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Soixante-auatrjpme année - Anno VI?.
5 Octobre
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DË8 VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y coirpris les deux Amériques)
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Par an Pour 6 mol*
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On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pouL^ la Rédaction, au Directeur M. Jisan CotssoN, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud,
N" 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte yo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Rnméro: % 5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8),
8
Kl
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Le Modérateur BflRTHÉLEMV LÉGER
■
a rendu son âme à Dieu dans la soirée
. du 27 septembre, après de pénibles soufilrances endurées au cours d’une douloureuse maladie de douze mois ; souffrances
r qu’il a supportées, non pas avec une stoïque résignation, mais avec l’édifiante sérénité du chrétien, le regard tourné vers
son Dieu, toujours confiant dans son appui, malgré tout, toujours joyeusement
soumis à Sa sainte volonté. Il fut, sur
son lit de maladie, peut-être plus et mieux
qu’au cours de sa noble carrière, un témoin, un exemple, l’exemple de l'enfant
de Dieu qui ne discute pas les souveraines dispensations de son Père, quelles
qu’elles soient, et qui a été et sera en
bénédiction pour tous ceiix qui ont eu l’occasion d’approcher le cher malade dans ses
heures de souffrance.
M. Barthélemy Léger lègue à son Eglise
Et à son peuple Vaudois le souvenir le
plus pur, qu’aucune ombre ne pourra jamais ternir ; la mémoire du chrétien de
fait, de l’homme infiniment bon dont toute
la vie fut inspirée à la charité chrétienne
qu'il a proclamée dans son ministère et
constamment pratiquée dans ses rapports
avec ses semblables. Barthélemy Léger a
pu avoir, comme tout le monde, des adversaires (pas beaucoup) : on ne lui connaissait pas d’ennemis. Sa courtoisie, avec
tout le monde, mais tout particulièrement
envers les humbles, demeurera proverbiale, et si sous sa bonhomie innée, si sympathique, si prenante, on a pu trouver
parfois un brin de malice, des propos légèrement caustiques, jamais un mot blessant ne sortit de sa bouche.
Nous aurions vivement désiré que quelqu’un, bien autrement qualifié que nous,
consentît à retracer pour nos lecteurs la
vie du chef que l’Eglise pleure aujourd’hui. Notre désir n’a pu être accueilli et
nous le regrettons, dans le sentiment sincère d’être inférieur à la tâche et dans
la crainte de connaître imparfaitement les
choses dont il nous faut parler.
Voici, cependant, résumés à grands
traits, la belle carrière, la vie si bien remplie, le « service » de dévouement complet
du modérateur Barthélemy Léger.
Il naquit le 2 septembre 1863, dans la
paroisse du Pomaret (au hameau des Aymars, si nous ne faisons erreur), d’une
famille de modestes cultivateurs. Orphelin
de père, en bas âge, il put néammoins,
grâce aux sacrifices de sa vaillante mère,
entreprendre la carrière des études, vers
laeiuolle il se sentait poussé, dans le désir ardent de devenir pasteur. Doué d’une
intelligence fort au-dessus de la moyenne
et surtout d’une volonté tenace, il parcourut brillamment -- - après une bonne préparation acquise aux écoles primaires —
le cycle des études secondaires, d’abord à
sa chère Ecole Latine du Pomaret, ensuite
au Collège de La Tour, et partout il se
distingua par les qualités qui furent celles de toute sa vie ; sérieux, amour au travail, application ccnsciencieuse et constante, qualités qui le firent également distinguer au cours de ses trois années d’étudiant à notre Faculté de Théologie de Flo
rence, suivies d’un séjour d’un an à la Faculté d’Edimbourg. Il fut consacré au saintministère au Synode de 1892.
Avant et après la consécration et avant
d’entrer dans la carrière pastorale proprement dite, de 1890-1895, il remplit les fonctions de secrétaire — très apprécié de
son chef — du président du Comité d’Evangâüsation, M. Matthieu Prochet, auprès duquel il fit un stage très utile pour le futur
• administrateur. En 1895, sauf erreur, nous
le trouvons pasteur de l’Eglise de Vérone,
qu’il dut quitter pour répondre à l’appel
de la paroisse de Eodoret — la paroisse
d’origine de sa vieille mère. — Après Rodoret, Perrier-Mar.eille, ensuite le Pcmaret — de 1909 à 1921 — jouirent du ministère béni de Barthélemy Léger, et partout il laissa des regrets unanimes et, ce
qui vaut mieux, les traces visibles d’un
pasteur réellement consacré.
Et nous passons à l’Administrateur.
M. Léger fit partie de la Table, successivement en qualité de secrétaire, de vicemodérateur et de modérateur, avec une
seule interruption d’un an, de 1898 jusqu’à sa mort, l’espace de 30 ans donc :
secrétaire, de 1898 à 1906 ; vice-modérateur de l’ancienne Table, de 1906 à 1909 ;
modérateur de l’ancienne Table, de 1909
à 1915 ; vice-modérateur de l’Administration unique, de 1916 à 1921 ; et enfin modérateur de la même Administration, de
1921 à 1928. Et telle était la parfaite confiance que cet homme de bien inspirait,
qu’il fut presque invariablement désigné
aux charges qu’il a remplies par la très
grande majorité des suffrages. Pourquoi
cela ? C’est que, jamais administrateur,
jamais un chef d’Eglise n’a mieux senti,
mieux réalisé la responsabilité qui pesait
sur lui ; jamais homme n’a fait, mieux que
lui, tout ce qui était en son pouvoir pour
demeurer entièrement digne des hautes
fonctions dont il était revêtu. Digne par
son remarquable bon sens ; digne par sa
droiture, sa hauteur morale, sa prudence,
que d'aucuns jugeaient excessive (mais la
prudence d’un administrateur est rarement excessive) ; digne par son désintéressement poussé jusqu’au scrupule, par une
rare modestie, une remarquable simplicité ; digne par l’affectueuse sollicitude
dont il entourait ses administrés ; digne
enfin, par un ensemble de qualités qui faisaient de lui un administrateur modèle.
M. lAger cumula, en outre, une autre
charge, l’espace de cinq ans, de 1915 à
1920, de membre de la Commission des Hôpitaux. Et nous n’allons pas oublier sa visite si appréciée, comme délégué de la Table dent il était vice-modérateur, à nos Colonies de l’Amérique du Sud, au cours de
l'hiver de 1908-1909. Nous nous souvenons
aussi, avec une vive gratitude, de l’intérêt qu’il porta constamment à notre modeste Echo des Vallées et des précieux encouragements qu’il nous a prodigué à
maintes reprises. Nous tenons à ajouter,
en outre, qu’en sa qualité de Vaudois « intégral », de conservateur intelligent de nos
meilleures traditions, de gardien fidèle de
notre patrimoine spirituel et inteTectuel,
M. Léger fut un défenseur constant du
« français des Vallées », estimant avec raison que nous n’avons pas le droit de le
délaisser, au gré de ceux qui ne se feraient pas faute, s’ils en avaient les
moyens, de nous appauvrir en le mettant
peu à peu de côté.
Le modérateur Léger à tracé un sillon
lumineux, il laisse de grands exemples à
ses collègues et à l’Eglise Vaudoise tout
entière, qui bénit la mémoire d’un de ses
plus nobles enfants.
Les funérailles du modérateur Léger ont
été célébrées par une double cérémonie —
à La Tour, le samedi 29 septembre, et au
Pomaret, le dimanche 30 — et furent en
tout dignes de l’homme et des hautes fonctions qu’il avait revêtues.
A La Tour, à 3 h. de l’après-midi, les
parents, les Membres de la Table au coniplet, *le Corps Pastoral des Vallées avec
quantité d’autres pasteurs, de professeurs
gt d’amis — parmi lesquels S. E. Facta qixi
a encore voulu donner aux Vaudois cette
autre preuve de son attachement — assistent à la levée du corps, aux Dagots, et
l’accompagnent en long cortège au Temple
Neuf où devait se dérouler la cérémonie
et où attendait une foule nombreuse représentant l’élite de nos paroisses du Val
Pélis et du Pomaret.
Le Pasteur de la paroisse ouvre la série des allccutions par une excellente méditation sur ces paroles si appropriées :
« Cfirist est ma vie et la mort m’est un
gain ». Ensuite, en un langage très élevé,
très efficace, dans sa sobriété voulue, le
modérateur, M. A. Costabel, traduit les sentiments de la Table, des Pasteurs et de
l’Eglise tout entière, en retraçant la belle
carrière de pasteur et d’administrateur de
Barthélemy Léger, dont il sut mettre en
relief saisissant les traits caractéristiques
que nous mentionnons plus haut.
Suit le « preside » du Collège, M. le prof.
David Jahier, qui rappelle la mémoire de
l’étudiant distingué que fut M. Léger, de
l’ami constant de nos deux Ecoles Secondaires qu’il estima toujours indispensables
au.x besoins intellectuels et spiiatuels de
nutre Eglise.
Enfin, le prof. M. Th. Longo apporte son
témoignage de reconnaissance et de regret
au nom de la Faculté et du Conseil de
Tiiéologie dont le défunt était le président
aimé et estimé, s’intéressant vivement à
la bonne marche des études et aux
étudiants qu’il suivait avec beaucoup
d’affection.
La cérémonie est close par une fervente
prière du pasteur émérite M. B. Revel.
Les différentes allocutions ont été intercalées par des morceaux de musique funèbre, joués par notre organiste, le prof.
Adolphe Tron.
A la sortie du Temple, la foule émue et
recueillie assiste au départ du fourgon-automoldie qui emi^orte les dépouilles de
M. 1^'ger au Pomaret, où il avait manifesté le désir d’être enseveli et où quatre
membres de la Table l’accompagnent avec
la famille.
Au moment de clore ces notes nous renouvelons aux parents affligés, et en particulier à la nièce M.lle Adèle Barus qui
a soigné son cher oncle avec une affection
filiale, un dévouement de tous les instants,
l’expression de notre profonde sympathie.
h c.
Pomaret, 30 septembre 1928.
Les dépouilles mortelles de M. B. Léger
sont rentrées au Val Balsille, où il était
né et où il a parcouru presque toute sa
carrière pastorale. La vallée n’a pas été
insensible à la perte qu’elle a faite : vieux
paroissiens des Eglises qu’il a desservies,
représentants de toutes les localités, amis
vaudois et amis catholiques unis dans un
même sentiment, descendent au Pomaret
pour rendre le dernier hommage à l’homme
universellement aimé et vénéré.
Le service funèbre a été simple et solennel. Le cortège s’est formé à l’Hôpital
pour se rendre au Temple, à 3 h. de l’aprèsmidi ; toutes les places sont occupées, les
couloirs de même, et plusieurs personnes
restent à la porte, debout.
Le pasteür local, M. Guido Comba, qui
préside, lit quelques passages de la Parole de Dieu et fixe l’attention sur le dernier message adressé par M. Léger aux
pasteurs de la Vallée qui le visitèrent quelque temps avant son départ : « Tandis qu’il
fait jour... ». Il exprime aussi la reconnaissance de la paroisse qui a eu le privilège de l’avoir comme conducteur.
Le modérateur, M. Costabel, parle au
nom de la Table, en mettant en relief la
longue activité administrative du défunt,
qui a servi son église avec fidélité, zèle et
amour.
M. Davide Bosio, vice-modérateur, parle
lui aussi au nom de rAclministration et
de l’Eglise dans son ensemble, en soulignant les résultats obtenus avec M. Léger
comme guide.
Le pasteur M. B. Soulier représente le
Corps Pastoral, et par des paroles émues
retrace la carrière du défunt comme conducteur d’Eglises et dit ce qu’il a été aussi
pour ses collègues dans le ministère.
M. Louis Micol, directeur de l’Ecole Latine, ajoute une parole de reconnaissance
à l’adresse de celui qui n’a pas seulement
été pasteur et administrateur, mais qui
s’est occupé aussi de l'instruction dans la
Vallée et surtout par la direction de l'Ecole
Latine.
M. L. Marauda termine par une fervente prière. On va ensuite déposer les
dépcuilles mortelles au champ du repos,
mais chacun a le Sentiment que « quoique
mort, il vit encore ». L. M.
M.lle Barus, dans l’impossibüité de répondre personnellement à tous les amis
qui, par lettre ou télégramme, lui ont envoyé leurs condoléances, les remercie très
cordialement ïiar la voie du jo^lrnal.
2
X
L’AVARE.
Nous étions au jardin — dans un beau
décor de printemps — et... au dessert,
ce qui veut dire au moment des confidences, des bons mots et des anecdotes. Ce
jour-là, malheureusement, tout en dégustant une crème « Jeanne d’Arc » nous glissions, sans nous en rendre bien compte,
vers la petite... la subtile... lâchons le
mot... médisance — qui est aussi une
friandise — quand, le geste d’une main
tremblante, nous arrêta net.
C’était notre hôte, le vieux pasteur, qui
disait de sa voix un peu basse : « Ah !
mes enfants, ne jugez pas ! ». Et, dans
ses bons yeux fatigués, qui avaient vu tant
de souffrances, il y avait une légère réprimande et un avertissement. Ne jugez
pas !
...Des roses, qui grimpaient gracieusement le long d’un petit mur rustique, exhalèrent . une odeur très douce et pénétante comme pour parfumer les paroles
de la Miséricorde. Ne jugez pas ! Vous
pourrez ainsi éviter bien des injustices ;
les apparences sont si trompeuses ! Connaît-on les plis et les replis d’une âme ?
Savons-nous si dans la sûre cachette du
coeur il n’y a pas une fleur ?... On l’appelait l’Avare!...
Nous interrompîmes : « Oh, Monsieur !
racontez-nous l’histoire de l’Avare ! ».
1-e vieillard semblait suivre le cours de
ses pensées... puis il commença : « Il vivait seul et... quoiqu’il eût dépassé la cinquantaine, ne s’était jamais marié. « Encore un calcul pour ne rien partager avec
personne», disaient ses voisines, aux charmes desquelles il avait toujours été parfaitement indifférent. Il travaillait dru...
se levant avant l’aube et s’habillant à tâtons... Avec ça, d’une frugalité ! ne se permettant jamais un petit luxe... pas même
le dimanche... pas même un petit verre
de vin, pas même un cigare de temps en
temps... Rien ! On m’assurait qu’il devait
déjà avoir un petit capital... avec un train
de vie si modeste... Pourtant... — et c’était
déconcertant — il vendait de temps en
temps un lopin de terre... Ah ! mais quelqu’un avait prétendu trouver la clef de
l’énigme ; C’est encore pour manier des
écus, dœ pièces d’or, que ce vilain avare
vend-l’héritage de ses pères — assurait-on.
— Il vendrait son âme ! ». Un jour quelqu’un alla chez lui pour une collecte.
C’était pour l’Orphelinat, une bonne œuvre donc... à laquelle tout le monde devait contribuer. Pensez donc, de pauvres
orphelins... eh bien ! le croiriez-vous ? Il
avait répondu en bégayant que... voilà...
qu’il était un peu gêné!...
Le collecteur, qui avait une fâcheuse tendance à oublier le chapitre XII de l’Epître
aux Corinthiens... et les h aspirées, lui
jeta à la figure : « Vous n’avez pas d’honte,
pàs d’honte, pas d’honte ! ». Un homme qui
n’avait qu’à penser à lui-même ! Fi donc !
Ah ! il pouvait être tranquille, on n’allait
plus rien lui demander. Jamais !
Le dimanche suivant, je prêchai un sermon sur la libéralité chrétienne ; je parlai
longuement de la jode qu’il y a à donner.
A mon grand regret je remarquai •— les
pasteurs voient beaucoup de choses du
haut de la chaire — que bien des paires
d’yeux se fixaient sur l’Avare, tellement
que le pauvre homme, mal à son aise sous
les feux croisés de tant de regards indiscrets, sortit avant la fin.
« Histoire de ne rien mettre dans le
chapeau à la sortie », conclut-on. L’Avare,
à partir de ce jour-là, comme s’il avait
senti tout le poids de la réprobation générale, ne revint plus à l’Eglise et vécut
de plus en plus solitairgment.
Un jour il tomba malade. J’allai le voir.
— Je n’en ai plus pour longtemps, dit-il
en allumant sa petite lampe. Je compris
qu’il disait vrai et lui parlai des biens célestes, plus précieux infiniment que l’or
et que l’argent.
— J’aurais encore voulu les voir en
place... reprit-il, en soupirant, mais puisque c’est la volonté de Dieu que je parte...
— De qui voulez-vous parler ? dis-je.
Expliquez-vous.
Il baissa la lampe — pour r.3 pas gaspiller de pétrole — hésita un moment, puis
commença ; « Vous n’avez pas oublié,
n’est-e^pas, le pauvre Jean, mort d’un accident, il y a bientôt vingt-cinq ans ? ». Pour
sûr, que je ne l’avais pas oublié, et Marie
sa jeune femme non plus. Et, devant mon
esprit, repassaient les fiançailles de ces
deux êtres ^i bien faits pour s’aimer et
leur lumineuse journée de noce, puis les
années de bonheur qui avaient suivi et la
venue de deux beaux petits garçons, puis....^
que les beaux jours sont courts !... Un soir
la jeune femme avait dû ouvrir la porte
toute grande pour laisser entrer le malheur... quatre hommes chargés d’un brancard sur lequel gisait une masse immobile... son mari... Ah non ! je n’avais pas
oublié, pour sûr ! Pauvre femme !
Après une quinte de. toux, le malade reprit : « Elle ne vécut plus longtemps.
Frappée au cœur, minée dans sa santé,
elle allait et venait comme une ombre. Un
jour, je la rencontrai comme elle revenait
du cimetière. Elle me dit : « Je partirai si
volontiers, Jean — nous étions amis d’enfance — mais c’est si affreux de laisser
les enfants sans moyens, sans soutien, ma
mère est déjà si vieille... ». EUe pleurait.
Alors je lui dis comme ça : « Ne pleure,
plus, Marie, c’est moi qui penserai à tes
enfants, je te le promets devant Dieu,
Marie !». Quelques mois plus tard, elle mourait, le sourire aux lèvres. J’ai tenu ma
promesse. Les enfants n’ont manqué de
rien, ils ont étudié. Cela coûte beaucoup
de faire - étudier des enfants. Je devais
parfois me serrer la ceinture. Je n’avais
pas souvent quinze sous dans la poche
pour moi. Eux ? Et bien, ils ont cru que
c’était leur cousin d’Amérique, un vieil
original qui ne voulait jamais donner son
adresse, qui se souvenait d’eux dans leur
malheur et qui ne voulait pas être remercié. Je voulus leur laisser cette illusion. Moi, je ne leur suis rien : « cela les
aurait humiliés », mes secours. Maintenant,
c’est presque fini, mon ami le. notaire
payera les derniers frais de leurs études
et de leur pension en vendant ce qui me
reste. Il m’a promis le secret. Mais vous
— avec tristesse — Monsieur le pasteur,
vous m’avez toujours pris pour un fieffé
avare... ». Je ne pouvais répondre... les dévouements obscurs m’ont toujours touché
bien plus que les hauts faits que l’on célèbre sur la lyre à trois cordes. Cependant, après un moment, je retrouvai un
peu de voix pour demander : « Mais, ditesmoi, mon ami, quel a été le mobile qui
vous a poussé à faire tant de sacrifices
pour les enfants de Marie ? ».
Alors l’homme, surnommé l’Avare et
jugé incapable de nobles sentiments,
l’homme qui- — nous l’avions cru — ne
pouvait s’élever au-dessus de misérables
questions d’argent, l’homme qui ne pouvait
comprendre les choses du cœur, me dit
ces mots d’une simple et calme grandeur :
« Marie ! Je l’aimais ! ». Tante Rose.
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Aimer la terre!
C’est là le sujet d’une magnifique péroraison que le docteur Luisa Quaglrno, de
VUnione Massaie de Milan, a dite, dimanche dernier, à Bibiane, au terme d’une
série de trois conférences données à l’intention des ménagères de la campagne. L’éloquente conférencière a donné à son auditoire, joliment mais encore insuffisamment nombreux, une foule de conseils très
pratiques^ très utiles et tous inspirés cependant à une vraie spiritualité.
Elle nous disait donc en terminant :
« Mes amies, aimons la terre. Enseignons
à nos enfants à aimer et respecter cette
terre qui contient tant de merveilles et
qui, sans cesse, nous parle de la grandeur
et de l’amour du Créateur pour nous. Trop
souvent il arrive qu’en parcourant nos
campagnes on constate des dégâts idiots à
des plantes vivantes, des créatures de Dieu
qui auraient droit à être respectées et aimées et qui, au contraire, sont mutilées,
abîmées, ruinées par des enfants mal élevés et même, parfois, par des adultes doublement coupables ».
Aimons la terre ; apprenons à voir, à
saisir, à apprécier les joies et les satisfactions qu’elle nous offre, beaucoup plus
grandes, sans contredit, que celles qui sont
le partage de nos collègues de la ville, enfermées presque toujours, à la maison ou
à l’atelier, entre quatre murs et occupées
toujours au même travail.
Aimons la terre, et qu’il n’arrive plus
que tel jeune homme de la campagne qui
resterait volontiers campagnard se sente,
je ne dis pas attiré vers la ville, mais repoussé loin de la campagne par celle à qui
il s’efforce de plaire et s’adapte, souvent
avec un i-egret non confessé et peut-être
inconscient, à préférer la sombre usine à
la belle campagne.
Apprenons ensuite à bien tenir notre
maison, d’abord en ayant soin qu’elle soit
toujours propre, ensuite en la rendant,
pour autant qu’il dépend de nous, gaie
et accueillante, ce qui, comme nous l’avons
vu ensemble, peut s’obtenir à très peu de
frais si la ménagère sait bien tirer parti
des nombreux petits riens dont elle dispose.
C’est nous, ménagères, qui avons en main
l’arme la plus puissante et la plus sympathique en même temps contre la triste
plaie de l’alcoolisme. Lorsque nous aurons
appris à connaître les biens qui sont à notre portée et à en jouir, à offrir à nos
maris et à nos frères une maison réellement hospitalière, dans laquelle notre tenue, notre humeur et notre cuisine aidant,
ils aiment à s’arrêter et s’entretenir, nous
ne devrons plus nous plaindre qu’ils lui
préfèrent si souvent la gargote.
...Et nous aurons ainsi contribué puissamment au bien-être et au bonheur de
nos familles et de la soc-iété. El.
NOUVEAU CATECHISME.
Nous portons à la connaissance des lecteurs de YEcho, et particulièrement de
MM. les Pasteurs des paroisses des Vallées, qu’un nouveau Catéchisîne en langue
française et italienne vient d’être rédigé
par une Commission nommée par la Vén,
Table Vaudoise et composée de MM. Ernesto Comba, professeur, Louis Marauda,
paisteur, et Paolo Bosio, pasteur.
Ce Catéchisme est sous presse, et paraîtra avant le 15 octobre.
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Ouvert du premier Octobre à fln |uin
D. PAGETTO, propr.
Facoltà Valdese di Teologia.
Nella seduta plenaria del 10 settembre,-!
il Consiglio della Facoltà ha accettato alcune domande d’iscrizione in primo anno.
Chi desidera essere ammesso come stu-,
dente regolare, per l’anno accademico 19281929, deve farne domanda per iscritto con
la masnma sollecitudine al Decano della 1
Facoltà Teologica (42, Via Pietro Cossa, i;
Roma), presentando:
a) la fede di nascita ;
b) il certificato di maturità classica o i
un titolo di studi equipollente ;
c) un attestato di moralità e una for- ì
male raccomandazione, forniti dall’Autorità .
ecclesiastica da cui lo Studente dipende ;
d) un certificato medico di sana ccetituzione fisica.
vLa Sessione aìitnnnale d’esami sarà tenuta a Roma, nei giorni 18-20 ottobre.
Il Convitto della Facoltà si riapi’irà la
sera del martedì 16 ottobre.
Il cidto d’apertura avrà luogo nel pomeriggio della domenica 21 ottobre, nel tempio di Piazza Cavour.
I signori Studenti sono in obbligo di trovarsi nella sede della Facoltà entro ¿1
giorno di sabato 20 ottobre, e di annunziare il giorno e l’ora dell’arrivo al sottoscritto, direttore del Convitto.
Ernrsto Comba, segretario.
CERCASI bonne d'enfant per due bambini di 5 e 2 anni. — Scrivere ; FRANCO
- Via Roma, 9 - Livorno.
Dame, soixante ans, cherche place au
pair auprès dame seule ou institut bienfaissance. — Adresser Administration de
l’Echo des Vallées.
La Maison des Diaconesses de Tnrin.
Cette noble institution a été fondée,
comme on le sait, par le pasteur Ernest
Giampiccoli, lors de son séjour dans la ville
de Turin ; et tout d’abord cette maison si
pratique, si utile_, si urgente sembla vouloir prendre un développement réjouissant :
mais hélas ! un bon nombre de désertions
dès le début, pour des motifs plus ou nvoins
légitimes, sema dans les rangs un certain
découragement. MM. les pasteurs David
Peyrot, Auguste Jahier, Adolphe Comba et
Louis Marauda, appelés successivement à
la direction, firent de leur mieux pour sur
sciter des vocations parmi les jeunes filles,
mais le résultat n’a pas été tel que nous i
l’attendions : vingt sœurs sont actuelle- .
ment à l’œuvre dans les Vallées, à Turin,
à Gênes, à Milan et en Suisse, mais ce
nombre est insuffisant pour répondre aux
besoins. Il nous faut des diaconesses ix)ur
nos Instituts de Bienfaisance qui en réclament toujours davantage ; il faudrait
pouvoir répondre à leur appel et on ne
le peut pas.
Il nous faut des diaconesses dans un certain nombre d’Eglises, où les familles demandent du secours, et ce secours ne vient,
pas.
Il nous faut des diaconesses pour visiter les familles, lire la Parole de Dieu,
donner des conseils, exhorter et ramener
les brebis perdues au bercail. Cos trois
œuvres, qui attendent le secours des diaconesses, ne peuvent pas et ne doivent pas
être négligées. Et alors d’où viendra le
secours ? Dieu, sans doute, réponora a nos
besoins, mais les parents et les pasteurs
doivent collaborer avec Dieu. Parents et
conducteurs doivent faire un appel pressant pour cette belle œuvre et animer
les jeunes filles à y répondre. Il s’agit de
servir Dieu, de se donner pour les malheureux souffrants. Pouvez-vous vous dérober, jeunes filles ? Oh ! qu’est-ce que la
vie des champs, des villes, des usines, en
comparaison d’une vie consacrée entièrement au bien, au soulagement de la souffrance ? Qu’est l’apparence du bonheur du
monde, en comparaison du bonheur glorieux qui envahit notre âme, notre cœur,
notre être tout entier ! La vocation des
diaconesses n’est pas encore comprise au
milieu de notre peuple ; on préfère le gain
immédiat, les joies de la famille qui ont
leur prix, sans doute ; mais répondre à
l’appel de Dieu pour servir comme ouvrier
de l’Eglise, vaut infiniment mieux. Jeunes
filles, pensez-y. C. A. Tron.
CUISINIER, marié, sans enfants,cherche
place, famille, pension, restaurant. Bonnes
références. — Connaissance français et
anglais.'— S’adresser Tipografia Alpina.
3
CHRONIQUE VAUDOISE
4 M > (D nÉniie le B. LEU. pisteir.
L’Eglise du Pomaret, honorée par la vie
du regretté pasteur Barthélemy Léger, et
largement bénie par le moyen de son ministère, a décidé, dans une séance de son
Consistoire, de lancer l’idée de fonder un
lit à l’Hôpital du Pomaret, dédié à la mémoire de son ancien pasteur, et de contribuer dans ce but pour la somme de
L. 300,—
Consistoire de Saint-Jean » 300,—
Total L. 600,—
ANGROGNE. Actes liturgiques du trimestre juillet-septembre. Baptêmes : BufFa
Livia Pierina de Pierre et de Ricca .Léonie
(Odins) - Chauvie Valdo de Barthélemy
et de BufFa Madeleine (Odins) - Gaydou
Carmelina Aldina de Joseph et de Rivoire
Emilia (Chiot) - Coisson Marie de Jean
et de Bertin Joséphine (Serre) - Arnoul
Aldo de Barthélemy et de Frache Marguerite (Bertot) - Pascal Luciana Maria de
Josué et de Monastier Alice (Serre) Chauvie Louis de David et de Clémentine
^Cartolasi (Bonnenuit) - Chauvie Jean Barthélemy de Guillaume et de Bertin Linette (Raggio) - Bertot Lina de Henri et
de Odin Amélie (Malans) - Bertot Ernest Emile de Henri et de Odin Amélie
(Malans)
MçLriage : Pons Ernest de Henri (Pons),
avec Bertin Léora feu Jacques (Martel),
le 22 septembre.
Sépultures : Gaydou Antoine feu Jean
Pierre et feu Malan Suzanne, âgé de 78
ans (Bessons), enseveli le 17 juillet - Rivoire Mario de Jean Attilio et de Ermo*
Angéline (Bruyères), âgé de deux ans, enseveli le 22 août.
— Pendant le mois de juillet, le Pasteur,
absent, a été remplacé par l’ancien-évangéîiste David Gaydou, du Pradutour, auquel
va toute notre reconnaissance.
— Nous avons eu le plaisir, pendant les
mois d’août et de septembre, d’avoir à
Saint-Laurent quelques prédicateurs venus du dehors : MM. Jean Bonnet, de
Piome, Luigi Eostagno, de Brescia, Henri
Rivoire, de Gênes, Gustave Pons, de
Morija.
Nous remercions cordialement tous ces
chers frères ix)ur leur message chrétien.
D. P.
LA TOUR. Collège. L’Inauguration de
Vannée scolaire eut lieu, comme nous
l’avions annoncé, lundi c., à 3 h. de
Taprès-midi, dans la salle du Synode, qui
accueillit, avec les élèves et leurs profee^
seurs, un bon public s’intéressant à notre
instruction secondaire.
La cérémonie est présidée par le surintendant des écoles, M. David Bosio, qui
l’ouvre par l’invocation, la lecture d’un passage du 2'”® Livre de Samuel, suivie d’une
allocution appropriée sur ces paroles du
roi David : « Celui qui vit dans la crainte de Dieu est comme la lumière du matin
quand le soleil se lève».
La parole est ensuite au prof. Mario
Palchi, chargé du discours d’ouverture et
qui traite ce beau sujet : « Esploratori
délia vita ». Un discours élevé, riche de
pensées et d’applications pratiques. Les explorateurs de la vie sont les élèves qu’il
a là devant lui — et cette « exploration »
Va durer 8 ans, au cours desquels ils vont
explorer : la nature (géographie, sciences,
etc.) et à mesure qu’ils avanceront ils
sentiront le besoin de remonter aux causes
et se dire que, derrière la face de la
nature, il y a la main de l’Eternel. Ensuite ils exploreront un autre musée,
celui de l’histoire de l’humanité de tous
les temps. Et à côté de l'histoire, la littérature et la philosophie. Et quel doit être
le résultat de leurs travaux ? Ils devront
y trouver l’inspiration centrale de leur
vie; il leur faut choisir, dès maintenant,
le but final et suprême de leurs études,
qui ne doit être ni le pouvoir, ni la richesse, ni même la science, mais un idéal
beaucoup *plus élevé ; le service du pro
chain qui seul peut donner une valeur à
la vie. Le discours est vivement applaudi.
Le «présidé», prof. D. Jahier, lit ensuite les adhésions du podestat, docteur
Geymonat, et du docteur Paltrinieri, commandant des Balilla, qui s’excusent de
n’avoir pu prendre part à la cérémonie.
Suit, toujours de la part du « Présidé »,
la lecture des résultats 3e Tannée scolaire,
de bons résultats aux points de vue de la
conduite (en général), de la régularité et
des études.
Elèves inscrits durant Tannée scolaire
1927-28 : 105, avec une sensible diminution sur Tannée précédente, dont 29 pour
le Lycée et 76 pour le Gymnase.
Elèves promus par scrutin de fin d’année, où à la suite des deux sessions
d’examens :
Gymnase : P - il sur 16 inscrits
IP-’^IS » 16 »
IIP - 12 » 15
IV® - 8 » 11 »
V® - 16 » 19 »
Lycée: P - 7 » 7 »
IP - 11 » 11 »
IIP - 9 » 11 » ■
promus à la première session des examens
de « maturité classique », un résultat des
plus flatteurs pour notre Collège.
A ajouter les admissions en I® année au
nombre d’une quinzaine, plus 8 admissions
dans différentes autres classes. Somme
toute, le public a pu se convaincre, par
les résultats sus-mentionnés, que nos élèves, les grands et les petits, prennent généralement leur tâche au sérieux... ainsi que
leurs professeurs.
La cérémonie est close par une prière
du Surintendant même.
• .
PRAMOL. Un ancien de Pramol nous informe du résultat des élections de dimanche 30 septembre, pour la nomination du
nouveau pasteur.
L’élection a été présidée par le pasteur,
désormais émérite, de Pramol, M. Pierre
Chauvie, délégué par la Commission Exécutive, et a donné le résultat le plus flatteur pour le nouvel élu, M. Ermanna
Genre, qui a obtenu l’unanimité des suffrages moins une voix, donnée par erreur
à Théodore Genre... qui n’est pas pasteur.
Il faut féliciter les Pramollins pour cette
admirable entente, ainsi que le jeune pasteur qu’ils viennent de se donner et qu’ils
ne manqueront pas d’appuyer de leur sympathie et d’encourager par leur assiduité
et l’intérêt qu’ils prendront à la bonne
marche de leur Eglise.
*
PRARUSTIN. Actes liturgiques du semestre avrü-septenihre. Baptêmes : Rivoir
Adelina et Anselme d’Alexandre (Milon) Bertin René Henri d’Henri (Pasquets) Olive Irma de Jules (Gays) - Odin Aldo
Pierre d’Ainaury (Rounc Crotta) - Avondet Ernest de Benjamin (Rosbel de Rocheplate) - Odin Anita d’Amaury (Rounc
Crotta) - Bonin Eisa d’Alexandre (Luganera) - Bouchard Elvi Michel de Jean-Paul
(Rinodera) - Forneron Joie Lydie Myriam
de Jacques, maréchal RR. CC. (Merli) Paget Elvira de Louis (Pians) - Reynaud
Clément de Jean (Coularei) - Rossetti-Reynaud Vilmer de Virgilio (Coularei).
Mariages : Rostagnol François (SaintJean) et Gay Philine (Riveuira), le 12
avril - Pastore Ernest (Pracoustans) et
Forneron Giulia (Rostans), le 30 avril Gönnet Jean-Daniel (Bric d'Envers Portes)
et Avondet Marie Madelaine (Envers Portes), le 24 août.
Ensevelissements : Gardiol Marie Madelaine, 79 ans (Tilla), le 3 avril - Odin
Marie veuve de Pasquet Jean, 76 ans (Bombarda), le 3 avril - Piostagno Rémy d’Emile,
4 mois (Pianots), le 21 avril - Avondet Suzanne née Avondet, 79 ans (Coularei), le
17 juillet - Genre Arthur de Jean, 2 mois
(Cardons), le 5 août - Odin Anita d’Amory,
3 semaines (Rounc Crotta), le 14 août Paget Elvira de Louis, 4 semaines (Pians),
le 24 août - Bourne Jean, mari de Marthe
Bourne, 79 ans (Saint-Barthélemy), le 10
septembre - Avondet Césarine née Gay,
75 ans (AUiaud), le 20 septembre.
— Le 30 septembre, M. le pasteur émérite Alexis Balmas a bien voulu pré
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sider le culte principal et a prêché sur le
texte : « Rachetez le temps, car les jours
sont mauvais ». Nous le remercions pour
ses bonnes exhortations. A. J.
ROME. C’est avec une profonde tristesse
que nous annonçons la mort soudaine du
docteur en droit
RENATO ROSTAN
le fils unique du secrétaire-caissier de la
Table, M. Antoine Rostan, décédé à Rome,
dimanche 30 septembre, à la suite d’une
grave opération chirurgicale.
Dans la fleur de ses vingt-cinq ans, de
robuste constitution, dans le plein épanouissement de ses dons intellectuels, alors
qu’il venait d’entrer dans une carrière lui
promettant un brillant avenir. Dieu Va
soudainement appelé à Lui et a plongé
dans l’angoisse un père, une mère et une
sœur bien-aimés !
Quoique nous ne l’ayons connu qu’au
cours de sa dernière année d’études classiques à notre Collège Vaudois, nous savons de source certaine qu’il s’occupa constamment de nos œuvres de jeunesse de la
capitale, auxquelles il s’était voué corps
et âme ; nous savons qu’il fut un fils et
un frère dévoué, foncièrement bon, un
jeune homme à principes solidement fondés sur la Vérité qui sauve et qui par
toute sa conduite a honoré sa* famille et
son Eglise.
Nous prions le cher M. Rostan, si durement éprouvé dans ses plus chères affections, ainsi que sa famille, de trouver
ici l’expression de notre chrétienne et très
vive sympathie. c.
SAINT-JEAN. Le 19 septembre un long
convoi funèbre accompagnait à sa dernière demeure la dépouille mortelle de
Pierre Prochet, décédé après une pénible
maladie, à T âge de 73 ans.
Le service funèbre a été présidé, en Tabsence du Pasteur, par M. le pasteur émérite B. Gardiol.
Nous exprimons notre sincère et profonde sympathie à la veuve, à la fille, ainsi
qu’à tous les autres parents. Y.
* * *
L’Administ/atiGn reçoit encore, pour le
déficit du jourtml et toujours avec la plus
vive reconnaissance, du chev. off. avocat
Peyrot, L. 100.
« « »
La surabondancé de matière nous oblige
à renvoyer des articles et des recensions
qui n’ont pu trouver place dans ce
numéro. .
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Pellice.
Les parents du pasteur
H. BARTHÉLEMY LÉGER
et en particulier la nièce M.lle Adèle
Baeus, remercient chaleureusement toutes
les nombreuses personnes qui ont témoigné
tant de sympathie affectueuse à leur cher
déf unt durant sa longue maladie : les Membres de la Table ; ses collègues dans le ministère ; ses anciens paroissiens du Pomaret ; les nombreux amis qui Vont souvent
visité; les amis de l’étranger qui lui, ont
donné tant de marques de déférence et
d’affection ; toutes les personnes qui se
sont prêtées à l’occasion de sa mort, ainsi
que tous ceux qui ont voulu honorer sa
mémoire en prenant part à ses funérailles.
Torre Pellice, le 3 octobre 1928.
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Pranscinl, 11. ’
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5 - Pastore •
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MESSINA - Chiesa : Via Maddalena. 112 - Pastore ; Seiflredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Fetore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivolr, Via Stradivari, 1.
NATOLI - Chiesa: Piazzetta Taglìavia, 25 Pastore ; Davide Forneron, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
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Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
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Mingardi.
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Roberto Jahier.
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di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
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SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petral, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18. - Cand. teol. G. Bertin, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250. _
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
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TRIESTE - Cliie.sa : Via S. M. Maggiore - Pa.store : G. Dei Pe.sco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Oavagnis (.S. Al.
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Pigna) - Pa.store : B. Celli, Via Valerio
Catiiilo, 18.
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Il evito principale si celebra in tulle le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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moderatóre - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
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UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelliee Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeriano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, preJ'. Ei'nesto Comba, prof. T. Longo, sig. Paolo Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttoi’e ;
Prof. D. Jahier, Torre PeUice.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore E. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMIN-ILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
Prof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice ; Suor Ida Bert.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasqvct.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Goiild)
- Via Serragli. 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valiocrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore L. Maravda, Pineroio.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
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COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
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Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
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O. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivoir.
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Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
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SAN SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolores
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