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Soixante-quatorzième année
28 Octobre i
É'
L ECHO DE
PRIX D’ABONIŒMENT:
Italie et Colonies Italiennes
Etranger..................
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Alberto^'i Bureau d'Administratlon de l’Echo (Via Carlo
Alberto, 1 bis) - Dans toutes les Paroisses, chez MM. les. Pasteurs.
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00 Le numéro: 30 centimes OO
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables««,^ dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
Echo Biblique
«Voici comment mon Père sera
glorifié: c’est que vous portiez
beaucoup de fruit, et alors vous serez mes disciples ».
Jean XV, 8.
Dans le Royaume (1) de Dieu, il s’agit
avant tout de porter du fruit. La vie y
est envisagée sobrement. Là, nul ne se
laisse éblouir par de belles apparences.
Une communauté chrétienne ne doit pas
ressembler à quelque jardinet bien fleuri,
mais plutôt à un verger où tout a son
utilité. Telle est aussi la pensée qu’illustrent les comparaisons employées par
Jésus. Il ne dit pas : « Soyez comme des
roses au parfum exquis, soyez comme
des oiseaux du paradis, avec leur plumage éclatant », mais : c( Soyez comme
le figuier, comme l’épi ! »
11 est important que nous nous rendions compte clairement des intentions
de Dieu à notre égard. Nous disons toujours que les hommes devraient être heu-,
reux. Du bonheur, beaucoup de bonheur, voila ce que nous nous souhaitons
les uns aux autres, le jour de l’An, mille
et mille fois. C’est assez naïf. Qui donc
a décrété que nous sommes sur la terre
pour etre heureux ? Non, nous ne som
, ffiês_,Iîsint içi-bas _^j;)gur_^npps;rpgn(iÇ^
nous sommes là pour Dieu. La raison de
notre existence n est pas en nous-mêmes,
mais en Dieu.
Dieu n’a pour nous qu’un seul but :
c est que nous mûrissions pour son
Royaume. Etre mûr et être heureux, ce
n est pas la mêmq‘ chose. Mûrir, cela
fait mal. 11 en est ainsi dans la nature.
Combien de branches se brisent sous le
poids de leurs fruits ! Combien les épis
mûrs doivent se courber ! Dieu n’a-t-il
pas dit déjà à Eve, en la chassant du
Parad is : (( Tu enfanteras avec douleur ? »
Et cela ne s’est-il pas réalisé ?
Dès que nous avons compris que le
but de notre existence c’est d’arriver à
la maturité, nous regardons la vie et sa
misère d’un autre œil. Nous ne demandons plus: (( Telle et telle chose est-elle
agréable et bonne à manger ? » mais :
<( Est-elle utile et nourrissante ? » Et alors
d autres aliments paraissent sur notre table. Une chose amère a peut-être plus
de valeur qu une chose douce. Il ne s’agit
plus de juger la vie du point de vue de
1 esthétique ni de la taxer d’après des
mesures terrestres.
Alors nous comprenons et nous
croyons que ce fruit de la vie a un sens,
que Dieu ne nous demande pas de porter du fruit en vain, qu’il peut vraiment
se servir de ce qui a mûri sous les rayons
brûlants du soleil. Si nous devons p>orter du fruit pour le royaume de Dieu,
cela veut dire que nous sommes appelés
a etendre ce Royaume, ce Royaume qui
est éternel. En mûrissant, en portant du
fruit, nous créons donc des valeurs éternelles, impérissables.
Nous sommes toujours tentés de nous
représenter le Royaume de Dieu comme
une étendue géographique, que nous
qualifions d'infinie. Mais non, le Royaume de Dieu a une valeur quantitative.
Il est là où règne l’amour qui ne cherche p^s son intérêt, là où on aime
mieux donner que recevoir, là où l’hom
(1) Voir bibliographie.
me se tient devant Dieu, sincère, humble, confiant.
Notre piete doit etre fructueuse. Elle
1 est, quand nous ne restons pas seuls,
quand nous avons une postérité.
La parole de notre texte nous fait
comprendre ce qu’est la communion fraternelle; elle nous exhorte à ne pas rester seuls, à gagner les autres, à les convaincre. Et cela’ est possible seulement
si, en nous, les fruits de l’Esprit se développent et mûrissent visiblement, ces
fruits énumérés par l’apôtre Paul : la
charité, la joie, la paix, la patience, la
douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance.
Veillons a ce que ces fruits-là croissent
et mûrissent dans le jardin de notre vie I
W. J. Oehler.
Jtc5))ecton5 ricotier
La rentrée des classes a eu lieu dans
toute 1 Italie. Les écoles disséminées
dans la Péninsule, jusqu’aux plus petits
hameaux de nos montagnes, ont accueilli sept millions d’élèves. Partout des
cérémonies solennelles ont marqué la reprise de l’activité scolaire. Dans la capitale, des ministres d’Etat ont souligné,
par leur presence a 1 inauguration des
cours, l’importance de ceux-ci et l’inestimable valeur de l’éducation. Dans toutes les villes, dans tous les villages, la
réouverture des écoles a eu lieu en
présence des autorités civiles, politiques,
militaires, religieuses. L’Etat entoure de
ses soins particuliers 1 ecole, offrant aux
élèves des locaux toujours plus confortables, des programmes de plus en plus
propres a eveiller l’intelligence des enfants et à leur donner ‘une culture agile
et solide, des éducateurs toujours mieux
préparés et consacrés à leur noble tâche.
L école vit donc dans une atmosphère
qui lui permet de remplir sa fonction
éducatrice. L’enfant est devenu l’objet
de 1 attention, des soins, de l’amour, le
mot n’est pas trop fort, de la Nation tout
entière.
Tout le monde a compris que « máxima debetur puero reüerentia )), que l’on
doit le plus grand respect à l’enfant.
L’enfant en effet c’est l’avenir, c’est l’espérance, c’est la force.
L historien Eusèbe raconte que le père
d Origene baisa plus d une fois la poitrine de son fils pendant son sommeil,
« parce qu il y voyait le sanctuaire de
l’Esprit divin ». On raconte aussi que le
maître d’école de Luther, à Eisenach,
Jean Trebonius, toutes les fois qu’il entrait dans son ecole, otait son bonnet et
saluait profondément ses élèves. Interroge sur le motif de cet acte, qui contrastait avec la rudesse habituelle des maîtres de la jeunesse à cette époque, il répondit : « Je m incline devant les grands
hommes de demain, assis sur ces bancs
avec leurs blouses d’écoliers ». Nos enfants sont des hommes de demain; leurs
âmes doivent être des sanctuaires de
l’Esprit de Dieu: donc ils ont droit au
respect !
Mais au début d’une année scolaire,
c’est surtout à l’écolier que nous pensons, c’est lui comme tel que nous devons respecter.
Les éducateurs respecteront la personnalité de l’écolier. Ils doivent être, pour
‘i;élève, des stimulateurs d’intérêts, des
lijfeilleurs de besoins intellectuels, moiÿ^x, religieux. Ils doivent, amener l’en.«nt à 'voir avec ses yeux, à comprendre
.“lyec son intelligence, à acquérir lui-mêinrié des connaissances et faire des expériences par un travail et un effort personnels.
ifPkis qu un maître enseignant « ex cadkedra », l’éducateur doit être un colla^rateur qui réduit sa personnalité pour
mieux pénétrer dans la mentalité de
^nfant, pour le mieux comprendre et
^ur l’aider plus avantageusement. Cp
lui ne signifie nullement que l’éducaîur doive s’effacer entièrement.
Que l’enfant se développe dans une
femosphère de liberté, c’est juste; qu’il
fcse lui-même ses expériences et ses
lécouvertes, c’est bien; mais la liberté
le l’erifant et l’autorité de l’éducateur
Iqivent se fondre en unité harmonieuse,
téhfant n’ayant ni la capacité de tout
ecouvrir ni le temps de refaire, pour
jn compte, les expériences d’une humanité millénaire.
L’éducateur doit donc avec tact, avec
compréhension, avec amour, guider l’entât sans le pousser; en un mot, il doit
le respecter en ce qu’il est et en ce qu’il
|eut devenir.
tement — n’est-il par vrai, lecteurs de
la campagne ? — à ceux qui sont officiellement préposés à l’éducation des enfants: instituteurs, pasteurs... mais vous
êtes les premiers éducateurs de vos enfants ! L’énergie éducatrice du foyer domestique ne peut être niée que par ceux
qui ne l'ont jamais connue. L’éducation
est en germe dans la famille; celle-ci est
à la base de tout l’édifice.
Les parents exigent le respect des enfants. Savent-ils que les enfants ont droit
au respect des parents ?
Du respect pour l’écolier I
Du respect qui se manifeste aussi de
la part des parents, à fournir les enfants
de tout le nécessaire pour l’école — dûton s’imposer certains renoncements —.
de tout le temps indispensable à une bonne préparation des devoirs.
Du respect qui consiste à les prendre
toujours au serieux, à s intéresser à leurs
tristesses et à leurs joies, à leurs études
et a leurs jeux, à la santé de Jeur corps
et à celle de leur âme.
Du respect qui s’exprime dans l’exemple d’une conduite irréprochable, évitant
tout ce qui peut scandaliser ou détruire
la confiance des petits.
Du respect, sachant que notre influence est déterminée moins par ce que nous
disons que par ce que nous sommes, et
que si notre démarche est incertaine,
celle de nos enfants sera chancelante.
R.
Le travil, entre autres avantages, a celui de raccourcir les Journées et d’étendre la vie. Diderot.
Quand un pays est craint ou admiré,
ses habitants paient de leur liberté le
prix de cette autorité ou de ce prestige.
Paul Reboux.
Le calomniateur est plus infâme que le
faux témoin : l’un a l’audace <du crime,
l’autre en a la perfidie. LiVHY.
Plus la cuisine est grasse, plus le testament est maigre. FraNKLIN.
»,
It (oorritr dt la diaconesse
Qu il nous soit permis, en parlant de
l’histoire du diaconat féminin, de consacrer une noté aux congrégations catholiques hospitalières. « Le vent souffle où il
veut 1), disait Jésus (Jean III, 8), et convaincus comme nous en sommes, nous
rendons hommage à tous ceux qui ont
consacré leur vie à une mission bienfaisante, même s’ils ne sont pas rangés
sous les drapeaux de notre église.
Saint Vincent de Paul naquit en France dans un petit village des Pyrénées. Il
fut consacré prêtre à l’âge de 19 ans, et
ne tarda pas à démontrer un talent
ceptionnel d’organisateur, ainsi qu’une
profonde pitié pour lés pauvres et les
souffrants.
Pendant qu’il desservait une paroisse
près de Lyon, son attention fut éveillée
par certaines familles, dont tous les
membres étaient malades, impuissants à
s’aider les uns les autres, et dénués de
toute ressource. Il proposa alors aux
femmes de sa paroisse de constituer une
association qu’il appela « Charité » et
qui avait pour but le soulagement des
malheureux.
Les .« Charités n se multiplièrent bientôt dans plusieurs paroisses! et Vincent
grâce à la collaboration d’une veuve intelligente et soumise, Louise Le Gras.
Vincent de Paul eut ensuite l’idée de
transformer cette association en une congrégation particulièrement consacrée au
soin des infirmiers, et ainsi est née la
congrégation des « Filles de Charité
autrement appelées « Sœurs grises ».
Vincent de Paul avait été précédé dans
son initiative par un mouvement analogue en pays protestants. En effet, vers
1 an 1620, Henri de la Mark avait fondé, à Sedan, une association religieuse
féminine, les « Demoiselles de la Charité », et quelques historiens ont exprimé
l’hypothèse que Vincent de Paul, en fondant les « Charités », se soit inspiré de
cet exemple.
Il est certain, toutefois, que l’esprit de
la Réformaticn contribua puissamment à
la création des « Filles de Charité » par
sa tendance à mettre toujours plus la religion en contact avec la vie.
Jusqu’alors ceux qui se sentaient appelés à une vie spirituelle plus élevée
franchissaient les portes des couvents, et
celles-ci se renfermaient aussitôt loùrdement, comme une barrière insurmontable, entre eux et le monde.
Un des résultats indirects les plus remarquables du Protestantisme fut celui
d’ouvrir les portes des couvents catholiques.
Et voilà Vincent de Paul qui donne
aux (( Filles de Charité n une règle qui
était, en ces temps, inouïe. Elles ne doivent pas être liées par des vœux perpétuels, mais seulement par un engagement qui dure cinq ans, et qu’ellés peuvent librement renouveler ou non.
Il n’y a pas à s’étonner si, à cause de
l’esprit nouveau qui les animait, les « Filles de Charité » ont eu un développement extraordinaire. Actuellement elles
sont au nombre de 43.000, réparties en
3.552 Instituts, en 54 pays différents. En
Italie elles font sentir leur influence sur
671 Instituts. Dans la seule province
de Turin, les « Sœurs de Charité » sont
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,K L’ECHO DES VALLEES ^ Vendredi 28 Octobre 1938-XVII
au nombre de 818 et travaillent en 99
Instituts.
*
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Le Comité de la f^son VaqdoHp* des
Diaconesses s’est réuni le 3 octobre,
La Tour, dans les locaux de la Maisoft
Mère, sous la présidence du Modérateur.
On a terminé le travail de révision du
Règlement, dont plusieurs articles devaient être mis en harmonie avec les
nouvelles situations.
Le Comité a aussi longtemps étudié le
problème de la préparation des novices.
Le Directeur se fera un plaisir d’envoyer gratuitement un exemplaire du
Rapport annuel, qui vient de paraître, à
tous ceux qui le demanderont.
Dons Reçus. Mesdames et Messieurs :
Balma prof. Ausonia, Pignerol, L. 25 Balma Henri, Id., 20 - Cardon Marie,
Id., 10 - Costabello Albert, Id., 10
Long Rivoire Fanny, Id., 20 - Id. Id.,
Id., en souvenir de Marguèritè VinçonBeux, 50 -’Marauda Louis, pasteur, Id.,*'^’
20^Ricca-Meynier Céline, Id., 25 - Scairtak;2ini Félix, Id., 20 - Schreiber A. et
R., Id., 30 - N. N., en souvenir d’Humibert Albarin, Saint-Jean, 30 - Eglise de
Rome (Pieizza Cavour), 100 - Prof. Edoiiard Longo, La Tour, 20 - Hélène
Pons, Rome, 30 - Bounous-Beux, SaintJean, 10 - N. N., Turin, 100 - Cléanthe
Cocito, Rome, 100 - Julie Monastier, La
Tour, 10 - Catherine Léger, Turin, 30 Messa Angelo, Milan, 55 - Une vieille
Sangiannina, 500 - Un groupe de malades de l’Asile Evangélique de Milan,
(( reconnaissants pous les soins des diaconesses », 1.000.
Les dons sont reçus avec reconnaissance par le Directeur, pasteur Robert
Nisbet - Angrogne (Turin) (comptes de
chèques postaux N° 2-19254).
Féiliirati«ii des Unius " ' ' • F.U.V.
(Groupe des Vallées Vaudoises)
les i
Nos Unions de jeunesse, dans le sein
des églises, vont bientôt commencer
leurs activités dans une atmosphère, sans
doute, meilleure que celle de ces dernières années ; c'est-à-dire, dans une atmosphère éclairée et rendue normale par la
récente formation d’une seule organisation juvénile sous la direction de l’Eglise
Vaudoise.
Ce n’est certainement pas grâce à un
coup de tête ou à une décision superficielle qu’on en est arrivé là; mais à cause d’un amour sincère pour la jeunesse
et pour l’Eglise et à la suite d’une période de discussions et d’expériences qui
n’ont pztó été inutiles, comme quelquesuns pourraient le penser, puisqu’elles ont
servi à démontrer ce qui, au fond, n’est
qu’une chose juste et naturelle, c’est-àdire que les églises n’ont pas seulement
le droit mais aussi le devoir de s’occuper
de la jeunesse et de la soigner aussi bien,
si ce n’est mieux, que d’autres institutions.
11 est vrai qu’il n’existe pas encore
dans chaque paroisse une Union dépendante de l’Eglise, pour des raisons qu’il
n’est pas le cas de rappeler ici. Mais, en
pensant dès à présent au fait que la plus
grande partie de la jeunesse Vaudoise
s’est solidement groupée autour de son
église, sans perdre de vue, pour cela, de
plus vastes horizons, nous ne pouvons
qu’éprouver un sentiment de joie et de
confiance. Et si nous croyons que la solution récemment adoptée par la jeunesse, dans son ensemble, est bonne, si
nous avons la certitude qu’elle ne recherche que le vrai bien des jeunes et des
églises, si nous sentons que la Fédération des Unions Vaudoises ne veut que
faire fidèlement son travail là où elle
doit le faire, alors, jeunes filles et jeunes
gens Vaudois, mettons-nous à l’.œuvre,
sous le regard de Dieu. Car, dites-moi,
qu’ést-ce que cette Eglise qui n’a demandé et obtenu que de diriger et de soigner
sa jeunesse ? un desp>ote sévère et injuste ? l’expression d’un abominable cléricalisme qui voudrait, en dominant vos
âmes, supprimer en vous tout esprit d’initiative et amoindrir votre personnalité ?
une vieille institution qui a fait son temps
et qui est incapable de répondre aux besoins actuels de la jeunesse ?
Non, jeunes amis; l’Eglise est pour
vous votre mère spirituelle; loin de faire
de vous des esclaves, elle veut développer votre p>er8onnalité et votre responsabilité et vous aider à devenir chrétiens;
l’Eglise veut nous édifier. Pourquoi donc
la regarderiez-vous avec un air d’indifférence, de supériorité, de mépris ? Et si
elle, tout d’abord a reçu la mission d’attirer les âmes à Christ, pourquoi ne vous
laisseriez-vous pas, vous les jeunes, attirer par elle ? Donnez-lui plutôt une preu
ve réelle de votre attachement, de votre
amour, de votre obéissance.
Car chez nous, dans notre petit milieu
vaudois, on parle facilement de l’Eglise,
on en voit vite les défauts, qui ne sont,
après tout, que les défauts de ceux qui
la composent. Et tandis qu’on parle et
qu’on fait « la critique », il y a une certaine jeunesse qui est saisie par le monde
et qui se perd.
11 s’agit maintenant de laisser de côté
beaucoup de paroles et de travailler plus
que l’on peut. Il s’agit pour vous, les
jeunes, de démontrer peir le moyen de votre zèle, de votre piété, de votre esprit
de sacrifice que la Fédération des Unions
Vaudoises a et doit avoir sa place, son
but, ses résultats bienfaisants dans le sein
de notre Eglise Vaudoise.
GLRNURÉS
Indes
Un des traits distinctifs du réveil
de l’hindouisme que l’on constate
au
ÿjourd’hui aux Indes et qui le différencie
des mouvements similaires au sein de la
¿ chrétienté et de l’islamisme, est son ca
tactère nettement laïque. Pour des hommes comme Gandhi, Tagore et d’autres
ï moins connus hors de leur pays, leur reI ligion est la source de leur inspiration et
de leur action. A quelques exceptions
près les religieux ne jouent pas de rôle
dans ce réveil. Les laïques ont fait preuve dans bien des domaines du rôle inspirateur qu’est pour eux leur religion. La
presse aux Indes relève que le christianisme n’a rien de comparable à offrir. En
effet, la séparation du spirituel et du séculier effective en Occident n’est pas applicable ni désirable en Orient, où la religion est si intimément liée à la vie pratique qu’il serait faux de ne pas la considérer comme un facteur important de
l’existence du pays. Entraide rurale, nonviolence, anti-intouchabilité, justice économique, sont tous des mouvements dont
le point de départ est la religion. En politique, la doctrine de l’action, les aspirations à la liberté nationale, sont justifiées comme des devoirs religieux. L’hindouisme est ainsi considéré comme donnant la réponse aux problèmes de la vie
et capable aussi d’évoluer avec elle.
s. Œ. P. I.
France
Les paroisses quuntéresse le mouvement de l’Unité ont commencé, en juillet, à demander leur rattachement à l’E.glise Réformée de France unifiée. Les
paroisses de l’Union Réformée qui se
sont prononcées ont toutes été favorables
au rattachement. La très grande majorité des paroisses de l’Union Réformée
Evangélique ont émis des votes semblables, généralement à l’unanimité. Les
,, . . . 1 1 I Associations Réformées Indépendantes
Voici.maintenant..aan^r^^J^'^^^-^^^..^^ Bordeaux onf fait de mê
détails, le programme d’activité que le
Comité de Groupe propose aux Unions,
tout en leur laissant la liberté de le compléter, selon les nécessités :
I
11
III
Nous désirons vivement que chaque réunion commence par un bref
culte qui donne aux Unions d’église leur vrai caractère religieux.
Les unionistes devraient tous se
fournir d’un petit Nouveau Testament.
L’étude de la Parole de Dieu doit
occuper la place d'honneur dans
nos Unions. Nous vous exhortons,
cette année, à méditer ensemble
sur le (( Décalogue » dans toute sa
profonde signification et à la lumière de l’Evangile de JésusChrist.
On pourra aussi s’occuper avec
soin de l'histoire vaudoise, en
ayant surtout en vue la période de
l’Exil et de la Glorieuse Rentrée.
Cela servira de préparation aux
prochaines célébrations du 250" anniversaire de la Rentrée.
me, ainsi que les Eglises Evangéliques
Libres de Paris, Castres, Mazamet, StEtienne, Bergerac, etc. Les Eglises de
l’Association Evangélique Méthodiste
ont été autorisées par leur Synode à s’affilier à l’Eglise Réformée. L’une d’elles
l’a déjà fait. 11 y a des réserves ou des
hésitations dans ces deux derniers grou
pes.
Le Comité organisera aussi trois grandes réunions pour la jeunesse, dont la
première à Pignerol, D. v., le 27 novembre, la deuxième dans le Val Pélis, en
hiver, la troisième au Val Saint-Martin,
au printemps.
Nous pouvons annoncer qu’à la réunion qui se tiendra à Pignerol on s’occup>era du sujet suivant : « Vocazione e
servizio ».
Toutes les Unions recevront, D. v.,
dans le courant de l’année, la visite d’un
des membres du Comité de Groupe ou
du Comité Général, selon que cela a été
annoncé par le moyen d’une Circulaire.
Les Unions participeront aussi à la Semaine de prière, du 13 au 19 novembre
prochain.
Que Dieu bénisse notre activité; qu’il
nous accorde de travailler avec foi et
de beaucoup apprendre à Son école I
Que Son Esprit anime notre jeunesse et
la rende forte, active, fidèle I
Le chef de Groupe:
E. Rostan.
Une séparation s’est faite dans l’Union
Réformée Evangélique, où une quarantaine d’Eglises du Midi et du Sud-Est
ont déclaré vouloir maintenir la foi, la
constitution et les statuts de cette Union.
Dans l’ancienne Eglise cévenole de StJean-du-Gard s’est tenu, le 23 et le 24
août, un Synode National des Eglises
Réformées Evangéliques, auquel ont pris
part 82 délégués. Une Commission Permanente a été nommée, et quatre Commissions Exécutives ont été formées. Les
Eglises ainsi réunies en Synode proposent à d’autres Unions d’Eglise, ou
comrr. ’.nautés isolées, qui acceptent une
base doctrinale ferme, d’entrer en fédération avec elles et de collaborer, notamment par le soutien d’une Faculté de
Théologie évangélique commune. L’Eglise Réformée Evangélique a désigné
ses deux représentants au Conseil de la
Fédération Protestante de France.
Rappelons qu’il y avait en France: 381
paroisses Réformées évangéliques; 164
paroisses Réformées ; 49 paroisses Libres ;
23 paroisses Méthodistes ; 60 postes de la
Société Centrale évangélique; soit 677
paroisses, dont environ 600 formeront
l’Eglise Réformée de France, et tiendront
un Synode National à Paris le 12 décembre prochain. Les autres, un peu plus
d’un dixième, n’acceptant pas les bases
de l’Eglise unifiée, pour demeurer fidèles
à leurs principes fondamentaux, restent
indépendantes ; mais elles seront rattachées à l’ensemble du Protestantisme
français par des liens fédératifs. Il en est
de même pour les Eglises Evangéliques
Luthériennes, avec leurs 261 paroisses.
B. I. P. P.
COLLOdüE PASTORAL
La presque totalité des pasteurs du
I®‘ District s’est réunie, à Pignerol, lundi
dernier, sous la présidence du pasteur
Louis Marauda, chef de District et modérateur-adjoint. A l’ordre du jour plusieurs sujets relatifs à la vie ecclésiastique et spirituelle de nos paroisses. M.
Marauda, entre autres, donne un compterendu du Colloque magistral du Pomaret et exprime encore son regret que, pour
des raisons indépendantes de sa volonté,
un Colloque magistral n’ait pas pu avoir
lieu à La Tour. La saison étant désormais trop avancée pour en avoir un, on
espère pouvoir l’organiser l’année prochaine.
On établit les visites d’Eglise à quelques paroisses et l’on décide d’avoir des
échanges de chaire. Ces échanges se feront sans doute partout, à l’avantage des
pasteurs et des Eglises.
On prend quelques accords d’ordre
pratique et l’on se sépare, non sans remercier chaleureusement M. et M.me
Marauda, après une bonne journée de
travail et de communion fraternelle.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Le 24 courant, aux
Jouves, est décédée Marguerite Madeleine Benech veuve Cogno, âgée de 70 ans.
Pendant les longs mois de maladie, elle
était toujours heureuse de voir arriver le
Pasteur et écouter la lecture de la Parole de Dieu. Nous exprimons notre sympathie fraternelle aux parents. R. N.
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LA TOUR. Le jeune sous-lieutenant
des Alpins Albert Margiunti, fils cadet
de M. Paul Margiunti, ancien de notre
paroisse, dans la force de ses 23 ans,
vient d’être victime d’un tragique accident de montagne. Il se trouvait depuis
quelques mois à un poste de responsabilité, vers les 20(X)-3000 mètres, dans le
massif du Mont Blanc, commandant un
détachement de soldats ce son régiment,
le 1\/““' des Alpins, pour l’accomplissement de travaux importants, dans lesquels il s’était spécialisé. Ce poste, il
l’aimait, le considérant, comme il l’écrivait à ses parents, « le prix mérité de ses
fatigues ». Le matin du 18 courant, se
rendant avec un collègue au Col de Soigne, pour la préparation du travail à ac
complir, tout à coup, probablement par
le déplacement d’une pierre, il fit une
chute de quelques mètres, tombant sur
la tête, et restant inanimé dans son sang.
Transporté d’urgence à l’hôpital d’Aoste,
tout fut tenté pour le sauver, mais en
vain. Le père désolé, accouru dans la
nuit, le trouva, hélas I éteint depuis quelques instants, sans qu’il ait repris connaissance depuis l’accident.
La triste nouvelle émut profondément
toute la population de Torre Pellice, où
le jeune Margiunti avait été entouré de
l’affectueuse estime générale, comme
élève du Collège Vaudois, comme instructeur de la jeunesse fasciste. Au régiment, il s’était fait estimer et aimer par
ses talents et son sens du devoir. Son
capitaine, après le malheur, écrivait au
père; «Votre Albert, qui est aussi le
mien, était précieux par le travail qu’il
accomplissait; je le considérais comme
un fils ». Et l’Ordre du jour du colonel
disait de lui : « Son souvenir ne s’effacera jamais du régiment. Il est tombé
dans la montagne, au service de la Patrie; nous le considérons comme un de
nos tombés au champ d’honneur ».
Le service funèbre eut lieu jeudi, dans
notre temple. Nous avons rarement vu
notre vaste sanctuaire si bondé de monde à l’occasion de funérailles. C’est que
ce départ inattendu, le deuil cruel causé
par une telle mort produisit une vive impression dans notre population, qui tint à
dire, par sa présence, la grande sympathie dont elle entourait la famille dans
son immense épreuve.
Nous voulons rendre hommage à la
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19222217
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-H.
I’
L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 28 Octobre 1938-XVü'
:'5!-î;Î
mémoire de notre jeune frère qui, à la
fleur de 1 âge, a donné isa vie au service
de la Patrie. '
Au cher foyer, frappé par un coup si
rude, mais dont la sombre tristesse est
dissipée par la lumière de la foi chrétienne, nous tenons à redire la chaude
, affection et les prières dont elle est l’objet de la part de l’entière famille paroissiale.
MÂSSEL. Jeudi, 13 octobre, ont eu
lieu les funérailles d'Henriette Tron mariée Gaydou, du Roccias.. Quoique encore
dans la force de 1 âge et entourée des
soins affectueux de sa famille, elle n’avait pu résister à la force du mal, et
avec la résignation et la confiance d’une
croyante elle s était préparée à laisser
cette terre. Le nombre des personnes qui
voulurent lui rendre un témoignaige d’affection en participant au service funèbre témoigne combien elle était estimée.
Nous renouvelons au veuf et à toute la
famille notre témoignage de sympathie.
★ Nous remercions MM. les pasteurs
Mathieu et Nisbet, qui ont présidé des
cultes dans notre paroisse ces derniers
temps.
★ Vendredi, trois membres d’Eglise, armes d une volonté digne de louange, ont passé avec le Pasteur une journée de travail sur le sommet du Pain
de Sucre. Leur oeuvre, avec laquelle ils
se sont efforcés de s’opposer à l’action
lente du temps qui détruit les derniers
vestiges des retranchements Vaudois du
1689, fut rudé mais non inutile. Ceci
n’est qu’un commencement de la préparation du V” cinquantenaire de la Glorieuse Rentrée.
PERRIER-MANEILLE. Deux enfants
ont été présentés ad Seigneur par le baptême ; Elüio Enrico Ghigo d’Alexandre
et de Marguerite Tegore (Cirassa), et Fernanda Luciana Ribet de Jean et d’Yvonne Micol (Saret de Maneille). Que Dieu
benisse ces enfants et donne à ceux qui
les ont présentés d être fidèles à leurs
promesses!
POMARET. Dimanche prochain, D.
v., au culte au temple, nous célébrerons
la fete du Souvenir de nos chers Dispa
rus.
Nous recommandons vivement à tous
nos paroissiens d’y participer, pour réaliser ensemble la beauté de la communion des saints et pour chercher dans la
méditation et la prière les consolations
dont nous avons besoin.
PRAMOL. Baptêmes : A Ima Beux
d Emile et d’Ida Jahier, des Beux; Sergio Ribet de Henri et d’Olga Jahier, des
Bouchards; Armando Long de Henri et
de Germaine Bounous, de Champbarbier ;
Ferruccio et Delia Rostan de Jean et de
Léontine Long, des Sappiats.
Nous confions à la grâce de Dieu et
aux soins des parents ces enfants, dans
l’espoir qu’ils puissent, un jour, confirmer le vœu de leur baptême.
Mariages; Emile François Ferrerò, du
Perrier. et Alrna Bosio, du Freinas, le
20 octobre; Victor Travers, de l’Envers
Pinache, et Eisa Beux, des Beux, le 24
octobre.
Nous renouvelons à ces époux nos sincères souhaits de joie et de bonheur, sous
le regard de Dieu.
★ M. le pasteur Robert Nisbet, directeur de la Maison Vaudoise des Diaconesses, nous a fait une agréable visite
et nous a parlé, dans une réunion du
soir, à la Rua, de l’histoire du diaconat
féminin à travers les âges. Sa conversation, complétée par des projections lumineuses, a été suivie par le public avec
un vif intérêt. Nous l’en remercions sincèrement.
SAINT-GERMAIN. Comme il a déjà
été annoncé, dimanche prochain, à
15 h. 30, aura lieu un culte solennel de
dédicace de l’ORGUE. Tout le monde y
est cordialement invité. Le public trouvera, à l’entrée du temple, le programme avec l’indication des morceaux de
musique sacrée que l’on jouera et chantera (prof. Adolphe Tron, prof. Terraneo, Chorale de Saint-Germain).
Une bonne occasion se Mésente - Saislssei»la
«ü
Pendamele mois de novembre prochain, en s adressant directement à la Libreria Claudiana - Torre Pellice (Torino)
[c. c. p. 2/17557], et en envoyant le
prix anticipé, il sera possible de se procurer les volumes suivants, avec un escompte du 50 % : le port sera facturé
contre-remboursement.
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Chiave Biblica (in fogli sciolti) L. 20,— au lieu de 40,—
Psaumes et Cantiques
(legato) » 4,— » 3. » 8,—
Lettere di un carcerato, A. Muston » 2,— » » » 4,—
Discorsi religiosi, E. •
Giampiccoli » 3,50 » » » 7,—
O Paese, Paese..., poesie, A. Melile » 3,— » » » 6,—
Il lebbroso di Sarnaria, I. Lombardinl » 2,25 » » » 4,50
Guardando attorno,
poesie, V. Sommant » 2,50 » » » 5,—
Alla porta del cuore,
A. Tagliatatela » 0,25 » » » 0,50
Le parabole del N. T.,
D' E. Bosio » 2,50 » » » 5,—
Preghiere di famiglia,
Elso (brochure) L. 1,75 aulleude 3,50
Nuova Arpa Evangelica, Al ìiml con mu
^slca » 1,25 » » » 2,50
L’Idea cristiana di Dio,
T, Longo 3> 0,75 » » » 1,50
L’Autoritü nella Fede,
Ui Janni » 1,— » » » 2,—
Il problema dell’im. mortalità, E. Comba » 1,50 » » j> 3,—
Il problema della sof' f crema, E. Comba » 1,— » » » 2,—
Vita di S. Pietro, T.
Gay » 3,50 » ■» » 7,—
Amore e Luce, T. Vasserot » 3,— » » » 6,—
La religione cristiana,
U. Jannl-E. Comba » 2,50 » » » 5,—
Paola, la piccola val
dese, E. Lecomte » 3,— » » » 6,—
Les commandes qui arriveront après le
30 novembre ne jouiront plus de la rétion exceptionnelle.
Hâtez donc vos commandes !
VILLAR. Nous résumons, pour combler l’interruption de notre chronique,
les nouvelles de ces plusieurs mois de
silence.
★ Fis lies. Au moment où vont reprendre nos activités d’hiver, nous voulons remercier très vivement nos frères MM. les pasteurs Eugène Revel, Jules Tron, V. Albert Costabel, V. Sommani, Ernest Ayassot, Guido Miegge, Liborio Naso et P. Valdo Panasela, pour
leurs chères visites et les édifiants messages qu’ils nous ont adressés pendant la
période d’été.
★ Départs. Nous avons eu la douleur
de célébrer les funérailles de plusieurs
chers compagnons de route: une brave
mère de famille, Jeanne Pauline Bertinat
née Fontana, de Subiasc, rappelée soudainement, le 28 juillet, à l’âge de 47 ans, et
laissant une nombreuse famille; un tout
jeune gentil pâtre, Alfred Garnier de David, du Bessé, décédée à la suite d’une
chute, tandis qu’il gardait son troupeau,
près des rochers de Barmadaut, le 12
août, à l’âge de 7 ans; notre frère Paul
Bouïssa feu Paul, du Teynaud, qui s’est
paisiblement endormi dans le Seigneur,
le 25 août, à 1 âge de 65 ans; notre sœur
Marguerite Nicolet veuve Davit, de Subiasc, décédée à l’Hôpital de La Tour,
le 20 septembre, à 1 âge de T2. ans; Paul
Michelin-Salomon feu Jean Pierre, du
Peui, un de nos doyens, qui nous a quittés le 18 septembre, à l’âge de 85 ans;
notre frère Jean Etienne Catalin feu David, du Bessé, décédé de manière soudaine, au travail, le 26 septembre, à
1 âge de 49 ans; et, deux jours plus tard,
le 28 septembre, nous quittait encore notre sœur Madeleine Negrin née Baridon,
de 1 Artusot, à 1 âge de 82 ans.
Aux familles et aux parents affligés, notre plus vive sympathie dans le Seigneur.
Nouveaux foyers. Nous renouvelons
nos vœux de bonheur chrétien aux deux
couples, que nous avons eu la joie d’unir,
dans ces mois: Humbert A Ilio de Jean
Alexandre, du Centre, avec Albertine
Marie Gras d Antoine, du Barneoud, le
19 mai; et Pierre Charlin feu Jean
);___ J_ Í* T . T>v ï
Pierre, de Prafre, avec Louise Dalmas
feu Henri, de la Ville, le 6 août.
^Baptêmes. Nous avons, dans ces mois,
célébré les baptêmes suivants: Liliane
et Eisa Graziella Bonnet de Jeem et
d’Albertine Favout, et J. David Bonnet
de Marie, à la réunion du Cimmis, le
29 mai; Lia Maria Giovenale de Pierre
et de ^Catherine Geymet, au temple, le
21 août; Edda Garnier de Guido, au temple, le 25 septembre ; Liliana Davit d’Auguste et d’Ottilia Dalmas, et Remo Dalmas de Robert et de Marthe Ida Gönnet, au Teynaud, le 16 octobre.
Que Dieu bénisse toutes ces chères familles.
^ souvenirs et des tra
vaux d’été : (( guerres et bruits de guerres ». Que notre âme à tous puisse avoir
saisi dans la miséricorde de Dieu un
appel à se tourner vers Lui, en qui seul
se trouvent Paix et Salut !
Reprise de toutes les activités
de l’église sera marquée par le culte du
6 novembre : le culte de commémoration
de la Réforme I Puissions-nous y être très
nombreux et déclarer ainsi notre décision
de participer tous, et tous unis, à la meilleure reprise de notre vie ecclésiastique,
et que Dieu soit avec nous. j.
Les livres
Quand le Ciel se déchire, par , W. J.
OehI-ER, traduit de l’allemand par
B. Senft —■ Un volume de 190 pages — Editions Delachaux et Niestlé - Neuchâtel - 4, Rue de l’Hôpital — Prix: 3 frs. s.
Joli volume de méditations traduit en
plusieurs langues. La prédication de
çM. Oehler recherche l’actualité et aborde volontiers les détails et les préoccupations de la vie quotidienne, sans p>erdre de vue ce qui doit demeurer le but
S essentiel de la chaire chrétienne, la proclamation des grands faits du salut.
L^ auteur captive ses auditeurs et ses
ÿlecteurs par le parti qu’il sait tirer de
l’histoire, de la nature, de la science,
pour illustrer les vérités chrétiennes. Ce
sont des moyens de parler au cœur et
à la conscience qui ne doivent pas être
dédaignés à côté de l’emploi de la Parole de Dieu, qui sera toujours la grande arme du prédicateur évangélique.
Nous ' insérons plus haut la première
méditation du volume, qui s’inspire largement des principes des Groupes d’Oxford, et que nous recommandons chaudement. B. B.
★
Artisans de nos Destinées, par PlERRE
Griglio - Brochure de 47 pages.
L’auteur, pasteur vaudois à New-York,
exprime en quelques propositions sa pensée mûrie à l’étude de la science et de
la Parole de Dieu. Ce n’est pas sans
profit qu’on lit ces peiges où la concision
du style s’unit à la précision des termes.
La brochure est en vente chez l’auteur
- 405 West, 41 Street - New-York, et à
la Librairie J. H. Jeheber - Genève.
D. D.
II Giovane dal Liuto, par Jacopo LomBARDINI — Un volume de 137 pages
— Libreria Editrice Claudiana Torre Pellice — Prix: L. 5.
Une Vaudoise du Villar et un catholique de Carrara se rencontrent dans cette ville. Ils sont jeunes; elle: institutrice ; lui : directeur d’une carrière de marbre. Ils s’aiment, tout en appartenant à
un monde spirituel très différent. L’histoire de leur vie extérieure et le travail
de leur âme sont racontés jusqu’à la
mort de la jeune fille, survenue au Bessé
du Villar.
Jacopo Lombardini est bien connu de
nos lecteurs. Il a publié, aux éditions
la « Claudiana », d’autres ouvrages qui
ont été fort appréciés du public.
Nous ne doutons aucunement que « Il
Giovane dal Liuto » aura une grande
diffusion, en raison aussi du prix accessible à toutes les bourses. H. H.
^rocurez^tiom des abonnés
La famiglia del compianto
SOTTOTENENTE DEGLI ALPINI
MARGIUNTI ALBERTO
esprime la sua viva riconoscenza a tutti
quelli* che, in qualsiasi modo, hanno
preso parte al suo immenso dolore.
Ringrazia per le bellissime corone mandate da tutti gli Ufficiali dei diversi Corpi Militari di Aosta, e gli Ufficiali venuti da Aosta per i funerali. Ringrazia
le Autorità Civili, Militari e Fasciste, per
il loro tributo di stima e d’affetto.
Nonieautés Libraires
La “ LIBRERIA CLAUDIANA
Torre Pellice
vient de publier deux volumes, qui
ne manquent pas de valeur pour nos
lecteurs.
Le premier est un bref aperçu
d’Histoire de l’Eglise, depuis son origine, qui met en relief spécial l’importance de l’Eglise Vaudoise et des
Eglises de la Réforme dans le tableau général de l’Histoire ecclésiastique. Il a pour titre:
iveiniiaieiiiJiiami
ad uso dei Catecumeni
et a été rédigé par le pasteur Ermanno Rostan. Prix L. 0,50.
Le deuxième est un récit captivant
qui commence en Toscane et finit
au Villar, écrit par M. Jacopo LomBARDiNi, bien connu et apprécié déjà
parmi nous. Il s’intitule:
racconto. — Prix L. 5.
C’est un beau volume destiné à la
jeunesse, qui le lira certainèment
avec intérêt, d’autant plus que la Tipografia Alpina a mis un soin spécial afin que la présentation en soit
agréable.
Le Calendrier de la Famille
publié par les « Editions Labor » de Genève se trouve en vente au prix de L. 7
à la Libreria Claudiana, à Torre Pellice. Ce calendrier se présente, cette année, sous une forme absolument nouvelle, dont le sujet est inspiré aux besoins de la jeunesse, au drame de notre
jeunesse, qui peut être aussi bien un facteur d’asservissement aux puissances de
mort qu’une promesse de libération. Voilà pourquoi le calendrier a pour titre :
JEUNESSE ASSERVIE JEUNESSE LIBEREE.
Le sujet est illustré par 13 planches
format cm. 22 Yj X 38, empruntées aux
chefs-d’œuvre de la Renaissance. Elles
sont reproduites avec un soin tout paurticulier, qui fait de ce calendrier quelque
chose qui n’est pas seulement une œuvre de beauté, mais un témoignage, et
mieux encore un appel. 11 devrait être
présent dans toutes les salles de réunion,
et particulièrement dans celles qui accueillent la jeunesse.
Demandez-le à la «Libreria Claudiana»
Torre Pellice
(c. c. p. 2/17557)
LE REFUGE BARBARA
sera fermé à partir du P'' novembre. On
peut cependant toujour avoir la clé chez
le gardien M. David Pontet - Bobbio Pellice (Capoluogo).
Se Venger d’une offense, c’est se mettre au niveau de son ennemi: la lui pardonner, c’est se mettre fort au-dessus de
lui. La Rochefoucauld.
4
ifl'iE®".
Í!-,
L'ECHO DES VALLEES - yendredi 28 Octobre 1938-XVII
CORRESPONDANCE
Monsieur le Directeur,
M. J. Henri Meille a parlé, dans l’£cho, du chant. Puis-je dire, moi aussi;
chantez ! Chantez pour les éprouvés de
différentes manières; j’ai souvent ouï dire, et je l’ai expérimenté moi-même,
que le chant fait du bien. Des incrédules
diront; « Il est impossible de chanter
quand on a des soucis ou des chagrins ».
D’autres se contentent de sourire ironiquement; je leur réponds ; « Essayez I
mais chcuitez des cantiques; il en est un,
le N. 129 de notre Recueil, « Mon Dieu,
plus près de toi », qui m’a fait tant de
bien; il est possible qu’aux premières
lignes votre voix sorte tremblante de votre gorge serrée par l’angoisse, mais elle
s’affermira et vous serez étonnés vousmême, à la fin du cantique, de l’avoir
chanté avec entrain ». Je m’unis à M. J.
Henri Meille pour engager à chanter les
cantiques en entier; enfants, jeunes gens
et vieillards, chantons ! élevons nos voix,
car chanter des cantiques c’est prier.
Chantons toujours. a. p.
Unions Chrétiennes
Comme nous l’avons annoncé, le
« Convegno » des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens aura lieu le 1*^ novembre, à 9 h. 30, à la Maison Unioniste de
Torre Pellice, selon le progrsunme publié.
Au même endroit et à la même heure,
aura lieu le « Convegno » annuel des
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles.
Toute la jeunesse unioniste y est cordialement invitée.
Faites de^ abonné? â l’Eep
UN DUPLICATEUR
est nécessaire au Pasteur itinérant des
Abruzzes pour entretenir, à l’aide d’une
Circulaire, les nombreuses communautés
vaudoises de la région. Qui pourrait en
céder un à bon marché, ou bien même
en faire cadeau ?
Un ami de l’œuvre des Abruzzes,
FERROVIE DELLO STATO
Validità biglietti festivi 27 ottobre 4 novembre.
In occasione delle prossime feste (Marcia su Roma - Ognissanti - Anniversario
della Vittoria) il rilascio dei biglietti
A.-R. festivi è consentito per tutto il
periodo intercorrente fra il 27 ottobre ed
il 4 novembre (incluso), con validità per
l’inizio del ritorno fino alle ore 12 di lunedì 7 novembre.
Riduzione 50 % A.-R. Torino.
In occasione della Rassegna provinciale Autarchica è consentito nel periodo 22 ottobre 15 novembre il rilascio dei
biglietti A.-R. per Torino con riduzione
del 50 %.
Gite a prezzo ridottissimo di ì sol giorno
{23 e 30 ottobre ai campi di battaglia).
23 ottobre : Torino-Treviso-Gorizia-Redipuglia; IP classe L. 65; IIP classe,
L. 39.
30 ottobre; Torino-Bassano-Treviso ;
IP classe, L. 54; IIP classe, L. 33.
28 ottobre; Torino-Bassano-Trento-Rovereto : IP classe, L. 56; IIP classe, L. 34.
COMUNE DI TORRE PELLICE
Stato CiTile dal 17 al 23 Ottobre 1938-ÎVI
Nascite N® 2 — Decessi N* 0
Calendrier Evangélique pour 1939
La troisième édition de ce Calendrier
à effeuiller, dont nos lecteurs connaissent le succès, est sous presse. Une cinquantaine environ de pasteurs, professeurs et laïques, appartenant aux Eglises
protestantes d’Italie, y ont collaboré, en
y assurant, avec la variété, la piété.
Ponction spirituelle qui sont les charismes des différentes dénominations évangéliques à l’œuvre dans la péninsule.
L’effort, que la Librairie éditrice « Bottega della Carta » (Torre Pellice) va fournir pour la troisième fois, mérite d’être
encouragé de toute façon ; c’est-à-dire
non seulement par des éloges, mais par
d'abondantes souscriptions. Il est à souhaiter que les pasteurs des Vallées, dont
plusieurs ont collaboré à l’édition 1939,
les recueillent directement avec sollicitu
de, et les transmettent, avant le 31 octobre, si possible, à la librairie éditrice;
on évitera ainsi d’arriver à l’épuisement
du tirage avant d’avoir satisfait toutes les
demandes !
Comme la nouvelle édition a subi
d’importantes modifications tendant à
faire du Calendrier à effeuiller un instrument toujours plus adapté au but que
ses compilateurs se proposent, nous donnons ci-dessous un fac-similé d’une feuille, d'après laquelle il sera aisé de juger
des améliorations apportées.
■*r
★ ★
Le prix du Calendrier (seul bloc) est
de L. 4; avec la plaque, L. 6 en sus.
Un certain nombre de Calendriers sera
tiré à part, solidement broché, au prix
de L. 4. r. b.
MAGGIO
LUNEDI
E vi leggerà dentro tutti i giorni
della sua vita.
Deuteronomio 17, 19.
Lettura: Deut. 17, 14-20; Amos 8,
11-14 - Inno: 23.
Un pastore va un giorno a visitare un fratello e
gli chiede ima Bibbia per esaminare insieme un
passo. Il fratello s’affretta a cercarla, la trova, la
spolvera e la consegna al pastore. Questi l’apre, o
meglio fa per aprirla e la Bibbia s’apre da sè, e in
mezzo alle pagine appare un paio di occhiali. « Oh,
esclama quel fratello, 1 miei occhiali che da tre
anni credevo perduti! »
Molti, in misura più o meno diversa, fanno come
quel tal fratello; si contentano della lettura della
Bibbia fatta dal pastore in Chiesa, e così passano
settimane, mesi ed anni, senza ch’essl leggano personalmente la Parola di Dio. Credo che nessuno fra
voi si trovi nel caso suaccennato: la prova ne è
data dal fatto che voi sentite il bisogno di nutrire
ogni giorno 11 vostro spirito e che perciò vi siete
procurato questo calendario.
Tutti i giorni della nostra vita abbiamo bisogno
di cibo materiale per nutrire il nostro corpo, e così
tutti i giorni della nostra vita abbiamo bisogno della
Parola di Dio come cibo spirituale delTanlma nostra. Nessuno fra noi vorrebbe per un giorno o più
trascurare di nutrire il suo corpo e indebolirlo;
perchè agiamo cosi verso il nostro spirito?
Signore, dàccl sempre fame e sete della tua Parola!
1439-XVII
% 5,26-19,41 - • il 15
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