1
^ Compte-courant avec la Poete
Prix d’abonnbmbntpar an
ttaiie .... Fr. S
Etranger ... » 6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, ^iréej], Danemark,
Egypte, Hollande, Suì?ìdie,
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à la poste . . Fr. 3
On s'abonne;
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Ohoï MM. les Pasteurs; et à
l’imp, Alpina à Torre Fellies.
t-’abonnenûent part du 1. Janvier
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le tirage, 10 centimes ebacnia
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S’adresser pour la Bédaotlon àM.
le Prof, H. Meille, Torre Pollice, et pour r AdmlnlstraHoa
â M. JéaB Jalia, prof., Torre
Penice,
Tout changement d’adresse est
payé 0,10 centimes.
LE
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous mo acre, témoins. Aot. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne, llàtth. VI, 10
K » nn .|i|i n i r « :
Synode de 1895 — MigsipiiS Société
d’iiistoiro Vaudoise — Société Vaudoise d'iitiiité publique — CoiiliaucB —
Sauvé à onze heures et trois Quarts -r
Ün bel exemple de générosité Nouvelle.s religieuses — Avis.
Le Synode de 1895
Le Synode de 1895’ s’ouvi'é par
un culte présidé par M. G. .4. Tron
el moiti.s fré(|uëulé qu’à l’ordinaire
à cause de la chaleur excessive et
de l’absence de candidats à la: consécration. Lo prédicateur attire l’atteiition de l’assemblée sur il Tim.
1, 6, 7, « Je t’exhorte à ranimer le
don rie Dieu que tu as reçu par
l’imposition des mains. Car cem’est
pas un e.sprit de timidité que Dieu
nous a donné, mais up,^^espriL de
force, d’amour et de sagesse
Après lu prédication le bureau
provispire procède à Ipl vérification
des mandats et à la ednstitufioh de
l’assemblée. Celle - ci noranie son
bureau délinitir comme suit:
' M-. Paul. Geymouat président (è;
l’unanimité). , “
M. .J^acques Weilzecker v. p.
MM. Ernest Giampiecçli,, J-,, D
Hiigon, P. Giraud, seçrét.
MM. Goi’sani.et Joseph Long, assess.
loe président que l’assemblée applaudit vivement remercie les frères
qui l’ont de. nouveau nommé pour
diriger leurs travaux. H fait uii Court
résumé de l’histoire de nos Synodes
depuisueelui de. S, Marguerite en
i849>i auquel assistait .etfecdre fo délégué du gauveriiement: jusqu'au, Synode actuel.'(Quel charme ad’histoire
racontée par quel(^.u’un qui. ne l’a
pas lue dans les livres, mais qui l’a
vécue!) Il note les progrès de l’œuvre
de la mission moins pour le nombre
des conversions: que pou:r.J’exteneiGn
du champ de travail. Jamais on
n’aurait osé espérer autant, ü affirme
l’obligation où se trouve: l’Eglise
vaudoise de participer de tout cœur
au jubilé de la libération de ilorae.
U décrit admirablement .Ijétat moral
oùi se trouv-6 le peuple italieii qui
ira à Rome s’amuser oài Ja barbe
du pape et qui d’autre part résistera
toujours plue, par son inditt’érence
complète, à la propagation de la
vérité. La polémique, 4’enseignement
doctrinal ne suffisent pas à convaincre céite génération sceptique, qui
tté; se ipend qù’à la constatation de
’fiitS. Elle ne .se laisse, gagner que
"fiaï' lès 7'ï’tiiis de la foi, que. par lès
%
W*
I r-
2
290
œuvres de l’amour. Dieu nous donne
de pouvoir les lui présenter et l’amener par ce moyen au pied de la
croix de Jésus Christ.
Séance de Mardi 3 Sept. Malin.
Après le culte, le Synode entend
lecture du contre-rapport de la Commission d’examen de la gestion de
la Table. On s’arrête fort peu sur
chacune des paroisses (*) et l’on
en vient bientôt à la question capitale de la réception des catéchumènes qui occupe l’assemblée jusqu’à midi. Rarement nous avons
assisté à un entretien (car ce n’était
pas un débat) aussi fraternel et
aussi élevé. Les courants d’opinion
relativement à la méthode à suivre
Eour l’admission de nouveaux memres dans l’église étaient très marqués, mais ce qui l’était plus encore
c’était la préoccupation de respecter
la conscience de chacun et celle de
ne pas permettre qu’une question
de ce genre jetât la désunion dans
les troupeaux de nos Vallées. Aussi
ras.semblée à une grande majorité,
si non à l’unanimité de ses membres,
a-t-elle adopté l’ordre du jour suivant présenté par M. M. Prochet;
« Le Synode, ouï la discussion sur
la grave question de l’éducation et de
la réception des catéchumènes dans
r Eglise, tout en désirant une plus
grande uniformité dans la manière
de procéder, convaincu cependant
de la néces.sité de favoriser autant
que possible l’étude de cette question,
reconnaît aux consistoires la faculté
de suivre la marche que leur conscience leur impose et leurs lumières
leur indiquent, espérant que le temps
viendra bientôt où il sera possible
de prescrire une règle unique».
Après midi.
Depuis longtemps quelques-uns
de nos consistoires sont préoccupés
(*) Notons seulement des paroles très
chaudes prononoées au sujet de Colonia
et de Cosmopolita par MM- G. Appia et
M. Prochet.
des envahissements des communes
dans la direction des écoles primaires
tandis que les droits des consistoires
sont méconnus et foulés aux pieds.
Une réaction contre un pareil état
de choses est nécessaire, urgente
même. Mais, pour qu’elle abouti.sse,
il faut qu’elle soit dirigée par l’Adrai' ;
nistration supérieure de l’Eglise,
que le Synode recommande et ce|
que le Modérateur admet. ,■
Aux paragraphes Ecole latine et
Collège, on invoque pour la première
un traitement analogue à celui dont
a bénéficié le collège de la Tour. L’administration reconnaît la légitimité
de cette demande. Le prochain exercice ne devra pas s’écouler sans
qu’une place de professeur titulaire
soit mise au concour.s au Pomaret
et que le plus tôt possible une
troisième place soit de professeur
soit de maître supérieur y soit créée.
Le Synode admet la possibilité et
i’utililé qu’il y aurait à ce que
l’école latine fût ouverte aux jeunet
filles désireuses de dépasser les
classes élémentaires.
» I
Le Synode adopte les conclusions
de la Commission par lesquelles le
Table est remerciée pour le zèle
et l’activité qu’elle a déployés dans
l’accomplissement de son mandat.
N'oublions pas de dire que je
Bureau a envoyé au Roi un télé-^
gramme avec une allusion très directe à la prochaine célébration du ;
20 Septembre.
À ce télégramme il a été répondu
comme suit.
« S. M. il Re mi incarica ringra*
ziare dei sentimenti espressigli da
Sinodo Valdese del quale gli é nota
la profonda devozione alla patria ed
alia dinastia ».
Reggente Ministero R. Casa
Generale Ponzio Vaglia, c
(À Suivre)
3
- 291
MISSIONS
lifittre de Madame Ad. Jalla à la
Société de Tia d’üliya à la
Tour. (1).
Mes bien chères amies et soeurs,
Vous savez combien j’aime la
Tour et tout ce qui se rapporte à
Ce lieu si cher à mon cœur et
^uquel se rattachent mes plus jolis
Souvenirs d’enfance. Aussi vous me
Croirez quand je vous dis que tout
Ce qui me vient de là m’est précieux
et encourageant, et, parmi les autres,
a pensée que vous priez et travaillez pour nous m’est douce.
Chaque fois que j’entends parler
de vous et de ce que vous faites
pour notre œuvre je me sens émue
et reconnaissante.
Voyez quels liens vous rattachent à
la mission du Zambèze! quatre des
enfants des Vallées y travaillent
depuis plus ou moins longtemps et
le cinquième, celui auquel vous ve*jez de faire vos adieux, pour ainsi
dire, est tout prés du gué de Kazoungoula! Oh! comme nous serons
heureux de souhaiter à M. Davit
la bienvenue au sein de notre petite
l^amille missionnaire, et comme sa
place est déjà faite dans nos cœurs.
Que de choses nous aurons à lui
demander!
. Il nous semblera à nous qu’il
A'ient de vous quitter, qu’il a à
peine foulé le soi de nos chères
"allées, jeté le dernier regard sur
dotre beau Vandalin, rencontré une
cis encore vos yeux et vos mains.
Jl nous arrivera tout rempli encore
des émotions du départ, tout plein
de votre chaleureuse affection et
^tnme cela nous fera du bien!
^ci'ci, chères sœurs et amies, pour
'’otre intérêt soutenu, pour votre
amour actif et persévérant. Combien
yirne à penser à vos réunions du
^ardi soir, interrompues maintenant
«iU Publiée avec
a®nte M.lle Car. Melile.
autorisation de la pré{Réd).
I
par l’été, où nos noms sont sur vos
lèvres et dans vos cœurs, où vous
vous transportez au Zambèze, dans
nos chaumières, au milieu de nos
noirs.
Vous représentez-vous notre
vie? — Ne vous la peignez pas
sous de sombres couleurs. Nous
sommes si heureux, si parfaitement
sûrs que nous sommes où Dieu
Lui-même nous a envoyés. Sans
doute les jours tristes ne manquent
pas. La maladie nous visite souvent,
et si le mal que nous avons à comhattre autour de nous et en nous
assombrit parfois notre ciel, au dessus
brille toujours le soleil. La nostalgie,
qui mine tant de gens, ne nous
atteint pas. Nous avons fait de cette
affreuse plaine où nous nous trouvons notre patrie, à cause de ces
âmes que Dieu nou.s a appelés à
attirer à Lui. Pour admirer le paysage
qui nous entoure il ne faut pas être
un enfant des Vallée.s. Un esprit à
la tournure zambézienne seul petft
trouver quelque chose d’attrayant
dans cette monotone, désolante uniformité qui s'étend à perte de vue,^
de tous côtés. Pas un arbre, pas
autre chose que la plaine, et encore
la plaine avec, çà et là, quelques
monticules que les termites laborieuses ont élevés et, là-bas, tout
là-bas, une ligne bleue. C’est une
suite de collines, une chaîne de
montagnes en miniature. Je ne vous
décris pas notre station. Une autre
plume que la mienne vous l’a fait
connaître. Vous voyez cette termitière que des travaux considérables
de terrassement ont agrandie et
agrandiront encore s’il le faut: la
chapelle, les deux maisonnettes de
M. Coillarcl, notre pack-house, puis
notre nouvelle habitation qui vient
d’être achevée. Avec les huttës de
nos deux jeunes ménages, celles de
nos ouvriers et l’établissement de
Wiliie l’évangéliste cela fait presque
un village. Nous sommes dans notre
nouvelle demeure depuis peu.
Elle est, comme la précédente
».
s'
4
— 292- —
bâtie avec des coseavix, des troncs :
d’arbreS et- eouverte d’un toit de
chaume,' mais plus spacieuse el.
commorle. Notre cœur déborde de
reconnaissance envers Dieu qui nous
donne tellement àu-delà de çe à quoi
nous nous attendions en venant dans
ce pays. C’est dans la large vérandali
qui entoure notre grande chaumière
que^’uous recevons nos visiteurs;
là aussi j’ ai’ ma réunion pour
lès femmes' où j’étudie avec elles
les femmes de la Bible. Que Dieu
bénisse nos efforts pour attirer les
gens à Lui, ces pauvres femmes si
légères, toujours prêtes à saisir le
côté risible‘dés' choses. Nous lisons
ensemble, nous chantons et (’enseignerai, aux: plus désireuses d’apprendre â coudre'et de s’instruire, le
maniement de l’aiguille et.., l’A B
G en attendant qu’elles puissent lii'e;
J'aurai peut-être nn peu de peine
au commencement à avoir les reines
et les femmes du peuple ensemble,
mais elles s’y habitueront ' Pauvres
reines! Elles-sont lelileraent persuadées dé la haute dignité de leur
position, et' regardent tout le monde
comme bien au dessous d’elles.
jNo2ia«.(îa, notre douce et inélancoliqüe ■Nolianga en est toujours au
même point; élle est bien disposée,
sentant'que l’état de choses actuel
n’est pas selon Dieu, et pourtanf
elle recule toujours devant la néce.ssilé que sa eonscienee lui dicte de
quitter i’bomme qui-(test pas son
Énari. Elle risque ainsi d’endormir
si bien cette voix qu’elle ne l’entendra plus... Priez pour elle, par son
nom, voulez-vcius?
Nous attendons tou.s nos amis les
missionnaires du Bas, avec les nouveaux arrivés; pour la Conférenée
de Juillet OU' Août. Pensez si nous
tiOud réjouissons à la perspective
dé celle réunion après notre isolementi Notre termitière seraouilors
transformée 'én joyeuse 'ruche d’abeiHes'ioù de^chers oisillons, les
voix argentines de nos neveux, mettront des notes gaies. Des oiseaux!
mais savezjvous que nous soupirons
après leurs chants! Oh! les Îauveltes,’-les rossignols, les., merles même et'
les moineaux haliii-lards, écoulez-léSi
Ici ce ne sont que des cr'is discordants el rauques; l'aremeul un gentil
gazouillement. Parfois, dams le silence :
de la nuU, on est à se demander:
Esl-ce un chien? un chat? ou im'!
gémissement humain? Non, c’est j
lin oiseau (¡ui croit clianler et ne;1
réussit qu’à vous écoi'cber le tympan, j
El ’les fleur.s? Oh ! con.rrie noüs lés,
admirerions si nous relèurnioiisi
jamais en Europe. Une rose! unét
violette! un lilas! Mais cela me l'aiy
réver. Quant au fruit il vaut mieiiX!J
n’y pas penser, si l’on peul, en l.oiil^
cas ne jamais en parler quand orml
a la fièvre. Toutes cés images évb
quées ne nous hantent pas commé
de pénibles caucliemars, Noüs su|)' ■
portons joyeusement ces privalionS •
bien dures parfois pourtant.
Me voilà au bout de ma secondej
feuille sans vous avoir beaucoup dit!:-;
as'sez cependant pour que vous soyc? '
assurées de mon affection toujours 1
profonde et dé notre, vive reconnais; ]
sauce. Recevez de nous deux, bieft;
chères amies, nos meilleures salü-f'i'
talions.
Loatïlè, Avril i895. ' j';. ’j
Votre bien dévouée
Emm,4 JaLLA. ' ’ . 'i
SOCIÉtÉ D’HISÎOIRË VAUOOISE '
Une hombreuse assemblée de méiû'j^
bres ét (^’amis de la Société d’ii^p
toire Vaudoise s’eSt réunie daß®,;;
la sallé^d'u 'Sÿnode le soirdti fmn:£Î|,
Gtila-'prouve que'notre société Ichx,',,
à 'gagnér plutôt qu'à'perdre dans, 1^'^
âympalbiës du' public. Un ' rappp%
très complet du pré’sidenl témoigna#
d’uii travail considérable de sa
ét d'uii progrès réel dans 1
de la s'ociété, une-étude de M. J,
sur les-documents laissés par
Muston, élude fort intéressante
C0
■m
5
293
elle nous a fait part des trésors ignorés qui pourrontservii'à donner
à une futui'e liistoire des A^'allées
des élémenls de nouveauté et de
fiaîoheur
enfin un récit de iVI.
son voyai^e en Wurtem
Vinay sur
fier«' pour asssiler à l’üsseinfilée des
Huiiuenols Allemands, ont l'ail les.
l'rais de la soii'ée. Nous regrettons
que le temps, où que l’on se Irouve,
passe ave(; une égale rapidité, et
que la fatigue n’épargne pei-sonne,
même les audileors- les mieux ■ intentionnés, ce (pii a empêché à M.
Appia de nous faire des communications très iiripoi'Lantes, il sera très
important qu’une autre année il y
ait lin programme plies rigoureusement fixé et que ceux qui doivent
parler sachent absolument d'avance
le leiuqis qui est à leur dis|)osition.
Le Jmreau a été réélu à runanimilé
et nous en sommes heureux, car
ceux qui de composent, surtout le
Ih'ésideiit, enlendent et aiment le
ti’avai! qu’ils ont à accomfilir.
Société Vaiidûise d’tiilé oudligue
Tel est le nom qu’u pris dés hier
au soir la Société <pie l’on avait
(irovisoirement baptisée Société d’encouragement au progrès. 11 nous
est impossible de donner ici même
un aperçu des nombreux objets aux- ^
quels la nouvelle association pour.-. |
rnitcousa,crer son activité. MM; Appia, ^
Auguste Meille, Gardiol, D. Feyrot et I
d'autres encore, en ont fait miroiter à
nos yeux une telle foule que véritablement nous eu avons éié éhloui.s. 31
faudra évidemment se limiter, i.se
concentrer, mai.s alors on répondra
à de véritables besoins, L’u tilité d’une
pareille société est reconnue de. fout
le monde. Il va sans dire quMei
comme dans bien d’autres iciiGse.s
on comptera sur la collaboration'des
dames et demoiselles, i^a coleditninirne pour être ,m,embres est de
Ir. 1 par an. Gependant ceuxi qui
veulent avoir droit au nom de membres fondateurs payeront pour les
; mois.Septembre-Décembre, fr. 2 au
i lien d’i. Une société de ce genre
j ne peut évidemment prospérerT|u’a[ vec des füiid.s sulfis.-ints. Aussi espérons nous que les Vaùdois à leur
j ai.se eonlnlmerorit généreusemenl. «e
I méritant ainsi le litre' de membres
1 à vie ou de membres bienfaileurs.
I . Le Comité signataire de la circulaire qui, proposait,,1a fondation de
la Société a été nommé par acclaraatibii pour rédiger un réglement
et commencer le travail, pendant
l’ai,Al ée 1895-96.
., Nos meilleurs vœux accompaguent
son activité.
CONFIANCE.
j Par un soir d’élé, une jeune femj me était assise dans sa chaumière
I et elle cousait assidûraeiit. tuùdvéle^ meut pour sou Joyeux petit Jules,
dont les éclats de rire retenl-issaierit
dans le jardin. Le mai'i était assis
prés de ,sa femme, jouissant sans
doute jii’uri. repos.bierirtMérité après
une rade journée de travail.,
« Comment. ferqn.s-nouspoyr.vivre,
quand l’hiver viendra, Georges? Gela
est déjà as.sez dilficile en élé;n que
sera-ce alors? i ,
Celle question.'éveilla dans l’esprit
à moitié assoupi du mari un sen-i
liment qui se reiléta sur son visage
— Ma chère femme,.; dit-il, que
co!id,s.'tu là?., n..
— üii manteau d’hivec pont notre
Jules. ■ ■’ 'k >•:
Je le supposais. Le petit , bon'■'homme te saît-M?. i ., > v-.
!— Certainement non.,, * .■■i ,.. .
i—■, Ne devrais-tu ;}>as le lui dire,
afin de faire cesser se.suinquiétudes
peur la mauvaise saisfim?.r..,! .....
Lui s’inquiéteiii‘LEcoute-te.donc,
il est gai toiul.Ie: : jouir.tiqomme un
oiseau,.et même^ s’H- avait i’idéetde
penser à l’hiver, if ,se iconfieraitMen
sa maman, de luquêllé il alteiidraii
les vêtenlenls dont il,aurait hfcsoi».
b:-'
•A
';C
. •• ■ ■V'.A'i
i
■'i
6
- a04 _
— Tu crois? Eh bien! le garçon
est plus sage que sa maman. »
Les yeux de Marie se remplirent
de larmes en voyant le regard de
son mari levé vers le Ciel, et le
nuage qui avait obscurci son front
disparut, emporté par la confiance
de l'enfÉint.
« Ne soyez donc point en souci,
nous déclare Jésus, disant: Que
mangerons-nous? que boirons-nous?
ou de quoi serons-nous vèlus ? Car
ce sont les païens qui recherchent
toutes ces choses, et votre Père
céleste sait que vous avez besoin de
toutes ces choses-là. Mais cherchez
premièrement te royaume de Dieu
et sa justice; et toutes ces choses
vous seront données pai'dessus. (Mat.
6: 31-33).
(L'ami chrétien des familles)
Sauvé à onze éeures et trois quarts
Après la clôture d’un service religieux plésidé à Glasgow par MM.
Moody et Sankey, un ouva ier mineur,
qui avait été profondément impressionné par ce qu’il venait d’entendre, '
ne se hâtait point de sortir. Un ami
l’invita à retourner chez lui—Non,
répondit l’ouvrier, je suis venu ici
pour m’y faire du bien, et il ne me
tarde point de quitter ce lieu de
culte.
Un pasteur pria avec lui, lui parla
de Jésus, on chanta un cantique et
son coeur fut touché. Une grande
joie pénétra dans son âme, il n'avait
jamais rien éprouvé de semblable
auparavant. Saisissant la main du
pasteur qui lui avait adressé la parole
après la réunion, le mineur s'écria:
« Je m’étonnais que cela pût être
vrai; maintenant je le crois, Je connais mon Sauveur, je crois en lui,
et cela remplit mon âme de bonheur ».
Le jour après, pendant qu’il travaillait, une masse de charbon de
terre se détacha tout à coup de
la mine et tomba sur lui. Le terrain
fut déblayé en grande hâte, on retira
le corps tout meurtri', mais le mineur
respirait encore. D’une voix presque
éteinte, le mourant dit à l’oreille
d’un compagnon qui s’était penché
vers lui; « Oh André! je suis si heureux (l’avoir réglé hier au .soir mon
affaire la plus importante ». Puis il
expira.
E. B.
UN BEL EXEMPLE DE GÉNÉROSITÉ
Il y a quelques semaines, un
monsieur qui cheminait dans les
rues de Glasgow, remarqua, posté
dans un coin à l’écart de la foule,
un petit décrotteur, muni de sa boîte
et de ses brosses, dont la ligure lui
parut bien pâle.
Touché par l’aspect délicat de l’en fant, il résolut de lui taire gagner
quelque chose, et de lui demander
de cirer ses bottes.
Dès qu'il lui eut fait un signe,
le pauvre garçon se traîna vers lui
en boitant, pour se mettre à l’œuvre.
Toutefois, tandis qu’il arrivait avec
peine, voici un autre décrotteur qui
survient prestement et se dispose à
prendre sa place.
Qu’est-ce que cela veut dire?
s’ecrie le monsieur avec indignation.
Oh ! c’est bien, c’est bien. Monsieur,
répondit^dîment le nouveau venu.
Jacques vient seulement de sortir
de rhôpiial, et nous, les camarades,
nous faisons la besogne pour lui
chacun à son tour.
Jacques regarda le monsieur en
souriant, pour dire qu’il en était
bien ainsi.
Le monsieur fut si content de
cet exemple de générosité et des
nobles sentiments de ces pauvres
jeunes décrotteurs, que, au lieu de
payer deux ou trois sous, il tendit
une pièce d’argent, un shelling, disant: « Donne-lui en la moitié et
garde le reste pour toi. »
— Non, non ! Monsieur, répartit
vivement le brave garçon, en remet
n
7
— 295
tant le sbelling à Jacques. Non!
aucun de nous ne prend jamais
l’argent de Jacques! Et il s’éloigna
promptement
{Chrétien belge)
Nouvelles Religieuses
On lit dans le Journal religieux
la communication suivante; nous
la reproduisons sans commentaires,
nous bornant à noms associer de
tout cœur au .sentiment de chrétienne
sympathie qui l’accompagne;
« Nous avons le triste et douloureux devoir d’annoncer à nos lecteurs la mort de M.Ile Wilhelmine
Luther, partie le 25 mai pour rejoindre le missionnaire, M. Edmond
Perregaux, qu’elle devait épouser.
Une dépêche d’Abouri, arrivée mardi
à Neuchâtel, annonçait sa maladie;
une autre dépêche, reçue mercredi
à Bâle, annonçait sa mort. Ces deux
dépêches ne donnent natürellément
aucun détail. C’est le lendemain de
sa mort, jeudi, qui était le jour fixé
pour son mariage.
« Nous écrivons ces lignes le cœur
navré. Nous nous représentons la
douleur de son fiancé; nous pleurons
avec sa mère et avec les deux familles que cette mort plonge dans
le deuil ».
X
Nous apprenons avec une vive
peine, par la Semaine religieuse, que
la santé du vénérable professeur
Frédéric Godet a subi dernièrement
une assez rude atteinte et qu'il est
actuellement « trop faible pour se
livrer à aucune occupation suivie ».
Le Journal religieux de Neuchâtel
ne disant rien de ce fait inquiétant,
nous voulons espérer que l’atteinte
^ont parle la Semaine religieuse,
n’est pas aussi grave qu’elle le
donne à entendre, et nous envoyons
à M. Godet, actuellement sur les
bords du lac de Thoune, l’expression
de notre recpeclueuse et chrétienne
.sympathie. Que Dieu lui donne de
se rétablir promptement, et de pouvoir achever, pour le bien de l’Eglise, les utiles travaux qu’il a entrepris dans sa verte vieillesse.
COLLÈGE TAUD018
— O —
Les examens de riparazione auront lieu, D. V. du 8 au 15 Octobre
prochain.
Le jour fixé pour les examens
d’admission est le 10 Octobre, à 8
h. du matin. Les demandes devront
parvenir au directeur pas plus lard
que le 30 Sept,
L’examen d'arJmission consiste en
une composition italienne, en un
travail par écrit, en un examen
oral d’arithmétique et un examen
de lecture et de notions de grammaire italienne.
L’examen écrit et oral de fr§iiçais
est facultatii.
Les demandes doivent être faites
sur papier timbré de fr. 0,50. Elles
doivent être accompagnées de l’acte
de naissance dûment légalisé et de
l’acte de vaccination,, ce dernier sur
papier simple. I.a taxe d’examen
est de Ir. 10, celle d’immatriculation
de fr. 10 et celle de l’année fr. 30.
Le.s élèves qui ont manqué en
Juillet quelqu’un des examens d’aiimission devront se présenter le 10
Octobre. Ce même jour aura lieu
l’examen d’admission à l’Ecole Snpérieure. i
AVIS
<
Temple du datas. Dimanche 8
coui'. à 4 heures, M. Ernest Giam
piccoli nous parlera de l’Evangélisation à Rome,
8
296 —
V. J.
,u'
Itéunioii en plein air.
M. Ernest Filippiniy secrélaii’ft du
Comité Central pojur les écoles du
dimanclie en ttaliej désire s’eiilretenir avec les rnoiiUeurs et moni'
ti'ices ainsi qu’avec les jeunes tilles
qui oui quiUé depuis peu les écoles
du dimanclie de la Tour et du VÜlar. fil: leur 'parlera 1^. V- ie Dimanche H cour., et la réunion aura lieu
sous les chataîgners qui précèdent,
du côté de la Tour, le hameau des
Chahriols inférieurs.
Demanile iIe Numéros éy TÊWOIN
Les personnes qui * ne font pas
collection de notre journal et qui
posséderaient les Numéros suivants:
Année 1891 ; 4, 25, 44
Année 4893 ; 20, 32, 44, 46-52
rrié iraient un ^'ran,d ¡ilaisir en me
les «voyanlv
H. M
it
Abonnements pajés pour 1895:
Bobi'. Mm. Berton; Billour; Bonjour ane., Môlperlus; Michelin-Salomon anc.; Negrin,''Courtil. — A.
.lahier, Copiei-s-.,r— Bertalol iiageard,
Pràmol; Bouchard^;, Costa bel le; Grill
Pieih'é, BOrtvil. —‘Bûst&n, Pinaclie,
— J. Fr. Pùbet, Chabrans; Rihet
past., Rodorel; Elie'Tron ih.; Pàsca!
il. feu H., Fontaines. ' — Cardon,
Coni; Mourglia, Turin; ServeUaz,
Savone; Geymonat, Florence; Previfero, Catane;'' Santiago Peyronel’,
S. Fé, pour 4 copies t il en réSTé 1
à" l'iaypr. ■ .»s-
AVIS 111HtftTANT
Nous pri,Oins inslarnment nos ahonné.s qui gi’onl |ias encore soldé leur
année courante de vouloir profiter
pour le faire de leur présence à la
Tour, pendant cette semaine.
SOUSCRIPTION
poür notre missionnaire en Ctiine
À reporter 84,40
Société des jeunes filles, Bobi 20 —
M. etM.eSouiier, Vald.,E.U.d’A, 5,00
l.ouise Pons, Valdese » 0,50
Total 109,90
LE CUABAS
Les autres temples de l'Eglise de S. Jean
et les Pasteurs qui Pont desservie
QuIîlqobs notes historiques
recueillies par Jean Jalla
Se vend 40 cent, à la Tyqi. Alpine,
ou chez l’auteur, pour couvrir le
dclicit du Chabas.
AVIS
Torre l'ellire. Dimanche prochain, 8 cour., le oüllé'prinqiual de
40 1|2 heures au Temple n’eut, sera
[)i'ésidê par M. le PrOf. LUCIEN
OaUIPÎER de Lausanne.
PROGETTO
DI
Ì^IOVO ORGANAMENTO
Chiese della Missione Valdese i
IN I T A L I A l
PUBBLICAZIONE D'INIZIATIVA PfllVATA
in vendita a Torre ,Pellice, presso la
Tipografia Alpina, ' S
l»i •0**0 Í 180 Cri»(.
.1. P. Macan, Oérani
Torre Peliiee ~ Imprimerie'Alpin.»I