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Qtlarante-neavième ^année.
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N. 25.
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P i\B AIS S A HT C H A Q U E V E N D R E D I
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Pr^-d’abosBement par an:
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Vallées Vandoisea . . Fr. 2,50--Italie .... Fr. 3,00
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S’adresser pour laBëdaetlon àM.Cl-A.'rn«ti»p,ast-iro»7^.PaW5«*(;
et pour rAdSlnlstration à M. J. CoïssoH, prof., Ton**Pé««^
Tout changement d’adret ooôtoj lfi œntinies, ,sau( ¡oenn dp, r
commencement de l’année. j ,r » i
Les changements non acObnipagnés de la sommé de 15'oent.
ne seront pas pris eh oonsldéri^oni * ^ i ‘
Que toutes les choses, Vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.indignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. iF,
m
à
SOMMAIEB:
La puissance de l’Evangile — Le bien né_ cessaire — Conférence du II® District
Piémont-Ligurie — Ea bouche ouverte
et le poing fermé —Courrier de l’Evangélisation —A Nalolo— Chronique vaudoise — Biblipgrapbie — Nouvelles politiques —- Prp Scuola Norntale.
U PUISSANCE DE l’EVANGILE.
¡Elle s’e^t maiiifestée dans le épurant de mai cette puissauce, k Londres
comme à Paris, dans ces,belles réupâpns
si nombreuses et si vivantes, Nous ne
vpu4rioixs cependant pqs publier cp qui
se fait aiUetirs. dens le mênie aens et
avec le même espritEn Ecosse, par exemplei¡des deux
égiisqs presbytérieuiies viennent d’avoir; leurs assemblées guuuelles qui,d’après les rapports, se trouvent daus des
cpnditipuspirpspères et travaillent avec
une énergie digne de toute admiratipn.
Ce qui |rappe le plus dans l'activité: dç
çês, o’est de^tiravail qui se fait
en Ecosse, au point, de yue religieux et
social, comme le ;#sir de; conquérir Je
monde, par le ¿meyen^de f’Evangile et
des Missions., « - i
Il est évident que les déchirements
intérieurs sont déplorableSi-vaussi on
veut y obvier à tout prix,,et voilà pourquoi la question de Vunj>Qn des deux
grandes églises est, plus que jamais débattue, avec la perspective ,d’une réussite non lointaine. Le rapport tu par le
doct. {Wallace Williamson, modérateur
de l’assemblée, entraîna celle-ci sur la
voie de l’enthousiasme, et les paroles de
Lprd Balfour ne firent qu’accroître le
désir 4e voir bientôt le rêve de tous les
chrétiens, réalisé. Le jour de l’:exaucement n’est pas éloigné. Dans l’église
presbytérienne unie, c’est .le doct,,Henderspn, qui dans un admirable discours,
plidda la noble cause 4e l’union, suivi
de ceux dn doct. Joung et du ,prof.
Denney. L’assemblée npmma aussi deux
professeurs : le doct. Welch pour la chaire
d’Edimbourg et le doct. SelWe pour celle
d’Aherdean. Quel beau jpur pour l’Ecosse et pour le monde entier, quand
ces deux puissantes églises qui compteront au-delà d’un millipn de Communiants, travailleront avec ardeur à l’évangélisation du monde payen.
En Norvège a eu lieu un Congrès de
femmes de ^çisteurs, qui s’,est réuni à
Christiania, avec 250 participantes.
Ceci est un fait tout nouveau, mais
qui est arrivé à l’heure voulue, puisque
le succès a été complet. L’assemblée
dura trois jours; tous les matins, de 9
à 10 heures, il y avait une étude biblique par groupes de ,15 participantes .au
maximum, afin de faciliter la discussion. Tous les groupes traitaient le
même sujet: la sanctification. De lo à
3jîi:^4reSf.^om4e îi heu
I
res et demie, conférence suivie de discussion.
L’après-midi fut en général consacré
à la visite d’œuvres sociales et philanthîopiques : crèches, chambres de travail pour enfants, maisons de diaconnesses, etc. — Une après-midi eut lieu
une réunion destinée aux mères de famille; des femmes du peuple y assistèrent aussi et: prirent même part à la
discussion. La dernière conférence traitait tme des questions brûlantes de notre époque. L’oratrice, après avoir
parlé de hiniquité de la double morale,
montra sur quelle base fragile repose
la pureté des jeunes filles de la bonne
société, qui sont élevées trop souvent
dans Icibut de chercher à pl^re, et ont
fréquemment des allures provocantes,
n-étant souventpréservées d’un malheur
que par les murailles protectrices qu’élèvent autour d’elles certaines traditions.
On ne'peut’parler de vraie pureté que
Jorsqu’il sfagit de perscmnalités morales, conscientes d^elles-mêmes. IL-incombe aux mères de faire de leurs filles
des personnalités indépendantes, de
domuer à leurs fils un idéal de pureté,
d’éveiller, en eux le sens de leur responsabilité et de leur faire connaître les
conséquences de l’immoralité.
Tout le monde fut d’accord sur le
point suivant: la maison et la famille
doivent ;venir en première ligne pour
la femme du pasteur, la paroisse seulement en seconde ligne. «Si tu ne peuxpas te consacrer à une double tâche,
commence par la plus grande des deux
par ta famille. Quand plus tard tes enfants quitteront la maison paternelle,
ils emporteront avec eux le souvenir de
tes actions, de tes conseils, de tes idées
et ainsi ton influence s’étendra au loin.
Le Congrès a révélé tant de choses,
et a été si apprécié, qu’on a décidé de
le réunir chaque année.
Eu Smîss5, la puissance de l’Evangile
s’est manifestée par la journée protestante allemande, qui s’est réunie à Zurich, et par celle du Canton de Vaud,
dite romande. On évalue à 2000 personnes ceux qui sont accourus pour y
prendre part. Toutes les nuances théologiques ont été laissées de côté, et toutes les fractions du protestantisme ont
tenu I à être représentées. On a insisté
sur l’idée de la liberté, d’union, de fraternité. On peut dire que tout le peuple
protestant romand et toutes ses Eglises, en la personne de leurs représentants, étaient unis dans une même pensée, ne formant en ce jour qu’un
cœur et qu’une âme.
C’est une page nouvelle dans l’histoire du peuple suisse, et puisque on
s’y est fait du bien, qu’on s’est vu de
près, qu’on a oublié le passé pour regardér a» présent et à ray^nir, renier-»
cions JHeu qui a permis de tenter cet
essai pottvéau, qui ne pourra qu’être
utile à sa cause.
LeLÎÉN NÉCESSAÍRÉ.Í
¡»(Lire S. S. Chronicle, Mai 22).
L’antagonisme de nos intérêts petr ,
sonntíá, pénible phénomène de la ci- '
vilisatiôJtt! moderne, est moins nuisible;4iie l’antagonisme -de l'esprit,
que i&ouvent il révèle. C’ est une
choser,terrible que de tromper son
frère j mais c ’ est bien pis encore
quand:* ofi’le hait. Car alors nous
perdqns nos belles quaHtés d’hommes.3îLa société a été conduite par
les iàains de la Providence d’ un :
ét at de ,’haine et de iguerre continuelle à un état de paix et de civilisation. Lés hommes ont appris à
leursidépens qu’un animalisme non
maîtrisé : signifie un parfait enfer.
La raison confirpie ce que Dieil réivèle^jà chacun, 1 que Je respect :réci- ¡
proque Je la personnalitéi»humaine
est ila condition sine qua non d’un |
paradis social. A mesure que l’esprit a appris à respecter ét ensuite !
à aimer, l’Etat aussi a pu» progresser *
en sécurité, en! harmonie,: en bonheur. L’ amour est la parfaite expression de la personnalité humaine.
Sans amour, nous pouvons avoir ,
un -corps, mais nous n’ avons pas
l’étineelle divine qui fait du corps un
hoMime ou une femme. Ne pas avoir
d’amour, signifie ne pas avoir le mininium humain pour tenir ensemble
une: communité, signifie ne: pas avoir
le Jien nécessaire. Les sans amour
sont les vrais anarchistes. La honte
et ife colère que nous ressentons en
pjésence de l'anarchie, montent des
profondeurs de'notre être, parce que
elles représentent la protestation de
lâ vie menacée dans son essence intisie, dans sa racine. C’est encore la
prôtestation du sens moral détruit
paiJous Ceux qui montrent un esprit aveugle et malveillant. ».Toute
personne agissant mal descend de son
niveau moral primitif. Tous ceux
qui ont permis que leur âme fut souil*
lée/par les passions de la rage ou de
ISibaine en restent souillés. Opprimer le faible, méditer un crime, détruire ce qui a été rendu sacré par
le » temps ou les glorieuses mémoires du passé, signifie que l’on passé
par; une transformation morale. Ces
émotions et ces actions défigurent et rendent la vie plus vulgaire;
pas même les larmes du Repentir
pourront redonner à T âme souillée
son caractère et sa pureté premières. Que servirait-il à un homme de
gagjner le monde entier, s’il perdait
le! signé disUnctif .dé son bamanitéi
l’amour ? L’aspect politique et matériel d’une vie semblable n’est arien
comparée à son .aspect moral; Gé .qui
importe, dans la vie des peuples ootnme des individus, î c’est ce qu'üs deviennent : par l'ensemble de leutivie.
Or il ne peut ;y avoir de ¡progrès »réel
que dans la paix. Et , v^paix,
nous ne voulons pas dire-: éoilîber
la tête en présence de 4’injustiee
ou en présence d’un semblant »d’Unité qui cache tout un mond.e »de
croyances» disparate et contraires.
Par paix nous voulons » dire- q^ne .le
.cœur bat :à Tunisson av€cî,Dieu,set
que i nous ' voulons porter » lai vie » autour de nous dans une‘atinosphèïe
d’amour. Une telle paix peut . nécessiter une guerre inomentanée. Certaines conditions ne peuvent être
sous le contrôle idé l’amouri Ge rjiest
pas une guerre, mais, une lutte .néceS■saire. i Guerre » signifie généraieiaient
haine réciproque, destruction de-.toUt
ce qui; est vraiment caractéristique
de l’homme. C’est de la foliei Ea
gnérre ide l’amour est .raisonnable,
pleine de» bonté, et n’à' pottrybUt! que
Ja destruction du mal,' . j
Tout ce qu’il y a de vraiment
grand dans l’homme, confirme le
fait que l’Idéal de Dieu pour .Son
monde, consiste dans rharmonje »de
la parfaite justice et de l’amour.
Quand deux vieux amis se séparent
pour différentes raisons, »ils ne sont
pas les seuls à en souffrir. Leur horizon
et celui de leurs amis respectfis'devient pins terne ; la vie a pèrdiijb.eaucoup de ses chàrnies; l’amertùme't^t
générale; leur existence » peutêtre
complètement ruinée. Mais »laiss^
que la réconciliation ait lieu^et lè soleil de l’existence brillera de nouvèau
avec son éclat accoutumé. On, a retrouvé Dieu dans Tamitié. L’harmonie des cœurs fait chanter »la terre
et (les deux. »Lé message’,du Christ
s’adresse à un monde en guerre : guerres grandes et petites. Il s’adresse
à l’esprit perverti et lui parle d’un
paradis perdu. Quelques-uns i,reffisent cette.vision; d’autres reçoivent
ce messager d’ amour et Tout là p'ai|:
avec Dieu. /Genx-d deviennentdes ott*>
vriersîdéda paix générale. 14 AVoient
que l’antagonisme se trouve déjà
dans leur ‘propre être. Si flous pouvions dominer nos passions mauvaises et rendre le bien pour le tnal,
rechercher la justice au Eeu dérla
vengeance, nous verrions ayeOétoU^
nement que le mUleniuni est prochei
Le Dieu d’amour est toujours prêt’à
marcher dans les sentiers dell’àmouh«
Ne^ vouloqA*d9W aqus
2
: - 'T.-;
iuirelle de suiv:
s
pcfttir dent, et
est une opportunité qui nous
§isf offerte pour chasser de notre peri^fcaaiilé .tout, ce qui sent le tigre
Itpë' singe et pour monter dans une
plus haute en compagnie de'^DÎeü.
> Si mwiàls'*%ôftë' fôï faihiit, c^est
I ■
ind nous apercevons tant de vies
«oinpl||emèhl' goulrefâêés'^-' pâ^ féÿ
^aftx dieux ! Malgré tant. d années
'■pelidaht lesquelles l'^prit»âeï Christ;«
|té M’œhvîe, ftOïp,#qmwe^,phl4gël,
4i|voir qu’un esprit satanique est aussi
à f œuvré; C'est parce que beaucoup
;4’homHiiésf éherbiéht te; hietï :en em-v;
f4^f!ai»è<>^4e-'-mauvais moyens, JU’es^.
prit jésuitique est encore terriblement tépându au sein du cléricalisme
• contemporain. Rien de bon ne peut
sortir'de cela. Ce qui n’est paS; inspiré par l’ amour, ne peut pas être
de Dieu et ne peut, pas non plus appartenir â la vraie humanité, I<aissons donc que l’amour domine notre
.vie entière. k; ; a; ...
Mais si. nous voulons, nous -¥au‘ dois,f posséder cei lienj nécessaire à
-la iréalisation de notre noble destinée; si nous voulons continuer l’oeuvre de-nos glorieux ancêtres au sein
de nos ¥allées, dans ; nos » œuvres
J de bièhfaismice, d'évangélisations de
-mission, il nous faut le don du StyEsprit. Cft: Dieu a promis de te donner
-à tous cetc^ qni le demandent. ;> .
■’’^‘Prarmtinr XX'juinïxqx^.^in> ■ i
àl.îi '-nav -iij uf BERTAI^OTi:,.' '
ita du li* District PiMt-Lirie.
ïi'ei&ercredi i t juin, divers pasteurs
du Val Pélis se sont levés à une. heure
inuMtée': les plus.-éloignés, * à deux (
Iteures du matin.^ , ; : i
fi; II/ agissait de prendre le pre-mier train i pour réaliser un projet
.conçu; Pavant-veille; à l’improviste,
et' * dû l’initiative sympathique de
nos deux collègues anciens Messieurs
C. A; Tron et B. Gardiol: se rendre
c’est à dire, à la "Conférence du II®
'District ayant lieu à Imea en ce même jour, et ÿ représenter nos Vallées.
Aucun de nous certes ne fut déçu
dans le plaisir que nous promettait
Cette agréable tournée et la rencontre
Surtout avec nos chers frères de l’Evangélisation. . , “>! î ,
A dix heures nous arrivions à Ivrea
«ne jolie petite viile élégante, entourée
de Collines gracieuses et de châteaux
. pittoresques. ; î \
D’on voudrait s'attarder à admirer le paysage, les hautes cimeSi la
Dora bouillonnante à nos pieds, mais
nous sommes en retard, la Conférence
s’est ouverte à q- heures par la prédication de, M. P. Chauvie sur Col. I,
-3“4,!Vibmnte «t pratique, nous a-t-on
dit, et qué' nous perdons à regret.
Nous nous empressons vers le Corso
Botta, au local du culte évangélique,
et la formation du Bureau, sous la
présidence du doyen M. Tron de Buse,
nous permet.d’échanger avec les amis
et collègues . de chaudes poignéesi de
.main, entremêlées d’exclamations joyeuses, pleines de cordialité. ■
Des membres de la Conférence
sont au nombre de 24, auxquels
s'ajoutent, avec voix consultative,
les collègues du P District: MM, B.
Gardiol, A, Jahier, E. Revel, E. Giampiccoli, R. Malan, J. Bonnet et M,
^erazzi du Comité d’Evangélisatiori.
A XfS Bureau est jormé dans les per
dent, qui a des paroles de bienvenue
cordialçs^jiqtyq j^Jla ^aroj^t^^
donnée au président de la Commission
Exécutive M. J osué Tron, pour ..Jaç
lecture’ du Rapport.
C'est d’une voix émue et^au natilteuÿ
d"ùn siléhcé solennel qu’il nous com-'
;‘m^hi<|tte d’abord le message touchant
d’’àffectidh èt'de foi sereinCjîè dqrnier ’
î peut-être'f-à ses collègues et frères
,réunîàë.<Îe'de Nice, M
î Paolo Dongo, dont la maladie est si
aggravée. '
iiKjDé Bureitt èSbehargé dêluî adresser^iame, lettre de sympathie fraternelle. Que Dieu soutienne ce cher et
vénéré collègue dans l’épreuve douloureuse qu’il traverse, ainsi que sa
chère famille. si'
'" Dé Rapport n’est pas long,'ffiais
bító Pourri d’aàées' et fe faits, Ht jil
est à prévoir que l’entretien qui s’ensuivra sera des plus* intéressants. i
Mais il est midi'sonné, et lorsque
te ¡président, tout; k sa tâche, nous
offre dix minutes de repos, les estomacs protestent, et l’on abandonne
en foule la salle pour se rendre à
l’Hôtel de la Couronne. . ? .
Honneur à M. Maurin ! tout 'y
était prêt pour nous bien recevoir:
une bonne table à prix modéréi et
une ; vaste piècè pour nous réunir
en : famille. Tln’y avait qu’un étranger à nos côtés, et c'était un prêtre.
Mais ‘il était bien de la famille aîlssi,
puisqu’il applaudit avec convietinn
à Pactioa de grâce rendue par nôtre
prédicateur d’office,, auquel il vint à
son départ exprimer le plaisir que lui
avait.procuré notre société et notre
conversation vraiment évangélique.
Y en eut-il beaucoup de ceux-là !
i Lcs discours, j au lever des tables,
ise suivirent comme des feux de file.
Ce fut un hymne a la fraternité entre lès enfants des Vallées ét de la
Misson, travaillant de concert à l’avancement du Royaume dans'notre
chère patrie; ce furent des vœux
affectueux à 1’ adresse du pasteur
émérite D. Revel, de nos doyens MM.
Gereghini, Gardiol et G. G. Tron ; les
salutations cordiales de M. C. A. Tron,
qui eut tant désiré être des nôtres,
apportées par un de ses jeunes collègues.
A 2 h. 34» l’on reprend le travail
en examinant d’abord les observations générales du Rapport, De différents côtés, et de la part surtout
dés collègues isolés, l’on réclame de
plus fréquentes et régulières! visites
de la Commission Exécutive. D’on
recommande d’autre part, un essai
général de la nouvelle Diturgie, en
tout ou enpartie, dont on dit le plus
grand bien, mais que peu de congrégations ont mise en pratique.
Et ensuite l’on passe en revue
les champs de travail du District.
Da députation d’Aoste réclame au
plus tôt un conducteur pour cette
église, et les représentants de la même
Vallée affirment l’urgence d’un évangéliste itinérant, à qni le président de
la Commission répond que le Comité
va pourvoir au plus tôt à ces besoins.
Un long entretien s’engage ensuite
à propos de la Station de Savone
et, atteignant aussitôt l’importance
d’une question de principe et de méthode sur l’opportunité, c’estàdire,
d’établir üu pazteur fixe ea des cen
fe-qui ^i^ptent un ynombr||:^:^u
*|es. Da majc«4té (fés ^a
w
|s sétable être réSc^úmefit ¡^^aet la Cpuférea,ce ex
prime le désir que la ‘^questiôn soit
^.|raitée,.a.jq. Syt^de., {à^suivre).
, U BOUCHE OUVERTE ET LE POING FERIWÉ.
Ils.discutaient sur un pont dü'f*
.-et parlaient le patois‘des Valléef.'
Poussé par la curiosité, de connaître,
le sujet de leur discussiori,‘^'}éjiïit’'àÎ5,*
rêtai, jetant, pour me donner une
contenance, de petites pierres sur
l’onde trouble mais ._càlme , dii fleuve.
D’Eglise doit, disait le plus jeune,
puisqu’elle prêehe la charité, mettr-e
rgratuiUment à nôtre disposition les
.JbL^itaux,. construits du. .reste..,poui.
les pauvres, les asiles pour les vieillards et incurables, les écoles faites pour l’enfance, les régents et les
pasteurs pour les besoins intellectuels
et spirituels de la congrégation; elle
doit donner une Bible de mariage
aux époux comme souvenir de ce
jour heureux, un Nouveau Testament
et une Bible aux catéchumènes pour
qu’ils rappellent à l’avenir leur engagement; elle doit donner des prix
aux élèves des écoles du dimanche,
être généreüse envers les pauvres;
les familles dans la misère> les infirmes et ceux qui s’adressent à elle
pour être secourus.
‘ Cela est très beau sans doute, continua l’aîné, mais il n’yi a aucune
société humaine qui puisse faire tout
cela sans ressources. Or les ressources. doivent être fournies par les
membres de l’association. D’Eglise
ne fait .pas exception. Qui; lui donnera les .sommes dont elle a besoin
poun toutes .les œuvres que tu as
énumérées, et dont tu as largement
profité, si tous im.itaient ton exemple ? Ce n’est pas avec les go centimes que tu as souscrit en murmurant qu’elle pourra remplir le programme que tu viens de tracer. —*
Ne paies-tu pas un ixsn.c par mois àla
Société des Cafetiers ? Ne dois-tu pas
renoncer à une journée de travail
PAR MOIS pour l’assurance contre la grève ? Ne donnes-tu pas six
francs par an à la Société Ouvrière,
tout en recevant de ces Sociétés infiniment moins de ce que l’Eglise à mis
à ta disposition d’une manière généreuse et désintéressée ?
Ton père ne paie-t-il pas un impôt
de cinq francs pour le droit de tenir
.un âne ? Un franc pour un porc?
Deux francs pour un chien de chasse?
Deux francs pour une vache ? —
Si noblesse oblige, ne devrais-tu pas
eontribuer pour les besoins de l’Eglise un peu plus même que ce que
l’âne, la vache, le porc ou le chien de
chasse excuse l’image —contribue
pour les besoins de la Commune?
D’iEglise, tout comme la Commune
ou les Sociétés auxquelles tu appartiens volontairement, a besoin ¡de
sommes importantes pour couvrir
ses frais, pour mettre à ta disposition un temple, des écoles, des hôpitaux, des asiles, des régents, des pasteurs, et pour s’acquitter de sa mission en annonçant l’Evangile, consolant les malades ou les affligés, instruisant la jeunesse dans la crainte
du Seigneur.
Serait-il hônnête de prétendre
que les sommes dont vous profitez,
toi et ta famille, soient demandées
à ceux qui n’appartiennent pas à
l'Eglise ? Que la Société des Café*
f |iers gp^éten(|e recevoir les som|ies
I « sotti ^lan de l^^ociété ouvrière?
, tà .Commune p'aye les dépei|sës
I |,e la|.tfiienne ? Que tu soldes toi, à
la fin de chaque année, les notes que
j’ai faites moi-même ? — Certes! ce
ne serait pas honnête. |
En donnant 0.90 comme contribu
tîôn annuelle pour toi et ta famille
tu obliges les autres" 'sociétaire^
' ce qui n’est pàs non plus honnête i—
pgiyer ;|f6fi'fi^pi ¡et tU; dôiiiies |àlson à ceuxquidisent avec une pointe
de malice: v II y a sur le seuil de
rjgUsà,, bien des membres qui\oni
toujours la bouche ouverté et le pqing
fermé ». Hedwig’soé,.
T
L’Église d’Aôsie fie nos jours.
M. Jules Bonnet, en^^âchevant son
mémoire sur « Calvin au Val dl'ÂmU »,
s’exprime ainsi: ’ ~
« A l’extrémité de la vallée du Déman
« au lieu où le Rhône tire en bouillon« nant du lac ses eaux plus pures que
« le ciel, il est une cité qui s’honore d’a« voir reçu Çaivin commp 4-Oste ^’ho•:
« nôfô des l’avoir'-repoussé. DàqtieHe
« peut se flatter d’avoir obtenu la mèil« làure part ? Genèvé n’était avant les
« jouis de la réformation, qu’une bour« gade ignorée des Alpes. Elle est'de« venue la capitale d’une religion, la
«métropole d’églises sans nombre, un
« des foyers de la science, un des asiles
« de l’esprit humain, et quelles que
« soient les vicissitudes que l’avenir lui
« réserve, sonmom hé périra pàé. Aoste
« a gardé sa foi, et s’enveloppant de son
« serment comme d’un suaire, elle a re« poussé toute innovation, maudît tout
« proigrès, pour s’isoler au milieu de ses
« ruines; ■ trop héufeusê de ■'ntîà "joUrs si
«le souffle des révolutions et le réveil de
«la liberté la' tirent du léthargique
«sommeil dont'elle dort depuis'trois
« siècles ! Des cités ont aussi leurs des« tinées : Habent sua fata ».
Ai l’aurore de la liberté nous voyons
encore à Aoste se commettre un acte
d’extrême intolérance. Il mourut à
Aoste le m,ajor Bonnet; qui fut enseveli
le long d’un sentier, hors de toute enceinte. Par ordre du souverain CharlesAlbert, il fut déterré et transporté aux
Vallées, où il reçut les honneurs dignes
de son rang.
Nous ne devons pas nous étonner dé
cela, Car M. Théophile Gay nous dit,
dans son histoire très documentée, que
par un manifeste du Conseil Supérieur
de Pignerôl, 28 mars 1717, et d'un rescrit du 2 avril 1717 et 14 septembre
1726, que les religionnaires devaient
être ensevelis loin des chemins et dans
un lieu qui ne fût pas ceint de murs ou
de haies...
Nous voyons encore de nos jours certains syndics fanatiques qui voudraient
défendre que les protestants soient ensevelis dans le cimetière commun. Ils
voudraient que les évangéliques soient
à part et aient une sépulture déshonorable. Je l’ai vu à MOrgex et à TaVagnasco. ^
Cependant les actes d’intolérance se
font rares. Après la proclamation de
l’émancipation des Vaudois et du Statuto costituzionale, un souffle de liberté
se fit sentir dans toute la péninsule italique. Da vallée d’Aoste bien que renfermée dans ses hautes montagnes, dut
sentir aussi l’influence du temps nouveau. Dà-haut à Courmayeur/ vers
1850, s’agitait le problème de l’ascension du Mont Blanc,
Dans r opuscule èent par l'abb^
S;«.,,
-s-“'''-;
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Henry sur Les premim g^ias dé Coûtmpçttr,ep.m9 yoy^ ïpitpiurs noms
anglais ; lé pliis cérêbrej^ ^àlçiiiiste fut
M. Wymper, dont 1^ nom es^‘resté immortel dans les. aunadès dftil’41pinisme.
(d suivre).
À N A L 0‘'L-©
Congé de Mi.ed Mime lâ:. Lagearê — La
station de^ ^aj^^^ .sa.nsi: missionnaire
— La conversion^d'IsÉé-Küandu —
« L’homme qui aimait les noirs ».
Lettre de M. le missiànnaire^A. Bageardl
Nalolo, 19 mars'1913. ’x
Nous sommes bien . en souci, pour
Nalolo qui va être totalement dégarni
dans quelques mois (i). Aurons-nous
quelqu’un à y placer? A vues huniaii
nés, il semblerait néfaste de.a%' mettre personne, d’autan^.pia^'^qüe M; et
M.me Vernetpartiront peu, après nous«.
Or, justement, en ce moment, il semble^y avoir un mouvementintéresssant
des consciences. Il est vrai que Dieu
peut agir sans nous. Nous nous croyons indispensables, pauvres orgueilleux que nous sommes.
Nous venons d’avoir plusieurs professions dé foi. J’ai eu aussi la joie, le
27 février, de bénir le mariage de deux
demos aides et. Dieu voulant, nous
allons voir un double baptême le jour
de Pâques.
Pensez que nous venons d’être réjouis par la conversion du mari de la
reine Mokwae, Ishé-^uandm .C’est un
vrai miracle! Pe ;dima.nçbè
que nous avions consacré à un culte
spécial en souvenir de Pivingstone, a
été inarqiié par sa déclaration publique de foi chrétienne.
Or, Ishé-Kuandu a entendu pfêchéf ’
Pivingstone, ici même, à Nalolo, en
1853 et eii 1855 (au temps de Sékélétoü). Cela* m’a fait penser à ce que Pivihgstç|ne;a écrit dans son jqurnal*.;
«Nous tràvaillons pour ün âge d’or
que nous ne verrons pas, mais qui viendra. Nous ne sommes que l’étoile du
înatih pr^édant l’aurore encore invisible». Oh! gens de peu de foi que nous
sommes ! (
Voici comment s’est exprimé IshéKuandu en faisant sa profession publique
« Barotsé, je me lève, mais je ne
parlerai pas longtemps. Je désire
vous apprendre aujourd’hui que je
veux faire profession, me convertir en
me repentant. Vous me eonnnissez,
vous connaissez mes actes, mes fautes,
mes péchés; je veux m’en repeiitir et
m’en _détourner. Je me tiens deboup,
mais je suis faible et je tremble. Dieu
me connaît, il sait que ma profession
est sincère,. Il, m’aiderablesse et me transformera. Je tremble... il faut que je m’arrête ».; >
En effet, il tremblait d’émotion.
Nos cœurs sont pleins de joie »et de
courage. Oh ! priez Dieu qu’il le garde
et lui f asse. la grâce d’être maintenait
en bénédiction aux habitanfs-de Nalolo et aux Barotsé. Nous tremblons
dans la joie; mais nous croyons qu’il
est sincère.
Nous avons eu aussi, le 19 mars,
au khotla, un service en souvenir de
«l’homme qui aimait les Noirs» (Pivingstone); il y avait foule; le service fut impressif, émouvant, bienfaisant. Nicodema Tsiu (un-des évangélistes bassoutos) y parla'avec force,
et l’auditoire!fut très attentif.- » t
Oh ! que Dieu nous' baptisé de son
Saint-Esprit qui purifie, sanMfié, vivifie ! A. pAGEÀRD.'"
I aîï nouvel élu et vœux 'sinèèrëâ
un ministère long et béni, ^
RODORET. DiUranche dernier après
le; culte pf^dé par le pnjf. Jalla,
^semblée - éocnitè avec attention^ et
intérêt une ]?pnne et claire conférence
sur les avantages de l’Ecole Normale.
MM. He'nri Bréuze, J. H. Pascal, Pierre
Genre, iPayid ;Balme, J,P, Genre, conseillers, Jacques^ Baral, 'Henri Bons,
Barthélemy et Philibert Pons ont été
nommés collecteurs dans les différents
villages de la Paroisse. *
VAPDESE (N. C^. Notre frère,
’‘^Etienne Perrou, de Valdese (N, C.),
'vient de perdre sa compagne fidèle
jet dévouée, Madeleine Perrou née
âgée de 56 ans. Douée par Dieu
de beaucoup de dons nécessaires pour
être une bonne femme et une mère
presque exemplaire, elle avait exercé
une influence bénie d’abord . sur son
mari et ensuite sur ses enfants. Elle
savait gouverner sa maison avèc patience et avec douceur, sans bruit ni
ostentation. Elle avait accompagné son
époux dans ses séjours dans la Caroline
du Sud, pour améliorer la position de
la famille. Ensemble ils s’étaient consacrés vaillamment à former un, a-yenir
pour leurs trois garçons qu’ils aimaient
tendrement. Porsque la famille fut à
niême de revenir à Valdese dans des
conditions financières florissantes, elle
le fit avec joie, attirée surtout'par le
désir de fréquenter les cultes en langue
française, qui leur rappelaient les chèféâ* Vallées Vaudoises. Elle a succombé
à la maladie le 19 mai dernier,
Pes obsèques, présidées par les anj ciens, ont été imposantes. iisVaudois
et bon nombre'd’américains étaient
présents. Sur son désir, le cantîque 99
a été chanté. Elle a fini là course en:
confessant sa foi en Christ! Elle së repose de ses fatigues et seà œult^res la
suivent. Que le Dieu de toüteconsolation veuille sécher les larnies du mari
et des enfants.
BIBLIOGRAPHIE. '
SINITE PARVUS, di Edoardo TaGLIAPATEPA. Casa Editrice Metodista
“ - ŸiâFirenze, 38 - Roma. Prix 1,25.
ÎPs’agit"de 20 méditations pour les
epfants, mais que nous conseillons fort
aux moniteurs et même aux pasteurs.
On y trouve des idées claires,une richesse
. qq’fl vaut la peine d’exploiter.^ Pe vo
cela, conime
protestation contre une sentence judiciaire prononcée contre un certain
nombre d’ouyriers métallurgistes qui,
étant en grève, s’étaient cru permis d’assaillir à coups de pierre deux
voitures du tram“ électriquè. Ils voulaient obliger par la violence le person^Iqme, de 219 pages, est enrichi d’une^|éel à interrompre le travail. Pa police
‘quantité d’illustrations et de gravures}
■pa méditation'SolifuA' di Cristo eàt trèscaractéristique, pe prix dérisoire du volume engagera, nous l’espérons, un bon
nombfe de nos lecteurs qui s’occupent
des enfants à se le procurer, car il en
vaut la peine. '
prifsqttê l riq^nîjpfîlé' |char|es et
les risque^ à’unp ènt^prisë, màlÉeureusement pas encore âcKèvél, mais dans
laquelle il nous 'faut espérer pour la
prospérité et Fhbnneûr de notre pays.
Mr'Bê'rtÔlînp le "minislfé dés colbhîéâ,
fil p^jëts,
b® vue a triomphé, malgré
l’opposition de quelque, socialistes. ^
IJbiitisceife dériâère peilodé de sdn^sfe^
tivitéi commencé le 22. nvril, on peut
dire que la Chambre a bien travaillé.
Eôé; à tenu 53 Séances et discuté et apprbiivé'158 projetside loi, dont plusieurs très importants; Citons ' les suivants : Modifications’ aux lois communales et provinciales »pour les mettrÇfcën barmonie avec lai nouyelle loi
électorale politique. Modifications lîux
li^a^suï ,1e tecriitemept- defratmée ;et la
carrière desp|fiçiers ; Moyens jpour prévenir l'alcobÎisme ; ÎProtection des animfifU3c; Caisse nationale de prévoyance
pour la vieillesse des ouvriers; Institut
national potfir les brphelinSi des institutéifis, etc;^ '
Plusieurs^ séances ont été occupées
par lai discussion de l’Enquête sur
leffllgy- de} Justice terpîriée par un
vote de flétrissure contre les députés
coupables (233 voix favorables, trois
contraires, 43 abstentions) et . le renvoi des actes à l’autorité judiciaire.
Presque toùs,^les députés blâmés se
sont hâtés d’envoyer- leur démission.
Si les élections auront lieu à la fin
d’octobre, cette 'XXIÏI Législature
aura vécu 4 ans et 8 mois, les dernières
élections ayant eu lieu en mars 1909.
Ce sera la plus longue période législative après 1848} "
La ville de Milan a été troublée par
des scenes tumultueùsès et dès actes de
violence. La circulation dans les rues
était arrêtée et l’autôritê'a dû déployer
les forcés militaires cOnéidéfâbles. Des
loldats et carabiniers ont été blessés au
|ours de plusieurs manifestations sur la
place du Dôme^t,ailleurs.iLa grève générale a été proclamée, sans toutefois
iCHRONIOUE VAUOOISE ï
I PRAL. Sous la présidence/de ,M.
Garrou, président de la Commission
exécutive, l’assemblée d’Eglisè a nommé, dimanche 8 c., son pasteur én la.j
personne de M. H. Pascal, par 58 voix
sur 60 votants. Félicitations cordiales
(i) M. et Mme Lageard àoivenï pmehaf ^
nemeat rentrer en Europe,
•iouTelies politiques.
Samedi dernier, le 14 juin, la Chambre des députés a pris ses vacances
avec l’intention de ne plus siéger avant
lesnouvelles élections politiques. C’est
donc la dernière séance de la XXIII
Législature celle que le président
M. Màrcoraa close par un éloquent
et patriotique discours où il a touchésaux faits les plus importants de
Cètte période politique: la célébra^
tioa du 5o.ème anniversaire de la
proclamation de Rome capitale d’î*
talie,*lâ loi électorale du suffrage
uliivérseî, la guerre de Lybie, etc.
' Là dêfnière loi votée par la Chambré;
ii* approuvée par 273 voix contre 21
accorde au gouvernement des crédits
supplémentaires pour la Lybie jusu’à la somme de lop millions. Lf
ÎScussion engàgée'”sur ce sujet a’
montré que notre peuple accepte
tervint; les cris et les Coups de pierre
tournèrent contre les agents qui opèrent plusieurs arrestations. Les outers arrêtés ont été déférés au tri-^
nal, condamnés et jugés en vertu deS
pénales applicables à tous les d-’
yens. Les syndicalistes de Milan protent contre cette sentence du tribu1 par la grève générale et le tumulte
la rue. Ce mouvement doit viser,
nt-ils dans leur manifeste, à obtenir^
ns les huit jours la révision de la senfence, et à marquer l’infamie du commissaire de police et du président.
^ ALLEMAGNE. On a fêté le 13 juin
il vingt-cinquième anniversaire de l’a
tiement au trôné de I’empereljr Guilme II. A côté; des comptes-rendus,
fêtes de cour et des réjouissances
bliques,tous les journaux allemands
sissent l’occasion de dresser le bilan
% ce quart de siècle au cours duquel
llàllemagne s’est développée d’une fa-,
;5i^n surprenante. De 46 millions d’haa ratants qu'il avait l’empire en compte
aujqurd’hui 66; le budget est monté
•Ip'un milliard à trois milliards et demi
de marcs. Le développement de. l’in-dustrie et du commerce a été encore
plus rapjde et plus frappant,
ORIENT. La sigriàbiir« du
liminaire dé-püx à Lonèbésa êÉl.poss^ble dès que la Grèce a accepté l^cbnditions proposées par les ambassàdéurs
des puissances. Mais le conflit^-feiefi
plus
garié a risqué^de compropéttrè'îrilsérabïéniént,’; dàns^'dfiè'giieïrè’ ^rà^ricide,-les résultats obtenus au
de tant de sacrifices et de tant de sang.
L’interyentionk. dtt
heureuseinen^ apjapi 4ç| -plim
diíBcuítés. Là guèrre feera, évîtié, la
Serbie accéptérà là 'ìrontière fixée
par l’arbitre impérial, ,et,.,la^,B.ulgarie diminuera ses pr'étentiqns,
A Constantinoplë* le ps^ Contraire
aux Jeünés Turcs a voulu prendre
sa revanche en faisant assassiner-lé
grand vizir Mahmoud-Chefket pacha.
Au moment oùv il se rendait àTa
Porte en automobile, deux individus
se précipitèrent sur lui et le tuèrent
à coups de ¿révolver.^ ;Les qs^assins
ont été arrêtés. ,îLa victime était la
personnalité la plus éclatante du ¡ parti,
le chef de l’insurrection niilitàtre^ui
avait brisé le pouvoird^Abdul-H&mid^
et le seul grand chef militairedesf eunes
Turcs. Le ministre des affaires étrangères, prince cSaid Halim pachai|passe
grand vizir.' » • -- - f *,î
PRO SCUOLA normale
. ' ï Í ■’
I II Presidente del Comitato è lieto di
preannunciare la prossima -pubblica^
zione delle somme che cortesi colletto^
e collettrici! stanno proprio ora raccogliendo nelle Parrocchie di Bobbio PefliCe, Pinéfoló e Prarostino ; mentre
eguali collette vanno iniziandosi purè
a Rodoretto e a S. Germano: riman|
gonp posi appena’ otto Parrocchie, in,
rapporto allé quali il Presidente ri:%
mv& viva preghiera egregi Pastori
locali perchè àhbiano la cortesia ài
indurre essi ’ stessi alcurii‘ yplontero^
fratèlli ad intziaxé-d’drgeifiÉà uria colletti
, doeaIe, e eiòjnella piena e fondata cer|
tezza che tutti i V^defi delle ricordate
otto Parrdcchie sarèntto'éssi pure felidi
di concotrefe èffieacemente alla realizi
i-zazione dello scopo desiderato. }
Il Prerideutp, infine, attende dagli
Ï egrègi Pastori sglFillachi dei Valdesi
residenti all’estero. f
• --IKr-W. •• .i
10* LISTA DI SOT'rQ|0|lIZ|ON^.
, C0MIÏAÏ0 pi ¡t^óRiéoí Slg. *1 sig.fa
Arturo De Pernex, D. roo — Sig.ua , Giovanna De Pernex, 25 — Sig! Daniele
Paget (St-VinceUt), 2 — Sig. Luigi
■•Ri-voire, ro.
Comitato DI Firenze: Ricavo di una
serata a pagamento, L-170 — Sig.ing.E.
Trincherà, 200 — Sig.ra contessa Giulia Toinmasi Raldelli, ipo — Sig.ra
Alice Hall, 50 —- Sig.’col. Carboni e Signora, 25 —• Sig.ra Girard,' 50 —Pamiglia^donconrde, io — Sig.ra Ved;' Alma
Comba, 100. , à-' '-à,
Chiesa Dt SUSA,'d mesta deppe^ipre sig ^
Tro«.- Sigg. Schaufuss e Wetfer, ì,. 25 —
Sig.ra Marino Luigia, 8 -— Sig. Grp^ Battista, 3 — Sig. Alliaud Michele, lo'fe- Sig.
GaedeRrnesto, io—Sig. DolinoSebàstiano
4 — Sig, Cluamberlanào Luigi, 4! Sig.
G.'G. Tron, 20.
Comitato di M«,ano: Slg.'^’ ' Henking
Ginoulliac (Bergamo), 50 — S^. Rodolfo
Enrico Frizzoni (Id.), loo —- Sig. L. R.
M. Steiner (Id.), 150 — Sig. BertiUj,^ 5 —
Sig.ra Cheethain of Stàtéy Bridge, Jf3 —
Sig.ra Edith Franeeschini, 2|i c- M-,
Savona, a mèsta dñ^^ptapirejig.
Famiglia CavMto, Li jfelSI Ra
chele, ré '— Sig}íííepiim;&,}f&i¿^^
Miegge e faglia, 2Ó6Wl||sài|là0^iK 1 o.
Chiesa di Casa1.B, amess^’^¡MdMiá't'¡sie,
Arias, L. 25.
Provenienze Varie: CoUettaidèi 17 Febbraio 1913 a Parigi, L. 15 Prof. D. Be‘nech (Pinerolo), 5 -•- CutreènfArluitoiFiorenzuòla d’Arda), 3. ’ ,X
Totale Decima Lista-,.,1^-, 1.609,—Liste precedenti ^^^.^..,. L 53-162,80
»TOTALE GENERALE
C.-A. Tbo», jpÌTècfettf-rwpoiMaW«,
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'f-r..-'. V-.- '
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C «fcaaiei ’MiMcqtQi^QHEoyBiii^ tii^
tfttteWyia^yte '<mejlK)iîi^ ftìiacfse. Eeiei'
MnafJiSàgtttfni Bwfwvia.Æîcàsao-yiiwaÿfoi 24^
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)P apMc adill ; d^nne taMure à ^nafire
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KNtl tr ffiirrtEiis^tRTmcias:
^(udie Benti^fc« Dleecf
diretto,dal Sig. ì^. A. ItOllOÒIi l>. D.À„
Laureato e’pràiniàto airÙniversità di Ciiieinnati (S. Ui iT America), Vico-Presideiite
Onorario deHiAssociazionO 'dei diplomati Dei|tìsti della, suddetta U^errat^.,. i , a
TOBlNOi 35 Corso Oporto 35 >• Fiuto
Telefono 51-39. \
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