1
i-courant avec la Poste
û’abonnkmknt par an
.... Fr, 3
î&*er ... » 6
AutHche-Hoagrie,
S®*8îi<ïue, Brésil, Danemark,
^Pte, Hollande, Suède,
^8&e, Ole., ai on prend un
^^^nnement postal Fr. 3
Oq
s’abonne ;
ql 7’*i*eau d’Admiûifitralloo;
Mm. lea Pasteurs; et à
Alpina à Torre Pellice.
t'aij,
>®*iUemeqt part du 1. Janvier
et ae paye d’avance, __________
Année XXII. N. 43.
21 Octobre 1896.
Numó *06 séparés dexuandés avant
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces; :S0 centimes par ligne
pour une seule fois — 15 centimes de^ à 5 fols et 10 centimes pour6 foie et au dessus
S'adresser pour la Bédaction et
pour V Admiiilstration à M.
Jean Jalla, prof., Torre Petliee*
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
TEMOIN
É(]H0-^p-VALLÉES VAUBOÏSES
i^^^rais&ant chaque Jeudi
nio jteret témoias. Aet. 1,8.' .'Saivaiit la «ÎNté avea la charité. K|»h, IV, 15. Que tou règne vienne. Hattb. Vi, 10
K A nil nvii i r «:
• ^mmunicatirni offlciolle -- Les Barbes
5 f (suite) — Unions Chrétiennes; Pro: (F. gramiae de la seniainu de prières —
I (L Chronique Vaudoise — Pauvre Armèni aie -- Divers ~ Ouvrages reçus —
^ Nouvelles Religieuses — Vaudois fde
'Marseille — Avis.
COIMUIiJCiilIflfUlFFICIELLE
].i suite de la démission de M,
''®hn Ribelti, junior, le poste de
pasteur de la paroisse de Rodoret
®st déclaré vacant.
A teneur de l’Art. 16 du Chap. 1
; aas Réglements Organiques, l’élecdu nouveau pasteur ne pourra
Pas avoir lieu avant le ^2 Novembre
Prochain,
que année, dit Morel, les ministres’
se réunissent en conseil général pour
traiter de leurs alïaires, et deux à
deux nous changeons de résidence
‘b
Torre Pellice le 20 Octobre Í896Pour la Table :
J-P. Pons, Mod'^.
, LES BARBES
LES PASTEURS TAURO IS
avant la Réforme
Tout ce que nous recevons de notre
peuple, en fait d’argent, est remis à
ce même conseil généra! pour la
caisse commune, entre les mains de
nos chefs (c. à d. des plus âgés; le
latin dit maiores). On le destine en
partie pour les frais de voyage; on
en réserve parfois une portion poulies pauvres. Avant de nous séparer,
nous nous unissons dans la mutuelle
confession de nos fautes. Si quelqu’un d’entre nou.s tombe dans quelque péché charnel, il est exclu de
notre communauté, la prédication
lui est interdite, et nous lui enjoignons de gagner son pain à la sueur
de son front ».
Gilles ajoute que c’est dans les
Synodes qu’« ils examinoyent, et adméttoyenl les Estudiahs propres au
sainct Ministère; et nommoyent ceux
qui devoyent aller és voyages, laquelle mission estoit ordinairement
pour deux ans, et jusqu'à ce qu'on
(Suite, voir iV” précéd.)
, Ua suprême autorité ecclésiastique
ps Vaudois était le* Synode, qui se
®nait d’ordjnaireen Septembre. «Châ
les envoyas! chercher par d’autres
Pasteurs envoyé.s par autre Synode
des Vallées. Ils s'assembloyenl aussi
extraordinairement selon les nécessitez survenantes. Mais de temps en
temps, pour conserver l’union en-,
É.
. '-:ï
2
- 338 ~
Ir’eux, et maintenir l’uniformité de
leurs Efflises, ils s’assembloyent par
Députez de tous les quartiers de
l’Europe, où se trouvoyent des Eglises Vaudoises, qui en pouvoyent
avoir le moyen. Tel fut le Synode
tenu au Laux de Valduson, au temps
de nos plus prochains Ayeuls, auquel se trouvèrent 14Ü Pasteurs des
Vaudois venus de divers pays». Gilles étant né en 1571, ce synode,
que Miolo place au Vallon, audessus du Laux, doit avoir eu lieu
vers la fin du 15® siècle ou au commencement du 16®.
Un bref de Jean XXII, du 23 Juillet
1332, en parlant des Vallées, fait
allusion à de semblables assemblées
qui comptaient jusqu’à 500 personnes.
« Frequentes congregationes, per modum capituii... in quibus aliquando
quingenli valdenses fuerunt congregali ». Et les Procesms conira Valdemes de 1387 disent que «récemment Martin Charbonnier a vu audessus de Pérouse une congrégation
de Vaudois au nombre de 211, et
un magister était assis sur la chaire
et prêchait à tous ». Il est vrai que,
dans ce deniier cas, ça pouvait
ne pas être une réunion de Barbes ».
L’organisation hiérarchique des
Barbes des Vallées est loin d’être
connue d’uiie manière çxacle. Morel
dit que la distinction entre évêques,
prêtres et diacres n’était pas admise
parmi eux. Cependant nous avons
certains indices d’une autorité exceptionnelle confiée à un seul homme,
qui résidait d’ordinaire dans l’Italie
Méridionale. Ainsi les mêmes Processus, que nous venons de citer,
d’après M.Cornba, pailent demagislri
vaudois envoyés à Barge par leur
sonverain pontife de Pouille. Vincent
Ferrier, en 1403, dit que les préditeurs venaient aux Vallées depuis
la Pouille deux fois par an. Le Barbe
Martin, en 1492, dans ses dépositions
publiées par M. Arnaud dans le
Bulletin 12’ de la Soc. d’Hist. Vaudoise, dit avoir été instruit dans la
doctrine vaudoise par un Barbe de
Perugia, qui le mena l’espace de^
deux ou trois ans dans divers lieu*'*
de l’Italie Centrale et de la Liguriec;
Il fut ensuite conduit auprès d’un
de leurs grands-maîtres, qui s’appe* ;
lait .lean d’Antoine, et qui avait sa^
l ésidence dnas le lieu de Cambro,
de la juridiction du pape. Ce grand- •
maître,dit-il, «les appelle à faire partie
de leur collège, les institue barbes
et leur en donne le pouvoir, en changeant leur nom ». En 1530 encore,
lorsqu’il s’agit de convoquer un synode pour décider si l’on embrasserait la Réforme, les Vaudois réunis en Provence prirent leur temps
pour pouvoir connaître l’avis des
Barbes de la Pouille, car c’est dans
celte région que se trouvaient pour
lors les plus âgés et réputés.
Quant aux diacres, nous en trouvons l’office, .sinon le nom, dans les
dépositions de Philippe Regis, du
Val S. Martin, emprisonné à Pigii0'
roi en 1451. [Témoin 1881 p. 372>I! y dit: «Chaque année les Barbes
viennent dans les Vallées et en paf"
tant ils m’établissent leur lieutenant,
et François Leydet pour le Va|
Pérouse..i)epuis 3 ans Leydet et mQ>
nous sommes collègue.s clans cet office. Nous confessons hommes ef
femmes de la secte des Vaudois et
nous avons chaque année une col',
lecte quenou-s avons portée en Pouill®
au barbe de Manfredonia. Nous î
sommes allés deux fois, en 1448 et !
1449. Celle taille ou tribut s’élevait!
à 300 ducats ».
Les noms de quelques Barbes antérieurs à la Réforme nous sont
parvenus grâce surtout aux procès
de l’Inquisition, mais dans lu
plupart des cas ce n’ést que leur pré''^
nom qui e.st indiqué. J'ai recueilJf
ici ceux que j’ai pu trouver. _
Caiitù,dans ses Eretici d'llalialSo86, mentionne un Pietro di Belmontej
de Pragela,qui vers 1387 distribuait
la cène dans la maison d’utre Colelu
de Pignerol, une béguine chez qai
se tenaient les réunions. Les Proc^®’
sus de la même année, cités dans l®
3
- 339
^Rhisla Gristiana 1876, p. 171, men*
i donnent de nombreuses réunions
^tenues aux Vallées et dans les environs; les cultes étaient présidés par
magistri, tels que: «À la Tour,
f furino, doctor et principalis\ à AnRrogne, Tnrino dit le Rouge, Rubens;
f^ielro Berni, Guglielmo Giustini et
^6 iailleur Gîrardi, magister hereti.^orum, au Villar Pinache, Borrelli,
tJont le père a été brûlé et qui, bien
;• Ru’it ait iléjà été une fois marqué
. d^une croix, ose se dire ouvertement
.^acerdos Valdensium; au Val S. Mar‘ Jin, Pierre Pascal et plusieurs autres;
■j: à Pi-agela Magister Cardon ou Car[ donus, le principal de tous ceux de
'■ l'etidroil; à Barge, Antoine Foip*',
marchand, magniis faulor et magi^ter valdensium; enfin deux venus
‘ de la Pouille, un desquels est waçîs. 1er Daridon. Là même sont citées
quelques personnes de Chieri, mais
Sans que l’on voie clairement ai elles
étaient inscrites parmi les Barbes;
elles se faisaient cependant remarquer par leur zélé de prosélytisme.
Régis citait comme étant en acUvilë, en 1451, slo gros Amchel
[Michel] de Fassinière», probablement Freyasiniére ; un autre Barbe
de Méane et un de Manfredonia
qui, comme noua l’avons vu, semIde avoir été, à cette époque, le
chef des Vaudois d’Italie.
L’ouvrage de M. Arnaud, inséré
dans le Bulletin d’Histoire Vaudoise,
vi'ous fournit aussi 'plusieurs renseignements . En Août 1487, les
Vaudois de Pragela, en prévision de
t’arrivée du légat Cattanée pour tes
/.exterminer, envoyant à Fieyssinière
demander l’assistance du Barbe Jeanttef, et au Val S. Martin celle d’un
.autre Barbe. Un mois plus tard deux
,y Vaudois, que l’inquisiteur dit être
d’entre les satrapes de la secte, se
J’endent à Cattanée. Ce sont Turin
Viliiot, de Pragela et Claude son
dis, mais ils ne doivent pas avoir
Clé des Barbes.
En 1488, quoique Cattanée soit à
leurs portes, le barbe Simon exlior
taitles Vaudois de Freyssiniére, l’Argentière et Vallouise à ne pas aller
à la messe. La déposilion du Barbe
Martin, citée plus haut, mentionne
aussi plusieurs de ses collègues.
François Girondin ( tel était son
vrai nom ), de Spoleto, raconte
que son père, lui aussi un Barbe,
lui avait enseigné dès 1476 la foi
des Vaudois et avait commencé
à le conduire avec lui dans les tournées qu’il faisait à Gênes, Bologne,
Lucques et sur les montagnes de la
Marche d’Ancône, À partir de la
deuxième année il alla continuer
son instruction auprès du Barbe
Barnovo de Perugia, et plus tard
auprès du Barbe Josué qui était d’un
lieu saint de la juridiction de Gamerino, à 3 milles de Carelto. Enfin
un Barbe, André, le conduisit auprès
d’un des grands maîtres Jean d'Antoine, qui résidait à Gambro, terre
du pape. Pour être établi Barbe, il
lui fut imposé devant les Barbes,
convoqués par le grand maître, de
prêter le serment suivant: « Toi, jure
sur ta foi de maintenir, multiplier
et accroître notre profession et de
ne la dévoiler à personne au monde,
et promets de ne jurer au nom
de Dieu en aucune façon, d’observer
le dimanche, de ne faire à ton prochain aucune chose que tu ne voudrais pas qu’on te lit et de croire
en Dieu, qui a fait le soleil et la
lune, le ciel et la terre, les chérubins
et les séraphins, et tout ce que lu
vois.» Ensuite, le grand maître lui
donna à boire un peu de vin puis
il lui dit: «Dorénavant tu t’appelleras
Martin ». Reçu parmi les Barbes,
vers 1484, il exerça cette fonction
en Italie pendant environ six ans
puis, vers 1490, il passa par les
montagnes, se dirigeant vers la Pro•vence et la France, avec le Barbe
Antoine de Philocalie, de Spoleto,
L’année suivante, cette (ois avec Barbe André, il traversa le M. Genis et
visita le Bourbonnais, le Forez, l’Auvergne, la Marche et jusqu’au Bordelais, confessant les anciens adeptes
4
34Ô
et en gagnant de nouveaux, Â Limoges ils trouvèrent d’autres Barbes,
«savoir de Colla, de Jean Baptiste,
de Thommasso, Paul de Malacarne,
Barthélemy de Mocarello, Bastian
Luce, tous du pays de Spoleto,» qui
les aidèrent à lixer leur itinéraire;
et depuis lors il les aidèrent à prêcher dans ces contrées. Les üdèles
étaient appelés, en France, Pauvres
de Lyon, et en Italie Pauvres du
monde. La même année, Martin et
André visitèrent le pays de Gênes,
Nice, Aix en Provence, le Vivarais,
l’Auvergne et le Mont d’Or ; puis,
en passant par Trévoux et les montagnes proches de Beaujeu et de
Villefranche, ils arrivèrent à Lyon,
le 31 mai 1492, et ils logèrent derrière S. Nizier, à l’enseigne du Scorpion. Ils y avaient donné rendezvous à six aulres Barbes; Pascal de
PasGO, Jacques de Laro, Pierre fils
de Matthieu de Capriano, Hucho de
Andrea, Pastvchin de Jaco et Pierre
de Jaco, tous du pays de Spoleto,
comme Martin et André. Là, ils eurent une conférence où chacun rendit compte des lieux qu’il avait visités. Pascal et Pastuchin le firent
pour le- Dauphiné où ils avaient
trouvé beaucoup de fidèles dans les
montagnes du Valenlinois; dan.s la
contrée d’Eml)run et de Gap, ils en
avaient vu un grand nombre qui
avaient été bannis de leur pays et
dépouillés de leurs biens, pai' la
persécution de 1488 et ses suites,
{A suivre).
Comité central de Généré
DES UNIONS CHRÉTIENNES DE JEUNES GENS
Sujets pour la Semaine de prières
La vie avec abondance (Jean X. 10)
Dimanche 8 novembre
Prédication sur les Unions. —
L’œuvre des Unions, son but, ses
progrès, ses joies, ses dangers,)
source. Actions de grâces (Ps. C|
Lundi 9 novembre
Manque de vie, diminution
arrêt de vie dans les individus o'
les Unions. Humiliation. Où en st
mes-nous? (Ps. CXXXIX). — D'
viennent parmi vous le.s luttes eU
querelles? (Jaeq. IV, 1); les raciw
d’amertume; (Hébr. X1Í, 15); peí
du premier amour" (Apoc. Uo. i
tiédeur (Apoc. Ill, 15). «Choisi^*
vie,afin que tu vives » (Deut. XX
11-20). 5
Mardi 10 novembre iNaissance à la vie (Jean
Cette œuvre de conversion et
régénération est-elle faite dans cbo-;
que membre de l’Union? (2 'Doo
XIII, 5; Rom. VIH, 9 ; 2 Tim. 1, ^
Act. XIX, 2). Ect-elle le vrai b»
que poursuit l’Uuion parmi ceux ci®‘
la visitent et au dehor.s? Est-e'^
suffisamment inscrite dans nol(
programme, et tontes nos orgaú^i'
sations ne sont-elles vraiment
des moyens tendant à ce but
sentiel? >
.Mercredi 11 novembre
La vie (Jean IV, 14). — Où,®®
e.st notre vie personnelle, notre
lation avec le Sauveur? (Coiv*i
6 7; Gol. Ill, 1-12; Rom. VI). jï«',
1- ii vraimeut une communion
sonnelle alimentée par l’étude de
Parole de Dieu et la prière ? (1 Thefj
V, 14-24). Et Vunion est-elle vi’f’
ment vivante en Dieu? La cia®
biblique, la réunion de prières
III, 16 17). L’Union est elle
organisation ou un organisme?
t-el!e au-centre un foyer de vie^
un mécanisme? (Col. ï, 3-12; 2 0®')
VI, l'i-VIl, 1).
Jeudi 12 novembre .j
Les fruits de la vie (Jean yij
2- 17). — Portons-nous du huB J
beaucoup de fruit? un fruit .
marient? (Jean XV, 2, 5, 6). GoniB’i
individu; pureté, sainteté, anioBif
humilité (Gai. V, 13-26; Epb
5
341
®,,8-9). Comtne Union: Croix blanche,
>,, ternpérance. — Extension en nombre
vi,et en profon<ieur. — L’ünion est■ xelie une lumière c|ui rayonne et
qui attire? (Matlb. V, 1316).
l'f'lj Vendhedt 13 novembre
Propagation de la vie (Jean
p-VlI, 37-39), - Nul (le nous ne vit
|,^'pour soi-même. (Rom. XIV, 7-8).
rf •— Est-ce vrai de nous et de notre
MyUnion^. — Notre but euprême estil la gloire de Christ, le salut des
Avons-nous un christiani.sme
Ï contagieux? (Jean 1, 41-52; 2 Tirn.
'dl, 1-17; IV, l-5;2Cor. V, 9 16; Luc
-XIX, 10).
Samedi 14 novembre
Í La proclamation de la vie
I (Matlh. XXVUÍ, 18-20).— Le champ,
c’est le monde (Matlb. XIII, 38;
i, XXXI, 32).— L’œuvreinlernalionale.
Les Cornité.s nationaux et internationaux. I.es agents et les secrétaires
Les Unions en paya païens. La solí lidarilé entre les Unions du monde
entier et les devoii's qui en résultent
: (1 Cor. XII, 12-26). La solidarité
■ avec le.s aulre.s membres du corps
; (le Christ, les Eglises e.l les sociétés
chrétiennes.
g Que ton règne vienne!
f CHRONIQUE VAÜDOISE
' Samedi 17 c., à Ù h. du matin,
avait lieu l’ouverture de nos Etablissements d’instruction en présence
• d’ünpublicun peu plusnomitreux (jue
les années pyécédentes.
M. H. Meille, directeur du Collège
et Inspecteur de l’Ecole supérieure,
(parlant du v. 9 du Ps. CXIX, adresse
quelques exlK)rtalion.s pratiques à noO'e jeunesse .studieuse sur la pureté
et se.s conséquences. M-Bonnetadresse
une prièie au Seigneur, puis les
élèves, sous la direction de M. Tourn,
antonnent le beau Gloria de Silcher.
I M. le prof. Jabier fait ensuite
passer devant nos yeux une ^rapide
esquisse de Î’histoire du Collège, en
relation avec les différents essais de
paregaiamenlo, qui fureiil tentés. Il
montre que les époqiie.s où notre
institution a été le plus florissante
ont été celles ou elle s’est le' plus
conformée aux collèges nationaux.
En 1847 elle mérite l’approbation du
Comice .agraire de Brichëras, en
1849 l'inspecteur'du gouvernement,
unecclésiastique romain, résume ainsi
ses impressions: i
«J'en avais entendu lieaucoup de
bien, mais ce que j’ai vu est encore
suiiérieur à tout ce qui m’en avait
été dit. » En 4857 on atteint le mombre de 107. élève.s, qui.lrélas ! descend
à 80 en 1858, à 57 en 1859, el ainsi
de suite, remonte quelque peu*vers
1870 puis recommence à ffesceudre
d’une façon inquiétaUle. Enfin, en
1887-8 nos Aulorilésis’oceupetit de
propos délibéré du paregqiamenlo,
qui pour plusieurs, avait été un
épouvantail, i.e Gymnase est ,parifié à ceux du Gouvernement en
1890, el le Lycée est bien prés de
de l’être, paraît-il, au moment où
nous écrivousv • Ces »mesures n’ont
pas amené dans nos établissements
le regain d’élève,s auquel on s’était
attenilu, mai.s la cause doit en être
cherchée dans les préoccupations
actuelles de nos populations.
Toutefois, le pareggiamento a eu
un avantage certain, celui d’ouvrir
à notre jeunesse sludieu.se la porte
de toutes les carrières; et plusieurs
en ont déjà profité. L’orateu (“termine
en exhortant professeurs et élèves à
faire toujours leur devoir vis-à-vis
des l'esponsabilités eroissantes qui résulteront de la nouvelle position
qui va être faite au Collège. (Applaudissèrrients). ' ^ ' ■
Le chœur chante: « Le gioie eTor
non amo», puis M, H.'Meille lit les
ré^uítaüî des examens de promotions
’de l’exerciee 1895-96. Collège; 58
ihscrits, Ecole 'Supérieure; 25 inscrites. Inscrits pour rannêe 1806-97:
Collège 66, Ecole Supérieure 30.
Ont remporté le diplôme de l’E-
6
â4â
cole Supérieure ; M.lles L. Vola, A.
Malan, M. Marcellino, A. R. Cougn.
A terminé le Gcllège l’élufliant
Pierre Grill, qui vient de s’inscrire
à l’Ecole de théologie de Florence.
L’entrée dans la première année
est de 12 pour le collège, et de 7
pour l’Ecole Supérieure.
Après la distribution des prix et
une prière de M. Meille, l’assemblée
se sépare.
Les leçons ont réguliérement'commencé, te 19 c, dans les deux é tablissemenls.
Le Comité pour la paix, récemment constitué, a invité M. Th. Moneta, de Milan, à donner une conTérence sur ce sujet. Cette conlérence
aura lieu dans la Salle du Synode,
le 25 c., à 4 h. pom. sur le sujet;
De la pairie à l’humanité.
— La Junte provinciale, dans sa
séance du 15 Octobre, a approuvé
la réduction de la taxe de famille
dans la commune de Macel.
PAUVRE ARMENIE!
Le duc de Westminster a reçu
une communication assurant que,
pendant les massacres du 15 Septembre, à Eggin, quelques cenlaines
de femmes et lilies se stmt précipitées dans l’Euphrate pour ne
pas subir les derniers outrages.
Honte aux nations soi disant (dirétiennes, dont la jalousie est la seule
chose qui empêche la cessation de
ces atrocités 1
DIVERS.
Dimanche 22 c., é 3 h. pom. aura
lieu la pose de la première pierre
de ia nouvelle maison de l’Asile nocturne Humbert 1, à Turin. Cet édilice s’élèvera à l’angle des rues Orraea et llarione Pelitti. non loin du
Corso Dante.
Ouvragées reçus.
Et. Bonnet, Les temples d’AngrO' ;
gne. Essai historique, 2® édition, Pri)(
^ centimes. Imprimerie AIpina, 1890
Cet opuscule, plein de détails in*
téressants, est le même que lors de
la première édition, sauf la mention
des deux pasteurs du Serre. Le catalogue des pasteurs est complété à
raide,croyons-nous, de l’opuscu le:« Les
pasteurs des Vallée.^ depuis l'instilution du culte public ». Il y a cependant quelques inexactitudes: Georges^
Monastier était syndic d’Angrognc
en 1561, et il n’a jamais été pasteurDavid Rostaing, mort en 1615, n’avaii
pas 90 ans, Gilles dit que «Dieu 1®
retira dans la fleur de son aage, en
présence de Henri Rostain, son père,
surpassant l’aage de 90 ans.»
Dans la l'® édition, l’auteur avau
fait une réserve très juste à l'égard
des Barbes qui sont dits d’Angrogne!
car les anciennes liste de Barbes in'
diquenl par là leur provenance.
contre M. Bonnet les met dans la 2
é
édition parmi ceux qui ont occUP
les chaires d’Angrogne. ,
Ces imperfections de détail n’ôtçn .
pas à l’intérêt du récit et des descriptions, agrémentées de 4 phototypie^;
Ce sont celles de la Ghieisa djt*
tana, et des temples d’Angrogne, nd
Serre et du Pra du tour.
L. M. Calassi, Per i nostri
Tip. Claudiana, Firenze 5 cent. |
Ce traité ofl're une bonne 0cca.|
sion d’évangéliser les nombreux Vif
siteurs qui se rendront aux cimeliére- ^
les deux premiers jours de Novembre-.
La Société des traités de Floreiie®!i
en envoie une copie a quiconque
demande. Pour ceux qui eu preb"
lient plusieurs copies, l’escompte e®
le même que pour l'Amico di Ca^’
c. à d. du 25jus.|u’à 100 copie®’
'à 3(J' *'
du 40 jusqu’à 300 copies, du 50 ab'
dessus de 300.
Castellani E. La propaguAd^,
della pace e la conferenza inlerp<^^'
lamentare. Venezia 1896. Extrait de®
7
- 343
* Atti del R. Istituto Veneto di scienlettere ed arti ».
' , Le sommaire qui suit indi(|ue les
j*lées et les conclusions de l’auteur:
L’idea della pace nella storia —
, ^Uoi successi durante il nostro seColo — L’arlntralo e il tribunale
^’’bitrale — La pace e l’idea fedet>ativa Le utopie dello Stato uni''ci'sale — L’opera delle società della
Pace — La conferenza interparlaP^entaie e il tribunale internazionale — Limiti necessarii della propaganda della pace,
■
; ?
Nouvelles Religieuses
if
Italie. I ..es évangéliques commen'iÇciit à se ressentir du réveil clérical.
■ A Barbarano, près de Vicence, un
l'ndividu vint troubler, dans une
/Stille, le culte wesleyen. Vous croiriez
i ine la police aurait arrêté le perbirbaleur. Au contraire, l’autorité
; défendu de tenir les cultes évan
[ Sélique.s, pour des raisons d’ordre
I Public!
M. Roland pasteur à Parme a été
cuipêché par la Police d’afficher les
àvis relatifs à une conférence sur le
Septembre.
Pour la même raison, on a défendu
à Poggia d’afficlier des avis relatifs
^ une conférence à teViir dans l’éSÜse méthodiste. Il valait bien la
Peine de proclamer que ce jour
ciait une fêle civile!
• France. I.a charité inépui-sable
Madame Maracci a fourni réceml^tent d’harmoniums 7 Unions dirébennes de jeunes tilles, 3 salles
U évangélisation, i6 églises et le Séb'Iiiaire de la Faculté de théologie
bu Montaul)an. Elle a en outre fait
b®nx autres dons généreux pour la
t'efeciioii des orgues de Crest (Drôme)
pour un grand orgue à établir
bans le nouveau temple luthérien
bu Gharonne-Paris.
Madagascar. — Les Jésuites, toujours si puissants en France, ont
réussi à faire rappeler M. Laroche
résident général à Madagascar, qui
avait le tort d'élre protestant. L’J?fflise Libre écrit à ce sujet. «Quant
aux missions protestantes de Madagascar, nous comptons désormais
sur Dieu seul pour les proléger. »
Espagne. Il y a quelque temps,
trois jeunes évangéliques furent emprisonnés dans un village pour avoir
refusé d’adorer l’hostie. Mais, après
peu de jours de captivité, le curé
insista pour qu'ils fussent libérés,
parceque, dit-il, < ils chantent dans
leur prison, et nous risquons que
tout le pays, qui se réunit au
dehors pour les écouler, se fasse
protestant,»
Angleterre — L’arclievàque de
Cantorbéry, Edouard White Bénson,
primat de l’Eglise Anglicane, est
mort à l’àge de 67 ans. 11 était un
excellent prédicateur, et a aus.si
écrit sur des sujets de morale et de
théologie.
Conversions — i.e 13 Juillet, à
Dublin, dans le temple des Missions
d’Irlande, furent reçus 33 convertis
du catholicisme. Une des plus remarquables de ces conversions a été
celle de l’épouse du Lord chancelier
d’Irlande, Lady O. Agan, et de .se.s
3 filles. Ils appartiennent à une des
plus anciennes familles catholiques
d’Angleterre, restée fidèle à Rome
même pendant la réforme. Dans la.
chapelle du palais de cette famille,
une lampe brûlait, dit la tradition,
depuis rintroduction du christianisme
en Angleterre.
Deux filles du fameux ministre
chinois Li-Hung-Tchang, (jui vient
de faire un voyage en Europe, se
sont converties an christianisme.
Tolérance religieuse. — Dans une
île près de San Francisco, habitent
des colons de différents cultes sans
qu’aucun groupe soit assez riche
pour avoir une chapelle. Une société
8
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qui possède Ip plus i’rande partie
de nie, en a fail construire une à
condition ( que pasteurs, prêtres et
rabbins y prêclient lil)r.ernenl quand
leurs adhérents les y appellent.
Alleiuagiie: — De 1890 à 1893
Berlin a Vu 711 familles juives pas
ser à l’Evangile.
Egypte On vient île découvrir la
mention diji.iiom d’/smi/o» ou Is
raêt sur un monument égyptien. A
ce sujet, Je savant égyptologue Mas])érO'écrit!: « Je me borne à enregistrer qu’Israêl nous apparaît pour
la première foisIsur un document
conlemporaiiiv ou peu s’eu faut, des
faits racontés dans l’Exode, et à
regretter qu’il n’obtienne de l’écrivain
égyptien qu’onemention très brève».
V a Ò Is a e Jtt ar8 e i 1 le
Mouvement du 25 Juillet au 25 Sept.
ne!
Soeiitl'VaÉise' d’ il
lundi 28 c )!iraut, à 7 h. I|2 u soir^^
dans la gramie salle du Collège,
[/ordre du jour est le suivant:
1. Eleclion de deux représentants
au Ccirnilé Centrai; ^
2. Jury (le Conciliation;
3. Propositions diverses.
LE BUREAU.
‘BaptérHes: Berlin I*aul; Plancia
Heni'iétte; Pascal Margderitte; Pascal
Hen ri ; Pàs ca I A d ë 1 é;'Forn e ro11 Ma ree I ;
Lautaret Henriette; Ribet Robert;
Baret Théodore; Tron Jeanne; Michelin-Salomon Manie; Gaudin Madeleine,; Grpudin Antoine; Vilîelm
Joséphine ; Pascal Fanny ; Tron Ma
à/ana(7És.-, Peyran Jean et Pauline
Coslabel; Ttiuile Louis et Joséphine
Charboqnier,
iJécésHilPlancia Henriette, 8 j.;.
Rostan .Susanne 34 an.s ; Roslaii
Marie, épouse de Mouron-Provençal,
54ans ; Félician JiOpise, veuve Salerq
50. ans;, Reymond Marc, 5 ans;
Berjger Baptislin, 18 ans; .Meiron
Claire, 18 an.s; Peri’otet Marie, veuve
Reynaud, 85, ans; Grill Marguerite,
épouse liibet, 30 ans; Grill Margueiile, épouse Guillelrnel, 35 ans;
Àrmanil Fr,édéric, 70 ans,
Les Membres <le la section de la
Tour sont convoqués en séance pour
COMUNE DI MASSELLO
È vacante in questo comune pef
l’anno scolastico 1896 97, il posto
di maestro scuola femminile, 3.a
rurale. Stipendio L. 560, con l'aMoggio
ed il suasidio del Concistoro YaldesePresentare le domande coi documenti prescritti entro il 20 corrente.
Massello il 3 ottobre 1896.
Il Sindaco-, Pascal.
Visto:
L’ùpetiore
Pacherò.
AUX W1EIVIBRES
de l’Eglise du la Tour.
Vu les j'éparations qui se font aU
i Temple Neuf, le culte principal de<^
I 101i2 11,, se tiendra dans le Templo
I des Goppiers jusqu’à nouvel avis.
Abonnements payds: y,
M. Billour, Spring Valley,, jusqu’aiii30 Juin 1897. — M.rs Lake, AnglO'
terre, 1896. t
Rapports directs entre le ProdaC'';
tear et le CoiisOMiniateur. j
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Torre Pe Ilice — Imprimerie Alpif^^'