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Soixante-qaatorziè]^^ année
Avri|
#1938-XVI
N« 13
Vi"J».-.';
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PRIX D'ABONNEMENT t,
Italie et Colonies italiennes .
Etranger . î / , . . . . .
Plusieurs abonnements à la même adresse ,
On s'abonne: h TorrePtllice, au Bureau d'AdmfnIstration de VEcho(\\z Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
M
L'ABONNEMENT SE P^IE D'AVANCEj^^^"
S’adresser pour la Rédaction, au Doct. ALBERT RICCA, pasteur *0fiï6ô/i?Pe///fe
(Torino) — pour l’Administration, au Bafeau du journal. Via Wigram, N° 2
.. Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresse cofttent UNE LIRE, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le niunéro: 30 centimes o
. ,p''
Que toutes les chosesÿ^raies, honnêtes, justes, pures, aimabl^..., dignes die louange, occupent , vos pensées (Philipp. IV„ 8).
Jésus a dit aux Juifs : « O sont eiies
(les Saintes EIcritures) qui n^dient témoignag'e de moi... Si vous croyieiz Moïse,
vous me croiriez aussii, parce qui’iü a écrit
de nsoi. Mais voue ne croyez pas à ses
écrits, comment croirez^vous à mes paroles ? » (Jean V, 39 ; 46-47). Selbn. te langage de l’époque, par l’expression «les
Ecritures » Jésus entjendaît l’Ancien, Testament, et par Ole nom «Moïse» te Pentateuque. C'est donc dans ces anciennes pages que nous devons chercher te premier
témoignage sur te Sauveur, selon qu’iiîindique lui-même, car il nous avertit que si
nous ne comprenons pas ce que' Moïse a
dit de lui, il nous est impossible de croire
son Evangile. En effet, la cause de la séparation de OTEglise de te Synagogue de®
Juifs fut alors, et ITest encore, dans Mnterprétation dp l’Ancien Testament. L’Eglise a compris le message de li’Ancien
Testament et a peconnu que Jésus de Na^
zareth, crucifié et ressuscit|é des morts, est
te Christ annoncé par Moïse et par tes
prophètes. Par contre, les Juif® ne l’ont
point Compris. Ife ont voulu découvrir
leur goût, un Christ imaginaire, un fantôme, qui n’est pas le Christi répî, qui a
vécu au milieu de nous, en chair et os.
« Ite ont été durs d’intdlMgence », disait
Saint Paul « Car jusqu’à ce jour le même voile demeure, quand ils font te lecture de l’Ancien Testament... » (2 Cor. III,
14). De notre temps,, cependant, une autre hérésie s’est développée au sein même de te chrétienté : on ne veut pliis trouver aucun Christ dans IfAncien Testament. Ainsi, quelques-uns te répudient
comme te livre de te religion et de îhistoîre nationale hébraïques, qui n’a pltls
rien à nous dire aujourd’hui ; d’autres,
qui quelquefois sont même de pieux chrê^
tiens, l’acceptent, mais comme un volume
de beHes maximes morales, d’exemptes, de
prières, où une certaine révéSiatipn de
Dieu nous est aussi donnée, révélation qui
se développe par degrés, jusqu’à la perfection qu’elle atteint dans le Nouveau
Testament. Mais on exclut qu’il s’y trouve
un témoignage précis sur te Christ.
Pourtant, vis-à-vis de ces théories et de
toutes les autres possibles, Faflfirmation
du Sauveur demeure : « Moïse... a écrit de
moi. Mais si vous ne croyez pas à ses
écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? ». Et cette certitude était aussi celte
de îa communauté chrétienne primitive.
Pendant plusieurs dizaines d'années, tes
disdptes de Jésus-Christ n'ont point eu
d'autre Biblfe que l’Ancien Testament,, et
c’est calùi-là qu’ils lisaient et méditeient
au cours de leur culte, en cherchant te
Christ dans te témoignage de Moïse et des
prophètes. Et nous apprenons par le Kvre des Actes que même te vérité des
discours di^ apôtres ©tait souvent contrôlée sur les andonnes phophét|ies. Citons. un seul cas : qui n'a pas souvenance
de ceux de Bérée, lesquels, après avoir
écouté Saint Paul, « examinaient chaque
jour les Ecritures, pour voir si ce qufon
leur disait était exact »? (Act^ XVTI, 11),
D’ailleurs, TEglise de tous temps a lu
l’Ancien Testiament de telle façon qu'elllte
y a trouvé le Christ. Sans doute, cette
\ , ■
lecture n’est guère facile et te prédication de Moïse n'est pas toujours très évidente. Les mésententes ont été. nombreuses, et nous savons que même lés apôtres,
tout à fait aux points essentiels, n’ont
compris les Ecritures qu’après te résurrection. Mais l’Eglise a profité de leur expérience et a lu l’Ancien Testament à te
lumière de Pâques.
Et nous, nous devons faire de même.
Toutes les autres lumières de la science,
de histoire, des nouvelés découvertes archéolbgiques, doivent être tenues en une
grande considération, parce qu’elles peuvent aider à comprendre èertains détails
du langage, des idées et des moeurs de
ces teraps-te, mais le Christ est révélé dans
les anciennes Ecritures seulement par te
lumière du Christ. Ceux de Bérée prouvaient te vérité des discours de Saint Paui
. par les anciennes prophéties, mais celes-ci
teur étaient dévenues bien évidentes seulement à te proclamation âe l’Evangile
faite par tes apôtres. Donc, sd! nous ne
pouvons pas lire te Nouveau Testament'
sans l’Ancien, parce qu’il serait comme
une maison sans fondements, nous ne pou■vona pas non ^ plu® lire : saB(S^ te
Nouveau, parce qu'il serait comme des fondements sans maison, une promesse
sans son aocomplissement. Par conséquent,
lisons Moïse et tes prophètes à te lumière
de Pâques, comme ont fait les anciens
disciples et l’Eglise en tous temps. C’est
te 1a méthode pour saisir la vraie signification de ces pages et c’est par conséquent aussi la méthode scientifique. Ainsi
donc, examinons de quelle façon les livres
de If Ancien Testament rendent témoignage
du Christ.
★
★ ★
La première aüusim au, Sauveur, nous
te trouvons dans ce qu’on nomme te protoévangite (Genèse III,, 15) : « Je mettrai
inimitié entre toi et te femmei, entre ta
postérité et sa postérité : celllb-ci t'écra- .
sera la tête, et tu lui blesseras te' talon ».
La postérité de la femme, ce sont tous
les hommes,, et te serpent est un animal
des champs. Mais il résulte clairement, de
tout le récit, que cel'ui qui a recueilli
cette vieille histoire et l’a insérée dans
îee Saintes-Ecritures désignait le diable
sous te nom du serpent, et certainement
les descendant® de la femme n’auraient
jamais pu écraser la tête du diable. Par
conséquent, si le serpent est te démon, la
postérité de te femme qui l’écrasera ne
peut être que le Messie. C’est ainsi qu’a
interprété ce passage l'Eglise andenn©.
Ôn peut déjà le constater dans certaines
allusions qu’y fait te Nouveau Testament.
Donc, dans l’heure même de la condamnation, l’Eterpel annonça te Sauveur : en
effet, sa venue devait être la plùs grande
punition de Satan.
Nous pourrionis maintenant citer plusieurs autres pa^ges que l'on a traditionneltement entendus comme prophéties
tnéssîaniquqs, par exempte Esdie liX, XI
et LUI. Mais aujourd’hui on ne s’arrête
plus seulement sur chacune des àBiJsians
au Christ : on cherche la prédiction de sa
venue dans l'Ancien Testament tout entier. En effet, toutes les Ecritures sont
traversées par la promesse de 1a grâce de
l’Eternel, qui devient chair en Jésus de
Nazareth. Nous nous ’ bornerons à mentionner tes différentes façons dont cette
promesse fut annoncée au peuple d'Israël.
A
M
Tout d’abord par îa parole de Dieu, ainsi
que nous l'avons déjà vu dans te Genèse
(UI, 15) et dans les passag-es messianiques d’Esaïe ci-dessus indiqués. C’est PEternel qui annonce le Sauveur à ses prophètes, et ceux-ci répètent l|a bonne nouvelle au peuplé. La prédiction de Christ
est te méthode que Dieu emploie te pllls
souvent pour faire connaître son plan, de
rédiemptionj. On pourriait citer un très
grand nombre de passages fort différents
entre eux, qui pourtant proclament tous
également Celui qui devait v®iir. Tirons-en un de te vie d’Abraham. L’Eternel avait retenu te patriarche de lui sa• crifier son fils Isaac, et vu qu’il ne lui
avait refusé pas même ce qu’il possédait de
plùs cher au monde, l’Eternel dit à Abraham : « Toutes les nations de; te. terre
seront bénies en ta postérité... » ((tenèse XXII, 18) . Qui est cette « posté
rité » ? Les Juifs ? (^peilte ironie, quel
sarcasme, même^ trouverait-on en cette
phrase entendue comme suit : « Toutes tes
nations d© la terre seront bénies
dans tes Juifs » ! L’apôtre Paul; au contraire, explique te passage en affirmant
que te postérité c’Iest Christ (Gai. IH,
16). On pourrait certainement entendre
aussi Israël, mais seulement en tant qu'il
devait en sortir te Messie, et en tant qu'il
Tacceptierait èt le prêcherait Donc, te
peuple élu — TEglise — pourrait être
cette postérité en tant qu'elte est te corps
de Christ et, comme étant son missionnaire, eSite va instruire et baptiser tous
les peuplés en son nom. Mais sans Christ
ü' n’est point d’Eglise, et par conséiopent
somme toute, te postérité qui doit être
te bénédiction pour toutes les nations
c'est uniquement te Seigneur, fils d’Abraham selbn la chair.
Nous nous occuperons dans un prochain
article d’autres formes du témoignage sur
te Christ dans l’Ancien T^tament
Valdo Vinay.
‘Poisson d’avril !...
--*10Siaeirafi sait'qtie le poisson .d'avril est
te plus souvent, une fausse nouvelle que
l’on fait accroire à quèlttu’un ou une course
inutile qu’on lui fait faire te premier jour
d’avril, lequel est appelé pour cette raison «te journée des dupes ». Est-ii un
seul lecteur de VEcho qui, une fois au
moins dans sa vie, ne se soit rendu coupable d’une petite mystification de ce
genre ?
L’amitié, toujours désireuse de faire
plaisir à Ite personne aimée, s’est égate^
ment emparée de cette étrange coutume ;
seutement, elle remplace les fausses nouvelles par dés fleurs ou de petits cadeaux
envoyés en grand mystère ou par de jolies surprises, préparées avec ]|e plus
grand soin.
Mais, si te poisson d’avril est connu de
tout le monde, bien peu de personnes en
savent au juste Foriglne.
Les étymoTogistes en indiquent pltisieurs, plus ou moins historiqueis. Nous
nous bornerons à en mentionner deux.
Certains d’entre eux pensent que te
poisson d’avrÜ est un® allusion aux courses que tes Juifs, par manière d’insulte,
firent faire au Messie à l'époque ' de sa
passion, arrivée au commencement d’avril,
en le renvoyant d’Anne à Caïphe, de Caïphe à Pilate, de Pilalje à-Hérode et d'Hérode à Pilate. Une semUabte origine —
ele remonte au moyen âge — paraît même assez vraisemblable dans un temps
de naïve piété comme cette époque, où
Fon traduisait en spectacles et divertissements dans te rues comme sür te théâtres te récits de l’Ancien et du Nouveau
T'estàment.
Mais ü y a une autre conjecture qui
est probabtement l'a vraie. Les chrétiens
primitifs, obligés de couvrir leur doctrine
d'un voile mystérieux pour se souBtraire
aux persécutions, désignaient leur divin
Maître par lie terme grec (ictus)
poisson, dans lequel se trouvent les initiales des cinq mots ‘ sacrés : Jésus, Christ,
Dieu, Fils, Sauveur. •
Loréque, par exeïiiple, un chrétien se
trouvait en compagnie de personnes étran
gères, il| traçait distraitement de son bâton sur te sable ou de son doigt sur la
margelle du puits la figure d’un poisson,
ceux qui" n'étfltent pas initiés n’y prêtaient aucune attention, maïs s’il y avait
parmi eux un païen converti au christianisme, lui à æ>n tour ©sqpii®sait rapidement te symibote et la communion entre frères' était établie.
Dans te catacombes de Rome, un grand
nombre de tombes des premiers chrétiens
ne portent aucune inscription, mais il' est
aussi beaucoup de ces tombes où l’on trouve
soit te monogramme du Christ avec une
branche de palmier, soit te croix, soit te
figure d’'un agneau, soit enfin ceüe d’un
poisson. Il èxiste aussi en Angleterre des
pierres tombaÜies très anciennes qui portent dans im cerde la figure rudimentaire de deux poissons croisés en forme
d’X, et que Fon appelé pour cette raison
« Btones », pierres du poisson.
La coutume de mystifier son prochain
le premier jour d’avril tend de plus en
plùs à tomber en désuétude. De nos jours,
la vie esit trop remplie, trop hâtée, trop fébrile pour laisser place à oes puérilités.
Faut-il le regretter ? Non sans doute. Ces
plaisanteries n’étaient pas toujours innocentes ni du meilleur goût ; te licence aidant, il s’en faisait parfois de grossières
et même de cruelles.
Les usages et te coutumes dles hommes
s’altèrent et disparaissent, mais tes mois
nous reviennent sans changement aucun,
chacun en leur saison, seillon l|a promesse
fait© par TEtemel' à Noé : Tant que la
terre durera, hs senvoMes ét les moissons,
le froid et le chaud, Z’éfé et l’hiver,., ne
cesseront point.
Sois donc te bienvenu, jolï mois d’avril;
avec ton capricieux sourire et tps tem^
aussitôt séchées, avec ta verdure si fraîche, si tendre si reposante à voir, avec
tes bouquets roses et blancs d© tes arbres fruitiers, promesse d'une abondante
récolte à venir. Eva Iæcomte.
Si l’on m’offrait le don de lire dam la
pensée de nies semblables, je refuserais;
je ferais de trop mauvaises lectures.
G.-M. Valtoor.
2
i
dal p
‘ rito Giacomo Marauda :
. La famiglia »
Long Fanny Rivoire ^ ' ’ »
Comm. G. Vinçon ** »
Famiglia Atìiaud Michele »
' N. N., Bergamo i, »
Ci!ajnferno(fc^\ Anitla, Siena, in ^
memoria dél)la soreljla e del
cognato »
Alfred Stuclìi, Diìmten, »
A Lunghi j « in memoriain » »
M. e M. PeJtegrini, in memoria
dell cav, Ém. Rivoiro ‘ »
Giuditta Ricci De Giorgi, Firenze »
Pastore A. Ruhoff e Signora »
A. C. B., Milano (2® vers. - in
totale 300) »
Willy Long Marey, Roma »
Ottavio Prochet, in memoria del'
comm. Matteo Prochet »
500,—
100,
iqp,-^
30,
.Ì.50,
25,
80,
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5.00,
200,
176,
100,
50,
3000,
50,—
100,—
100,—
50,
PRO COLLEGIO.
Rag. Stefano Bertin, Pinerolo L.
In memoria di G. Pietro Tron,
Massello, la famiglia »
Prof. Teresa Marnilo ^(2® versamento) »
Zoe e Umberto Pellegrini, In
memoria della sorella »
NOTA. Hanno versato Kjuote dei toro
impegni « PRO COLLEGIO » i Signori :
.Pel 1937-38:
Bertin Stefano. Bergamo- (L. 200) ; Fuhrmann AWo (300); Peyrot aw. Stefano
(1000).
Pel 1938-39 (a Saldo impegno) :
Frizzoni Ugo e Norina (L. 200); Murri
EKsa (200); Selli Adelina (100); Zavaritt
Giovanni (300) ; Wiiy Long Marey (100).
Settimana di Rinoozia.
(Terza Lista).
Dalla Signorina Eliena Pons,
Roma (Catena di rinunzie
per il 1937 : Signore L. Angiolillo, Amilda Bounous, J. G.
Clarke, Elena Girardet, Letizia Girardet, Emma Matitei,
Bianca e Bino Piacentini,
Elena Pons, Letizia Tancredi^
Vera Santacroce) I
Chiesa di Trieste (2® vers.)
» » Milano (2® vers.)
» » Briescia
» ' » Verona
» » La Maddalena
Enrico Pascal', Pistoia
Chiesa di Como (1® vers.)
R L.
Cliiesa di Bergamo
» » Pinerolo (1® vers.)
» » Torre PeMice
(1® vers.)
Famiglia Giorgiolè, Pesaro
Chiesa di Frali
» » Venezia
» » Genova (2® vers.)
» » S. Giacomo
Schiavoni
» » Guglionesi
» » Campobasso
» Forano Sabino
» Angrogna
» Vilasecca
» Riesi
Scuole di Riesi
Chiesa di Palermo
» » Grotte
» » CaJltanissetta
Famiglia Matrona, Grotte, «in
memoriam »
Chiesa di Vittoria
1010,—
50,—
3613,—
1(476,50
655,—
184,—
150,—
1676,
20,—
5002,—
3300,—
degli
3000,—
30,
910,—
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227,—
300,—
130,—
120,—
330,—
1000,—
700,—
613,—
32,85
I860,—
50,—
100,—
» Pachino (1® vers.)
» Catania (1" vers.)
» Messina (2® vers.)
» Taranto
» Brindisi
» Grottaglie
» Latiano
200-,500,—
234,—
255,—
370,—
500,—
260,—
55,—
35,—
Cerignola'V^Ì’' » 350,
Or^ra di Puglia » ’ 250,
» Luoera ' ' » 25,—
» Pisa' ■, ,, » 765,—
» Lucrai’ » 155,—
»-Barga •» 160,—
» Siena » 1401,—
, ★
* ★
IN^IVIEIflOlllA.
di GIUSEPPE VIDOSSICH:
Pro Emeritazione L. *35000,—
Per l’Orfanotrofio di Torre PeliIjoe . » *5000,—
(*) in titoä di Rendita deUo Stato.
GLHNURES
' ★ ‘
•k k
J
France.
Nous avons précédemment annoncé l’Assemblée Constituante de l'a nouvelle Eglise
Unie, qui doit se tenir à Lyon, fin avril;
prochain.
Au commencement de février, une session du Synode National dies Eglises Réformées Evangéliques, en même temps
qu’une session du Synode National des
Eglises Réformée, sfe sont tenuies séparément à Paris. Ces deux Synodes ont discuté et adopté tout une série de règlements de la futiure Eglise Uhie, notamment ceux qui concernent lies conditions
d’affiliation des membres des paroisses.
Au Synode Réformé, lies votes ont été
généralement unanimes. A celui des EgKses Réformées Evangéliques, la minorité
d'’opposants^, dont nous aivjionjs déjjà #
gnaJé l’importance relative, qui équivaut
au 20 % des votants, s'est affirmé de façon résolue. Le Synode en fut vivement
ému. Ce fut la suite d'une campagne iqpù
intéressa surtout les Eglises du Midi de
la France
Depuis plusieurs mois s’était constitué
un « .Comité d’entente évangélique » iéqueî, en janvier dernier, avait organisé •
une assemblée générale des groupements
hostiles aux projets d’Union. Cette Assemblée, qui reçut l’hospitalité de TEgÜse
Suisse de Marseille, a réuni plus d’une
centaine de participants ; 47 Eglises ou
minorités opposées à ces p^rojets étaient
représentées. Les dêl^ués au Synode
mandatés par i’A^emMée de Marseille
ont présenté à Paris un ordre du jour qui.
a été repoussé par 40 voix contre 11, tandis que celui de la Commission Permanente était adopté par 53 voix contre 10.
L’un des pasteurs de TEntente évangéKque a lu alors une iprotestation qui équivalait à une rupture, -le Modérateur, le
pasteur Eberhard, a exprimé sa tristesse
et déclaré que le %node n’avait changé
ni de principes, ni de vérité. Un ordre
du jour, adopté à Tunanimité des votants,
affirma ces principes à nouveau. Les mem
Aùtriehe.
Avec le rattachement de l’Autriche à
FAlîtemaigne, TEglse évangélique est également devenue partie de l’Eglise évangélique ail’fëmande. Le Conseil! supi^êmis
de l’EgOisp, qui s’était efforcé de rester
Ibjal envers Î’état catholique autrichien
et qui, en conséquence, avait recommandé
de prendra part au plébiscite prévu, a
-fait marche arrière avec la révolution et
a remis la direction de TE^lise à M. KaUer, procureur d’état, et au pasteur Eder,
tous deux partisans du naiûonaî-soçialisine autrichien. Le rattachement à l’Eglise
évangélique allemande a été immédiatiement effectué par l’intermédiaire de son
département des relations extérieures. Les
milieux dirigeants de l’Eglise s’efforcent
d’établir l'avenir de l’Eglise sur des bases
uniquement spirituelles. D n’est plus question de convoquer Ife synode général. L’Eglise autrichienne cherche à ne pas être
entraînée dans lies disæntions de TEglise
allemande et espère pouvoir rester une
église « intacte ».
s. Œ. P. I.
bh£Îs’'^je la'minorité 'ont' fait counaître ■;
leqr |.^tention de garder un lien fédéra'C tif• tM avec les autres'^groupements du Ipptestantisme^français ,
^ Peu après, le Synode des Eglises Evan-*
f géliques Libres se tenait à Roanne. La
discussion se fit avec ampleur et dans un
f esprit très fraternel. Un ordre du jour
î. fut voté par 40 voix contre 35 et 2 absI tentions, approuvant la partieipatian des
^ Eglises Libres à l’Assemblée Constituante
Jfde Lyon, mais exprimant l’intention de
celles-ci de -conserver les principes de vie
ecclésiastique et religieuse qui constituent
S; leur patrimoine et leur vocation particu-) hère. Il convient de mentionner qu’au
Synode des Eglises Libres, les paroisses,
quelTte que so;it leur impoirtance numérique, sont représentées chacime par deux
. délégués. '
Les Eglise Méthodistes viennent de tenir à Paris leur Synode ; celui-ci après
une discussion approfondie, a voté, par
23 voix contre 13 et quelques abstentions,
un ordre du jour approuvant la participation de ces Eglises à ^Assemblée d’avril.
Tout est donc prêt pour que l'Assemblée Constituante abouttsse. Elle raliera
sans doute quelques opposants. Des Eglises restées indépendantes, comme oeié de
Bordeaux, y participeront. Il semblé
néanmoins que TEglise Réformée de
France, laquelé doit à son ,lbng passé et
à ses vilcissitfudes doulpureulfies, sur un
vaste territoire, d’avoir connu des diversités qui, quelquefois, ont été un enrichissement spirituel, fera, dans un effort vers
Tunité, des expériences semblables à ceL
les des Eglisœ Prasbytériennes de l’Ecosse
et du Canada.
Les sentiments de communauté de foi
et d’union fraterneT-e, qui-permettent des
cdllaborations fécondes, ’ aina que d^ organisations fédératives ou cecuméniques,
conservent leur valeur devant la tendance
à Tunité. Ceipe-ci peut prendre des apparences totalitaires lorsqu’on arrive à la
discussion de statuts et de règlements qui
doivent être uniformément acceptés, elé
suscite certaines réactions d’un individualisme légitime, à la droite comme à la
gauche des assemblées.
B. I. P. P.
DONS “ IN MEMORIAM
En souvenir du pasteur émérite Jac
ques Marauda r
Pour l’Eméritatîon :
A nais Marauda-Archinard L. 300,—
L. et M. Marauda » 150,—
L. et Ad. Rossi-Marauda » 150,—
Alice Marauda » 150,—
Michell et Louise AÜiaud » 30,-Comm. ing. Gustave Vinçon » 100,—
Long-Rivoire' Fanny » 100,—
k
k k
En souvenir de l'ancien Charles Pons
(Pignerol):
Pour le Refuge Roi Charles-Albert, l'a famipe L. 200,—
Pour l’Orphelinat de La. Tour, 'la
famille » 100,—
Pour l’Asile de Saint-Jean, D. et
S. Bertin » 15,—
LIIEZ
le beau volume qui vient d’être
publié par la « Libreria Claudiana »
de Torre Pellice (C.C.P. 2/17557)
MARY POS:
NEL FNE5E PEL
RODODENDRO R0550
traduit par M.me L. Pennington de
Jongh-Prochet, illustré par le Prof.
P. A. Paschetto, et qui raconte si
gentiment la visite intéressante et
souvent émouvante de deux jeunes
Hollandais aux Vallées.
Prix : L, 12,50
^| y';fïiilt et ja cope.;.,
La sirmlïtude dont il s’agit ne m’appartient pas, elte est d’un industriel pro-"®
testant qui a senti te besoin de prévenir
ses coreligionnaires des dangers de certaines tendanqes qu’il constate dans son
église. ^ ’
L’analogie entre notre situation et celle
de Téglise en question est de telle nature,
qu’il nous sera profitable de la méditer:
Je reproduis presque littéralement ce
' que dit cet industriel ; il' m’a suffi de négliger certains'détaite relatifs à son cas
particulier,. Voici donc son point de vue :
Quiconque n’est protestant que de nom,
trahit le protestantisme, trahit la cause
même du christianism;e.
Les premiers chrétiens répandirent la
parolle de Dieu dans te monde avec une
persévérance, une intrépidité, un courage
qui font encore aujourd'hui Tobjet de notre plus profonde admiration.
Mais il arriva que leurs disciples, dê^
vant l’importance des obstacles qui se
dressaient alors devant eux, obstacles dus
aussi à ce qu’ils s’adressaient à des hommes qui, peut-être moins qu'aujourd’hui
mais suffisamment cependant, subissaient
la toute puissance des biens matériels, il
arriva, nous disions, que ces disciples eurent te sentiment que, pour que la parole
de Dieu pût se propager à travers tes
âge.s, sans risque d’étouffemieint, il était
nécessaire de Tenvelopper d’un système
de protection matérielle, tel un fruit, pour
pouvoir suibsiSter et résister aux intempéries, a besoin du concours de sa coque.
Nous Voyons donc cette ccque de protection se constituer progressivement et
ce furent l'es rites, le cltergé, Téglise au
sens orgauisatif, et ses cérémonies.
Mais il arriva qu’un jour la coque, primitivement créée pour protéger te fruit,
par suite d’hypertroptee, dé lassitude, de
fatigue, se détourna de sa fonction primitive au service du fruit. EIHp s’en détourna pour s’accroître aux dépens du
fruit, dont elle se mit à dévorer la substance et cela avec d’autant plus de voracité qu’ele se développait davantage.
C’est hélas, un phénomène terribte et
trop connu, un mal qui engendre la mort :
c’est te cancer.
C’est alors que des chrétiens de cœur
et de foi ardente, épouvantés de- voir ce
qu’était dpvenu 1e fruit, en firent éclater la coque. Ce fut Tœuvre des réformateurs nos ancêtres, qui firent à nouveau briller l’Esprit de TEvangite, bien
haut, de tout son merveilleux éclat.
Le mapi qu’ils combattaient avait été
Tœuvre d’une longue transformation, imperceptihte dans ses début®;
C’est ici le point dont on ne saurait
exagérer l’importance. Ne croyons pas
nous, te,s protestants, qu,e te protestantisme soit à T-abri de semblablé naufrage.
Certains d’entre nous, donnant en cela
des signes indéniableB de latitude, seraient
actueEemant dispeisés à donner au protestantisme une constitution de forme matérielle et centralisée avec lia teuable intention d’en assurer la préservation et de
te soustraire à Terreur des hommes, mais
retombant en cela dans une faute semblable à oellé qui a présidé aux malheurs
précédents.
• N’cubMons pas que tes mêmes erreurs
pourraient engendrer les mêmes conséquences, les mêmes faits, les mêmes excès.
Nous reconnaissons bien, pour reprendre notre comparaison, que te fruit, aujourd’hui tout comme autrefois, a besoin
pour subsister, d’une coque protectrice,
mais Terreur du passé a été de, la vouloiir
matérielle, alors qu’elle doit être ^ de la
même nature que te fruit. C’est donc de
Faction personnelle de chacun de nousqu’eMte doit être formée, de Taction de
notre parolje, comme de celte de nos actes
et si ,nous, ,les protestants, nous le .comprenons bien, nous assurerons dé siècle
en siècle te préservation de TEvangite et
nous conserverons au christianisme son
magnifique et primitif éolati
Voilà comment se termine la citation ;
puissions-nous aussi là comprendre dans
toute sa portée. Périscope.
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L’Echo des Vallées - Vendrilìi l*' Avril 1938-XVI ’
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4]HB0HIQUE JAÜD0ISE
§.-■ . . " ■
I ANGROGNE. Le 18 mars est décédé,
: Æ.U Serre, David Ooïsson feu Dmiél', âgé
i^‘ ^'de 80 ans. Nous exprimons aux files et à
tous les parents notre sympathie frater* neHe. ' -î^
★ Le culte du 20 mars, au chefJieu,
a été présidé par le prof. Gino Costabd',
que nous remercions pour son bon message et pour If aide que si souvent il est
disposé à nous prêter,
★ Le missionnaire M. Robert Coïsison
a parié de l'peuvre des Missions au Zambèze, dans d^ réunions au Pradutour et
au chef-lieu. Nous le remercions viveonent.
★ Le 19 mars, dlans Ite temple du cheflieu, a été célébré le mariage de Jean Daniel Benech avec Irma Sandra Bertin. Nous
exprimons nos souhaits pour cette famillé.
R„ N.
BOBI. Le 27 mars dernier nous avons
eu le privilège de la visite du missionnaire M. Robert CoïSson. Celui-ci a présidé lé culte principal et adressé des mesisages fort intéressants aux élèves de l’école du dimanche est aux catéchumènes.
Nou.g le remercions très vivement.
★ Le 28 mars Dieu rappellait à Lui
M.lle Madélème Chauvie, âgée de 86 ans.
Les obsèques ont eu lieu te 30 mars, et
ont été un témoignage vivant de l’estime
dont tes famiilltes Chauvie et Geymonat
jouissent au sein de notre paroisBe.
Nous renouvelons à M. le pasteur émérite Pierre Chauvie, à M.me Hélène Geymonat, ainsi qu’à tous teiS parents» l’expression de notre vive sympathie. R.
LATOUR. Deux mariages ont été célébrés samedi dernier ; M. Louis Davit, du
Vilar, a épousé M-Jlie Ida Janavel, des
Chabriote ; M. Robert Pretto a épousé M.lte
Céline. Giainie. Nos meilleurs vœux aux
nouveaux mariés.
★ La Sainte-Cène sera célébrée dimanche prochain,, à 14 h. 30, dans le tempie
des Copiers - (coupe ■commxmfi),^;<f%î!!RwifS tX'j',-!)?»
PARIS; (Retardée).. La fête du «XVII»,
chère à tout cœur vaudois au pays et
peut-être ptets encore à l’étranger, a été
célébrée, à Parisi, te 20 février, avec son
accompagnemient habituel! de chants français et italiens, récitations, coiffes gracieuses — en trop petit nombre — goûter, conversations, oeles-ci même si animées qu’elès avaient peine à céder le pas
aux orateurs, pourtant intéressants, et
bien préparés. Avec les grandes distances
de Paris, et tes exigences du travail!, qui
amènent nos amis à toute heure, il ec.t
difficile de combiner un programme au
goût de chacun, dans un auditoire varié.
Pour la note de gaîté, voici une saynète
non seulement jouée avec brio par les ac^
teurs, mais composée par eux : deux jeunes garçons aux noms bien italiens, fils
de Vaudoises et même « tourassines » ;
puis tes chansons piémontaisK, vivement
enlevées sur l’estrade, la charmante «Bergiera » en tête, par bergers et bergères
presque authentiques, avec Ip'ûrs fichus
aux vives couleurs !
, Voici la note historiquîei, avec des détaüs
peu connus, sur les Vaudois de Provence
et leurs origines italiennes de la vallée
de la Stura. Un descendant d’entr’eux,
lie docteur Sambuc, un des pèlerine français aux Vallées en 1935, et bien avant
cela correspondant de notre toujours regretté historien Jean Jalllla, a continué
dès lors ses études sûr le sujet. Il en offre lies primeurs à notre modeste Cotonia
Note historique aussi qui passe dans les
rangs,: la «jcartolina» de la «Federaziope», le pasteur réconfortant lés persécutés en fuite; puis la brochure italienne du cher professeur Rostagno. Ces
belles pages, si captSivante® et de si riche tengage, ne suppriment pourtant pas
te regret de ne plûs voir, à côté d’eltes,
la brochure fram^iae, continuant ll’œu-*
vre de Jean Jallla Nous sommes de ceux
qui pensent qu’ele contribuait à entretenir chez les enfants des Vaüées la connaissance si utile du français, utalè aussi
comme précieux elémient futur d’alimentation religieuse, par notre riche littérature protestante en cette ¡langue. Efflè
était bienvenue des nombreux amis qui
se joignaient à nos groupes vaudois à Ifétranger, .éveillait ou entretenait l'intérêt
pour l’Eglise Vaudoise.
Rappelions en paissant les nombreuses
cartes signées pour les amis absents : fidètes d’hier, anciens présidents regrettés,
actuelferojent en Italie.
Voici 1e témoignage concret de notre
attachement au pays : Notre Pa.steur lit
dans l’Echo Finstante demandp du Modéirateur pour lia Semaine’ de Renoncement
et recommand/s aussi l’Orphelinat de Torre
Pelllice, tandis que circule l!a joie photo
des orphelines à tablte. L’appel est entendu; grâce aussi’ au geste d’une visiteu.se étrangère tendant, lia veile, à Madame Appia qui lui parilait des Vaudois,
un biffliet de liOO francs, la collecte s’est
êlletvée à 352 francs français:, à partàr
ger entre ces deux œuvres. lil n’y a pas
encore de quoi supprimer le déficit de
FEglisq régler les notes du pain et du
îait, etc., qui font ces belles mines réjouies, et chausser la quasi centaine de
jeunes pieds, dont nous parlait la chère
Directrice dans te dernier Echo. Nos «co
b
Ions » sont tous de latorieux travailleurs^
et la quête de leur fête de Noël a déjà
dépassé 100 francs, pour d|es besoins des
deux »côtés des Alpes, Aussi lit-on la lettre italienne reconnaissante du Pasteur
dont la paroisse a été aidée. Merci donc
à tous.
Un joli numéro inédit] du pro^amme :
le baptême, au centre de la fêtei, d’un
enfant, amené par ses parientè d’une région toute catholique aœez lointaine de
Paris, pour le consacrer à Dieu. Qu’B bénisse et rende fidèlie cette petite néophyte
portant te nom et descendant d’un Vaudois estimé, fe docteur et botaniste Rostan.
Et pour accentuer, en terminant, cette
note terieuse, disons qu’une Vaudoise présente, qui a reçu grand bien en son âme
d’un groupe de chrétiens de Paris, eut
-, voulu que les grands souvenirs du «XVHl»,
, vieux de 90 ans et toujours nouveaux,,
fussent célébrés par une cétemonie striCr
tement religieuse. Nous ne pensons pas
, qu’en qe jour de fête les majiifestations
d'une saine gmté, bien légitime pour Des
. jeunes surtout, soient dépi'acées dans Ite
cadre paroissial et sous Faite pastorale.
Profitons cependant d’une disciission qui i
a surpris quelques-uns comme regretta
bte à ce moment, pour affirmer que te
développement de la vie chrétienne doit
rœter — ou devenir —l’essentiiel dans
nos groupements de Vaudois à Fétranger.
Les responsables de leur marche Je sentent
avec intensité, parfois avec angoisse, aiî
te’urs encore qu’à Paris, nous te savons.
Le pasteur Appia, qui offre la jolie sallte
attenant à s|on égftisia, à nois joyesuses
rencontres, voudrait voir nos amis fran»
càir plus souvent lie seuil de ceUfc-ci; il
ouvre la fête du « XVII » comme nos réunions habitueillltes, par un culte propre , à
nourrir ceux qui écoutent. Mais à la table garnie doivent, répondre l'a faim et
la soif des convives. Ce culte est-il regardé par tous comme te moment central ?
La question des réunions religieuses vivantes, où l’on inviterait du dehors orateur ou oratrice nouveau s’est posée. PluÎ'sieurs viendraient sans doute volontiers.
Mais feraient-elles saille plleine?
Nos chers « colons » aiment leur centre
de raJiliement où ils se sentent moins isolés et retrouvent comme en famille.
C’est déjà beaucoup ; mais nos colonies
'de Vaudois, « te peuple de la Bible », doivent être plus encore.
Que chaqu^ pasteur des Vallées prie
toujours plus pour ses paroissiens exilés
dans les grandes cités si païennes de' nos
pays soi-disant chrétiens, où les guettent
tant de tentations. La plus grande, peutêtre parqe qu’éHè entraîne d'autres dangers, n’œt-elllie pas Fmdifférpnce relgieuse ? C. A.
Au filde la vie.
22. Commdnion - communauté.
Un des symptômes de la confusion ^iritueUe de notre temps est Fusage de ces
deux mots, oomnmnion, communamifé, que
les chrétiens emploient indifféremment
pour exprimer deux dioses tout à fait
différentes.
La commumuté est chose humaine; ce
mot n’exprime qu’un rapport entre deux
ou pli:isieurs créatures, unies tes imes aux
autres par des biens ou des réalités constituant un lien commun. La caimmmion,
par contre, est un rapport s’établissant
entre Dieu et Fhorame, entre le Créateur
et .sa créature. Il y a communauté fraternelle ; il y a communion avec le Père.
Or voici ce qui arrive. ^
Des chrétiens participent à une grande
assemblée religieuse, où les sentiments:
primordiaux de la collectivité sont profondément secoués, soit par un discours, soit
par des rites, soit encore par quel|q(ue
saint mysljère. Et chacun des assistants de
stemouvoir et d’appeler Cette agitation de
l'âme une communion avec Dieu, alors
qu’il n’y a eu que religiosité plus où moins
vague, ancrée sur la communauté fraternelte jt au point que personne nteupaat
éprouvé un tel troublé intérieur si, au
lieu de la foute qui la remplit, I|a maison
de Dieu eût été vide de fidèles. Ainsi la
confusion est parfaite : tel parfera my&l
tique, qui 'mêle tout ^simptement sa^ personne — peut-être seuliement scm corps —
à d’autres ) personnes, probablement dans
les mêmes conditions que Jluiri
, L’éq.uivoque, auquel n’est pas étrangère
une certaine dogmatique, n’est pas sans
conséquences ? ceUes que finissent par "rencontrer des hommes qui, ayant perdu de
vue la communion personneîte avec Dieu,
doivent reconnaître leur ' impuilssance à
réaliser même tes fragments dlune véritable oommrmaute spirituelle aXec leurs
propres frères. *
23. Miroir do la foi.
H y a deux façons de percevoir et d'exprimer notre communion intérieure avec
te Dieu de notre Seigneur Jésüs-Christi.
La première se révèle à travers la surabondance des expressions, des analysest
des définitions. La deuxième est celle de
ceux qui craignent de gâter avec la parole ce iqfu’ils ont éprouvé en dehors de
tout langage humain, et qui aiment mie>ux
« sentir » que « dire ».
Choisissons ilibrement, sjelbn tes occasions, l’une ou Fautre de ces méthodes.
Mais( souvenons-nouis que la parolje déh
guise parfois nos sentiments, au lieu de
nous les révélter, quand elle ne nous cache pas notje néant.
Souvenons-nous surtout que les anciens
Vaudois, dont la vie intérieure communiait constamment avec Dieu, se distinguèrent en ceci, qu'ils préférèrent graver dans leur histoire tes conséquences fécondes de ce que FEternd! teur avait donné
de sentir, plutôt que de confier à l’encre
et au papier la théorie d’un ascétisme babillard et superficiel.
Théod. Balma.
Le famiglie del compianti
FORNERON SILVIO
FORNERON GIOV. LUIGI
ringraziano in particdàr modo i pastori
signori Rivoira e Marauda e tutti queJJi
che, con la loro presenza e scritti,, partecipmvno^al loro ^duplice lutto od immenso
dcXore. '
Bricherasio, 27 febbraio - 4 marzo 1938.
Pierre Chaîüvie, pasteur émérite, avm
sa fille Hélène, venue de Josm Geymonat et ses enfants Ada et Carluccio, aind
que tous les autres neveux et parents, ont
la vive doulewr d’armonoer le départ de
MADELEINE CHAUVIE
leur bien-ainde sœur, tante, grandmante,
betle-sœur et parente, ravie presque sovr
dainement à leur affectimi, ce scàr, dans'
sa 87° armée.
« L’Etemel est ma lumière et
ma délivrance.. L’Eternel' est te
force de ma vie ».
, « Ps. XXVII, 1.
Bobbio Peilice, te 28 mars 1938-XVI.
La famille affligée remercie cordialement
M. le pasteur A. Ricca ainsi que M. le
pasteur R. Jààier et tous Ips frères et
sœurs qui, de près et de loin, sont venus
lui témoigner leur sympathie chrétienne.
Le 30 mars.
Les livres.
Les Eglises en face de ¡ew tâche aetmlle.
Oxford 1937. — Ün vcJume, in-S",
302 pages. — Editions « Je Sers », Paris - Editions « Labor », Genève. —
Prix : frs. suisses 4,10.
Traduction française du rapport gdiéral de la Conférence o«.uméniqiue d'Oxford sur l’Eglise, la Nation et lEîtiat, ce
bel ouvrage se présente comme .une véritable « Encyclique » des Eglises non romaines sur tes problèmes poütiq.uies, économiques, internationaux et sociaux de notre temps. Sa lecture sera désormais indispensable aux chrétiens qui désirent connaître à fond ces questions et qui regrettaient te carence des Eglises non romaines en ce domaine,. ^
Il contient, en plus d’un bref .compterendu de te Conférence elïemêraie,, les études extrêmement approfondies "des cinq
.,%í"íífMV
sections de la Conférence sur te conception chrétienne de l’Eglise, de la Nation,
de l’Etat, de l’éducation, de Forganisation '
économique, des rel'ations intemationaltes
et delà guerre.
Citons, pour conclure, Fap.pdi sotepnel
adressé aux Eglises de notre continent : I
« Elites ne sont pas seulemmit intéressées ■*'
aux problèmes théoriques de la Conféiœnce. C’est peut-être sur leur sol' d'aliord que
lies réponses formulées en commun par la
Conférence d’Oxford seront mises à l’épreuve dans la pratique chrétienne ».
M.C.I
***■
W.-A. ViSSEE’T Hooft et J.-H. Olmtam :
La mission de l’Eglise dans le monde.
— Un volume, in-8“, 253 pages. — ”
Editiwis «Je Sers», Paris - Editions
«Labor», Genève. — Prix : frs. suis-ôi;
ses 2,85.
■ 1 Ä
On a dit de ce volume, paru simultanément en anglais, en alemand et en français, qu’il resterait « te » livre de te Conférence oecuménique d’oxford (juilét
1937), pour étudier sous ses multipleB as-_
pects le problème des rapports entre VEglise, la Nation et l’Etat, Distribué à tous
tes délégués comme guide à travers les
questions traitées, il rfeun^ d’abondants
travaux préparatoires. Mais mieux qu’une
introduction à ces assises chrétiennes, il'
fournit un excellent «manuel d’œcuménisme » qu’on ne saurait trop recommander aux fidèfltes désireux de s’orienter.
Le doct. Visser’t Hooft définit avec une
admirablte darté les diverseis notions de
l’Eglise qui doivent être confrontées : chacun de ses jugements repose sur une documentation précise et suppose une connaissance intime et profonde du sujet.
Après avoir dessiné Févolution historique
des diverses fractions de te chrêtîentêl
Faut^eur pose te question de teur unité :
sans cacher lies obstedies à surmonter, il .
signaJ'e du moins les motifs d’espérer.
Dans la deuxième partie, le doct, OMham examine te problème posé à l’Eglse
par sa situation dans un monde pécheur ;
il expose lès nombreuses réponses que les
Eglises M ont données et analyse avec
lucidité tes faits de la vie contemporaine.
Puis il indique de quelle manière FEgltiâie'
peut et doit exercer son action dans te
sodété, mentionne tes écueMs et propose
* quelque réalisation du plus haut intérêt.
Volume précieux, non seuliement à titre
documentaire ou comme recueil de définitions justes, mais comme guide pour Faction de ceux que leur Maître a appelés
«Je sd de fa terre». M.D.
»■Sàà'
4
ÌK ^ "'.''“‘T'-V*« .
!>•»<»• «fi .dCHif.
jEdvige, Torre PèlKce (3),
V-vv. ' *" Borione Susanna, Torino, (3) - Comité '
Français, Paris - Coraba Gustavo A., Genova (8) Bounous Federico,
«‘. 4“^™ Susa (1) - Bert, Umberto,
' ■ îr-ii, - Soufe: Ida, Torino-Lucento - Gaudin Carlo, Prarostino - Naso Liborioi, Garunchio (Œxiati;) - Veuvie Pons, Ebrpeit
(5,85)- x Petrogallà Arburo, Torino (3) Hi^ri Gril, Chicago M (2,75) - François
GnU, New-York (2,75) - J. D. Pascali Valdese, N. C, (2,75) - Alice Duvoisin,* NowYork (2,75 - Josué Tron, Id.‘ (2,75) - ,
Etienne Peyrot, Id. (2,75) Giampicooli
AdoJfo, Milano (8) - Benjamin Pascal', Vai'de^, N» C. (12) - J, Herre A. D^hias,
td. (12) - Consani Enrico, Vomero, Napoli
(8) - Giretti Edoardo, fericherasio - Bertalot Giovanni. Pra Catinat .(3) - Serg.
magg. Bounous VaMo, Strigno - Ferreron
'Bonnet E., Torino - Méry Buffa, Puy Fort,
AfeuiHe - Jean Demaria, Niçe - Baridon
J. P., Montevideo - Gaydou Susette, Angrogna - Gaydou Madefeine, Id. - Artnand-Bosc M., Marseille - Malan Arnold,
Laval'- Prof. Gaspare Armissoglio, Torino
- M.roes Jala, Cannes - Hicca Guido, Torino (8) - Pontet Giovanni, Lecco (13) «
Pontet David, Bobbio; Pedice - Bonjour Daniele, Id. - Geymonat Paul, ViMlar PeB&e
(arriéré) - Gay'Lidia, ' Bordighera (3) Bounouis SiJ'via, Pra Catinat, 1937. ?•
> (A suivre).
Vendre^ louer cinq pièces; une journée
et trente tables. — ROMAN-BONNIN Prarostino.
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Secondo," vigneto, frutteto, boschi, acqua
potabile. —Rivolgersi al giornale.
Affittasi alloggio 4-5 vani, vicinanze
Torre Pellice, comodità, conveniente per
villeggiatura. — Scrivere StalÈ SAMUELE - Luserna S. Giovanni.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato CiYile dal 21 al 28 Marzo 1938-IÏ1
Nascite N® 2 — Decessi
i N* ^0 I
MiìizziliieseeilOptii Vieil.
VALLI VALDESI.
ANOROQNA - Pastore ; Boberto Nlsbet.
■ i*“tore: A, Deodato.
ÌÌiÌii? - Pastore: Alberto Rioca.
- Pastore : Lorenzo Rivoira.
H^SELIO - latore: Alberto Ribet
PENERO - Pastore : Oreste Peyronel.
WNEROIO - Pastore : Luigi Marauda.
- Pastore : Guido Mathìeu.
PRALI - Pastore : Lamy Omsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Cand. TeoL Edoardo Aime.
RICLARETTO - Cand. TeoL A. JanaveL
RODORETTO - Cand. TeoL A. GenTO.
ROBA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERMANO CHISONE - Pastore: Gustavo
Berttn.
torre pellice - Pastore : Giulio Tron.
PILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - € Chiesa di Cristo ». Culto alle
: Valdo Vinay, da Piun».
AOSTA - Chiesa: li, Via Croix de Ville n*DT ®‘”- Augusto Jahier (da Torino).
BARI - ChifiBa Valdese - Da Ctorata
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele. 4
- Pastore : Arnaldo Comba, Viale Vittorio
Emanuele, 59. ,
biella - Chiesa: Piajzza Funicolare, Palazzo
del Cbnnrzio Agrario
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di VaRecrosìa
- Pastore : Davide Pons. Istituto Femminile
Valdese.
BRUCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore •
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa Valdese: Via Cbngregaziohe - Da Taranto.
CAL^NISSETTA - Chiesa: Via Maida, 19 Da Palermo.
CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand. TeoL
Liborio Nas(v ivL
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi,
OERIGNOLA - Chiosa Evangelica - Pastore*
Viale Regina Margh., 17.'
TOAffiE - J2\i®sa Evangelica - Da Torre PeUice.
Y!a Rusconi, 9 . Pastore:
Carlo Lupo.
OORATC^ Chiesa Valdese : Oonso Mazzini. 27 .„.^“tore: A. MMcia, Ivi. ^
Evangelica - Cand.
TeoJ. Enrico GorsanL
FIRl^ZE - Chiesa di Via de’ SerragU, 51 CWosa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Vlrplto Sommani - Cbadlutore : Pastoie X»
FIUME - Chiesa: Via Pascoli, 6. Culto' alle
oro 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso sig.
■WUtech, Via Baccich, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore : Alfonso
Forano Seibino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarottì - Pastore :
Emilio Corsanì, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Paierma
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d'Armi.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
AttUìo Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli TassL 18.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 39 isdlato 147 - Pastore : Seiffredo Oolucci,
Via C. Battisti 19i; isolato 217.
MILANO - Chiesa : Piazza Missori, 3 - Pastore : Enrico "Don, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa: Via Cimbri, 8 - Pastore:
Mariano MorescMni, ivi.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale : 3.30 p. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 95 th Street.
NIZaA - Chiesa : Rue Oioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivL
ORSARA DI PUGLIA - Chiesa Valdese - Da
Cerignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand TeoL
E. MicoL
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
V. SubUia, ivi.
PIANI Da VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIAZZA ARMERINA - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDICAVALIX) - Chiesa : Via Carlo Alberto.
fisa - Chiesa : Via Derno, 15 - Pastore : P.
Peyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Maroo :
Via Possìdonia, 4 - Da Messina.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangèlica - Da Livorno.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore: Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore Pao!o Boslp, Via
Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cardutìci, 16 - Cand. Teol. P, V. Panasela.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, IvL
SANREMO - ChieBa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : 'Via S. Dcmienlco^ 5.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Da Torre
PaUice.
ORARIO rSRROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINi
Torre Pellice p.
Luserna S. Q. »
Briciierasio >
Pinerolo »
Airasca >
Í Torino a.
Torino
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Bricherasio
Luserna S. G.
Torre Peliice
5,19
5,35
6,13
3
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1,02
1,22
Oi —,
6.40
7,19
7.41
8,02
8,15
8,18
8,08
8,38
8,53
9,05
9,18
9,21
7,15 12,39 17,11 18,25 19,47
7,19 12,43 17,15 18,29 19,51
7,27 12,53 17,23 18,39 20,01
7,43 13,14 17,39 19,02 20,21
7,56 13,36 17,59 19,26 20,43
8,24 14,20 18,38 20,04 21,30
11,48 13,29 17,25 18,^ 19,05
12,21 14,09 18,01 19,11 19,29
12,41 14,30 18,17 19,31 19,42
12,55 14,48 18,36 19,59
13,08 15,01 18,51 20,13
13,11 15,04 18,54 20,16
21,05
21,09
21,19
21,37
22,57
22,39
20,15
20,52
21,08
(I) Feriate — (2) Festivo —(3) Al Lunedì.
ORARIO AlFroUOBUB TORBE-BOBBIO PELUCE
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriols »
Villar P. .
Via Fourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
15,15
15,20
15,27
15,34
15,39
15,45
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
Bobbio P.p.
ViaFourca »
Villar P. »
Chabriols »
S. Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
16,20
16,25
16,31
16,38
16,45
16,50
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
(t) Al Venerdì e Festivo — (2) Feriale — (3) Feativo.
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fatte con criterio razionale
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via P. D. Palma) - Pastore: G. Casfiglione,
Via P. D. Palma, 144.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) >■ Pastore :
Alessandro Simeonì, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Bynard e HlmiUn
RavazzinL
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Ernesto Ayassot, ivL
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
i LUGANO ■- Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rìvoir, Vìa Pransclni, 11.
>i ZURIGO - Chiesa Italiana : Waldenserwerk Pastore : Alberto Fuhnnann, Idastrasse, 21.
' Il culto principale si celebra in tutte le
CMese alle ore 10.30 circa della Domenica.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone
- Direttore : B. Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere C and. TeoL Paolo Marauda, segretario del
Moderatore - Via Quattro Novembre. 107
- Roma (101),
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42 - Roma (126) - Professori : Ernesto
Comba, Davide Bosio, Giovanni Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. Adolfo Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano Moreschini.
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - 'torre
Pellice - Direttore : Pastore Paolo Ccdsson.
GONVITTO maschile - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
LS’TITU'rO femminile VALDESE - VaUecTosla - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gtouid)
- Vìa Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISlT'ruTO ARTIGIANELLI VALDESI - 'torlno
- Via BèrthoUet, 34 - Direttore : Gr. Uff,
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a 'torlno, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Ttarre
PeUice (Torino) - Direttore: Pastore Jtoberto Nisbet, Angrogna.
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ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
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COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia), - Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Dep.to Colonia Via Rosario) - Pastore u Enrico Beux.
AGRUPACION ; ROSARIO-BARKER-COLLAPOLONIA (Dep.to Colonia) - Attesa daUe
Chiese di Colonia Vaidense e di Ooemopo'ita.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to Colonia) Pastore : Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVARLE (Dep.to Colonia) Pastore : Carlo Negrin.
COLONIA MIGUELETE (Dep.to Colonia) - Pastore : Carlo Negrin, da Ombtìes.
SAN-iSALVADOR (Dep.to Soriano) - Pastore :
Giovamnl Tron (residenza : Dolores). —
Coadiutore : Evangelista, EmiUo E. Ganz
(residenza; Cañada de Nieto,, Dolores).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) Evangelista Emilio E. Ganz, da Canada
de Nieto).
NIN Y SILVA (Dep.to Paysandü). - Evangelista Emilio E. Ganz, da Cañada de Nieto.
Argentina.
COLONIA BELGRANO (Prov. Sa>nta Fé - Estaci6n WUdermuth F. C. G. A.) - Evangelista Carlo Alberto Qriot.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore;
SUvio Long, Est. Jacinto Aráuz, F. C- S.
COLONIA SAN GUSTAVO (Prov. Entre Rios
- La Paz) - Visitata periodicamente.
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. Santa Fé
- Est. Paul Groussac F. C. S. P.) - Visitata
periodicamente.
CALCHAQUI '(Prov. Samta Fé, F. C. S. P.)
- Visitata periodicamente.
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■1,50 la linea - Avvisi economici, L. 0^410
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Torre Pellice - Imprimerie Alpine S. A.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA
Pinerolo
Ponte Lemina ffac.)
Abbadia
Riàglietto-FiugeraCfjic)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbioné
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina a. 7,45 8,45
7,14
7,24
7,32
7,35
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
10,35
10,42
10,45
10,48
10,51
10,54
10,57
11,
11,07
11,14
11,17
11,24
11,30
12,50
12,57
13.
13,03
13,08
13,11
13,16
13,19
13,26
13,33
13,36
13,39
13,45
14.40
14,47
14,50
14,54
14,57
15,15,04
15,07
1.^15
15,23
15,26
15,34
15.40
16,45
16.53
16.54
17,17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,54
19,01
19,08
19,11
19,19
19,48
19,55
19,59
20,01
20,04
20,07
20,10
20,13
20,19
20,25
20,28
20,33
20,36
Perosa Argentina p,
S. Sebastiano >
Pinasca >
Dubbioné >
Villar Perosa »
S. Germano >
Malanaggio ffac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugerar/ac)»
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,32
6,35
6,40
6,43
6,49
6,59
7,02
7,06
7,09
7,12
7,15
7,18
7,24
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
9,05 12,03
9,11
9,14
9,24
9,31
9,34
9,37
9,40
9,43
9,46
9,49
9,55
12,09
12,22
12,32
12,39
12,42
12,46
12,49
12,52
12,55
12,58
13,05
14,
14.04
14,10
14,13
14,20
14,27
14,45
14,48
14,51
14,54
14,57
15,
15.05
16.25
16,28
16,33
16,36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
18,
18,10
18,13
18,20
18,28
18,35
18,38
18,41
18,44
18,46
18,52
19,26
19,28
19,34
19,37
19,44
19,51
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,16
ORARIO AUTOMOBILE
PEB08A-PBBBBR0
Perosa A. p. 9,— 13,55 19,30
Pomaretto » 9,08 14,03 19,38
Chiotti . 9,23 14,18 19,53
Trossieri » 9,27 14,22 19,57
Perrero a. 9,30 14,25 20,—
(I) Festivo,
Perrero p. 5,50 11,20 17,15
Trossieri » 5,53 11,23 17,12
Chiotti . 5,57 11,27 17,22
Pomaretto . 6,12 11,41 17,47
Perosa A. a. 6,20 11,55 17,50
ORARIO AUTOMOBILI SAN SECONDO - PINEROLO
S. Secondo p.
Bivio strada S. Martino »
Miradolo >
Ponte Lemina >
Pinerolo (P. Cavour) »
Pinerolo (Staz. Ferr.) a.
7,20 9- 14,- 18,—
7,23 9,03 14,03 ‘18,03
7,26 9,06 14,06 18,06
7,29 9,09' 14,09 18,09
7,32 9,12 14,12 18,12
7,35 9,15 14,15 18,15
Pinerolo (Staz. Ferr.) p
Pinerolo (P. Cavour) >
Ponte Lemina >
Miradolo >
Bivio strada S. Martino >
San Secondo
a.
7,50 IL- ' 14,25 18,25
7 53 , 11,03 14,28 18,28
7,56 11,06 14,31 18,31
7,59 11,09 14,34 18,34
8,02 11,12 14,37 18,37
8,05 11,15 14,40 18,40