurs
de l’abcbmen ».■ ,Ge sont.précisément
les tumeurs que, en regardant du
petit côté, nous appelons tumeurs
fantômes, parce qu’elles n’existent
que pour le.s malades qui veulent
bien s'en affliger et si elles se moquent bien souvent de nos ressources
scientifiques, elles guérisseut souvent
très bien avec le secours de saint
Vignes.., pardon, de S, François ou
de S. Nicolas. Au reste, M. Luigi,
qui est une autorité même pour M.
Trôn, en cite aussi un cas guéri
par M. Vignes. Au fond, je crois
que sur cette question nous sommes
à peu prés d’accord, MM. Tron,
Appia, et moi; seulement, comme
je ne possède pas assez le français
[tour me faire comprendre, ils ont
cru devoir me répéter mainte chose
que je croiyâis avoir dite, ou dont je
ne doutais pas le moins du monde.
Je n’ai jamais douté que les ntédecinsine dussent remercier Dieu de.s
dons, reçus, ct*de prier de bénir
leur éludes et leurs* soins : seulement
je croyais rraïvement que Dieu donrie
raccroissement, mais que Paul plàii
et qu’ApoIlos arrose. Je me rappe'^
aussi le mot de notre grand
gueiiüt Ambroise Paré" « Je 1
pansé, jusqu'à la fin de la gutH
Dieu l’a guari ». M. Appia voudf®
m’illuminer dans mon ignorance*
mais je crois que cette force « Irij*
chique» agisse dans les maladies de;
deux façons bien distinctes. Si 1®;
maladie a une base nerveuse1®;
force psychique, même la super|b"
tion, et d’autant plus la prière,
e,st une force et quelle forcé! gt*®'
rira le malade d’emblée. 1,6 mueij ]
comme le fils de Crésus devant i® 1
danger du père, comme l’bomfO® I
muet'depuis nombre dt’années, guéri i
dernièrement par Vignes, parlei’®'
des sourds entendront, des aveuglés
verront, des paralytiques se ièverout
et se mettront à sauter; des hoqueiSjj,
des vomissemeiiLs,des.douleurs lolleS) j
disparaîtront, etc. Si la maladie
une base physique, par exemple un«
fièvre typhoïde, ou telle .autre m®:**'
ladie infectieuse, — la prière, la fébi
seront un levier puissant pour d®,
nou.s savons îmême qiiei
dans un tnême local, soignés avecJ
lés mêmes .soins, après une bataiite'
les soldats vaincus meurent davan*|
tage, ou guérisseut plus ientemeofl
qué les vainqueurs, parceque ceux-là.
sont démoralisés; ils ont perdu dej
leur force psychique. Mais pour
moment, les guérisseurs modernes i
ne nous ont pas guéri d’emblée une ^
fièvre typhoïde, ils n’ont pas fait
marcher un homme qui vient de se;
casser une jambe, ils n’ont pas guéri ';
un cancer, dûment cqnslalé. Ce qui]
m’étonne, c’est d’être trouvé icij
étroit et enchaîné par de « regret
tables personnalités ». Mais non! aUj
contraire, je me demande de quel:^
droit nou-s devons traiter avec > dé-/
dain, ou du moins avec . froideur, les •
guérisons des hommes-médecine de ï
certaines tribus barbares, les prodiges des fakirs indiens, les guéri-j
sons du père Jean de Kronstadt,;!
celles qui maifitiennent debout desi
’•«rr
3
187
jamais
fût un
a va ni
mis en rloute que
« enfant de Dieu »,
que M. f.uigi et M.
¿®6iitaiues dé sanctuaires catholiques,
r nous ernhaller seulement pour
l^filles de M. Vi gnes, leur faire la
çj,'6filame, et croire que celles-ci seu*
i etnenl ennoblissent, élèvent l’arne,
' l^dis-que les autres la dégradent.
I® n’ai jamais mis en doute
'''ignés
®[>ênae
'¿'‘On nous le disent; mais la pauvre
'“ernadétte, ignorante, superstitieuse
hallucinée, était elle pour ça un
®Rfant du diable?
On a soif d’or et d’argent, ns’a dit
jOl. Trou: — aurais-je parlé, hanté
. 'Nr la peur de voir tomber la recette? eh non ! en général, pas plus
JOe les pasteurs, les médecins ne
thésaurisent. Si j’ai dit que maint
hoM vaudois n’appelle pas le médecin
■ pour épargner la visite, c’est que je
, ® savais; mais si M. Troh désire
raison d'une autre odeur, voici
/IJWi' FaiL hisloriqiie. Un jour dans une
parois'ses lés plue iirstruil.es des
’ihllées, une personne (un pasteur
j.'i® crois) demandait à un tel pnuril n’appelait pas le médecin
: pour sa femme, frappée de fièvre
: Poferpéralè. « C’est que je ii’ai pas
i®hvie d’enlever mon fumier de la
!jour », répondit le hrave homme.
; YOis jours après, cependant, lemédefut mandé, pour constater, que
femme se ,mourait —‘ elle sucI '''^Riba dans la nuit •— faute des
médicaux nécessaires. Le fu, jKier exhalait humblement son par' dissimulé sous des branches
; ^uillues, et l’odeur S0-mêlait à celle
, sortait du lit de la mourante,
voilà pourquoi le prertiier article
, ® M. Trou m’a fait peur 1 J’ai revu
saleté des anciennes villes supers
U
¿Hieuses, les l'avages des épidémies
s’arrêlaient pas pour des
quoiqu’elles daignent aujourhui’ céder aux désinfections,
fc,^’atteinte à notre considération?
rPiionl nous aurions toujours, l’au.^'ie de voir , retourrrer cherchant
os soins les inguérissables dessanc®ii‘esj de l^ourdes ou des Cévenne.s,
tout comme nous jouirions do la
reconnaissance des guéris, que nous
y aurions en voyés, en saebant de ne
pas les luer en voyage. Je m'étais
promis de ne pas raconter de ces
espèces de guérisons, qui sont aujourd’hui banales. Pourtant l’exemple
de M. Appia m’entraîne. Veut-il
un penoant à la sienne de Lourdes?
Peu de temps après mon arrivée à
V., je fus appelé par un con,frère
précisément pour un cas de coxalgie\
d’autres au moins, même un professeur d’Université, l’avaient dit.. Je
n’en trouvai rien: il s’agissait d’une
jeune juive, race éminemment névro.sée: après un eiamen consciencieux, je me raidis contre l’applicaT
lion de quelconque appareil, et ordonnai à la malade da descendre
de son lit. Elle boitait bien un peu,
hésitante, mais ne soulîrail plus;
les parents étaient quelque peu inquiets: le confrère hochait la tête.
A la visite suivante j’insistai, et la
malade put courir sans boiter. Aiijourd’lmi, à plus d’une année de
distance,, le con frère,.ne hoche plus
la tête. Un membre de la .même
famille s’est depuis ca.ssé le genou,
et, celui-là, je n’ai pas cru de devoir
simplement lui ordonner de marcher;
je l’ai pansé /a fm de la cure:
était-ce trop peu dp foj? Je vis lin
autre jour une jeune fille qui ne
ppuvait' ouvrir la bouche: une balafre sur la joue témoignait d’une
opération inutile d’un chirurgien
pour lui., desserrer les mâchoires:
le matin même, la lame d’un couteau
avait sauté entre les dents, pendant
que la malade s’elïorçait de les
écarter, et depui&.quelques semaines
elle en était réduite à boire pour,
vivre. D’un doigt entre la joue et
les mâchoires contractées je sentis
qu’il n'y avait là rien de physique
qui pût expliquer la maladie : lè
diagnostic était fait, et je pus dire
avec sûreté à la malade : « Voilà,
j'ai remis en place un tout petit
nerf (c’était stupide, cette explication !)rnainlenaiil ouvre la bouche».
4
- 188
Et elle l’ouvrit toute grande ; et des
tentatives de suggestion hypnotique
faites par son médecin avaient auparavant échoué : pourquoi ? parce
que je venais d’arriver, homo novus,
emportant la place d’un chirurgien
qui avait eu une certaine célébrité.
C’était le décor nécessaire à celte
guérison. N’allez pas croire que je
sollicite pour moi un pèlerinage
à dents serrées! J’ai eu quelques
guérisons analogues à la Tour; seulement, sachant qu’aucun docteur
n’est prophète en son pays je ne
jouais pas d’autorité: j’administrais
quelques pilules de racines de
mauve que M. Muston préparait
avec beaucoup d’élégance et peu de
frais, bien que j’exigeasses que le malade subît le' traitement à l'iiôpital,
car le remède était très cher ! et
certain malade, ne doutant pas quels
cerbères peuvent être les administrations vis-à-vis des remèdes trèschers, croyait, et était guéri. Plusieurs fois aussi j’ai échoué, une
entr’autre.s, avec d’autres confrères,
et le malade, paralysé, se fit porter
à la Màdonna délia Neve, d’où il
revint guéri, en marchant. Voici
encore un fait, que je rapporte de
mon séjour à Bologne. Une fille
aveugle fait le dé.sespoir d’un oculiste, qui est convaincu que la cécité
est nerveuse, sans base anatomique,
mais ne réussit pas à la guérir. Or voilà
qu’un matin, pendant qu’elle prie
clans l’église de’ Servi, un moine
l’avise, la frappe de sa corde sur
les yeux, et lui ordonne de voir; et
la jeune fille vit, et Bologne bigote
en frémit, à la gloire du moine, et
à la honte de l’oculiste! Devrais-je
donc jeter mes livres et me ceindre
les reins de la corde monacale?
Non! Je crois, pour finir d’accord
avec M. Appia, que la meilleure
chose est encore la charité: cette
charité dont la grandeur fut avec le
Christ de s'étonner surtout de la
détresse morale de la foule houleuse
sans berger, si bien que la guérison
des maux physiques n’est qu’un dé
tail, et non pas le plus important.'^!
Est-ce être peu charitable que de t
ne pas pousser sur la pente de 1 '
superstition des malades, de.s né'f
vrosés, qui ne savent plus trouver i
la foi dans leur pays, qui se ruenty^
quoique l’on en pense, vers la cré- ’
ature, vers un thaumaturge médiateur, au grand désespoir de M, VH^
gnes lui-même, et qui, pour peu
que vous les encouragiez, vous glisseront de la main, allumeront des^
cierges autour du portrait de l’humble Cévenol, et demain encore viendront, se lamentant en saini pèle-':
rinage, chercher et obtenir des gué*
risons sur sa tombe, si même ils nO
voleront pas son corps pour en faire,
des amulettes?
Vous voulez les diriger aux sources
jaillissantes d’eau vive, qui étanche
toute soif: que Dieu ne laisse pas
abatire sur eux la pire des torhireSjft
« la terrible torture de la soil pour ,
le fleuve bitumineux de s«persif'i*W .
maudite»! 'fr'
D"'Giordano. i
CHRONIQUE VAUDOlstf
TORRE PELLICE. — Nous avons
appris avec un vif regret le départ '
de ce monde du ieune lieutenant.
JEAN COTJRBIN qui a succombé',
Dimanche le 7, à Adi-Caiè (Afrique;)' ^
liasuccombé autypims quijparaît-i'tfï
fait de nombreuses victime.? parmt;^
nos soldats. Nous le considéronS'jj
comme ayant tout aussi bien donn®|
sa vie pour la patrie que s’il avauj
péri sur le champ de bataille. CheiV;
brave jeune homme, si simple, si'
modeste, si sérieux! Courageux ét
réfléchi en même, temps, il. éia'h;
fidèle au devoir actuel, et non moin*
fidèle aux impressions religieuse*^ .■
reçues' dans son enfance. Il serán,]
devenu l’officier italien et vaudojf j
tel que nous le rêvons. Dieu nedâ j
pas permis. Il l’a ravi à une faraiH®:'
qui pleure amèrement sa perte
5
- 180
^ornent où ses compagnons d’armes
*>ébarqnent en Italie. Oh! que Dieu
tie leur épargne aucune de ses cotizóla lions, car ils ont besoin de toutes!
Nous apprenons que Dimanclie à
" h., à la maison Vaudoise aura
•'eu la commémoration du défunt.
Toutes les personnes désireuses
^honorer sa mémoire et d’apporter
® SH famille le précieux témoignage
'•o leur sympathie y sont allécLueU'
z^naent invitées.
ÉVANQÉLISATION
Nous avons parlé de l’œuvre d’é^f'ngélisalion à Tende, mais revenons y pour noter quelques parliCularités mentionnées par M.r le
Pîisleur Meynier.
I L’on y conserve encore des souf: ^enirs des persécutions du XV® et
^•u XVI® siècle, et il est intéressant
de visiter la Balma delle qavelle,
• ■ Rfotte creusée dans le roc, dans
.•^quelle se réunissaient les protestants persécutés pour célébrer leur,
ouite L’œuvre du Seigneur y est
oénie, et laisse bien augurer pour
•avenir.
M. le pasteur Maurin donne aussi
no bonnes nouvelles de Bieîla et
00 Piedicavallo. Il y a dans la preO^ière de ces villes un bon noyau
de fidèles, d’autres se sont ajoutés
Pentecôle et l’on compte aussi
^on nombre d’adhérents. A côté de
• Ecole du Dimanche M. Maurin a
[otidé il y a deux mois \’Ecole du
i^udi pour les catéchumènes et pour
•os élèves de l’Ecole dû Dimanche,
•l ,y vient au.ssi quelques adultes.
A Cándelo tes réunions se tiennent
d'his le théâtre et elles sont notn'^euses. Quand les temples sont des
mêâires c’est dangereux, mais quand
théâtres deviennent des temples
'^ost réjouissant. Les femmes n’osent
père y aller parce que l’arohiprèire
a apostrophées du haut de la
dnaire en leur demandant si elles
ho sentaient pas déjà que le feu de
l’enfer leur chauffait les pieds. Les
journaux se prêtent pour défendre
la bonne cause, et dernièrement l’on
a pu réfuter les calomnies du journal
clérical Biella Callolica qüi qualiliait (l'œuvre infernale notre œuvre
d'évangélisation à Piedicavallo. ('.’est
signe qu’il y a progrès.
Les examens dé l’école dirigée
par M.lle T. ont été très bons et
l’Ecole du Dimanche donne de bons
résultats. M® Jon Scotta la dirige
lorsque le pasteur est absent.
E. B.
:■■■■■ ; : ._Jnos «iisSionnmes
Après l’Eglise de S. Jean, c’était
la Société du Printemps qui. Jeudi
4 c., tenait à souhaiter la bienvenue à
nos missionnaires Celte société maintient chaque année un des jeunes
gens de Kazoungoula qui Se destinent à devenir les évangélistes de
leur propre pays. Les rives du Zambèze seraient bien vite,pftrcourue.s
par un bon nombre de ces ouvriers '
du Seigneur .si chaque église, des
Vallées pourvoyait aux frais d’un
d’entre eux. — Dimanche soir 7 c., à
la Tour, une foule compacte remplis.sait la salle du Synode pour a.ssister à la séance publique convoquée
par la Société Pradutour en honneur
de iM. et M.me Louis Jalla. Après
une allocution du Présiilehf, MM. A.
Coïsson élève missionnaire, À.;JaHier,
H. Meille, E. Cuslabel adressèrent
de chaudes paroles de hierivenué et
d’intérêt chrétien aux missipnnaires.
M. Jalla répondit aux dillérénls orateurs, les remerciant au nom de la
mission du Zambèze et déclarant
que, lorsqu’il sera de retour là-bas,
il se sentira plus soutenu encore que
par le passé.
Nous appi’enons que la Société
de femmes de Via Uliva tiendra le
11 c une séance analogue, et qu’il
en .sera de même le 14 c. à Turin
de la part de l’Ecole du Dimanche
51020798
6
19Ò
í
Vàfudoise dé cette ville. Les autre.«
paroisses ont aussi déjà manifesté
le'désir dé recevoir dans leur sein
Mi'et* Mime Jalta' quand ils auront
pu prendfé quelque temps de repos
chez éüx.
Synode de Sedan
M. Pnils; mpdérateuf de.s Egl if^es
Vaudbises, d'iiU cœur délVbrdànt de
joie et d’alïéclioti, dît poiirq'noi oii
aimé tant dans ses monlngne.s notre
Egliéé, qai' est née après la sienne
et.qui peur tant l’a enfantée ))ai' Pierre
Vâ1iiié.'''fifrafipetléqme', dans lé Midi',
sur le littoral, on trouve partout des
Vaudois, dont les pasteurs, les Gonseiiè' pre.sbyté'raùx sont les véritables
pères. — Jamais nous ne’ po.urrons
vous payer notre dette de gratitude,
dif-îlj'màis'nous la redirons tou]ours.
Dé tels liens rie peuvent être'brisés,
surtôu't quand' ils' ont été formés
depuis loWOfÎëmps par de cortitriuns
mart’yTes" et quand ils se nouent plus
iiulissornblement encore jusque sur
les' rivés méürtrières du ZarnbèzeJ
A' M. Pons, au^üel il voudrait répènrlVe plus, loïiguénierft, lé rhodéràteur né peut ‘^ue montrer par un
fait émouvant là différence qu’on sait
faire dàtis notre patrie etitré les llaliené ét les Vaadéîs '{sîc'r!d)
Echo du SyHoHe' de Skdâ'/i,.
Viaiudoi« de MMsellle.
Moü'VétULeïit du‘ 25 Mars aü 25'Avril-‘
Baptêmes; Soulier Marie, Charlln Eveline, VüiWiir Mkrîe, Pénsf' Jean. — Dêcëe:
CoucôurdèiHènrîStte,;épa'uS0 Breuza,. 18 ansi
Trou Madeleine, 14'mois ; .T.r.on Jean, 15
mois Long Elisée, .56 ans;. Peyrpnel
Cathsrinè, épouse Péyrorièl, 25 ans ; ViÜeltn
Antoihé, 3 ans’; Favàtier ‘Susïtnne, épouSe
Ba'üd,' 36 atts';' Bérg Henrl^ie, épouse Geymonat, 60 ans: Meyire Pierre, 32 ans;
TronMarie,..}! a:nsj — Mariage; Fbrneron
Laurent et Vietorine Pressé.
' ^ . ' ■ 1 ' ' t, i ‘ .
Catécliiiniencsi reçus a ■*eiilec6(c : t
Barra! Marguerite — Barus Joséphine—
Berger Marie — Berttiafôt Jeanne — Bohneè
JeantVé — B’ontlèt RéseCotabé Mdrthe'
~ Costabel Louise — Gay Julia — Guigou!
Jo.séphine — Jacumin Anria — Jacumin
Charlotte — Long Henriette Miool Catherine — Micol Louise — Peyran Rosé -~i
Tron Mathilde — Volât Franchine — Bâolii
Edmond — Balmas' Léon — Barolin Pierre
— Rose Henri ___ Boiïer Jean Co.stahel
Ca.simir ~ Costabel Paul ~ Perrier Emile
— Gay Émile — Micol Jean — Reymond'
Louis — Roux Emilé — Simond Lucien
Travers Pierre — Volât. Jean.
(h
UNE SOCIÉTÉ POUR ÉÍ PAIX
Dimanche 31 Mai, a eu lieu à
(,a Tour, sous la présidence de M."^
l’avocat (■rirelli, une réunion pour
constlluer une section " ou comilé
local de la Société Internatiotiale pour'
la paix et", l’arlûtrage. Le Comilé
promoteur avait préparé uti projet '
de statut qui fut approuvé avec
quelques légères modirications. Nous
transcrivons ici l’art. 2 qui ex.pT’imef''
le but que rassociatioii se propose.* ,
« Gli .scopi del Comitato sono quelH é'
stessi'della Società Internazionale peé;,
la Pace, ed in ispecie :
1) «Gombattére lo spirilo funesto ,
di'conquista in tutte'le sue, forme ;
ed in tutte le sue manifestazioni, '
opporre un argine'ai danni crescenti
del militarismo diffondere idee e col*'.'
tivare sentiménti pacUtòi, edbeandor
l’opirilione pubblica a considei’arer lac
guerra come un male non necessario,;
da potersi perciòi e ! doversi evilai;e ,
2) «'Promuovere le mantenere fra>Ti
i popoli e specialmenle fra quelli'';
degli stati) fin iti mi' cordiali rappOiTÌ' i
di commercio ed'amicizia, che per*" ,
mettano' dU venire al più presto, nel í
comune vantaggio, ad un gradualéf reciproco disarmo ;
3) « Propugnare le soluzióni pacid^
iìehe delle vertenze internazionali ed? ¡
in partieolar modo la costituzione di; ,
tribunali permànentid’arbi tra tOjCómóoi^
via per arrivare più tardi alla
rlerazibne degli' siati civili!», , r’;
Gommeon le voit, l’esprit du slainP \
est a.ssez large pour que tous 1®^’j
amis de la paix puissent: racceptef?*'|
7
- 191
'Ì'ièlles que soient leurs opinions
'l^litiqnes ou autres. Nous souhaitons
IWe l’association naissante soit toujours conséquente avec elle-même
qu’elle ne perde jamais de vue la
‘Sfandeur de l’œuvre à laquelle elle
propose de concourir selon ses
'Of>oyens. Qu’elle se tienne en dehors
t'e toute question de parti politique,
, f|U’eIle considère la guerre comme
¿jtine barbarie indigne des temps où
’\'f>ous vivons, qu’elle la eombalte au
’Odtn de l’humanité, de la paternilé
, oe.s peuples, de tout ce qu’il y a de
plus noble dans noire civilisation,
^Pdépendamroenl de toute (|uestion
Particulière de convenanee ou d’In'•^rêt politique ou national. M.*' Gi*‘''^etti rappelail, dans le discours
lequel il ouvrit la séance, l’éclat
Miudignalion qui s’éleva „de toutes
parties de l’IlaHe àia inouvelle des
i', désastres auxquels tious conduisit
: Récemment la guerre d’Afrique. Plût
.^iieu que tous ceux qui s’élevaient
. ®ihsi contre une entreprise insensée
:■ S^^sentide vrais amis de ja. paix!
\puis il est,plus que probâbl'e que,
■ ® plus grand nombi'e d’entre eux
PPraient poussé des cris de joie .si,
, lieu d’uhe grande défaite, iios
'joupes avaient remporté une grande
''Î^toire. Ce n’était pas à la guerre
; en vOiUlait maik à une giierre
:9Pe,;iè succès u'avait pas couronnée,
’pie entreprise que les éyènemerits
?.''^ient démontrée contraire aux in^pêts de rilalie. Telle est la boussole
,sUi dirige la politique delousles états.
, ^ Société de la Paix doit agir d’après
, ? tout autres principes.''Elle doit
■ i'Pider la cause de la paix indépen
P^ment de toute considératian d’un
I» . i’if'érieur, travailler à ce. .que.
: idées d’humanité, de fraternité
I tous les hommes, prennent dans
l^^’iucation .populaire la place qui
j e.st due et combattre, entre
[’Vh * préjugés, celui "par lequel on
! (.„ Pbie la jeunesse à' con.sidérei'
[ la pliis'haute expression'de
’ùoi'iil’i dé l’homme ce qu’on
le les vertus guerriéi'es.
qu on
L’entrepri,se est grande, et plusieurs Vaudois seront san.s Houle
1 heureux d’apporter leur pelile pierre
■ à la construction de ce'gi'Oitd édifice
de la paix auquel travaillent do différenls côtés des pcrsomies «rtcore
tro[) peu nombreusesjinais qui regardent avec confiance vers'l’avenir,
persuadés qu’une sibelle )et sainle
cause triompliçra. -ì- ì'S'iì'
' ba Oireclion se composeide*MM.
Ghétti président. On. Revel vice
président, Em. Eynard secrétaire, et
Mille Peckwith caissière, 'auxipiels
pourront s'adresser Ceux quràlé-sirenl faire partie de la soetétê.
' Lg minirrmm <\4 la cnittribution
à payer a été fixé à 501'centimes
ipar an. ■
■■•N. T." .
SOÜ'SCRIPTrQ'N ■ ,
aux iiuuveaiix Actos.des A'pôtites
Qu’on nous permette d’aimonver
'Ct !ile rrecomum'^f^i®*’ dii >!tradiieÜon
'française ides »K Nouvéaux actes'».des
Apôtres », du ‘Docteur Pienson, avec
préfacei de M. le professeur Gbsvrles
Porrei, de Lausanne. ¡Ce livre ¡est
une condensation: de Phisloire î'des
missions surtout 'dans ,ee ¡elemier
siècle. Sa thé.se centrale c’éstupiedes
dèmps des actesdes apôtres fevivenl,
avec leur caractère hérOïqueitexlraordinairej miraculeux,î'idaiis J’èreides
'misaionsmodernés; On pourraitiprésqiie l'appeler le poème dés* missions,
tant l’auteur écrit avec ohthousiasme et d’uné manière enIrBîùanle.
Nous ne pouvons';©!!'donnerficiiu'iie
idée complète, Qu’i1 nous éù¡fise uie
'dire que dix sept .esquisses'.' biograpbiques n’en foi'ment' q’uné'minime
partie; 80 pages- sur ienviron ‘400.
(l’est une mine inépuisable' d'anecdotes. En môme tèm.psdei^ivues d'ensemble ri’y manqüent pas. Le pi>ix
do volume pour le.s 'sduseripleurs
■sera de Fi'.'2,0() rendu franco (5
exemplaires, Fr. lliSSî TO ex. Ì F'r.
23,50) payables à la réception du,
8
192
volume, eu novembre. La souscrìpUoii est ouverte jusqu’au 30 Juin.
S’ailresser par carte postale à M.
Wyler,
4, B<i. du Théâtre, Genève.
J. P. Dardier.
Keviie Poliliqiie
Le procès du général Baratieri a
commencé le 5 courant à Asmara
et ne terminera que dans quelques
jours. L’enquête technîco-militaire
laite par le colonel CorlicelU a conduit à des résultats plutôt favorables
à l’accusé. D’après cette enquête,
les dispositions données par le général pouf la bataille auraient été
assez bonnes, mais n’auraient pas
été bien exécutées par les commandants des brigades. Albertone, en
particulier, se serait trop avancé, et
cela aurait été la cause principale
du désastre. 11 paraît toutefois évident que Baratieri n’avait ni une
connaissance suffisante des lieux, ni
une idée exacte de la situation, et
ce fut certainement une grande faute
d’attaquer dans de pareilles conditions. Il assure que son intention
n’était pas de livrer bataille, mais
de prendre une position plus avancée, et de n’attaquer que si les circonstances l’y obligeaient. Il n'aurait donc pas eu un plan bien défini, et s’il y a eu une grande confusion pendant la bataille, il y avait cerlainement un peu de cette confusion
dans la tête du commandant en chef.
On parle beaucoup d’une démarche faile par le Pape auprès de Ménélik pour obtenir la libération des
prisütmiers. On ajoute que le succès
en est sûr et que les prisonniers sont
déjà en marche vers le Harrar, d’où
ils seront dirigés sur Zeila. Nous
n’oserions affirmer que ces ttouvelles
ne soient un peu prémalurées: ce
qui est certain, c'e.st qu’elles ont été
accueillies avec transpoi t, et que les
journaux vaillent à Tenvi la générosité du pontife. Espérons que tout
cela ne conduira pas à de nouvelles
déceptions.
Les deux compagnies envoyées »
Alloua pour ensevelir les morts soaj"
retournées après avoir inhumé BOOi,
blancs, dont très peu ont pu êlf^
reconnus. Le coiqis du général An*:
mondi a été retrouvé, grâce aux if/'
dicaüoiis d’une femme de l’endroif
D’après une dépêche aux jouriia9*
(le Paris, les prisonniers dans M
Ghoa seraient au nombre de 286^Parmi les nombreuses victimes d®
cette guerre se trouve, hélas
capitaine Emile Long, dont M. D- Î*'
parlait il y a quelque temps daO®
le Témoin. Nous exprimons à
famille notre plus vive sympathie
Abonnements payés:
Angrogne- D. Malan, Serre Malan;
Odin, Serre; E. Buffe, Prasuit; ane. BuK®’
Bonnenuit; L. Vinçon, S. Germain.
TEMPLE DU CIABAS
Dimanche 14 c., le culte
de 3 h. n’aura pas lieu. j/
OCCASIONI
A vendre à S.t Germain_____ .
bonne 'mai.sonriette, composée 4®
deux chambres, galetas, cave
vaut servir comme atelier ou â*®’
gasin; attenant un jardin
planté de plusieurs bons ceps.
S'adresser sur place à M. Tinc®4
Bal mas, ou écrire à M. J. D. FaV®**
prop,, 21, Rue Lagrange, Tvriri<
' UNION FRANCO-RUSSE^,,
Rapports directs entre le Prod**“ !
tour et le Gousommateur*
Un des lueilleurs horlogers de Basa
et ami chrétien offre directement
lecteurs des montres de tous modèleSi
métal, soit argent ou or, à clef ou à LJ
montoir, à des prix réels de bon
et avec toutes garanties possibles,
factures. Nous conseillons à ceux
lecteurs qui auraient quelques ach»*®:^
effectuer de ne les faire qu’après avoif
mandé et consulté le Catalogue détail!®^,
leur en verra ¡franco Marc EMERY fahf’®rfî
d’Horlogerie, à BESANÇON (Doubs)
J. P. Mai,an, Gérant __
'Torre Pedice — Imprimerie Alp^'*1