1
PRIX D'ABONNlfMENT !
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo(Via Arnaud, 25)
- Dans toutes.les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Proi. Gino Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
vv Le nnméro: *0 centimes -«v
Que toutes les choses vraies, hoimêtes, justes, pures, aimables-ù, Ægnes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
FOU» H UE IIITtBIEllBE
‘ Dieu et les adjeetifs.
^ « Je hais, je rejette vos £êtes, je
n’agrée point le parfum offert dans
vos assemblées. Si vous m’offrez vos
holocaustes et vos oMations, je n’y
prends pas plai,sir et je ne regarde
pas les bêtes grasses que vous sacriliez'. Eloigne de moi le bruit de tes
I' cantiques ; que je n’entende pas le
i> son de tes harpes ». Amos V, 21-23.
Je lisais, [dernilèrement, un recueil de
prières; édilfié par oette lecture^ je pensais passer à un autre recueil, mais ■
j là' première prière était ornée d’un si
' grand nombre d’adjectifs que je ne pus
^ continuer. Par associations d’idées, il me
revint à la mémoire le passage d’Amos,
I cité au commencement de ces lignes, et il
fallut penser que Dièu ajjuteraiît vo-.
atiers aujourd’hui quelque chose à la
IPste du prophète : Je liais vos adjectifs!
versets d’Amos sont clairs et ne dedent pas de commentaire ; ils reprotent au peuple le formalisme auquel ne
àrrespond pas un vrai sentiment |relieux et moins ¡encore une vraie vie
leEgieuse.
Le formalisme se mianiifeste sous les asles plus différents, des plus grosers aux plus Raffinés, mais le résultat
st toujours le même : il se substitue au
atiment religieux et l’éteint ; le culte
devrait être en esprit et vérité deat un cuite de formes, perdant ajjnsi
inspiration et manquant son but. Mais
Ifc’est par la prière que nous avons comî Diencé et nous nous limiterons a elle, sans
étudier le formialisme sous: tous ses aspects.
Voyons quelques exemples de prière de
confession : que d’adjectifs pour rappeler
iîf Dieu, qui n’en a pas besoin du tout,
' qu’’Il est jprêt â pardonner ! Mais il le
' aait, l’amoim est son essence même. Malgré cela nous perdons du temps à le qua:lifier, nous détournons nos pensées de ce
■ qpii devrait les tenir enchaînées, c’est-à' dire notre jiéché, notre misère et le
pentîment du plus profond repentir. La
ipirière de confession doit être un cri de
l’âme et les cris sincères ne tolèrent pas
■ tes adjectifs ; ce sont des métaux qui ne
;Se soudent pas ensemble. Plus notre re,i4>entir sera profonld et sincère, et moins,
j'en suis convaincu^ nous sentirons le besoin de pendre du temps à qualifier Dieu :
Je suis celui qui suis ». Etre et faire :
Dieu aime les verbes et hait les adjectifs,
îibus devons être ses enfants et fai!re. sa
volonté ; c’est tout ce> qu’II demande de
bous, et quand nous n’avons pas répondu
à ison attente et que le péché nous a jetés
dans ses entraves, ne pensons pas que des
adjectifs plus ou moins sonores et éléBants vaillent mieux que;: Seigneur, aie
Î^tié de moi! Et que dilre des prières-disoù l’on explique tout à Dieu coms’il s’agilssajt d’un enfant lent à sai? Jésus nous avait pourtant donné une
WdèiPe modèle ; qu’en avons-nous faSt ?
^*«81 devenu un simple appendice dé bien
. ^interminables oraisons dont j’ai peut'^îie été moi-même coupable! La nature
ine tend toujours à dévier du droit
et l’on ne fait pas toujours ce
^ l’on siaft être le bien ; même Saint
devait le reconnaître : « Je ne fais
iJiQÎnt ce q|ue je veux, et je fais ce que
^ liais». ,En réfléchissaint nous dirons
: c’est vrai, nous usons trop dé vai
nes redites, nous employons trop d’ajectifs, ma'is on continuera à faire comme
d’habitude, et Dieu dlahs sa patience nous
supportera.
Il œt cependant Sûr que Dieu aime surtout les verbes : être et faire. Comme il
n’agréait pas les fêtes ni les parfums des
assemblées juives du passé, I n’agrée pas
non plus chez nous tout œ qui est extérieur, superficiel, formialiste.
Pour ce qui nous regarde il est évident
que plus près nous, serons de l’esprit de
Dieu et moins nous; sentirons le besoin de
'««b
formes et de paroles vaines et... d'adjectifs : notre esprit communiera avec le sien
par les voies les plus simples et les plus
naturelles, sans recherche et sans effort.
L. M.
La crise
et les registres des Eglises.
Un journal italo-américain raconte l’épisode qui suit.
Il y a quelques .années, un üEustre économiste eut une idée.
Il choisit une des dêwmmaticms protestaintes dont lés registres étaient tenus
d’une façon tout à fait supérieure pour
ce qui a tr^ aux statistiques et il prit
note dans une doionne. du nombre des
membres qui s’étaient fait inscrire ciiaque année, tandis que, dans une autre colonne, il classifiait chaque année, comme
« home » ou « mauvaise », au point de vue
économique.
Et voici quelques constatations.
L'an 1865 fut critique : la « déflation ».
fit de terribles ravages, de nombreuses familles furent ruinées : dix-neuf mille nouveaux membres se, firent inscrire sur les
registres de l’Eglise. En 1866 une terrfeur
papique dausa de grande dommages, .dans
toutes les claisses sociales, et le nombre
des nouveaux membres l'Eglise montará '
trente mille ! Il y eut ensuite une dizaine
d’années bonnes à vues humaines, Ttiauvaises pour l’Bglfee : les affaires réussissaient,
l’Eglise passait en deiuxième Eeu !
Mais voici, en 1877, une période critique pour lés finances, une année mmivaise
pour le monde, barme,. par contre, pour
l’Eglise, qui n’est pas trop grande pour ,
aociueillir toutes les désillusions, les amertumes, les douleurs! Et ainsi de suite;
l’économiste dont nous avons parlé, a continué ses rapprochements, et il se trouve
que toujours les années bonnes, au point
de vue m'aitériel, ont été mauvaises, au
point de vue spirituel !
Ooinclusion ? il y en aurait une seule
de possible : réjoufesons-nous si la criise
matérielle nous menace, cair elle nous épargne une crise ecclésiastique !
Toutefois nous avouons notre - perplexité : l’église est bondée, le nombre des
membres augmente dans l'adversité... ; serait-ce bien là une preuve que l’année est
bonne au point de vue spirituel et
ecclésiastique ?
Nous savons fort bien que, dans l’adversité, plus d’une âme se' sent brusquement rappelée et rentre en soi-même, mais
nous avons quekpes doutes sur la périodicité de ces retours : il nous semble que
ce n’est pas là force religieuse, l’idéal du
Christ qnii attirent; la conversion entre,,
nous le craignons, fort peu dans la course
de ces milliers d’enfants prodigues. L’E
" gEae est trop souvent l’hôplital', l'asile, l’or. plwlihat, la bienfaisalnoe, auxquels on a
J recours lorsque, les biens sont engloutis 3
■' Gb ! n’allons pas généraliser, ni mettre en
.doute la nécessité de secourir, mais constaitons que les enfants prodigues qui viennent pour un jour, quittes à s’en aller,
.quand les cfaosesi changeront, sont prodifgu^, peut-être, comme le jeune de la palïahole, raafe n’ont pas connu encore le
Pèia
■„Une autre réserve s’impose au raia>nneHiMit de notre économiste ! Il diit qu’une
aiœiée est bonne, pour l’Eglise, parce que
grand est le nombre des nouveaux membres inscrits!
i’-La valeur des registres; chez -nous,
Eusse beaucoup de doutes : ils sont pleins,
archi-pleins ; donc, l’année est bomie pour
l’ïfelise ! ¡Mais comment expEquer aftors
.<5fue les temples sont à demi-vides, bien
souvent, et que la libéralité chrétienne
laisse à'désirer ? !
D’autre part, comment expliquer, aivec
cette théorie, lé ouriiaux phénomène des
¡a)§semiblées de Pâques et Noël, toujours so%melles, attentives, émues, recmHUes,
eto!, etc., et la... médiocrité des alutres réuto^àns ? Pour être logique, 1 faudrait
ÿtouer que, quand les affaji'es vont bien,
;Sn ne vient pas à l’Èghæ, à ïiaqueBe. on
a recours seiilement quand les affaires
'/ vont mal', c’est-à-dh"e, par exemple, à Noël
' et à Pâqpes, de^lX jours où l’on ne peut
faire aucun travail : deux jours de perdius !
!Mais peut-être n’est-ce qu’une... théo. rie ;, n’expEjquons donc pas la réalité, constatons-la simplement.
Le nombre n'est rien ; la foi agissante
est tout.
Les registres ecclésiastiques servent à
quelque chose, puisqu’ils sont utiles aux
économistes.
Mais pensons au Grand Livre de Fie où
ne figureront peut-être pas quelques-uns
des noms qui, ici-bas, ont rempli une page,
avec toutes leurs particules ! 3 al.
M»
[[
C’est à toi que je m’adresse, mon jeune
frère, quelles que soiént tes conditions
d’âme et d’espïit, afin que tu t’écartes un
moment loin du bruit .de la vie de tous les
jours, pour entendre la voix de ton Dieu.
Il est nécessaire à tout le mondé de s’arrêter, chaque jour, sous le regard du
Père ; mais oette halte est indispensable à
toi qui es à l’aube de la vie, à toi qui
gardes encore ilntalet le souvenir .des promesses faites devant Dieu et devaint les
hommes dans la journée radieuse que tu
aimes souvent à évoquer. Il faut que tu
t’arrêtes pour que 1^ jours ne flétrissent
pas ton enthousiasme sacré, pour que le
doute ne t’empoigne pas et pour que cette
flamme de vie que Dieu a placée dams ton
cœur ne puisse être éteinte par la plus
sotte des indifiPérences.
Dis-moi combien de fois, au cours de ta
petite expérience, n’as-tu pas constaté l’immense vanité des choses terrestres qui
t’éblouissent un instant et qui, demain, ne
seront plus. Est-ce que, après avoir frémi
à la vue d’une vie gâchée, ou trernWe devant certaines folies humailnes, après alvoir
été indigné de certaines façons d’agir et
de penser, tu te sentiras poussé à faire
de même?
Non, mon frère ! Oela ne doit pas être.
Tu ne peux- t’êLoigner de Djeu pendant
ces journées précieuses qu’il t’aocoride. Le
temps fuît ratpidement, vis pour Sa gfoire
et sois à Lui, midgré tout : malgré les
hommes, les tentations, les chutes, malgré
toi-même.
Je te le dis encore : Prête l'oreille à ton
Dieu et aie ensuite du courage. Cesse de
vivre dans Tîndifférence, dansvla médiocrité, ce^ d’être inconstant ^t superficiel
et commence à a^!r, à rayoïufer dans ta
famille, dans ton école, dalns ton bureau.
Il n’est ïJus temops de ^attarder et d’attacher ton negaird à la terre puisque tu
sais que tu n’y trouveras que trop peu
de chose.
Lève les yeux au ciel et lutte pour ton
Dieu. Bluet,
L’Eglise Tehèque.
Dabs le numéro d’avril de The Brotherhood, M. le doct. Frank N. Htnik donne
quelques détails sur rhistoire de cette
église et nous em traduisons quelques passages qui peuvent iintoresser nos lecteurs.
L’Eîglise Tchèque date, d’une façon définitive, du mois de janvier 1920; sa naissance et son développement ont été suivis
avec beaucoup d’attention par les Tchèques et pair' les autres nations.
Le but des fondateurs de cette nouvelle
Eglise était d’initier une réforme religieuse dans son pays, en tenant présent que la nation Ttehèque avait été amenée, par le passé, au cathoEcisme, au
moyen de M vliolence, sans oubEêr d’aUtre
part la pioilitilque militariiste du clergé catholique-romaiin, totalement favorable à
l'Autriche, durant la grande guerrei.
Avec la naissance de la république Tchè
le ^
que, la liberté fut assurée, en matière de
convictions rehgieuses, et une nouvefie
Eglise pouvait être fondée. Les liens
étroits qui semblent lunir l’établ'^sement
de la nouvdde Eglise et le rétablissement
de la liberté politique de la nation Tchèque, peuvent aiæment provoquer une
grave incompréhension des causes réelles
de sa fondation, c’est-à-di're de sa réeUe
nécessité intérieure. Les ennemis de l'Eglise Tchèque ont réjiandu, à ce propos,
qu’elle aUraif été fondée pour des rayons
poiitiquies et qu’dle serait appuyée par les
autorités tchèques mêmes.
Il faut observer, à ce.sqjet, que le nom
même de l’Eglise ; Eglise Tchèque, n’implique absolument pas de rapports étroits
avep le gouvernement tchèque. Il a été
choisii sfinplement pour indiquer avec force
que le but de cette EgEse est d’ameuer
la masse de la population à suivre. l’Eîvangüe de Jésus-Chriist, et de ranimer en
elle ce zete de vie intérieure intense qui
a été perdu avec le retour au catholicisme.
L'EgEse Tchèque (a déjà formulé une
doctrine de la reliigion chrétienne qui a
été acceptée pat i’A^mblée générale, en
mars 1931, rédigée avec une terminologie
moderne, en harmoonie avec les résultats
des recherches scientifiques; ses articles
sont considérés comme un corps de croyances qui peuvent être librement interprétées d’accord avec la raison et la liberté
de consdence.
Si nous regardons au dévetoppement extérieur, E est évident, d’après les statistiques, que l’Eglfee Tchèque est jdouée
i;
2
d’une graind© (fonce d’expimsiDn : en févriesr 1921, le neoensemient officiel lui donHiait 525.332 adhérentis ; en diécembne 1930 *
ce nombre s’éleviajit dégà à 797.092, ce qui
la porte, quant au nombre des fidèles, à
la deuxième place, après l’Eglise Romaine.
Huit ans passés, FEtait reconnaissait
l’existence légale de 41 congrégations : elles sont maintenant 246, réparties en 4
diocèses : Bohême occidentale, Bohême
orientale, Moraiviie, iSiléaie. L’administration de chaque diocèse dépend d’un évêque et d’un Conseil diocésain, formé pour
une moitié pan des ministres et pour l’autre par des laïcs. A la tête de l’Eglise se
trouve un Patriàlrdie, assisté par un Conseil général de huit membres, dont tpatre sont des laïques. Les ministres sont
au nombre de 260, et les catéchistes donnent l’instruction religieuse aux enfants
de leur Eglise, dans lies écoles publiques et
dans les centres d’instruction supérieure.
Pendant te douze dernières années l’Eglise Tchèque a construit 78 nouveaux édifices de culte (pour quelques-uns, à vrai
dire, il s’agit de constructions qui ont été
transformées en églises);®39 congrégations
se préparent à édifier leur 'Mlafeon de Dieu
dans un prochain aventir. La valeur de
tous <æs immeubles est’ d’environ 50 mfilions de couronnes tchèques, dont moins
d’un tiers fourni par l’Etat.
, Les congrégations qui n’ont pas encore
de temple jouissent de la généreuse hospitalité des églises évaingéliques qui leur
cèdent leurs locaux pour te services religieux, ou bien se servent des écote publiques, des édifices municipaux, élc.
L’Evangélisation du Tangió.
Nous nous permettons de glaner dans le
rapport du Comité pour l’Evangélisation
du Tessin quelques données qui serviront
à faire mieux connaître, à nos lecteurs,
cette œuvre à laquelle dœ cœurs vaudois
ont porté et portent le feu de leur enthousiasme ; et c’est en effet avec de nobles paroles que œ rapport rend hommage
à l’apostolat exercé à Biasca, Lugano, Arogno, par le vénéré et regretté M. Paolo
Calvino, dont M. le pasteur Grifii est le
successeur, plein de zèle et de consécratibn.
L’œuvre n’est pas exempte de difficultés, qui surgissent du fait même de l’étendue très vaste de la communauté, car
M. Gri'lli, « en plus des cultes réguliers; de
Lugano, en a organisé d’autres à dates
fixes à Biasca, Chiasso, Bellînzona, Locarno
et Arogno, pour ne nommer que te localités te plxis importantes».
Mais il est agréable de pouvoir constater que la libéralité chréHenme est encourageante, que te écoles du dimanche sont
toujours plus la pépinière de l’Eglise, et
que la voix du ministre évangélique peut
se faire entendre librement, même par
te journaux «qui ont un passé d’incroyance prononcée», et qui, pourtant,
«ont ouvert leurs colonnes à M. Griïli».
Voici deux épisodes de ce champ de travail. « Une paysanne âgée de 77 ans,
fatiguée, rentrait le printemps dernier
dans son village elle rencontra un évangélique et engagfôi bientôt une conversation avec lui : — « Je suis rendue !... ».
— « Courage, car Dieu bénit votre travail: regardez la campagne |[ queles promesses d’abondantes récoltes (! ». — « Cela
est vrai', remercions Dieu, mais il me ferait une grâce s’il me prenait enfin dans
son repos, si toutefois il y en a un pour
moi ». — « Et pourquoi pas ? ». — « Voyezvous, notre curé m’a épouvaintée : il ne
cesse ,de nous répéter que, même si nous
avons été de braves gens, nous devrons
tous descendre au purgatoire, où ils nous
faudra souffrir des années et des années
et d’où l’ori ne sort qu’à force de messes ;
je suis pauvre, je n’ai point d’enfants;
mes proches parents vivaient dans le canton de Lucerne ; ils sont tous morts ; je
suis oubliée ; aucune messe ne sera payée,
dite à mon intention ! Gest à mouriir de
peur ». — « Brave femme, ne vous désojlez
pas, aimez Dieu dans l’Esprit de Jésus et
ne craignez rien... vous aurez votre place
dans le panaldis. Vous savez lire; prenez
cet aidmirable livre de dévotion, c’est le
Nouveau Testament, il a été traduit par
monseigneur Martini, il est recommandé
par l’Eglise, Il a été imprimé par la Typographie Sateienne de Turin ; prenez-le,
lisez-le peu à peu, méditez-le beaucoup,
priez sans cesse, linsipirez-vous toujours de
lui dans vos propos, dans vos actions et
vous verrez : il consolera vos peines... ».
— « ...Mon bon monsieur, dernièrement le
curé m’a rendu visite ; jl m’a parlé du
temps et puis il est parti : quelques instants passés avec vous m’ont donné du
courage... Merci ; qué la Madone vous bénisse i! ». Un sourire, une courbette, et les
deux se séparaieni.
Les appels inlassables que le Pasteur
adresse ne restent paS sans effet ; ici, par
exemple, ce sont «35 Teæinois d’un village situé au pied du Monte Salvatore »
qui réclament la prédication évangélique.
Et il est intéressant, à ce propos, de souligner l’œuvre d’un évangélique, qui, en
répétant, comme jadis te Croisés, « Dieu
le veut», mit à la disposition du prédicateur, « puisque le froid empêchait de
parler sur la place, m grande cuisine, un
bon feu et deux helte lampes à pétrole ».
Et dans cette atmosphère de famille les
cultes mensuels ont (continué, toujours
avec plus de 30 auditeurs.
Et l’évangélisation se poursuit par tous
te moyens» dont quelques petites feuilles
« qui monnayent la doctrine du Christ »,
sont les auxiliaires fort appréciés.
Et l’avenir... ? « Quand on travaille avec
Ja vérité, avec la vérité qui émane du
Christ, le succès n’est qu’uiie question de
temps. Traviaillons et soyons patients.
L’avenir est à Dieu ». a.
Menus propos.
Jeunes et vieux -; héros et zéros. A l’occasion du centenaitre de Goethe, toutes les
œuvres du grand poète ont été l’objet
d’études et de 'recherches p te broutilte
mêmes ont eu l’honneur d’être analysées :
entre autres, le « Paléophron et Néoterpe ». C’œt un gracieux contraste entre deux persjnnages : Paléophron (c’est-àdire celui qui se remémore toujours le
passé), et Néoterpe {celle qui jouit des
choses nouvelles).
L’action est très simple : Néoterpe, acr
compagnée de deux sympathiques jouvenceaux, veut prendre part à une fête, mais
Paléophron va l’admonester sérieusement :
ils commencent par se regarder de travers,
et chacun finit par s’avouer que l’autre
serait assez agréable, s’il n’avait pas son
odieux entourage’.
Pour entamer la conversation, te deux
protagonistes présentent leurs conseillersNéoterpe, symbole des temps nouveaux,
fait l’éloge ide ses chers atois i Manc-Bec
et Sujfftsamtt tendres bambins, « rares ornements de la vie », tandis que Paléophron,
le vieux temps, l’âge d’or, fait le ¡panégyrique de ses inséparables ; Pessimiste
et J’ai Raison. Cela fait, CeUe qui aime les
temps nouveaux et Celui qui aime les
temps anciens, sentent qu’après tout, jjls
pourraient bien s’entendre, s’ils pouvaient
parler une fois entre quatre yeux, aussi
décident-',ils de se délivrer de leurs intermédiaires, qui pairtent avec une recommandation expresse ;
« Allez, mais observez la loi que je vous
impose. Toi, Blamc-Bec, fuis Pessimiste, et
toi. Suffisant, pense à éviter J’ai Raison.
A(insi la paix régnera parari te hommes ».
Après, naturellement, dans la comédie
tout finit bien, car Néoterpe sait qu’elle
doit vivre’ pour le vieillard qui a- vécu
pour elle, et Pcdéophron comprend tite
bien qu’ü faut fleurir avant de porter un
fruit.
Dans la vie, hélas ! te choses sont très
différentes ; on ne réussît jamais à se délivrer de ces camarades, et toujours Blamc~
Bec et Stiffiscmt fourrent leur nez où Is
n’ont que faire. Jasant à tout propos, ils
rencontrent toujours Pessimiste et J’ai
Raison, qui te rabrouent vertement, avec
de solides raisons ! !
Blanc-Bec et Suiffmmt déclarent qu’ils
vont .bientôt transformer l’Univers (l’Egljpe y compris) : Pessimiste et J’ai Raison
affirment que l’Eîglise (et l’Univers) ne
sont susceptibles d’aucune amélioration.
Les uns se proclament des héros, vu
qu'il en faut aujourd’hui, te antres
avouent n’être que des zéros, vu qu’il en
faut aussi pour faire briller les héros.
Et c’est toujours la même lutte, qu'avait
pourtant rendue inutile un brave homme,
lorsqu’emporté par son éloquence, U fit
une liaison mal à propos, faisant disparaître une h aspirée, et déclara avec emphase
que les héros sont désêros !
Il avait bien raison, sans le vouloir ! Quoi
qu’en dise Blanc-Bec, te héros, dans notre vie chétienne, doivent aussi savoir
être des zéros lorsqu’il s’agit de leurs ambitions personnelles. ¡11 n’aVait pas tort,
quoi qu’en puisse penser Pessimiste : te
zéros peuvent devenir des héros, ils le doivent, ils le sont ipeut-être même déjà, par
le simple fait qu’ils ont conscience de
n’être que des zéros, qui ont une œuvre
à accomplir, dans leur humilité, dans leur
misère.
Des zéros'! Blanc-Bec et Suffisant s’en
moquent et te méprisent ; Pessimiste et
J’cà Raison secouent la tête et laissent
tomber te bras.
Ils ont tort ; demain, pour le plus humble des travaux, pour le plus médiocre des
postes, exigeant fidélité, renoncement, quli
ehoisira-t-on ? Sufftsant ou J’ai Raison ?
Oh ! n’en doutez pas, ce sera le pauvre,
humble zéro, qui partira avec une seule
crainte : de ne pas être à la hauteur de
sa tâphe, pour laquelle, toutefois, BlancBec et Pessimiste lui donneront force exhortations et bons conseils !
» « »
Depuis leur brusque séparation décrite
par Goethe, Blam-Bec et Suffisant tournent le monde, et se sont multiplies : te
héros fdisonnent dans les Eglises ; ils ont
le verbe haut et le style pompeux, chx)ses
faciles et qui frappent le monde, toujours
bouche bée devant ce qu’ü ne comprend
pas.
Mais rentrer (en soi-même, se rendre
compte ide sa faiblesse, de ses imperfections, de m’être qu’un zéro, ah ! ijl faut
un tel héroïsme pour cela que, jeunes et
Vieux, le considèrent comme une aberration et finissent par perdre la notion de
la véritable grandeur : l’humilité. g.
Première église protestante à Barcelone.
L’étalblissement de la république en Espagne et le régime de la liberté religieuse
I)ermettent enfin aux coraraünautés pro■ testantes de s’organiser et de se développer. Un premier fruit de cet heureux
changement est la construction, à Barcelone, de la première grande église qui est
en même temps la pjlus grande de la péninsule ibérique, VIglesia evangeUca de
San Pablo. Ce temple, qui pourra contenir
plus de 600 personnes, vient d’être inauguré le 20 mars, dimanche des Rameaux,
qui restera une date dans l’histoire du
protestantisme en Espagne.
Le nouveau temple a coûté 270.000 pesetas, dont te 2/3 sont déjà couverts. Il
servira non seulement aux protestants espagnols ide Barcelone, mais à la nombreuse
colonié suisse et française de cette ville.
Aussi la communauté évangélique a-t-eUe
engagé, pour l’automne prochain, un pasteur suisse hüingue, M. Ch. Brütsch.
* * ^
L’expropriation des enfants en Russie.
Les dirigeants communistes ont toujours
insisté sur le droit de l’Etat de soustraire
te enfants'à l’aUtorité de leurs parents.
Mais, jusqu’à présent, l’application intégrale de ce principe n’a été que partielle.
Par contre, on commence à le mettre à
exécution dans te colonies agricoles et ouvrières. A la 17® Conférence du parti, le
commissaire de l’instruction, Skrypnik, a
annoncé la liquidation de l’opposition par
l’expropriation pure et simple des enfants.
Sur le territoire de Leningrad on cite des
cas où des famSte restées' religieuses se
sont vues privées brusquement de leurs
enfants.
* * *
La Bible en Tmquie. Avant l’adoption de l'alphabet Jatin en Turquie, ce
pays comptait (90 % d’analphabets. AetueUement il y a près de 40 %
d’hommes et de femmes sachant fjre eâ
écrire. Il en résulte, un progrès marqué
dans la diffusion de la Bible. Grâce à
Société Biblique Américaine de Constantîi
nople, te quatre Evangiles ont été tra^
duits en langue turque et, vendus à uS
prix très modique. La population lit a*v
prédüection l’Evangile selon‘Luc. Un haul
dignitaire raahométan ,;a déclaré que 1^
nouvelle écriture présentait le plus
danger pour l’Mamlisme.
La Société Gustave-Adolphe. La Sbciét
Allemande Gustave-Adolphe, dont le sièg^
est à Leipzig, célébrera, cet automne,
100® anniversaire. Elle a publié, pour
circonstance, une plaquette historique qr
donne des renseignements intéressants su'^
son activité. Des origines jiusqu’en 191'j
elle a construit 3.000 églises et lieux dé|
culte, 1.000 écote et plus de 1.000 presby*^
tères. Elle s’est intéressée à diverses ins|
titutions pour catéchumènes, orphelins e|
diaconesses, a contribué à payer des trajs
tements de 'pasteurs et d’instituteurs, eni
tretenu», das écoles norm'ales et subveni
tionné, pendant ces dernières années, erÉ
moyenne 300 étudiants en théologie pai||
semestre. S. p. p.
:{: «
I
4
Palestine. Sionisme. Le doct. Schneller'!
écrit dans le Qahier de mars du Messagerj
de Sion : « J'ai eu récemment l’occasilon de,
parler des perspectives du Sionisme avec^
un Arabre chrétien de Jérusalem, homme'remarquable et très en vue. 'Voici ce qu’il.N
m’a dit : Les Sionistes parcourent le mondeentier pour se procurer de l’argent, maÎ3>
l’argent arrive de moins en moins, et le-'
Sionfeme recule pas à pas. Je crois qu’il,
disparaîtra lentement, mais sûrement. On
ne peut pas faire une nation avec de l’idéa- _
lisme pur. Les Juifs de toute la terre sont ’
conviés à venir s’établir en Palestine ; ilS''.
s’y rendent également d’eux-mêmœ, atti- '
rés par des promesses séduisantes. Maîs’^
une fois arrivés à destination, ils s’aper-|!
çoivent qu’une très petite partie seulé^;
ment de ces promeæes se réalisent. Alors i
que ro passe-t-il? Déçus, ils n’ont plus'"
qu’une idée, retrouver ce qu’ils ont quitté.
La Palestine n’est pas un pays qui puisse '
attirer des hommes ayant aîUeurs appris)
à connaître une vie meilleure ; c’eSt un'j
pays pauvre et sans ressources. Si te Israélites l’ont trouvé beau, c’est qu’ils ve-'|
naient du désert, et qu’il leur offrait des’
arbres, des jardins et de l’eau. Les Juifa^
actuels ont, là où ,ils sont, tout ce qui.'
leur est nécessalîre. Ils ne le retrouvent
pas en Palestine. C’est pourquoi le mouvement sioniste rétrograde- Il y a maintenant 174.000 Juifs en Palestine, mais il y
en avait 100.000 avant la guerre. Qu’est^
oet iaccroissement en regard du mUlion
d’immigrants juifs que le Sionisme,
espérait ? ». R. K.
{Evangile et Liberté).
«
1
Ginnasio Liceo Valdese Pareggiato.
Per l’ammissione alla 1'' classe del Ginnasio, le domande in carta bollata da L. 3.
debitamente controfirmate dal genitore o
,da chi ne fa le veci, devono presentarsi
al Preside, entro il 31 Maggio, coi seguenti
alegati : P
1® Certificato di nasclita, in carta legale,
2" Certificato di rivaxjcinazione o di sof-'
feirto vaiolo, in carta libera. ‘ '
3° Attestato di identità, se il candidato
non è conosciuto personalmente idal Preside^
4® Ricevuta del pag^ento della tassa
d’esame, in L. 60, rilasciata dalla Presb
denza cui la tassa deve pagarsi. ^
Il prospetto e il diario degli esami sairanno affissi nel’atrio dell’Istituto.
Il Preside: Davide Jahiek.
CHRONIQUE VAUDOISE. *
LA TOUR. Une beÜe fête de famille eut
li|eu, dimanche dernier, aux Chabriols, dans
la maison de l'évàngéliste, M. David Gay*
dou, qui, avec sa femme, célébrait en ce
jour ses noces d’or. Au repas de midi
c’étaient te proches parents quii entoU-traient leurs vénérés et aimés père, et mèr^
et le sojr c’étaient te voteins qui aiCOOUraient nombreux pour dire leurs boOS
vœux aux époux Les témoignages de pﮓ'
fonde affection filiale, te preuves de vive i
reconnaissance ,d^ voisins touchèrent les
cœurs sensibles des héros de la fête. A
enfants» dans l’aprèsHmidi, et le soir,
tout le monde réuni pour un culte d'aç*'t
fions de grâce, M. Gaydou, dans un petit
3
* discours qui fit uiie grande impression sur
ges auditeurs, retraça sa «vie à deux»
durant ces cinquante ans de mariage ; il
pl^ppela Qorament il entendit la voix de
Dieu rappelant à se consacrer à Son service, il signala l’amour pour le Seigneur
comme le mobile de toute vie utilement
^ue, et la foi comme la puissance pour
faire la volonté de Dieu, toujours. Le pasteur, M. Jules Tixm, après la lecture de
! quelques passages adaptés à la circonstance, tint à dire toute la reconnaissance
de la paroisse, et du quartier des Chabriols
en particulier, pour le travail que ce. zélé
et fidèle serviteur de Dieu a accompli dans
le champ spirituel. Pair le chant d’un cantique préféré de l’épouse et par une prière
se termina cette belle réunion.
— Au culte de Pentecôte, Ja Chorale
chanta un beau cantique de notre recueil
avec beaucoup d’expression et qui lf;ut
; goûté par le nombreux public réuni dam
f le temple. A ce moment de l’année se ter\ minent lies exercices de chant et au mo’ ment où ils prennent leurs vacances les
r chanteurs ont voulu faire une promenade
[ au iVernet d’Angrogne en passant par
\ Chanforan. Une belle fqte, bien réussie à
t tous égards : quelques mots du Président,
Vde la Directrice et du Pasteur, alternés
f avec les chants, des jeux, et puis le reI tour, encore en chantant.
*— Cette æmiaiine les Unions Chrétiem
nés de Jeunes Pilles et de Jeunes Gens de
la Ville ont clôturé leurs réunions hebdo‘maldaires. Afin de maintenir le contact né<æssalire on décida de se revoir au moins
une fois par mois et d’avoiir quelques proimnades le dîmanehe après-midi. Et l’on
se reverra chaque dimainche au culte, le
temple étant le rendez-vous de chaque semaine de nos Unionistes qui veulent donner en cela une preuve die leur attachement à l’Eglfee.
— Le Collège. Ainsi que leurs collègues
des autres Instituts, les élèves de notre
Collège ont eu, mardi dernier, une audition musicale scolaire qui leur était tout
particulièrement réservée, d’après les instructions supérieures.
Leçon extraordinaire idids plus réussies,
ainsi que l’a prouvé le tonnerre d’applaudissements qui ont acioueilli les paroles
d’introduction du présidé, comm. D. Jahier, et .salué les artistes expérimentés,
■M.lle V. Vinay, organisatrice inlassable,
|M.lles prof. I. Coën, A. Chauvie, L. Gagna, ainsi qu’un gentil groupe d’artistes...
■ en herbe.
— Sairée de bienfaisance. L’Union des
Jeunes Filles prépare, pour samedi 28 cou
r rant, à l’Aula Magna du Collège, ime soi: rée de bienfaisance. Au prochain numéro
le programme détaillé.
PBALI, Samedi dernier, il y avait
grande joie et grande fête dans la maison de notre ancien des Guigou, M. Barus.
Son fils, Eymnanuel, célébrait ses noces avec
W.Ue Mafalda Orîll, notre unioniste. Que
le Dieu d’amour les accompagne tout le
temps de leur via, ainsi qu’il leur a été
souhaité.
^ PRARUSTIN. Notre Eglise vient de
■•.faire une perte sensible par le départ de
M.lle Enrichetta Pasquet, décédée au Franr
20ii, à l’âge de 87 ans.
Notre sœur a été, penda'nt une quarantaine d’années, maître^ d’école dans les
iValiées (à La Tour), à Venise, à Sienne et
à For,ano Sabina. Partout elle a été appréciée comme institutrice înteEigente,
énergique et dévouée.
Depuis nombre d’années eUe s’étaîl retirée dans son hameau natal, mais n’avait
iainais cessé de s’intéresser à tout ce qui
& trait à l’instruction et au développePient de l’enfance et de la jeunesse. Et
i^était plaisür que de l’entenidre parler de
^ ajnciéns élèves avec amour et enthou®®sme, même apr^ tant d’années de
^ retraite.
’M.lle Pasquet a été un membre fidèle
zélé de notre Eglise. EUe a donné un
admirable id’assiduiité aux cultes,
elle s’est rendue régulièrement aussi
*®gtemps que ses forces le lui ont peret n’a cessé de s’intéresser, d’une mar
hiére pratique, aux différentes Œuvres de
' Eglise Vatidoise.
?
A ses obsèques, qui eurent lieu le 10 courant, prirent part, outre le Pasteur de la
paroisse, !M. le vSee-modératefur Louis Marauda et Mi. le professeur émérite Henri
Forneron.
Nous renouvelons, ici, l’expression de notre vive sympathie chrétienne aux parents
de la chère défunte. A. J.
SAINT-GERMAIN. Asüe des Vieillards.
Nous accusons réception, avec reooinna:issance, des dons reçus en faveur de l’Asile ;
M. Gaydou David, ancien-évangêHste, La
Tour, L. 10 - M.me Domenica Olearo, Turin, 215 - M.me CSatrrella EUlsabetta, Id., 50
- M;.mie Fontana-Roux Oarolîne, Milan, 106
- M.me Tron Alexandrine Godino, en souvemr de sa.mère, 50 - Anonyme, en signe
de reconnmssamae, 100 - M.me Anna Pons,
Rome, 500 - M.me lidia Bounous in. Cullen, en souvemr de son père Barthélemy
et de sa mère Marthe, 50 - M. Varese. Adolphe, 20 - M. G. A. Tron, en souvenir de la
fête offerte à M. J, J. Rivoir, secrétaire
communal, 25 - Famille Benech, en souve^
nir de Jem Rivoira, 150 - M.me BertalotOostantin, Pérouse, 10 - M.Ue Cardon Marie, linstiltutriice, Saint-Second, 10 - Pairoisse de Pramol, en souvenir de son pasteur H. Genre, 125 - M- Bahnas Alexis,
paisteur, 25 - M. Cafîo, 200 - M. Bouchard
Jean et famille, SainûGeirmain, 30 - M.Ue
Chauvie Alice, La Tour, en souvenir de
son père, 50 - M. et M.me M. Richard,
Bex, SO - Brunetti, par E Angelinli, Turin, 125 - Vaudois de Cobnia iValdense,
375 - M. et M.me Jean Tfavers, ancien, 15
- M. Pqyrolnel Frédér,i|c, Valdese, 55
Unbn des Mères et Jeunes FiUes de Massel, 35. C. A. Tron.
— Le Seigneur a soudainement rappelé
à Lui, à Müan, notre frère M. Henri Rostan feu Edouard.
Originaire de Saint-Germain, il résidait
depuis un grand nombre d’années à Milan où, par son intelligence et son activité, il avait acquiis une positjlMi remarquabb dans l’industrie. Membre du Conseil de notre seconde église de Milan, il a
été longtemps un des collaborateurs les
plus (dévoués et les plus éclairés du Pasteur. Le service funèbre qui eut lieu à
Milan, dimanche, fut pour le pasteur,
M. F. Peyronel, une occasion magnifique
d’annoncer: l’Evangile à une grande foule
d’auditeurs.
M. Rostan avait toujours gardé ix)ur son
pays natal une affection profonde. Sa dépouille mortelle a été transportée à SajntGermiain et le service funèbre a eu Üéu
au tempte, lundi. Une gremde foule d’amis,
en participant à cette cérémonie, a voulu
témoigner' l’estime et l’affection dont notre regretté frère était entouré.
A la famite affligée nous renouvebns
l’expression de notre profonde sympathie.
SAINT-JEAN. Dimianche après-midil la
Sade Albarin accueillait un grand nombre
de mamans ■ de la paroisse, ’invitées par
l’Union des Jeunes Filles, pour,la célébration de la fête des mères. Après le chant
d'un cantique et l’allocutioin du Pasteur,
les Unionistes développèrent un beau
programme soigneusement préparé ; des
chants bien exécutés, deux pièces finement
jouées, et de la part des Cadettes une poésie et un chant. Encore quelques instants
coirsacrés aux intérêts de l’église;., une
tasse de thé bien garnie, et l’on se sépare
avec un sentiment de sincère gratitude
pour celles qui ont voulu offrir cette belb
fête de joie et d’amour;.
— A 20 h. 30 de oe même jour, les
membres de nos .deux Unions, se réunissaient pour passer ensemble la soirée dans
une atmosphère de saine gaîté. Après la
partie religieuse, un chant et deux pièces
fort applaudies. La tradïtbnneUe tasse de
thé, suivie de jeux et d’un dernier chant,
occupa la seconde partie de la fête. Ce fut
une bonne agréalbb soirée dans laquelle
norjs eûmes aussi b plaisir d’avoir avec
nous quatre alpins vaudois.
SAINT-SECOND. A l’approche de la
belle saison, les Sociétés et Unions d’église
suspendent forcément, l’vme après l’autre,
bur activité... C’était, b dSmanche de Pentecôte, b tour de notre réunion des Mères.
Présidée pour l’ocoasbn par M. K* Marauda, la séance fut une véritabb fête,
égayée par le concours des jeunes filles
die l’Union et par la présence des vénérés
pairents de notre Pasteur. Après le culte
de cilrconstialnce, les jeunes fiUes chantèrent cantiques et hymnes variés : et, comme naguère à la réception faite aux catéchumènes b jour de bur confirmation,
quelques-unes d’entre elles récitèrent de
jolies pièces en vers, fort appropriées et
goûtées de tous ; M.Ibs Nlda Pons, Florale et Rosine Pavarin, Irma Rostan,
Aline Jaha. Au couis de l’entretien, bs
miatnans offrirent un superbe cadeau à
bur présidente. Mime M. Marauda.
Puiæenit œs occasions, où le cœur æ
sent en fête, être aussi toujours plus bénies pour les âmes !
VILLAB. Dimanche 15 courant, au culte
de Pentecôte, dans le temple orné de
fleurs et surtout... d’auditeurs qui b bondaient littéralement, a eu lieu l’émouvante
cérânonie de la réception de nos 16 catéchumènes, dont 13 ont confirmé le vœu de
bur baptême, reçu quand ils étaient enfants, et 3 ont été baptisés après leur
ptofession de foi.
Les catéchumènœ se sont ensuite approchés de la Table du Seigneur, entourés d’un nombre réjouissant de leurs frères et sœurs aînés.
Que b Seignèür bénisse et rende efficaces pour ces jeunes recrues et... aussi
pour bs anciennes, bs engagements pris
ou renouvelés de fidélité au Dieu de notre
salut et à l’Eglise qui nous a amenés au
Sauveur !
Dans l’apr^-midi, bs deux Unions des
Mères de famille et des Jeunes Files, continuant leur belle tradition, se sont réunies pour souhaiter la bienvienue dans la
famiUe de l’Eglise à leurs jeunes sœurs.
Dans la’ grande école qui, pour l’occasion,
avait pris son air de fête, une magnifique
assiemblée d’une centaine de coiffes vaudoises, offrait, un spectacle des plus
suggestifs. , .
Un prognamme bien nourri et varié de
chants et de récitations avait été préparé
par les Jeunes Files et... par leurs mamans, auxqueles on ne ménagea pas les
applaudissements.
Mais ce qui a apporté, cette année, une
note nouvele et très sympathique à la
fête, ce fut la présence d’une grande et
bien connue amie de nos jeunes filles vaudoises : M-le Elise Meynier, secrétaire du
Comité National des U. C. de J. F., qui,
avec une riche ¡et impressive méditation
sur « Marthe et Marie », présida b culte
d’ouverture de la réunion, et tint ensuite
une captivante causerie sur le mouvement
m,ondial des U. C.. de J. F.
Le Pasteur se fit l’interprète auprès de
M.lle Meynier des sentiments reconnaissants de toutes nos jeunes files et... de
leurs mamans aussi, pour son aimable visite et pour tout ce que le Comité National des U. C. de J. F. fait, et depuis beaucoup . d’années, en faveur de nos jeunes
« valdesine » disséminées dans nos grandes villes.
Après un thé bien garni et très gentiment servi, la belb réunion se termina
par b chant et la prière faite par b
Pasteur. r. j.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
F. G. V.
Visite aux Unions de la Jeoaesse Vaudoise
de la Sicile.
(Retardée). Un vif désir de travailler
«pour Christ et pour l’EgHse», une plus
grande cesmpréhension ide la vfe religieuse,
une activité et une vb spiritueUe intenses, sont les caractéristiques que j’ai constatées dans ma visiite aux diverses Unions
de la Jeunesse Vaudoise de Pachwo, de
Grotte, de Ried, de Roochenere et de
Mesdne.
Dans toutes ces Unioins, fédérées à la
F. G. V., j’ai parlé de bur raison d’être,
de burs devoirs et des devoirs de la Fédération elle-même.
De la chaire des Eglises j’ai annoncé b
Verbe du Salut, ne connaissaint que Christ
et rien autre que Christ crucifié.
J’ai passé des heures heureuses avec ces
jeunes gens, même si itous, comme à
Grotte, ne sont plus dans bur première
jeunesse, étant, toutefois, toujours jeunes
dans bur foi et dans bur zèle et toujours
prêts à répondre « présent » à l'appel du
Maître qu’ils veulent suivre. Tous témoignent avec /ardeur de leur Seigneur et
Sauveur.
Et c’est vriaiment émouvant d’entendre
ces jeunes gens parbr de leurs expériènces et de leurs luttes. Mon cœur a reçu
un btenfait inappréciabb en lœ entendant
prier.
Les heures passées dans les Eglises, en
présence du Père Céleste, ont été aussi dies
heures remplies de l’Esprit du Seigneur.
Le ori de rêve|i| a résonné dans le cœur
de beaucoup de monde : à des centaines
de personnes la été annoncé, par une prédication préparée dans la prière, que Jésus
est le Seigneur et le Sauveur. •
Que Dbu (béniisse b travail que tes
Unbns Vaudoises accom,plissent au sein de
leurs Eglises de la Sicile, et pufese la visite, que je viens de faire, sous te regard
de l’Eternel, être vraliment une visite
bénb.
« Pour Christ et pour l’Eglise » en
avant, mes frères et hœurs, au nom du
Seigneur et pour le triomphe du Royaume
de Dieu. SEaiTHEa» CoLUCCi
chef de Groupe delà F. G. V.
pour la Calabre et la Siéle.
A m Cm Dm G.
C’est pour la dixième foite que te Camp
Unioniste Sicilien s’est tenu dans la pittoresque localifté de Talormina. Chaque an^
née te nombre eit la qualité des partlbipants changent .aibsi que les sujets qui y
sont discutés. ¡Mais chaque année te désir
de communion fraternelle et le besoiÉn de
communion aVec Dieu, dans cette belle nac
ture qu’il a créée, ramènent à Tàorminà
de nouveaux oampisti de la, Sicile et du
continent.
Le Camp a été présidé, comme ceux des
dernières années, ,par le pasteur Eugène
Revel, de Caftania. Les pasteurs Schirô, de
TEgliæ Méthojdiste de Sbicli', TortoreUii, de
l’Eglise Baptiste de Floridia, et Bonavia,
de Caltanisetta, ont porté leur fraternelle
cofiaiboratilon, ainsi' que le vice-président
du Comité National, M. l'ing. .Emile Eynard, le secrétaire national, av. C. Gay,
M. Ahate, secrétaire du Groupe, et l’ing.
Max Eynard, de Oaltagirone, oui a présenté une intéressante étu(b sur la
Réforme.
Le mot d’ordre du Qajnp était : « Résiste,r,» : il a formé l’objet de bien des
allocutions.
La job de la communbn fratemelb' et
une saine gaîté n’ont pas fait défaut.
Le souvenir des premiers organisateurs
du Camp de Taormina, et tout particulb;
rement célui du piasteur G. Fasub, qiù
nous a été repris il y a quelques mois,
était dans le cœur de tout bs partbîpants
à cette belle réunibn de jeunesse.
Un Unioniste.
»i#, rtw i»¿»i i«i»i i«t"
Unione Cristiana deile Giovani
Case Estive.
La Casa Estiva deU’Unione di Torino ai
Serre d’Angrogna si aprirà, D. V., ai primi
del prossimo luglb.
Retta gbmalbra da L. 8 a L. 14.
Rivolgere domanda di ammissbne
(unendo il oeirtificato medico e informazbni) alla direttrice signorina Maria CoSTABEL - Valentin - Lucerna S. Giovanni
(prima del 25 giugno) e dbettamente alla
Casa Estiva - Serre di Angrogna (Torino)
(dopo il 25 giugno).
^ «
Casa al Mare « ELISA SCHALCK
Corso Vitt. Bm., 48 - Albissola Marma.
Aperta dal 15 giugno. Cinque minuti di
auto da Savona, (partenze ogni 20 minuti
da Piazza Armando Diaz).
La Casa con comodità moderne, ben situata, prospbente il mare, offre ogni facilitazibne per biaigni e cure marine.
Tassa d’iiscrizbne L. 5.
Retta giomaliena (compreso cabina te
4
bagno) e secondo le lOamere : per le socie
dalla U. C. D. G. da L. 12,50 a L. 15,50.
Per le non socie da L. 13,50 a L. 17,50.
Rivolgere domanda d’ammfesione corredata da referenze e certificaito alla signorina L. Gay - Via S. Secondo, 70 - Tonno.
IN MEMORIAM
In memortam di Ermanno Genre : Ida et
Asselys Coïsson, pour F. G. V., L. 30 ;
pour Hôpital de Pomaret, 30.
Les familles ARCANGELI, GARDIOL et
GAY remerident, de tout leur cœur, tontes les 'perscnmes qui ont bien voulu leur
v^nîr en aide et leur témoigner de la sympathie à l’occaéon du départ pour la patrie céleste de leur biien-aimée tante
HENRIETTE PASQUET
décédée le 9 cour., à Prarustîn (Fraaizôî),
Elles doivent remercier ensuite, d’une
façon toute spéciale, la famille d’Avondet
'Barthélemy et M.me Marie Peyronel pour
les soins affectueux dont elles Vont entourée, non seulement ces derniers temps,
mais pendant des animées.
Leur reçonmisscmce est aussi assurée à
MM. les pasteurs A. Jahier, L. Marauda et
H. Forneron, pour le témoignage .rendu à
leur chère défunte, et pour leurs paroles
consolatrices.
Merci aussi à tous ceux qui prirent part
aux funérailles.
La famMc et les parents du regretté
M.r HENRI ROSTAN leu EDOUARD
remercient chaleureusement toutes les personnes qui ont bien voulu leur donner une
preuve de leur sympathie chrétienne, en
participant aux funérailles, le 16 mai
courant.
Saint-Germain Quson, le 17 mai 1932:
Éprouvée par la mort de son mari
BARÜS HENRI
décédé à Marseille, Poët Aune, avec son
enfant et sa famüle, remerde tous ceux
qui l’ont aidée en terre étrangère et tout
particulièrement le docteur M. De Laroque, le Pasteur qui a présidé les funérailles et M.me Poët Marie née îtÆaasel.
La famìglia REVEÍL {Víale dei Tigli)
annunzia la perdita del suo caro marito e
padre
GIULIO REVEL
deceduto U^19 corrente, dopo breve malattia, all’età di 78 annV^
Lusema S. Giovanni, 19 Maggio 1932.
I funerali avranno luogo Venerdì 20
Maggio, alle ore 15.30 aW abitazione
propria, ed alle ore 16 nel Tempio dei
Bellonatti.
, Si ringraziano sin d’ora tutte le gentili persone che interverranno alla mesta
funzione.
i
8
SOCIETl Bilie« BBITANNICA E FOBESTIEBA.
Offerte Aprile 1972.
Riporto L. 20678,50 — Roma : CoUettato da
A. Conti, L. 50 - Cassetta Libreria Sacre Scritture, 100 - S. Sabbadini, 15 — Losanna : Chiesa
Metodista Episcopale, 50 — S. Donato : Scuola
Domenicale Chiesa dei Fratelli, 30 — Melft :
Lisa Pierre, 50 — Portici : Chiesa Metodista
Episcopale, 160 — Piverone : Chiesa dei Fratelli, 25 — Ploridia : S. TortoreUl, 20 — Reggio
Emilia ; A. e F. ImmovUU, 25 — Bergamo :
Comunità Evangelica, 350 — Boston : Rev. L. F.
Pizzuto, 19 — Napoli : Adunanza IngleuSe, 4215
- CoUettato da Miss iB. Embleton, 591 - E. Santoro, 36,50 —' Albanella : Cliiesa Metodista Episcopale, 15 — Massello di Perreroc L. Micol, 15
— Torre Pellice : A. Farina, 50 — Creva : N. N.,
lo — Latiano : tl'. Setteni)>rini, 15 — Felonica :
E. Varvelli, 25 — Sonune sotto lire quindici,
146,10 — RICOKDANDU e INTERESSI -. Torre
Pellice : T. Maiali, « ricordaiido F. Malaii »,
118,15 — Roma ; Famiglia Agiiet, « ricordando
James Aguet », 6081,85. — Totale generale
L. 32896,10.
Juiu Tnn, directeur-reeponsable
Torra Pellice - Imprimerie Alpine
La Libreria Le Orme si è trasferita in Via
Bertela, 72 - Torino (103) - Tel. 41-365.
Vendesi VILLA collina Torre Pellice,
posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gaz,
luce, giardino frutteto vigneto annessi.
— Rivolgersi Geom. PAOLO Rostagno Via Wigram, 6 - Torre Pellice.
BRODOiCARNE
DII rissimo^^ccccllentc
M'M/.i mmmm senza
.nomi
CACHET
BEL
lip FAIVRE
calma rapidamente
« DOLORI
ili TESTA,
di DENTI.I
FEBBRI
reumatismi!
Mestruazioni Odorose
ed ogni dolore
senza pre£iudizid
per iW^anlsmoI
LI^RERI/I EDITRICE
TORRE PELLICE
CL/IUDI/IN/I
(TORINO)
RECENTISSIME PUBBLICAZIONI
L’IMMORTALITÀ DELL’ANIMA - Ernesto Comba L.
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR... - Giovanni Rostagno Pensieri brevi per ogni giorno dell’anno - L. 7 - Elegante rilegatura in tela e oro................»
PANE QUOTIDIANO PER L’ANIMA - D. Bosio - Un brano,
un passo biblico, una strofa di canto, una preghiera breve
per ogni giorno - L. 5 - Rilegato in tela e oro . »
DISCORSI RELIGIOSI - Ernesto Giampiccoli - con notizie
biografiche scritte da Giovanni Rostagno . . *
LA RELIGIONE CRISTIANA - Ernesto Comba e Ugo Janni
- Compendio delle verità fondamentali del Cristianesimo »
STORIA DEI VALDESI - Ernesto Comba ...»
3
10,
8
8,
SI spedisce il Catalogo generale a richiesta
Aggiungere il 10 % per le spese postali
5r
12,
Indirizzare ordinazioni alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre Pellice (Torino)
^I loiinop Tnuif'n^
i'i
1
I
OSPEDALE EVANQELICO
TORINO - Via Berthollel, 36 - Tel. 60680 - TORINO
VISITE E CURE CON RAGGI X
per malattie interne, delle ossa, denti, ecc.
APPARECCHI MODERNI - CURE DI DIATERMIA
e RAGGI ULTRAVIOLETTI
sotto la direzione di nn Sanitario spedalizzato
Lunedì, Martedì, Giovedì, Venerdì, ore 14-16.
Geometra PAOLO ROSTAGNO
Vìa Wigram, 6 *■ Casa Chauvie, Primo Piano
TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI