1
f
Ìk)ixante-troi8Ìème année.
f
i
28 Janvier 1927
N» 4
S
£
ìh
8
8
9
.^ñO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
I
tt,W ■
PRIX D'ABONNEMENT;
Par an Pour 6 mois
Malìe (y compris les Vallées) et Colonies . , . . L. 10,— 6,—
Etranger ...................................* oo’"~
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 22,—
Rtafa-Unîs d’Amérique................................1 dollar % dollar
Amérique du Sud .....................................1 pesos or pesos
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de X'Echo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jeas Coïsson, professeur.
Torre Pellice pour I Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N ° 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Pour le 17 Février.
La « Société d’Histoire Vaudoise » a pré•¡paré, comme d’habitude, deux opuscules
eommémoratifs, pour le 11 février prochain.
L'opuscule en langue française, de la plu^me de M, Jean JaMa, est une commémoration du grand bienfaiteur des Vaudois :
« Le général Charles Beckwith », qui vint
pour la première fois aux Vallées tout juste
cent ans passés; l’opuscule en langue italienne, de la plume de M. David Jahier,
continue la série historique des années
précédentes, en traitant ce sujet : « ILes
fVaudois d’Italie et. la Réforme », au XVI™®
siècle.
Toujours le même prix très modique :
SO centimes.
Le tirage des opuscules correspond aux
commandes. Prière de s’inscrire au plue
tôt à la Tipografia Alpina - Torre Pellice.
Le Président : Dawd Jahter.
indésirables /
« Ne faites pas les inoquetips.:.. ».
Esaie XXVm, 22.
Avouonsnlle tout de suite : il y a raillerie
et raiUerie ; il y a une sorte de railerie
«Une Ton doit sayoïîf éntéridré f c’est'la railîerie fine et innocente, celle qui peut faire
passer de bons moments en compagnie
agréable, celle qui réjouit et à l’égard de
laquelle le brave Corneille disait :
^...c’eet ainsi q-u’il faut, q^iand. on se moque,
tpie le moqué toujours sorte fort satisfait ».
II y a une autre forme de raillerie litâte : c’est celle que j’appellerai.... classi<ïue, celle qui a produit, en littérature, la
satire. Ce sont les Latins surtout qui ont
excellé dans ce genre, vers lequel les portait ce côté de leur caractère qu’un poète
appeUie ^l’aceUim italicum'» = l’âpreté
italique. Aujourd’hui, quoique le genre soit
à peu près abandonné, l’esprit satirique
inspire nombre d’œuvres ayant pour but
de combattre les ridicules et les vices de
l’humanité.
Ce n’est pas de ces formes-là que nous
■flouions parler ici.
Il existe une tónte autre forme de raillerie : celle qui est faite de quolibets piquants et de propos vulgaires, moquerie
grossière, brutale même parfois, qui démoralise et déconcerte et qtd, comme on
l’a dit, « exaspère plus que l’injure ». Cette
forme de moquerie est coupable ; elle est
souvent le produit de l’envie ; on dirait
qu’elle semble en vouloir non pas au vice
mais à la vertu, puisqu’elle tourne en ri<licule les actions, les paroles et même les
sentiments les plus nobles des honnêtes
gens. Savez-vous à quoi -je pense lorsque
30 vois certains moqueurs ? à ce que disait le vieil' Horace : « Puisqu’un bandeau
couvre tes yeux malades quand tu regardes
tes défauts, pourquoi ta vue pour découvrir ceux de tes 'amis est-eUe plus peraante, que cele de l’aigle et du dragon
iLEpidaure ? ».
Je crois que c’est Satan qui a inventé
d^ait de se moquer et que c’est Mi, en tout
cas, le prince des ténèbres, qui, inspire les
moqueurs ; « Satan , n’est pas satisfait de
broyer l’homme, disait quelqu’un, il veut
le moquer ». La railerie existe depuis tous
les temps : SambalRat, ennemi des Juifs, '
apprenant que ces derniers rebâtissent
Jérusalem (au temps de Néhémie), se mo
que d’eux en disant ; « Que font ces misérables ? ». Les Israélites incrédules se
moquent des messagers envoyés par Ezéchias dans tout le pays exhortant le pem
pie à la repentance et à la soumission à
l’Eternel. ;Les philosophes d’Athènes se
moquent de Saint-Paul lorsqu’il leur parle
de la résurrection des morts. Les pharisiens et les soldats se moquent de Jésus.
De tout temps « la pelle se.moque du fourgon ». Et aujourd’hui tout le monde connaît le phénomène, qui se répète si souvent à l’école, à la caserne, à l’usine, au
bureau, aux champs, parmi les jeunes
surtout, de personnes prenamt leur plaisir,
plaisir bien cruel, à concentrer le feu de
leurs plaiisanteries sur tel individu se distinguant peut-être par son zèle, sa pureté,
sa sobriété, son enthousiasme pour une
juste cause. N’est-oe pas l’expérience qu’a
dû faire Raymond De Perrot, le jeune soldat chrétien, au sein d’une société légère
et mondaine, lorsqu’il écrivait ceis mots :
« Quand je passe dans la chambrée j’entends quelquefois chuchoter : Voilà le sergent maiabout. Intrigué, j’ai questionné.
Ce que j’ai appris c’est qu’un manabout
est très fervent dans ses prières, qu’il ne
fume pas, ne boit pas, ne vole jamais, a
une conduite irréprochable ! Un autre sergent m’a dit : Tu es le plus marabout de
tous ! ». Ou encore lorsqu’il écrivait ces
mots ; . « Je refuse anisette, champagne et
tabac. Cela m’a valu un regard transperçant de mon commandant et l’incompréhension de mes chefs ».
Se moquer des manifestations de la
vertu, railler les volontés bonnes qui luttent contre le mal, cela est triste et re^
grettable. Mais il y a queléfue chose de
plus triste encore : c’est de voir certains
individus tourner en ridicule les convictions religieuses les plus sacrées. Oh comme il est lamentable de voir, même parmi
les personnes intelligentes et cultivées, des
individus qui profanent leur esprit, leurs
talents, leur humour, leur veine satirique,
les mettant au service du diable, pour ridiculiser ceux qui croient en toute simplf»'
cité de cœur, ceux qui admettent encore
telle ou telle vérité religieuse que eux, les
surhommes, considèrent désormais comme
surannées et dépassées par les mentalités
soi-disant « évdluées » !... Le mal que peuvent faire ces gens-là est incalculable ! Et
si nous le signalons ici c’est uniquement
et surtout ix)ur mettre en garde la jeunesse contre ceux qui ,se moquent des choses saintes et pour exhorter toutes les nobles âmes à opposer aux sarcasmes de
l’incrédulité raiüeuse les arguments positifs d’une culture chrétienne solide visant
à « garder le bon dépôt » et à sauvegarder
l’héritage sacré qui nous a été légué par
le sang des martyrs. « Celui qui se moque
du pauvre, dit le livre des Proverbes, ou^
tra,ge Celui qui l’a fait ». Dans le cas spécial, le pauvre peut bien être aussi le pauvre en esprit, (’âme simple et candide, à
la foi enfantine, que le doute n’a jamais
effleurée, l’âme de l’un de ces « petits » à
propos desquds Jésus disait : « Si quelqu’un scandalise ;un de ces petits qui
croient, mieux vaud.rait )X)ur lui qu’on lui
mît au cou une grosse meule de moulin
et qu’on le jetât dans la mer» (Marc
IX, 42).
* îp *
« Ne faites pas les moqueurs », nous dit
aujourd’hui lElsaïe ; et le Psalmiste ajoute:
« Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des lâcheurs, et ne
s’assied pas au banc des moqueurs » (Psaume I, 1). ID. P.
POUR NOS ENFANTS.
(Suite, voir N. 2).
Un journal suisse faisait dernièrement
, cette remarque au sujet de l’éducation que
certains parents donnent à leurs enfants :
« ...ils s’émeuvent moins d’un mensonige
que d’une assiette cassée. Ils surveillent
le contact de leurs enfants avec d’autres
moins soigneusement que celui avec le service de porcelaine ! ». Et il ne faudrait pas
croire qu’il s’agit d’une boutade. ()ui ne
connaît ou n’a connu des parents se montrant d’une intransigeance, d’une sévérité
outrée avec leurs enfants pour une maladresse, une gaucherie qui entraîne une
perte matérielle parfois de peu d’importance, mais qui va les obliger à une dépense imprpvue ; et lesquels, d’autre part,
sont excessivement coulants sur les fautes
graves entachant la moralité de l’enfant
bu dénotant un certain pervertissement
ïbneore à son début» tels que mensonge, petits vols domestiques, mauvaises paroles,
etc. ? Et l’enfant nous juge et ne manque
pas de se dire : « Ce n’est pas mon étourderie coutumière, ni ma maladresse qui
les affecte, mais c’est de penser qu’il faudra remplacer l’assiette fendue, le verre
cassé, ou raccommoder le pantalon que j’ai
déchiré en jouant « aux gendarmes », un
jeu que maman m’avait défendu, je l’avoue.
Mais s’il n’était rien arrivé de fâcheux à
mon pantalon, je m’en serais tiré avec-une
petite réprimande, tandis qu’il va falloir
aller au lit sans souper ! ». La punition
n’est donc pas pour la désobéissance ellemême, mais pour ses suites, ajoute-t-il
dans son for intérieur.
Oh ! nous savons que tout est terriblement cher, aujourd’hui ; que, lorsque les
ressources sont mesurées, il faut veiller
scrupuleusement à la moindre dépense et
écarter toutes celles qui ne sont pas indispensables. Mais l’âme d’un enfant que
vous froissez, que vous brutalisez, parfois,
pour une petite perte matérielle, a, aux
yeux de Dieu, un prix infiniment plus
grand que l’pbjet qu’il vous faudra remplacer. «Une tasse se remplace, un cœur
dévasté d’enfant, non ! ». Si ces lignes venaient par hasard à tomber sous les yeux
de certains enfants étourdis ou maladroits,
je ne voudrais cependant pas leur laissej
croire que je les encourage à la casse : il
leur faut se surveiller et faire des efforts
pour se corriger de leur gaucherie, vu que
l’argent est dur à gagner, et pauvîre papa
en sait quielque chose.
Vous aurez remarqué, comme moi, qu’à
un certain âge, l’âge ingrat, presque tous
les enfants, même les mieux élevés, affectionnent, recherchent la compagnie des
plus délurés, sans en exclure les garnements et tout particulièrement ceux que
leurs parents ne surveillent pas. Et je me
suis souvent demandé pourquoi, puisqu’on
le leur défend. Serait-ce (’attrait du fruit
défendu ou par cet esprit de contradiction
inné dans l’homme, ou pour des causes
bien plus profondes ? — Je ne vcâs pas
t pourquoi je ne pourrais pas m’amuser
avec Paul : ce qu’il est ri^golo, comme ü
nous fait rire avec ses histoires, et combien de choses i( nous apprend que nous
ne savions pas ! — Or, c’est tout particulièrement sur ce chapitre que les parents
doivent être intransigeants. Dès que vous
avez l’intuition, bien plus, la certitude que
la compagnie d’un tel peut nuire moralement à votre enfant, il vous faut agir sajis
retard et l’obliger à cesser tout comjnerce
avec la brebis galeuse, coûte que coûte,
même au risque de vous brouiller avec de
vieux amis, des parents, des voisins. Nous
nous sommes souvent entretenus, dans
cette feuiUe, de l’influence néfaste que
certains parents exercent, par leur exemple et leurs paroles, sur l’âme de leurs
enfants. Mais. l’influence des mauvaises
compagnies est bien plus pernicieuse en^
core. Combien de mes lecteurs ou lectrices,
en faisant un retour sur leur passé d'enfants, pourraient se remémorer telle ou
telle autre conversation qui a jeté le trouMe dans leur cœur, leur dévoilant, des choses qu’il aurait mille fois mieux valu ne
jamais entendre, les initiant au -mal, à
certains actes impurs, dont les conséquences physiques et morales seront désastreuses ! Vous seriez donc grandement coupables si vous vous désintéressiez complètement des compagnons’ou .des compagnesde jeux de vos enfants.
Nos gens sont économes, surtout à la
campagne, et ceux qui en ont la possibilité matérielle mettent de l’argent de côté,
plutôt que de le gaspiller ou le dépenser
en futilités. Il n’y» a pas ,de mal à cela, à
la condition cependant que l’économie ne
dégénère pas, petit à petit, en avarice, ce
qui se voit encore assez souvent, n’est-ce
pas ? Mais si l’avarice est déjà à déplorer
pour vous personnellement, elle devient
un défaut infiniment plus grave lorsque
vous l’inculquez à vos enifants par l’édur
cation. J’ai connu dans le temps un jeune
garçon de famille plus qu’aisée à qui ses
parents et alliés donnaient, pour son anniversaire, de l’argent, au lieu d’objets ou
de livres d’agrément, mais à la condition
de ne pas y toucher et de le placer intégralement sur son livret de la caisse d’épargne ! La pédagogie du père Grandet avec
son Eugénie, exactement. J’ai perdu de
vue le jeune gai-çpn, depuis de longues
années, mais je ne doute pas qu’il ne soit
devenu un avare consommé avec une pareille éducation. Habituer les enfants à
l’économie, à savoir se passer du superflu,
à ne pas gaspiller en fanfreluches et futilités, c’est bien : l’enfant doit apprendre
de bonne heure à connaître la valeur de
rangent et à en faire un emploi judicieux
lorsqu’il en a un peu à son entière disposition. Mais tenons-nous-en là. Les , livrets
de la caisse d’épargne sont anti-éducatifs
pour les enfants et les poussent à l'avarice. On ne doit commencer à thésauriser
S
que lorsqu’on gagne l’aigent, soi-même. Je
sais que maintes personnes ne sont pas de
cet avis, ne voyant que le beau côté de
la question : celui d’habituer l’enfant à
Tépargne, ce qui, je le répète, est fort
louable, mais ne se doutant pas qu’ils vont»
par ce moyen, à l’encontre du grave danger d’en faire des avares pour toute leur
vie. j- c
(A suivre).
Voir Abonnements payés en 4“® page.
2
Dicace do Tcoiii'e rcstaord de Pigoerol.
Ce n’eist pas une noirvelle bâtisse qui
vient d’être consacrée, dans le çhef-Dàeu de
notre arrondissement, au culte « en esprit
et en vér^j^; cependant, les radicales
transfdrfti^ibps introduites à l’intérieur
de ^ancien édifice (qui date de 1858) et
à la façade, entièrement restaurée et mo<ñfiée, nous mettent en présence d’un lenv
pie touit à fait « nouveau ». Iæ projet, dont
le géom. E. Cander avait, fl y a plusieurs
années, jeté les bases avec quelques amis
pignerolais, a été refait et présenté à la
V. Tab^e par ring-. Em. Decker ; les travaux ont été exécutés par les rorslructeurs ing. Giai, de Turin ; projets et travaux qui ont pleinement satisfait. le puIflic. — Sans parler des quatre beaux
appartements du l.er et du 2.me étages
(outre celui du concierge), la bâtisse contient, au rez-de-chaussée, la grande sal’e
pour conférences. Unions, fêtes, etc., et le
temple proprement dit : ce dernier, dont
îes dimensions sont à peu près le double
<le celles de l’ancienne chapelle (maintenant environ 300 m^), se présente fort
bien ; la décoration en e.st riche et sévère
à la fois ; deux séries de colonnes le divi.sent en trois nefs élégantes et spacieuses.
Mais l’espace était bien insuffisant, di»uanche dernier, à accueillir la foule qui
s'y pressait pour la dédicace ; non seulement l’égliise entière, favorisée par le beau
temps, s’y trouvait au complet, mais de
nombreux frères y étaient accourus du
dehors — et parmi eux les membres de la
V. Table qui se trouvaient alors aux Vallées pour les séances ordinaires de l’Adtmnistration ; la population de la vüle y
a été aussi largement représentée, ainsi
que les Autorités civiles et militaires et
les délégués du Barreau et des Instituts
scolaires. Parmi les adhesions, nous Signaltons celles très cordiales du commissaire
M. le comm. Argenti, du sénateur hon. L.
Facta que la grave maladie de Madame a
empêché d’assister à l’inauguration, du
Consistoire et de l’Eglis^ de Milan I, et
de bon nombre de Pasteurs et d’amis.
Le culte, imposant, a été présidé par les
chefs de l’Egüse Vaudodse : le modérateur
M. B. Léger a solennellement déposé la
Bible sur la chaire et a adressé à Dieu
la prière de consécration ; le vice-modérateur M. V. Mb. Costabel a prononcé le
sermon de circonstEuice ; « J’ai mis devant
toi une porte ouverte, que personne ne
peut fermer» (Apoc. III, 8). Cette porte,
que Dieu Lui-même nous ouvre et que nul
homme ne peut fermer, c’est d’abord celle
du témoignage chrétien; c’est ensuite la
sanctification personnelle et de l’église ;
c’est enfin la porte des rétributions éter^
nelles... Et tandis que l’assistance suivait
avec une attention des plus soutenues la
pensée profonde et efficace de l’orateur,
bien des prières et bien des promesses
montaient à Dieu : qu’avec Sa Maison renouvelée, s’ouvre réellement pour les âmes
l’ère d’une vie nouvelle et plus splendide
de fruits bénis. — La Chorale de La Tour
a exécuté, avec sa distinction habituelle,
un chœur de Gounod : Prière du soir ; plus
modeste, mais forte de sa bonne volonté,
la Chorale de Pignenfl-St-Second a chanté
^Invocation, de Bortnianski, et le Psaume
103, de C. Glaser.
Aux annonces, le pasteur M. Marauda
a saisi l’occasion pour remercier la V. Table, grâce à laquelle l’église de Pignerol
possède maintenant un temple magnifique
et répondant à tous ses besoins. C'est l’Administration, en effet, qu'après Dieu, cette
église entière bénit du plus profond du
cœur pour cette belle journée, mémorable
à tous ^ards et pleine de promesses pour
l’avenir. L. M.
"----- - -
DA VENDFRE Cascine varia estensione, ai primi sbocchi nella pianura.
VILLE in varie località délia Valle.
Rivolgersi Geómetra ROSTAGNO Torre Pellice - Via Roma (Casa délia SoCietà Generale Opérala).
Un conférencier conragenx!
■t#
Tous les grands journaux de Turin ont
inséré, dans leur numéro diu 22 cour., Vanri
nonce que voici : « iDemain, dimanche, à
10 h., dans l’église des « SS. Martiri », le
père Antonio Oldrà tiendra une conférence
ayant pour sujet : « La peine de mort aux
hérétiques ». Entrée libre ».
D’après le compte-rendu que nous en
avois re^u il résulte que la conférence,
pro oncé <’e/ant un très nombreux public, a été dis plus suggestives et qu’on
y a mentionné, tout naturellement, aussi
les Vaudois, Nous ne jugeons cependant
pas à propos de l’insérer ici, et nous nous
bornons à extraire du Momento, le journal clérical bien connu, les deux ou trois
phrases ci-après, tirées de son résumé de
la conférence,
« ...la conférence du vailant père Olderà,
sur le sujet : « la mort contre les hérétiques » a amené, dimanche dernier, dans
l’église des Saints-Martyrs, une foule exceptionnelle de « studiosi », et de fidèles
qui ont suivi l’orateur avec une attention
admirative dans tout son profond développement, si riche d’arguments, si lucide
et si précis... ». Après avoir affirmé que
dans aucun texte et même pas dans le Code
Canonique on ne trouve que l’Eglise ait
sanctionné dans la loi écrite la peine capitale contre les hérétiques, l'orateur ajoute:
«Si cette peine a été parfois exécutée, ce
n’est jamais BEglise qui s’est faite exécutrice ; et par ces condamnations on ne
voulait nullement poursuivre la foi intérieure de l’hérétique, mais on se proposait
plutôt de punir son œuvre perturbatrice
de l’ordre social.,. C’est pourquoi, à maintes leprises l’Eglise réclamait l’intervention de l’Etat même, afin que le perturbateur fût placé dans la condition de ne
piüs agir, pour toujours ».
« Ah ! qu’en termes galants ces choseslà sont dites !,».
Unions Chrétiennes de Jeunes Cens. *
L’aotiem contre les vices sociaux a été
déjjloyée, en général, par toutes les Unions,
nôn seulement aux Vallées, mais dans
toute ritalie, le deuxième dimanche de janvier, tout spécialement consacré à ce sujet. Mais cette action ne doit pas se borner
là ; die doit continuer à combattre d’une
façon toute pratique les maux qui empoi^
sonnent notre société, et surtout l’alcoolisrne. A ce propos, nous conseillons les
Unions du Groupe de s’abonner à l’excellent journal mensuel de propagande antialcoolique Il Bem Sociale, qui, par l’initiative du Comité de Groupe, a été envoyé
gratuitement, l’année passée, à la plupart des Unions.
Le programme d’action du Comité
National conseille chaque Union de consacrer une séance de l’année à un sujet
patriotique, afin de développer i>ar ce
moyen le sentiment de solidarité et de collaboration nationale. Nous invitons les
Unions du Groupe à consacrer à ce sujet
la séance la plus rapprochée du XVII février, choisissant comme sujet d’étude le
même qui sera traité par M. Jafla dans
l’opuscule préparé â cette occasion par la
Société d’Histoire Vaudoise, c’est à dire :
Le général Beckwith et son action en fa^
veur de l’instruction et de l’éducation du
Peuple Vaudois.. Le Comité de Groupe enverra à chaque Union un exemplaire de
cet opuscule en vue de la préparation. Celles qui en désirent davantage doivent s’inscrire auprès du président de la Société
d’Histoire Vaudoise, M. le prof. D. Jahier.
— Quelques exemplaires des trois livres
que le Comité de Groupe a fait venir à
prix très réduit (L. 10 chacun) se trouvent encore à la Bottega déda Carta, à
Torre Pellice. Ce sont les deux œuArres de
Fosdich : Jésus homme et Servir; et Les
principes sociaux de Jésus, de Rauchembuch. Vu l’importance de ces livres, nous
consentons vivement toutes les Unions de
' s’en procurer un exemplaire. . .
On cherche un BON INFIRMIER pour
l’Hôpital de Torre Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR US C0UÈ6ES VAUOOIS.
Listes précédentes i L. 32.390,—
M.mes et M.rs:
Guido Vinay, Kigoma 1.000,—
V. Alberto Costabei, Milano » 100,—
Cesare De Mattéis, Genova » 300,—
Prof. Giovanni Ribet » m,—
Capitano 'Pietro,Ribet » 50,—
Fratelli Ribet prof. Giovanni e
capitano Pietro, in memoria
del cav. Filippo » 50,—
G. Frane. Peyronel, in memoria
della sua diletta compagna » 150,—
Guglielmo Del Pesco, Trieste » 100 —
Giovanna IDel Pesco, Id. » 100,—
Prof. M. Falchi, Torre Ptellice » 100,—
Prof. Enrico Bosio, Vallecrosia » 100,—
Arnaldo Comba, Id. » 100,—
Dott. prof. Arn. Malan, Torino » 300,—
Filippo Grill, pastore » ICO,—
Davide Forneron, id. » 100,—
Prdf. Samuele Tron » 100,—
Giorgio Trossarelli » 100,—
(A siihre). Total [ L. 35 .?4o _
Il est écrit que les choses les plus
claires ne sont pas encore, pour cela, comprises de tout le monde. Voyez, par exemple, la circulaire, envoyée dernièrement à
une foule de gen^, par le Secrétaire de la
Table, en vue de sdlioiter des dons en faveur de nos Collèges. Ce document, d’une
limpidité cristalline, est adressé — votes
l’avez lu, je suppose — aux anciens étudiants, à leurs descendants. A’ TOUS LES
VAUDOIS. Eh bien ! le croiriez-vous f U
s’est trouvé des gens, généreux par ailleurs, qui, n'ayant lu que la première partie de l’adresse, se sont dit : Cela ne me
regarde pas, ptdsque je n’ai pas fait mes
études au Collège ! Incroyable, dites-vous,
mais c'est comme je vcats le dis. A ce
compte, quantité- de personnes pourraient
faire cet autre raisonnement : Je n’ai jamais été pensionnaire du « Refuge », je
ne donnerai donc rien pour le Refuge ; il
n’est guère probable que je sois jamais
accueilli à l’Orphelinat, c’est pourquoi je
hai pas le devoir de donner pour l'Orphelinat !... et l’on pourrait continuer.
Quantité de personnes se refusent à comprendre que si l’on s’adresse d’abord et
tout particidièrement aux ex-élèves ou à
leurs familles qui doivent se faire un devoir de soutenir une institution qui les
a faits ce qu’ils sont — gardons-nous de
Vcmhlier — l’appel est aussi adressé aux
autres, à tous ceux qui sont pénétrés dé
l’idée que nos Collèges sont indispensables
à la vie intellectuelle et spirituelle des
Vaudois ; à tous ceux que la situation financière de ces établissements devrait préoccuper ; à tous ceux pour lesquels le mot
de « solidarité vaudoise » garde toute sa
haute signification.
Le Secrétaire de la Table voudra m’excuser si je reviens sur ce qu’il avait exposé
avec une darté parfaite, mais que d’aucuns n’ont pas encore voulu comprendre :
cm ne répète jamais assez les bonnes choses, et plaider la cause de notre instruction secondaire est une excellente chose,
pas vrai ?
Vous voyez que la souscription est bien
acheminée ; je dis acheminée, car nous ne
sommes qu’au début et le cheinin à parcourir. est bien long encore si l’on veut arriver à un total d’au mdns 6 chiffres, sans
trop de zéros au milieu. Il faut beaucoup
de petits dons; il en faut aussi de gros
comme quelques-uns de ceux qui ont déjà
figuré jusqu’ici; et l’Administration attend les uns et les autres avec une entière
confiance.
« « «
ANGROGNE. Une autre figure caractéristique de vieillard vient de nous quitter
pour une patrie meilleure : Pierre Odifi,
du Serre, décédé le 20 courant, à l’âge
84 ans.
La sépulture a eu lieu vendredi 21 /courant, avec la participation d’un grand
nombre de parents et d’amis, acoourlis de
près et de loin. Un culte solennel a ep lieu
d’abord dans le tempile du Serre âuquel
notre frère était particulièrement attaçbé,
et la cérémonie funèbre s’est terminée qp
cimetière, ou des paroles d'espérance chr^
tienne ont encore été prononcées.
Le souvenir de Pierre Odin • demeUrp
comme celui d’un homme intègre, Vaudois
de la vieille roche, attaché à son pays pjf:
à son église.
Que le Seigneur console et soulage
qui sont dans l’afflietion.
— Nous adressons en même teffips l’CJCpression de notre sympathie chrétienne à
la famille de Aleods Bertalot, du Couîpb»lot, pour la perte douloureuse qu’i) ,viep(;
de faire dans la personne de ^a jeune fen^r
me Méry, âgée de 24 ans seulement, ensevelie jeudi, 20 courant, dans la Paroisse
de Saint-Jean. ID. P.
LA TOUR. Notre Chorale a donné, samedi dernier. Une soirée artistique de bienfaisance au profit des œAwres de la Paroisse, soirée qui eut, ainsi qu’on s’f
attendait, un plein succès, soit dit sans
flagornerie. Le public qui boudait TAula
Magna a vivement joui et non moins vivement applaudi tous les numéros du vaste
programme et a pu quitter la salle avec
un sentihient de sincère reconnaissance
pour notre brave jeunesse et surtout pour
râme de la soirée, la vaillante directrice
de la Chorale, M.me Balma.
Le caractère de notre feuille ne nous
permet pas d’entrer dans les détails, ni de
faire des appréciations indiividueiUes. Il
nous faut cependant au moins relever que
les deux saynètes : Tredici a tavela et Les
ambitions de -Fanchette ont été jouées avec
un brio et un naturel remarquables pour
des artistes amateurs ; tel et telle d’entre
eux se sont réellement distingués. Les deux
monologues fran<^is; 'ilf. Copain à Paris et
Victor Hugo à Schaffhouse, débités avec
son humour coutumier par le populaire
‘Adolphe Jouve, ont également enlevé tous
les suffrages, ainsi que le dwetto de deux
demoiselles dûment costumées.
Voilà pour la partie plus proprement
amusante, et cornbien ! Mais c’est à la Chqraie que nous devons des jouissances réellement artistiques. Le beau chœur, toul^
en nuances : Prière du soir, de Gounod.
est exécuté avec une rare maëstria, ainsi
que le Chant de moisson, scène chorale savoyarde, à trois chœurs alternés, avec les •
chanteurs et chanteuses en costume de
travail, le tout d’un très bel effet. ¡Enfin,
pour la bonne bouche, mentionnons encorq
les deux chansons piémontaises : La sedta
felice et La bella al muHno, que le maëstrq
Sinigaglia, présent à la soirée^ avait harmonisées tout exprès pour la Chorale 4p
La Tour, très diligemment préparées ed
exécutées avec une précision et un accord
parfaits : bref, le clou de la soirée ; ausâ
rien d’étonnant à ce qu’on ait réclamé le
bis et que le luaëstro ait été l’objet d’qne
ovation.
NEW-YORK. « Mission, Vaudoise ». Notre
fête de l’arbre de Noël, célébrée à la veüe
même du 25 décembre, avait du nouveaq,
cette année. Le nouveau consistait en ui»
petit drame de Noël, en trois actes, eh
français, très bien exécuté — selon l’avis
générai — par les élèves de notre éco8|e
du dimanche, au nombre de 40 et plus ;
drame intercalé de nombreux refrains^ tels
que le Œoria riei luoghi ecedsi, tiré des
«.Cento Canti Popdari», et qui fuit particulièrement goûté — semble-t-il — dé
t’assemblée.
La variété des costumes et des teintes
dans le groupe du roi Hérode, et de son
entourage, dans celui des Mages et mênift
chez les Bergers ! Les mères de nos jein^
nés acteurs, lesquelles avaient bien voulii
se charger de la confection de ces costqfnes, ont vraiment montré d'avoir de l’imagination et du goût.
Il y avait naturellement aussi les anges:
des anges étincelants de splendeur et four-^
nis d’aües, s’il vous plaît, constarraneifli
déployées !
Notre vaste salle était loin d’être remplie ; mais elle offrait pourtant un bea<|.
coup d’œil avec ses 250 grandes personnes
et ses 80 garçons et files sous les 14 aiw.
3
-V -:,ii ' ,/ '■ ‘ '' :'
- —' -5' y>,v- >-•.
rf
■4=
,ái
jToute cette jeunes eut un cadeau ; chose
flui n’avait donné auippne préoccupation au
Comité organisateur, vu que les souscriptions pour cette fête avaient atteint le
chifftê de 140 dollars. P. G.
< !. RODOiRET. Lundi, 24 courant, ont eu
ïieu les obsèques de M. François Pons, de
ia Gardiole, décédé à l’âge de 65 ans, après
une longue maladie et de grandes souffrances, supportées avec une foi vivante.
Notre frère était très connu et estimé
dans toute la vallée ; aussi une foule de
quelques centaines de personnes accoun’es
du Perrier et des Comimunes du haut Val
Saint-Martin, se pressa à la maison et au
cimetière pour entendre les témoignages
tîe foi et d’espérance, adressés par le Pasteur de Prali et par le Conducteur de la
Paroisse.
M. Pons était un Vaudois de la vieille
roche, plein de zèle et d’activité dévorante,
et laisse un grand vide après lui.
'Notre profonde sympathie est assurée à
la famil'e affligée, à la fidèle compagne du
défunt et à ses enfants, en particulier à
M. Henri Pons, diacre de la Pa,roisse de
'Rodoret.
SAINT-iGERMArN. Asile des Vieillards.
[^Igré fabsence du Directeur et de la
Sœur directrice, quii se trouve à Turin et
qui est sur Je chemin de la guéiison, nos
vieilardis ont été particulièrement entouiés. soit à Noël soit au Nouvel-An, par
Une quantité de personnes qui ont offert
<fes « panettoni », du vin, des brioches, du
thé et des « douceurs ». IJn merci spécial
au Podestà, au Docteur et à l'Union des
Jeunes Filles.
Nous tenions à signaler les dons suivants
en argent, soit pour les fêtes, soit comme souscriptions ; M.Be Marie Cardon, institutrice, IL, 50 - M.me Brunetti, Turin,
50 - Chev. B. Monnet, 50 - M.Ue Hisa Theiler, 25 - M.me Pelltegrini, ICO - M.me MaSan, 50 - M.lle Suzanne Beux, 10 >- M. César
Peyronel, 62,50 - Vaudois de Genève, par
M, Henri Rostan, 100 (soit : Long Alexandrine. frs, 5 - A. Gönnet, t - H. Rostan,
§ - Jeanne Eouchardi-Costabel, 2 - L. Martinat, 1 - Bach-Reynäud, 1 - Henriette Rostan, 6 - Total francs suisses 22) - Société
-s Talco e Grafite », 5(K) - Deux amis, 5C0
- M. Albino Revell, IRome, en souvenir de
son i>ère, 200. — Sœur Lô’'die Pasquet, Tufin, un grand paquet d’objets en laine
adaptés aux besoins urgents des vieülards.
Tous ces dons nous ont été l’emis ajyrès
Sa publication du dernier Rapport.
Et à propos du Rapport, nous regrettons qu’une omission s’y soit glissée : un
don de la Paroisse de Massel laquefie, par
le moyen de l’Union des Jeunes Filles, a
contribué pour L. 50. C. A. Träoiv.
•SAINT-JEIAN. Le 18 janvier a eu lieu
fensevelissement de Bertot Pierre, âgé de
S3 ans.
■ Jeudi, 20 courant, un long convoi fujïèbre accompagnait à sa dernière demeure
lia dépouille mortelle de Méry Bertalot née
Pons, rappelée presque soudainement à
Fâge de 23 ans. Nofre profonde sympatliie va au mari si douloureusernent
éprouvé, et au jeune enfant, ainsi qu’a
tous les autres membres de la famille.
— Samedi, 22 courant, a eu lieu la bémdiction nuptiale de M. Ermst Revel, fils
aîné de M. David Revel des Reveis, et de
M.lle Louise Andréon. Nous souhaitons aux
seunes époux une longue et heureuse vie
conjugale.
Le 20 courant, les membres de la
i^iambézaa eurent le privilège de recevoir,
4 leur séance mensuelle, les missionnaires
en congé M., M.me et M.Ie Coïsson.
salle était bondée. Après quelques paroles
4® bienvenue de la part de la présidente,
M.me JaHa, M. Coïsson prit la parole et
r^ont^ de faoon très intéressante, l’actiyité d une journée missionnaire au Zamtóze. Il paria des progrès obtpnus parmi
tes centaines d’enfants et jeunes gens qui
fréquentent les écqle^ et des encoqr^ements financiers et autres dannfe par le
Gouvernement du pays.
Après le thé, offert comme d’habitude,
M. Coïsson termina p«f une fervente
prière. Y.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
M.mes Cardine et Dora Fontana-Rom,
Müan, envoient, avec leur meilleurs vœuxe,
pour:
Refuge Roi Char’es-AJbert L. 2C0,—
Asile des Vieillards, Saint-Jean » 200,—
Id. Id., Saint-t ermain » 200,—
Hôpit^, La Tour » 2C0,—
Id., Pomaret » 200,
Orphelinat, La Tour » 200,—
' Ecoles de quartier » 200,—
Casa delle Diaconesse » 450,—
Total L. 1.550,—
ÍC # *
Lily Crairer de PourtaJès, pour
Casa deUe Diaconesse L. 25,—
Dcct. Robert Cramer, pour Id. » 25,—
Lega Femm. Valdese, Milano I,
pour Refuge Roi Ch.-Albert » 100,—
IVoiiveltes (le la Semaine.
Après la circulaire envoyée récemment
à tous les Préfets du royaume, M. Mussolini a regu en auchence toiis les colonels,
commandants des légions de « carabiniers ».
L’audience était en rapport avec la circulaire aux Préfets, vu que, dans le discours
que. le Chef du Gouvernement a adressé
aux chefs de la « Benemerita », il s’èst entretenu surtout au sujet de la Sûreté et
de l’Ordre publics. M. Mussolini exige, entre autres choses, que dans tout le pays,
même dans les vdlages les plus reculés,
l’Arme exerce une sévère vigilance de prévention et de répression contre toute violence, surtout quand cette violence cache
sous un aspect politique de louches intérêts privés et des rivalités personnelles.
¡Durant fa semaine dernière, le Minisr.
tère des affaires étrangères a effectué un
vaste et important mouvement consulaire
dans le but de placer comme nos représentants à l’étranger des personnes absolument fidèles au régime fasciste. Un mouvement analogue a eu lieu dans la diplomatie. Nos ambassadeurs à Paris, Londres, Moscou, Madrid et Rio de Janeiro
ont été remplacés tout récemment et mis
à la retraite potrr avoir atteint la limite
d’âge.
En attendant la réouverture de la Chambre, on continue, de la part des Bureaux,
la présentation des budgets des différents
Ministères pour l’année 1927-28, qui devront tous être examinés au cours de la
prochaine session qui, paraît-il, va s’ouvrir
le 20 février prochain.
D’après un résumé du compte du Trésor, durant le premier semestre 1926-1927
il résulterait que la situation du bilan se
clôt, au 31 décembre dernier, avec un résidu effectif de 166 millions.
Une nouvellfe venant de Florence, et qui,
cependant, doit encore être confirmée officiellement, annoncerait la découverte d’importants gisements de fer dans les Alpes
«. Apuane », en Toscane. Le rendement des
mines nouvellement découvertes sera, diton, en pleine exploitation, d’environ 300
tonnes de minerai par jour. Pourvu que
nous n’ayons pas là une deuxième édition
de l’or de Giaveno !
— France. Le procès contre les conspirateurs catalans, qui a commencé à Paris
le 20 courant, a été, durant tout le débat,
,très tumultueux. Tous les accusés ont
lancé de violentes et implacables accusar
tions de trahison contre le colonel Riociotti Garibaldi, arrêté avec eux comme
leur complice. Le colonel Garibaldi a vainement essayé de se défendre contre les
assauts de ses co-accusés et de leurs avocats et a fait une piteuse figure durant le
procès,-qui a été fait, en réalité, seulement
contre lui. Le 22 courant on a eu la sentence, de par laquelle il a été absaus de
l’imputation de complicité dans le complot
catalan et condamné à 2 mois de prison et
100 francs d’amende pour détention d’armes de guerre. Le colonel Macia, organisateur du complot, a eu la même peine.
Tous les 19 accusés ont été immédiatement
relâchés ayant déjà purgé leur peine.
—■ Allemagne. Vu l’échec de M. Marx
dans sa tentative d’accord avec les partis
de gauche pour la formation du Cabinet, le président Hindemburg a cru
bon d’intervenir dans la question en envoyant à M, Marx une lettre pour l’inviter formellement à former un Ministère bourgeois en s’appuyant sur'' les
nationalistes. Ce geste énergique de l’ancien généralissime du Kaiser donne beaucoup à réfléchir à l’ex-Chancelier qui,
comme le parti du centre qu’il représente,
va agir avec beaucoup de prudence avant
de s’aventurer vers la droite qui travaille
sourdement en vue de la restauration de
la monarchie. La crise, cependant, est encore loin de la solution.
— Chine. Les dermères nouvelles venant
de l’Orient annoncent une éclatante victoire des troupes du Gouvernement de Canton sur celes du gouverneur militaire de
Bhangay, dans la région de NungJPu. Les
cantonáis avancent rapidement sur Shangay. Le Gouvernement anglais, d’après
l’opinion des cercles politiques de Londres,
h’aurait pas l’intention de s’opposer par
la force à l’eiîtrée des troupes cantonales
dans cette ville ; il résulte, cependant, que
de forts contingents vont être transportés
à Shangay, ce qtii portera à environ 16
mille hommes le total des troupes anglaises
dans la ville menacée. Le Gouvernement
japonais prend aussi des mesures, de scai
côté, et a déjà disposé l’envoi de 4 navires
,de guerre. Dans l’intérieur les démonstrations xénophobes et antichrétiennes se
multiplient. iPlusieurs égilises ont été mises en réquisition.
— Belgique. A l’âge dei 86 ans est décédée, dans son château de Bruxelles, l’exr
impératrice du Mexique Charlotte de Belgique, qui avait perdu la raison à la suite
de la mort de son mari l’archiduc Maximilien d’Autriche, fusifié à Queretaro, en
1867. t.
limUBlEogirailliEIHllllLECIll
est en vente (prix : L. 1) à la « Bottega
detta Carta » et à la Librairie Hugon, à
Torre Pellice. Pour les commandes en gros,
s’adresser à la Tipografia Alpina Torre
PeUice.
NooYelles religieuses et faits-divers.
Réflexions sur la natalité. C’est une énorme erreur que de croire, comme on le dit
trop souvent, que, moins on a d’enfants,
plus les soins à leur donner, l'alimentation, l’éducation en sont facilités. L’expén
rience générale, confirmée par celle du médecin, montre clairement qu’un enfant auquel tout aura été facilité et dont tous les
vœux auront été comblés, capitulera infiniment plus vite dans la vie que celui dont
une rude et dure école aura éveillé la force
de résistance et trem,pé la vdlonté. Les
enfants uniques sont la terreur des maîtres d’école et les hôtes coutumiers desantichambres médicales. Ce n’est certes
pas un effet du .hasard que l|a plupart
des personnalités fortes, des animateurs
d’âmes, des natures artistiques créatrices
soient sortis de familles nombreuses. Hændel était le dernier des dix enfants d’un
pauvre verrier ; Jean-Sébastien Bach était
le dernier de douze ; Lessing, le treizième ;
Franklin, le seizième enfant d’un simple
savonnier. En un mot, tout essai de vouloir racheter par la qualité le défaut de
quantité, n’est qu’un misérable artifice qui
ne tient pas debout devant le tribunal de
l’expérience. (Evangile et Liberté).
» « »
Rattachement des communautés luthériennes d’Autriche à celles d’Allemagne. Le
Conseil supérieur de l’Eglise luthérienne
à Vienne publie le texte d'une convention
qu’il a conclue récemment avec la Commission ecclésiastique luthérienne allemande à Berlin. Aux termes de cet accord,
les communautés luthériennes d’Autriche
se .sont rattachées à celles d’Allemagne et
leurs représentants ont reçu deux sièges
avec voix délibérative dans le Conseil supérieur des Elg'lises luthériennes allemandes du Reich. En outre, la Commission ecclésiastique luthérienne de Berlin s’est déclarée prête à coopérer au recrutement des
pasteurs devant exercer un ministère en
Autriche et même subventionner les communautés QU oiganisations luthériennes en
Autricne dans certains cas. L’organe pangermaniste autrichien, les Wiener Neuste
L\achrichten, reproauit cette information
sous ce titre significatif: «Un nouveau
pas en avant dans la voie du rattachement
de l’Autriche à l’Allemagne». (Temps).
* H>
L’exploitation de la Mer Morte. On sait
que, depuis les temps bibliques, la région
de la iVier Morte passe, avec raison, pour
l’une des plus désolées de la terre. Grâce
à l aaministi ation coloniale anglaise, cela
va changer et ce pays devient peu à peu
le centre d’une activité industríele considérable. La Mer Morte, qui a à peu près
la meme étendue que le lac Léman,, et qui
est à quatre cents mètres au-dessous du
niveau de la Meaiterranée, contient d’énormes richesses chimiques, jusqu’ici inutilisées, dans ses eaux saturées de sels, au
point qu’un corps humain ne réussit pas
a s y enfoncer. iL.es fabriques de produits
chimiques et de vastes entrepôts s'élèvent
sur la plage naguère déserte ; et bientôt
un ..iiejiuii ue fer remontera la vabée du
Jourdain, pour transporter au port de
fiaïj.a les produits tiies de la Mer Morte.
Le « Bac Asphaltique », comme on l'appelait aussi, contient, en effet, près de trente
biUions de tonnes de sel commun et, en
outre, du chlore, du brome, du sodium, d»
la magnésie, du potassium et du calcium.
La Palestine est maintenant le pays du
monde qui peut fournir les plus granite
quantité de chlorure de potassium.
(Semaine Religieuse).
BIBUOGEAPHIE.
Prof. T. Longo : Pado, l’apostdo d^ffa
Sedvezza per Grazia.
Tel est le titre du discours tenu par le
prof. T. ,Longo, à l’occasion de l’inauguraition des cours de cette année, à notre Parculté de Théologie, et qiu® nous ne voulons
nullement résumer ici : la chose serait très
difficile, dans les quelques lignes d’une rœ
cension de journal, le contenu de l’étude
étant déjà si condensé, d’où est nécessmment synthétique l’exposition de I4 pensée de l’auteur. Qu'il nous suffise de dire
que c’est avec une grande clarté, qui est
le résultat d'une profonde connaissance pt
le fruit d’une conviction bien rivée, qife
l'auteur nous parle — à grands traits —
de la pensée et de l'expérience religieuse
du grand Apôtre, avant et après sa çqipversion ; des raisons qui feront de Saul, le
zélateur de la loi — après la vision de ¡Damas — l’apôtre de la grâce, celui qui construira sa théologie et toute son expérience
religieuse sur cette révélation du Christ
qui devient la sienne, c’est à dire sur la
paternité de Celui qui n’est plus seulemerit
le Seigneur et le Roi, mais le Père, qui
sauve les hommes, non à cause de leura
œuvres méritoires (car alors qui te ^
rait ?), mais par leur foi en sa grâce toutepuissante et donnée gratuitement ; et nqn
seulement ceux que sa grâce a prédestinés, mais Tubiversalité des hommes.
Car (et c’est ce qu’il y a de copscdâbt
dans la conclusion de l’auteur), pour SaintPaul — contrairement à ce qu’en pensent
Saint-Augustin, Calvin et d’autres — l’élection des enfants de Dieu est oui, une souveraineté de la grâce, mais elle s’allie, eu
lui, avec l’universalité de la rédemption,
qui constitue, à coup sûr, la plus llfîblneuse espérance et la plus grande force
de notre pauvre humanité, impuissante et
pécheresse.
La brochure se vend au prix de L- 1.50
à la Facdtà Valdese di Tedogia - Roam.
Th.
DICTONS VAUDOIS.
(Contrastes, paradoxes...).
La par olla soun pâ d’ lausa (1).
Qui robbo Un üou - Robbo ün büau.
Tèto pcitto, pleno d’ viúsi: Tèto grossq^
pleno d’ bossou:
La gialino, î fai l’üou p’ lou bec.
Lou mount a l’ê routount ; Qui lou pèlçi,
qui lou tound.
D’üna brutta souca, U sort ’na bella ferla D’iina betta souca, U sort ’na brutta ferla.
Tetro niëro port bè froumënt.
Bè paire, bello maire, brü meinâ, grossq
fouieirâ (2) - Brü paire, brutto maire,
bè meinâ, pcitto fouieirâ.
Lâ mountagna s’ërcountrën pâ, ma ben
la gënt. t. p.
(1) des ardoises.
(2) maisonnée.
Vient de paraître:
JEAN JALLA
Légendes et Traditions popnlaires
des Vallées Vaudoises.
Nouvelle édition revue et considérablement augmentée.
« Bottega della Carta » - Torre Pellice.
iiHiiniriiKmiimiimiiiiuitiimmiiiii
Pour les abonnés de l’Echo le prix est
réduit à 10 lires jusqu’au 31 mars 1921.
Personne n’aura injustement ni inutilement souffert ici-bas. La loi du monde moral c’est l’équité. Dieu se trouve à la fin de
tout. V. Hugo.
Ne se défier de personne est simplicité ;
se défier de tout 1e monde est folie ; se dé
fier de soi est 1e premier^pas vers la sagesse.
Lustgrée. '
Jean Coictan, directeur-reaponsabto
Torr» Pellico - Imprimori» Alpin»
L’AìVOcato STEFANO PEYROT
con studio
in Torino - Via Manzoni, 2 (Telef. 45878)
In Pinerolo * ¥la Sfizio Pellico, 4 (TeleL 95)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Atgentina ogni Martedì, ore pomerld.
4
*ÿ-..
INDIBIZZJ delle principali Chiede ed Opere Valdesi In Italia
PISA - Chiesa; Via Cerna, 15 - Pastore: G.
VALLI VALDESI
ANGROGNA - Pastore; Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
PERRERO - Pastore : Luigi Micci.
PINEHOLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
PRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore ; Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. teol.
HORA’ - Pastore ; Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bari. Soulier.
PRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore; Corrado dalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 8, Rue Croix de Ville Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Biella-Plazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MUle, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Biliour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonaria, evangelista, ivi
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumaciila, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig, G. Scarinci
evangelista. Villa Comunale, Casa Munez”.
SSw??® "Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi
___Alfonso Alessio, candidato teol.
Courmayeur - Chie.sa Evangelica.
DOVADÓLA - Chiesa Evangelica.
FELONTCA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvelli, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiasa ; Via Manzoni, 13 - Patore ; E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BenelU, 6 - Pastore: arrado dalla. Corso Vittorio Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore;
Curtatone, 2,
GRO'TTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. Azzareili, evangelista
IVREA - Chiesa : iCoi^o Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay.
LA J^DDALENA - Chiesa Evangelica
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi,®3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito: A. Muston, Via Montebello 8
Livorno. ’ ’
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore •
'ia Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Cn.stahel, Via Telesio,
Ir' ~ Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore •
Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
Rue Gioffredo, 50 - PastoreAlberto Prochet, ivi,
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evaTigelista.
* Chiesa Evangelica - Pastore- S
Onlncci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan. ivi.
PESCOLANCIANO - CI,lesa Evangelica Sig. Amato Biilour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Ar
Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig, Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo danni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Cristoforo Colombo,
13 - Pastore ; G. D. Maiirin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sainpierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi. '
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S, Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio MLscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiosa; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide iGosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Soorcola, 535.
VENEZIA - Cliiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore ; B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il culto, principale si cdelrra in tutte le
Chièse alle' ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRE.SIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pa.sitore Bartolomeo Léger, motieratore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern, Comha, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Peli ice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pvhhlicazioni : sig. V. Alberto Costabel, pi-('sidente ; sig. Davide B(»sio, .sig. Vait-riano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ei-ne•sto Comba, sig. Paolo Bo.sio. prof. T. Longo
LICEO-GINNASIO PAREGìGIATO'- Torre l’ellice - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poraaretto - Direttoi-e ;
L. Marauda, Pinerolo.
CONVI’TTO MASCHIT.E - Torre PeUice - Direttore : Pa.store F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sìg.na Sofà Rostan.
CONVI'TTO FEMMINILE - Torre FeHice - Direttrice : Sig.na A, Vinçon.
COMMISSIONE ISTITim OSPTTAIJERI
VALDESI - Torre Pellìce - Presidente :
Prof. Gimrinni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice; .Suor J. Cngny.
OSPED.ALB VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABIT.I « RE CARLO
ALBERTO » - Luserua S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Benev.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino. Via Berthollet. 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PET VECCHI - S. Germano Chlsone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouM)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleeros ia - Direttore; Pastore Arnaldp Comba.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Dire-'
sione : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, Vallecrosia,
Vittoria.
Abonnements payés et Dons.
{Le chiffre entre parenthèse représente le don).
1927 : Ai. *Barbieri, New-York (3) - Enrico Coïsson, Kerent (2,50) - Forneron vedova Rostaig-no, Prarostino (2,50) - ArmisSQglio, Torino - Forneron Federico, Prarostino - B. Gaudin, New-York, e 1926 MaJanot Lea, Luserna S. Giovanni - Pauline Berlin, Id, - Ayasisot Lisette, Id. - Goss
'Amelia, Id. - Gay Mary, Id. - Pastre Daniele, Prarostino - Pauline Gaudin, Id. Emmanuel Constantin, Id. - Césarine Avondet, Id. - Pasqfuet Enrichetta, ,Id. (2) - Famille Robert, Id. - Louis Pnsquet, Id. - Caroline IDe Pasquale, Id. - Luigia Pasquet,
S. Secondo - Désiré Roman, Id. - Jacqueline Durand, Invera Pinasca - Ribet Luigi,
Id. - Durand-RibetlSuzanne, Id. - Margherita I^hon, Id. (2) - Billour Enrico, Vallecrosia - Alfredo Quattrini, Torre Pellice
(5) - Long Pierre, Inverso Pinasca, e 1926
- Ferrier Paul, Riclaretto - Lantaret Giovanna, Pomaretto (2) - Poët notaio Alessandro, Perrero (2) - Rivoire Marie, Torre
Pellice (2) - Calvino Paolo, Cassarate, Svizzera (1) - J. P. Vinay, Torre Pellice - Ferro
Salvatore, Riesi - Ijong Jacques, S. Germano Chisone - Piscini, Roma (2) - Tron
Midiele, Id. - Ghiotto Ester, Torino (2) 4
Barus J. J., Riclaretto (2) - Eertetto Giacomo, Pinasca - Gibson W., Roma - Reynaud Alice, Torino - Rovacchi Roberto, Bagnolo in Piano. (A suivre).
Libreria Editrice Claudiana
LIBRI STORICI.
Arnaud Enrico, Duce del Glorioso
Rimpatrio, dì Em. Comba
Cenni biografici su Ern. Naville,
di P. Longo ^
» » . su I. D. Sankey »
Cristianesimo e Libertà Religiosa,
del Dott. E. Meynier »
Dìodati (Vita di Giovanni),
di E. De Budé »
Histoire des Vaudois, di T. Gay »
Hudson Taylor (Vita di), illustr., in tela »
Müller (Vita di G.), del Doti. Pierson »
Riformatori e Riformati Italiani del
secolo XVI, di A. Jahier >
Storia della Riforma in Piemonte,
di G. Jalla >
» della Missione Svedese in Eritrea,
illustrato I
Sundar Sing (Vita di) »
Zwinglio (Vita di) Riformatore »
Cartoline Bibliche con disegni colorati »
Sconto del 25% ai rivenditori
Porto a carico dei Committenti.
L. 1,50
» 0,60
» 0,50
2
0,50
15,
3,
5.
10,
6,
3.2,50
10,40
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA “ LA LUCE,,
LA RELIGIONE CRISTIANA, Ern. Comba, U. Janni, ecc. Compendio
delle verità fondamentali del Cristìanesima Indicatissimo per
studenti e persone colte...................................
IL CATECHISMO EVANGELICO, elementare, stessi autori .
CATECHISME EVANGELIQUE, edizione francese del pree.edente
LA BIBBIA NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI, A. Jah3i;r
AMORE E LUCE, T. Vasserot, Esposizione sintetica dell’insegnamento
di GesO - 444 pagine.......................................
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR...... G. Rostagno. Pensieri brevi per ogni
giorno dell’anno...............................In brochure
In tela
SERIE POPOLARE.
QUEL CHE PENSA FABRIZIO DELLA RELIGIONE, G. Banchetti
TELEGRAFIA SENZA FILI, G. Banchetti ..........................
HIVENDICA IL 'l'UO PATRIMONIO, G. Bancheth
SERIE STORICA.
BREVE STORIA DEI VALDESI, Ern. Comba, con numei-ose illustrazioni e carta geografica. Circa 200 pagine.....................
MARGHERITA Di FRANCIA, Smvio Pons. Dramma .storico in 4 Atti
SANGUE VALDESE, S. P. G. Dramnra Storico - Prologo e 3 Atti
IL .MARCHESE DI PIANEZZA, Giuseppe Rostain. Dramma Storico,
in 4 Atti..................................................
LE’TTERE DI UN CARCERATO, A. MusroN. Biografia cd epistole del
martire G. L. Pascale . . ..........................
SERIE APOLOGETICA,
L’IDEA CRISTIANA DI DIO, T. Longo..........................
L’IM.MORTALITA’ DELL’ANIMA, T. Longo.......................
SERIE DI CONTROVERSIA.
L’AU'rORITA’ NELLA FEDE, U. Janni ......
L’IDEA CRISTIANA DELL’ALDILÀ’, U. Janni....................
LA CENA DEL SIGNORE, nella purezza dell’idea evangelica, U. Janni
1® 2® 3®
4®
5®
S’fORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA
I LIBRI STORICI DELL’ANTICO TESTAMENTO, T. Longo
I LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Ern. Comba . . .
I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTAMENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Ern. Comba .
I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMENTO. IL CANONE E
IL TESTO DELL’A. T., T. Longo.........................
LE EPISTOLE DEL N. T. L’APCWALISSE, Ern. Comba .
I CINQUE VOLUMI INSIEME...............................
RACCONTI PER FANCIULLI
IL LUMICINO SULLA MONTA,GNA, N. Botta ....
IL MIO NIDO, E. Pasanaei-Celu....................
TRE MESI IN CAMPAGNA, S. Longo.......................
FANCIULLEZZA, P. Buffa...............................
L’EREDE DI TORRESCURA, N. DoNnso-BuFFA. Copertina e illustra
zioni di Enzo Gazzone . . . . .
RAGGIO DI PARADISO, S. Longo.........................
LE DUE STELLE, N. Donini-Bufpa , . . .
IN MEZZO AI FANCIULLI, S. Longo......................
V_/ v_x J,
Per
Prezzo Posta Bstere
Lire Lira Lira
3,- 3,60 5,60
1,- 1,20 2,20
1,- 1,20 2,20
2,75 3,25 4.IO,- 10,- 13,6,— 7,- 10,9- 10,50 13,0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
4,- 4.80 8.2,- 2,20 4,o 2,20 4.2,25 2,50 4,4,- 4,80 8,1,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4,2.- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,2,75 3,25 4,4,- 4,- 5.4,— 4,- 54,- 4,- 5.4,- 4,- 5.4,- 4,- 5,18,- 18,- 20, a
2,50 3,- 4.3,- 3,50 5.1,50 2,- 2,70
3,50 4,- 5.5,- 5,50 63.- 3.50 5.3,- 3,50 5.3,- 3,50 5,
Indirizzare le ordinazioni llVllRRp011V‘‘ljyil)rF TORRE PELLICE
mediante cartolina-vaglia a _V ^ ~—lì <pro»incm di tobimi
(PROVINCM 01 TORIRO)
NB. Chi desidera la raccomaodaslonc ag.;langa CeDtcalinl
Indirizzare ordinazioni e vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino),
ÆmDterencDtore
BEVETE
IL
SJÌ^RlCOSTnUEHTE DEL SANGUE «
3]
t (SoRGEHTE Angelica) f
Acqua MineraledaTamola
nocera-uhbra
Sutter - 6enovi
BIBLE DE FAMILLE
in-8° mignon - version Segond - registre
de famille, cartes géographiques, reliée
toile - franco L. 12, aux Pasteurs.
Libreria Sacre Scritture - Foro
Italico, 25 - Roma (1).
PubhHrità RFRTOI.ONI • Milano*
P. Ameileo Moniloii D. D. S.
Dottore in Chirurgia Dentaria
lanreato e premiato eli UnlvenitÉ
di CINCINNATI (S. U. d'America)
avverte la sua Spettabile
Clientela che tiene aperto
ogni Venerdì un grandioso
STUDIO DENTISTICO, in
TORRE PELLICE, Piazza
Vittorio Emanuele,
Cura gratis ai poveri.