1
Année Neuvième.
PRIX D-ABB0?JN’K\1ENT1'AR AN!
Italie . I,. s
T:OQb. les |»hj's (le rUnloii
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On s’*iboi)tie :
Pouf Vlntérietrr oIib/ MAl.ten
pasteurs et les lilirntres
'i'orre PelUoe
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inittistration.
■ I Uiireiuj il'Ad
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N. 16.
Un on plusiflurs numéros laép;a*
rés, liomandés avant 1« tiraifo 10 oant oliaonn.
Annoniïea; ÿf)^eentinieBpar Ugiie.
i.es envois àtargnni se font par
Îêttre reconimK'n.Uee ou par
v)andai& sur leHiireau.de Verona Argentina.
our la RÉDACTION adresRer
ainsi : A la Direciion du Témoin,
Pomàretto (Pijièro.lo) Italie,
our i'ADMlNlSTRATïON adresserainsi; A l’Administration <Ju
Témôin, PomareUO (Pinorolo;
‘talie.
ECHO DES VALLEES VAUOOISES
i.I»
Paraissant Chaque Vendredi
Vous me .ififtz témoins. Aoi’Kfî l,
Nu ViUK la vérité avec la c7iui'ÎÎtf, PjI-H iv, lf>*
^ommalr*c
20 Avril. — Cormpondance., — Seiziétno
session des conférences du Val. Pélis. ~
Los droits de la femme. — Pensées. ~
Reçue politique. ™ Souscription.
30 ^^vr*il
Celui qui mourra âgé de cent
ans sera encore jeune; mais le pécheur âqé de cent ans sera maudit.
Esaïe Lxv, 20.
Il peut y avoir quelque doute
au sujet (lu sens précis des paroles qui précèdent : « il n’jr aura
plus aucun enfant né depuis peu
de jours, ni aucun vieillard qui
n’accomplis.se sés jours ». Que veut
dire, en effet, ce terme: accomplie ses jours? On l’a pris quelquefois pouf’ la vie éternelle, qui
s'écoulera dans la joie et l’allégresse, sous ces nouveaux cieux
et sur celte nouvelle terre que
Dieu promet de créer [v. 17, 18,
19). Mais comment pourrait-il être
question, de «bâtir des maisons
et de planter des vignés » [v. 21]’,
« d'engendrer des enfants qui ne
seront plus exposés à la frayeur,
mais qui seront avec eux ? » {v. 23).
Comment surtout admettre que les
heureux habitants de la Jérusalem
céleste « crieront encore àiDieu et
qu’il les exaucera? » ^v. 24).
Il est donc évident i pour nous
du moins, que celté magnifique
promesse se rapporte dans son
ensemble et dans ses traits principaux , à un état de choses qui
s’est vérifié, peut-être, déjà en
partie, et qui s’accomplira encore
sur la terre avant « que le jour
grand et terrible du Seigneur
vienne » Joël h, 31. — Le rétour
de la captivité de Babylone et la
protection puissante dont Dieu a
environné ceux qu’il avait ainsi
rachetés, le repos relatif dont ils
ont joui dans la Jérusalem relevée
de ses ruines, le merveilleux accroissement de la population , l’abondance de biens dont son Dieu
l’a comblée pendant de longues
années , nous paraissent un premier accomplissement de’ cette
pro[yh‘étie d’Esaie, mais non le
plus glorieux. Mais jamais encore,
que riOus sachions, l’on n’a vu
elle/ le peuple de Dieu, se vérifier cette parole cehii gui mourra
âgé de cent ans sera encore jeune.
On s’est demandé si la chose
même est possible. Moïse n’a-t-il
2
„122—
pas, environ dix-huit siècles au
paravant, constaté dans une parole bien connue, que « les jours
de riiotnme reviennent à 70 ans
et s’il y en a de vigoureux k 80
ans ». Peut-on admettre que, dans
sa corruption croissante, l’humanité eût trouvé une vigueur physique plus grande ?
N’oublions pas que ces hommes
dont parle Moïse sont ceux qui
étaient sous jie coup de la sentence, q;ui les’^ondamnait à tomber
dans Îe désfrt; «j’ai juré dans
ma colère, dit l’Eternel, qu’ils
n’entreronl point-dans mon repos ». La déclaration de Moïse ne
peut donc pas avoir eu la portée
et l'autorité d’une sentence divine
prononcée contre tous les hommes. S’il fallait trouver dans les
Ecritures une parole qui ,fixât la
durée moyenne de la vie humaine,
c’est plutôt à Esaïe qu’il faudrait
la demander, et plus précisément
dans le passage qui nous occupe.
Si le terme de cent ans est très
rarement atteint, il n’en demeure
pas moins vrai qu’il est quelquefois dépassé, môme aujourd’hui,
et ces exceptions permettent d’affirmer que la limite ordinaire et
naturelle d'une vie d’homme devrait être celle d’un siècle complet. Pourquoi la moyenne ordinaire | est-elle loin encore de la
moitié de. «et âge, et â quelles
conditions, serait-il atteint?
Le-s hommes qui naissent avec
une constitution viciée et qui l’affaiblissent encqre par une vie déréglée sont condamnés à une mort
prématurée. Ceux qui ont la constitution Ja plus saine» et la plus
robuste peuvent la ruiner en fort
peu de temps en s’adonnant aux
excès de tout genre, même aux
excès de travail. Une nourriture
insuffisante ou mauvaise, une habitation malsaine produisent, un
peu plus lentement peut-être, le
même effet désastreux. Mais supposons un enfant qui vienne au
monde dans les meilleures conditions de santé, qui soit entouré
dans son enfance de soins intelligents et affectueux, qui «se souvienne de son Créateur dès les
jours de sa jeunesse » qui en apprenant de bonne heure à connaître l’amour de son DieuSauveur,
se propose, comme Daniel et ses
jeunes amis de ne pas se souiller
en suivant la multitude p.qur mal
faire; qui aît lé goût dii'jtravail
et qui s’y applique joyeusement
et régulièrement comme'^â l’accomplissement d’un devoir, nous
ne voyons pas cblnineht ce corps
sain habité par une âme qui jouit
de la paix avec ¡Dieu, n’accoinpli-;
rait pas le nombre d’annéçs dont
le Créateur lui-même a parlé par
la bouche d’Esaïe.
Que par une effusion abondante
de l’Esprit de Dieu sur un peuple
ou sur une Eglise particulière , la
vie de Dieu y circule avec, abondance et produise ses fruits de
sanctification , il n'y a nul doute
que la vigueur du corps n'en soit
merveilleusement accrue et que ,
sauf les accident,s et le.s fléaux
auxquels le chrétien est exposé
comme le reste des hommes et
auxquels il ne lui serait pas bon
d’être absolument soustrait, la
durée de la vie se prolongera
beaucoup plus fréquemment jusqu’au terme dont parle Esaïe,, et
que Penfant de Dieu mourra plus
souvent âgé et rassasié de jours.
Mais que veut dire c,ette autre
parole qui contraste si tristement
avec la précédente ie pécheur
âgé de cent ans sera îTiattdiif Simple men-t ceci, cro.yonsrnous. Même
dans ce temps de riches bénédictions sur son Eglise, d’une abondante reffusion , du SL . Esprit sur
les rachetés, il y aura des vierges
folles et des pécheurs impénitents,
que la patience de Dieu supportera, attendant pour leur faire
grâce, auxquels il adressera de
nombreux appels, non pas mé-
3
------133-.
'y^/VV^/^/WV^/V^/WV^rwVW\/W«
prisés peut-être, mais simplement
négligés, en sorte qu’après avoir
extraordinairement prorogé leur
temps de grAce, le jour de leur
visitation, le temps viendra enfin
pour eux où il n’y aura plus de
sacrifice pour leurs péchés, mais
l’attente terrible du jugement et
l’ardeur du feu qui doit dévorer
les adversaires. Heb. x , 27.
Solennel avèrtisseinent à ceux
qii’i'^'estiment qu’uiië longue vie
est'utie preuve évidente 'du bon
plaisir (de pieti, et que la. blanche
vi'éiliesse est le tetnps le' plus favorable pour saisir avec énergie
ce qu’on a négligé aux jours de
sa yigueur et de sa prospérité.
*®oi[irç0ponbAncc
.. .. 10 nvril. 18SÎ1
Mon cher Directeur,
Il ne faut pas que je tarde trop
à vous envoyer la suite de ma lettre
du 6; si je ne veux pas l'oublier en
m’occupant d’autre chose, et je le
fais d’autant plus volontiers aujourd’hui, que^je ne me..sens pas disposé
à braver l’.tpr irès-fi:oicl; ,qui souffle
depiiîè'ée hiatin’, po'ùr aller planter
le reste de mes pommes de terre.
Aussi longtemps que l’air n’esl pas
plus chaud, elles sont aussi bien dans
la cavCj qu’ensevelies dans le champ.
En parlant des petits propriétaires
que l’insuffisanee des produits de
leurs terres ; pousse enfini vers l’Amérique, j’ai _dit qu’avant de sp résigner à l’émigration il y en a. qui
recourent à un moyen., le plus efficace de tous, pour les mettre dans
rimpossibililé de quitter le pays.
Je comprends très-bien qu’un grand
propriétaire recoure à des emprunts
même considérables, afin d’avoir te
moyen.,, comme il en a rinleltigence,
d’améliorer la culture de ses. terres,
C’est peut-être In récolte de
trois années qu’il cngâge par là,
mais avec l’espoir fondé de placer un
capital à gros intérêts. Il trouve d’ailleurs tout l’argent dont il a besoin,
et à des conditions très modérées,
pareeque le placement est sûr. II
en, est tout autrement pour. Ici petit
agriculteur, lorsque, pour une cause
ou pour une auli'e, i,l ,’se. voit forcé
de conlraclci; une dette. S’il était sag(3
il.se résignerait plutôt à la vente
d’une pièce de, ten'p; mais il est inutile de lui (în pajder; il croit son
honneur engâgé à garder à sa colonne
tout,ce qui s^ trouvelinscril, même
alors' qu’ilm’eniest plus,que le possesseur nominal et qu’il no lui reste
que l’avantage d’en payer les impôts.
Un autre tort qu’a, selon moi, le
paysan qui se décide,à conlractqr une
dette,: quelquefois pour en payer une
autre, c’est de ne jamais emprupler
assez. Il lgi arrive alors, presq.n.q,infailliblement, de deyoir bientôt recourir à un iiouv.(jl empi’unt, si quelque circonstance iieufeuse, une récolte
plus qu’ordinaire, OU;bien encore de
dures privations que l’on s’est imposé,
n’gnl pas permis de payer celte dette.
Or si le premier emprunt a pu se
faire à des conditions; supportables,
loiisgcond ne se poirrra contracter
qu’à des conditions lOnéreiises. J’apr
pelle supportable un intérêt du 5.0(0
même encore du 6 0[Q, quoique le
petit propriétaire le Àvontie déjà,pesant. Quiconque le dépasse (erje sais
qu’il y en a d’assez . insensés pour
promettre jusqu’au 8 ou tOOio) court
infailliblement à sa - ruine, car il ne
peut attendre aucune de ces chances
neureuses, de ces bonnes, fortunes,,
qui permettent, ou qui permeiiaienl
auireffiis,. à lîindusjriel ou au gros
marchand de^ promettre et de *!payer
de gros intérêts, —Nous disonS iCommunément du petit propriétaire qui
est ientré dans. çetteijVOie, qu’il lest
condamné à ou,vrir une porte pour
boucher une fenêtre, jusqu’à ce que
toute la maison, .y passe.;
11 y a une autre manière, devenue
malheureusement ( trop fréquente, de
se miner. Si autrefois les prêteurs
prudents se faisaient doqner hypothèque, sur tout ou partie, des biens
4
-1,34..,.
da rempnintem“, il est rare aujoûcd’hiii que l’on emploie encore ce
moyen très coûteux et qui n’est pas
loujonrs exempt de risques. On en
pratique un beaucoup plus simple et
parfaitement sûr. Un pauvre homme
est dans l’impossibilité de payer ni
le capital, ni même les intérêts d’une
dette. Le ci'éancier offre de lui prêter
encore ce dont il peut avoir besoin.
Mais comme, de la mort à la vie, il
faut prendre quelques précautions,
le débiteur vendra ses terres, ou sa
maison, avec terme de rachat, pour
cinq ans, par exemple. Plus le délai
est éloigné et moins le pauvre homme
se défie de cet insidieux contrat.
Comme la vente se fait généralement
pour la moitié ou le tiers de la valeur de la propriété, il sera facile de
réunir la somme nécessaire.,Le terme
approche et le débiteur commencé à
s’inquiéter; le créancier alors le rassure en lui disant que, même après
le jour fatal, il se contentera de son
argent, ce qu’il se gardei'a bien de
faire.
Je connais des hommes qui se sont
enriebis, ou qui sont occupés à s’enrichir par ce moyen et par d’antres
pareils, comme de prêter au printemps une hémine de blé ou une
brenle de vin pour en recevoir deux
en automne.
Mon expérience m’a démontré que
les ventes avec réserve de rachat sont
la plus désastreuse manière d’essayer
de se tirer d’embarras, fjénéralemenl
le vendeur en est réduit pour sauver
encore quelque chose, à céder k un
tiers son droit de rachat, ou bien à
travailler, mais pour le compte de
l’acheteur, les terres qu’il n’a pas su
garder. — C’est alors que la famille
commence à s’éparpiller, que les enfants, mécontents et découragés, laissent les vieux parents sc tirer d’affaire comme ils pourront, tandis qu’il
vont eux mêmes chercher au loin
du travail et du pain. 11 n’est plus
"question pour cette famille de se
transporter au delà do l’Océan ; les
ressources matérielles lui manquent
absoluûienl pour cela.
Si mes amis les agriculteurs de,nos
Vallées voulaient prendre un conseil
de moi, je leur dirais: ayez en horreur les dette.s, et pour les éviter
soumettez-vous plutôt aux sacrifices
les pitis pénibles , à un travail plu.s
dur, à une séparation toujours douloureuse d’avec quelqu’un de vos enfants. Souvenez-vous que comme vous
l’avez lu sans doute au livre des
proverbes : celui qui emprunte ,se
rend le serviteur de celui qui prête.
Vendez plutôt jusqu’à ce que ce qui,
vous reste soit bien à vous. Vous
aurez moins d’impôts à payer, et nul
n’aura droit à une part de voire modeste récolte.
Un autre conseil encore: effôrcez-'
vous de n’avoir rien à faire avec le
papier timbré, sous ses formes si
multipliées. Tout bien compté, si vous
n’y prenez pas garde, il deviendra la
plus lourde de vos tailles. Et que
sera-ce, si vous avez le malheur, ou
la folie, de vous lai.sscr enti'aîner dans
lin procès?.le pense quelquefois que
pour y échapper il convient de se
conformer à la lettre à la parole du
Sauveur. M.4TH v, 40.
Jacques.
Seizième sessittn ' i'
des Conrércnces du, Val Fèlis
A l’occasion de la seizième session
de nos conférences libres, eut lieu
à Saint Jean, le S avril courant, à
7 h. et 1[2 du soir, une réunion, où
quatre allocutions furent adressées à
une assemblée assez nombreuse, sur
l’instruction religieuse dans la famille
et dans l’école. '
Le lundi 9 avril, à 9 b. du matin,
les membres de la conférence se réunirent dans le local de la grande
école, au nombre de vingt-sept, dont
neuf pasteui's, onze régents, et sept,
anciens ou diacres. U s’agissait de
s’occuper de nos écoles d’une manière
toute pratique. Aussi après la lecture
d’an court résumé de la 41^- conférence, tenue à Angrogne, le 11 no-
5
■ 195
vernbr'e 1880, sur {'Eglise el l’Ecole,
l’assemblée entend un premier programme sur i’eMst’igfwmmi de rhistoire biblique, un second sur l’en
seignè'ment des latigues française et
italienne,rifì troisième sur VarithmÀtique, un quatrième sur le reste, c’eslît-dire, sur la géographie, l’Iüsloire,
l’MUoire naturelle, iécriture, les ouvrages du sexe, le chant et la gÿni-,
nastique;et enfin un rapport siir les
manuels à adopter ou à faire, \
La discussion a d’abord eu lieu sur
les : manuels. Gomme premieri livre de
lecture en^.langsue italienne, ila, conférence adopte ùni livre simple, gradué,
évangélique, l’ouvrage de iiicolosi,:
2'', è" grado. A côipropos,; l’on pose
la question .s’il ine: serait pas avantageux dp eommetmer l’enseignement
de la lecture par l’italien plulôti que
par le, français, J1 est répondu que
l’avantage n’est pas évident, et qu’il
faut laisser à cnàcun la Hberlé de
commencer par l’une ou par l’autre
de. ces langues. ' i!'
La Commission, synodale nous a
pro.cuçé' un premier livre de lecture
/Viiftfftise, 'rnais’il coûte trop cher, eî
pour le mettre Û la (lispo.silion de nos,
enfanis il faudrtiit chaque année jeter
dés centaines d'e francs à fonds perdu.
II bè nous convient pas dé rêimpiinier
lèi qiiel Touvrage qüi ,a servi déjà
pendant plusieurs années , c’est pourquoi M'il, Trop, d’accord avec le présidéiit; dé' la , sus dite Commission,
proposé'de travailler à la composilion
d’iiri nouveau manuel.
Ce premier livre, bien que petit,
demande.beaucoup de travail ^ et par
le fait delà cotiaboration de plusieurs
personnes il, pourra présenter quelques défauts, surtout à l’égarm de
l’unité dans la forme, toutefois, vu
qu’un ouvrage filit par nous, s’adapte
mieux à nos circonstances, et qu’on
peut l’avoir à un iplus bas prix, la
conférence adopte la proposition suivante: i
La Gomrai.ssion composée de MM.
II. Tron, H.'Bosio, lingôn, pasteurs;
.1. ForrierOn, J. D. Ccuign et GuigCit'
régents, çist 'feltargée de S'entendre
avec la Commission synodale pour là
composilion d’un premier livCe de
lecture française. '
Qiiant aii second livre, de'^ lecture,
bien qu’il soit aussi et même plus
nécessairè' qué le pfèmier, l.’bn est
d’avis d’alléndre, Soif pour né' pas
mettrè' trop de travail sur le ibéliér,
soit pour laisser'à la dernière édition
qui'à paru le témps'‘(je s’écouler.
Gommé second livré’l'ëèturà ' italienne, M'II. Tron'pro,pose, i'i seçondO
libro di A. Parato, lion loiuefois d’niic
manière défini,livé. Mais corruhe il est
nécessaire d’at’oir au plutôt ntt''tèl
livre de lecllifô', là conférence ,à'pp'rbnvé lâ'propôsifî'ûn dé'\c'hàrgef là
Commission . déjà‘'noibmééi' dé '.S’entendre aéec làî'CorbnilsSion .Synodale,,
pour le choix'.d’Uri‘itiiihuel de iélctiire
italienne à Înirodpi'r’e dans lioS éébles,
dès l’automne prochàin.'' ’'|"'”'" ‘ '
En'cinquième lieu, if e!st ‘quCsfi'on
d’un nimmef d^'hisMre k cOifilposei-’éa
vue de” dos'enfants ; 'mai.s pouf "tic.
pas embrasser trop à la fois, ce.ir ,,"
vail est renvoyé à une autre oèca.^‘ion.
Dans, la ■soance^j.dp/i’apre^.ip'idi,
l’assemblée, cfisciite.. d,,abord' les, prg
GRAMMES POUR LES ÉCOLES DE QUARTIER.
:Iir iM!l‘;, . .Im
1. Progranme Sàf I e’nseigimnenl
de l'histqire biblique, —difi., Bosio pro^
posé Gexèse et Luc'cr,,;,suivant une
année un livre, une année, l’autre,,
afin d’éviter la, iconfusion des ■ ¡fiées
qui pourrait résulter ¡d’une.éiude,do
ces deux Hvres,|ià,îie.;simultanémenL
L’.qqjqop.prnânuel pour les enfants ,
j'i, ¡à à part, cl.
celui dé $i. .ÎMç à .port. Dof iuja}lre.s
doivent racohleV, ét enseigner aijx
enfanis à racoptîei: les. réciis. dé.. ce,s
livres. Quant aux maîtres,qui ne savent pas raconter, ni,môme foiimulc''
les sujets, il faut que les Commissions scolaires leur viennent en aide.
2. Programme de lamgne française
et de langue ilalienne. —.M. Forneron
propose: lecture, ex'pircàffbn de mots,
nombreuses' inlcrr'ogàtionsf leçons d,e,
choses', 'poésies et, 0110018 'faciles,.!.
Les ' èiifanté qui sprle.nÎ, des écoles d|0
quarljér pour'pass,ei] à' ia, grande éco,fe
doivent pôiivoié ècrifé Sous dictée. '
6
-.126.
3. Programme d'anthméliqtie. —
M. Guigou propose beaucoup d'exercices de calcul mental sur la numération , l’addilioii, da soustraction,
la mulliplicalion, et la division par
un chiffre, et ensuite aurait lieu renseignement de ia numération par
écrit. D’autres pensent qu’il est suffisant de demander tout d’abord !a
numération solidement apprise, pijis
l’addition et la soustraction. Les différentes idées émises peuvent sc résumer comme suit; Que les opérations soient faites d’upe manière
concrète, avec des nombres petits,
qu’il y ait de nombreux exercices de
calcul mental, des dictées de nombre,
et à cet égard rie pas prétendre faire
des merveilles én dictant des millions,
des billions etc. Pour éviter ce dernier inconvénient^, il est bon que les
Commissions pi|'écisenl la tâcheà faire.
En un mot : programme simple que
toutes les écoles puissent parcourir,
liberté à chacun d’aller plus loin,
s’il le peut.
Programme pour les écoles de quartier QUI N’ENVoiENf PAS LEURS ENFANTS À LA GRANDE ÉCOLE.
Deux idées différentes sont mises
en avant sur , l'mseignement biblique.
Les uns soutiennent qu’il faut enseigner les principaux faits de l’A. T.,
en les raltaetiant les uns aux autres
de manière â éviter la confusion, les
autres préfèrent l’étude suivie d’une
partie de la Bible, l’Exode par exemple. D’autres sont d’avis qu’il faut
laisser aux Commissions scolaires le
soin de fixer ce qui peut se faire de
plus que dans les écoles ordinaires
de qiuirlièr. La coniérénee laisse à
la Commission le soin d’entrer dans
les détails de celte partie du programme.
Programme pour les grandes écoles.
1. iyenseignement de l'histoire biblique doit être ordonné de manière
que le cours se fasse ep quatre ans,
et dans ses parties essentielles pendant les cinq mois de rréquenlatiop
plus grande. Pendant les ntois d’été,
l’on ponrrnil entrer dans, les détails
de la lâche faile en hivei', ou, bien,
laisser à cliaciin la liberté dé, faire
comme il peut. Quatil à [’enseignement du ri. T. AI' Bosio est ^ d’avis
qu’il",faut éiudie];'; D’ La naissance,,
renfance, le baptême,, la mort et la
résurrection de ,1. C. ; 2. Les miràT
des; 3° Les paraboles; 4“ Les aclps.
— M. Guigou donne la préférence à
l’étude par livres.
2. Programme de langue-française
et italienne. M. Forneron insiste,
sur la nécessité de faire linei bonne
lecture, de donner beaucoup d’explications, de faire apprendre par cœur
des psaumes et des cantiques c d’établir des leçons de choses , essentielles
pour l’enseignement de la langue, et
si imporlanles pour le développement
intellectuel des enfants que M' J. Dj
Coiign voudrait en faire une branche
d’enseignement à part. L’on recomnlande en outre la composition, et
des modèles d’écritures privées comme
obligations, contrats, factures etc.
3. Programmé dfaHthiiïêiîque., —
APî. D. Cougri souliéril qu’il est utile
d’epseigner les éléments de la gcpmélrie pour la mesure des surfaces
et des volurnes,' d’autant plus' qùQ
cet enseignement pe,rit sè dgnnei’ Qomr
me divertissement, et qu’ainsj il ri’y,
a pas â craindre qu’il faille pour cela;
négliger ce qiif est absolument nécessaire. M. Guigou croit qu’on pept
l’imposer â la quatrième année,'jyu
qu’il est plus utile que les frâplions
ordinaires.
, 'I ■ I ■■ ■ ■ ;
4. Programme : eie géographie. —
M' J. D. Gougn dit qu’îil suffit de fixer
la lâche d’une manière générale, et
qu’elle ne doit pas être trop chargée
pour laisser à celui qui enseigne le
temps de rendre ses leçons ¡intéressantes par divers détails de mœuDs
et autres. M' J. P. Pons recommande
la méthode qui consiste à commencer
l’élude de la géographie par ce qui
nous louche de pluf: près. M, Foçnerpn
est plutôt d’avis que,quant a laipné]-:
lliode nous ne devons pa!3, npiis |ier.
L’assemblée ne continue, pas à tliscuter,,sur leis. autres hranebes d’en-
7
1Î7
sei^nemenl. M' J. D. Coiisn so borne
à reconiniiinder t’instruciion civiqiie.
Là discussion esl dose par la proposition suivante:
« La Commission nommée par la conlerence du Val-Pélis pour s’occuper
des écoles, est cliargée do préparer
un programme do concert avec utf ou
plusieurs représeUlarUs de la conférence :du Val St. Maj'lirii et de le.présenter àiil’approbalion de la Table
pour l'introduire ensuite dans nos
paroisses».
Le bureau de la, conférence a été
nommé comme suit :
MM. Henri Tron, présidenl; David
Marauda, vioe-pré.sident et trésorier,
J. D. A. Ilugon, seerélaire.
La prodiaine conférence est fixée
à Prarusiin, dans le courant de
l’automne' prochain. Le sujet à trailei'
esl: La vie Monsieur Antoine
Gay est nomjué rapporteur.
Les ilroils de In Femme,
(Extrait de l’ouvrage anglais; Nos Filles).
Les droits de la femme, mais quels
sotit-iis?
Le droit de travàillôr,'d’aimer et
de prier.
Le droit de veiller quand les autres
dorment.
Le droit de pleiiier avec ceux qui
pleurent, et d’essuyer les larmes qui
coulent.
Le droit de calmer les ci'ainles qui
s’élèvintl •
Le droit d’illuminer les fronts soucieux et de murmurer des paroles de
consolation à ceux qui désespèrent.
Le droit de veillei' prés du mourant,
de l’aider à souffrir joyeusement; et
quand toutes ses espérances terrestres
se sont envolées, le droit de l’inviter
à chercher quelque chose de mieux
au delà du voile.
Le droit de ramener celui qui
s’égare et de tirei' du sentier de la
honte celui qui se perd.
Le droit de tendre la main à la
veuve et à l’orphelin.
Le droit d’enseigner aux petits à
croii'e simplement à Celui qui mourut
pour nous.
Le droit d’embellir leurs jeunes ans
par un amour sérieux et de doux
encouragements.
Le droit de former les intelligences,
de dii’iger Pâme vers un but.noble et
pur, de lui apprendre à voler plus
haut que la terre.
Le droit de vivre pour ceux qu’on
aime et de mourir pour eux.
Sont-ce bien là tous tes droits? —
Ils sont nombreux. Pourquoi en demander davantage? Ta responsabilité
n’est-elle pas assez grande?
Si ce sont là tes droits, femme,
ne le plains pas de ton lot. Fais valoir
les talenls que Dieu t’a confiés et ton
infiuence sera immense. Tes devoirs
terrestres accbmplis, le refros t’attend
aui ciel..
I^ensées.
Personne ici bas ne fait tout le bien
ni tout lè mal dont il est dapable ou
dont il est tenté.
Ce n’est pas l’innocence ét le crime,
c’est l’enfer et le ciel qui se rencontrent face à face dans Jérusalem ’et
sur la colline du Calvaire.
Quand on liait la vérité, oq ne la
hait nas'à moitié.
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Aillant la vérité comple.d’onnemis,
autant Jésus-Christ cdniplé de meurIriers; autant de fois il reparaîtrait
sur la terre, et en quelque lieu que
ce pfil-êlre,. autant de fois et paiTout
Jésus-Christ serait mis à mort.
Jé'sti's-Cfirist,’'dans la ji'eéso'nrie dé
ses amis, est mille et mille Ibis
remonté au Calvaire.
A. ViNET.
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..,128 - ,
IS^üuc politique
iinùe. — La Chambi'e des dépu lés
ïi examiné le budget de la marine
qu’elle a aà'opté.. iMaïs u'ne foi lc minorité, a donné un vole délavorabje,
en suite d’une discussion très animée,
à laquelle ont pris part plusieurs
oralevirs, comme Brin, Saint Bon ,
Ricotti, Açlon Déprétis et d’aulres.
La votation par appel nominal qui
a eu lieu après le discours de Déprélis
a lait iinp inrpression pénible, pareeque des, députés ’qui font depuis
longtemps urne opposition violente à
Aeton , ont ,voté en sa faveur. On assure qu’à la suite de cette discussion
et du vote sur l’ensemble du budget,
le ministre de la marine a offert sa
démission A D^rélis.» La Chambre
est occupée maintenant de la discussion gi^éraje du budget des recettes.
Le mafiage du prince Thomas, Duc
de Gênes, avec la princesse Isabelle
de Bavière a été célébré samedi dernier, 14 avril, au château de Nynphenburg près de Munich. Cè n’est
pas iei premier mariage entre la maison de Savoie et celle de Vitlelsbach.
Le prince Thomas est âgé de. 29 ans
et la princesse Isabelle, de 19. Le
duc de Gênes, oiBciei'; supérieur dans
notre marine, a déjà fait des voyages
importants dans rexlrême Orient.
— A défaut'de nouvelles politiques
importantes les journaux ont assez
à faire à nous raconter les incendies
comme celui de'Milan, hors de PorteNeuve, dans l’établissement des frères
Grondona, constructeurs de voitures,
et bien d’autres, et de vols, comme
ceux de Naples et de Païenne.
Wrnnee. — Quelques ouvriei.s de
Marseille continuent tranquillement
à faire grève, à leur grand détriment
et à celui du commerce de ce port
imporlant,
Suiage. — \]n grand inçepdie a
détruit plus de 100 maisons dans la
petite ville industrielle de Vallorbes
dans le canton de Vaud. On assure
que 1200 personnes sont sans abri,;
mais la bienfaisance particulière et
l’assurance mutuelle dû tous les propriétaires du Canton dans les cas
d’incendic, viendront bien vite au
secours des victimes du désastre.
AtietnuffÈte. — L’empereur Guillaume, malgré ses -80 ans est allé
faire une visite de condoléance à la
famille de Mecklernburg, frappée dernièrement par la mort du duc. —
Bismarli'est rétabli et compte prendre
part aux discussions de la diète.
ituaaie. — La fête du coiii'onnemenl de l’Empereur à Moscou, est
renvoyée an 10 juin.
SOÜSCRII'ÏION
en faceur du Collège Vniidoie
Montant de la liste précéd. L. 322
M. El. Bonnet pasteur . ' » '10
La paroisse d’Angrogrie . .» 43
Miss Edwards . ., . . . 25
M. J. Pons pasleur Naples . » 10
M. iHéii Jalier id. . ; » i 10
M. Barlh. .lourdan libraire id. » 5
M. François Gay négocianl id. »; 5
M’’ A. Rével prof. ih. . , - 10
E R N KST K O B r, irr, C'e/'rt H / « / ,1 tí //I / )/ isirn un r
t’igneiol, ltn|). UiianlDie (jt Mascaretli,