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M. B. Léger, pasteur
2 copie*
PERRERO
Quaraute-unième aimée.
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L’ECHO DES VALLÉES
OU A Q Olí VBJJVORKOI
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SOMMAIRE :
Pour le Collège — Ephémérides vaudoises — Dédicace du temple de Corne
— Chronique ■— Nouvelles et faits
divers — Bibliographie — Revue politique — Feuilleton : La discipline
ecclésiastique. »
Pour le Collège
S’il y a une institution à laquelle
tous les Vaudois ont le devoir de s’intéresser, c’est bien le Collège, auquel
l’Eglise est en grande partie redevable
d’avoir des ouvriers préparés à leur
tâche par une instruction solide, et un
grand nombre de Vaudois d’avoir pu
se créer une bonne position.
Nous n’avons pas à rappeler ici les
transformations qu’a subies notre principal établissement d’instruction depuis
une quinzaine d’années. Le pareggiamento du gymnase d’abord, en i8go, et
ensuite du lycée, 8 ans plus tard, a
assuré à nos élèves l’immense avantage
de pouvoir faire tous leurs examens dans
rétablissement même et d’obtenir ainsi,
par la licence lycéale, la libre entrée aux
Instituts d’instruction Supérieure. Et
nous pouvons dire avec une vive satisfaction que les espérances que fit
naître le pareggiamento n’ont pas été
déçues. Les examens de licence ont
toujours eu de bons résultats pendant
les 7 années qui se sont écoulées depuis lors, et la proportion des branches
à répéter à la seconde session a certainement été moindre que dans la plupart des autres lycées. Nous avons
maintenant des élèves dans toutes les
facultés de l’Université.
Ces résultats encourageants ont amené
ces dernières années une augmentation
considérable dans les entrées, et il est
à prévoir que le mouvement s’accentuera encore dans la suite. Dès cette
année la Direction a dû loger une
classe dans la grande salle de l’ancienne
école normale, dont on ne se servait
depuis longtemps que pour les réunions
générales de tous les élèves et pour
quelques leçons qui se donnaient à deux
ou trois classt'ïs réunies. Il a fallu ainsi
_ renoncer à avoir ce que nous appelions
notre aula magna et tenir, par exemple,
les cultes en commun, dans la salle de
l’Ecole supérieure.
N’est-il pas vrai que les progrès faits
jusqu’ici en appellent d’autres, et que
le Collège doit faire tous ses efforts
pour être de plus en plus, et sous tous
les rapports, à la hauteur des exigences et des besoins »modernes.
Deux objets spéciaux s’imposent en
ce moment à l’administration, et c’est
pour attirer sur eux l’attention des lecteurs de VEcho que nous écrivons ces
lignes.
Nous avons parlé de la suppression
de notre ancienne aula magna. Il est
facile de comprendre qu’ un institut
comme le Collège, avec 8 classes et une
centaine d’élèves, ne peut se passer
d’une salle où tous puissent se réunir,
soit pour des communications de la
direction, soit pour des conférences, soit
pour tout autre objet d’intérêt commun.
Il y a, tout à côté, une salle spacieuse
(l’ancienne palestra) qui répondra parfaitement à ce but, moyennant des travaux d’adaptation qui porteront une
dépense de quelques milliers de francs.
Faut-il que cette salle reste vide et que
le collège continue n’avoir point de
local pour réunions en commun ?
Et voici le second objet. Lorsque les
planchers et le mobilier furent renouvelés, il y a 11 ans, par le moyen d’une
souscription publique et d’une vente,
et que d’autres réparations importantes
furent faites au bâtiment, on n’eut pas
le courage d’inclure dans, le programme
de ces réparations le calorifère central.
On se contenta de remplacer l’ancien
chauffage à bois par un système de
chauffage à charbon, dont les résultats
n’ont pas été satisfaisants et le sont de
moins en moins à mesure que les poêles
deviennent usés. Aux inconvénients
d’un chauffage souvent insuffisant et
pas des plus hygiéniques s’ajoute celui
du grand travail imposé au concierge
et qu’il faudrait alléger pour qu’il eût
plus de temps à donner aux soins
qu’exigent la bonne tenue et la propreté de rétablissement.
Le moment paraît venu de remplacer
les anciens systèmes de chauffage par
un calorifère central distribuant la chaleur à un degré suffisant dans toutes
les salles, sans fumée ni poussière ni
danger d’oxyde de carbone, et avec une
sensible diminution de travail pour le
concierge. Il va sans dire qu’il faudra
mettre le. plus grand soin à bien choisir le système le plus adapté au bâtiment et exiger toutes les garanties d’un
bon fonctionnement.
La Direction du Collège, d’accord
avec la Table, a décidé d’aviser aux
moyens de trouver l’argent pour ces
deux objets. Elle s’est assuré la coopérarion de personnes dévouées et actives de diverses paroisses, et un Comité
a été constitué dans le but de réunir
les fonds nécessaires, au moyen i® d’une
souscription parmi les anciens élèves
de rétablissement ; 2® d’une vente qui
aura lieu au mois de septembre de l’année courante ; 3® de soirées récréatives
musicales ou littéraires.
Une circulaire va être adressée par
ce Comité aux amis du Collège qui,
nous n’en doutons pas, lui feront bon
accueil. On n’a jamais fait appel en
vain à la générosité publique en faveur
de rétablissement auquel nous devons
le plus comme Vaudois.
ephEmébides vâddoises
8 Mai.
Rentrée des Vaudois à San Sisto.
Quelques-unes des plus intéressantes
parmi les informations jusqu’ici inédites
que contient VHistoria de Lentolo, sont
celles qu’il nous donne sur la persécution des Vaudois en Calabre. Jusqu’ici
nous savions seulement en gros que
nos frères Calabrais avaient été assaillis
par l’inquisition aidée des soldats du
roi de Naples et avaient été barbarement massacrés en Juin 1561. Mais le
récit de Lentolo est beaucoup plus
riche de détails, de faits et de dates,
que les histoires sommaires publiées
jusqu’ici. Il nous dit la date précise de
l’arrivée de l’inquisiteur fra Valerio
Malvicino à San Sisto, et nous décrit,
comme ne pouvait le faire qu’un témoin
oculaire (réfugié sans doute aux Vallées)
ses premiers agissements ; il nous fait
connaître les noms des premiers Vaudois qu’il fit venir chez lui, Francesco
Crispini et Maddalena Aurélia (mère
de Battista Aurelio qui étudiait théologie à Genève) et nous le montre se
retirant à Montalto parce que les gens
de San Sisto et de Guardia refusaient
péremptoirement d’abjurer.
A Montalto il trouva un gouverneur,
espagnol de naissance, nommé Céistagneto, qui se montra tout disposé à le
seqonder, et prit des mesures pour
entreprendre la capture des principaux
parmi les Vaudois.
Ce fut alors que les Vaudois quittèrent leurs demeures et se sauvèrent
dans les bois ; et Lentolo a soin de
nous avertir qu’ils prirent la fuite afin
d’éviter autant que possible les occasions
de répandre le sang de leurs ennemis.
Ils montrèrent bien qu’ils ne les redoutaient pas et savaient s’en défendre,
lorsque, attaqué quelque temps après
par Castagneto, ils battirent sa troupe
et le tuèrent lui-même dans le combat.
L’inquisiteur Malvicino voyant sa
proie lui échapper, s’adressa à un plus
puissant que le gouverneur, au viceroi de Calabre, et obtint de lui un
ordre à tous les Vaudois de rentrer
dans leurs foyers. Les fuyards obéirent
incontinent et s’en retournèrent à San
Sisto précisément le 8 Mai 1561.
Hélas, ils ignoraient que cet ordre
avait été dicté par l’inquisiteur et n’avait
d’autre but que de les faire tomber
entre ses mains I
On le leur fit bien voir plus tard.
Teofilo Gay.
Dédicace du Temple de Corne
Dimanche dernier, le 6 mai, a eu lieu
l’inauguration de la Chapelle Vaudoise
de Corne, chapelle établie au centre de
la ville, grâce à de nombreux dons
petits et grands parmi lesquels un de
l’empereur d’Allemagne. Le nouveau
temple orné de fresques et de passages
bibliques contenait avec peine les deux
cents personnes qui se pressaient entre ses murs, et parmi lesquels on
comptaient environ soixante chrétiens
évangéliques de Milan qui, répondant
à l’appel de l’Union de cette ville,
étaient venus se joindre à leurs frères
de Còme et se réjouir avec eux.
Parmi les pasteurs présents autour
de la chaire, nous remarquons, M. J. P.
Pons Modérateur, M. Turino, M. Gay
de S. Barthélemy, M. le prof. Rostagno,
MM. Boit et Calvino de Lugano. La
cérémonie est ouverte par M. le past.
Revel, de Milan, qui, après l’invocation
et le chant d’un « gloria » du maître
Baci exécuté par le chœur mixte de
l’Union de Milan, dépose sur la chaire
la Bible, don de son Eglise à sa sœur
de Còme. Puis M. Silva, le pasteur actuel de la communauté, prononce le
sermon de dédicace prenant comme
texte les versets 3-5 du Ps. CXXVI
et développant les vérités chrétiennes
qui seront annoncées dans ce temple
élevé à la gloire de Dieu. Le culte fut
terminé par l’exécution d’un nouveau
chœur et la bénédiction prononcée par
M. Pons,
Après la cérémonie, qui a laissé aux
assistants une excellente impression, un
modeste repas a réuni en une agape
fraternelle les chrétiens de Còme et
leurs frères de Milan. M. Turino nous
rappela dans un fort intéressant discours les débuts de l’œuvre et les persécutions qu’il eut à subir de la part
des prêtres. C’était il y a cinquante ans,
et l’on était au tout début de la liberté
religieuse. M. Gay nous raconta comme
quoi il y a trente cinq ans il commença
la collecte qui a permis la cérémonie
d’aujourd’hui. M. Calvino porte un toast
à ces deux vétérans de l’œuvre à Còme
et rappelle avec émotion la mémoire
de M. Jean Pons que la mort a em{)êché d’assister à cette fête. Après quoi
prennent encore la parole M. R. Conti
au nom de l’Union de Milan, M. Silva
pour divers remerciements et M. J. P.
Pons.
La fête tout entière a laissé la meilleure impression à tous ceux qui y ont
participé et ils forment des vœux bien
sincères pour que l’Eglise de Còme,
encouragée par les bénédictions divines,
pousse toujours plus activement et avec
toujours plus de succès l’œuvre d’évangélisation qui lui est confiée.
G. GEOSCLAÜDE
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2
Nous ajoutons à ce compte-rendu
quelques détails tirés d’une lettre particulière, qui le complètent sur quelques
points.
La chapelle est à loo mètres du
Dôme du côté opposé au lac. A lo h.
la cérémonie commence par un service
liturgique et la pose de la Bible sur la
chaire, par M. B. Revel, chef du- district. Ensuite le culte ordinaire présidé
par M. G. Silva, qui a ,^prêché sur le
passage du Psaume : « Le Seigneur a
fait de grandes choses et nous sommes dans la joie. Ceux qui portaient la
semence allaient en pleurant mais c’est
avec chant de triomphe qu’ils apportent
ou recueillent leurs gerbes.
Excellent discours.
D’abord la joie de l’Eglise actuelle
qui a obtenu, des bienfaiteurs de l’étrangers et de la localité, des secours
pour bâtir le temple.
La semence est jetée dans les larmes
au milieu de beaucoup de contrariétés.
Exemples bien choisis.
Enfin, la récolte d’âmes est promise,
et nous l’aurons aussi ici, si, fidèles,
nous répandons la semence divine de
la Parole, nous efforçant de faire con- I
naître Dieu le Père, Jésus Sauveur, le
Saint-Esprit qui seul régnère et sanctifie.
Parfait recueillement durant plus
d’une heure et 20 minutes.
Parmi les présents, il y avait aussi
un pasteur de l’Eglise des Covenanters
d’Edimbourg, et ce n’est pas celui qui
a le moins joui, quoique l’italjen lui
soit une langue barbare, c’est-à-dire inconnue.
Lundi, mardi et mercredi soir, M. le
professeur Jean Rostagno a donné dans
la chapelle trois conférences sur « la
informa Beligîosa per il bene dette anime
e la grandézàa délia patria. On nous
écrit, au sujet de la première — La
nécessita di una Bifornia Beligiosa — que
la parole simple, claire de l’orateur, sa
chaleur communicative, son onction, ont
fait une excellente impression sur l’auditoire pfesque entièrement catholique.
La chapelle était bonbée, et pas un
n’est sorti. Nous ne doutons pas que
La discipline ecclésiastique
(Suite)
Qu’y a-t-il à faire ?
Essayons d’abord de préciser la question en vue d’éviter les malentendus
et les discussions inutiles.
La question n’est pas, à notre avis,
de savoir s’il faut à un degré guelcongue
exercer oui ou non la Discipline au sein
de l’Eglise Vaudoise. Poser ainsi la
question serait, nous semble-t-il, révoquer en doute notre foi dans la Parole
de Dieu ; renier l’histoire de notre Eglise ; fouler aux pieds notre constitution. et notre liturgie ; contredire à tous
les Actes synodaux récents qui ont un
caractère disciplinaire ; sortir de la voie
où l’Eglise s’est engagée, lorsqu’elle a
adopté les mesures qui rétrécissent la
porte d’entrée de l’Eglise et de l’électorat, car à quoi sert-il d’être plus sévère pour 1 admission si l’on n’est pas
en même temps plus sévère pour l’exclusion ?
D’un autre côté, il ne s’agit pas davantage de savoir si l’exercice de la Discipline est la panacée qui guérira tous nos
maux. La source de la vie, pour une
Eglise comme pour une âme, est l’Esprit de vie qui nous unit au Prince de
la vie. Les canaux par lesquels la vie
divine descend dans une Eglise, ce sont
la Parole de Dieu lue et prêchée fidè
les deux autres n’ aient eu un égal
succès.
La Tour. La section locale de la Société d’Utilité publique a tenu une
séance lundi soir. Elle a décidé d’ouvrir un concours, avec deux prix. Un
de 30 fr., l’autre de 20 pour “tes meilleures fosses à fumier qui seront construites d’ici au mois d’octobre par des
agriculteurs de la commune. Les conditions du concours sont publiées à
la troisième page. Ont été nommés membres du bureau MM. J. Geymet président, Louis Jourdan vice-président et Jean Travers secrétaire.
— Notre Eglise vient de perdre unrde ses meilleurs membres. Barba Etienne
Bieca, vieillard très estimé, non seulement à cause de la charge de Conseiller
communal qu’il a remplie pendant une
trentaine d’années, à la satisfaction de
tout le monde, mais aussi, et surtout,
a cause de ses qualités personnelles.
Homme doux et paisible, autant que
modeste, il laisse un excellent souvenir
chez tous ceux qui l’ont connu. Que la
famille affligée reçoive ici l’expression
de notre sympathie chrétienne.
Nous recevons :
A propos de I Valdesi nell’Afi'ica
Australe.
Pomaret, 8 Mai 1906.
Mon cher Directeur,
Permettez-moi de faire observer aux
lecteurs de l’Echo que si, comme le dit
son numéro de la semaine passée, il y
a une pars magna dans la brochure «I
Valdesi nell’Africa Australe » cette pars
ce n’est point l’auteur, mais bien son
cher collègue en mission M. Louis Jalla.
Pour s’en convaincre, il suffit de
compter le nombre de lignes consacrées
à l’un et à l’autre.
Remercîment anticipés et salutations
cordiales de
votre dévoué
J. Weitzecker.
lement, la prière et les sacrements. Diminuer r importance de ces moyens
ordonnés de Dieu serait faire fausse
route. Seulement, à côté de ces moyens
destinés à former, à nourrir et fortifier
le Corps de Christ, il en est un autre,
de genre différent, destiné surtout à
combattre et à extirper les maladies
qui autrement ruineraient le Corps ;
c’est la discipline telle que Dieu l’a établie, et que l’on ne peut négliger sans
se rendre coupable.
Voici donc quelle est, à nos yeux,
la question à résoudre : étant dorme l'état
actuel de l’Eglise, dans quelle mesure devra-t-on, ou pourra-t-on, en travaillant à
son relèvement, se servir de la Discipline ?
C’est là certainement le point le plus
délicat et celui sur lequel les opinions
peuvent le plus facilement différer.
En cherchant une réponse à la question ainsi posée, nous ne nous croyons
pas appelé à entrer dans les détails de
la procédure disciplinaire ni même à
faire l’énumération des cas qui doivent
être l’objet de censures plus ou moins
sévères. Ce que nous croyons le plus
nécessaire, dans les circonstances actuelles, c’est que le .Synode donne aux
Consistoires quelques normes ou principes directeurs, relatifs à l’exercice de
la discipline, — en vue, soit de stimuler l’activité des Consistoires, soit surtout d’imprimer à leur action ce caractère d’unité, d’uniformité même, qui
L’Eglise vaudoise de Milan célébrera
dimanche prochain le 25.e anniversaire
de la dédicace de son beau temple de S.
Giovanni in Conca (1881). Entre autres
progrès qu’elle a faits pendant ces 25
ans, elle a pu se rendre financièrement
indépendante et devenir une église autonome.
Nouvelles et faits divers
— Le 20 avril, mourait à Piedicavallo,
(Bielle), J. Bapt. Peraido, le vétéran
de l’évangélisation dans cette région.
Il avait connu la vérité en 1847, dans
le Canton de Vaud, et l’avait embrassée
avec enthousiasme. Rentré à Piedicavallo, il fortifia sa foi personnelle en
se nourrissant quotidiennent de la Parole
de Dieu. Mais son zèle l’amena à répandre l’Evangile autour de lui. Il
n’eut pas de paix jusqu’à ce que le
Comité d’Evangélisation eût créé une
école dans son village, école qui a
déjà produit bien des fruits. Il coopéra
largement à l’érection du temple, et ce
fut un grand jour pour lui que celui
de la dédicace. La foule qui assista,
émue et recueillie, au service funèbre,
a bien montré comment ce patriarche
(il avait 92 ans) était entouré de l’affection et de la vénération de toute la
population, qui ne l’appelait que papa
Peraido.
— Le Conseil Evangélique d’Italie
ou commission interdénominationnelle,
dont plusieurs avaient déploré l’inaction,
va être convoqué à Rome le mois
prochain.
— La constitution de l’Association
cultuelle du Havre s’est accomplie le
dimanche des Rameaux. Les libéraux
et les évangéliques sont arrivés à une
entente, qui a produit une excellente
impression. L’Eglise est neutralisée;
l’égalité doit régner désormais dans les
conseils de l’église et dans l’administration des œuvres communes. La présidence sera exercée alternativement par
les pasteurs des deuxr tendances. Voilà
un exemple qui devrait être largement
imité.
est ici d’une importance capitale ; car
si une Eglise détruit ce que l’autre édifie les notions de justice et d’ordre,
l’union et la paix de l’Eglise en souffriront gravement, et l’efficacité de la
discipline en sera diminuée. C’est là,
du reste, une des plus nobles et importantes tâches de nos Synodes, de maintenir l’unité et de diriger la marche
générale de l’Eglise.
Quels seront maintenant ces principes directeurs à donner aux Consistoires touchant la manière et la mesure
à observer dans l’exercice de la Discipline ?
Un principe, croyons-nous, doit nous
servir de guide en cette matière ; plus
la sainteté de l’Eglise est grande et
plus la discipline sera sévère ; moins
une église est avancée dans la vie chrétienne et moins la discipline pourra
être rigide. Cela résulte du fait que
dans une Eglise vivante, l’amour de la
sainteté, la haine du mal, la sensibilité
morale à l’endroit des scandales, de
l’honneur de Dieu, de la bonne réputation de l’Eglise et de l’Evangile, sont
puissants dans la masse des membres j
tandis que dans une Eglise qui n’est
ni froide ni bouillante, ces sentiments
sont engourdis, sans vitalité et sans
énergie.
De ce principe il résulte que dans
les Eglises qui sont dans une position
franche comme celles qui surgissent
— On compte 100-000 protestants
Mexique sur une population totale de
14 millions d’habitants.
— La Cour de Cassation de Washinj^^
ton, voyant avec quelle facilité le divorce^
était prononcé dans l’Etat de Dekohaf
(Etats-Unis) a décrété qu’aucun Etatde la confédération ne pourra accordera"
le divorce à des époux qui n’ont p^
leur résidence dans ce même Etat, j,;.«
— On s’étonne du grand nombre des"*-,
moines au Thibet. C’est que chaque
famille de cet Etat théocratique est^
obligée de consacrer son premier-né
la vie monastique, et cela dès qu’il
sevré. -.4
M.me Philip, de Barjeau. A l’Aube^ 1
Souvenirs de Cévennes. i vol. in-12.
Paris, Fischbacher, 1905. Prix ; 2 fr. 50. “
Il y a de la fraîcheur et de bien jo- '-i
lies pages dans ces souvenirs que M.ine Philip de Barjeau offre aux jeunes filles. Joies et chagrins d’enfants, vie de '■
pension, tout c'ela y est agréablement
dépeint et rend la lecture de ce livre fè.
attrayante. q
Frank Thomas : En route vers bi "I
Foi. — J. H. Jeheber, libraire-éditeur.'J
Genève 1906. — Prix: 3,50. '
Le jeune prédicateur si goûté du
Victoria Hall n’est pas un inconnu ^
pour les Vaudois. Plusieurs d’entre '
nous ont eu 1 avantage de le voir et
de 1 entendre a St Jean, il y a quelques "l
années. Ses publications, largement répandues dans les Vallées, y sont très V
appréciées. Aussi l’apparition de chaque
nouvel ouvrage de Frank Thomas est- '
elle saluee, chez nous, avec bonheur.
Le beau volume que nous offre au- ;
jourd hui M. l’éditeur Jeheber contient
une série de vingt-deux prédications
données, 1 annee dernière, dans la salle
du Victoria Hall. M. Thomas y traite
le grand sujet de la Foi. Il se propose
comme il le dit lui-même dans son
introduction — un double but.
Avant tout, il cherche à amener à
dans le cHhmp de l’Evangélisation et
des Missions, la discipline peut être
exercee, et 1 est en effet, dans sa sévérité selon l’Ecriture; tandis que dans
les Eglises où la, masse est indifférente
cela ne se peut faire sans bouleverser
l’Eglise. La pièce du drap neuf emporterait le vieux : la médecine tuerait le
malade. Dans ces dernières il faudra se
régler comme en homéopathie : diminuer la dose du remède en proportion
de la violence de la maladie.
Pratiquement voici les normes que
nous estimons pouvoir être données à
nos Consistoires :
1° En vue de rendre possible et
plus facile la surveillance sur la conduite morale des membres de l’Eglise
les quartiers trop grands devraient être
partagés de sorte que chaque ancien
n’eût pas plus d’une trentaine de familles, si possible, à surveiller. Il va
de soi du reste que l’ancien doit être
un homme religieux et moral.
2® Que les pasteurs, les anciens et
tous les chrétiens vivants qui ont quelque influence, usent beaucoup plus largement de la répréhension privée, individuelle. Dans un grand nombre de
cas c’est le moyen d’étouffer le mal à
son germe et de prévenir tout un cours
de péché. Du reste la répréhension privée doit être évangélique quant à l’esprit et quant à la substance ; c’est-àdire animée de l’esprit d’amour et de
3
i l’Evangile ceux qui ne croient pas et
'--qui souffrent de ne pas croire, âmes
I sérieuses et sincères que des causes
5 diverses retiennent éloignées de Jésusf Christ et qui pourtant seraient si bien
’{.faites pour le comprendre et l’aimer.
PCe qui les empêche de croire, ce sont
bea,ucoup plus des malentendus que
des raisons solides. Et l’Auteur s’efforce
précisément de dissiper ces malentendus,
et d’aider ces âmes à prendre leur vol
vers les hautes cimes de la foi per' sonnelle.
D’autre part, il se propose, par ces
‘ études, d’affermir et de fortifier la foi
^d’un bon nombre de chrétiens qui se
' sentent ébranlés aujourd’hui par tout
ce qu’ils entendent ou lisent et qui, en
particulier, ne savent plus très bien
que croire depuis qu’ils ont abordé
l’étude de la critique biblique. Cet ébran-leinent douloureux vient sans doute du
fait que leur foi ne rep,ose pas sur sa
'vraie base. Et M. Thomas leur indique
cette base, et s’efforce de les y ramener, en leur montrant que les convictions religieuses ne doivent pas dépendre d’une question de critique si doublante puisse-t-elle paraître au premier
abord. Quiconque a trouvé cette base,
quiconque fonde sur elle l’édifice de sa
piété n’a plus rien à craindre : sa maison est bâtie sur le roc et peut défier
l’orage.
Dans la première partie (sept prédications, pages 1 à 102), l’Auteur examine quelques-uns des obstacles que rencontrent beaucoup de nos contemporains
pour arriver à la vraie foi : (Les églises
et les chrétiens, La culture moderne,
La souffrance, La critique biblique. Les
faux Christ, Le cœur humain, L’Evangile ; une folie).
Dans la seconde partie (six prédications, p. 103 à 191), l’Auteur dégage
les caractères essentiels de la loi: (Volonté, Conscience, Repentance, Don de
soi-même. Dernière résistance. L’union
avec Jésus-Christ).
Enfin, la troisième partie (neuf prédications, p. 193 à 321), étudie les Fruits
de la Foi, ses conséquences individuel
sainteté et ne présentant pas seulement
au cœur et à la conscience de la personne reprise des considérations humaines d’honneur, d’intérêt, de coutume
etc., mais reprenant le mal comme offensant Dieu et ruinant l’âme pour le
présent et pour l’éternité.
3O Lorsque la répréhension privée
n’a pas eu d’effet, qu’elle soit faite
selon l’ordre du Seigneur en présence
de témoins qui pourront être, soit des
chrétiens influents, soit quelques-uns,
ou bien, tous les membres du Consistoire. C’est un degré de plus dans
l’avertissement.
4O Si cela ne suffit pas, que l’on
emploie des mesures plus sévères, telles
que la privation du droit électoral pour
ceux qui le possèdent, et la suspension
temporaire ou indéfinie du droit de
membre de l*Eglise. Que l’on donne,
du reste, à ces mesures le nom d’excommunication ou que l’on en préfère
un autre, peu importe.
Quant à l’excommunication appelée
totale, c’est une mesure qu’il n’est pas
nécessaire de décréter puisque toute
suspension d’un membre de l’Eglise
peut devenir définitive s’il ne donne
pas de preuves de son repentir.
Les répréhensions privées peuvent
être pratiquées pour tous les péchés
qui sont susceptibles d’être connus;
mais les mesures les plus sévères ' ne
se doivent appliquer présentement que
les et sociale ; (Paix et certitude, Adoption. Nouvelle naissance, Victoire,
L’épreuve de la foi. Foi rayonnante,
A l’œuvre ! La puissance du Saint-Esprit, Tout pour la gloire.de Dieu!)
Dieu veuille bénir ces pages, — concluons-nous avec l’auteur, — inspirées
par Tardent désir de servir un Maître
auquel nous sommes chaque jour plus
heureux d’appartenir et qui sati,-.fait si
bien les ardentes aspirations de Tâme
moderne si elle voulait croire en lui !
Dieu veuille par elles amener quelquesuns de nos contemporains sur le chemin dé la véritable foi chrétienne 1
A. J.
Minerva.
Sorrimario del N. 22.
Rivista delle Riviste : Federico Le Play
— La decadenza del libro — La chimica e la fissazione dell’azoto — Il
voto delle donne nella Nuova Zelanda
— Un rimedio contro la vecchiezza —>
Le deficienze del genio di Napoleone
— La Ferrovia Pan-Americana — La
Scuola di preservazione — Questioni del
giorno : L’Esposizione di Milano : entusiasmo significantissimo — Trionfi del
lavoro: significato della parola — Il
I® Maggio — Il Congresso di Chimica
— Il Comizio di Moligno — Spigolature
— Rra libri vecchi e nuovi — Varietà —
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deputati.
Revue Politique
A Tune des dernières séances de la
Chambre, le ministre de la Marine, M. Mirabello a prononcé un long discours au
sujet du rapport de la commission d’enquête que nous avons mentionné dernièrement. Ils sont bien déçus les optimistes
qui s’attendaient à voir réfuter une à
dans le cas de scandales désapprouvés
par l’opinion publique de l’Eglise, soit
que le scandale se produise d’une manière inopinée, ou qu’il soit le résultat
d’un endurcissement graduel. Nous mentionnerions les cas d’impureté, vol, ivrognerie, violence, calomnie, profanation
scandaleuse du Dimanche, profession
ouverte de doctrines contraires à TEvangile dans les points essentiels, rébellion persistante à Tordre établi. Le
refus de contribuer pour les dépenses
de l’Eglise, lorsqu’il y a la possibilité
de le faire, devrait aussi emporter pour
le moins la perte du droit électoral,
vu que S.t Paul met Tavarice au nombre des péchés scandaleux.
Sauf des cas exceptionnels, dont les
Consistoires peuvent seuls être juges,
les mesures disciplinaires que nous
venons de mentionner en dernier lieu
doivent être rendues publiques, selon
Tordre de Christ « dis-le à l’Eglise ».
Quant à la procédure nous dirons
simplement, sans entrer dans des détails : qu’elle soit honnête, sans trop
de formalités et que l’accusé ait pleine
faculté de se justifier s’il y a lieu.
Que la réadmission se fasse après
des preuves suffisantes de repentance,
et soit notifiée à l’Eglise par le Consistoire avec la déclaration de repentance du membre discipliné et sa promesse de travailler à l’avenir à édifier
l’Eglise. (A suivre).
une les sévères accusations portées par
M. Franchetti contre l’administration de
notre marine de guerre, car M. Mirabelle
n’a malheureusement pu que les atténuer
et il a dû approuver la lettre et l’esprit
de l’enquête. Il ressort du discours du
ministre et de la réplique du rapporteur
M. Franchetti, que la plupart des irrégularités ne sont pas attribuables à M.
Mirabelio qui, durant son administration de plus de deux ans, a introduit
une quantité de réformes destinées à
mettre fin aux abus de toute sorte et à
garantir la qualité du matériel employé
dans la construction des navires et les
armements. Mais là où le ministre n’est
plus d’accord avec la commission, c’est
lorsqu’il affirme hautement que malgré
tous les inconvénients et les défauts qui
ont été relevés et qui ne constituent à
tout prendre que des exceptions, notre
Marine de guerre est aussi bien armée,
aussi bien organisée que n’importe quelle
autre, et qu’il n’est pas du tout question
de nous décourager en exagérant les
résultats de l’enquête. La question reviendra sur le tapis dans quelques semaines à l’occasion de l’examen du budget
de la Marine, et nous souhaitons de tout
cœur que M. Mirabelio parvienne alors
à dissiper tous les doutes et à rendre
aux Italiens foute leur confiance dans
la flotte pour laquelle ils font de si grands
sacrifices.
Les de"ux projets de lois relatifs, Tun
à l’abolition du séquestre préventif des
journaux et Tautre à l’institution des
inspecteurs du travail viennent d’être
discutés et approuvés par la Chambre.
Si la fête ouvrière du l.er mai n’a pas
eu de suites immédiates fâcheuses elle
n’en semble pas moins avoir indirectement
contribué à susciter une quantité de grèves
en Italie et à en prolonger d’autres.
Grève des maçons de Rome, des maçons
de Florence, du personnel de la Navigation générale, et grève formidable de
plus de 20.000 ouvriers de Turin, qui a
failli susciter une nouvelle grève générale de toute l’Italie. Elle a débuté par
l’abstention du travail des ouvriers des
manufactures de coton réclamant en vain
de leurs patrons entre autres la journée
de 10 h. avec un intervalle de deux h.
pour le repas de midi et une légère
augmentation de salaire. Par esprit de
solidarité vis à vis des compagnons, différentes autres catégories d’ouvriers se
sont mis en grève à leur tour, à tel point
que lundi et mardi, 21,000 ouvriers parcouraient les rues de Turin en commettant des désordres. La force publique,
insuffisante à les contenir, n’a pas pu
empêcher les actes de vandalisme, ni
éviter les charges de cavalerie, et les
coups de feu destinés à protéger la vie
des gendarmes et des agents de la sûreté,
de la fureur populaire. Grâce à l'admirable sang froid des uns et des autres,
et à la patience surhumaine des officiers
et des soldats, on n’a pas de morts à
déplorer. Le chiffre de 18 blessés du
côté de la force armée et de 5 du côté
des manifestants vous dit clairement
quelle a été l’attitude des gendarmes et
des soldais. Les dernières nouvelles nous
apprennent heureusement que la grève
va cesser à la suite de l’exaucement des
désiderata des ouvriers des manufactures,
les patrons ayant accordé la journée de
10 h. et fait telles autres concessions non
moins équitables.
Le 19 c. aura lieu l’inauguration du
tunnel du Simplon en présence du roi
d’Italie et du président de la Confédération Suisse. A 11 h. du matin, déjeuner
offert par le gouvernement suisse au
Roi et aux invités italiens ; dans Taprès
midi, dîner et réception offerts à Domodossola à l’honneur du Président. M.
Guicciardini et probablement M. Sennino
accompagneront le Roi.
— Aux élections politiques françaises,
les nationalistes sont battus sur topte la
ligne, et la majorité gouvernementale
gagne plus de 30 sièges, sans compter
l’avantage qu’elle se promet d’avoir aux
127 ballottages. Victoire éclatante et
d’autant plus inespérée, que les ennemis
de la République avaient habilement exploité la haine des cléricaux pour le
Gouvernement qui a appliqué la loi de
séparation. C’est dire que le sentiment
républicain est toujours fortement enraciné
dans les masses.
— A la veille de la Douma, le président des ministres de Russie, M, De
Witte a donné inopinément sa démission.
Il a déplu au czar par excès de libéralisme disent les uns ; parce qu’il invoquait
la promulgation d’une loi destinée à restreindre les prérogatives de la Douma
d’après les autres. Nous n’avons pas d’éléments pour juger de la situation, mais
nous inclinerions presque à croire que le
czar n’est pas fâché de s’être débarrassé
d’un conseiller aussi entreprenant, d’autant plus qu’il Ta remplacé par le réactionnaire M. Goremikin. Est-ce là un
premier mouvement de recul ? L’avenir
nous le dira. En tout cas la crise ministérielle n’a pas contribué à désarmer les
révolutionnaire puisque le gouverneur de
Moscou Dubassof a failli demeurer victime d’une bombe lancée contre sa voiture et qui a mis en pièces son aide de
camp.
— Guillaume II vient d’annoncer à
F.ois Joseph qu’il compte lui rendre
visite à Vienne le 6 juin prochain. L’Empereur d’Allemagne semble par là affirmer la stabilité de l’alliance austro-allemande au moment où l’Angleterre ef la
Russie font les plus louables efforts pour
se rapprocher. On y voit en outre Tin-,
tention marquée de faire une démonstration contre l’Italie, que Guillaume
continue à bouder pour son attitude impartiale à la conférence d’Algésiras.
j. c.
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Torre Pellice che avranno costruite
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muratura a calce, pozzetta coperta per
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stalla.
4° Le domande di ammissione al conèorso saranno accettate fino a tutto
settembre i go6.
5“ I premi verranno conferiti da apposita giuria, le cui decisioni sono inappellabili, e a parità di condizioni sarà
data la preferènza a un membro della
Società.
Torre Pellice, il 7 Maggio 1906.
L'Ufficio della Sezione
Ab. payés et non qnittancé.s.
1906: J. p. Armand-Bosc, Conpins; Paul Hngon, Envers ; Grill Pierre, Pomaret ; Sophie Pasquet, S. Second; G. Petrai, Lucca.
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