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Vallées Vaudoise«! . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
Pour tontes les annonées, s’adresser à rimprlsawt« Alpina»
oonoessionnaire.
S’adresser pour laRédaetiea àM.C.-A.Tnoir, past,Torrs,ffWes, ^.
et pour l’Admlnlstratioa à M. J. CoIsson, prof.. Torre PélNée.
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Tout changemeht d’adresse coûte 15 oentimes, sanf eenx dit
commencement de l’année.
Les changamenis non accompagnés de la somme de 16 eent.
ne seront pas pris en considération. . j.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... àiçnQies de louançfe, occupent vos pensées. (Phil- IV, 8),
SOMMAIRE:
Communication ofiScielle — Au rancart les
vieux serviteurs ? — Une ligue européenne — Chronique vaudoise — Bibliographie.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Conformément aux art. 61, 62 et 63
des Réglements Organiques, les Conférences de District nomment leurs députés au prochain Synode dans les proportions suivantes:
I District (Vallées) 34
II » (Piémont-Lig.) 4
III » (Lombardie-Vén.-Em.) 3
IV » (Italie Centr.) 3
V » (Rome-Italie Mérid.) 4
VI » (Sicile, Egypte) 3
VII » (Amérique du Sud) 5
Torre Pellice, le 24 février 1914.
Pour la Table:
B. LâGER, Modérateur.
les vieurstfviteurs?
Ce n’est ni vous ni moi qui rebutons
d’un coup de pied ces fidèles serviteurs
qu’ont été nos vieux régents de quartier.
C’est la loi inexorable, à ce qu’ilparaît,
et pour ma part j’en suis profondément
peiné. N’est-ce pas que nous gardons au
fond du cœur un souvenir reconnaissant
envers ces « humbles pionniers de l’instruction », nous tous qui avons appris à
épeler notre vieille Genèse sur les bancs
de nos « Universités de chèvres », il y a,
ma foi..., de belles années ?
Au risque de nous répéter, nous tenons
à dire que les Vaudois n’ont probablement pas encore suffisamment constaté
tout ce qu ils doivent à leurs bons vieux
régents de quartier. Or il nous semble que
le moment serait venu de nous le rappeler. Ce qu’ils étaient ? Mais, de fort braves gens, n’ayant le plus souvent qu’une
culture tout à fait rudimentaire, commettant d’inévitables erreurs de méthode au
cours de leur enseignement; mais rachetant ces lacunes, assurément regrettables,
par la bonne volonté, dont la plupart
étaient pétris, saturés. Et cela vaut au
moins autant que la pédagogie dont Dieu
nous garde de dire du mal, cependant.
Si nous comparons les petites écoles de
jadis avec celles d aujourd’hui, il nous
semble que nos vieux régents n’ont pas
trop à redouter la comparaison. Nous ne
savions pas, nous les mioches de 1860 ou
1870, qu’une croix veut dire plus, ou que
un X veut dire multiplié par; personne ne
s’avisait de saupoudrer notre ignorance
des minuscules notions encyclopédiques
qui font l’orgueil de nos petits bonhommes d’aujourd’hui. Mais nous savions lire
couramment l’italien et le français; nous
calculions, à peu près tous, avec une sûreté qui étonnerait nos enfants... ou nos
petits-enfants; on nous apprenait, règle
ou baguette en main, à bien tenir notre
plume en écrivant, ce qui fait que nos
majuscules avaient, je vous assure, fort
bonne façon; nous apprenions à peu près
tout St-Luc par cœur, une bonne partie
de la Genèse... et bien d’autres choses encore que je ne saurais vous énumérer.
Ah I c’est qu’on allait à l’école pour de
bon de ce temps-là: d’une aube à l’autre,
sans marchander les heures. Et vous ne
voudriez pas qu’on fît de la besogne dans
ces conditions, et qu’un brave régent ne
réussît pas à nous infuser à peu près tout
ce qu’il savait ? Car, ces très modestes
fonctionnaires de 70, ou 80, ou 100, ou
120 frs.— le bâton de maréchal — pour
quatre, cinq ou six mois d’école, travaillaient gaiement, ne songeant même pas
à se plaindre de leur sort si peu digne d’envie, et suppléant à leur salaire mesquin
par les tirasses dont les parents reconnaissants les gratifiaient les jours où l’on cuisait Je pain 1 Non, ce n’est pas lAun métier, mais un vrai apostolat, si les mots
ont gardé toute leur signification. Et nous
en connaissons tous, au moins un ou deux
dans chacune de nos paroisses qui ont
instruit deux générations.
Et bien 1 cela va changer nous dit-on;
maintenant que leur pénible travail commence à être équitablement rétribué, les
Communes vont remercier les vieux régents. De par la loi, les régents de quartier
(hommes) quels que soient leur âge, leurs
aptitudes, leurs années de service ou leurs
mérites dûment constatés, sont ou devront être remplacés,par des femmes, le
plus souvent par des jeunes filles de 16 à
18 ans, leurs élèves d’avant-hier, sans expérience, sans titres et dont la vocation
n’est parfois déterminée que par l’appât
du gain ! Une loi stupide et unique s’il en
fût, et contre laquelle il faut coûte que
coûte réagir d’une manière ou de l’autre.
La question préoccupe à juste titre les
autorités scolaires; elle a même été l’objet d’une interpellation au parlement et
nous ne doutons pas qu’elle ne soit résolue tôt ou tard en faveur de l’équité et
du bon sens 1
En attendant, nous voudrions dire aux
très feunes postulantes qui préparent leur
croq en jambe contre le vieux magister
dont elles convoitent la place : La loi vous
favorise présentement; mais au-dessus
de la loi, au-dessus de l’intérêt personnel,
il y a la conscience, il y a l’intérêt de notre population. Consultez-la cette conscience et elle vous dira qu’il est souverainement injuste de supplanter — maintenant que les fonctions de maître d’école
sont bien rétribuées —■ ceux qui ont
blanchi sous le harnais et qui ont bien
mérité de notre population, en supportant la chaleur du jour à une époque où
le métier ne nourrissait pas son homme.
■ 1. C.
UNE LIGUE EUROPEENNE.
Le Dflilg Mail, dans son numéro du 7
février, pontient une proposition que nous
voudrions appeler providentielle, si elle
était prîpe en considération. En présence
des dépenses folles que toutes les nations
s’imposent pour avoir une grande armée
et un flqjte puissante; en présence des dépenses çui occasionnent des impôts écrasants e| qui font gémir les riches aussi
bien q^^ les pauvres; en présence de ces
fortere^es menaçantes qui s’élèvent de
tous cô^és, il faut trouver un remède pour
arrêter ce terrible fléau moderne. Il vient
de se fm|mer une ligue en Angleterre ayant
précisément en vue de prévenir un grand
désastre international. En effet, la paix
armée, ^comme on l’appelle, est un danger coniinuel. La guerre franco-allemande
a coûtéjun milliard et demi et celle entre
les Boëjps et les Anglais quatre milliards.
Les différentes nations dépensent actuellementjlpar année dix milliards, Environ cln4 millions de soIdat&.sont &{t,usies,
armes, c’est à dire la jeunesse la plus
forte et la plus active qui pourrait gagner
annuellement cette même somme d’argent, ce qui équivaut à une perte nette
de 25 milliards. L’Angleterre a elle seule
dépense pour son armée et sa flotte l’énorme somme de 1 milliard et 875 millions
de francs. Ces chiffres fabuleux et vertigineux sont si éloquents qu’il faut par
force les considérer attentivement. Que
l’Angleterre, la nation la plus puissante
sur mer, se mette d’accord avec l’Allemagne, la nation la plus formidable sur
terre; que les deux étudient ensemble la
manière de trancher la question brûlante
de r Alsace-Lorraine, dans le but d’ôter à
la France quelconque prétexte pour en
v.ouloir à son ennemie de jadis, et alors,
il ne sera pas difficile d’avoir une entente
avec les autres nations qui laisseront de
côté la triple entente ou la triplice et considéreront seulement l’intérêt des peuples
écrasés par les impôts et par le renchérissement des vivres. On ne tardera pas non
plus à se mettre d’accord sur les questions
commerciales qui jouent un grand rôle
dans la division des nations en deux
groupes.
Le tribunal d’arbitrage continuerait à
fonctionner à La Haye, tribunal formé
par les représentants de tous les peuples.
Les Etats-Unis n’hésiteraient pas à s’unir
à cette entente générale, de telle sorte que
on aurait la Fédération Européenne, comme on possède déjà celle des Etats-Unis.
Ces fédérations pourront, le cas échéant,
résister à ces foules Chinoises, Japonaises ou autres, qui pourraient bien un
jour se dire que la raison du plus fort, du
.nombre, est toujours la meilleure. Sir
Max Waecheter, l’auteur de ce projet ét
l’initiateur de la ligue est pleinement convaincu de la bonté de son idée et de sa
réalisation dans un avenir pas trop éloi
gné. Nous ne nous faisons pas d’illusion$
sur ce projet; on continuera à s’armer et
à dépenser et nous croyons qu’il en sera
ainsi, malgré toutes les ligues du monde,,
jusqu’à ce qu’on sente le besoin de s’arrêter avant de tomber dans l’abîme qui
se prépare toujours plus à engloutir les
sourds et les aveugles. Tant que l’entente
ne se fera pas, chaque nation a le droit de
se préparer à la lutte, mais, notre deyoir
à nous chrétiens et amis de la paix est de
souhaiter cette entente le plus tôt possible. .
Ce qui semble une utopie lointaine peutdevenir une réalité demain. Voici,; selon,
nous, la ligne à suivre dans la grande réalisation de la paix: demander et insister
afin que les nations considèrent le : péril
en face, et préparent le grand projet, en
l’effectuant, delà Fédération Européenne.
..O. O, n,.
^ CHRONIQUE yHUDOISE ;
■ i—ÿ%--««i-*4»-üiû(îfi.«11! »1 :eiîOi«
I ÀNGROGNE. ; Ûne beUe réunion des _
mères de famille, présidée par la dame du <
pasteur, a eu lieu le 15 ceurant dans la,
grande école de St-Laurent. Après unçf
courte méditation sur une portion de la
Parole de Dieu et la lecturei de quelques j
pages instructives et édifiantes, M.me
Revel communique une affectueuse lettre de M.me Middieton, dont le souvenir
reconnaissant est toujours vivant dans
le cœur de nus mères. Ce message sympathique est écouté avec le plus profond
intérêt et les conseils et encouragements
fraternels qu’il contient sont pour toutes
une source de nouvelles forces morales ,
pour l’accomplissement de leur tâche. La
tasse de thé toujours bienvenue, fournit
l’occasion d’échanger quelques idées dans
une conversation animée; après quoi l’on
se sépare avec le vif désir de se retrouver
bientôt dans une prochaine réunion.
— La fête du 17 février a été célébrée
dans notre paroisse avec l’enthousiasme
habituel. Comme il n’a pas été possible,
cette année, d’avoir un dîner en commun
ni une soirée récréative pour la jeunesse,
tout s’est concentré dans la fête des en- ,
fants, à laquelle a assisté un public assez .
nombreux.
Favorisés par un temps splendide, nos
différents bataillons scolaires, rassemblés >
au son du traditionnel tambour, se dirigent, bannières déployées, vers le chef- <
lieu, où ils forment une petite armée de
300 soldats, aux ordres de leurs officiers
et officières 1 Après avoir arpenté dans
tous les sens la place du village, poussant t
des cris de joie et défilant en bon ordre
devant le public, notre gar essaim s’ar- ,
rête un instant pour entonner le chant:
Sorgi nella tua gloria, o tricolor bandiera,
entrant ensuite dans le temple, qui ne
tarde pas à être rempli. . i ,
La cérémonie commence à 10 h. par lû
2
ttt d*un cantique; après quoi le. pasprononce un^j)rière|et^t q^f<¡|%es
veiiets de la Paróte^ Die^^ivis vd^ne
Q^ilrte allocution, J^atnt |-é^frtir, ^jiroPpa|de la récente tn^gu^li^ d|;,iiç^ire
9a|BÍÍique cathédrale de Rome, les pri^l^es et les devoirs qui découlent de no^ IwancipAtiPn« La parole étant ensuite
dhiltiée aux enfants, nous écoutons avep
^a|sir les poésies et dialogues, qui se sui■«éip sáKsíMntéit'iíF'tion ' péridant plus
'#u|ie heure, intercalés par quelques
bya|ux ëàn^tlqdésj ; chantés par les plus*
grafids, sous la direction de notre régent
|ai|i8síal, M*Bërtalot. La Cho/a/e a tenu,
tfetfe année encore, à. participer à la fête,
en y apportant son concours apprécié,
exécutant deux chœurs de circonstance.
. programme épuisé, ^MfRevel commnnique uæ lettre du député de Bricherasio. Thon. Giretti, qui désire s’associer
au peuple Vaüdbis en ce jour de joie. Une
pnère termine la fête et, tandis que le
public se disperse, le tambour guide les
enfants àu presbytère, où a lieu la distribution des pains, des oranges et de la
brochure publiée par la Société d’Histoire
Vaudoise. "
Puisse cette nouvelle célébration du
17 février être en bénédiction pour tous
ceux qui ont eu lè privilège d’y assister,
resserrant les liens qui doivent nous unir
cotttmè membres d’une même famille, la
famille vaudoise, qui doit être compacte
pour lutter contre l’adversaire, quel qu’il
soit, et remportèr la victoire qui nous
rende libres de la vraie liberté, celle de
l’enfant de Dieu U
’ ^ Ut’dimanche des Missions a été célébré dans notre paroisse dinianche dernier, M. le missionnaire Albert Lageard
étant ce joùifyà au milieu de nous! Qua-~
tre cidtes ont été tenus, chacun d’eux
suivi'id’une coilecte eh favehr*^ des Missions: le matin à Î’Ëc^ole du dimanche et
aù templé de St-Laüieht, Î’apres-midi à
l’ËcoÎe du dimanche du Serré et le soir
de nouveau au temple de St-Laurent, où
M.* Lageard nous a fait voir une belle série de projections Sur la mission du Zambése et particulièrement sur la station de
Nalolo, où il est à l’œuvre depuis dix ans.
Malheureusement le temps n’a pas été
favorable, ce qui a été une dés causes du
si petit nombre de présents et de la somme très modeste que nous avons pu remettre à M. Lageard pour le Comité de
Paris 1 Certes ceux qui ont su braver la
pluie et les mauvais chemins pour entendre la parole chaude et intéressante de
notre frère île le regretteront pas.
Merci encore à M. Lageard pour sa visité qui nous a fait du bien. Dieù veuille
faire ‘germer la semence qui a été répandue si largement dans notre paroisse dimanche dernier et augmenter notre intérêt pour la grande œuvre des missions 1
FLORENCE. Notre Eglise a eu, elle
aussi, sa petite fête du 17 février, sous
les auspices du Circolo Giovanile Evangélico, dans l’Aula Magna de la Faculté
de Théologie. M. le prof. Luzzia prononcé
une allocution commémorative, puis
quelques membres du Circolo ont représenté deux petites comédies: M.lles M.
Quattrocchi et G. Laurence et MM. F.
Piva, G. Belliure, A. Fuhrmann et G.
Comba, ont pris part à ces comédies; et
M.lle L. Meille a récité un monologue.
Trois chœurs ont complété le programme
de cette soirée, à laquelle une centaine de
membres des deux Eglises sont intervenus. Un bon thé a terminé agréablement
la fête. " G. C.
LA TOUR. Les examens sémestriels
dé bible ont eu lieu au Collège le 24 c. —*
Les cours sont donnés au Gymnase supé*
rt%ur et au Lycée par le pasteur A. Ja»
hier, et dans les classes du Gymnase inl^ieur jS|if le prpL Longo et le pasteurfJ.J
Étonnet.f^nt a^té en qèalité d’exami?
làteurs les professeurs RÏbet et A. .
le pasteur îèrneron. Il nous reviin:^
que les examens ont été dans toutes les
classes plus que satisfaisants. ;ri
— Mercredi de la semaine dernière, le
yoilier italien Castagna fit naufrage sur
les côtes des Etats-Unis, à la haùtêié de
Bostón. Le navire échoua sur un banc-de
sable; des quinze hommes de l’équipage,
''quatre ont péri y compris le capitaine'.
La nouvelle de ce désastre jeta d’abord
'j’dans la consternation la famille de notre
ami M. le prof. Maggiore, dont le fils Carlo
faisait précisément partie de l’équipage
du voilier en question. D’abord rassuré
en partie par une dépêche de l’armateur
qui informait M: "Maggiore que son fils
était en vie, la famille Maggiore a enfin
eu dimanche dernier une dépêche du
jeune marin, entièrement rassurante dans
son laconisme: « sano e salvo ». Dieu soit
loué ! La population de la Tour a partagé
les angoisses d’un père et d’une mère
qu’elle félicite maintenant de grand cœur
pour la merveilleuse délivrance.
— La conférence sur le tour du monde à
pieds, que M. le prof. Battelli aurait dû
donner lundi dernier a été fixée pour
lundi soir 2 mars, prochain à 8 heures. —■
Prix d’entrée : premières places fauteuils
L. 1; deuxièmes places, L. 0,60; troisièmes places, L. 0,30.
Le Comité du P. S,
PARIS, 18 février 1914.
Chers amis restés « au pays »,
La colonie vaudoise de Paris a eu, cette
année une très bonne soirée pour commémorer la fête du 17 février: au nom de
tous les invités je tiens à remercier une
fois encore M.me Appia pour tout ce que
elle continue de faire en notre faveur. Un
merci de cœur.
J’expédie, en mêtne temps que cette
lettre, une modeste somme (1) collectée
en faveur des sinistrés de Rodoret: notre
pensée retourne bien souvent à nos Vallées: notre cœur vibre à l’unisson avéc le
vôtre lorsque nous apprenons vos succès
et vos joies: il pleure et se lamente à la
nouvelle de vos souffrances et de vos malheurs.
Frères, courage; le cœur vaudoiis qui
ressent ainsi des joies et des souffrances
communes, au-delà des monts et des mers
vous est une sûre garantie que les Vaudois à l’étranger ne vous oublient pas et
regardent à vous avec amour.
Nous étions environ une soixantaine
de personnes réunies dans une salle de
l’Eglise luthérienne de St-Marcel.. Les paroisses d’Angrogne, Bobi, La Tour, Massel, Perrier-Maneille, Pignerol, Prarustin,
Rorà et Villar étaient représentées parmi
nous. Nous eûmes le privilège de souhaiter la bienvenue à une jeune Vaudoise
(depuis quelques jours seulement à Paris) dont la coiffe et l’accent lui donnent
un cachet vaudois tout particulier.
La soirée commença par le chant du
cantique Grand Dieu, nous te bénissons.
Alternés avec le chant Le serment de Sibaud et un solo en italien de M.lle Appia,
nous eûmes les récitations suivantes: A
la mémoire d'un savant, La Glorieuse Rentrée (dialogue). C'est là-haut, La noce au
village, en partie en patois. Il lamento
d'una madre. Mon rêve et Une santé de fer.
Avant de passer aux discours, entrèrent dans la salle une fillette, accompagnée d’une vaudoise en costume: l’une
’portait une gerbe de fleurs, l’autre un petit souvenir gentiment attaché par un
ruban tricolore: le tout fut présenté à
M. me Appia en signe de reconnaissance
(!) 37.20.
et d’affection de la part des Vaudois de
On passa aux discours: M. Bianquis,
dirç|icteur|)^ lù Société des Missions, nous
napj^éla ses origines vaudoisès pour nous
faire comprendre la joie qu’il ressentait
en nous adressant la parole : nous faisant
constater combien facilement, sous le ré, gime actuel de liberté, les Vaudois quittent leurs Vallées; il nous présente les
dangers de cette dispersion : il nous invite
â rester fidèles à Dieu et à nos pères en
nous serrant les uns contre les autres pour
devenir conscients des trésors et des responsabilités qui sont notre partage.
L’étudiant-missionnaire G. Pons, réprenant ce même sujet, insiste sur le devoir impérieux pour les Vaudois qui sont
à l’étranger de se constituer en groupes.
Il lit ensuite une lettre de M. le pasteur
Henri Pons, racontant les détails de la
douloureuse épreuve qui a frappé le village du Champ-du-Glot.
Nous eûmes ensuite la lecture des intéressants articles que nos journaux ont
publié sur l’inauguration du nouveau
temple vaudois à Rome : nous demandons
à Dieu de donner à notre œuvre d’évangélisation de réaliser des progrès spirituels véritables dans notre capitale.
M. Louis Appia, pasteur, ajoute quelques nouvelles encore sur les Vallées et
sur l’Italie; il nous fit ensuite un culte de
famille, après quoi une tasse de thé et la
distribution d’intéressantes brochures
vinrent terminer cette charmante soirée
qui nous a laissé à tous un agréable souvenir.
Recevez mes salutations et celles de
tous les Vaudois de Paris. Le reporter.
PEGLI. Hier quelques Vaudois d’ici
et des environs immédiats, se sont réunis pour fêter en famille, chez les Nicola,
la da.te mémorable qui a placé notre petit peuple sur un pied d’égalité avec nos
compatriotes, avec les mêmes droits et
les mêmes devoirs. — A Gènes et à Savone on en a fait autant.
— Je viens de lire, dans mes moments
de loisir, un volume très intéressant qui
vient de paraître, en anglais, sur le livre
de Job, et intitule: Les afflictions du faste.
L’auteur, un ami et ancien condisciple,
est des mieux qualifiés pour la tractation
d’un tel sujet. Doue d’un sentiment poétique, aussi profond-qu’exquis ^ses conférences sur le grand poète Lord Tennyson le prouvent, et surtout, ayant passé
lui-même par la fournaise ardente de
l’épreuve, il est à même de Bien comprendre la personnalité de Job, et d’en pénétrer les sentiments les plus intimes et délicats.
Le problème de l’affliction y est abordé
courageusement, et traité de main de
maître.
Les personnages de ce drame y sont
examinés, et leurs qualités, aussi bien que
leurs défauts, sont mis en relief dans un
esprit de vérité et de charité.
Le moins sympathique d’entre eux,
est, sans contredit, la femme de Job, que
St-Aiigustin qualifiait de diaboLi adjulrix
(aide de ¡Satanj; et que Chrysostome affirmait avoir ete épargnée dans la catastrophe qui avait emporte tous les enfants
de Job, pour servir d’instrument à Satan
dans sa tentation de J ob Jui-même I
La thèse soutenue par les amis de Job,
qui défendent la justice de Dieu, que ta
souffrance est en raison directe avec la gravité du péché commis, est combattue et
réduite à néant. Car, dans ce cas, les marturs et Christ lui-même auraient été de
grands malfaiteurs.
Si Job réduit au silence ses interlocuteurs et amis par la force de ses arguments, Dieu, à son tour, par une puissante et écrasante argumentation, réduit
Job et ses raisonnements à néant.
Ainsi Job apprend à ses dépensd que
le but de l’homme ici-bas n’est pas et ne
doit pas être de critiquer l’action de Dieu
dans sa Providence; mais bien de le glori
fier partout et toujours. Avis à certafin^
critiques <|ui croient avoir mis Dieu d^ns
Fembârras quand ils ont réussi à emblarrasser un de ses moindres enfants.
. r : .. G. d.|m.^
(NB. Auteur du livre : Rev. W. B. Macleod, Candilsh United Free Church, îE»
dimbourgh). | .
PERRIER. Au dire de beaucoup ; de
personnes, il y a longtemps que la fête'du
17 février n’avait pas été célébrée cheiî
nous avec autant d’entrain et de patrio-,
tisme. Et certes le patriotisme était à sa
place.^ Le souvenir de l’accueil fait par
notre Roi à la Table Vaudoise était encore trop vivant dans nos cœurs pour que
son influence ne fût pas visible au sein-dé
cette foule accourue pour célébrer la fête
de la liberté. Chez nous, les cœurs sont
encore sensibles aux ntarques de sympa-,
thie qui nous viennent de la part de notre
Roi, et à sa manière d’agir profondément
démocratique.
Le programme développé à l’Eglise
par nos enfants, dirigés par nos infatigables régents paroissiaux, a été très attrayant et a eu le mérite d’être bref. Le public, au milieu duquel on pouvait voir le
juge, le docteur, Je maréchal des carabiniers, a beaucoup applaudi nos petits acteurs. Nous ne doutons pas que les applaudissements aient beaucoup réjoui
nos enfants; mais ils ont certainement ¡
apprécié davantage encore la petite collation que nous leur avons servie et ils lui
ont fait honneur. — Le dîner pour les
adultes, préparé avec beaucoup de soins
par un Comité d’anciens remplis d’abnégation, n’a pas laissé de mécontents, même tenant compte du fait que 70 convives étaient présents au lieu des 50 que
nous attendions. Nous avons envoyé des
messages affectueux à notre député S. E,
b acta, et â 6. M. le Roi, le remerciant
pour l aceueii chaleureux accordé à la
'■én.'*Pabte- La rè'po^e St'portait
1 empreinte d’uhe grande cordiàiité.
Cette létè nous a fait du nien; elle a
fait vmrer cnez nous la note patriotique,
elle a rallume notre foi, eue a aug.nenté
notre zéie pour la cause du iVlaltre. A Lui
seul la gloire I h. G.
POiVlAREr. Le 17 février, annoncé la
veille par des feux de joie dans cuaque
hameau et favorise par une ûeile journée,
ne pouvait être plus réussi !
A 8.30 les entants du Pomaret, musique en tête, drapeaux au vent et accompagnés de leurs maîtres respectifs, partent pour la promenade habituelle par
l’Envers et pour rejoindre au Pont de
Perouse les Ecoles d’Envers-Pinacne et
se rendent au temple au nombre de 362.
Ils remplissent à eux seuls presque tous
les bancs disponibles et les nombreux parents et amis accourus de toute part doivent littéralement se masser dans tous
les espaces disponibles.
A 10.25, après l’allocution du pasteur
rappelant la cause, l’esprit et le but de la
commémoration, coimnence et continue
pendant deux bonnes heures le développement du programme de récitations et
de chants, intercales de trois autres allocutions (missionnaire Lageard, professeurs Forneron et Griset) et de deux
chœurs, le tout soigneusement préparé
et très bien exécuté.
Après les remerciements et la lecture
du message de notre représentant au Parlement, S. E. le ministre Facta, et d’une
lettre de l’hon. Giretti Ed., les enfants
vont chanter, selon l’aimable tradition,
deux de leurs cantiques aux chers malades de notre hôpital et surtout pour faire
grand honneur à la réfection qui les attend.
A 1.30 quand tout ce petit monde g re-*
3
ê>
pris, heureux et content, le chemin de la
ùiaison, 80 et quelques convives se réunissent autour des tables qui leur ont été
préparées dans deux salles de l’Asile.
Le banquet, auquel assistent aussi ■
quelques dames et demoiselles et au sein
duquel règne la plus cordiale et franche
gaîté, se clôt par un toast au Roi, au ministre Facta, à la Maison F. & Ç. Jenny
& C° représentée par M. Aebli, au corps
enseignant et notamment à notre cher et
toujours vaillant M. Ph. Peyrot, aux dames présentes et absentes qui savent prendre une part^ si active et si bénie dans
toutes les œuvres delà Paroisse, au Comité organisateur du dîner, et à M. Gri-.
set et à tous ceux qui lui ont aidé à si
bien préparer et servir.
Le soir à 8 h., quelques membres de
rUniôn Chrétienne de jeunes filles, aidées
de quelques amies et de quelques jeunes
gens, ont presque improvisé une très agréble soirée récréative dans la grande école
où se réunit une très nombreuse assistance. Malgré le prix minime du billet
d’entrée (0,30), nos sœurs ont remis au
Consistoire, qui les en remercie bien cordialement, frs. 63,10 pour les besoins de
l’Eglise. X.
— Souscription pour les incendiés de
Rodoret. Dons remis au Modérateur: M.Ile
Lydie Meynier (Leipzig;, frs. 10 —■ Pierre
Genre (Fontaines), 3 — J. David Prochet
prof. (Turin), 5 — total frs. 18. — Dons
en nature; Famille Long (Rhion, Pomaret), un paquet de linge —• Henri Jahier
de Frédéric (Pérouse), un paquet de linge.
PRALY. Notre fête du 17 février, favorisée par un temps magnifique, a très
bien réussi. Grâce à la bonne santé qui
règne parmi nous, les 140 enfants de nos
écoles étaient au complet et ont su amuser et édifier la nombreuse assemblée qui
se pressait dans notre temple. Comme
d’habRude, de beaux chœurs ont été exér,
cutés par notre Chorale. Nosremercîinents
à son directeur et aux autres régents qui
se sont donné tant de peine pour la bonne
réussite de la fête.
— Le banquet traditionnel, qui n’a^ vait plus eu lieu depuis quelques années,
a réuni une quarantaine de convives. Inutile de dire que la gaîté, de bon aloi^ a régné parmi eux. Là note du patriotisme
et de la solidarité vaudoise a été fait vibrer par les orateurs; et un télégramme
de remercîment a été envoyé à S. E. le
ministre Facta, qui encore cette année
nous avait fait parvenir une lettre bien
affectueuse,
PRAMOL. Le 17 février. Notre XVII
a été un des mieux réussis auxquels nous
ayons assisté.
Le temps magnifique permit, dès la
veille, à la jeunesse d’allumer des feux de
joie sur tous les points éminents du vallon
Le mardi avant 10 h., voici arriver,
avec leurs bannières déployées, la phalange des 210 élèves de nos écoles, une
seule fillette exceptée, se dirigeant, comme d’habitude, sur « Châtel » où elle
chanta deux cantiques. A 10 h. précises,
tous étaient casés sur les premiers bancs
du temple, laissant une bonne moitié de
celui-ci à la disposition du public qui le
remplit aussitôt jusqu’aux murs.
Après le culte d’ouverture, tenu par le
pasteur, la joyeuse troupe écouta avec
une patience admirable le long programme composé de 35 pièces entremêlées de
huit chants dont deux tirés de notre recueil d’Eglise (français) et deux du recueil italien.
Après avoir reçu leur petit cadeau,
tous les enfants rentrèrent heureux dans
leur village respectif.
— Banquet commémoratif. Vers 1 h.
pom., un banquet réunissait 108 convi
ves venus de différents quartiers de la
paroisse; le dîner, admirablement préparé et servi par notre frère Jules Jahier,
se termina dans la plus grande cordialité
par une causerie du pasteur sur la récente
visite de la Table au Quirinal, par un
toast porté au Roi et à la Patrie, — par
la lecture d’une lettre du nouveau député
de Briquéras, M. Giretti, — par un autre
toast porté par le régent, M. Long, au
peuple vaudois, au vétérans, assez nombreux dans la salle, et aux ouvriers de la
graphite qui ont voulu, en bon nombre,
prendre part à la fête; — enfin, par quelques mots émus prononcés par un des
susmentionnés vétérans, qui chanta aussi
une des vieilles complaintes du temps des
persécutions, — et par un dernier toast
porté par le conseiller Héli Combe aux
instituteurs et au pasteur.
Un chœur exécuté par nos régents clôtura d.gnexnent la belle fête à la fois patriotique et religieuse.
— Actes liturgiques de fanvier et février.
Baptêmes: Clot Una de Louis et de Long
Henriette (Bouctiard; — Sappé Hilda
Louise d’Eûwi et de Long Adeie ^Ruà) —
Long Aldina de Jean et de Sappé Louise
(Piene) — Long Lina de Jean et de Long
Henriette (Cioc; — Long Henri d’Héli et
de Menusan Marie ^Rua; —• Long Albert
de P'rederie et de Long Elisa (Rinet) —
Long rieléne leu Bartnelemy et de Bertalot Amelie (Piene;.
Enterrement: Long Albert de Frédéric
et de Long Elisa, âge de 10 mois et demi.
ph.
RODORET. Souscription pour les sinistrés: Eglise de Venise ^2.e don), frs. 3
— M. Henri Pascal, doil. 1 —’J. Henri
Pascal, 1— J. Henri Pascal, 1 — Emile
H. I ron, pasteur, 3 — Henri Martinat, 1
— Pierre Emmanuel Micol, 1 — Etienne
Perron, 1 — François Perron, 1 — Antoine Grill, 1 — Jean Retour, 2 —■ Pierre
Iron, 1 — J. Garrou, senior, 1 — J. Garrou, junior, 1 -— Catnerine Guigou-Garroü, 1 —■ Daniel fron, 1 — Catnerme Parise, 0,50 — Bounous Barth., 1 — Françis Garrou, 2 — J^an Rodolphe Ribet, 1
— Frederic Meytre, 1 — Jauùert Micol,
1 —■ Madeleine veuve Pons, 2 — Alfiert
Pons, 1 — riyppolite Salvageot, 1 — J.
• J. Jacumin, 1 — Cesarine Long, 0,50 —
J. P. Rinet, 1 — Antoine Martmat, 1 —
Emile Martinat, 0,50 — J. Henri Martinat, 0,o0 —■ Henri Grill, 1 — Susanne
veuve Pons, 1 — François Iron, 0,50 —
J. J. Léger, 0,50 — Henri Vinay, 1 —
Etienne Bouenard, 0,50 — J. Pierre Peyronel, O,o0 — Henri Perrou, 1 — J. Pons,
0,oO — J. L. Garrou, 0,o0 — Pierre Ribet, 1 —John Long, 1 — Total doll. 42.
— Valdese, frs. 216,65 —■ Celli Agostino, 5.
—■ Marseille: Balme Jean, collecteur,
frs. 5 — Barrai Pierre, 2 — Jean Pons,
10 — Breuze Laurent, 2 — Breuza Jean,
5 — Cianalino Jean, 0,50 —■ Fassi Pierre
0,50 —■ M.me Pons née Tron, 1 — Fontana Madeleine, 1 — Villelm Jean, 1 —
Barrai Joseph, 5 — M.me veuve Balmas,
10 —■ M.me Tron née Balme, 1 — Emmanuel Tron, 1 — Total frs. 45.
— Ferrerò (5.me liste): J. P. Pascal,
frs. 1,50 — Micol Pierre (Baissa), 1 —
Peyran Catherine, 1,75 — Micol Anna,
I, 50 — Pons Pierre feu J. J., 1 — Pons
Adrien, 2 —■ Pons Emile, 1 — J. P. Tron,
2 — M. et M.me Gattini de Carrara, 20 —
Clot Henri, 1 — M. A. B. Tron (Bordighera), 10.
— Prarustin: P. Rivoir, ancien, frs. 2
— Michel Gaudin, 1 — H. Jahier, inst.,
1 — Désiré Romano, 1 — Barth. Pastore,
1 — Louis Bleynat, 1 — Alfred Gönnet,
0,50 — Laurent Forneron, 0,50 —■ Daniel
Constantin, 0,50 — Total St-Barthélemy-Rocheplate, 8,50 —■ Henri Pasquet,
1 — Louis Pasquet, 1 — Paul Ribet, 1 —
Marg. Pasquet, 1 — Total Quartier Gay,
4 — Antoine Gay, ancien, 2 —■ MadeJeine
Rivoir, 2 — Albert Robert, 1 — Pierre
Pastre, 1 —■ Veuve Constantin, 1 —-Total Quartier Coularei, 7 —- Jean Grill,
ancien, 2 — M.Ue Tron, 5 — Jacques Rostan, 1 — Susanne Godin, 1 —- Veuve Elise
Foeneron, 1 — Marthe Avondet, 0,75 —
Emile Gay, 0,50 — Marie Forneron, 0,40
— Lydie" Godinri — Total Quartier Roc,
13,15 — Paul Rostan, ancien, 1 — Jean
Vicino, 2 — Philippe Gardiol, V.— Jacques Forneron, 1 — Daniel Forneron, 1
— Total Quartier Cardonat, 6 — Michel
Godin, 2,50 -r- Jean Grill, Ciabot, 5 —
Antoine, 1 — Marie Grill, 2 — Total
Quartier Crotta, 11,50.
— New-York (2.me liste): David Mpndon, doli. 1 — David Coïsson, 1 — Henriette Garrou, 1 — Marguerite Berger, 1
— Marie Louise Peyrot, 1—. François
Peyrot, 1 -r- Jean Pierre Rostan, 1 —■
Henri Ernest Jahier, 2 — Collecté par
M. Griglio, pasteur : Marguerite Bertin, 1
—■ César Peyronel, 0,50 — M.lle M. M.,
0,50. — Collecté par H. Rostan: Madleine Ferrier, 1 — Benjamin Barrai, 1 —
Henri Peyran, 1 — Joseph Bertalmio, 1
— Marie Ferrier, 1 —■ Albert Poët, 1 —
Jean Grill, 1 — Alex. Constantin, 2 —
Henriette Grill, 1 — Phil. Rostan (cousin), 1, collectés par H. Ghigo — Henri
Reynahd, 1 —Philippe Rostan, 0,50 —
Josué Tron, 2 —• Henri Lageard, 1 —
Barthélemy Reynaud, 0,50 — Philippe
Grill, 1 — Ernest Pascal, 1 —■ L. F. Costabel, 1, collectés par Ph. Grill.
— Philadelphie: Par M.lle J. Rostan:
Cécile Janavel, doli. 2 — Caroline Janavel, 2 Jean Janavel, 2 —• Etienne Janavel, 2 —• Susette Janavel, 2 — Susanne
Giraudin, 3 — Marie Rambeaud, 2 —
Paul Davit, 2 —.Joseph Davit, 2 — M.me
Cécile Saurac, 1 — Joséphine Rostan, 1
— Aline Bouisse, 1 — Total dollars 52.
SAINT-GERMAIN. Les fêtes du 17
février se suivent et se ressemblent nécessairement. Dès la veille de ce jour, sur
les hauteurs même peu élevées, ont brillé
les feux de joie. Chaque village tient à
avoir le sien et on construit ces pyramides de genièvre selon les règles de l’art.
Le 17, à 10 h., les enfants des écoles de
St-Germain, musique en tête, ont été à
la rencontre d’abord de ceux d’EnversPortes,^puis de ceux des Chenevières,
pour se rendre ensuite, tous ensemble, au
nombre de 250, au temple où, après une
allocution historique du pasteùr, ils ont
fait goûter au public leurs chants et leurs
récitations, tantôt patriotiques, tantôt
religieuses, tantôt simplement amusantes.
A la fin, chacun reçoit son petit cadeau;
brochure ou feuille illustrée, pain, chocolat, orange, )
A 1 h. pom. 74 convives se sont réunis
à l’Hôtel de T Ours pour le banqùet, très
bien servi. Au dessert, le pasteur communique deux lettres de S. E. Facta, minis, tre des finances, et de Thdn’ Giretti, s’associant de tout cœur à la^fête vaudoise.
Suivent des taosts de MM. A. Comba, H.
Grill, F. Bertalot, Et. Balmas qui prit
part, en 1859, à la bataille de S. Martino,
H. Bosio à la liberté qui fut le soupir de
nos pères, qui fut le cri de joie de 1848,
et qui a besoin d’être, même parmi nous,
toujours mieux comprise et respectée, Il
faut pour cela aimer son prochain. Les
semeurs de haines entre les citoyens veulent bien la liberté... mais pour eux seuls,
tout comme les papes.
Le soir, à la grande école, conférence
de M. le prof. Bosio sur l’inauguration du
nouveau temple vaudois de Rome.
— Pour les incendiés de Champ du
Clôt, des dons ultérieurs ont porté à
frs. 175 le total des contributions en argent fournies par la Paroisse.
VILLESÈCHE. 17 février.
Cher Directeur,
Nous pourrions très facilement remplir une colonne pour peu que nous tenions à être complet dans notre compterendu. Mais nous ne le ferons pas, persuadés comme nous le sommes que vous avez
cette semaine surabondance de matière.
Il nous suffira de porter à la connaissance des lecteurs de l’Echo que notre fête
du 17 février a été célébrée avec le plus
grand enthousiasme et a admirablement
bien réussi, 250 enfants et au moins au
tant d’adultes ont pris parti la prenuliri
partie, écoutant avec recueillement, et
avec joie les exhortations du pasteur,
ainsi que les chants et les récitations. 110
personnes, dont une trentaine de femmes,
participèrent au repas fraternel, préparé
par le Consistoire. Le pasteur intéressa
vivement ses auditeurs en faisant le, ré-;
cit de son récent voyage à Rome. Plusieurs autres convives prirent ensuite la
parole; un chœur de jeunes filles chanta
encore deux beaux cantiques, et vers 4
heures de l’après-midi on se sépara louant
Dieu pour la belle et bonne journée accordée à notre Eglise. X.)
BIBLIOGRAPHIE, x- r,
Giovanni Jalla: Storia délia Rifçrma iii
Piemonie (1517-1580).—■ Libyeria Cîàù- .
diana, Firenze, L. 5. — (Imprimé Sur.^
excellent papier avec une netteté et;
une élégance ne laissant rien à désirer^
par la typographie A. Coïsson de Torre,
Pellice).
C’est un travail de longue haleine, un
puissant in octavo de 400 pages avec 19
gravures hors texte que le prof. J. Jalla
vient de livrer à la presse. Vingt ans depatientes, minutieuses et intelligentes re-cl
cherches dans les archives publique .et
privées; des centaines d’ouvrages compulsés par un connaisseur, devaient né-( ;
cessairement aboutir à un remarquable^
travail d’érudition historique, du plus
haut intérêt, d’autant plus que bon nom-^/
bre des documents exhumés étaient jus-; ;
qu’ici totalement inédits ; et que personne
n’avait encore traité « éx professe » le sux
jet qui n’a pas rebuté le courage de notrehistorien. >
t'-:
Et ne croyez pas que l’histoire dé la Ré-i'
forme en Piémont soit de l’histoire vaudoise proprement dite, entre-mêlée, par-^
ci par-là, de sobres données sur quelques )
mouvements isolés dans telle ou telle aUr
tre localité du Piémont. Je l’ai cru d’a-'
bord, mais je me trompais. L’auteur ne g
mentionne l’histoire vaudoise qu’efi tant
; qu’elle est en rapport avec le cadm-beau- i
coup plus vaste de son sujet: « la réforme^
en Piémont », c'est à dire dans le reste du |
Piémont. Je vous engage à vous plouger ^
successivement dans ces 13 longs chapitres, débutant par un aperçu géo^aphi- t
que de l’ancien Piémont, suivi des eau- |
ses qui favorisèrent la réforme en Piémont » et aboutissant aux dernières années du règne de Emmanuel Philibért. S
Quelles révélations pour les profanes, ,
voire même pour les gens cultivés mais )
non spécialisés dans la matière 1 V(?u;s,w
serez surpris d’apprendre, à la suite de
notre auteur, que la Réforme a fait dans
maintes localités du Piémont beaucoup
plus de prosélites... j’allais dire beaucoup
plus de ravages et de victimes qu’on ne
l’aurait jamais soupçonné. Vous vous intéressez au triste sort des églises et des
groupes de réformés de la Vallée d’Aoste,
de Val Maira, de Salaces, de Chieri, Mondovî, Coni, Caraglio, Busca, Dronero, Carignano, Pragela, Oulx et Turin.., *
Ce que j’en dis ici n’est que pour piquer
la curiosité des lecteurs, appréciant à
leur juste valeur les ouvrages d’érudition.
Je ne. recommande donc pas la « Storia
délia Riforma in Piemonte » aux gens dépourvus de toute culture historique; ils
ne sauraient la goûter. Mais nous dirons
à tous nos lecteurs cultivés: Allez-y de
vos cinq francs en vous hâtant de vous
procurer un livre auquel nous souhaitons
de grand cœur tout le succès qu’il mérite
et qu’il aura, à n’en pas douter, parmi le
public studieux. i. Oi; : .
— Le Viilar dans l’histoire oaüdoi^e.
C’est le titre de la brochure traditionrielî^
distribuée cette année à nos enfants et à
nos familles à l’occasion du 17 février.'Üé
bon point au pasteur Jahier qui Ta rédtgée avec tant de darté et a su la rendre
si intéressante, si riche de données, et
aussi simple, aussi complète que la désirent ses 4.000 petits lecteurs. Une vraie
petite monographie de 32 pages, bien
remplies et qu’on lit d’un seul trait. —>
Prix 0,20. S’adresser à : A. Jahier, pasteur,
Viilar Pellice.
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SORPRESA MERflUIGLIOSR’
fra due bimbi ara Insorta una questione
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma siili’uscio però stava a ridosso.
Difficile è il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Per l'acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stupor poi restò senza parola.
Quando vide venir tanto di barba
Sul monto Usila picsgla tw prole.
L' acqua'
!
CHinmn-MiGOME
preparata con sistema speciale e con materie di primissima qualità, possiede lo migliori virtù terapeutiche, le quali
sor.ania cono un possente e tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante 0 limuidu ed
intsramente composto di sostanze vegetali.
«.«..fwt.nw wuiiipuaau Ul OU9ÌOII&U VUyDlilllt
Non ca.mbia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati e soddi$fft06ntis§imi ancnfi quando la caduta gtornaliora dei capetti era fortissima.
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SI vende tante profumata che inodora od al patrolio da tutti I Farmaelali. Profumlari. p.
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