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Quarante-septième année.
17 Noyembre 1911
N. 46.
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ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Pasteurs.
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et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Encore deux jours — Le secours efficace —
Circulaire de la Commission du Chant Sacré
— Correspondance — Chronique vaudoise
— Bibliographie — Feuilleton: Le trésor
de grand prix — Nouvelles politiques.
ENCORE DEUX JOURS
Encore deux jours et, the gréai attraction, l’exposition de Turin qui a
attiré au-delà de cinq millions de visiteurs sera close.
On s’habituera difficilement à oublier ce grandiose panorama qui se
déroulait sur les deux rives du Po;
on trouvera bien vide l'ancienne capitale du Piémont, quand ces milliers
d’exposants auront repris le chemin
de leur patrie respective. On regrettera ce bruit insolite, ces bannières
qui ornaient nos principales rues et
qui se mariaient si bien ensemble, en
représentant les différents peuples; on
voudrait pouvoir revivre par la pensée,
en contemplant ces beaux pavillons
si richement ornés, ces longues galeries interminables, contenant les produits si variés des différentes nations,
de l’orient et de l’occident, de l’ancien et du nouveau monde; on parlera avec reconnaissance du beau succès obtenu et on sera reconnaissant
de ce que la terrible épidémie du choléra ait épargné l’exposition de Turin.
Oui, on regrettera ou bien on soupirera; d’autres peut-être seront, par
contre, contents. On pourra revivre
de la vie tranquille, reprendre les affaires interrompues, se retremper dans
le cercle de la famille, et nous ne
saurions les blâmer. Il y a la place
du regret „et de la satisfaction qui ne
peuvent pas s’exclure.
Cette exposition a fait honneur à
Turin et à l’Italie toute entière ; bien
organisée, elle a donné une idée de
ce qu’est l’Italie au 20“° siècle. Elle
a montré, même aux aveugles, que
l’Italie est en marche ascendante et
que pendant ces 50 dernières années
elle a fait des progrès, pour ne pas
dire simplement des miracles.
Au point de vue de l’hygiène, c’est ,
le 50 0|0 de gagné. Au point de vue
de l’industrie, elle n’a pas à rougir
en se plaçant résolument à côté de la
France,, de l’Allemagne ou de l’Angleterre. Au point de vue de la guerre
ou de la marine, ces cuirassés et ces
immenses canons que tous ont pu examiner de près, l’Italie a montré que
son argent n’avait pas été dépensé inutilement pour assurer sa légitime défense. Au point de vue de l’instruction, de ce qui est, à juste titre, considéré comme une plaie saignante,
notre patrie a fait son possible, et la
gftlerie çonsacrée à cet objet en (Ut
long sur le chemin parcouru jusqu’ici.
Au point de vue de la question sociale, encore ici un grand pas en avant
a été fait : les nouvelles maisons construites pour les ouvriers, disent assez
combien la question ouvrière est à
l’ordre du jour et que ceux sur qui
pèse la responsabilité pensent à ces
classes jusqu’ici délaissées. Au point
de vue de l’invention nous ne restons
pas en arrière. Ces énormes machines,
ces aréoplanes, ces ballons, ce télégraphe sans fil, tout nous dit que le
génie italien est bien loin de s’éteindre.
Nous n’arrivons pas à nous comparer à la France en ce qui a trait à
la mode et à l’élégance, ni à l’Angleterre en ce qui touche à la perfection,
ni à l’Allemagne en ce qui a trait au
grandiose, ni à l’Amérique en ce qui
a trait aux produits merveilleux du
nouveau monde, mais nous ne nous en
plaignons pas; certains luxes, certaines gravures humoristiques, certains
éclats ne pourront pas être classifiés
comme un déficit.
Et au point da vue moral? Ici il y
a une lacune. Les missions catholiques
ont montré qu’elles agissaient en pays
étranger, et le protestantisme, par une
grande distribution de traités et de
nouveaux Testaments, a affirmé son
existence. Des Conférences ont été données dans nos temples, et c’est très
bien, mais nous avons l’impression qu’il
n’y a pas chez nous le cachet qui se
révèle en Angleterre ou en Allemagne.
Dans la galerie de cette dernière puissance, combien de personnes ont été
édifiées par ces beaux jeux d’orgues
ou de pianos.
L’exposition a été un succès, de l’avis de tous, mais tout ce progrès que
nous apprécions, n’est rien, si le peuple qui l’a obtenu ne sait pas remercier Celui qui l’a fait obtenir. C’est à
Dieu, qui est un Père; c’est ce Sauveur Jésus, qui est un ami, que nous
voudrions connu, apprécié et aimé chez
nous. Aux évangéliques à sentir leur
privilège et lèur devoir. A eux de travailler au sein de notre peuple si bien
doué et intelligent, mais se détournant
de tout esprit religieux.
L’Italie a eu un beau jubilé, mais
nous faisons le vœu sincère, que dans
50 ans d’ici, elle puisse célébrer des
progrès, parmi lesquels, celui d’avoir
accepté la vérûté dans toute sa pureté,
l’évangile dans toute sa puissance. Dieu
dans tout son amour. C. A. Trün.
LE SECOURS EFFICACE
Quand nous sommes jeunes et pleins
de force, il nous semble de pouvoir
combattre tout seuls les batailles de
la vièj dç faire face à toutes les dif
ficultés, de vaincre touiours et partout.
Avec les années et l’expérience, il nous
faut en rabattre. Nous parvenons assez
vite à comprendre que si nous voulons maintenir et améliorer notre caractère ; si nous voulons cultiver dans
notre cœur la belle fieur de l’espérance, il nous faut avoir recours à une
sagesse et à une force à nous supérieures.
Si nous voulons nous délivrer de la
tentation, nous ne devons pas regarder
aux choses qui sont à notre niveau,
ni à celles qui sont à un niveau inférieur, mais à celles qui sont supérieures.
Il y a de nos jours une littérature
très élendue, qui s’appelle réaliste, et
qui voudrait rendre le peuple moral
en le faisant pénétrer dans les abîmes du péché et de l’ignominie. Les
théâtres et la littérature de fantaisie
disent avoir le même but.
Cela peut être utile à un homme de .
voir de près et à temps, les sombres
abîmes du péché, dans lesquels il peut
tomber d’un instant à l’autre; mais
s’il veut vraiment éviter ces abîmes,
il doit plutôt tourner son regard vers
ce qui est élevé, fixer son esprit sur
les choses qui sont pures, occuper ses
mains à des travaux honnêtes et nobles.
On raconte que lorsqu’en Suisse, des
touristes doivent contourner des parois de rochers en côtoyant l’abîme,
les guides ne leur permettent pas de
regarder dans le gouffre, mais leur
disent de fixer les jolies fleurs alpestres qui croissent dans les crevasses
des rochers. Dieu agit de la sorte avec
nous. Si nous voulons nous défendre
contre les tentations, occupons nos
âmes de choses pures et belles: promenades à la “campagne, le charme
d’une saine littérature, la musique, les
visions de l’art, un sain patriotisme,
l’amitié... De cette manière nous conserverons notre cœur et notre esprit
purs. Nous n’apercevrons pas même
la tentation lorsqu’elle se présentera
à nous. Mais cette manière de penser
et d’agir n’éloignera pas toujours les
difficultés et les épreuves. Elles viendront et nombreuses même. Que faire
alors ? Nous ne demanderons pas à Dieu
d’éloigner toutes les difficultés, mais
la force nécessaire de les vaincre. Et
pour le demander avec foi, il nous
faut bien connaître les Saintes Ecritures, car elles seules peuvent donner
à notre cœur la confiance, l’espérance,
l’énergie dont nous avons besoin. Par
elle nous bâtissons notre maison spirituelle sur le rocher des siècles et
rien ne pourra la faire crouler.
Ah ! ne parlons pas à la légère des
difficultés, des épreuves, des douleurs
(ju’enfante cette vie. Sachons plutôt
comment les combattre et les vaincre quelles qu’elles soient.
Notre secours efficace nous l’avons
toujours et partout en notre Seigneur
Jésus-Christ, c Venez à moi vous tous
qui êtes travaillés et chargés et je
vous donnerai le repos de vos âmes —
Je puis tout en Christ qui me fortifie».
E. Behtalot.
CircÉire lie la ConÉsioa de Çliaat Sacit
A MM. les Pasteurs et à tous ceux
qui s’occupent du Chant Sacré dans
nos Vallées.
Honorés Messieurs et chers Frères,
A l’entrée d’une nouvelle campagne
d’hiver, la commission du Chant Sacré,
nommée par la dernière Conférence
de District des Vallées dans la personne de MM. les pasteurs Eugène
Revel, président, pour le Val Pélis,
Jean Bonnet, pour le Val Cluson et
Louis Marauda, pour le Val St-Martin,
vous prie de prendre note de ce qui suit:
1" Comme par le passé, nous invitons nos Ecoles du Dimanche à préparer des cantiques pour la Fête de
Chant, qui aura lieu, D. V., au printemps prochain pour nos trois vallées,
dans les localités et aux dates que
nous fixerons plus tard, d’accord avec
les pasteurs intéressés.
Les cantiques que nous proposons à
toutes nos Ecoles du dimanche sont
les N°° 171 : «A Jésus je m’abandonne^
et 203 : « 0 mon Sauveur, à toi seul
je veux être » du recueil de Psaumes
et Cantiques, et, dans les Inni Sacri,
le N. 302 : « A Dio che tanto ci ama »
et, si possible, le N. 222: «7Z regno
tuo, Signor, nel mondo venga*. En
outre, chaque école du dimanche devra préparer au moins deux Cantiques
à son choix, mais pris exclusivement
dans le Recueil de Psaumes et Cantiques ou dans les Inni Sacri. Tous ces
cantiques devront être étudiés, si possible, à l’Ecole du Dimanche même, •
dans les 15 ou 20 minutes que les Directeurs pourront consacrer chaque
dimanche à un exercice de chant, et
chantés par cœur, à une ou plusieurs
voix, au choix des exécutents.
2° La Commission, pénétrée de l'importance pour une Eglise que toutes
les personnes ayant de la voix prennent une part active au chant des cantiques dans les différents cultes, en
particulier au culte principal, recommande vivement aux pasteurs et à
tous ceux qui peuvent s’occuper de la
chose, d’encourager et de seconder les
exercices de chant pour les adultes
des deux sexes, et de travailler à la
formation, là où elles n’existent pas
êhcore, de iSoçiéiJi ayant
2
poi^ but d’étudier, outre les cantiques
de nos deux recueils, français et italie% des chœurs spéciaux pour fêtes
et éccasions particulières, ^es jpaembrefi de ces sociétés de chant feraient
ainsi du bien, non seulement à euxraêines, mais aussi à l’Eglise, en étant
le bras droit du pasteur et contribuant
à l’amélioration du chant sacré et à
l’édification du culte. Nous recommandons la chose aux pasteurs, régents,
présidents d’Unions chrétiennes, qui
tous, nous l’espérons, voudront mettre
la main à cette œuvre si belle et si
utile.
Nous comptons avoir au printemps
aussi des Fêtes musicales pour la jeunesse et les adultes qui prendront part
aux leçons de chant. A cet effet nous
proposons comme cantiques à exercer
à 4 parties les N““ 35: « Alléluia!
louange à Dieu » et 179: « Dès le matin, Seigneur », des Psaumes et Cantiques, 33 : « A Te, Signor, s’innalzino »
et, si possible, 121 : « Mi leverò e andrò dal Padre mio > des Inni Sacri.
Chaque chorale pourra, en outre, préparer des cantiques ou des chœurs facultatifs, choisis même en dehors de
nos recueils. .
3° Les membres de la Commission
sont disposés à visiter les paroisses
qui le désireront, soit pour plaider la
cause du chant sacré, soit pour encourager la formation de chorales ou de
chœurs d’Eglise.
4° Enfin, nous serons reconnaissants
à toutes les personnes qui voudront
bien nous seconder, soit par leurs conseils, soit par leurs dons, pour la bonne
réussite de nos Fêtes de Chant.
Et maintenant, que tous ceux qui
ont à cœur l’amélioration du chant
sacré dans nos Vallées se mettent à
l’œuvre dans la mesure de leurs forces et de leurs capacités, et que le
Seigneur fasse Lui-même concourir
tous ces efforts à la réalisation de cet
idéal: Un chant vivant dans une Eglise
vivante !
Veuillez agréer. Messieurs et Frères,
nos salutations bien cordiales.
Le 15 novembre 1911.
LES MEMBRES DE LA COMMISSION DU CHANT SACRÉ.
NB. - Pour le N° 35 des Psaumes et
Cantiques veuillez tenir compte de
l’erreur qui s’est glissée dans le soprano à la 17“® mesure: la 1™ note
doit être un mi et non un fa.
CORRESPONDANCE
Biella, 13 novembre 1911.
Cher Monsieur Tron,
Je vous remercie de l’annonce que
vous avez bien voulu faire de la prochaine publication de mon livre qui
est intitulé: Il Cristianesimo e la Li'bertà religiosa. Ce n’est pas du tout
un résumé de l’Histoire de l’Eglise,
mais une étude historique sur la liberté religieuse dans ses rapports avec
le christianisme.
Je profite de cette occasion pour
annoncer à vos nombreux lecteurs que
tous céux qui enverront à mon adresse,
(15, via Vittorio Emanuele), dès maintenant jusqu’au 16 décembre 1911,
lire 1,15 (si c’est pour l’intérieur) et
lire 1,30 (si c’est pour l’étranger), recevront le livre à un prix notablement réduit,parce que le prix dovente
sera de lire 1,70.
Votre dévoué
Enrico Meynier.
Cristianesimo e la Libertà Relioiosa.
^ STUDIO STORICO ^
Prefazione.
Capitolo I.
L'Evangelo e la Libertà.
La libertà proclamata da Gesù di Nazaret Il concetto di libertà - Quale sia l’essenza del
Cristianesimo - False interpretazioni di alcune
parole di Gesù e degli apostoli - Il domraatismo è contrario all’ Evangelo - I sociniani
del secolo XVI e la Chiesa protestante di Ginevra dei giorni nostri insegnano.
Capitolo li.
Le persecuzioni contro il Cristianesimo primitivo.
La tolleranza dell’antica Roma - Nerone
primo persecutore del cristianesimo - Hanno
i cristiani incendiato Roma? - Le altre persecuzioni - Quale il numero dei martiri?
Capitolo RI.
Le persecuzioni sotto l’impero fatto cristiano.
L’Editto di Milano - La politica religiosa di
Costantino - L’intolleranza degT’imperatori successivi - L’antisemitismo.
Capitolo IV.
Le persecuzioni contro i dissidenti dal Romanesimo nel Medio Evo.
La Chiesa e il potere civile concordi nel
perseguitare - L’inquisizione - Gli Albigesi I Valdesi - La dottrina di San Tommaso.
Capitolo V.
La Riforma e Vintolleranza.
11 libero esame - Idee e atteggiamenti di
Lutero, Melantone, Zuinglio - Calvino nel processo e nella condanna di Michele Servato Sebastiano Castellion e Celio Secondo Curione
Gli antitrinitari e Sociniani.
Capitolo VI.
Guerre e lotte per la libertà religiosa nei
paesi protestanti.
I Paesi Bassi insorti contro la dominazione
spagnuola lottano per l’indipendenza della patria e la libertà religiosa - Dispute teologiche
- Contributo della letteratura ugonotta del
Rifugio al trionfo delle idee di tolleranza e di
libertà - Vicende della libertà religiosa nella
Gran Bretagna - La guerra dei trent’anni e
sue conseguenze - Le lotte in Svizzera e Scandinavia - La libertà religiosa negli Stati Uniti.
Capitolo VII.
Le persecuzioni e l ’ intolleranza nei paesi
cattolici.
Le prime persecuzioni contro i protestanti
in Francia al secolo XVI - La strage di San
Bartolomeo - L’editto di Nantes e sua revoca
- Condizioni dei protestanti rimasti in Francia
e loro lotte contro il despotismo - La rivoluzione e l’intolleranza - Lotte religiose in
Austria, Ungheria, Transilvania, Polonia - La
Riforma nella Spagna - Le persecuzioni contro
i Riformati e i Valdesi d’Italia - La parte che
spetta alla Chiesa Valdese nel trionfo della
libertà religiosa.
Capitolo Vili.
I problemi odierni di politica ecclesiastica.
La libertà religiosa è incompatibile con i
sistemi : La supremazia della Chiesa sullo Stato:
La supremazia dello Stato sulla Chiesa: I concordati - Libera Chiesa nello Stato sovrano
- 11 1“ articolo dello Statuto - La legge delle
guarentigie - Cenni storici sui beni ecclesiastici - Il riordinamento del patrimonio ecclesiastico - Conclusione. '
Indice delle materie.
Indice dei nomi.
Come ognuno può vedere, si tratta
di un’opera che ha la sua ragione
d’essere nella nostra letteratura. E,
perciò, deve interessare tutti coloro
che ravvisano nella libertà religiosa
il fondamento d’ogni altra libertà.
CHRONIQUE VAUDOISE
La Tour. Jeudi dernier l’Union
chrétienne de jeunes filles a procédé
à la formation de son nouveau bureau,
qui résulta composé de M"®* Rohdé,
présidente, Elba Longo, vice-présidente, Ethel Jalla, secrétaire, Caroline
Andréon, trésorière. L’Union débute
bien, puisque le nombre des membres
s’élève déjà à une 20"®.
S Samedi, anniversaire de S. M. le
roi Victor Emmanuel, eut lieu la fête
des promotions des écoles primaires
de la Tour. L’aula magna du collège
était insuffisante pour contenir toute
cette petite mais très nombreuse armée.
^ M. le syndic H. Arnoulet ouvrit la
fête par un discours simple et bref,
remerciant d’une manière particulière
les maîtres d’école et signalant le fait,
très important, que la commune de
la Tour consacre le quart de son budjet pour l’instruction.
M“® Italia Malan présenta un travail,
qui a été fort goûté et bien dit, ce
qui a ajouté au plaisir de l’entendre.
Elle salue les vainqueurs qui ont obtenu des prix, mais qui ne doivent
pas oublier leurs compagnons de travail; elle fait un appel à ceux qui,
sans prix, cette année, pourront l’obtenir l’année prochaine; elle invite
tous à la persévérance, en saluant la
patrie qui fête son jubilé et qui l’a
dignement couronné par ses deux expositions qui ont été un plein succès.
M. le chev. prof. D. Jahier rappelle
le souverain qui fête aujourd’hui l'anniversaire de sa naissance, auquel il
présente ses meilleurs vœux, sans oublier la patrie qu’il représente et qui
est engagée dans une grande lutte qui
peut se prolonger au delà de toute attente, lutte dans laquelle se trouvent
plusieurs de nos amis, pour lesquels
il émet le vœu du succès, en demandant, au nom du proviseur et de l’inspecteur des études, une obole en faveur
des familles frappées par la guerre et
de ces pauvres blessés qui ont versé
leur sang pour accomplir leur devoir.
M. le pasteur Tron clôt la série des
discours, en présentant aux enfants
quelques-unes des difficultés qui les
attendent dans la vie et qu’ils sont
appelés à vaincre. Avec la foi ces difficultés seront certainement vaincues
comme l’ont prouvé tant d’hommes,
tels que David, Elie, Stéphenson, Colombo, mais il faut que cette foi, dans
l’accomplissement du devoir, soit toujours soutenue par Celui,qui l’a donnée. Sans lui il n’y a que des ruines
et des déceptions. Sans Dieu, tous les
efforts sont vains.
M. A. Rivoir donne lecture des noms
des promus, et nous constatons que 400
enfants ont fréquenté les écoles et
445, en incluant celles des quartiers.
Les enfants reçurent une-quantité de
prix, et, avec plaisir, nous louons la
commune d’avoir aussi assigné pour
chaque classe un prix de français.
Deux beaux cantiques patriotiques
furent chantés sous la direction de M.
Rivoir. La fête a revêtu un caractère
intime, familier, et patriotique en même temps.
Nos écoles bien organisées, bien disciplinées, honorent le corps enseignant
et la commune.
S Samedi aussi, tout de suite après
la fête des promotions, a eu lieu, à
l’Hôtel du Parc, un banquet offert à
M. Henri Bein, qui vient de prendre
sa retraite. Notre ami avait autour de
lui une véritable couronne de collè
gues, de professeurs et de person
nes qui s’intéressent à l’instruction.
Les discours furent nombreux. Notons
ceux de MM. Rivoir, syndic Arnoulet, pasteur Tron, prof. Maggiore, D.
Chauvie, prof. Falchi, Joseph Long,
J. J. Jourdan et T. Mathieu. Le fêté,
très calme, quoique fort ému, répondit
à tous en remerciant les initiateurs du
banquet et les amis qui voulurent y
prendre part. Noti'e ami, M. Henri Bein,
a travaillé pendant 38 ans, toujours
à la Tour. Nous lui souhaitons un repos bien mérité. Puisse-t-il en jouir
longtemps, au sein de sa famille, c’est
notre vœu sincère.
ü Dimanche dernier eurent lieu les
obsèques de David Coïsson, décédé à
l’Envers, à l’âge de 79 ans. Notre frère,
originaire d’Angrogne, tournait souvent ses regards du côté de son pays
de naissance, qu’il aurait bien voulu
revoir, mais Dieu l’a appelé dans un
autre pays bien plus beau encore et
que l’on n’est plus appelé à quitter.
Nous sympathisons avec la famille
frappée par ce deuil.
S Lundi un autre très nombreux convoi funèbre, accompagnait au champ
du repos, les dépouilles mortelles de
M. Michel Eynard, décédé à la Tour,
à l’âge de 78 ans. Notre frère était
très connu dans notre paroisse et a
été emporté, presque soudainement,
par une pneumonie. Nous exprimons
à sa veuve, à son fils M. Emile Eynard
et à toute la famille éprouvée notre
vive sympathie chrétienne.
S M“® L. Bein étant partie pour l’étranger, c’est M“® Caroline Hugon, fille
de l’ancien, qui l’a remplacée comme
maîtresse d’école dans le quartier de
l’Envers.
I.ondres. Une amie nous écrit, en
donnant la douloureuse nouvelle du
départ de M. le docteur Stanley Smith,
ami sincère de notre Eglise. C’est lui
qui avait soigné avec tant d’amour le
docteur M. Brochet, lorsqu’il avait été
arrêté dans un travail fébrile, et, depuis lors, il a été l’ami de tous les
Vaudois qui se sont adressés à lui. Notre vénéré frère occupait une position
très en vue à Londres, comme docteur,
et il s’est toujours montré un chi’étien
humble et dévoué. Que Dieu soutienne
sa famille si douloureusement éprouvée.
rVeucliâtel. M. Daniel Jourdan, an-.
cien pasteur à Rochefort, a été nommé
diacre du Val de-Ruz. M. Jourdan est
originaire de la Tour.
S Mardi à 11 heures le corps pastoral s’est réuni, pour désigner un aumônier, qui se rendrait à Tripoli.
l'raly. M. le capitaine des gendarmes Abel Ghigo, de Praly, adjudant
major de la légion de Vérone, vient
d’être, de par le dernier bulletin militaire, nommé chevalier de la couronne
d’Italie. Nos cordiales félicitations.
Itome. Nous reproduisons ce qui
suit du rapport adressé aux membres
dé l’Eglise :
Cari fratelli e sorelle nel Signore !
« Ad un osservatore attento, la nostra Chiesa di via Nazionale fa proprio l’effetto di un organismo sano che
si svolge normalmente, senza sbalzi,
ma altresì senza interruzione nè intermittenze». Così leggeVasi.nel giornale
La Luce, la primavera scorsa.
Ed invero è questa l’impressione anche del vostro Consiglio: il progresso
è stato lento (oh! assai più lento di
quanto avevamo sperato I), ma sicuro
e confortante, al di là di quanto avevamo meritato. — Al nome tuo. Signore, la lode e la gratitudine!
Per renderci più esatto conto di questo movimento di progresso forte e sicuro, sarebbe assai utiie abbracciare
collo sguardo tutta la via percorsa, in
questi otto lustri. Ricorre infatti quest’anno il 40“ anniversario della fondazione della Chiesa. Il giorno di Natale 1871, quattordici fratelli romani
(di cui uno solo rimane in vita) furono
ammessi alla Comunione, nella sala
di via dei Pontefici, 51 ; furono i primi
nomi iscritti nell’ormai vecchio registro; l’ultimo nome, iscrittovi il 30
; giugno u. s., porta il numero 962»
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Quante cose vorremmo ricordare e
quante osservazioni potremmo presentarvi rievocando dinanzi alla vostra
mente questi 40 anni di vita della nostra giovane congregazione ! Lo spazio
non ce lo consente, e, per ora, dobbiamo contentarci di mettervi sotto
gli occhi le seguenti statistiche :
Anni Gomunic. CassaCentr. Goll.dom. Gontr.spese culto
1871 20 1^1 — —
1881 113 ||l 604 1644
1896 198 Ş 903 2065
1901 212 1800 964 2554
1906 238 2200 1065 3127
1911 300 3600 1548 5732
Non vi pare che andiamo decisamente avanti? L’anima nostra benedica il Signore !
— E che diremo, più particolarmente, del progresso verificatosi durante quest’ultimo inverno? Potremmo
senz’altro rimandarvi allo specchietto
statistico che precede e al rendiconto
finanziario che segue...; ma, francamente, le cifre pur avendo grandissimo valore non sono nè debbono essere tutto, massime nella Relazione
di un Consiglio di Chiesa; e perciò
passeremo a parlarvi successivamente
di culti, di attività evangelistica, di
affermazioni patriottiche, di beneficenza, ecc...
Culti. Notiamo con sodisfazione che
il culto principale è sempre molto
bene frequentato e che in speciali circostanze il concorso dei fratelli e amici
è stato tale da dimostrare l’insufiicenza del Tempio ; notiamo altresì che
non poco contribuisce alia solennità
dei nostri culti lo slancio con cui l’assemblea canta gl’inni; il che è dovuto
alla eccellente abitudine che moltissimi hanno presa e che tutti dovrebbero prendere, di partecipare agli esercizi di canto durante i mesi invernali.
Fra i culti più solenni e commoventi ricordiamo quello di Pasqua, in
cui tutta la congregazione, come grande
concorde famiglia, circondò colla simpatia e colle preghiere i giovani catecumeni che vennero confermati. Oltre 150 fratelli si accostarono, quella
mattina, alla Cena del Signore ; circa
70 vi si erano già accostati il Venerdì
Santo. —• Se la partecipazione alla Comunione deve considerarsi indice di
spiritualità (e noi fermamente lo crediamo), dopo ogni culto di Santa Cena
dobbiamo ringi'aziare Colui che in
tante anime fra di noi ha acceso la
fiamma eterna della Sua vita.
Attività evangelistica. Essa si prosegue specialmente mediante le rauuanze serali. Siamo sempre più convinti che il mezzo più efficace di evangelizzare è la fedele testimonianza
personale di tutti i fratelli, fuori della
chiesa; ma tuttavìa molto può fare
la pubblica predicazione dell’evangelo.
Le conferenze della domenica sera
hanno attirato un numero stragrande
di uditori, fino alla stagione estiva;
la buona semenza è stata largamente
sparsa dai pastori locali, coadiuvati
da altri valorosi seminatori: il pastoreUgo Janni e il professor Giov. Rostagno, ai quali rinnoviamo i nostri vivissimi ringraziamenti per le loro
apprezzate e benefiche predicazioni.
Esterniamo anche al pastore B. Celli,
direttore del giornale « La Luce », la
sentita riconoscenza del Consiglio per
le conferenze popolari che si offerse
volenterosamente di tenere nella Sala
di via Cavour.
Il Giovedì sera abbiamo fatto un
tentativo che a taluno dapprima parve
alquanto audace: di tenere, cioè, nel
Tempio deile conferenze popolari sulla
vita di Cristo illustrandole con proiezioni luminose. Il tentativo riuscì, con
piena sodisfazione generale: il numero
insolito di gente attratta in tal guisa
in giorno di settimana (il 16 febbraio
e il giovedì santo il locale era addirittura gremito), l’ordine con cui ogni
cosa ha sempre proceduto, la serietà
del pubblico e la testimonianza che
moltissimi ci resero della edificazione
che ne veniva all’anima loro — c’incoraggiano a proseguire in questa via.
Affermazioni patriottiche. In quest’anno di feste cinquantenarie per la
patria nostra, la Chiesa Valdese non
poteva ritirarsi nell’ombra e tacere.
Essa pertanto, il 27 marzo e il 4 giugno, alla luce del sole si ornò d’alloro,
di palme, di bandiere nazionali, e alle
migliaia di persone che passavano per
la via, dal sovrano al più umile cittadino, disse, il 27 marzo:
LA CHIESA VALDESE
PER SECOLI FEDELE
A DIO E ALLA PATRIA
CON LA NAZIONE UNA E LIBERA
ESULTA
e il 4 giugno:
IN UN PALPITO d’amore
UNENDO RELIGIONE E PATRIA
LA CHIESA VALDESE
AD OGNI TIRANNIDE AVVERSA
I REDENTORI D’ITALIA
ESULTANTE SALUTA
Tutta la cittadinanza si compiacque
vivamente nel vedere la secolare
Chiesa Evangelica italiana in modo
così felice (perchè dignitoso e entusiastico insieme) associarsi alla esultanza nazionale.
Discorsi speciali patriottici si tennero nel Tempio il 26 marzo, mattina
e sera: il sig. D. Bosio, poi, in una
serie di conferenze domenicali rievocò
e commemorò simpaticamente, dinanzi
a uditorii mantenutisi compattissimi,
le più nobili figure del nostro risorgimento.
Il 17 febbraio, alcuni giovani della
Chiesa hanno rappresentato il dramma
di Govean «I Valdesi», nel salone
delTU. C. D. G. ; fu una bellissimaserata.
Verone. Le 22 octobre M. l’avocat
Ranieri Babboni s’unit en mariage
avec M.“” Emilia Elba Revel, fille du
pasteur Etienne Revel. Nos félicitations
aux époux et à la famille.
BIBLIOGRAPHIE
Carlo M. Sheldon. — Che farebbe Gesù? Ce livre traduit de l’anglais par M. Edouard Taglialatela,
édité par la casa editrice metodista.
Via Firenze, 38, Roma, au prix de 2
francs, de 187 pages, mérite de trouver une digne place dans nos bibliothèques et de pénétrer dans le cercle
de la famille. Nous avons une version
française, il est vrai, mais celle-ci offre
une attraction spéciale et sera hautement appréciée par les lecteurs. Ce
roman, écrit par un pasteur américain, a déjà fait beaucoup de bien et
il en fera certainement aussi en Italie;
aussi nous le recommandons chaleureusement à nos lecteurs, qui pourront
l’utiliser comme cadeau pour les prochaines fêtes de Noël et Nouvel-An.
Minerva
Sommario del N. 45.
Attraverso le Riviste Italiane : Nella Pentapoli Cirenaica - Impressioni d’Irlanda - La
vera funzione delle Università popolari - La
Tripoliiania - Per i nostri soldati in guerra
contro la Turchia - La questione ospitaliera
- Le Casse di risparmio e il credito agrario
- 11 clero e le plebi nelle campagne meridionali - Tripoli - La guerra e gli amici della
pace - L’opera deirarobeologia italiana in Ci
renaica e in Tripolitania - Tripoli e gli italiani dei cinque continenti - La nostra espansione economica all’estero — Leggendo e annotando — Rassegna settimanale,della stampa:
La guerra italo-turca e la stampa americana
- Algeri nuova - I Dukhobori nel Canadá Una macchina per ripulire i biglietti di banca.
(63) LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Ah! vraiment? reprit Marguerite avec
hauteur; fort heureusement nous pouvons nous
passer de haute et puissante dame Ferrari de
Montebagni.
— Tu viens de me rappeler, chère fille, que
nous ne sommes pas en Angleterre et qu’à
Rome il nous faut compter avec le « qu’en dira-t-on ». Comment en quarante-huit heures
trouver le chaperon indispensable ?
Ce fut Eisa qui trouva une solution à ce
grave problème.
— Pourquoi ne vous adresseriez-vous pas
à cette jeune vieille demoiselle qui passe ses
étés à Tivoli ? Rita m’a dit qu’elle était aussi
enchantée de venir passer une journée à Roccadoro qu’elle Rita en était ennuyée I
— M"® Smith, ce génie méconnu, ce spécimen de la célibataire à la vieille mode ? s’écria
le colonel en riant pendant que sa fille répondait d’un air résigné :
— Elle ou une autre, peu importe, pourvu
que vous partiez pour Naples. M“® Smith est
capable de se figurer que ces quatre semaines
seront des semaines de paradis.
Deux jours de préparatifs, d’agitation, et
les voyageurs se mirent en route.
M“® Smith, d’un âge incertain quoique mûr,
aussi guindée en paroles qu’en actions, n’avait
qu’une préoccupation; celle de sa santé. Craignant le chaud, le froid, le vent, la pluie, l’humidité et la sécheresse, elle se confinait dans
sa chambre, paraissait aux repas (car ses
nombreuses misères ne lui coupaient pas l’appétit) et disparaissait ensuite pour faire de
petites siestes hygiéniques.
Elle n’était du moins pas un chaperon encombrant.
Nos jeunes gens piochaient avec courage,
huit jours après le départ de leurs parents,
quand on vint prévenir Marguerite que M“®
Ferrari était au salon.
— Ah bah! elle consent à visiter la fille
en l’absence du père? Nous allons voir cela;
Eisa, viens m’aider à soutenir la conversation.
Quoiqu’on ne l’y invitât pas, Bruce les suivit, curieux de savoir combien de siècles cette
malencontreuse parente allait rester à Roccadoro.
— Comme vous avez grandi 1 s’écria la dame
en s’avançant vers Rita. Vous avez vraiment
beaucoup changé depuis notre dernière entrevue.
— C’est possible, car il y a longtemps que
nous ne nous sommes rencontrés, et je crois
avoir changé de bien des manières, tante Chiara,
répondit Marguerite en se redressant fièrement. Depuis votre dernière visite à Roccadoro je suis devenue protestante. J’aime mieux
vous le dire tout de suite, afin que vous sachiez qu’en matière de religion mon père et
moi pensons identiquement de même.
Après cette déclaration à brûle-pourpoint,
Marguerite sonna pour demander le thé.
— Vous avez besoin de prendre quelque
chose après votre longue course, ma tante,
et nous serons heureuses de vous l’offrir. Vous
voudrez bien excuser M“® Smith qui a la migraine et a dû se coucher après le déjeuner.
(A suivre).
Nouyelles politiques
L’anniversaire de la naissance de
notre roi a été fêté dans toute l’Italie
et par les colonies italiennes à l’étranger. La célébration de la fête a revêtu
cette année le caractère de manifestation patriotique pour les succès de
nos armes en Tripolitaine. Et à Tripoli le général Caneva, gouverneur,
a reçu solennellement les notables arabes et européens, ainsi que les consuls
et les attachés militaires. Tous ont exprimé des souhaits et des vœux pour
le roi. On a distribué des secours aux
pauvres,
Les attaques contre nos positions à
Tripoli se sont répétées cette semaine
encore, mais nos vaillants soldats, soutenus par les artilleries de la flotte
ont pu les repousser toutes sans pertes.
L’attaque du 10 a été la plus violente
après celle du 23 et du 26 octobre,
mais l’ennemi a dû se retirer, et nos
troupes ont pu élargir leur ligne de
défense du côté de l’ouest, faire quelques reconnaissances j usqu’aux limites
de l’oasis. Les canons puissants du
cuirassé Carlo Alberto, grâce aux signalations d’un officier monté sur un
aérostat, ont pu bombarder le camp
ennemi situé dans l’oasis de Ain-Zara
à 8 kilomètres de la côte.
Il n’y a pas de nouveautés dans la
situation politique, La Turquie a protesté contre l’annexion de la Tripolitaine et Cirénaïque et repoussé les
avances de paix. La campagne calomnieuse de la presse étrangère s’est un
peu ralentie, sauf à Vienne où les journaux continuent dans leurs accusations mensongères. A la suite de fausses nouvelles turques le gouvernement
des Etats Unis d’Amérique a envoyé
un croiseur à Tripoli pour vérifier les
faits et embarquer le consul et les
européens en danger ! Mais le consul
n’a pas voulu partir, quoiqu’il eût
droit à son congé annuel et il a rendu
un excellent témoignage aux autorités
et aux troupes italiennes. Les attachés
militaires étrangers qui ont suivi presque toutes les opérations de la guerre
ont aussi exprimé leur approbation
et leur admiration pour la discipline
et la vaillance de nos troupes.
Les nouvellesde victoires turquesont
produit dans les pays musulmans une
effervescence de haine contre les chré-*
tiens et surtout contre les Italiens. A
Tunis on annonce qu’il y a eu des
bagarres sanglantes, avec une vingtaine de morts et un grand nombre dé
blessés. Plusieurs des assassins, arrêtés,
ont été trouvés en possession de sommes d’argent dont ils ne pouvaient
pas justifier la provenance. Les autorités françaises qui n’avaient pas su
prévenir les désordres, prennent maintenant des mesures sévères, et l’état
de siège va être proclamé.
Allemagne. Le traité avec la France
pour la question du Maroc n’a pas été
accueillie avec enthousiasme par les
allemands qui trouvent que leur chancelier a été par trop rémissif. Dans
le débat au Reichstag, discussion très
animée qui a duré trois jours, on a
beaucoup remarqué l’attitude du prince
héritier qui a donné des marques très
évidentes de son mécontentement,
A la suite du traité marocain l’Espagne est aussi de mauvaise humeur.
Un accord secret conclu en 1905 avec
la France, lui accordait une zone à
protéger dans le Nord du Maroc, et
maintenant elle prétend faire valoir ses droits en conservant les localités qu’elle a déjà occupées. L’envoi
d’un navire de guerre dans le port
de Tanger a été interprété comme une
répétition d’Agadir, Un conflit francoespagnol est donc en vue et la diplomatie des deux pays devra bien travailler pour l’aplanir. K L.
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Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
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Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OlO, con un massimo credito di L. 5000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di pipoolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. lOO
Emissione di libretti nominativi vincolali almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’iiiteresse del 3,25 0(0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Centrale.
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OiO, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Se fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano :
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0[0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
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