1
®2®pt«-courant avec la Poete
ΑWX D'ABONNEMBNTPAR AN
, Fr. 3
?îf®“Êer . . . »6
Aiiomagne, Autriche-Hongrie,
«clgioue, Brésil, Danemark,
Hollande, Suède,
Suiafte, Uruguay etc., en
® abonnant à la poste Fr. 3
Où 8'âboQûô';
Ju bureau d’Administration;
Jjjeï M6i. les Pasteurs;
4 B. Robert (Pignerol) et
. * llinp. Alpina à Torre PelUce.
^-'abonnement part du 1. Janvier 1
et âe paye d'avance. j
Année XXL N. 43.
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le tirage, 10 centimes chacun.
Annonce»: 20 centimes par ligné
pont une seule fois — 16 centimes de 2 à '5 fois et 10 centimes pour 6 fuis et au deasu*
S'adresser pour la Bédaotlou 6 H '
le Prof. H. Meille, Torre Peilice,el pour r Admlnlstratlun
à M. Jean Jalla, prof, Tprre,
Penice.
Tout changement d^adresse est
payé 0,10 cetiliniea.i ' ! • •
ÉCHO HE8 VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
me serez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph* IVj Ib* Quo ton règne vienne. Rattb. VI, ^
^ «»m m aire:
vont.' souffle"— Du recrutement dës
■ membres de l'Eglise .— Le petit, mendiant — Chronique Vaudoise — Faits
Divers — Un rêve-réaUté — Ilerae’rciraent — Revue Politique — Souàcriptioiis — Avis.
1^.
LE VENT SOUFFLE
Dundee. Deux jours après son relour à Dundee, Burns tint une réu' nion du soir dans laquelle il raconta
les grandes choses que le Seigneur
- Venait d’accomplir à Kilsyth, et in*
- vita ceux de ses auditeurs qui déI sipaient une eiTusion de l’Esprit à
! Se mettre en prière avec lui. Tout
i. le monde voulut rester, et des rel' fluêtes instantes montèrent vers le
I ciel, au milieu des larmes et des^
I sanglots. Le lendemain nouvelle asiSetnblée à la suite de laquelle le'
céveil éclata comme un fleuve qui
Pompt ses écluses. Les scènes de
Xilsyth se répètent en s’amplifiant;
la ville entière s’émeut, et tandis
^ue les enfants de Dieu; remplis
4e joie et du Saint-Esprit, prennent
chaque jour plus de hardiesse pour
Confesser le nom de Jésus, les eonfvëdisants sont frappés de stupeur.
Bientôt Burns, ne pouvant plus
suffire aux charges qui s’imposaient
à lui, fit appel à l’obligeance de
ses collègues des villes environnantes,
qui se hâtèrent d’accourir. iPendaiit.
quatre mois des foules innombrables
se pressèrent chaque soir dans les
temples de Dundee recevant avec
avidité la paroles de Dieu. Les âmes
réveillèe's se formaient en petits groupes pour prier; on trouvait des assemblées dans les maisons, dans les
ateliers, dans les jardins, dans les
cours, jusque dans les champs.
Quand le jeune évangéliste avait
prêché pendant deux ou trois heures, il lui fallait encore parler à
ceux de ses auditeurs qui se pressaient autour de lui dans la petite
charabreattenante au temple,adresser
une dernière prière à Dieu dans le
corridor où s’entassait d’oidinaire
une foule compacte, quelques fois
même s’arrêter dans).la rue pour
faire droit à toutes les sollicitations.
Vers la fin de novembre, MacGheyne arriva de Palestine et reprit ses fonctions pastorales. Pendant quelque'temps il y eut lieu
de craindre qu’un esprit de dispute
et de'jalousie'ne pi'évalût dansd’Eglise de Dundee, comme autrefois
dan? celle de Gorintbe; quelques
jt:-'
2
' 106
uns disant: mois je suis de Paul-,
et d’autres; moi d’Apollos. Mac*
Cheyne avait reçu du Seigneur un
saint désintéressement qui' répiima
chez lui tout sentiment d’envie. JI
pouvait dire'en toute sincérité; Je
ne désire autre chose que le salut
de mes paroissiens, quel qu'en soit
l’instrument, i
En revenant au milieu d’un troupeau (Ipnt il connaissait l’état spirituel, Mac-Cbeyne trouva une œuvre
accomplie en son absence et à laquelle il n'avait eu aucune part directe ; le renouvellement de ses relations intimes avec ses paroissiens
lui permit d’observer de près tout
ce qui s’était passé. Après avoir fidèlement éprouvé toutes choses dans
un esprit' de prière, il déclara sans
hésitation, comme sans réserve, que
le Seigneur avait opéré de grandes
choses, et qu’il en était bien heureux. Il découvrit aus.si dans la conversion de bien des âmes une réponse frappante à ses prières et à
celles d'autres chrétiens d’ancienne
date de son église.
L’œuvre de l’Esprit poursuivit
doucement son cours. Les grosses
ondées avaient passe, et les grandes
eaux s’étaient retirées. Mac-Cheyne
mit toujours plus de vigilance et
de circonspection dans sa nouvelle
lâche. Une vingtaine de réunions de
prières s’étalent établies au sein de
son troupeau. Plusieurs de ces réunions étaient ouvertes à tous, d’autres étaient purement fraternelles.
La réunion du Lundi soir 20 Avril
1840 fut particuliérement bénie.
Après que la bénédiction eut été
donnée il resta une multitude de
personnes. On aurait dit que l’une
d’elles avait été transpercée d’un
dard. Elle ne pouvait ni .se tenir
debout ni s’en aller. Beaucoup de
personnes ta regardaient avec une
expression d ’ horreur,. tandis que
d’autres cherchaient à la soulager
en lui disant de legarder à Christ.
Bientôt toute l’assemblée sanglota,
toutes les têtes s'inclinèrent. Plu
sieurs personnes furent touchées'
dans ce moment, A minuit l’a.ssem
blée fut définitivement congédiée; ,
mais une foule suivit encore MacCheyne et quelques collègues, à la ;
maison. i*
A suivre. |
Encore sur les Réceptions
11 y a un an que nous avons fait
paraître, ici même, trois articles sur
la réception des catéchumènes, nous
déclarant contraire aux réceptions
en masse et à âge fixe.
Nous appuyant sur plusieurs décisions synodales, aussi bien que sur
l’expérience, nous avions été amené
à combattre ces réceptions collectives, qui cour’onnent, d’une manière
obligatoire, rinstruclion religieuse
de notre jeunesse.
Noire manière d’envisager une
question aussi importante n’a, d’abord , provoqué aucune réplique.
Cependant, à l’occasion de leur rapport annuel, deux paroisses ont exprimé leur opinion; la première en
exprimant le désir que le Synode
voulût bien indiquer la ligne à suivre pour l'avenir, et l’autre en déclarant que les églises qui peuvent
se dégager de la routine sont dignes
d'éloges et d’envie.
Malheureusement le dernier synode, trop occupé d’auti'é chose, n’a
pas trouvé le temps d’aborder ce
sujet et nous sommes de ceux qui
le regrettent très sincèrement.
Tout derniéiement, et d’une manière à peu pré.s fortuite, la question a de nouveau été agitée dans
les: colonnes du Témoin. Cette fois,
du moins, on a parlé clair; l’ancienne
et la nouvelle méthode de recrutement ont trouvé des défenseurs convaincus, et nous sommes de ceux
qui se réjouissent de voir, enfin, la
question sérieusement débattue. C'est
du choc des opinions que jaillit la'
lumière. Tout est préférable au si-
3
-- lot
lerice, quand il s’agit de questions
que nous considérons, à juste titre,
comme vitales.
X
Puisque nous avons eu la témé;• •■'rité, ou le privilège, d’attirer l’atï- tention de nos paroisses sur ce point
I' essentiel de leur vie religieuse, On
•; nous permettra, peut être, d’ajoutei’
ces quelques mots au débat qui
Vient d’avoir lieu, il n’y a que peu
de semaines.
Pas n’est nécessaire de rappeler
que, d’un côté, l’on pousse à l’admission des nouveaux membres à
la suite d’une demande individuelle,
en dehors de toute préoccupation
créée par l’habitude. Il en résulterait la suppression des réceptions
périodiques et en masse, au terme
du catéchuménat. — D’autre part
on craint que briser avec notre système .séculaire, n’équivaille à faire
un saut dans le vide, et à compro• mettre gravement l’avenir même de
ces églises, dont la prospérité spirituelle nous tient à tous également
, à cœur.
^ Mous comprenons cette crainte
; sans la partager. D’abord, il n’entre
dans l’esprit de personne de faire
violence à qui que ce soit. Nos réglements de la paroisse sont heureusement assez larges, pour permettre
à chaque Consistoire de suivre la
i méthode qu’il croit la meilleure, ou
I la seule possible, en tenant compte
du milieu spirituel dans lequel il se
meut. Personne ne veut, exercer la
moindre contrainte. Que chacun, au
contraire, agisse selon sa conscience
et ce qu’il croit être conforme à la
Parole de Dieu, tel est notre plus
vif désir. Si donc la plupart des
églises continuaient, pendant un certain temps, à recevoir en bloc leurs
nouveaux membres, en tant que le
Synode n'aura pas rendu exécutoires
les décisions que nous avons citées
l’année dernière, qui pourrait ou
voudrait les blâmer?
Nul n’est plus persuadé que nous
de la nécessité d’un travail préparatoire au sein de l’église elle-même,
et peut-être aussi du Consistoire,
avant qu’il soit possible, ou seulement convenable, d’inaugurer le
nouveau système de recrutement.
Ensuite nous voudrions rassurer
les frères qui ne voient qu’incouvénients et dangers dans l’essai que
quelques églises ont tenté, en supprimant l’admi.ssion collective des
catéchumènes. S’il s’agissait d’abolir,
sans autre, l’ancienne méthode, nous
serions les premiers à nous elfrayer
d’une telle innovation. Mais si, tout
en ne recevant pas à la Cène les
catéchumènes qui ont achevé leur
instruction, vous les présentez à
l’assemblée de votre église et leur
délivrez un certificat qui constate
qu’ils ont des connai.ssances bibliques
suffisantes pour être admis, et que,
dés qu’ils en feront la demande, ils
pourront être reçus... cju’ en attendant vous les entouriez d’alîection
et de soins spirituels, que vous les
suiviez partout, leur procurant des
amis chrétiens qui ne les perdent
pas de vue, leur parlent de leur
âme et les invitent à se donner au
Seigneur, pensez-vous encore que
tout ceci ne vaille pas une réception
hâtive, routinière, suivie de désertions fréquentes et promptes?
Il est vrai de dire que cette seconde manière de traiter les catéchumènes est de beaucoup celle qui
donne plus de travail aux membres
du Consistoire et dé l'Eglise! Mais
cela n’est pas suffisant pour nous
faire abandonner l’essai, si les résultats en sont bénis. —' Nous connaissons une paroisse cù, sur ' 25
catéchumènes présentés l’année dernière à l’assemblée et recommandés
aux prières et à la sollicitude des
fidèles, 6 ont déjà demandé et obtenu de participer à la Communion.
Les 19 autres continuent d’être l’objet de notre constant intérêt chrétien
et nous ne doutons pas que le Seigneur ne les attire eux aussi, quand
le moment sera venu. Moins de
4
108
précipitation et plus de sérieux, cela
n’est pas pour nous déplaire.
t , X
En terminant, noue voudrions dire
notre, pensée sur un double point.
L’idée d’un peuple-église est eéduisante, sans doute, mais, dans la
pratique, elle nous conduit à un
pêle-mêle, à un état de désarroi qui
nous empêche de iaire face à l’ennemi. Dans ce dé.sordre l’église n’est
pas plus qualifiée pour attaquer, le
monde que pour s’endéfendre. Cora■ nieot le ferait-elle si le monde est dans
son sein? Gomment le monde se
renierait-il|ui-même? Dès lors, plus
de discipline, plu^ de force de cohésion ni ;crattraction,
Gn.,parle de l’église des père.s;
mais le seul moyen de la faire revivre, ¡serait que par leur fidélité et
leur sainteté nos pères revécussent
en nous,(
Adversaire décidé d’une église
tout P vu et tout y reste, nous ne
sommes pas moins convaincu que
c’est,,un,e pme illusion que de s’imaginer que l’on puisse constituer
une église de « purs enfants de
¡Dieu », manife.slés comme lels. Qui
oserait prétendre juget“ les cœurs,
constater et .certifier les conversions
et n’admettre que de vrais fidèles '^
Nous pouvons juger de ,1a conduite
et des- paroles des candidats à l’église, Dieu seul juge les consciencesl
Mais entre considérer l’église comme uqe assemblée de vaudors de
rjaissance, et y adraeUj'e tout le
rnonde à âge fixe, et la prétention
exorbitante de ne recevoir que des
élus, n’y a-t-il pas de milieu? .
La voie du mirieu,: la bonne, nous
parait être celle qui exige des adeptes une profession de foi,. libre de
foute pression exercée par rhabilu.de
et que ne démente pas ouvertement la
conduite Voilà, entre la largeur sans
bornes et l’étroitesse sectaire, ce que
nous ¡souhaitons pour nos chères
églises des Vallées
Puissions-nous en voir le triomphe!
/ ■ „ .. PONS.
Le petit mendiant
% Va-t-en, vilain mendiant! qui
t’a permis de regarder nos fleurs?»
criait de son jardin un enfant.
Le pauvre garçon, pâle, sale, en
haillons, ainsi interpellé se tenait appuyé à la grille conlernplant le magnifique choix de roses et. de tulipes
qui s’offrait à sa vue. Il devint rouge
de colère et allait répondre par
une injure lorsqu’ une petite fille
déboucha d’un pavillon et les regardant tous deux dit à son frère:
« Comment as-lu pu parler ain.si,
Herbert!, Quel mal cela peut-il nous
lâire, s’il regarde les fleurs? » Puis
dans le but de calmer l’étranger:
« Petit garçon . lui dit-elle, « je Le
cueillerai quelques fleurs, si tu attends un instant » et elle fit un joli
bouquet qu’elle lui tendit à travers
la grille.
Sa figure s’éclaira d’élonnemetff
et de plaisir et il la remercia chaudement.
Douze ans s’étaient écoulés; la
petite fille était devenue une femme.
Gomme elle sé promenait avec, son
mari, par un bel après-midi ensoleillé, dans ce même jardin. ,elle
aperçut un jeune homme en habit
douviier, penché sur la grille et
regardant attentivement elle et les
fleurs. (( Combien je suis heureuse »,
dit-elle à son mari, « que l’on a,dr
mire notre jardin ; je m’en vais dotir
lier quelques fleurs à ce jeune homme». Et s’approchant elle lui, difi:
« Aimez-vous les fleurs, Monsieur?
J’aurai bien du plaisir à vous en
cueillir quelques unes ».
Le je,une homme la regarda un
moment sans parler puis il dit d'une
voix que faisait trembler l’émotion;
« Il y a douze ans j’,étais ici corn,me
un paavre petit mendiant et vous
avez eu pour moi la même attenlion.
Les fleurs brillantes et. vOs douces
paroles ont fait de moi,; un autre
garçon; oui, et el.lçs ont fait de moi
un hom.me aussi. Votre .figure, Ma-
5
m ^
(lame, a été une lumière pour moi
dans les heures sombres <Ie ma vie;
et maintenant, Dieu en soit béni,
bien que ce garçon soit encore un
ouvrier humble et qui doit rudement
travailler, il est cependant un ouvrier honnête et Feconnaissànt. *
Des larmes brillèrent dans les
yeux de la dame, et elle dit à son
mari : « Dieu m’a rais dans le cœur
de faire ce petit acte de bienveil'lance, et vois quelle grande récompense il vient de m’apporter! »
Traduit du « Free Church Mon ti y ».
CHRONIQUE VAÜDOISE
L.\ TOUR. Jeudi soir, 21 c., un
nombreux public se pressait dans
l’école de S. Marguerite pour y jouir
d’une soirée littéraire et musicale,
au profit du vieux temple des Copiers qui a besoin de quelques' réparations. M,’’ J. Jalla énuméra les
principales dates que rappelle le
vieux monument: édifié en 1555,
agrandi en 1607, détruit en 1655 et
et 1686 et relevé pour la dernière
fois en 1699. Cette lecture fut suivie
de morceaux de musique avec piano,
flûte et violoncelle, de monologues
et d’un dialogue très bien rendu, et
tiré de la Vita Militare, àe De A.micis. On applaudit largement tous les
artistes qui se sont si gen tímen,t
prêtés, ainsi que Y Echo du Vallàm.
qui a efnbelli le programme de
quelques beaux choeurs. ' ’
rAiTis i»iàe:rs
Paséisme. - Un journal d’Exeler
décrit ainsi un service célébré dans
une église anglicane;.'.« Une carte
couleur pourpre, portant le--sceau
de l’Union ecclésiastique anglaise,
avait été répandue par le- recteur de
l’église de S. Clément à Norwich;,
Olì y annonçait que la « sainte eucharistie » serait) célébrée « en 'fa'Veur des âme,s des fidèles défunts
^ Une grande assemblée composée de
nombreuses dames et de quelques
hommes, pour un tiers ecclésiastiques, se réunit. La plupart sMnelinaient vers l’autel et quelques uns
firent le signe de la croix. Tout le
service fut ctianlé et le prédicateur
déclara que les âmes du» purgatoire
étaient soulagées par les prières dés
fidèles ici-bas, [,e prêtre fut seul à
prendre les éléments de' la Cérie- 11
tournait le dos à l’assemblée et-était
assisté de deux acolytes.
Gomme on le voit nous sommés
tout prés de Rome. Serait-ce vrai
que le pape a Confié à une commission la solution de ce problème:
Peut on prouver que les évêques
actuels de PEglisê Anglicane possèdent les ordres apostoliques? Il paraîtrait que les défenseurs de la
thèse affirmative ne manqueni pas
dans les rangs du clergé romain,
mais que les Jésuites et les évêques
catholiques Anglais seraient prêts à
la combattre. * ; ' ‘
+4“.
Les gradués des uuîversltés 'anglaises et les missions. Il y eut
un temps où d’engager dés gradués
d’université à devenir missionnaires
était réputé une 1.âcbe particulière^
ment difficile. Maintenant ceux qui
s’oifrent sont si nombreux que l’on
s'en alarme. Le Principal Moule* du
collège Ridiey â Cambridge 'affirme
que dés 350 étudiants qui sont'pas«sés pan ses méins^ environ son,t
partis pour le champ de la mission.
Il pense que la proportion est excessive: ¡Ce n’est pas qu’il en vêÜiUe
aux Missions, Mais il se préocoutie
des besoins de TAhgïeterrep dé l'impétueux courant puséiste qui y régne; eti de' la faiblesse de Farmée
évangéliquei qui'doit le combattre.
Il voudrait dès lors* retenir uni'bon
nombre d’hommes capables'pour engager le Gonïbati aux portes. ’ Le
jouénal ’ Ohurch ' Missionari JUielUtluii'rèpond par voie d'e'slatistique," Comparé* au nombre des
6
- llô
ecclésiastiques anglais, celui des missionnaires est encore excessivement
petit, et tout fait prévoir qu’il sera
amplement pourvu aux besoins de
l’église en Angleterre. ,, r ,
■ ’ ■■■■ ■ •++ ■ ' ■ ■
Baptistes nègres. — Suivant le
docteur, de Baptiste de Chicago, les
Baptistes nègres ont 12,264 églises,
41,100 ministres consacrés et 1,500000
membres. Sous la direction de l’église se trouvent 7,866 écoles du
dimanche,36,271 moniteurs et466,738
élèves. Dans 55 établissements d’instruction, s’élevant de l’école supérieure au collège parfaitement organisé, S6 trouvent 337 maîtres ét
466 étudiants se préparant pour le
ministère. La valeur des propriétés
est de frs. 50,000,000.
■ I Extrait du « Free Church Monthly».
Un chef nègre ennemi de l’alcool.
— Tous les amis de l’Afrique prieront Dieu pour que Khama soit
soutenu dans ses efforts pour tenir
la marché des boissons alcooliques
éloigné de son territoire , dans ,île
Bechuanaland. Tout dernièrement
encore on adout mis en œuvre poür
obtenir de lui qu’il permît l’établissement de bars pour les Européens,
¡tout le long de la roule qui traverse
son pays. Au commencement de
l’année il a visité la ville, du Cap
pour (Conférer avec le Gouverneur.
C’était (la première fois qu’il voyait
la merj une ville, des chemins de
fer. 1- -,
Dans une réunion Convoquée par
l’Eglise Congrégatiûnaliste, il prononçai un, petit specc/ii plein de nobles paroles. « Je vous remercie »,
a-t-il dit,, « car,!,je pense que vous
m’aiderez à combattre l’ennemi qui
s’appelle, liqueurs fortes. Vous devez
beaucoup prier pourihioi; Si vous le
faites vous serez poUrnmoi un ¡sujet
de joie et Dieu sera avec ^ous. Dieu
n’aime pas la destruction, ] 11. aime
ceux qui .gardent lesi choses sur le
droit chemin (who keep things in
the right way) et vous, comme chrétiens, êtes responsables de l’état du
monde ».
X
Une femme dévouée. — Les rangs
des ouvriers de la Mission CongoBalolo ont de nouveau été éclaircis
par la mort, de Miss Amy ludd qui
y était à l’œuvre depuis trois ans.
Les directeurs de la mission avaient
craint, lorsqu’elle offrit ses services,
qu’elle ne pût supporter le-climat
du Cong» ;- mais son cœur était clans
le cpntjnent noir et sa décision définitive se résuma en ces mots: « Je
préféré travailler trois mois seulement au Congo où je sais que le
Seigneur m’appelle, que trente années en Angleterre où je sens que
je ne pourrais pas Le suivre ». Chrétienne dévouée, lorsque le village
de Ikan fut attaqué par les indigènes
et que deux employés du gouvernement furent tués dans le voisinage, Miss Judd demeura fidèlement
à son poste.
Progrès du Protestantisme. —
Le Journal évangélique de Stullgard
résume une Conférence d’un religieux capucin qu’épouvante le piogrés du protestantisme en Allernagne.iCe moine déclüi'e dans sa con(érence que jamais le protestantisme
n’a été plus puissant en Allemagne,
pays dans lequel l’Eglise catholique
a perdu un million cl’âmes pendant
ce XIX® siècle. Chaque année le catholicisme allenaapd pei’d actuellement 400,000 de ses ouailles, grâce
à la mission intérieure protestante.
Le moine termine en disant que
l’on marche à une lente mais sûre
proteslantisation de l’Allemagne, à
moins que les catholiques n’opposent à la mission intérieure évangélique une œuvre sérieuse dans le
plus bréf délai possible et ne multiplient leurs efforts et leur activité.
( L’aveu de ce moine est bon à
enregistrer à côté de la lettre de la
7
- Ill
iliéce de l'archevêque de Gincinnati
aux Etats-Unis, lettre dans laquelle
cette darne affirme que le catholicisme romain a perdu dans ce siècle
vingt millions d’adhérents aux EtatsUnis seulement. Les émigrants en*
trent catholiques dans la grande république américaine et deviennent
protestants dès la seconde génération quand ce n’est pas à la pre-'
miére.
Ces renseignements confirment
bien peu la valeur du principe catholique d’uhe autorité infaillible,
que soutient, par de si piètres arguments, le père Antoine, capucin,
contre M. le pasteur Allégrèt, de la
Dordogne.
■ X' " .......
Mission romands de Delagoa-Ba.y.
M. P. Berthoud nous écrit de
Neuchâtel :
« Nous recevons le récit du désastre de Uikatla. Tous les bâtiments de la Mission sont réduits
en cendres!
« Le bruit s’élait répandu que
les soldats portugais, campés à „michemin entre Lourenço-Marques ,et
Rikatla, pourraient venir occuper
la maison missionnaire. Quelques
hommes des environs de Rikatla,
excités par la boisson et par la
haine de l’Evangile, décidèrent d'incendier la station. ,
« Le 19 décembre, à 11 heures
du matin, trois d’entre eux, suivis
d’une troupe de jeunes gens, vinrent
piller et mettre lé' feu, malgré l’op• position du petit chef païen Mozila
' et des chrétiens accourus sur les
lieux. Ces derniers, aidés de^Mozila,
cherchèrent à arracher des mains
des sauvages quelque peu des effets
et des meubles dont , les pillards
^’étaient emparés ayant d’incendier,
^lais ils ne savent où mettre en
sécurité les objets recueillis^_car les
eunemis ont déclaré ¡vouloir'brûler
eussi le-village chrétien, qui est à
^•'oisi minutes de la sialion. : Même
ils menacent de tuer Eliashîb qui,'i
disent-ilsy a; introduit Uesi'iraissioniliai res dans le pays. Aussi nos chrétiens se sont-ils ¡dispersés de tous
les côtés.
irM.iheTiinôd' et M.lle Teuschë’r '
sont rentrées àî ,L|urenç9-|'|arques
le 23 décerribré.’»
(Sem. Religieuse).
Un rêve-réalité
11 y a peu de ^empâ' un chrétién
vit en rêve son zèle. Il pesait lOÔ
livrés. Curieux d’en connaîtrè les
éléments, il le soumit â une exacte
analyse, dont voici les résultats;
Bigoterie * livres iO
Ambition personnelle 23
Préoccupations financières 10!
Orgueil de dénomination 15 i
Orgueil relatif à son talent 14
Amour d’autorité 12
Pur amour pour Dieu 4
Pur amour pour les hemmes 3j
Total, livres 100
Se réveillant il trouva, pour une
fois; que son rêve élait une réalité.
R.e m er ci me lié
Le Président de l'Association Pédagogique, initiatrice de la souscription en faveur de la famille Peyronel, se fait à la fois un: plaii^ir et
un devoir de communiquer aux
nombreux donateurs, que celte souscription a produit Fri 3007.
Nous remercions'de cœur,au nom
de ceux qui jeuissent de ce bienfait,
les journaux l6‘Témoin, l'Avvisatore
Alpïno, ' r italia Evangelica et le
Bolteüino poiir leur concours précieux, comme aussi tous les collectéurs et souscripteurs qui ont contribué avec élan et générosité à ce
splendide résùltat. /Au; temps'voulu
8
4.
rr,
P
- 112
il serai fait cônnaîtie l’emploi qui
aurai été * fait de i cette’ i som me.
Pour le Biireaii de TAssociâtidn
Prof. S. J. Malan, ' "
Revue Polliîqiie
ITALIE. — Les noces du. Duç
d’Aoste avec la princesse Hélène
d’Orléans se, céjèlipeçoni aq mois de
Mai. De giarideâ fêtes ■'auront lieu
pour la circonstance^ à Turin.
L’époque des | é,liections , n’est pas
eflicore...fixée.!j Topt retard aggrave
désormais ‘de beaùpoup la responsabilité dUj tïiifiislêre! , ^
La pierre' de fondatioriudu moiiUT
ment à Garibaldi sur le Janicule à
Rome a été jetée; par Je roi.
ÜVi monument rappelant les « cinque giornate » du 48 a été inauguré
à Milan, ’li *' '
À Venise va s’üuvrif m'ne'grande
Exposition artistique iutérnatio’tìàle.
Le général BaratÎèi'i est'parti pour
occuper Adigrat dans l’Agamé.
ERANGE —r: ,Le Duc,;,;d’AQsLe a
été reçu par le iné-sidejit Eaure,i
auqqel il a annoncé spn mariage.
Le major Patta et le jeune Aurilio n’ont encorç^été. délivrés. Le
seraient-ils'' jAainfebatVi,* qu’ on ne
pourrait plus guère y voir un échange
de bons pi'océdés. , ,
ÀLLEMAGJHE. -r*-;, L6 Reich.slag
(diète de l’empire),,a ,repoussé, par
ifiS contre 146 nue motiontdei son!
président tendant à e-pvoy*r à Bis:,
mark des .féliçitatipnft pounison 80®;
amiiversair®; l/qmperenP æ ini.médiaiement télég.rapbié à,.son, ancien
cfiancelier pour lui exprirneririndit
gnalion que la.,,conduiile du iReichs;
lag lui avait lait •éprouvei'i Ce,qutd
y a de sûr piest ¡queile peuple dane
sonieusernbleine peql oublier,ce que
Dismark a fait pouv riinificalioui et
la, grandeur, de, la.patrie allemandp.
, Le 25, Bismat'k a'reçu dei notlai
ibreux représéntants des deux chambres prussiennes et du Reichsiag.
Lei26 l’Empereur, à la Iété de plusieurs détachements d’infanlerie, de
cavalerieiet d’artillërie lui à rendu
visite et lui a présentéi une épée
en or.
l '•
JAPONl — L'e plènipotehliaire
chiiiois, Li-tltlng~Chang, envoyé au
Japon pour les préliminaires de la
paix, a été blessé au visage par ,un
japonais fanatique. ‘ ,
On ne prévoit pas qqe les pourparlers en vue de la paix aboutissent.
PÉROU.
volution.
Le Pérou est en ré
SOUSCRIPTION ^
pour l’érection d’un Temple
à Colonia Waldoiisc
Soulier Jean 2 — Beux Jacques
feu Paul 2 — Beux B'arthél. feu
Paul 1 — Peyronel Ileiiri feu B.mil ■
— Peyronel Jacques feu J.n 1 —
Long Daniel feu Pierre 0,60 — Long
Louis, ancien L
U .
Eglise de la 2'own.¡Dimanche pr.
le culte principal, à 10,30’ se fera
en langue italienne.! O'n rappelle
que chaque. Ditpanphei soir, à 7 h,
au collège, a, lieu une réunion', eu
italien.
f
Abonufitaeuts reçus:
M. Bossi,"'Milan, pouf¡1886,1889;
M.'Plavan,* Pfatnol 4894-95; M. Rivoire, Gatîfofnie,'reçu pépites. ■
J ; J il"
J.“P.'"Malan, Oérant '
Torre Pellioe —¡ Imprimerie Alpin»
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