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^ PRIX D’ABONNEMENT;
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Vallées Vaudoises ...... Pr. 4,— 2,—r
Italie . . . . . . ; . . I 4,50 2,25
Btraiiçdï. . a a « • ■ i , 7.*““ 3*5®
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SOMMAIRE: Vanité des vanités — A moi
les hommes de bonne volonté — Da
Y. M, C. A. in Italia e altrove... —
Mon petit frère — Courrier AngloAméricain — Chronique vaudoise —
Nouvelles religieuses.
VANITES DES VANITES..
Eeclésiaste I.
Lorsque l’enfance est passée et que^
l’on est incorporé dans la jeunesse,
ôn se lance dans le monde plein d’entrain,,
avec une fougue extraordinaire et un
enthousiasme qui va parfois Jusqu’au
délire, comme si rien ne pouvait l’arrêter,
comme si tout devait être facile. Au bout
de quelques années, cependant, ; on ne
tarde pas à s’apercevoir des travers de
ce monde, de ses guet-apens, de ses illusions. La vie est bien une lutte parfois
très rude, les tentations nombreuses, et
alors l’enthousiasme s’évanouit. Le cœur
n’est pas satisfait, et cherche quelque
chose de solide, de durable, c’est alors
qu’il se tourne vers Dieu.
SJ quelqu’un a fait cette expérience,
c’est bjian le roi Sal^nàpn, Je rni tout-püissant à qui rien n’a été re|a»é. Sagesse,
intelligence, richesse, gloire, tout a été
placé à son service. Arrivé au déclin de
la vie, quoique l’on vint de bien loin
pour l’admirer, il sentit son cœur brisé,
et c’est alors qu’il a consacré dans le livre
qui lui est attribué les paroles de notre
texte : Vanité des vanités, tout est vanité.
L’expérience qu’il â faite, c’est celle que
nous sommes encore appelés à faire aujourd’hui. Pour peu que nous ayorts vécu
dans le monde, nous devons arriver au
même résultat. Où le monde cherche-t-il
son bonheur? Dans les plaisirs, ej s’il y
a de^plaisirs légitimes >q»i élévent Je
moral, en général ils ont pour but de
nous faire oublier nos deVQirs. C’est la
débauche, c’est la passion dû jeu, c’est
la volupté, c’est la jouissance, c’est le
luxe, c’est le confort qui n’épargne rien.
Que donnent tous ces plaisirs? Quelques
heures détourdiSsement, d’oubli et puis
ils vous plongent dans une lassitude désolante, vous laissant une angoisse de laquelle vous ne réussissez pas à vous débarrasser. Ah ! si chacun devait confesser ses expériences, ftomme elles seraient
désolantes !
Où le monde cherche-t-il son bonheur?
Dans les richesses, et certes arriver à posséder une fortune, avoir à son service
une nuée de serviteurs, se promener dans
ses domaines bien entretenus, brasser
l’or, l’argent et les billets de banque, tout
cela parait le plus beau des rêves,un idéal.
Non, ceÎa n’est pas. Si une quantité de
richards sentent que leur fortune est un
privilège et qu’ aveV elle ils peuvent
faire un bien énorme daris le monde, non
seulement tout ce qui est bien, en soulageant une quantité de misères, le grand
nombre vous dira que c’est un poids
bien lourd, une chaîne, une source d’ennUis, de désagréments. C’est alors qu’on
sent le besoin de quelque chose de plus
précieux pour le cœur qui puisse réelle,ment le satisfaire.
Où le monde cherche-t-il son bonheur?
Dans l’ambition, les honneurs d’ici-bas.
■ n y a de nobles ambitions que nous admirons et auxquelles nous souhaitons le
succès, mais les ambitions égoïstes des
petits et des grands, car l’ambition s’infdtre partout, cette ambition est riiéprisable d’autant plus qu’elle a recours à
tous les moyens pour triorapher. Mais
qu’arrive-t-il quand on est au faîte des
honneurs? Si l’exemple d’un Napoléon,
d’un Ferdinand de Bulgarie pouvait instruire cette armée méprisable, si l’homme qui a fait trembler le monde entier
et qui par sa parole audacieuse arrêtait
le moindre mouvement d’insubordination, aujourd’hui laissé de côté, ignoré,
objet des haines les plus profondes, contre lequel s’élèVe la cri déchirant de la
malédiction, si cela nous pouvait instruire
à salut. Ah non I l’ambition ne peut pas
satisfaire le cœur de l’homme. Salomon ■
l’a bien dit : Vanité des vanités, tout est
vanité. ,
Où le monde cherche-t-il son bonheur?
Dans les affections, mais encore ici, hélas!
que d’illusions ! Les amis les plus chers
peuvent ne plus vous comprendre, vos ^
enfants vous quitter, sans compter sur
la mort qui vous arrache ses victimes en ’
vous laissant dans la plus profonde solitude. Nous tous qui avons fondé notre
bonheur sur les affections, disons. Salomon n’avait-il pas raison? — Vanité des
vanités.
IL Mais non, tout n’est pas vanité. ;
Là justice n’a-t-elle pas triomphé à travers tous les siècles? La liberté pour
laquelle tant de sang a été versé, liberté
des individus comme des peuples n’a-telle pas vaincu les chaînes de fer, qui se
sont briséeë comme de l’étoupe ? La
vérité qu’on a enchaînée n’a-t-elle pas
brisé ses fers? Les cieux et la terre pas- *
seront, a dit le Christ, mais mes paroles
devront être reconnues. Dieu vit. Dieu ^
règne, Dieu seul satisfait les cœurs. Tournons donc nos regards vers Lui, Cherchons les choses qui sont en haut, où le*^
Christ est assis à la droite de Dieu; affectionnonsrnous aux choses qui sont
en-haut et non à celles qui ¿ont sur la
terre ; et alors nous verrons que tout n’est
pas vanité. C. A. Tron.
A noi les boules de bonne volonib.
Ce n’est ni S. M. le roi ni les hommes
qui sont au gouvernement qui parlent
ainsi, c’est l’Italie elle-même qui fait
appel à ses enfants. La guerre est bien
finie, la démobilisation va son grand
train, les familles sont reconstituées, et ;
cependant c’est un appel suprême que la ^
pâttie fait entendre: A moi les hommes
de bonne volonté. »Ces hommes ils se
trouvent partout, ce sont les masses qui
ne demandent pas mieux que de vivre
en paix et qui aspirent à la reprise des
affàirés, à la prospérité du passé.
Voii^, les fameux Arditi, qui sur les
chàBjps de bataille avez su jeter le
désarroi dans les rangs ennemis, en prépafant la marche en avant des brigades
et des divisions d’infanterie et d’artilleiféi'vous qui avez vu le triomphe de
noÿ armes et sur le Piave et à Vittorio
Véhéto et sur le Grappa, et même sur
le ètérile Carso, vous qui en maintes occasions avez décidé du succès final de la
victoire, entendez l’appel de la patrie;
elle a besoin de votre courage, de votre
énergie pour rassurer les faibles et pour
coiTiger les abus.
Votre présence a inspiré une grande
frayeur ces jours-ci sur certains marchéSj pq j’appât du gain avait tué l’hon-..
nêteté et la eonsciencé. Nous comptons
sur votre courage ainsi que sur celui de
ceux qui comme vous ont tenu bon jusqu’au bout. En rétablissant l’ordre et en
protégeant ceux qui s’unissent à vous,
vous rendrez ùn grand sèrvice à la patrie.
Vous les membres du Parlement, députés ou sénateurs, ministres ou soussecrétaires d’Etat, entendez le cri de la
patrie : « A moi les hommes de bonne
volonté ». Il ne s’agit pas pour le moment
île penser à votre petite personne, à
votre gloriole, à votre parti, l’Italie attend quelque chose de mieux. Votre élection plus ou moins spontanée a désigné
en vous des représentants qui doivent
avoir à cœur les intérêts suprêmes de la
patrie. Y pensez-vous? Nous avons entendu de grands discours, des promesses
interminables, vous vous êtes agités pour
soutenir Pierre, Jacques ou Jean; qu’estee que cela, nous importe? Il se pourrait
même que vos clients fussent tarés, favorisés par de hautes personnalités; votre présence à Rome ou dans votre collège
doit être en ce moment une présence
d’énergie suprême. L’Italie ne veut pas
mourir par votre inaction ; elle vous dit :
A moi les hommes de bonne volonté et
si vous ne savez pas répondre à temps et
lieu, les comptes seront vite réglés.
Vous, messieurs les préfets qui êtes à
là tête de nos belles provinces, occupant
une place d’honneur, mais d’une grande
Tesponsabilité, vivant eh contact avec
vos administrés, vous devez connaître
ce qui se passe, ce que l’on réclame. Il
faut vivre et malgré les hausses des salaires, malgré que tous aient obtenu ce
qu’ils voulaient, cela ne suffit pas. C’est
ici le moment de vous montrer administrateurs habiles en rapprochant les différentes classes, en recourant à l’arbitrage, en décrétant.
Vous, messieurs les maires de nos
grandes villes et de nos petites commu
nes, n’entendez-vous pas le sourd grondement comme celui d’un tonnerre, précurseur d’un orage? Vous êtes les élus
directs du peuple, et le peuple regarde à
vous, attend de vous des décisions énergiques. N’allez pas consulter la popularité; écoutez la voix du devoir, la voix
de la patrie qui vous dit : A moi les hommes de bonne volonté.
Et vous, patriotes Italiens, vous le
peuple, vous qui réclamez à grands cris
des réformes, la patrie vous adresse aussi
son appel solennel:. A moi les hommes
de bonne volonté. Tous nous avons notre
responsabilité, un devoir à remplir. Réagissons contre les actes de brigandage
favorisés et préparés par les sans patrie.
Ils n’ont rien à perdre et tout à gagner
dans le désordre.
Désignons du doigt les ennemis de la ,
patrie qui travaillent à sa ruine pour s’en- J
richir. Ils regrettent le beau temps de la
guerre où ils faisaient des affaires d’or,
ils voudraient augmenter encore le capital en arrondissant le patrimoine, en
achetant villas et aises, ils voudraient
augmenter le magot que plusieurs tiennent caché n’ayant plus même confiance
dans les valeurs de l’Etat. Eh bien, dénonçons sans pitié ces sangsues, montrons-les du doigt et disons-leur: Vous
sucez le sang de vos enfants, vous êtes
des délinquants.
Soyons des hommes d’ordre tout en
agissant énergiquement par le travail
pour indiquer la voie à suivre. A moi les
hompies de bonne volonté I Que cet appel suprême soit entendu. La Conférence
de Paris, par ses lenteurs, et par ses promesses fallacieuses, a absorbé toute notre
attention, mais le moment est arrivé de
nous placer en présence de la réalité:
A moi les hommes de bonne volonté t Répondons tous à l’appel suprême.
____ Spectator.
La Y.M.C.A. la Itia e altnwa...
M. Vincenzo IVitti, rédacteur en chef de
L’Evangelista, écrit l’article suivant:
Quando nell’Evangelista di due settimane or sono demmo il primo grido d’allarme contro la opera della Y. M. C. A.
in Italia, dicemmo che, a nostro parere,
si trattava di un sintomo, di una deviazione morale, e citammo quanto avevamo
letto in un giornale religioso degli Stati
Uniti.
Oggi ritorniamo sull’importante argomento e lo facciamo assurgere alla dignità della prima pagina, perchè i sintomi si moltiplicano, il che significa che
il male è grave e diffuso più di quanto si
possa a prima vista giudicare. E ritorniamo sul doloroso argomento per due
ragioni principali: perchè vogliamo, innanzi tutto, fornire agli egregi componenti il Comitato Nazionale delle A. C.
D. G. in Italia tutta la documentazione
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poesibile aflìnchè non sembri loro soverchio quanto abbjgímO;í’]lo^ chiàto e
quanto da loroitffmmancabiiraente ci
aspettiamo; e^j^clrè, to secondo luogo^
non si creda da taluno che L’Evdhgélisia,
sempre primo, e talvolta solo, a mettere
il campo a rumore quando si tratta degli
interessi spirituali d’Italia, abbia messo
avanti,ed agitata la quistione dell’Y. k.
CJ.A, solo per istinto di battaglia o per
inclinazione alla lotta.
Ed ecco, infatti, una nuova dimostrazione che quanto già Scrivemmo due settimane or sono corrispónde perfettamente ad una dolorosa realtà di fatto.
Un altro giornale degli Stati. Uniti, anzi
una rivista, dal titolo Our Hope {La
nostra Speranza) di,NeYork, nel suo
numero dello scorso Giugno ha pubblicato un articolo contro la tendenza scandalosa della Y. M. C. A. caduta ormai
nelle mani di alcuni capi, o direttori che
siano, i quali « si sforzano d’ostacolare
* la predicazione dell’Evangelo e la circolazione di libri religiosi fra i soldati, mentre d’altra parte danno l’aire a teorie
anticristiane ed abominevoli... ».
Nello scritto della rivista americana
si menzionano esempi di persone che
vollero partecipare al lavoro della Y. M.
C. A. per avere l’opportunità di portare
la parola di Cristo a coloro che ne hanno
tanto bisogno e che hanno dovuto fare
la triste esperienza di vedersi ostacolare
in tale loro opera proprio da coloro che
sono alla direzione della Y. M. C. A.
-Anzi, mentre si proibiva la parola del
Vangelo e la circolazione di libri religiosi,
veniva favorita la circolazione di una
^letteratura malsana od addirittura scan, dalosa, portante, per ironia, impresso il
famoso triangolo rosso con la sigla Y. M.
C. A,, che per irrisione significa Associazione Cristiana dei Giovani...
Ora, mentre tutte le energie rinnovate
e sane dei popoli usciti dal crogiuolo orrendo della guerra tendono alla ricostruzione morale e sociale della vita umana,
è tollerabile che un’associazione, che
porta il nome di cris/iana, continui nella
sua opera malefica? Ed il dott. Mott, che
noi pure abbiamo conosciuto come una
eletta anima cristiana ed un’intelligenza
aperta alla comprensione dei più ardui
problemi morali, è informato di ciò che
è avvenuto, durante gli anni di guerra,
nell’Associazione di cui egli è segretariò
generale ed a cui ha dato e dà tanto delle
sue fatiche e della sua attività? È egli
informato dei deviamenti morali della
Y. M. C. A. e dello scandalo che va diffondendo tra il popolo' cristiano? È egli
informato, ripetiamo, oppure è stato ingannato con falsi rapporti in cui l’illusione del successo, l’ambizione del sue- .
cesso, ha coperto il marcio contro il quale
tante voci oramai si levano a protesta?
Per parecchi mesi, in moltissime occasioni, durante gli anni di guerra, noi abbiamo protestato oralmente e sempre indarno. Si sa, vi è un prèfconcetto stupido
e stupidamente diffuso, contro L’Evangelista e chi Io dirige e non si voleva dar
peso a quelle prime proteste. Fu allora
che ci decidemmo a raccogliere testimonianze e qualche altra cosa... e di questo
avemmo occasione di parlare e di insistere in una seduta del Comitato Nazionale a cui era presente un rappresentante
della Y, M. C. A. americana.
Fu riconosciuto in gran parte vero
quello che avemmo occasione di dire; e
fu spiegato, non giustificato, con la concomitanza di fattori vari dovuti alla
guerra, la gran colpevole a cui si sono
addossate tutte le riiarachelle... E noi,
che come tutti-sanno..., siamo in malafede quando gridiamo contro qualcuno
o qualche cosa, ci tranquillizzammo alquanto,Énche jferchè fu jKromesso df rtò
mediare e correggere. Ma allo stato deffé"^
cose, le vaghe promesse verbali non sono^
di alcun valoré*è noi reclamiamo assicu- *
razioni positive é che i fatti corrispondano
alle assicurazioni positive. Altrimenti !..| ?
Altrimenti fin d’ora promettiamo noi
qualche cosa che manterremo veramente;
promettiamo .questo : inizieremo una
campagna cosi fieramente ostile alle ma-stificazioni della Y. M. C. A. areligiosa
ed anticristiana, che le renderemo impossibile qualsiasi tentativo di ulteriore per- f
manenza in^ Italia, E se saremo costretti
ad una tale campagna. Io faremo perchè
avremo avuto, allora, l’ultima prova che
non si tratta dell’autentica Y. M. C. A.
che nOi abbiamo conosciuto ed amato, '
ma di ima mistificazione, anzi di uno dei
tanti mezzi con cui certi americani, poco
cristiani e punto eyangelici, mirano...
Diremo, a suo tempo, a che mirano!...
Perchè uno dei fattori con cui si cerca
di spiegare,non giustificare, i deviamenti
della Y. W, G. A. americana è questo: il
contributo economico dato da persone
non evangeliche per un fine semplicemente umanitario.
Alla larga da un tale umanitarismo 1
Vogliamo vedere che còsa nasconde sotto
gli equivoci colori della sua bandiera.
Ne abbiamo avuto troppo noi Italiani
di codesta roba... In guardia, signori
della Y, M. C. A. areligiosa che non fa
propaganda antialcoolica e che diffonde
pubblicazioni scandalose al posto del
Vangelo !... In guardia, noi siamo qui
per affrontarvi e per colpirvi a morte!
Vedremo, quando sarete caduti, che cosa
si celava sotto la vostra ricca armatura...
umanitaria. Vincenzo C. Nitti.
J'avais une fois un frère
Que f’aimais bien tendrement.
Pour lui fêtais aussi chère,
Nous fouions tous deux gaiement.
Mon bras entourant son cou,
Sa menotte"dans ma main
Nous trottions, riant à tout
Sans souci du lendemain.
Ses cheveux bruns et bouclés
Etaient la foie de mon cœur.
Ses doigts roses et potelés
Ceux d’un ange protecteur. *
Laurent ! Laurent / petit frère,
Pourquoi nous avoir quitté?
Les bra? vides de ta mère
De ton berceau délaissé
Ne cessent de l’entourer.
Et ta chère petite sœur
Se désole et dit: « J’ai peur! ».
O mon Dieu l où le chercher? ».
Dans l’ombre se cache-t-il?
Et rit-il de ma frayeur?
Toi ! qui vois tout. Bon Seigneur!
Dans ton fardin joue-t-il?
Florida Thon.
COURRIER ANGLO-AMERICAIN.
Le gouvernement anglais a décidé,
pour donner du travail aux soldats qui
sont rentrés, de faire construire pendant
l’année, 10.000 nouvelles maisons; l’année prochaine ce nombre est élevé à
200.000.
— Dans la propriété d’un lord anglais
on a découvert, au fond d’un puits, une
quantité de vases et utensiles en argent;
On suppose que ces richesses datent du
quatrième siècle et doivent avoir appar>
tenu à des ecclésiastiques qui, obligés de
fuir, les avaient mises en sûreté de cette
mau'îère. ,vf-4, -v?"'
yHiE’évIqqiB.,de Lincoln a démissionné
'à'-ftasle de sa santé, de tellé' sorte que
le gouvernement est appelé à nommer
quatre'nouveaux évêques; Lincoln, Oxford, Chester,Truro. Espérons qu’on n’ira
pas les chercher parmi les ritualistes,
volontairement traîtres de f Eglise chrétienne.
— M. John Willis Baer, un banquier
de Pasedana, a été élu modérateur de la
puissante assemblée de l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis. Si nous ne faisons erreur, c’est la première fois qu’un
laïque a été appelé à cette charge. M.
Baer est très connu par son activité parmi la jeunesse et a été président du collège à Los Angeles.
— Dans la nouvelle Zélande le mouvement d’union entre Presbytériens, Baptistes et Méthodistes s’accentue d’une
manière fort réjouissante.
— A New York est décédée M.me Russell-Sage, appartenant à l’Eglise presbytérienne de cette ville. Elle a fait des legs
magnifiques à son Eglise. Lisez plutôt:
1.600.000 dollars pour sa mission intérieure ; 1.600.000 dollars pour les sociétés
des missions étrangères, soutenues par
les femmes ; 800.000 dollars pour la caisse
de retraite pastorale; 800.000 dollars
pour l’hôpital; 1.000.000 dollars pour la
mission urbaine ; soit un total dé 25 millions pour les œuvres de Dieu. Quand on
sait disposer ainsi dq^^sa fortune, il n’y
à qu’à remercier Dieu.
iPiliMPI
Ont obtenu leur licence au Gymnase ;
Ar^pndijHpon Marguerite, Eynard Elio,
^ïiïfe Eii^nno, Lagéi|rd Giovanni^et
Miei^e M^heritâ avec mention honomble. .■ , i''"'
— Esami nelle Scuole elementari. Gli
, esami di compimento, di'maturità e* di
licenza elementare incominceranno il jl5
correntci alle ore 8, nei locali della Scupla
Normale.
Quelli di promozione e di ammissione
alle altre classi, il Mercoledì 16 corrente,
alle ore- 8 e nei medesimi locali. ''
—^ Ppfòhato Scolastico. L’assemblea
generale dei Soci di questo Patronato è
convocata per oggi, Venerdiì 11 correnlé,
alle ore 17.30 (5 % pom.), nella solita sala,
per deliberare sull’prdine del giorno seguente: 1° Comunicazioni della Presidènza — 2° Conto 1918 — 3° Proposte
varié !—' 4° Versamento quota 1919.
Il Presidente G. Coïsson,
— Nous apprenons avec plaisir que le
lieutenant Adolphe Rivoir, fils de notre
instituteur M. Alexandre Rivoir, vient
d’êtrè'décoré, pour la deuxième fois, de
la médaille de/bronze avec la suivante
motivation: « Attaccato improvvisamente dal nemico, superiore in forze, ristabiliva prontamente l’ordine e la calma
nella compagnia di cui aveva il comando,
respingendo nettamente l’avversario. Minacciato di fronte a sui fianchi, si disimpegnava ripiegando in ordine perfetto
combattendo sèmpre e dando costante
esempio di calma e di coraggio ».
Monte Prvilm (Alto Isonzo), 25 Ottobre
1917.
CHRONIQUE VÂUD0ISE.
BOBI. La paroisse de Bobi a versé
cette année francs 800 à la Caisse Centrale, francs 150 à la Caisse d’éméritation, francs 100 pour l’Evangélisation
et francs 100 pour les Missions.
, LA TOUR. Dimanche dernier l’assemblée d’Eglise a désigné son représentant au Synode, en nommant le professeur Jean Coïsson. La lecture du rapport
n’a pas donné lieu à de grandes observations et l’assemblée a approuvé les propositions, faites par le Consistoire à l’égard des Bourses des Braide, qui seront
dès l’année prochaine.au nombre de 12
pour les enfants qui suivent l’école primaire, et au nombre de 6 pour les élèves
des écoles secondaires. — Nous regrettons que ceux qui se croient intéressés
dans la bonne marche de l’Eglise aient
brillé par leur absence. ,
— Notre collègue M. Rinaldo Malan,
qui vient de nous arriver de Catane a
eu la bonté, à cause de l’indisposition
passagère du Pasteur, de présider la réunion des Appiots.
— De Naples est arrivé M. le prof. Attilio Jalla qui a enfin terminé sa tâche
comme lieutenant de la Croix-Rouge.
— De Casai Maggiore est arrivée la
famille du pasteur Messina.
— De Paris est arrivée la famille Appia et de Nice la famille de M. Paul
Meille.
— Nous avons revu avec plaisir M. et
M.me Crichton, arrivant de Bordighera.
— Les familles Bauer, Talmon, Schütz,
Robert et Griot sont aussi arrivées et
nous les considérons comme des nôtres,
puisqu’ils sont propriétaires d’une maison dans la paroisse.
— M. Siméoni, qui né doit pas tarder
à prendre ses vacances, s’est fait précéder par la famille, ainsi que M. Del
Pesco. Nous disons à tous ces amis:
Soyez les bienvenus.
— Ont obtenu leur licence aü Lycée î
Costabel Aldo, Longo Renato, Lusona
Paolo, Mazzonis Emesto, Munzi Vittorio,
NAPLES. Le candidat en théologie,
lieutenant M. Lévg Tron, a subi avec succès l’examen de « diplôme de français.»
de l.r degré. Félicitations cordiales et
bons vœux.
PIUNEROL. La séance de clôture de
l’Ufficio Nçtizie a eu lieu, lundi 30 juin,
dans la salle du Conseil communal en présence d’un bon nombre de dames et de
messieurs, entre autres de plusieurs officiers et mutilés.
L’élément vaudois y était représenté
par la Présidente locale de l’Ufficio, ainsi
que par M,me Trossarelli, présidente de
la Section de Torré Pellice, de plusieurs
autres damés et de trois pasteurs dans
leur qualité de correspondants de V Ufficio, »
M.lle l’avocat Lydie Poët est à la présidence* ayant à sa droite S. Ex. Luigi
Facta et à sa gauche l’ing. E. Bosio,
maire de la ville.
Comme présidente, Mlle. Poët lit le
compte-rendu du travail accompli par
r Ufficio et ses collaborateurs, travail
dont seuls les chiffres que nous avons entendus peuvent donner une idée. Elle
donne ensuite la paroje à M.me CamussoBadini qui trace dans un tableau poétique l’idéal que V Ufficio s’était proposé
et qu’il a nôbleiùertt atteint. MM. l’ing.
Bosio et l’hon. Facta prennent eux aussi
la parole pour remercier tous ceux qui
ont contribué à la bonne réussite de l’entreprise et pour exprimer leur foi dans
l’avenir de la Patrie et dans le progrès
de la civilisation. '
Une aimable invitation de M.lle Poët
réunissait encore chez elle quelques amis
parmi ses collaborateurs, et deux heures
agréables se sont écoulées, autour de la
table à thé, en conversations familières
et en souvenir du travail accompli pour
le bien deiios soldats et de leurs familles.
Nous tenons à remercier sincèrement
M.lle Poët et lés siens pour leur si cordiale réception. x,
PRAMOL. L’assemblée d’Egllse du
15 juin a voté des remerciements au Comité de Turin, ainsi qu’à M. Aimé Jalla
pour tout ce qu’ils ont fait pour nos soldats et pour leurs familles pendant ces
années de guefre, de préoccupations et
de souffrances.'
Elle â aussi voté des remerciements à
là famillè de feu M. Auguste Long pour
le don qu’elle a voulu envoyer en eou-f
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venir de son bien-aimé, originaire de VILLAR. La paroisse du Villar à sousaroisse. ^ ^ t i francs pour les orphelins de
ifeT^M.’ S'H '&■ iî!-" «»O i™”® à I» Caisse
francs pour la retraite, 120
frafics pour l’Evangélisation, et 119,50
pour les Missions.'
occupée par M. le‘ prof, H. Bosio, que
nous remercions cordíialeincát? ' ^ i'w',
-;7^Jeudi, 3 juillet,.4 été eélébré,le matîage de notre hère Jacfjues Beux avec
la filíe de l’ancien dés Pléhc, M.lle Lydie
^N«„,eiiieu„vœ^^^^^^ %UYelles Teligieoses.
i.'SSïï2’2*a«Î^XS: “» CHRÉTIENNES.
nel, ci-devan{ conseiller communal, mort * Evangile et Libertés.
à l’hôpital St-Jean, 'à l’age' de 52 ans.’ ‘ Sait-on l’origine du triangle rouge, atQue le Dieu des consolations veuille sou- ftibut populaire aujourd’hui de l’œuvre
tenir et fortifier sa veuve et ses quatre des Unions Chrétiennes de Jeunes gens?
‘î"« autres parents L’invention, dit le Christian World, en
dans le deuil.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
c per i nostri orfani di giKrra
j 28“ Lista.
Sómme precedenti L. 153.002,07
Provento di una serata ricreativa, Bobbio Pellice
V ■■■ / ’■ Bernard G.mo, Pomaretto » —j 20,- Lageard Federico, Id. ’ » 5.—
Costantini Luigia, nata Tron, Id. » 3.- Po et Margherita ved. Rostan e famiglia, Id. » 80,—
Jahier Elisa, Perosa Argentina» 5.—
p-' Jahier G. P. e famiglia. In- verso rinasca » 5,—.
Long L. ved. Léger, Id. »
Rostan Natale, PinaSca (118) » 50,—
Cav. Emanuele Tron, Perosa
Argentina (119) »
N. N., Salza »
Cav. Aw. Giovanni Gay e famiglia, Id. (49) »
Carolina Mele, Brindisi (120) »
Aless. Tarantino, Id. (120) »
Giov. Di Domenico, Taranto »
H. e J. Barus, Villasecca (i2i)»
Peraldo Maria, Biella »
Unione delle Madri e delle
Giovani, Pramollo (108) »
Peyronel Giov. G., Id. (108) »
Bertalot Eli fu P., Id. (108) »
Arturo Muston, Livorno »
èlg.na Alice Reyrot, Roma »
Società di Cucito, Brescia »
Unione Cristiana delle Giovani, S. Secondo di Pinerolo»
Chiesa della Maddalena »
F amigliaReynaud, Bovile(i22 )»
Famiglia Genre-Bert, Id. »
Senatore Enrico Soulier,
Roma (123) »
Roberto Revel, Genova (25) »
Metà colletta Chiesa Aosta »
Capitano Amos Meucci, Id. »
Giuseppe, Marguerettaz. Id. »
Ved. Broggi, Id. »
Elisa Hofstetter, Id. »
Pietro Michela, Id. »
Nicola Juvalta, Id. »
Pietro Chauvie, Id. 2® offerta (J24) '»
Elena Chauvie, Id. (125) »
Costantino Collè, Id. »
Adriano Màston, Genova »
E. Vallanzasca, Como »
Bernardini E.,Quarto dei Mille».
Urbano Drapier, Aosta »
Emanuele Coucourde, Milano »
Tron P., maestro. Roccapiatta»
Long Alb. fu G., Pramollo(io8)»
Long Giovi di G., Id. (108) »
Long Eli, maestro, Id. (126) »
N. V., Firenze »
Paolo Vola, Torino (J27) »
loo,—
5.-
500,-^
25.-^
as,—
15.
50,—
S.—
est due au docteur Luther Halsey Gulicks
dont la mort a été récemment annoncée.
Il s’était fait, il y a quelques années, le
promoteur d’une campagne en faveur de
l’édücation physique, et avait été l’objet
de 'vives attaques de la part des défenseurs de l’éducation religieuse, qui voulai^nt maintenir au second plan les préoccupations d’ordre physique. Soutenant
la nécessité de l’éducation pour la triple
activité de l’homme, — activité spiri' tuelle, morale et physique, — le docteur
Gulick conçut l’idée d’un triangle, symbole de sa doctrine et quoiqu’ileûféchoué
par deux fois dans son projet de faire
adpoter cet attribut par l’Union des Jeunes gens américains, il fit distribuer à ses
frais des boutons marqués d’un triangle,
objets bientôt populaires. Lorsque la
guerre fut déclarée, la couleur rouge, rappelant la Croix-Rouge, fut adoptée pour
ce nouveau symbole
*
4< *
30,—
2,—
I,—
100,-' ibo,—
5p.
25,—
40,—
50,—
3.—
I.OOO,—
250,—
18.-.
10,—
5>—
5.—
20,—
2,—
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. 25.-,,
25,—
20,—
100,—
5.—
2.50
5,—
20,—
30,—
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2.50
20.-,
10,—
100,—
;; Totale L. 155-075.67
(23) In ttietttcttia del tnaggioi« Olovannl Klbet.
(49) la msmOtia del tenente 2. I.antaiet caduto sul
Monte Xomba.
(to8) In meuótla dei caduti di Ptalaollo.
(iiS) In memoria del card figlio Carlo ct^uto sul Carso.
(n9>) 'Per i caduti delle nostm VidU sul campo dell'onore *. ■ ai'
(tao)In memoria dei padreCarminè e della soréUaCensiua.
. te taemOUa di Carmine e Cenzina Meli.
' (tsi) In memoria della sorella Marianna,
(ras) In memoUa del nonno. ,, '
‘(«23) In memoUa del capitano SfovannI Vigne.
(«24) in mimoda di Cecilia latrai, 14> Selle.
4«2s) Riconoscente che 1 suoi 15 cugini sotto le armi
sono tutti usati salvi dalla tenJWle'gnetra. j ,
(126) in memoria da suoi ex-alunni caduti per la patria.
(127) In memoria dell’amato figlio Augusto, idiota aviatoK, caduto per la patria lì ss Oennaio 19*9.
Bipetiamo che
Qnesta Sottoscrizione
sta ormai peralrfiidersi.
M. Coffin qui s’exprime en français, a
dit le caraqtère désintéressé de l’intervention arpéricaine; quelle que soit la
contribution financière de l’Amérique, il
ne s’agit pas d’acheter à prix d’or l’amitié
de la France; ce pays lui apparaît comme crucifié pour les autres nations; et
l'Amérique réclame aujourd’hui une part
• égale de dévouement et de sacrifices.
, Cette déclaration, où s’exprimait l’âme
religieuse de l’Amérique, fut singulièrement émouvante; le visage de l’orateur
des Y. M. C. A. reflétait la foi la plus
ardente avec la sincérité la plus profonde.
L’œuvre des Foyers du Soldat est soutenue avec une splendide générosité par
les « Young Men Christian Association »
« Unions Chrétiennes de Jeunes Gens » des
Etats-Unis, présidées par John Mott.
Sans ces « Unions » sans leur président,
l’œuvre magnifique accomplie en France
n’aurait pu prendre une telle extension ;
mais sans M, Emmanuel Sautter, qui a
ouvert les premiers Foyers du Soldat,
soutenu seulement par les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens de France, puis
qui a obtenu en sa qualité de secrétaire
général du Comité Universel des Unions
Chrétiennes, l’appui des Américains,
l’œuvre n’aurait pas été entreprise dès le
débutée la guerre ni conduite avec cette
foi et cette énergie qui ont assuré le
succès. i
La modestie du directeur et la délicateée dé.nos amis des Etats-Unis, expliquent seuls les nombreuses méprises qui
se commettent à propos d’une œuvre d’U«nioii Sacrée à tous les points de vue, dont
le Seiul but est d’offrir un repos fortifiant
de saines distractions, et du bien-être à
nos soldats, tout en soutenant leur moral
et ien.Cultivant chez eux l’esprit de famille. Par là, toutes les tentations et toutes les influences déprimantes perdent
leur force, le’ mal est supplanté par le
bien. Les Foyers du Soldat sont des postes essentiels â la Défense Nationale; ils
font la guerre eux aussi; ils aident à combattre, à vivre, à espérer, ils travaillent
pour la victoire, et pour le jour de la paix
réparatrice.
L'Œuvre interecclésiastique, — Comme
acheminement à^FUnion des Eglises qui
préoccupe si fort les esprits, il se fonde
en Amérique comme en. Angleterre des
œuvres faites en commun par les églises
de dénominations diverses; l’élan que
l’on apporte à ces entreprises plutôt sociales, montre combien on aspire au rapprochement, à l’unification.
Le retour des troupes américaines dans
leur^patrie, salué avec grande joie et des
manifestations enthousiastes, a donné
lieu à Philadelphie à la création de foyers
du soldat démobilisé, La vie militairej la
bonne camaraderie des camps, et des
tranchées, et la vie d’aventures guerrières, ont donné aux hommes qui rentrent
maintenant dans la vie civile le dégoût
des particularités et traditions ecclésiastiques qui distinguent les diverses dénominations rivales ; ils sont mal préparés
à emboîter le pas aux vieilles coutumes
qu’a connues leur enfance; il leur faut
des mœurs religieuses normales. Un
groupe d’Eglises de Philadelphie, voisines d’un quartier déshérité, où là vie ecclési^tique est peu en honneur et très
peu Connue, ont résolu de s’associer pour
ouvrir un Club, ou Cercle, de belles proportions, bien installé, offrant une large
hospitalité, où l’on s’efforcera de constituer une sorte de Fraternité des démobilisés— comme il s’en forme spontanément en France en ce moment. Ils y
trouveront vie sociale et vie .religieuse,
amalgamées, récréation, instruction, développement intellectuel et s’y ligueront
entré eux pour mener une vie normale,
pour prendre l’existence de la bonne
façon.
Dix églises, dites les Eglises de la Colline, Luthérienne, Congrégationaliste,
Baptiste, Episcopale, Presbytérienne, Méthodiste, Morave et autres participent
en commun à cette création et travailleront ensemble à la faire vivre.
Il y a trente années du reste que ces
églises si diverses se donnent la main
d’association pour plusieurs bonnes œuvres et s’entr’aident mutuellement dans
un excellent esprit. En attendant l’érection de ce monument requis pour ce Settlelaent en faveur des anciens soldats, l’une
deuces églises, l’Eglise Olivet Covenant,
presbytérienne, prêtera se.s locaux. L’oeuvre s’étendra aux familles des démobilisés
et de toute la population du quartier déshérité tout voisin.
L’exemple ne manquera pas d’être
suivi. (Evangéliste).
ANGLETERRE. On sait que, par l’intermédiaire de l’archevêque d’Upsal, le
professeur allemand Adolf Deissmânn a
fait parvenir à l’archevêque de Canterbury un appel pour que « en tant que
chef religieux, il use de son influence pour
que la paix prochaine ne contienne pas
le germe de nouvelles catastrophes uniVemelles, mais réalise au contraire tous
> les moyens efficaces de conciliation et de
reconstruction entre les nations ». Souhait louable, bien que tardif I Comme il
fMiaits’y attendre, l’archevêque de Canterbury n’a pas manqué de rappeler à
ce partisan trop récent de la paix que
déjà, en 1915, il avait appelé son attention sur la responsabilité de l’Allemagne
dans le déchaînement de la catastrophe
mondiale, tandis que l’Angleterre ne visait qu’à défendre la liberté et la justice
et qu’à assurer une paix équitable et durable —-eek quoi le pacifique professeur
s’était bien gardé de répondre. Nous ne
pouvons maintenant, ajoute l’archevèque
oublier le crime qui a jeté l’Europe dans
la guerre, ni la sauvagerie que le haut
commandement allemand y a manifestée,
La situation aurait été différente, si les
cercles religieux de l’Allemagne avaient
protesté contre ces abominations; mais
en présence de la complicité de toute la
nation, les termes de l’armistice ne pouvaient être que sévères, quoique sans
haine, et sans esprit de vengeance, et il
est à prévoir que les conditions de la paix
s’inspireront des mêmes considérations.
— Nous sommes redevables à The Inquirer de ce détail intéressant; Pàrmis le
représentants des nations alliées au Conseil de Versailles, le délégué des Tchécoslovaques, le professeur Massarick, est
un ancien membre du Comité International des Unitaires et des Eglises libres et
a pris part, en cette qualité, à la conférence de 1907 à Boston, Notre confrère
le dépeint comme aussi ardent pour la liberté religieuse que pour la liberté politique. Dans Un pays comme la Bohême^
qui possède de si glorieuses traditions de
■ libéralisme religieux, des quides tels que
M. Massaruck ne peuvent qu’assurer le
développement de ces germes admirables.
— Du même journal, ces justes réflexions sur la défaite de l’Allemagne;
« Les adeptes de la politique de violence,
ceux qui ont applaudi au torpillage du
Lusitania, ceux qui chantaient l’hymne
de haine, éprouvent aujourd’hui la puissance de cette loi ancienne, mais toujours en vigueur; « vous serez mesurés
de la même mesure que vous aurez mesuré les autres », gardant nos cœurs et
nos esprits de toute chute dans ces viles
passions, nous ne pouvons cependant
nous empêcher de rendre notre témoignage; si nous dédaignions la barbarie
des Turcs, si nous méprisons les trahisons bulgares, nous dénonçons la tyrannie autrichienne, mais ce que l’Allemagne a accumulé de basses cruautés, de
honteuses vilenies, de dispotisme abo»
minablei avec son défi tout particulièrement arrogant à toute loi morale, demanderait un vocabulaire- spécial. Ce
qu’il lui faut, ce qu’elle aura si justice
est faite, c’est un verdict d’horreur universelle, de dégoût, de défiance invincible. (Evangile et Liberté).
PENSÉES.
Un homme, c’est celui qui a le cœur
fraternel, qui ne conçoit pas son bonheur
séparé du bonheur des autres, qui aime
l’humanité, comme il aime sa famille
et sa patrie, de toute l’émotion de ses
entrailles et de toute sa puissance de
sacrifice. C. Wagner.
Si le sort t’a fait riche, aie au bisn
l’âme prompte. V. Hugo,
Ab. payés ist non quittancés.
Perrou Louis, Villesêche sup. (Traverse)
2.e sem. 1919 — M. Marauda, Pignerol,
fr. 21,15 poui solde i.r sem. - Merci. Salutations affectueuses.
C.-A. TnoN, Directeur-Responsable,
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Torre Pellice), il quale è autorizzato di
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Pinerolo, 10 Giugno 1919.
Il Direttore
Giuseppe Piacentini!
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La mamma li guardava in apprentlone.
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OifSene i il saper cht avea ragione;
Gridavan tutt's due a piò non peass
Per l'acqua di Chinina di MIgpne.
Che poi flniren col gettarbii addsite.
Par che alla audre il fatto eoe dlspiae^;
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