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Soixante-quatrième année - Anno VH®.
7 Décembre 1998
N® 48
I Eilfl
0 DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deax Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Pour 6 mois
L. 10,— 6,
. 24,— 12,—
. 22,—
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jsaw Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte yo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: 25 centimes >0.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
MM. les Présidents et les Meméres des Consistoires
MM. et chers Frères,
Le Colloque pastoral des Clos nous dispense d’entrer ici dans beaucoup de détails
pour ce qui concerne notre actwité d'hiver : au cours de cette réunion bienfaisante, les conversations ont rotdé sur
■¡nainte question d’intérêt général ; et, tandis que nous avons senti se resserrer les
liens fraternels, nous avons eu, d’autre
part, une vision toujours plus claire des
devoirs du ministère.
Qu’ü nous suffise donc aujourd’hui de
vous présenter nos souhaits, les meilleurs,
pour l’activité religieuse et spirituelle que
vous avez désormais commencé à déployer,
et de votis rappeler... télégraphiquement
les trois points suivants :
1“ Nous vous invitons à traiter dans
les examens de quartier le sujet toujours
important et actuel de « la sanctification
du jour du repos >y. Qu’il ne soit pas dit
que l’ancien peuple de la Bü)le oublie les
commandements du Sèigneur !
2° Le tour dés visites d’église pour
l’année courante est le suivant : Bobi, An
grogne, Saint-Jean, Rorà et Prali. Les
trois premières « visites » seront présidées,
D. V., par le Secrétaire, les deux autres
par le Président, avec l’assistance — dans
la mesure du possible — du Vice-Président
de la Commission.
3“ La campagne financière, si bien
acheminée l’année dernière, continuera ■—
sans toutefois l'intervention de personne
du dehors : chaque paroisse saura faire son
devoir par elle-même pour maintenir, en
tous cas, et pour fortifier ses positions. Car
si les conditions matérielles de plusieurs
sont moins florissantes cette année, oublierons-nous que les besoins de l’Eglise et du
Royaume de Dieu sont, à leur tour, plus
grands et plus urgents que jamais ? Puisqu’il le faut, « nous n’offrirons point à
l’Eternel, notre Dieu, des sacrifices qui ne
nous coûtent rien ! ».
Et que Lui-même, « le Dieu de toute
grâce », nous perfectionne tous toujours
plus dans son service ; qu’il nous affermisse et nous fortifie !
Pignerol, novembre 1928.
Les membres de la Commission de District :
L. Marauda, pasteur, président
Paolo MAEoroNTi, vice-président
Henw Pascal, pasteur, secrétaire.
'TJllk >0
Notre titre ne doit pas nécessairement
signifier que dans une paroisse ou dans une
église il y ait pénurie d’âmes.
Il peut y avoir des quantités de pierres
dans un désert, mais elles n’en sont pas
moins froides et insensibles pour cela ; si
vaste que soit l’étendue qu’elles occupent,
celle-ci reste stérile.
Ezéchiel, dans sa vision, voit la surface
d’une vallée entièi-ement couverte d’ossements, mais pas de végétation, et ces os
sont secs ; c’est comme un cimetière abandonné, un « désert » dans toute l’extension
du terme.
Il n’en a pas toujours été ainsi ; il fut
un temps où ces ossements appartenaient
à des personnes vivantes, où ce désert fleurissait comme un jardin.
Un lieu de culte peut avoir tous ses bancs
disponibles occupés, sans qu’on y éprouve
l’impression que la chaleur bienfaisante
d’une communion d’âmes y règne, sans que
les cœurs y battent à l’unisson, sous le
charme des harmonies divines. Un regard
promené à l’entour décèle des physionomies
envahies par la lassitude, ou l’ennui ; et si
même les yeux sont grands ouverts, ils ne
semblent pas chercher les lumières d’enhaut, qu’un intérêt croissant pour les cho.ses de l’esprit feraient briller d’une joie
céleste.
A quoi cela tient-il ?
On répondra que ces paroissiens, que ces
membres d’église sont figés dans de vieilles
habitudes religieuses ; qu'ils sommeillent,
qu’ils ne goûtent pas suffisamment la vie
en Christ et qu’ils ont, par conséquent, urgent besoin d’un réveil. *
Réveil ! Parole magique, si souvent répétée en soupirant, évènement invoqué au
dehors et au dedans, sans que ceux qui en
hâtent la réalisation par leurs vœux, aient
toujours une conscience exacte de ce
qu’ils réclament et soient disposés à entrer dans les conditions voulues pour qu’il
se produise.
Mais encore, un réveil ne se commande
pas. Il y a bien des gens qui se croient, ou
s’attribuent la vocation de réveiUeurs attitrés, et cela est dû, certes, à ce que les
masses, nominalement chrétiennes, attendent toujours un reverdissement de leur
foi, par de fortes émotions produites par
des instruments spéciaux, qui ont qualité
de secouer, de réveiller les âmes.
Nous n’avons garde d’oublier ou de mettre en doute qu’ü y a eu, à diverses époques de l’histoire de l’Eglise chrétienne,
des hérauts, dont le message a résonné
comme un clairon qui a fait passer un frisson de vie nouvelle dans des ossements desséchés, qui se sont levés et ont marché ;
mais n’y a-t-il pas une erreur et un danger
de faire dépendre un réveil de l’apparition
d’un personnage spécialisé en la matière,
qui souvent se fait attendre et ne pointe
pas à l’horizon de nos Eglises ?
Remarquons, en outre, que de tels réveils ressemblent souvent à certaines flambées qui, graduellement, s’affaissent et
laissent s’accumuler trop vite les cendres,
qui couvriront des charbons, hier encore
ardents.
Aussi faudrait-il périodiquement renouveler les appels, de la part des mêmes ou
de d'autres « réveilleurs ».
N’y aurait-il pas un autre remède contre
l’engourdissement spirituel? Un remède
préventif, tel qu’un bon guide — qui accompagne sur les hautes cimes des ascentionnistes — sait employer ? Il n’attend
pas que ses compagnons de route soient
transis de froid et pris d’engourdissement
pour les frictionner et remettre en circulation leur sang ; mais tout du long il veille
à ce qu’ils ne s’endorment pas du sommeil
précurseur de la mort, sur le lit de neige
et de glace que leurs pieds ont foulé.
Je lisais, il y a quelque temps de cela,
et j’en pris copie, une page de René Bazin
que je vais transcrire ici.
Il s’agit de l’abbé Roubiaux, curé de
Fonteneilles, qui parle ainsi :
« Qu’ont-ils fait ceux qui ont eu ici (à
Fonteneilles) la charge d’évangéliser ?
Est-il possible que six prêtres aient passé
dans un siècle et n’aient pas remué cette
cendre ?
«Ont-ils été pris eux aussi du sommeil
de la mort ?
Ou bien ont-ils vécu cinq ans, dix ans
dans les douleurs où je suis ?
« Dieu, que c’est horrible ce désert
d’âmes !
« Que je voudrais être transporté... n’importe où, pourvu qu’ü y ait des âmes vivantes autour du Dieu vivant!
« L’alléluia est tombé dans le vide. Tous
les péchés tiennent la campagne et l’empêchent de chanter...
« O mes anciens, je vous admire au contraire d’avoir pu vivre où j'étouffe. Vous
avez au moins commencé votre œuvre,
essayé.
« Et moi, qui accuse, qu’est-ce que j’ai
fait ?
« J’ai attendu dans le presbytère, en
veiUant, des heures qui ont sonné dans la
solitude... ».
Comme cet abbé, nous! pasteurs, n’avonsnous pas à nous poser cette brûlante question ; « Et moi, qui accuse (ou qui attend
le réveil du dehors et par d’autres) qu’estce que j’ai fait ? ».
Si nous trouvons affolant le désert
d’âmes, si nous en souffrons terriblement,
si nous invoquons une vivifiante rosée de
l’Esprit de Dieu, pourquoi ne pas sortir de
nos cabinets de travail et de nos chaires,
portant avec nous les vibrations de la vie,
qui doit se trouver en nous tout d’abord,
de façon que, comme l’Apôtre, nous puissions loyalement nous rendre le témoignage : « Nous sommes pour Dieu la bonne
odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent... ».
Le désert d’âmes se transformera alors
en une oasis riche de sources jaillissantes,
dont le doux murmure monte au ciel, y apportant l’hymne des rachetés.
Akthur Muston.
Mariages mixfes
Ce n’est pas la première fois que nous
abordons ce sujet dans notre feuille, vu
que la question préoccupe, à bon droit, nos
Eglises et notre peuple depuis très longtemps. Nous y revenons aujourd’hui à la
suite de la longue discussion que la dernière assemblée synodale a consacrée à la
matière et encore parce que deux de nos
correspondants nous y obligent, pour ainsi
dire. Sans s’être concertés le moins du
monde, uniquement soucieux de l’avenir de
notre peuple, ces messieurs, qui ne croient
pas devoir entrer dans le vif de la question, cherchent des remèdes au mal et
croient en avoir trouvé un qu’ils jugent
efficace ; Fournir à nos jeunes gens et jeunes fiUes, par le moyen des «Unions mixtes de Jeunesse », l’occasion de se rencontrer, de se connaître et ensuite... de s’aimer, pour s’unir pour la vie. C’est simple
comme bonjour, n’est-ce pas ?
Nous n’avons, nous, hélas ! aucun remède bien efficace à proposer : nous constatons le mal comme tout le monde, nous
voyons qu’un danger très grave menace
la cohésion, et, à la longue, l'existence
même de notre peuple vaudois ; que ce
danger augmente d’année en année et nous
déplorons, avec tous les autres, qu'il n’y
ait pas grand’chose à faire pour enrayer
ce mal ! Veuillez remarquer que nous ne
disons pas : « II n’y a rien à faire et il ne
nous reste qu’à fermer les yeux et nous
croiser les bras ». Non, il ne faut jamais
se tenir pour battus avant le combat ; il
faut se remuer, chercher, se préoccuper,
tenter tous les moyens honnêtes, placer
nettement la question devant notre jeunesse, faire appel à l’autorité des parents,
éclairer l’opinion publique ; en un mot.
faire tout, absolument tout ce qui est en
notre pouvoir... et ensuite, à la garde de
Dieu. Le fait même que la question est
agitée dans nos assemblées, dans nos familles et dans notre presse évangélique est
déjà un bon signe : si un malade commence à se rendre compte qu’il est réel
lement malade et a, par conséquent, urgent besoin de se soigner, il a beaucoup
plus de chances de guérir que celui qui
ferme obstinément les yeux sur son état
et demeure sourd à tous les conseils, à toutes les exhortations de ceux qui voudraient
lui voir prendre soin de sa santé.
Avant d’aUer plus loin, et de crainte
de les oublier, je ne résiste pas à la tention d’énoncer ici, entre parenthèse, deux
aphorismes, ou deux affirmations, si vous
voulez, que je n’ai pas le loisir de développer : 1“ J'ose affirmer qu’un Vaudois
intégral, tout d’une pièce, fidèle à son
Eglise et à son peuple, un bon Vaudois
en un mot, ne contractera jamais un mariage mixte, à aucun prix. Mais les bons
Vaudois sont rares. Les autres ? Les autres
sont légion, et c’est parmi eux qu’on fait
les mariages mixtes, ainsi qu’il serait très
très facüe de le démontrer. 2’ J’affirme
également qu’ils sont très rares les jeunes
gens et les jeunes filles — y en a-t-il même
quelques-uns ? — qui n’hésitent longuement, ne pèsent le pour et le contre, ne
cherchent de bonnes et surtout de mauvaises raisons pour endormir leur conscience;
avant de franchir, toujours en hésitant,
un passage qu'ils savent dangereux. S'il
s’en trouve qui l’aient franchi de gaîté de
cœur, il s’agit de gens qui ne méritent
même pas qu’on s’occupe d’eux et qu’il ne
vaut pas la peine de blâmer.
La question des mariages mixtes, vieille
question et toujours plus actuelle, ne
préoccupe pas que les Vaudois : elle est
à l’ordre du jour partout où les minorités
protestantes sont noyées dans les masses
du catholicisme, ou même là où les deux
confessions ne font que se côtoyer : France,
Italie, Suisse, Allemagne, etc. Les catholiques s’en préoccupent à leur tour et s’emploient — comme nous — à les empêcher,
ou faute de mieux, à les faire tourner à
l’avantage du catholicisme. Et nous n’avons
rien à leur reprocher, sous ce rapport,
püîgque nous agissons de façon absolument
analogue.
2
Comme il nous arriva» da recoQtrer des
gens qui ne s’inquiètent nuHemeRdi de vqii?
nos Vallées, certaines n»rties de «os Val'
lées, envahies peu à peu par des étrangws,
nous en connaissons aussi de ceux que les
mariages mixtes n’affectent.guère: N’est-ce
pas, vous disent-ils, qu’un bon catholique,
honnête, droit, moral, rangé, vaut mieux
qu’un mauvais protestant ? —Assurément,
répondons-nous, aucun doute à cet égard ;
mais vous déplacez la question ; il ne s’agit
pas d’opposer un bon catholique à un mauvais protestant, mais un catholique à un
protestant; il n’est pas dit que celui ou celle
qui va s’unir avec quelqu’un qui n’est pas
de sa religion n’ait d’autre alternative, s’il
veut se marier, que d’épouser le catholique pour échapper au mauvais protestant !
Je v'ais même plus loin, au risque de vous
scandaliser : je n’aurais pas le courage
d'affirmer que les Vaudois, parlons de la
moyenne, valent, au point de vue moral
surtout, beaucoup plus que les catholiques.
Mais, je le répète,' la question est autre ;
il s’agit de savoir si notre peuple, comme
tel. avec sa foi, ses traditions, ses mœurs
bien à lui, veut continuer à former bloc,
à garder jalousement ses caractéristiques,
ou s’il est prêt à jeter tout ça par dessus
bord pour être ensuite noyé dans la masse.
Vaudois, réfléchissez et dites-vous que le
problème doit être envisagé, tout particulièrement, à ce point de vue.
Nous sommes, cela va sans dire, de ceux
qui déplorent les mariages mixtes, mais
nous n’aurions jamais Je courage de les
condamner en bloc, de façon absolue ; et
surtout nous ne songeons nullement à nous
unir à ceux qui, avec une intransigeance
impitoyable, s’en prennent d’abord aux parents qui n’ont pas su imposer leur autorité en les empêchant. Ils en veulent
surtout à ces père et mère occupant des
positions en vue dans notre bonne société
vaudûise, voire même dans l'Eghse : « Vous
voyez, s’écrient-ils, si l’on a le droit de se
formaliser en voyant que les mariages
mixtes se multiplient, alors que l’exemple
vient d’en haut et, parfois, précisément des
familles qui devraient nous servir de modèles ! ». Et Us ignorent, ou font semblant
d’ignorer, que ces parents sont souvent
plus à plaindre qu’à blâmer ; ils ne savent
peut-être pas combien ils ont supplié, adjuré un fils ou une fille de renoncer à contracter une union qui, fût-elle heureuse à
tous les autres points de vue,, les éloignera
de leur famille et de leur église. Et l’autorité paternelle s'est heurtée à un refus,
sous prétexte, peut-être, que les « affaires
de cœur » n'ont rien à voir avec la religion ! Et ils en ont souffert et en souffrent,
nous en avons la certitude ; voilà pourquoi
nous répétons qu’ils sont parfois plutôt dignes de pitié que de blâme. Nous comptons revenir sur l’attitude et la responsabilité des parents à ce sujet dans un prochain article. * j. c.
(A suivre).
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- Milmo.
•iMd BMcit. DeccMl Hatrimonl
Ottobi« t 8 B
NoveubM 6 6 t
DtSWedm + 4 — 9 - »
Si pendimt trcqp longtemps la femme a
été l’esc^v» de l’jtePnfne ; « encore aujoui»d’hui, parfois, on la regarde comme un
être inférieur, il est cependant bien évident qu’avec la prédication de l’Evangile
elle a pris la place qui lui revenait. Partout
où Jésus-Christ est adoré comme le Sauveur, la femme se sent l’égale de l’homme, et ce droit ne lui est plus contesté.
De nos jours on voit qu’en Angleterre,
aux Etats-Unis, en Norvège, en Finlande,
et ailleurs encore, les portes lui sont ouvertes au Parlement, dans les Universités
et dans les fonctions civiles. Et si une Catherine de Russie et une Elisabeth d’Angleterre ont montré comment elles savaient
guider les peuples, la Lord Mayoresse de
Liverpcol, les femmes gouverneurs de.s
Etats-Unis, sans parler des avocats et des
docteurs, s’affirment par leurs talents et
leur savoir faire. C’est ainsi surtout que
dans la dernière élection présidentielle des
Etats-Unis, Herbert Hoover a triomphe,
grâce à leur concours.
L’alcoolisme, qui a fait tant de mal à ce
pays où il est combattu de par la loi, a risqué de lever la tête par le moyen du candidat Smith ; mais cette menace a suffi
pour faire accourir en bataülons serrés des
millions de femmes aux urnes pour appuyer Hoover, qui est un abstinent. Cette
victoire est un véritable triomphe, fruit
de la religion chrétienne.
C’est dans cette activité et d’autres analogues que la femme trouve sa place, et
qu’elle déploie son énergie. Depuis JésusChrist qui lui avait fait une place dans son
entourage, depuis les diaconesses si connues et recommandées par Saint-Paul, jusqu’à nos jours, toutes les bonnes œuvres,
toutes les activités chrétiennes ont trouvé
dans la femme l’aide par excellence. Nous
pourrions parfois douter en présence de
certains mouvements sociaux ou religieux,
mais les résultats tangibles ne tendent pas
à nous démontrer que nous sommes dans
le tort, et que le doute n’aurait pas dû se
manifester.
Honneur à la femme qui connaît son
droit, et qui n’hésite pas à le faire valoir
en se jetant dans la mêlée pour le faire
triompher. C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOiSE
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 9.185,86
M.mes et M.rs :
Giovanni Petrai, pasteur » 20,—
Louis Marauda, id. » 50,—
Henri Long et famille, Pignerol » 50,—
Umberto Piazzani, Rome » 100,—
Cesare Rostaing, Turin » 25,—
Caroline Fontana-Roux, Milan » 200,—
Comm. Abegg, Rome » 200,—
H. Pastre et famille, Cannes » 200,—
Louis Castagno, Pomaret » 10,—
Jean Castagno, Id. » 5,—
Jules Castagno, Id. » 5,—
Henri 'Villdm, Marseille » 20,—
Hélène "Villelm veuve Constantin, Id. » 20,—
Césarine Villelm, Id. » 20,—
Marthe Meyron née Constantin,
Barcelonnette » 36,50
Doct. Th. Ribet, Pittsburgh » 200,—
Jean Gaydou, Faures, Pomaret » 10,—
Jean Bertalot et famille, Pérouse » 30,—
C. Barus, Hyères » 36,50
Jean Caffarel, Bobi » 5,—
Noël Rostan » 50,—
{A suivre).
Total L. 10.478.86
«Fleurs» en souvenir de M. JEAN
MAGGIORE.
Ferruccio Destradi, Trieste (pour
le Collège) L. 20,—
M.lle 'Violette Vinay (pour Hôpitaux) » 10,—
<1« ñ*
MASSEL. Une bonne réunion missionnaire, que celle que nous a donnée M. Gustave Pons, du Lessouto, le 26 novembre.
Ï31e nous a révélé deux choses : le brio inépuisable d’un conférencier qui sait se faire
écouter une heure et un quart sans fatiguer son auditoire, et une nouvelle littérature nègre en formation, tout à fait remarquable par son allure primesautière,
barbare,, sentant la brousse et la sorcelle
rie. Verrqra'Pous bientôt poq biblieÉhèqjpes
s'ei^ichir de romans afriesil» ?
Jlfolgré le vent froid qui avait retenu
beaucoup de monde à la maison, la eoBecte
donna L. 58, qui seront transmises à la
« Pra del Torno ».
SAINT-JEAN. Nous annonçons la triste
nouvelle du départ de M. Paoîo Puppo,
mari de M.me Giulia Malanot, décédé le
17 novembre dernier à Pegli (Gênes), où il
jouissait d’une position des plus enviables.
A la mémoire du cher défunt, la famille
éplorée nous a fait parvenir la somme de
25 lires pour le Refuge Roi Charles-Albert
et 25 lires pour l’Asile des Vieillards de
Saint-Jean.
Nous adressons à la veuve et à ses enfants, l’expression de notre vive sympathie.
X.
— Le 2 c., M. le pasteur émérite B.
Revel, a présidé le culte principal en don-.,
nant à ses auditeurs une de ses excellentes
prédications. Nous le remercions encore
cordialement.
Dans l’après-midi de ce même jour a eu
lieu l’enterrement de Catherine Malan née
Jourdan, décédée au Fond de Saint-Jean
après une longue maladie, à l’âge de 68
ans. Une vraie foule, composée de plusieurs
centaines de personnes venues aussi de la
paroisse voisine dont notre sœur était originaire, a voulu témoigner par sa présence
aux funérailles toute la sympathie dont
était entourée la famille en deuil. Nous
adressons au mari et aux enfants affligés
toutes nos condoléances.
— Conférence ménagère. De par la louable initiative du Fasdo Femminile, en cela
d’accord avec notre Union des Mères de
famille, le doct. Luisa Quaglino, mandataire de YUnione Massaie délia campagna,
de Milan, a donné dimanche, à la Maison
Vaudoise, devant un auditoire des grandes
occasions, une très intéressante causerie
sur le programme de la dite Société et sur
plusieurs sujets qui intéressent vivement
les ménagères de la campagne.
Obligée à condenser dans une exposition
d’une heure et demie un peu de ce qu’elle
aurait eu à nous dire dans une série d’au
moins une dizaine de leçons, la conférencière a nécessairement dû être très incomplète. Cela n’empêche qu’elle ait réussi à
nous donner un aperçu convaincant de
ce que la Société qu’elle représente cherche
à faire dans les deux champs qui sont et
qui — dans un pays comme le nôtre où
prédomine la petite propriété — resteront
le domaine de la femme : le potager et la
basse-cour.
Preuve en soit que, à la fin de la séance,
il s’est constitué une section de la dite
Unione Massaie à laquelle nous souhaitons
vivement de pouvoir atteindre les résultats
qu’elle se propose et qui devront procurer
de nombreux avantages matériels et moraux à notre chère commune et à nos Vallées tout entières.
TURIN. Un deuil, très sensible pour notre Eglise de Turin, vient de nous frapper par le départ pour la patrie céleste de
M.me Cécile Leumann-De Martini, qui est
entrée dans son repos le 27 novembre dernier. Pour la cérémonie funèbre, qui eut
lieu à 10 h. du matin, jeudi 29 novembre,
le temple vaudois, magnifiquement orné de
verdure et de fleurs, était bondé par les
amis — parmi lesquels on remarquait les
représentants de plusieurs institutions de
bienfaisance, et de nombreux représentants de la haute industrie et de la finance — désireux de témoigner, par leur
présence, des liens qui les unissaient à la
défunte et à sa famille. Le pasteur M. B.
Soulier sut trouver, dans sa riche expérience, les paroles de consolation spirituelle
dont on avait besoin, et avec lesquelles
s’harmonisaient les voix de l’orgue évoquant le triomphe de la vie du chrétien
sur la mort. P- c.
TORRE PELLICE
Corso Fiume d'Italia - Maison Sibille
en face de la Scierie Pasquet
IVfluvelles de la Semaine.
-i-î
LA CARDERIE EST OUVERTE
LE LUNDI ET LE VENDREDI
de 8 h. à midi et de 14 à 18 h.
NoMà n’allons pas nous arrêter sur les
dé^jb^ations de cette dernière session de ^
la Chambre, vu qu’il s’agit presque exclusivement de « décrets-lois » — tous mentionnés dans nos dernières chroniques —■
que l’assemblée approuve, presque sans discussion, pour les convertir ensuite en lois
proprement dites : le « texte unique » pour
les écoles élémentaires, les traités et convention avec la Hongrie, les lois du Grand
Conseil, de la Charte du Travail, de la Bonification Intégrale, etc. La clôture du Par- '
lement et de la législature a lieu demain,
8 courant.
D’après certaines données fournies au
Ministre des finances par la « comptabilité
générale », il résulterait que le büait de
l’exercice financier 1927-28 solde par un
boni de 497 millions.
Le problème du refoulement des ouvriers
sans travail vers la campagne d’où ils proviennent, continue à préoccuper la presse,
l’opinion publique et surtout le Gouvernement, qui se propose d’agir sans retard.
Dans sa dernière séance, le Conseil des Ministres vient d'accorder aux Préfets la faculté d’émaner des ordonnances, s'ils les
jugent nécessaires, « destinées à limiter
l’augmentation excessive de la population
résidant dans les villes ».
Le Gouvernement a décidé de payer les,
coupons des fonds d’Etat, qui vont échoir
au l®’’ janvier, avec une anticipation de 10
jours.
■Vient de paraître «le rapport des chemins de fer de l’Etat », sur l’exercice financier 1927-28, d’où il résulte que, si d'un
côté le trafic est en sensible diminution sur
l’exercice précédent, les frais d’exercice ont
sensiblement diminué aussi, ce qui fait q[ue
le bilan clôt par un résidu actif de 110 millions de lires. Nous nous disons, peut-être
un peu naïvement, que ce boni est dû aux
tarifs très élevés, soit pour les voyageurs,
soit pour les marchandises et bagages, plus
encore qu'aux économies réalisées dans les
frais d’exercice.
Un traité préliminaire d’amitié et de
commerce entre l’Italie et la Chine a été
signé à Nankin, le 27 novembre, par le Ministre d’Italie en Chine et le Ministre des
affaires étrangères chinois ; ce qui signifie,
entre autres choses, que l’Italie reconnaît
officiellement le nouveau Gouvernement
que la Chine vient de se donner.
Nos lecteurs ont déploré, avec nous, l’assassinat du vice-consul italien à Paris, le
comte Nardini, fasciste, par l’anti-fasciste
Sergio di Modugno, asrassinat qui remonte
au printemps dernier. Or, le meurtrier,
aussitôt arrêté par la police française,
vient d'être jugé aux assises de Paris. On
s’attendait, en Italie, à ce qu’il fût condamné à un très long emprisonnement, si
ce n’est au bagne, d'autant plus qu’il a
avoué son crime. Mais, malgré les efforts
de la magistrature française et de l’avocat
défenseur, le jury de la Seine a voulu lui
accorder toutes les circonstances atténuantes, de sorte que l'assassin ne pût être condamné qu'à deux ans de prison et à 200 frs.
d’amende. Un vrai scandale ! Aussi, n'y
a-t-il pas lieu de s’étonner de l’indignation
que cette sentence inique a provoquée dans
toute l’Italie et qui eût même un écho au
Parlement. Les étudiants de nos Universités ont vigoureusement protesté partout,
sans cependant provoquer le moindre désordre, soit dit à leur honneur. Nous souhaitons, quant à nous, que ce très regrettable incident ne vienne pas troubler nos
rapports avec notre voisine, au moment où
ils tendaient à devenir toujours plus cordiaux, et qu’on ne confonde pas un jury
aveugle — qui n’a peut-être vu dans cet
assassinat abominable qu'un crime politique — avec toute une nation.
Le général Cittadini, premier aide de
camp du Roi depuis le 1917, est décédé
presque subitement, à Còme, le 2 c. Il jouissait de toute l’affection, de toute la confiance de son souverain qui avait tenu à
lui en donner une preuve évidente, tout
dernièrement, en lui conférant le titre de
comte.
— ANGLETERRE. Le roi Georges, toujours souffrant, semble toutefois être en
voie de guérison. L’inflammation de la
plèvre et du poumon a sensiblement diminué et la température légèrement baissé.
Tout danger n'est cependant pas conjuré,
loin de là, et les nouvelles d’aujourd’hui
(4 c.) sont moins rassurantes.
— FRANCE. Dans sa séance du 28 novembre, la Chambre discute le budget de
la Guerre, en augmentation de 790 millions
de francs sur celui de l’exercice précédent ;
ce qui provoque les protestations des radicaux adversaires du Ministère. Le Ministre
de la Guerre fait cependant observer que,
tenu compte de la valeur effective de la
monnaie, le budget de 1929 est inférieur
de beaucoup à celui de 1913, et que les effectifs sous les drapeaux seront également
inférieurs — de ISO mille hommes — à
ceux de 1913.
3
A la suite du verdict du jury de la Seine
<iant nous parions plus haut et du retentissement qu’il eut dans le monde entier,
f'jnais surtout en Italie, le Gouvernement
français décide, vu aussi les fréquents assassinats politiques sur territoire frança's,
d'agir avec énergie « contre l’intolérable
Æbus que certains étrangers font de l’hpspitalité française ». Ce qui veut dire qu’on
va redoubler de surveillance.
— ALLEMAGNE. Le conflit des métallurgistes allemands avec les grands industriels du fer n’est pas près de cesser, malgré l’action médiatrice du Gouvernement.
Les patrons prétendent que la responsabilité de la durée du conflit est toute du
eôté des ouvriers... et viceversa. Ce qui ne
fait pas de doute, c’est que cette grève ou
ce lock-out a et aura des conséquences énormes pour toute l’industrie allemande.
— CHILI. Un tremblement de terre
i: épouvantable a dévasté, le 30 novembre,
la zone comprise entre Atacama et Chillan.
- D’après certaines informations, qu’on ne
; peut guère contrôler, la viUe de Talca serait complètement détruite et les morts,
pour l'ensemble de la région frappée, seraient au nombre de plus de SOO, les blessés de plus de 600. Le communiqué officiel
donne des nouvelles un peu moins graves.
Jon.
a de [alla - fonePe ite
Ca - Tc iitliea» endriers Franck Thomas Vléditation Quotidienne — Une Parole pour Tous Almanach pour tous :: xtes des Frères Moraves - urtinieDt de Livrei et Tableaiii poar EtriDDis
Une bonne leçon.
Benjamin Franklin (1706-1790), le champion de l’indépendance des Etats-Unis de
l'Amérique du Nord et l’inventeur du paratonnerre, se trouvait à Paris dans les
premiers mois de l’amtée 1780 et y renqoptrait l’accueil dû à son génie et à la
haute mission politique dont ses concitoyens l’avaient chargé. Une société de naturalistes et d’écrivains à tendances révolutionnaires l’invita à assister à l’inauguration de son propre buste dont elle
avait tenu à orner le local où elle tenait
æance. Le sccle qui supportait l’effigie
portait une inscription qui, bien qu’empruntée au poète latin Manilius, était censée s’appliquer à Franklin en sa double
qualité de patriote et de savant : Eriquit
cáelo f ulmén sceptnimque tyrannis : il a
arraché la foudre au ciel et leur sceptre
aux tyrans.
Dans le discours qu’il prononça à cette
qccítóian, le président ne se contenta pas
de faire l’éloge de Franklin ; il se crut
obligé, seton la coutume de l’époque, de
lancer quelques phrases blasphématoires
où il félicitait le savant américain d’avoir
prouvé que l’esprit de l’homme est supérieur aux forces de la nature et démontré
du même coup le caractère superstitieux
des croyances religieuses.
Franklin écouta patiemment ce morceau d’éloquence, puis se leva pour exprimer sa reconnaissance de l’honneur qu'on
avait voulu lui faire. « ...Je vous remercie,
Messieurs, dit-il, de votre bienveillance.
Je croyais, jusqu’ici, connaître toutes les
preuves de l’existence de Dieu ; je viens
d'en découvrir une nouvelle ; et ce sont ^
vos blasphèmes qui me l'ont fournie. Lef
fait qu’il existe dans la nature des forces
dangereuses est à vos yeux la preuve qu’il
n’y a pas de Dieu. Je prétends, moi, que
les forces innombrables qui servent au
bien de l’homme, prouvent l'existence de
Dieu. Mon rai’sonnement a certainement
beaucoup plus de poids que te vôtre. De
plus, vous soutenez que l’homme n’est
grand que lorsqu’il se révolte et s’oppose
aiut puissances existantes. Moi, je dis que
l’homrne est grand quand il reconnaît sa
faipîesse.
« Vous avez cru m’honorer en gravant
sur le socle de ce buste des paroles que
je tiens pour blasphématoires. Vous croyez
que j'ai arraché la foudre à Dieu ? Voulea-vous que je vous dise ce que j’ai
éprouvé lorsque j’ai fait ma découverte ?
J’en ai ressenti une tefle frayeur que je
suis tombé à genoux ; et ce ne fut que
lorsque Dieu m’eût fait comprendre que
ma lutte contre la foudre n’était pas autre
chose que la lutte du médecin contre la
maladie, que je retrouvai ma paix d’esprit. Pénétré de reconnaissance envers Lui,
je l’adorai èt déposai d’avance, à ses
pieds, l’honneur qui pourrait me revenir
de ma découverte.
«Mais mon histoire ne s’arrête pas là.
Quand je quittai l’Angleterre pour rentrer
en Amérique, laissez-moi vous l’avouer,
j’étais quelque peu enivré de l’admiration
qui m’avait été -témoignée et je savourais
à l’avance les éloges que me vaudraient
de la part de mes compatriotes les succès
diplomatiques que je venais de remporter.
Soudain, sans que je l'eusse remarqué, un
orage éclata sur l’océan. La foudre fracassa le mât auquel je m’appuyais en ce
moment et m’envoya rouler tout étourdi
sur le pont. Quand je me relevai, sain et
sauf, mes premières paroles furent pour
Dieu : Merci, lui disge. Dieu fidèle. Tu as
voulu me rappeler que toi seul es grand
et que je suis devant toi un faible
vermisseau ! »
{L’Ami Chrétien).
cm «hel ie Kilaiis nlm tilioien.
(D’après le Dos Neue Reich).
1" Les Jésuites.
D’après son dernier recensement, la
Compagnie de Jésus comptait, au commencenaent de 1927, 20.107 membres (538 de
plus qu’en 1926). L’Ordre se divise en 6
provinces : la- province itahenne avec 1.679
membres, la province allemande, qui comprend aussi les Autrichiens, les Hongrois,
les Tchéco-Solvaques, les Yougoslaves, les
Polonais et les HiJlandais, avec 3.822 membres, la province française avec 2.866 membres, la province espagnole (qui comprend
l’Amérique dq Sud) avec 4.838 membres, la
province anglaise avec 3.337 membres, la
province américaine avec 3.565 membres.
La Compagnie, avec ses 9.417 prêtres,
6.267 scdastiques -et 4.423 Frères, est de
nouveau, maintenant, presque aussi forte
qu’au moment de sa plus grande prospérité. Dans les missions, il y a 1.463 prêtres, 362 scolastiques et 480 Frères.
2° Les Franciscains.
Egalement pour 1927, l’Ordre des Franciscains comptait 18.739 mn^l^res, répartis
dans 1.863 couvents. Dans les petits séminaires franciscains se trouvaient 6.186
élèves. Pour les 6 provinces allemandes (2
en Autriche), il y avait 127 couvents avec
2.389 religieux ; de plus, dans leurs petits
séminaires, on comptait 1.008 élèves.
3’ Les Rédemptoiistes.
L’état numérique des Rédemptoristes,
qui vient d’être publié, donne les chiffre
suivants : pour 21 provinces, il y a 310
maisons (contre 293 en 1924), avec 2.829
Pères (2.610 en 1924), 644 clercs (731 en
1924),, 219 clercs novices (170 en 1924),
1.473 Frères profès (1.361 en 1924), 97
Frères novices (111 en 1924) ; soit, pour
l’ensemble, 5.262 personnes (4.983 en
1924). Les provinces de Baltimore, de Belgique, d’Espagne, de Haute et de Basse
Allemagne et aussi la nouvelle province
australienne se sont dévelopijées d’une manière particulièrement vigoureuse.
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La folie de la vitesse.
Les statistiques officielles du Census
Bureau, de Washington, montre que l’automobile a tué, aux Etats-Unis, pendant
les deux dernières années, 48.039 personnes (23.264 en 1926 et 24.775 en 1927).
C’est à dire que l’auto a coûté aux EtatsUnis autant de vies humaines que la
guerre mondiale. Le total des soldats américains tués ou morts de blessures, s’élevait à environ 50.000. Quant au nombre
des blessés par accidents d’automobiles, on
n’en possède pas les chiffres exacts. Mais,
comme on évalue qu’il y a, en moyenne,
un tué sur 25 blessés, on arrive à un total
approximatif de 1.20|0.000 blessés pour la
période 1926-27, c’est à dire sept fois plus
de blessés que pendant la. guerre, où le
nombre des blessés américains s’élevait à
182.000. Le nombre de ces victimes augmente chaque année et on prévoit, pour
l’année courante, un total de tués d’environ
26.000. Le 30 pour 100 de ces victimes
sont des enfants, garçons ou fillettes, de
moins de 15 ans. Et le pire est que les
piétons ne .veulent pas entendre parler
de réduction de vitesse, car leur rêve le
plus cher est d’acquérir une auto et de
participer à cette course à la mort.
{Journal de Genève, 9 août).
ADMINISTRATION DES POSTES.
{Bureau de Torre Pedice).
Le public qui possède des titres nominatifs est informé que, à partir d’aujourd’hui, 3 décembre, le Bureau de poste est
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1929 : Guigou Marie, Rosario Tala, 192930-31 - Tamietti Lina, Torre PeUice (4) Chauvie Pierre, "YiHar PeUice - Durand Albertine, Nice (8) - Genre Ermanno, Pramollo - Clôt Marie veuve Tron, Salza, 1928
- Denes Srabo, Budapest (6) - Gaudin E.,
New-York, 1928 et 1" sem. 1929 - Turin
Anita, Luserna S. Giovanni (2) - Comba
Adolfo, Torino (5) - Leidheuser-Gardiol,
Milano (10) - Bertalot Luigi, Abbadia Alpina (5) - Arnaldo Comba, Vallecrosia (10)
- Chauvie Marie, Angrogna (2) - Pastore
Federico, Roccapiatta, 1928 - Ugon A. Susette. Colonia Vaidense (2) - Davit Julie,
Villar Pellice - Pons Enrico, Roma (10) Long-Boër, Milano (5) - Micol P. E., Connelly Springs, et 1928 (8) - Bonetto Céline,
Nice - Chauvie Louis, Rosario Tala, 1928 Roman Juan, Est. Sola, 1928 - Rostan Juan,
Mansilla, 1928 - Julio Rostan, Rosario Tala,
1928 - Moore B. M., Id. (2 exempl.), 1928 Rostan François, Siena, et 1928 - Pons-Karrer. Torre Pellice (5) - Peyran Adele, Piacenza - Long Enrico, Pinerolo (5) - Gysel
Peyronel, Zurigo (1) - Hinckley Lydie,
Maine (1) - Jaume Célestin, Bandol-surmer (1) - Bertinat Marie, Bobbio Pellice
(2) - Poët, Mr$., New-York, 2“ sem. 1927
et 1928 - Gourdin Annette, Villar Pellice,
1928 - ViUielm Emile, New-York (30)
- Bonnet LiUina, Milano - Bonnet Madd.,
S. Secondo - Jahier A., Prarostino - Genicoud T., Pomaretto (5) - Turin Margherita,
Luserna S. Giovanni (5) - Pascal Enrico,,
Torino (5) - Gaio Gay, Voméro - Ghigo
Abele, Roma, 1928 (5) - Fontana-Roux Carolina, Milano (20) - Bonnet Michele, Torino - Pons J. Pierre, S. Sauveur, 1928 Martinat Daniel, Genève, 1927 et 1928 (2).
{A suivre).
Pensées.
...Admirez la toute sagesse de Dieu, qui
a voulu qu’aucune chose extérieure ne
donnât le bonheur en ménage, mais seulement les qualités du cœur et de l’aihe,
afin que tout hopune pût le posséder : le
pauvre comme le riche, l’intefligent ccanme
le peu doué, celui qui possède des charnies
extérieurs comme celui qui est déshérité
de la nature. x
Savoir être content de son sort. Si pas
gens étaient ainsi, il en est beaucoup
moins qui laisseraient le travail des champs
pour la ville.
DMIPH LI SltlEII UIU UIIIMIU E FHELIU.
it* Lista - Novembre tyaS.
Somma anter ioie L. 33525,45 — Torim ; A
mezzo sig.na Tedaldi : Sig.ra Perazzi, ;25 - L.
Magliona, 5 - L. Tedaldi, 10 - «ICassetta », 19,10
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Bertalot, 15 - Boldrini-Gay, 25 - L. Barberis,
10 - Famiglia Tomassono, 10 - V. OleaTO, 20 N. Gillearo, 10 - C. .Ollearo, W - S. B. Fuhrnxann, 10 - Maria Re, 10 - Mad. Re, 10 - S. iGiaccagìia, 5 - Altie somme, 14,75 - Adunanza {lei
Fratelli, 100 — Villar Pellice ; P. e M. G?-y, 20
- Gioia del Colle : Ghicsa Battista, 25 — 'Par
dova: Cliiesa Wesieyana, 50 — Roma: A. Sibille, 10 - Cassetta Ufllcio, 10,15 - Cap. U. Soiaini, 10 - A. Paieljl, 10 — Liiserna ^an Giovanni : Goisson, i50 — Altamwa : V- Desitnini,
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A. Bini, 6,50 - C. Bui^sani, 6 — La Maddalena : N. Larco, 15 — Londra : N. N., pei' carcerati, 200,60 — Parigi : R. M. G., 1110 — Yarey : Chiesa Episcopale, 20,85 — Fireyze :
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LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
aiASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
PERRERO - Pastore ; Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fulirmann.
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore ; Guido Miegge.
KODORETTO - Cand. teól. Lorenzo Rivoira.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILIjAR PELLICE - Pastore : Hetro Chauvie.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado JaUa,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : Rue Crbix de Ville, 3.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia," 'Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
SIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
B0RDI6HERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore ; Arnaldo Comba,
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
. Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa :• Via Maida, 15 Pastore ; G Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - CMesa ; Piazza
Giardini PubbRci.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
fiHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinei, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Carlb Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Vìa Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
PORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teoZ. Alfonso Alessio^ Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - AnzianoevangeUsta Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chièsa di Via dè’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore B. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Corrado Jalla, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - CMesa Evangelica - Evangelista
Antonio Oornelio.
GENOVA - CMesa : Via Assarottl - Pastore ;
A. Sifueom, Via Ciirtatone, 2.
GROTTE - CMesa EvangeRca - Evangelista
G. B. AzzarelU.
IVREA - CMesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - CMesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seìflredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. CeRi, Piazza Missori, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, i.
NAPOLI - CMesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - ‘Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - CMesa EvangeRca - Cand. teol.
Enrico iGeymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ; Emilio Corsani, ivi.
PESOOLANCIANO - Chiesa EvangeRca - EvangeRsta Amato BiRour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - CMesa : Vìa Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica aRe ore 16.
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore ; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - CMesa Evangelica - Pastore ;
Roberto JaMer.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
dì Piazza Careur - Pastore: Paolo Bosio,
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SANREMO - CMesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa EvangeRca.
SIENA - CMesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto 11 Martedì,’
aRe ore 18. - Cand. teoL Enrico Geymet, da ^
Pachino. }
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Evange^
Usta Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
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Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Viuzaglio, 73.
TRIESTE - CMesa : Via S. M. Maggiore - Pa- :
store : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastoire : Oiov. Bertinatti, ivi.
VERONA - CMesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; F. Poyronel, da Brescia. •
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Pastore "F. Alberto Costabet,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
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SCUOLA LATINA - Poniaretto - Direttore :
Pastore Luigi Mirai, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
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Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoRet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Lnserna
San Giovanni (Torino) - Direttore : Pastore
Davide Porneron, Torre PeRìce.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Lnserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Lnserna S. Gimanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano CMsone.
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Valli Valdesi ; Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Ttlarina, Salle,
Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
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COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
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COLONIA ARTILLEROS - Pastore; Enrico
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TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore Guido Rivoir.
COLONIE RTACHÚELO-S. PEDRO - Pastore ;
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OMBUES DE LAVARLE (Departamento do
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Dafiiel Bieeze.
COLONIA. MIGUELETE - EvangeRsta Daniel
SAN SALVADOR (Canada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - EvangeRsta ;
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COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - 'Pastore : Silvio
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Colonia del Sacramento, Colonia De Nin ,Y SUva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
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Per NEW-YORK.
Roma; 18 Gennaio da Genova, 19 da Napoli,
21 da Gibilterra.
Angastus: 1° Febbraio da Genova, 2 Napoli.
Per il SUD AMERICA.
Duilio: 18 Gennaio da Genova e Villafranca.
Giallo Cesare: 31 Gennaio da Genova e da
Villafranca.
Per 11 CENTRO AMERICA e PACIFICO.
Taormfna: 31 Dicembre da Genova.
Per L’AUSTRALIA.
Caprera: 13 Dicembre da Genova.
Per inforntazioni e biglietti rivolgersi agli Uffici,
alle Agenzie e ai Rappresentanti in tutta Italia.
L’Eco della Stampa.
il ben noto Ufficio di ritagli da giornaij e
riviste, fondato nel 1901, non ha in Italia
nò corrispondenti nè succursali, ed ha sede
esclusivamente in Milano (12) - Corso
Porta Nuova, 24 - Telefono 53-01.
Chiedete condizioni e tariffe di abbonamento con semplice biglietto da visita.
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