1
Soixante-septième année - Anno IX*
29 Mai 1931
N“ 22
3
I
DË8 VALLEES
5.tPî)LLîce
PARAISSAIÍT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Itéilie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deox Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse ,
On s'abonne: à TorrePelUce, au Bureau d’Admînistration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE,
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gl^o Costabei. - Le Collège Torre PelUce — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N” 25 - Torre PelUce.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le numéro: 20 centimes vu
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Conferenza del IP Distretto.
La Cariferenza è convocata ad Aosta, il
Martedì 23 Giugno p. v., ad ore 20.30.
Il culto di apertura sarà presieduto dal
pastore sig. F. Penjrorml.
L’ordine del giorno è quello indicato dall’art. 57 dei Regokrnienti.
Il pastore sig. G. Del Pesco presenterà
un lavoro speciale su la grande figura del'
predicatore Eugenio Ber&ier, in occasione
del centenario ddla sua riascita.
E pastore G. Miegge tratterà l’argomento di grande attualità •• « Il nostro
compito di fronte alla offensiva generale
cattolica ».
/ Pastori e gli Anziani-Evangelisti sono
invitati a prendere parte al Convegno Pastorale che avrà luogo il 23 Giugno, ad
ore 15.
Le relazioni déde Chiese devono essere
inviate al Soprintertdente (13, Via Manzoni - Firenze), non. più tardi dd 10 Giugno p. V.
I membri della. Conferenza, Pastori e
Laici, che desiderano sia loro procurato
l’alloggio, sono pregati di farlo sapere hi
tempo al pastore di Aosta, sig. G. Miegge
(3, Rue Croix de Ville).
Con cordiali saluti,
Pirenze, li 22 Maggio 1931.
La àòmmissione Distrettuale :
Pastore E. Meynier, piieisidmte
Comm. Dom. Colucci, vice-presideiite
Pastore G. BertinAtti, segnetario.
COMMISSION DES RÈGLEMENTS.
Le Président de la Commission est rentré de son veryage à l’étranger ; veuillez
lui envoyer ausd tôt que possible vos propositions et observations.
Louis Micôl, paisteur
Perrero (Torino).
LA VIE
E.
« Mallieur à toits, scribes et pharisiens h3*pocrites, parce que tous fermez aux hommes le royaume des
cieiix ; .tous n’y entrez pas vous-mêmes et vous n’y laiseez pas entrer
ceux qui veulent y entrer ».
Matthieu XXIII, 13
Jésus, le Fils de Dieu, fe Maître, te
Roi, le Fils de rhoimiue, qui est venu pour
nous sauver, Jésus qui règne dams les ciieiUK
désormais ouverts par son sacrifice rédempteur, Jésus qui se tient à la porte
de notre cœur pour y entrer et nous guider vers les célestes deimieurieB; Jésus que
Dieu a envoyé pour proclmn'er imr sa vie,
par sa mort expiatoire, l’accès gratuit par
son sang, au Eoyiaume éternti, Jéîgus voit
dans les phamisiems de son temps des hommes qui cherchent par leur formalismei,
par leur apparente moralité, à rendre
inutile Son œuvre, Dians sévère verdict
Jésus, devainçant tes siècles, condamniei,
avec les pharisiens, ces hcsnmies de tous
temps, qui ferment le royaume des deux.
’ On cria certainement au paradoxe, alors,
et peut-être, même aujourd’hui, certaiottes
gens trouvent bjiqn étranges ces paroles
que l’on dit «amères». Et pourtant, d
nous amalysons ce jugement, nous comprenr^
drons la sainteté de cette indignation qui
Peut .devenir une source de joie pour
l’âme du pécheur qui cherche sou salut.
Voyez cette femme de mauvaise vie dont
nous parie Luc (VII, 36 et suiv.) ; les
pharisiens la mépriisent, ils sont dœ hommes respectables, les co’onnes .matérielles
de la synagogue, n’ayant jamais commis
de crime, ni cédé aux tentations de la
chair. Ils savent que cette femme est une
pécheresse indigne d’entrer dans la synar
gogue, et par conséquent con.damnée à demeurer hors du royau.me des deux dont
la synagogue est, à leurs yeux, le plus sûr
chemin d’aco&, par asS sacrifices, par son
cérémonial complexe, dont seuls ils conh
naisseint les secrets. Ils ne peuvent concevoir, ces pharisiens, que le Maître des
deux puisse ouvrir toute large l’entrée
de son Royaume à des; personnes auxquelles ils ont rëfusé, eUio, l’accès à l’Egliise
terrestre. Oui, les pharisiens ont fermé le
royaume des deux; alors comme aujourd’hui, pleins d’orgueil, ils ont formulé un
idéal pratique de vie morale et religieuse
dont ils se soint procl'amés les dépesitaires.,
mais qu’ils ne suivent pas du fond de leur
cœur ; ils ont créé un cérémonial sans' l’obeervanœ duquel tout repentir sena vain,
hors duquel il n’y aura pas de salut. Et
le pauvre pécheur qui na pourra payer la
dîme se sentira perdu, saois espoir, se sachant débiteur d’un Dieu qu’on lui montre impitoyable.
Et pourrait-il lentrar dans le sanctuaire,
le pauvre pécheur sentira encore que la
porte céleste est fermée pour lui. Sa vie
morale n’a pias été sans tache, ses vêtements sont souilés ; il ne porte pas sur
lui le moindre phylactère, tandis que, debout à la première place, le pharisien
paré de Ses longues franges, orgueilleusement humble, Semble dire que jamais la
porte du ciel ne s’ouvrira pour le pubiicain méprisé, pour la femme pécheresse.
Le pharisien usurpe les attributs de
Dieu ; il transforme le mystère de la Justice, de la Sagesse, de la Grâce en un
mystère d’intérêt personnel, d’ambition
inassouvie, d’égoïsme' légalisé; il est la
véritable antithèse de la charité (si j’ose
m’exprimer ainsi), de cette charité qui
rte soupçonne point le mal, qui ne se vante
point, excuse tout et supporte tout; il
donne à la paille qui est dans l’œil de son
prockam les 'dimensioins d’rune poutre.
Alors, ne dites plus que Jésus est Sévère ; c est uni Roi, 1© Roi qui s’élève contre ses serviteurs infidèles. Il est sons, pitié, car II voit qu’au nom de son Père, on
anéantit son œuvre.
Mais dans la condamnation des pharisiens Jésus proclame d’une manière indirecte aussi le Salut, La femme perdue, te
publicain, tous les pécheurs ont bieju senti
dans Ses paroles qu’il y a un Juge suprême dont la justice n’est pas celle humaine, un Juge qui veut que les portes
qu’il a ouvertes demeureint ouvertes pour
tous.
Ah ! nous comprenons la joie de ces foules de malheureuK opprimés qui, pour la
première fois, entendaient dire qu’il n’y
a qu’un seul Ma,îtrie qui est aussi teur
seul Sauveur, (en qui tous les hommes sont frères! La porte tenue obstinément fermée par les pharisieins va céder sous la puissance de la Croix ; tous les
peuples pourront désormais jouir des dispensations de la Grâce divine. Oui, l’entrée est accessible même aU plus misêra.ble des pécheurs qui a soif die pardon et
de paix. Le Maître est descendu sur la
terre ; malheur à vous, pharisiens, votre
règne est fini !
Et voici Jésus se tenait à la porte... Il
se tient à la i»rte ! Son œil ht dans mon
âme, R voit ma: faiblesse, mes défailIjEtoces, mes décounagemenls, mes nombreux péchés, mon repentir... Je vois Ses
mains percées tendues pour me relever,
m'attirer à Lui, me bénir. Quel bonheur !
La porte est aussi ouverte pour moi.
X. Y. Z.
ii>0-00000000000.000000<»00
Í Problèmes d’édücation
r. ------------------------------
.*> . 3“® Série.
- L'enfant : la sincérité.
, J. J. Rousseau affirme, dans Son traité
'L’Emile ou de l’Education, que les homr
naissent bons et que la société les
Corrompt. C’est en tout cas la société qnd
'^prend à l’homme â mentir, dès les premières années de sa vie,
t Observez ©n effet ce qui arrive : les par
tients se plaignent que FerJfant dit des
mensoinges et ils ont l’air de s'en éton,ñer i mais doit-on s’étonner que l’élève
apprenne ce que lui enseigne son maître ?
." Comment l’enfant aurait-il appris à
-ihehtir, si on ne 1© lui av,ait enseigné?
Les parents qui rédiamient la sincérité
de la part de leurs* enfanis sont les premiers â leur enseigner le vice du mensonge.
Voilà ce qu’on observe : la mère doit
s’a,bseinter et l’enfant, qui ,1a voit partir,
pleure ; elle s’effonce de le consoler, en
lui disant qu'elle fait seffiemeut le tour de
la maison, qu’elle doit chercher quelque
chose et que, dans une minute au plus,
elle sera de retour. Mais les heures passent et elle ne revient pas ; eRe a été au
marché ou à l(a foire, elle restera donc-defhors toute la, journée. L’enfant s’ien; consolera bien vite et ne pleurera plus : miais
sur son âme pure et sincère il restera
une tache, une impression qui ne s’effacera plus. Jfl aura appris à mentir et, en
même temps, il aura perdu la confiance
entière et compítete qu’il devrait conserver à l’égard de sa mère.
Ou encore : l’enfant a goûté de la confiture, des fruits et il en voudrait encore ;
il en réclame piar ses oris et on lui dit :
Il n’y en a plus. Miais il sait qu'il en
reste, ou, s'il ne le sait pas sur l’iifâtaint,
il ne tarde pas à le découvrir, car il a les
yeux ouverts et l’inteffigenœ alerte.
Pourquoi ne pias habituer l’enfant à la
sincérité et au oourage? estrce qu’il rije
serait pas capable de comprendre qu’on
ne lui accorde pas ce qui pourrait lui faire
du mal ?
Ou bien encore : voilà un visiteur importun qu’on voit arriver de la fenêtre
et, comme on n’aime pas le recevoir, on
envoie l’enfant qui jouieiria son rôle comme on le lui fera apprendre et qui dira :
papa, maman ne sont pas à la maisoin !
Ce rôle est souvent confié à la personne
de service, là où elle existe ; mais l’enfant
entend, ce qui revient au meme.
On pourrait multiplier les exemple;
mais ceux-ci, que l'on peut observa», tous
les jours, suffisent.
Et avec une telle méthode éducative de
la part des parents, est-il seulement raisonnable de prétendre que l’enfant croisse
sincère et ne recoure* pas au mensonge,
toutes les fois qu’il le trouvera commode ?
Si nous voulons que l’enfant apprenne à
être sincère, nous devons lui en donner
l’exemple et, si (nous n’en sommes pas car
pables, ne prétendons pas l’absurde et
l’impossible.
Pour que l’enfiaint conserve aussi longtemps que passible Fesprit de sincérité, il
faut éviter une lautre chose : il ne faut
pas le punir lorsqu’il a commis quelque
faute et qu’il la confesse. Il faudra bien
lui faire comprendre ses torts, mais le
punir d’une faute avouée équivaudrait â
le pousser à ne plius dire la vérité à
Faveinir.
Après tout, iwurrait-on le blâmer s’il
s’efforce de cacher ce qui lui procure une
punition ou des déplaisirs ?,
Il ne serait pas mal que tous les éducateurs fissent des études de psychologie ;
ils seraient .alors bien vite persuadés de
ce que nous affirmons, et ils éviteraient
des erreurs qui, bien que courantes, ne
sont pas moins graves et redoutables.
Il est des gens qui vdnt à l’excès opposé
et récompensent leurs enfants s’'ils sont
sincères ; c’est aussi une faute, car on
laiæe supposer que la vérité forme un. mérite spécial, tandis qu’elle n’eSt qu’un simple devoir qu’il convieint d’accomplir à ce
titre seulement, sans penser à une récompense quelconque, à un prix.
(A suivre).
lelimeleulBSViiiiitaleiDile.
Le correspondant anglais du Ciornale
d’italia écrit, dans le numéro du 22 mai,
un article sympathique sur l’activité de
la Société Biblique Britannique et Etrangère, annonçant à ses lecteurs que la diffusion du Livre de Dieu se chiffre â
11.888.000 exemplaires : un beau petit
nombre, comme l’on voit.
La Société Biblique existe depuis 127
années et sa manche, malgré quelques inévitables oscillations (les années de la
Grande Guerre, par exemple), a été progressive et inlassable. Au commencement
de notre siède, la vente était de cinq millions d’exemplaires par an, et en 1916 Fon
arriva à onze millions. Aujourd’hui l’Europe et le monde entier ont 'Soif de la Bible, aussi la Société Biblique n’hésite pas :
les Saintes Ecritures ont été traduites
dans 644 langues; les peuplades les plus
primitives peuvent lire leur Bible.
La Société Biblique ne néglige aucun
moyen pour a'ugmenter la diffusion du
Livre des livres. On calcule que, chaque
heure, environ 3.000 exemplaires de Bibles seraient publiées dans le monde entier : des Bibles à peu de centimes l'exemplaire, des Bibles luxueuses, dorées sur
tranche, grosses Bibles de famille dépositaires de grandes joies et de grandes
douleurs, attrayantes Bibles enrichies de
gravures qui feront tes délices des enfants.
Oui, le monde, peut-être même sans s'en
rendre compte, éprouve la nécessité de
lire la Farde de Dieu ; presque instinctivement l’homme se dit qu’il faut une Bible dans la maison ; il la conserve précieusement, trop précieusement même, puisqu’il la soigne, si souvent, loin de tout
regard indiscret, dans un coin caché et
obscur, où les enfants ne la saliront pas,
et la poussière la couvrira !
Oh ! les-vieilles Bibles de famille, qui
portent les marques des longues veillées,
alors que la radio n’avait pas supplanté le
culte du soir !
2
\
Jadis on parlait de « peuple de la Bible», aujourd’hui il serait peut-être difficile de trouver beaucoup « d’hoinunes de
la Bible», dit-on avec un sourire pessimiste. En réalité, ces chiffres, dans leur
langage si aride, semblent nous prouver
que, s’il y a une crise de conscience, une
soif de vérité, l’homme comprend, comme
par instinct, que sa conscience ne pourra
trouver la Vérité que dans la Vieille
Bible.
Nous cherchons, souvent, la réponse à
nos doutes dans les formules brillantes et
vaines de la science, car il nous semble
étrange que le Message du Chnst soit
toujours actuel ; or voici que la tempête
se déchaâne, les deux et la terre sont agités ; mais la Parole reste.
Qu’en sera-t-il de toutes ces Bibles ? se
demande»! le journaliste qui fait son enquête et le lecteur qui sourit.
Peut-être, poussé par un peu de curiosité, l’acquéreur se lassera bientôt du volume étrange qui contient des phrases si
incompréhensibles !
Peut-être encore un malade trouvera-t-il
que ces maximes du Livre de Vie ne sont
pas pratiques, tandis que plus d’un jeune
homme, plein de vigueur, n’y verra qu’exhortations pour malades...
Combien de Bibles seront ainsi délaissées ?
Et pourtant, encore là, les années passeront, et un jour le livre oublié, tiré
de sa cachette par une main tremblante,
portera, si ce n’est la joie, du moins la paix.
Royés sous le faix du péché, combien
d’esprits ne trouveront-ils pas, dans ces
pages, les paroles de l’Ami qui veut alléger leurs fardeiaux ?
A combien d’âmes endormies ce petit livre, acheté par curiosité, n’apportera-t-il pas aussi comme le signal d’un
réveil, d’une bataille, d’une Victoire ?
Qui pourrait évaluer le prix de certaines Bibles qui, lues et méditées, ont guidé
au Salut les âmes, en les sauvant, dans la
lutte et par la lutte, jusqu’à la Paix
éternelle ?
Douze millions de Bibles ! serait-ce un
chiffre étonnant pour le livre de La Paix ?
g. c.
Les miracles de l’amoar chrétiea
daas les bas-foads de Loadres.
Si vous voulez apprendre à connaître
les misères et les beautés, les vices et les
vertus, d’une façon générale la vie dans
l’un d^ quartiers les plus pauvres de
1’« East End » de Londres, mais aussi les
miracles que peut y susciter l’amour chrétien, lisez les deux volumes du pasteur
William H. Lax : Lax of Poplar, by Himself
et Let’s go to Poplar (1).
L’un de ces livres a déjà été mentionné
il y a quelque temps. Mais il faut y revenir, car ils sont admirables. Récits et
descriptions : tout y est palpitant de vie.
Histoires d’une variété extrajordinaire, les
Unes poignantes, d’autres fort drôles. Histoires de valeur inégale, mais dont plusieurs sont des chefs-d’œuvre d’observation
psychologique. Histoires qui émeuvent ou
qui font rire ; parfois la note de.: l’émotion
et celle de l’humour sont étrangement mêlées, comme dans la vie. Oui, histoires vivantes, vécues, vraies, au plein sens du
mot.
Si nous ne craignons pas l’argot londonien que parlent quelques peisonniages
(dans le second des deux volumes, surtout)
et qui est bien différent de l’anglais correct, allons passer quelques heures avec le
révérend Lax — un pasteur aux allures
très laïques, du reste, et qui fut une fois
maire de la circonsicription de Poplar —
dans le quartier des doks et des bas-fonds.
Pénétrons avec lui dans ces maisons dont
l’apparence extérieure est souvient «respectable », mais qui, construites il y a un
siède environ pour les bourgeois aisés du
temps, cachent aujourd’hui, sous des de
hors • quelconques, une misère sains nom,
due avant tout au surpeuplement de la
métropoile. Nous en reviendrons, attristés
sans doute, mais aussi enrichis de cœur et
d’esprit, parce que nous aurons réalisé
une fois de plus — leçon toujours bienfaisante à rapprendre — que la vie des
épaves d’une grande vile est tragique et
qu’éclairée par la foi et l’amour chrétiens,
elle peut devenir une école de grandeur
d’âme et d’héroïlsme ; héroïsme d’autant
plus merveilleux qu’il s’ignlore en général
lui-même...
Mais plutôt que de commenter longuement, citons trois histoires que nous empruntons au volume qui a paru le premier,
Lax of Poplar. Il en est d’autres plus typiques peut-être mais, plus longues, elles
ne rentreraient pas dans les limites de cet
article.
«
C’était un dûnadïche soir. Lax sie trouvait dans la Sacristie et allait monter en
chaire. On percevait déjà, venant de
l’église, les sons de l’orgue qui jouait le
prélude. Les « anciens d’Eglise » avaient,
selon la coutume, recommandé le pasteur
à Dieu par la prière. L’assemblée atteim
dait le commencement du service divin,
lorsque des coûtas violeints résonnent à la
porte de la Sacristie. L’uin des anciens informe Lax qu’un homme désire lui parler.
C’était un marchand ambulant, bien connu
dans le quartier pour son amour des
batteries.
— Vous vous rappelez qui je suis. Monsieur, dit l’homme précipitamment. Eh
bien, je me suis converti dimanche dernier, et j’ai eu une si belle semaine.
Lax se souvenait fort bien de lui et lui
serra la main affectueusement.
— Alors, continua le visiteur tout excité, j’ai amené un copain, ce soin et il
s’agit que vous me le convertirez aussi.
Lax protesta qu’il ne pouvait convertir
personne : seul Dieu pourrait accomplir
cette œuvre ; mais Lax prierait pour l’ami.
Le pauvre homme fut déconoerté en apprenant que l’affaire n’était rien moins
que sûre. Moment de découragement. Puis, \
le visage illuminé, il s’écria : « Peu importe '
qui fait la chose ; d faut qu’il soit converti
d’une façon ou de l'autre, et je lui ai déjà
dit que, s’il ne se convertissez pas, je lui ’
pocherais un œil. AJlez-y, Monsieur ». Lax ■
ne raconte pas oe qui arriva ensuite. Mais i
nous pouvons avoir bon espoir qu’il n’y
eut pas d’œil poché et que le marchand '
ambulaint apprit avec le temps à considé»rer la vie chrétieinne sous un angle plus
spirituel et moins... musculaire.
H:
(1) Londres - Epwottth Press. — Chaque volume : 2 shilHnigs et 6 pence, hrocihé ; 3 sliillings et 6 pence, relié toile.
Un jour, Lax marchait dans une rue
quand il vit de loin u(n homme qu’il connaissait bien. A son étonnement, dès que
l’homme vit le pasteur, ü prit un chemin
latéral. Qu’eSt-ce que cela voulait dire?
Lax n’avait souvenir d’aucune difficulté i
qui eût surgi entre eux. Il était perplexe.
Deux ou trois jours plus tard, le même
fait se produisit. H était évident que
l’homme voulait éviter le pasteur. Lax fut
tourmenté : c’était si inattendu.
Une semaine passa. Ils se virent de noitveau, à distance. Cette fois ils devaient se
rencontrer... Mais voici que l’homme va délibérément vers une porte que n’est pas
celle de son « home » : il frappe, et une
demi-minute après il disparaît dans la
maison.
C’était la troisième fois que l’homme évitait Lax. Que faine? Lax se décida à le
suivre et à tirer l’affaire au clair.
— Monsieur Jeeves est-il ici ? demanda
le pasteur.
— Oui, lui répondit-on.
— Je voudrais lui parler. vVoulez-vous
lui dire que M. Lax l’attend, s’il vous plaît.
On rintrodudsit dans une chambre et
après quelques instants M. Jeevies entra.
— Mon cher ami, dit Lax, qu’y art-ü?
yous avez évité de me rencontrer trois
fois en quinze jours. J’en suis tout mailheureux et je suis venu pour savoir la
raison de cette manière de faire.
L’homme resta silencieux pendant une
minute. Tristement, il détournait la tête
et regardait par la fenêtre.
— Monsieur Lax, dit-i enfin, je le re
grette infiniment. Mais j’ai un secret terrible et je craignais de me trahir si je
parlais avec voias.
— Quel est oe secret? demanda Tax.
Puis-je vous aider ? Vous savez que nous
sommes de vieux amis.
— Si je vous dis la chose, promettez-vous '
de n’en parler à personne? Je ne veux
pas que ma femme en ait la moindre idée.
— Vous pouvez compter que je ne vendrai pas votre secret.
— Eh bien. Monsieur Lax, quand je vous
ai vu pour la première fois, je sortais de
la clinique du docteur Corner, et il m’avait
dit que j’ai un oaincer et que j’en avais
encone pour trois mois.
Il s’arrêta pour reprendre haleine. Il
était évidemment très malade.
— Je vous en supplie, continua-t-il, n’en
dites rien à personne. Je continuerai ma
vie comme si de rien n’était. Je désire' que
ma femme ne se fasse pas de souci.
Lax lui dit sa sympathie.
— Je vous remercie, népondit-il. J’ai lutté
et j’ai remporté la victoire. Tout est bieim.
Je suis descendu dans les profondeurs et
maintenant je m’approche de plus en plus
des sommets lumineux.
Sans un mot de plus, l’homme sortit de
la maison. Moins de trois mois après, Lax
était debout devant sa tombe ouverte.
^ ^ *
Et voici, pour terminer, une histoire
courte, mais terrible. Elle se passe de
commentaire.
Lax remarqua à l’église un homme qui
était toujours en larmes. Il lui parla.
— Souffrez-vous ? demanda-t-il.
— Oui, terriblement.
— Puis-je vous aider en quelque
manière ?
— Un jour, répandit l’homme, je vous
raconterai mon histoire, mais pas aujourd’hui.
Or voici quelle était son histoire : la boisson lui avait abruti le cerveau. De plus,
il avait mené une existence de débauche
grossière. Maintenant il avançait en âge
et, quoiqu’il fît des efforts dans ce isetnis,
il trouvait très difficile de mener une vie
plus propre. Mais ses plus grandes souffrances lui venaient de ses souvenirs. Les
femmes et les jeunes filles >dont ü avait
ruiné l’existence te hantaient, et ü ne
pouvait trouver la paix. Il ne s’était
pas marié. Il avait été ouvrier terrassier.
Il vivait sur une pension qu'il recevait d’un
« club » auquel il appartenait depuis de
nombreuses années. Il était vraiment dans
une affreuse détresse d’âme.
Il tomba malade et dut subir une opération terrible, conséquence dfe sa vie de
débauche. Son espoir était qu’il ne survivrait pas... L’opération réussit. Mais il
était diair qu’il |n|e serait plus jamais te
même : de fait, ses jours étaient comptés.
Il vécut encore dix-huit mois. Lax 1e vit
régulièrement. L’homme avait peur de la
mort et supplia le pasteur d'être présent
à ^ derniers moments.
Lax n’oubliera jamais ce lit de mort.
« Je ne veux pias mourir, gémissait te malheureux. Non, je refuse de mourir ; j’ai
peur ».
Peu avant sa fin, il leva la tête et, avec
une expression' d’épouvante et d’horreur
sur te visage, il s'écria : « Je vois lès portes du ciel ouvertes... Mais elles sont toutes
là... tes femmies et tes jeunes filles auxquelles j’ai fait tort..., et j’ai peur».
Il mourut .avec œs mots sur les lèvres.
{Semaine Réligieme). R. iW.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Nous avons encore reçu en faveur de
l’Orphelinat, des Eglises de : Gênes, L. 158
- Sienne, 200 - Rio Marina, 35 ; Ecole du
dimanche, 17,55 - BieUe, 25 - Union Chrétienne de l’Envers, La Tour, 23 - Union
des Mères, Saint-Jean, 30.
Lettre des Indes.
IN MEMORIAM
De M.me E3sa Schneider, Messine, en
souvenir de Mlle Marie Thérèse Caramella,
de Gênes, L. 30.
Pour le Refuge, de Mme Alice Franco,
Nice, en souvenir de sa nièce Esther Peyrot-Bahnas, L. 100 — FamiUe Emile Long,
en souvenir de M.me Esther Peyrot-Bcdmas, Lh 35 pour l’Orphelinat.
*
M
Le Projet d’umion des églises du Sud des
Indes. Par le révérend A. J. Appasamy,
M. A., docteur ès-lettres, Paüaveram
(Indes).
(Ge projet d’union des Eglises du Sud des
lindes, qui prévoit la Fédération de l’Eglise
Anglicane aux Indes, à Burma et à Ceylon, avec l’Eglise méthodiste -wiesléyeinne et
« l’Eglise Unie diu Sud des Indes », a depuis longtemps attiré l’attenticm de beau-<.
coup de milieux chrétiens, niême en dehors des Indes. Un des points les plus
discutés est celui de l’épiscopat. Les défenseurs du projet insistent sur les déplorables scissions existantes (on compte
dans le pas^s environ deux cents églises
chrétiennes et Sociétés missioninadres), qui
entravent fortement le travail de propagande. Dans les lignes qui suivent, c’est
un homme particulièrement compétent
qui expose l’état actuel des négociations
entreprises).
Le plan projxDBé est en discussion dans
les différents groupements ecclésiastiques
inltéressés. L’Eglise Unie du Sud des Indes
a fini son examen et indique, aux différents corps ecclésiastiques qui la compo- |
sent, les lignes directrices d’après lesquelles le projet doit être sodgîneusement étu- ^
dié sur plusieurs de ses jwints. Le Synode ’
provincial wesléyen a également relevé^.
quelques articles qui seraient à modifier.
Il en a été de même au Conseil général
de l’Eglise des Indes, de Burma et de
Ceylon, qui a fait quelques propositions
de changements ; le Comité mixte aura à
les examiner.
Pendant que les chefs des Eglises diverses travaillent de tout leur pouvoir à assurer la conservation des éléments las pixus
importants de leur vie ecclésiastique respective, un grand effort est incontestablement fait pour comprendre et assimiler
les éléments importants d’autres communautés. On est arrivé à écarter beaucoup de
malentendus, et ceci en encourageant des
discussions libres et ouvertes dans une atmosphère de cordiale ^fraternité. ^
C?eSt toujôruis la qu^ion des prérogatives let die la responsabilité des évêques
qui est à l’ordre du jour. Les représentants des églises dissidentes pr&entent
avec insistance différents amandements
qui tendent à limiter le pouvoir des évêques. Beaucoup d’entre leux ont dies crain- j
tes sérieuses au sujet de la mianière dont ■
les évêques i>euvent se servir de leurs '
prérogatives.
Par contre, ceiux-ci relèvent les difficul- tés et les épreuves au milieu desquelles ;
ils Ont à exercer leur ministère. A un mo- '
ment particulièrement émouvant, l’un d’entre eux a exposé au Comité mixte la façon dont il comprenait sa charge. Il n’a |
pas hésité à 'lever le voile de sa vile inté- ■
rieure et à montrei' commient il cherchait |
à aider tes prêtres de son diocèse, comment
il priait avec eux pour les aider à vaincre leurs difficultés, comment il leur donnait des coniseils en vue de l’exercice de .
leurs fonctions et les encourageait dans
leur dur travail. Ds tout son discours il ,j
est ressorti dairement qu’à ses yeux 1
l’exercice du ministère épiscopal était
avant tout consacré à soutenir personnel- |
lement et à diriger les hommes consacrés '
dans son diocèse au service des églises
chrétiennes. Après tes altercations de tout
genre et les opinions flottantes émises et
répétées 'au sujet du ministère de l’Evê- ^
que, ce fut un évènement remarquable !
d’entendre ainsi exposé par un évêque lui- "
même un idéal intérieur, et de se rendre !
compte qu’à ses yeux il devait être avant <
tout un conducteur spirituel.
Le Comité mixte a résolu de tenir, cette I
année, sept à huit séances pour délibérer
sur le projet dmàxm, si cela paraît possible matérielliement. Car il faut bien dire .
qu’en dehors des membres de ce Comité,
très actifs depuis dix ans et qui ont pré- ^
pairé les projets en dïScussion, la grande '
masse des chrétiens ne s’intéresse guère |
à tout ce labeur. Beaucoup de ces chré>- ^
tiens sont très sérieux, zélés pour l'évangélisation, pour l’expansion de la cause
du Christ aux Indes, mais ils ne comprennent point que des travaux préliminiaires
si longs et si minutieux soient nécessaires pour unir les Eglises. ^
Aussi paraît-il nécessaire d’orgatniser, a
'M
I
dans les mois qui viennent, une campagne I
3
intensive d’éducation spirituelle. Pasteurs
et niembiies d’église intéreæés à cette cfuestioin devraient ee rencomtrer en différents
endroits pour passer quelques jours dans
la prière, -dans la méditation et dans
l’étude de la Parole de Dieu : ceci leur
permettrait, dans l’atmosphère créée ainsi,
d'examimer les propositions pratiques relatives à une union. Ce ne sont pas des
conférences répétées qui, sur ce point, arriveront à grand chose ! La grande masse
ne s’intéresse pas aux détails des négociations ecclésiastiques. On fait dcfuc sagement de ne pas insister sur l’organisation extérieure, i)our si néce^aire que
celle-ci soit, et de mettre en avant la question de l’unité intérieure, spirituelle : c’est
bien dans oette unité là que l’organisation
extérieure doit trouver son expression et
son 'accomplissement !
Les chrétiens du Sud de l’Inde doivent
s’élever ensemble à runion. Ils doivent
ensemble mettre leurs dons spirituels au
service de leur cause. Chacune des Eglises,
dont on attelnd qu’elles se fédèrent, possède un capital important de vie et de
tradition religieuse. Il s’agit de mettre en
œuvre ce capital commun dont les éléments sont dispersés au Sein de différents
milieux ecclésiastiques, et 'de le mettre à
la disposition de tous. Avant meme que
l’unian soit ofScieUiement réaliséei, les chrétiens du Sud de l’Inde doivent apprendre
à penser, à prier, à travailler ensemble,
de isorte qu’ils soient unis à l’heure où la
fédération se fera. Les temps sont mûrs
pour ce rapprochement 'des âmes.
(C. I. P. C.).
CAMP UNIONISTE.
Le Camp Unioniste de l’Italie Centrale
aura lieu, D. V., à la fin de juin, à « La
Silvana », dans la maison de M. G. B. Gioi>
gini, président de l’Union de îTorenœ et
du Comité 'dS9 Groupe de l’Italie Centrale'.
« La Silvaüa » se trouve dans les Alpes
Apuane : la gare la plus proche est celle
de Serravezza Querceta, entre Sarzana et
Viareggio.
La cotisation leist de 15 lires par jour ;
Ton peut s’inscrire en s’adressant au secrétaire national (Cesare Gay - Via Magenta, 9 - Firenze).
Le sujet central de la ccnférence est : ■
Pcmr mieux trouver le chemin, et les programm'es sont surmontés par las paroles
de Diderot : « Perdu, 'dans la nuit, dans
une immense forêt, je n’ai qu’un lumignon pour me conduire. Un étranger s’approche et me dit : Ami, éteins ta lumière
pour mieux retrouver ta route. Cet inconnu était croyant».
Les méditations du matin seront tenues
sur les sujets suivants : Toi et ta famille,
Toi et ta profession,. Toi et ton corps. Toi
et ton Eglise, Toi et ton pays.
Une soirée sera consacrée à une étude
Bur lie spiritisme.
Le Camp Unioniste doit être une source
de bénédictions divines durables et pour
J cela il faut qu’il aide à rendre chacun
conscient de Sa responsabilité à l’égard de
sa communauté et die son peuple ; tout
particulièremeint le jeune Unioniste doit
chercher des relations personnelles avec
son Dieu.
Le recrutement des oampeuus est une
duœrtion très imixirtante : l’invitation
S’adresse aussi aux non-Unionistes.
Jeune lecteur, le recrutement de jeune
homme à jeune homme est le plus efficace :
A l’œuvre, donc !
mmmmmmm
CHRONIQUE VAUDOISE.
BARI. Le 6 courant, après deux mois
d’une lente maladie courageusement sup^ portée, M. Giuseppe Ikmrora, procureur
ide ,1a Banque «Commerciale», s’est en>f dormi paisiblement dans de Seigneur. En
, lui, les enfants pleurent un tendre père ;
! les panemts, les amis et les collègues de bur^u, un compagnon de route affectueux,
bienveillant et sicrupuleux ; 'la Paroisse
toute entière, un frère fidèle, généreux
et actif pour les progrès de l'œuvre.
Sa vie a été un exemple de foi, vécue
dans Je travail de chaque jour, assidu et
honnête, d’où découle la source de toute
Batirfaction morale ; dans la famiUe, où il
»yait su porter cette joie et cette paix,
Weines de Sainte aictivité, qui dérivent
dun cœur riche des bénédictions d’Ehr
^ut ; dans l’Eglise, où toujoiurs il fut un
‘tambeau de vie lumineux et réconfortant
bien de frères troublés ou découragés.
Et les derniers instants de Son pèJeri■^Se terrestre Tant encore démontré : senf^nt qu’il devait bientôt s’en aller, il ne
5^ d’encourager les sienis en lies exhor^ à ne pas pleurer, et en leur parlant
des merveilleuses vérités chrétiennes et
de la beauté diu passage de ce monde à
la Maison du Père pour les enfants de
Dieu. Et c’est ainsi qu’avec le sourire aux
lèvres il rencontra ce qui, ]>our d’autres,
est si douloureux et terrihle.
A Tensevelisîiement, qui réunit une
vraie foule d’amis, M. l’avocat Lo Re parla
du 'défunt et M. Victor Laurora lut quelques pensées sur l’Au-dedà, selon le désir
de son bien-aimé frère ; la partie liturgique, comme toujours, iintéressa vivement
les non-évangéliques par sa simplicité et
sa vérité, et lorsque le Pasteur clôtura la
cérémonie par « Notre Père », 'tous répond
dirent par un « araern » ému et significatif.
La inauvéUe du départ dfe ce cher frère
en Christ a plongé dams la douleur tous
ceux qui avaient eu le privilège de le connaître ; et les innomibrables témoignages
d’affection et die sympathie, que reç'urent
les parents du disi)aru, ont dit combien
il était aimé et apprécié ; et ici même,
nous voulons tout particulièremeint redire
aux enfants, déjà privés il y a quatre
ans de leur chère m,a.man, qu’ils ne sont
point oubliés dans leur affliction ; il ¡nous
est doux de pleurer avec ceux qui pleurent ; mais rappelons-nous ,1a belle fin de
celui qui nous a laissés, et oeis paroles
sublimes de notre divin Maître ; « Je suis
Üa Résurrection et la Vie : quiconque croit
en Moi vivra, quand même serait-il mort ».
BOBI. Samedi, 23 courant, dans le temple garni de fleurs, a été célébré le mariage de M.Ue Léonûde Rochon et de
M. Jean Catalin. Nous exprimons nos meilleurs vœux, pour une vie heureuse, aux
époux.
COLONIA VALDENSE. Le pasteur de
Colonia Valdense^ M. Ernest_ Tron et sa
famille sont partis, le 30 avril, de Miontevideo pour Hambourg, sur le bateau
« Monte . Sarmiento ». M. Tron passera
plusieurs mois aux Vallées et il vous apportera des nouvelles du District Rio Plor
tense. Les cultes et les réunions auront
lieu, comme d’habitude, plusieurs personnes s’étant offertes pour remplacer le
Pasteur.
Nous attendoinls ces jours-ci M. Jules
Tron, qui doit visiter les éghses et les
familles pour les intéresser à l’œuvre
d’évangélisation d’Italie. Il a été bien reçu
partout et nous sommies sûrs qu’on le recevra, aussi ici, avec les bras ouverts.
L’évaingéliste flVL Eimile Ganz a été occuper le poste des disséminés à Los Garzas, dans le Nord de TArgentinje. C’est un
champ immense et qui se prête admirablement pour y développer une belle œuvre de relèvement et de salut. Il y aura
des difficultés!, mais la grâce de Dieu lui
aidera à les surmonter.
La « Convention Evangélique » a eu
lieu à Cdonia Cosmopolita avec un plein
succès ; nous avOuB senti la présence du
Seigneur et il a été glorifié. La Commission avait choisi, comme sujet général :
la prière. Il a été traité à la lumière de
l’Esprit et de la Parole, ce qui nous a
tous conduits à la conclusion suivarde :
Nous ne prions pas assez et nous prions
mal. Où somLils ceux qui passent ,1a nuit
en prière ou qui lui consacrent, comme
Luther, trois heures par jour ? Nous en
avons été humiliés, mais, par la grâce de
Dieu, nous 'nous sommes relevés avec 'la
ferme décision de prier 'davantage, et de
ne plus considérer la prière comme un devoir, mais comme un privilège et un avantage. Nous désirons le réveil et ü ne viendra que par la prière, mais la prière du
juste (Jacques V, 16). (Mud qui n’est pas
pardonné, ne peut pas intercéder, pour
les .autres. Il doit d’abord prier pour luimême. L’église doit avancer, mlais à genoux. Si nous ne prions pas, nous détanons le pouvoir de Dieu.
Parmi les participants à la Convention,
il y avait des Baptistes, des MiéthodisteB,
des Salutistes, etc., qui nous ont apporté
des messages très édiftanits et pleins de vie.
Nous avons des organisations presque parfaites, mais une machine, pour belle
qu’elle Soit, a besoin de force pour marcher. Pendant la guerre, nous manquions
de charbon et nos trains s’arrêtaient à
toutes les montées, parce qu’il fallait
« faire monter la pretssion ». Si nous
n’avons pas la puissance de l’Esprit, nous
ne Surmonterons pas les difficultés. Spurgeon disait : « 'Mettez le feu au pqpitre
et l’église aura un incen^e». Nous mettons souvent de l’enthousiasme, beaucoup
de feu, mais l’église ne brûle pas, parce
que c’est un feu artificiel. Que le Seignexir
nous accorde la passion des âmes à sauver ! N’emirêche que ces rencontres nous
encouragent et nous fortifient dans la foi ;
Dieu en soit béni! Quand aurez-vOus une
Convention aux ¡VàUiées?
Le Seigneur va revenir, nous devons
nous tenir prêts en veillant et en priant
de tout inotre cœur, sans .négliger la Sainte
Parole de Dieu, qui régénère et sanctifie
celui qui la met en pratique.
« Voici je viens bientôt ; attendez ma venue ! »
Nous dit le Rédempteur, dont l’amour nous sauva.
Alléluia ! 'Alléluia !
O Jésus! viens bientôt, sur l’êcla'ante nue!
— Nos départs: PhMppe Grand, de
Bobi, de 89 ans, à Riachuelo. — Jacques
Gaydou, du Pra-'du-Tour, de 80 ans, à Colemia Valdeniae, Nous Tappebans : M. Gay
, dou, notre régent. Les colons ont toujours
eu pour lui beaucoup d’estime et de respect.— Constance Sedomon mariée à Lantaret, de ,la Combe des' Charbonniers
(Bobi), de 77 ans, à Colonia Valdense. —
Maddeine Tourn, de Rorà, de 79 ans, à
Oalchaquî (Santa-Fé). Mariée à Pierre
Toum, de Esquina,- surnommé le protestant, parce que, Seul dians un milieu indifférent, ou hostile, il ne cacha pas sa
foi ; après ,1e départ de son époux, elle
avait été vivre avec sas filles à Oalchaquî.
Elle avait .aussi une grande foi. Je me
souviens que nous avons chanté ensemble
les vieux PSaumies, qu’elle avait appris
dans sa jeunesse, à Rorà. Son départ a été
triste et tragique, à vues humaines. Partie de bon matin pour retourner chez sa
fille Joséphine, où elle habitait d’ordinaire,
elle tomba dans le petit entier à travers
les immenses propriétés de ses filles et on
ne }a retrouva qu’au troisième jour, donnant à peine signe de vie, par le mouvement d’une main, déjà attaquée par les
moustiques et .les insectes. jSÆais Dieu a
recueilli son âme et lui a donné le repos
des fidèles. Puissie cette glorieuse certitude fortifier ses filles, aussi chrétiennieSi,
dans leur afflictioin ! L. Jourdan.
LA TOUR. Le culte de Pentecôte, présidé par OVL B. Soulier, a été rendu plus
solennel par le chant d’un beau chœur de
Weber.
— La' Société Chorale de la paroisse a
clos son activité annuelle par une jolie
promenade au Verne d’Angrogne. Des
chants, des jeux, des chants, un bon service de thé, et encore des chants, en ont
été le joyeux et bienfaisant programme.
Le pasteur M. Jean Tron a exprimé à la
Société la reconnaissance de la paroisse
pouf son œuvre utile et fidèle.
— GINNASIO-lilCEO VALDESE PAREGGIATO. Le lezioni avranno termine,
nell’Istituto, col 15 Giugno p. v. Lo scrutinio finale avrà luogo il giorno dopo ; e,
col 17 Giugno, incominceranno gli esami
di ammissione ed idoneità.
Per Vammissione alla 1“ classe del Ginnasio, le domande in 'carta botata da L. 3,
debitamente controfirmate dal genitore o
da chi ne fa le veci, devono presentarsi al
Preside, entro il 31 Miaggio, coi seguenti
allegati :
1’’ Certificato dii nascita, in carta legale ;
2'’ Certificato di rivaccinazione o di sofferto vaialo, in carta 'Ubera;
3“ Attestato di ideinitità, se il candidato non è conoeciuto personalmente dal
Preside ;
4" Ricevuta dal pagamento della tassa
d’esame, in L. 60, rilasciaita dalla Presidenza cui la tassa deve pagarsi. ’
Il '^ospetto ed il diario degli esami sono
affissi nell’atrio dell’Istituto.
Il Prende : Davide Jahier.
NEW-YORK. Première Eglise Vaudoise.
La célébration du dimanche des Mières —
deuxième dimanche de mai — a attiré à
notre culte le public des grandes occasions, exception faite de Pâques. Après
le serman de circonstance prononcé par le
Pasteur, et le chant du cantique de l'a famille, les élèves de l’école du dimanche et
tous les autres présents, ont reçu, 'des
mains d’une de (nos monitrices, une rose
qu ils ont ensuite offerte à leurs mamans.
Rep.
PERRIER-MANEILLE, Dons pour les
réparations à l’Eglise de ManeUle : Prof.
H. Vinay, Oarmagnola, L. 50 - Ribet
Suzanne, Pauneng, 20 - Gaydou David,
ancien-évangéliste, 25. - Total général
L. 2.345,80.
Merci à tous. Et maintenant, à nous !
L’été ne doit passer Sans que les réparations soient un fait accompli. Ceux qui
désirent nous venir en aide tont donc
priés de le faire sans tarder : il y a des
amis qui ont promis de contribuer, d’autres qui riant rien promis, mais qui désirent envoyer leur obole : j’attends votre
répoinse. Gest, du reste, le dernier; appel
que j’adresse par le moyen du journal.
Louis Micol, pasteur.
— Le Convegno Unioniste du Perrier,
qui aura lieu dimanche prochain, 31 courant, à la suite de différentes circonstances, a dû être légèrement modifié. Son
programme est le suivant : 10 h. 30, dans
le temple, culte spécialement consacré à
la jeunesse unioniste (iiarleront MM. L.
Micol, pasteur, et le proL M. Falchi) ;
13 h. 45 : Convegno Unioniste sous les châtaigniers du Ciaudan, suivi par l’exécution de quelques chants- populaires vau■dois. Suivra la Fête de Chant, à 15 heures.
16 heures : à tous les Unionistes, l’Union
Chrétienne de Perrier-iManeille offrira la
traditionnelle tasse de thé. Suivra l’exécution des aaitres chants populaires vaudois.
Tout le public ami des Unions est cordialement invité à assister au Convegno.
RODORET. Dimanche, 24 courant, l’assemblée d’église s’est réunie pour examiner le Rapport, qui a été approuvé ; elle
a aussi nommé deux délégués à la Conférence de Districts: le prof. A. JaUa et
M. David Genre, ex-régent.
FRALI. La vente traditionnelle a eu
lieu, ainsi qu’il avait été annoncé. Le succès a couronné le travail des organisateurs qui ont vu accourir de nombreux
amis, animés des... meilleures intentions.
Merci à tous ceux qui, de quelque manière, ont contribué, à Prali et à Rodoret,
par leurs dons et par leurs achats, à la
bonne réussite de la fête.
PIGNEBOL. A cause de l’absence du
Pasteur, 'notre église a célébré une "Sem'aine en retard le « dima/nche des Mères » ; mais la célébration a été des plus
réussies.
Le samedi, 16 courant, VVnion Cadette
offrait aux mamaïïs une gentille soifée,
organisée par la présidente M.lle M. Quattrocchi, aidée de M.He Alice Long : chants,
riécitations, fleurs, cadeaux... ; et, à l’église,
le don de deux superbes fauteuils pour
les cérémonies nuptiales.
Le dimanche matin, Téoole du dimanche
assistait en maœe au culte principal, entrecoupant par des cantiques de circonstance les afiocutions appropriées du Pasteur : temple fleuri, et bondé malgré le
temps incertain ; à la fin, toujours émouvant le coup d’œil de tous ces jeunes distribuant sans économie, aux doux sons de
l’orgue, fleurs et baisers : simboles et promeœes. — La collecte en faveur de TOrphelinat, a donné L. 130.
L’après-midi, enfin, du même jour, VUnian des Mères de StSecond clôturait son
aenvité par une fête, à laquelle prenaient
part ime quarantaine de mamans. Un maignifique cadeau a été offert à la Dame du
Pasteur, présidente, en signe d’affection
et de reconnaissance.
Belle et sainte journée, dont le Seigneur
daigne rendre durables te bénédictions:!
— Le jour de TAscenSion, une grande
partie de notre jeunesse était en fête
pour le mariage de deux des leurs : M.lle
Lisette Griot avec 'M. Joseph Griva. La
belle cérémonie fut rehaussée par le cha'nt
d’un chœur exécuté par la Chorale, souS
la direction de M. J. Vicino.
Aux chers éixiux, nos souhaits de bonheur renou'valéB et nos félicitations à 'leurs
familles. im.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Le 16 du mois de mai a été célébré, dans
le temple die Saint-Germain, bien peuplé,
le mariage de M.lle Letizia Soulier avec
M. Dante Gay, de Turin. A l’occasion/ de
cet évènement de famille, M. et M.me le
pasteur Barth. Soulier ont bien voulu se
souvenir de TAsile des Vieillards en versant à 'ia Direction la somme de L. 200.
Nous remercions sincèrement M. et M.me
Soulier de leur don envers notre œuvre
de bienfaisamice et nous implorons sur les
époux les plus précieuses bénédictions de
Dieu. Jm Direction’.
SAINT-JEAN. Le 21 courant, ont eu
lieu te ob^'ues de M.mie Lemse Buffa
veuve Rivoire, décédée à T âge de 60 ans,
aux Justets. Que Dieu console te enfants
si durement éprouvés.
— Une assemblée assez nombreuse a
pris part au culte de Pentecôte, qui a été
rehaussé par un chœur à deux voix, exécuté par notre vaillante Société Chorale.
— Dons en faveur de VAsMe des Vieillards: Docteur D. Turin, L. 20 — Pour
le lit E. H. Tron: M.me Louise Gay-Muris, 20 - M. Louis Jalla, missionnaire, 25.
OOOOOOOOO OOP ooooo o o o o o
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Risultato censimento generale della popolazione alla data del 21 Aprile 1931-/X.
Statistica 1931 :
Popolazione residente N» 4736
Famiglie » 1522
Popolazione stabilmente presente
»
No 4502
temporaneamente presente » 202
3> presente al 21 Aprile 1931 N» 4704
» assente temporaneamente N® 264
» » stabibnente esteio » 73
Statistica per Parrocchie: s.Martino Evane.
Popolazione staliilmcnte presente N® 2243 2259
Totale persone residenti » 2324 2412
Torre Pellice, li 28 Ma^'gio 1931-/X.
Il Commissario Prefettizia
# • •
— Non avendo molti capi di famiglia
ottemperato a quanto prescritto dall’articolo 67 del R. Decreto 30 Dicembre 1923,
N. 2889, circa la vaccinazione e rivaccina^
zìone dei figli entro il semestre dalla na-
4
Pii
scita e di quelli giunti all’ottavo anno di
età, queste saranno ripetute Domenica 31
Maggio, alle ore 14, in ^Municipio.
S’invitano pertanto tutti i capi famiglia a voler provvedere a quanto sopra
prescritto. Contro i trasgressori saranno
applicate le sanzioni previste dalla Legge.
RETRAITE I^ÉTÉ.
Nous recevons :
Toujours davantage la vie moderne, hâtive et tumultueuse, exige un contrepoids
(on devrait dire un contrepoison) qui est
celui de la détente paisible en face de la
nature et dans la communion avec Dieu.
C’est ce qu’avait prévu le regretté
Frank Duperrut, en fondant, en 1893, le
Chalet de l’Aurore, aux Voirons. C’est ce
qu’essaie de maintenir le Département Social Romand en ouvrant chaque année aux
jeunes, au-dejpsus de 16 ans, cette maison
de paix.
Du 1“^ juillet au 31 août, sous l’active
surveillance de M.me Ch. Jaton, une quinzaine d’hôtes, amateurs de simplicité montagnarde et résolus à s’entr’aider, pourront y trouver place.
Renseignements et inscriptions à la Direction du Département Social Romand 4, Rue de l’Athénée - Genève.
POMPE-niTRI
per Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
OHI, Medicinali, Profumi, Colle.
IMPIANTI PER CANTINE
per Vini Spumanti, par Acque Gassosa
a Seliz - Catalogo gratis.
L’Anocato STEFANO PEYROT
con studio
in Torino - Via Manzoni 2, Angolo Piazza Statuto
(Telef. 19878)
in Pinerolo - Via Silfio Pellico, 1 (Tele!. 95)
RICEVE
in Torre Pellioe ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerid.
La famille de la regrettée M.lle
MARIE-MARGHERITE GAY
exiprime toute sa reconnaissance envers
les personnes qui lui ont témoigné en diverses manières leur sympathie, à l’occasion du deuil qui vient de la frapper ;
et particulièrement aux pasteurs MM. B.
Revel et J. Tron, au docteur M. Qimttrini, aux Diaconesses, pour les soins dont
üs l’ont entourée.
Jtila« Tratte dlraateinsrecpoiuabla
Torre Patlice - Imprimerie Alpine
Ménage : cuisinière, valet chambre, longue référence, pratique, s’offre à famille.
Ecrire: E. A. - Inverso Porte (Pinerolo).
VENDESI villa ammobiliata, collina
Torre Pellice, posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gas, luce elettrica, tre
cantine, giardino, frutteto, due giornate
prato, vigna, rustico. — Rivolgersi Prof.
JAHIER - Torre Pellice.
DUE BELLE CANÌERE da affittare a
coniugi soli. Acqua, gaz, luce. — Rivolgersi Tipografia Alpina.
Da vendere o affittare CASA adatta
a villeggiatura, giardinetti, due alloggi
completi. — MarTinat - Chiabrandi S. Germano Chisone.
o
CO
0
o
s
.1 ^
IO
I (5
“ ?
H
’S H «
o U A
ä o fi
!3 o Ä
o = ?
S, 0
Sì <
< fi
a
I« .
T3 O <
-g
Î3
’3 *- 5
O m>
S
3 a
s s “
« « «
HI
.S .2 S
“1 s
b p «
au >
•
ANTICO E VERO
Come i piccini a scuola
pronunciano le parole sQlaba per sillaba, cosi dovete chiedere
le Compresse dì Aspirina, con molta chiarezza, sillabando:
A>SPI-R1>NA.
Non basta cerio chiedere „qualche rimedio contro i dolori".
Riconoscerete senza tema di errore le Compresse di Aspirina
dalla„CroceBayer" ben visìbile su ogni Compressa;essa garanlisce un prodotto genuino c di sicura efficacia contro le malattie
da raffreddamento, i reumatismi e i dolori di ogni genere.
Pubblicità antoiizutè Pruicttura Milano N. 11250
Mobilificio MERLO - Toppe Pellice
FABBRICA MOBILI FONDATA NEL 1890
Lavori stile moderno - Disegni e modelli propri - Costruzione accurata
e garantita - Specialità sedie e mobili pieghevoli.
Tapezzeria in stoffa e cuoio - Letti in ferro di ogni tipo - Materassi Stoffe - Corsie - Cerate - Linòleum - Tappeti - Coperte, ccc. — Latra Crine - Kapok. ■
PREZZI RIDOTTI - CONSEGNA A DOMICILIO
I
DIIGIIEIITO
BERTOLOTTI
del Dori. Cav. E. PERABÒ
Risolve senza operazione:
Ascessi, Flemmoni, Foruncoli,
Paterecci, Ingorghi ghianèolari.
Periostiti, Ragadi, Emorroidi irritate. - Ottimo, applicato sulle
Ferite e Piaghe in genere. Piaghe
varicose, da scottatura. Geloni,
Morsicature d’insetti. - Favorisce
l’estrazione di spine, schegge ecc
Iniiltpensatille al turisti, nelle famiglie,
eellegl, scuole, officine.
Scatole da L 5 da L. 9 da L. 20
Trovasi in ogni buona Farmacia
Affini. COSSO ITALIA. 23 - Milano
/ASßM 2l '<^PÓK'
INDIBIZIZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
AN6KOGNA - Pastore : Pietro Chanvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - PastOTe: Guido Ccmba,
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mlegge.
RODORETTO - Pastore : Alberto Fuhrmann.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J,
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore: Cand. TeoL Giovanni 'Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo. Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Punictìare, Palazzo
dèi Consorzio Agrario - Evangelista Di»,
dato Rosati, Casa Fiorina, Via Mixabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaDecrosla
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Cliiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Berti n.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore ; C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mèllana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore: Alfonso AlesslOi
COVRMATECR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
EELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assa,rotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. TeoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Anni.
LA MADDALENA - Clilesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassì, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimene
kol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore ; Luigi Roatagno, Vìa Stradivari, 1. — Clilesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore: Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa: Rue Gioflredcn 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio. - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa Via Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, IvL
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese,
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mìsda, Casa
dì Nava, Via Demetrio TMpepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivL — Chiesa
dì Piazza Cavour (Culto alle c«re 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIEPJ3ARENA - Chiesa : Via Giosuè CarduccL 16 - Pastore : G. D. Mauriru
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-EvangeUsta Scarinci
Giuseppe, Ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
»Giovanni Petral, IvL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore: Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - CSiiesa ; Via Umberto I, 14 - Anziano.
Evangelista Pietro Vaarvelli, ivL
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Cbrso Vittorio Emanurie II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Shneoni - Coadiutore : Cand,
TeoL Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora: Sig. Carlo Lupa Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Mag^ore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnls (S. M.
Formcsa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivL
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18. - ■
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
n evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ' DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : O. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tórre Pellioe - Preside Prof. D. /ahier.
SCUOLA LATINA - Peanaretto - Direttore:
Pastore Litigi Micci, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Sosia
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
Diret
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto
trice : Sig.na Sofia Boston.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle*
eresia - Direttore ; Pastore Davide Pont,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Prf*
Uce - Direttrice: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore.
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a PB*
maretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
casa DELLE DIACONESSE - Sede: Poi^
retto (Torino) - Direttore: Pastore Luigi^
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO - Luserna San GiovannL
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone»
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle n«W
Valli Valdesi: Carema, Dovadola, Grotte»
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sa»*
remo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE valdesi
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Coloni*) '
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Dg
partamento de Colonia) - Pastore EniW
p0Uj- — Pastore emerito Pietro BounoO»
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (W
partamento de Colonia) - Pastore GnlS'
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGW
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato^
trologia Carlo Negrin, Ombues de Lavai*
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de 0»»
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeUst»
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - W'
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to i»
Rio Negro) - Visltée périodiquemenfc
COLONIA NIN Y SILVA (Depto de Paysand»
- Vlsitée pérlodlquonent
Î
ArgeOtina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SÌ'
vio Long, Estadon Jacinto Arauz, F. €L ,
COLONIA BELGRANO (Provinela de
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación WiÌO**T,
mutti.'P. a C. A
LAS GARZAS (Provincia de Santa Fé) - Èva»'
BeUsta E. È. Ganz, Estadon Villa Oeamp®^ j
F. C. S. F.