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Qülarante-neuvièjne année.
15 Août 1913
N. 33.
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PARAISSANT CHAQU
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les chc^aë vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....! dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
- SOMMAIRE:
Paix ou guerre ? — Le Congrès de Zurich
— Le Concile des religions et des
Métaphysiques — L’ Eglise Missionnaire Belge — Correspondance —
Chronique vaudoise — Bibliographie
—. Pro Scuola Normale.
PAIX OU GUERRE?
On vient de signer la paix à Bukarest, entre les états Balkaniques brouillés à mort, après les brillantes victoires
obtenues sur les Turcs. C’est à la Roumanie que revient l’honneur de cette
entente passagère, et si elle-même s’est
coupé un bon morceau dans le territoire Bulgare, elle le paye par de bons
offices rendus à la pauvre victime de
l’orgueil. Oui, la Bulgarie qui aurait pu
occuper dans les. états Balkaniques la
plaœ jqu’a eu le Piémont en Italie, se
mettre à' ïâ tête d’huile confédération,
qui aurait eu un grand rôle à jouer, a
perdu par son orgueil, par Son eiitête■fliefit, par’sa brutalité, la bonne bdcasion de së faire aimer et admirer, et se
trouve aujourd’hui humiliée, à la merci
de ses alliés d’hier et des puissances qui
ont bien autre chose à penser qu’à son
humiliation. Nous le regrettons pour
elle et, d’un autre côté, nous ne saurions admirer la pétulante Grèce, insatiable, qui, à son tour, s’est montrée
dure et cruelle envers celle qüi a cependant soutenu les plus rudes coups contre l’ennemi.
La paix est signée, et que Dieu en soit
loué, car les chrétiens et le monde civilisé ont gémi ces derniers temps, en voyant les nations soi-disant chrétiennes
s’égorger réciproquement, en donnant
un bien triste spectacle aux Turcs, à
ceux que l’on appelait la honte de l’Europe. Des chrétiens ont été à leur tour
la honte du monde entier. La paix 'est
signée; les malheureux prisonniers vont
revoir leur pays, les blessés vont être
mieux soignés, les campagnes vont êtré
de nouveau cultivées, les villes vont reprendre la vie, et là où il n’y avait que
deuil, mort, malédiction, on verra de
nouveau ce qu’est la vie vraie, celle qui
réclame la paix. La paix est signée; le
monde entier qui a assisté à cette lutte
fratricide, va de nouveau tourner ses
pensées ailleurs, mais cette paix serat-elle durable ?
Nous voudrions pouvoir dire oui, il
n’y a pas de motifs pour en douter.
Mais hélas ! quand on connaît le cœur
humain on peut s’attendre à tout, et la
haine concentrée au fond du cœur, les
sentiments patriotiques blessés à mort,
tout cela ne tardera pas à faire explosion, quand après quelques années on
sentira la force revenir ; la revanche réclamera ses droits. Et si encore il n’y
%vait que les intéressés appelés à liqui
der les malentendus, mais certains voisins incommodes, certaines jalousies entre nations, attendent le grand moment
pour agir. Ea lutte sourde entre la
France et l’Allemagne qui dure depuis
le 1870 et qui oblige l’Europe à veiller,
ne dit-elle rien ? Cette Autriche menaçante et débordante, surtout ces derniers temps, où veut-elle arriver ? —
Cette rivalité constante entre l’Allemagne et l’Angleterre, qui après tout n’est
qu’une rivalité commerciale d’influence
que de malentendus elle a créés. — Estce la paix ou la guerre ? De chrétien demande à grands cris la paix ; il travaille
pour la paix, il souffre pour avoir la
paix. Dieu entend le cri de ses enfants
ét II saura régner et répondre. En attendant veillons et prions sans cesse,
car l’illusion est impossible, le mal étant
là dans toute sa laideur, le péché continuant son œuvre néfaste, Satan disposant de ses sold|te^yéi^ns
sans"'•oëèêë, 'tar^ÇoaCTe^^ierï
l’abri de cet ennemi rusé, et nos Eglises
ne sont pas des forteresses toujours sûres, puisque là aussi les brèches s’ouvrent et l’ennemi se présente. Oh ! veillons et prions pour que le Prince de la
paix puisse agir et nous assurer la victoire finale. C. A. TrOn.
Le Congrès de Zurieh.
Cher M. le Directeur,
'Vous vous étonnerez, et les lecteurs
avec vous, de voir paraître si tard ces
quelques lignes sur le Congrès des Ecoles du dimanche. Un malentendu est la
seule cause de ce retard; et comme je
ne voudrais pas que VEcho doive se contenter de récits fragmentaires, je vous
prie d’accueillir ce court résumé des
travaux de cette « Convention » qui mérite bien qu’on s’y arrête quelques instants pour réfléchir.
De Congrès a été tenu du 8 au 15 juillet dans la grande et belle ville de Zurich dont on trace le portrait suivant :
« Da silhouette de la ville est déterminée par les tours de la cathédrale, de
l’église Fraumünster et de Saint-Pierre,
ces témoins impassibles d’un antique
passé. Ea ville s’étend en cercle autour
de la tête du lac, descend le long des rives de la Eimmat, monte à l’est sur les
pentes boisées du Zürichberg et s’étend
à l’ouest jusqu’au pied de l’Uetliberg.
Si le centre forme un ensemble touffu
de CGStructions, par contre les quartiers extérieurs sont richemefit dotés de
promenades et de jardins qui vont se
perdre jusqu’en pleine campagne. Des
chemins de fer électriques conduisent
en quelques minutes au parc naturel du
Zürichberg et en une demi-heure le chemin de fer de montagne atteint le sommet de l’Uetliberg, le véritable signal
belvëdèrè de Zurich, d’où l’on jouit
d’une vue circulaire sur l’ensemble des
Alpes suisses ».
EéS députés inscrits étaient au nombre de 2264, venus de 76 pays différents:’1344 venaient naturellement des
Etats-Unis et du Canadà, 228 de la
Grarlde Bretagne, 83 de l’Asie, 56 dej
l’Afrique, 30 venaient de l’Australie et
24 de ri’Amérique du Sud. E’Europe
continentale avait droit à se faire représenter par 500 députés et elle en a
envoyé 728, dont une trentaine représentaient l’Italie et les Missions italiennes en Suisse (Tous compris : 2493).
Selon la répartition qui avait été faite
par le Comité national, l’Eglise Vaüdoisé’ avait droit à 14 délégués, mais
elle h’èn a envoyé que quatre, y compris M. Od. J alla qui représentait aussi
la Soéiété des Traités religieux; l’Eglise
Méthtidiste en avait, si je ne me troûipe,
jéaü rupins 9, l’Eglise Wesleyehné 4, TE-1
^^lise^Baptisïë’gj lës‘"âtttêlf
riaient dès œuvres indépeûdaiites.
A peine nous fûmes arrivés à Zurich
on riious coinmuniqua une invitation
que Madame Rieter-Bodmer adressait
àrious les délégués pour un thé dans sa
villa et dans son beau parc où l’où entëhdit de beaux cantiques chantés par
les enfants de quelques écoles du dimanche de la ville. C’est en visitant les
beautés de ce parc que nous rehcontrâméS la plupart dés délégués itàliens.
'Ée soir de Ce même jour, mardi 8
jùSîet, eut lieu l’inauguration officielle
duèCongrès présidée par l’évêque méthbdiste J. H. Vincent. Ee lendemain,
les- ‘séances régulières commencèrent,
coiiime ensuite chaqUe jour, par' un
ctilte tenu par M. F. B. Meyèr de Eondres et par les discours de bienvenue de
la part du maire de la ville, hôn. Robert
B’iUèter, du pasteur Arnold Ruegg au
noîïi du Comité local et de l’évêqüe
JôKù E. Nuelseh àu nom de l’Europe
côiifinentale. Ces premières allocutions
amenèrent d’autres discours-réponses
de la part du doct. D. Zauleck de Bremen pour l’Allemagne, du missionnaire
Richard Burges pour l’Asie, du missionnaire D. K. Albertyn pour l’Afrique, de
M:‘ W. T. Eewis pour l’Australie, du
pasteur H. C. Tuckef du Brésil pour
1-Amérique du Sud et de M. E. K. Warren pour l’Amérique septentrionale.
Furent ensuite présentés à l’Assemblée
le Consul général des Etats-Unis hon.
Robert E. Mansfield, le vice-Consul dé
l’Angleterre M. J. C. Milligan, et le Consul général dé l’empire allemand Herr
von Faber.
Parmi les discours dignes d’être mentionnés, nommons d’abord le « Message
du Président » M. le doct. G.’W. Bailey
de Philadelphie et les Rapports des six
Commissions nommées pour étudier les
différents champs de travail: celui de
la Commission de l’Europe continèU.tale a été présenté par son secrétaire
M. le doct. B. M. Tipple de Rome, —
celui de la Commission de l’Afrique méridionale dont le président était M. le
doct. F. B. Meyer a été lu par le secrétaire M. Arthur Black, — celui de l’Inde
par le secrétaire de la Commission M.
Richard Burges et par M. D. Reid, —
celui de l’éxtrême Orient, dont M. H.
J. Heinz était président, lu par le secrétaire M. Frank E- Brown, — celui de la
Commission de l’Amérique du Sud, présidée par M. Robert E. Speer, lu par le
secrétaire Herbert S. Harris et enfin celui de la Commission pour les pays mahométans lu par le secrétaire M. le
doct. S. M. Zwèmer du Gàirel ' '
Vinrent ensuite' le "Rapport dé la
Commission Exécutive préparé par le
président M. E. K.^ Warren et çeux des
deux secrétaires generaux, Ml ''Carêy
' i^“séc^èn’ èufppééfttfê' et
Ml Marion Eàwrahcé pouf là "section
américàînè. Mais, entre la lecture^de cés
différentes relations, on pouvait entendre,’surtout si l’on'avait le don d’ubiqùité, tant d’autres discours se rapportant aux sujets les plUs variés^ mais
toujours en rapport avec l’Ecble du dimanche.
Il y eut aussi ce que Ton a liohimé
« i’àppel nomitiâl des nations » (the Roll
Call of nations) ; alors, à l’appel d’une
nation, un député, généralement le secrétaire national, s’avançait et prononçait un discours de 10 ou 15 minutes
sur l’oeuvre du pays qU’il représentait.
Et c’est ici queri’on a vivement senti
l’absènce'dû secrétaire italien; d’àutant plus qu’on ne pouvait guère déroger et s’écarter de ce qui était imprimé
dans le programmé officiel. , ^
Citons encore deux commémorations
qm ont été faites : la prernière, du grand
réformateur Ulrich Zwingli par, ,M>
prof, von Schulthess-Rechberg D; Dl en
allemand et en,anglais par le pasteur
James J. Good"; l’autre,. du; philanthrope-éducateur Jean Henri Pestàlozzi par M. le pasteur Arnold Ruegg en
allemand et par M. le doct. Carey Bonner en anglais. F 1
Nous avons aussi eu, le plaisir d’entendré M. le pasteur'Henry C. Woodruff, président de là « Foreign Sunday
School Association » de jBrôohlyq nous
parler de son père, M. Albert Woodruff,
fqhdateur de, la, dite Société et ,qui..s!est
tant occupé des écoles ¡¡du dimanche
d’Italie et des, y allées.
Enfin ri nous reste à mentionner les
séances particulières Tenues par la seçti on française et parla section italienne.
A la séance française, présidée par M.
le pasteur Eugène Bridel de Eâusanne,
furent aussi invités les délégués'des atl
PENSION DE FAMILLE. Prof, tourn - Torre Pollice. Edo^g du STNODE: Pensioû avec ou sans ehamtee»
-^4
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iii
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tíes nations latines : italiens, espagnols,
portugais, belges, |ud-âméricain^?etc.
M. le prof. Charle^ Bieler de Montréal,
Canadá, lut un excellent travail intitulé : Dans quel sens l’Eiole du dimanché
vingtième siècle doit-elle progresser ?
‘ l|rirent successivement la parole M.
l J^ail l,aroêhe de Paris, secrétaire des
f'écoles du dimanche de France, M. Henri
- Anet de ..Belgique, M. François Rostan
^ de Gènes et quelques autres.
^ Fa section italienne a, de son côté,
ténu deux séances, dans la première
?'■ desquelles on a décidé de demander à
là Présidence d’accorder à M. Od. J alla
de prendre la placç de"M. le prof. Fuzzi
(absent) qtd devait parler à la séance de
r? « Union internationale de la lecture
dé la Bible en rapport avec l’Ecole du
dimanche»; ce qui, en effet, a été accordé pour l’après-midi du lundi, 14
juillet. Dans leur seconde séance, les
, délégués itahens ont décidé de demander au Comité national qu’il intensifie
son activité soit dans ses séances soit
dans la rédaction du Manuel : « Fa
Scuola Domenicale ».
Je ne veux pas, avant de clore cet article, oublier le bon et beau discours
prononcé, dans une des réunions plénières sérales, par Frank 'Thomas sur;
L’âme de l’enfant, discours dont voici
le résumé:
1. Fes enfants ont une âme.
2. Feur âme est une âme d’enfant.
3. Cette âme est à Dieu.
4. Nous avons quelque chose à faire
^ pour cette âme; a) Révéler à l’enfant
qu’il est à lui-même ; mais h) que sa destinée ne se réalisera que quand il se
donnera à Dieu.
5. Nous pouvons le faire: a) En gagnant la confiance de l’enfant ; b) en faîsantiVoir dans la-Bible le livre d® Dieu ;
c) en établissant une relation intime entre l’âme de l’enfant et son Sauveur.
I Fes nouveaux officiers pour les années 1913 à 1916 sont: Sir Robert Faidlaw de Fondres, président de l’Association Universelle — M. H. J. Heinz de
Pittsburg, président du Comité Exécutif — MM. Carey Bonner et Marion
Fawrance, secrétaires généraux et M.
Frank F- Brown de Brooklyn, secrétaire local.
Fa séance finale a été une des plus solennelles. F’immense salle était bondée;
il ne devait pas y avoir moins de 5000
personnes. Fes drapeaux des nations
étaient rangés sur le devant de la plateforme. il. le pasteur A. T. Guttery
prononça un discours sur L’unité des
czoy««fs; ensuite M. F. B. Meyer prit la
parole et parla brièvement et, d’une manière émouvante, rappela la Mission du
chréUen, telle qu’elle nous est présentée
pat les paroles de Jésus dans Matthieu
Nxyiii, 19 -20; puis il invita l’Assemblée à répéter avec lui, tous se tenant
debout, ces paroles : Seigneur Jésus, je
ï'offre mà vie — Seigneur Jésus remplis
mon cœur d’amour pour les enfants —
Seigneur, aide-nous à amener le monde
à tes pieds.
Il prononça encore une courte prière
et invoqua la bénédiction de Dieu sur'
l’Assemblée qui chanta le
God be with you tiü we meet again I
Que Dieu soit avec vous jusqu’au revoir I
Ph. Grii,!,.
LE CÔNCILË DES RELIGIONS
ET DES MÉTAPHYSIQUES.
« Fa salle de l’Hôtel de la Société Nationale d’Horticulture est pleine d’une
bizarre animation. Fà calme rue de
Grenelle, où les fiacres s’arrêtent, un à
U&< sans tumulte, se prépare au çéré
làü
monial étrange du Congrès. On vend,
dans le vestibule, des programmeàfdes
bulletins. Une suffragette passe, indifférente. Des rabbins s’accostent. Ü y a
des‘Israélites et des chrétiens. G)h se
sourit. Des Américains expliquent ^ des
recrues muettes les principes esseétiels
et le but du Congrès.
« Ce but, d’ailleurs, le révérend M.
Wendte, secrétaire général, l’exposera
bientôt.
«M. Wendte parle. Silence. Et tandis
que, sur un fonds de palmes vertes, le
révérend précise certains points de la
doctrine nouvelle, les visages s’éclairent doucement. « Ce temps cherche une
âme » ! déclara M. Wendte. Il trace
dans ses lignes essentielles le rôle ¡bienfaisant de cette association internationale. Son but est de grouper autour
d’une même et grande espérance et
d’une action commune, tous les hommes de bonne volonté qui unissent à de
vivantes aspirations religieuses un besoin profond de progrès et de liberté.
« Au reste, quand bien même nous ne
serions que de pauvres égarés, le besoin
de croire suffirait à nous grouper. « Je
sais, continue M. Wendte, qu’il n’est
ici rien de semblable. Unissons donc
l’élan de sentiments si vastes au profit
d’une liberté qui permettra aux spires
ennemis de s’entendre. Trouver l’élément capable de réconcilier un bouddhiste et un catholique romain, un protestant et un juif, voilà l’œuvre a. réliser ». J:
« Ce sixième Congrès marque, en 'somme, que ce projet n’était pas insensé.
Forsqu’à Boston, le 25 mai igoôï- sur
l’initiative de l’Association américaipe,
le Comité international prit pour objet
de mettre en relation dans tous les-paySii ^
eeüx;qui s’efforcent d’unir la puriij^ligion et la liberté parfaite, il répondait
au besoin de bien des consciences.
« M. Wendte parle toujours. Ilia du
succès. F’auditoire lui témoigne sa sympathie par des murmures, voire des
bravos et des cris.
« M. Charles Wagner, vice-président,
succède au révérend. Il prononce une
allocution de bienvenue et sans s’étonner de voir réunies dans la salle les personnalités les plus disparates du monde
religieux, il leur prêche l’union dans
1 intérêt vital de cette noble tentative.
MM. Bonnet-Maury,Théodore Reinach,
Jules Siegfried, John Vienot et Ch.
Wendte, sont au bureau. Ils écoutent
avec déférence ces belles paroles. Mais
les orateurs se pressent. Après le pasteur
Erich Fœrster, le pasteur Max Fischer
va de l’avant. Un troisième élève la
voix; c’est le surintendant Rohrer, de
Jérusalem. Et chacun dans sa langue,
ou s’étend sur l’Association protestante
allemande, ou sur la Société du Temple
en Palestine, ou sur... Fe public entend
plus de trente discours... Il ne paraît
pas rassasié ».
Ces paroles de L’homme libre nous
font penser que le Concile tenu à Paris
vers la mi-juillet peut satisfaire certains
esprits, et il y a un véritable idéal à
contempler toutes les religions réunies,
mais avec quel profit ? S’agit-il d’une
œuvre sociale, fraternelle, dans le sens
qu’il faut vivre côte à côte les uns ¡avec
les autres, c’est bien ; s’agit-il, par contre, d’un désir malsain d’amalgamer
toutes les religions, pour obtenir quoi ?
N’en parlons plus, car la lumière ne
peut pas s’associer aux ténèbres, le
Christ ne peut pas être mis au niveau
de Boudha ou de Confucius, le Juif ne
peut pas s’unir au chrétien, et le chrétien inconséquent doit se sentir mal à
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son aise quand son Christ est voilé et
que de Dieu on en a fait simplement un,
homme, un prophète, un héros. Ce n’est
pas assez. C. A. Tron. I
L’EGLISE'MISSIONNAIRE belge.
Cette Eglise a eu son Synode le 7 et
8 juillet dernier, à Bruxelles même.
Comme tant d’autres œuvres, celle-èi
ne fait pas exception à la règle, et se
trouve souvent entravée par le déficit,
malgré le secours étranger et la bonne
volonté des membres qui savent s’imposer des sacrifices. F’Eglise Belge
compte près de 8.000 membres communiants, et c’est une des œuvres les
plus prospères du continent, cependantelle aussi se trouve en face des difficultés du temps présent. Voici en effet ce
qu’écrit le Chrétien Belge:
« Plus grave est le problème que posent nos statistiques. Il ne faut peutêtre pas leur attribuer trop d’importance, mais on ne peut se défendre d’un
double sentiment de déception et de
crainte en lisant dans le rapport de la
Commission des Eglises et Stations que
nous avons 118 adultes et 162 enfants
de moins que l’an dernier. Il y a bien eu
des inscriptions nouvelles, mais elles
n’ont pu compenser les radiations qui
ont du être faites et qui, dans certaines
églises portent, il est vrai, sur plusieurs
années. Fes conquêtes sont rares et difficiles; nous traversons une phase critique. Il est juste cependant de relever
les faits encourageants qui ne manquent
pas. En pays flamand, où l’athéisme a
fait moins de ravages qu’ailleurs, l’évangélisation progresse. Il souffle un
vent d’émancipation, des besoins religieux se manifestent, nos colporteurs
fa»t gouvent bien reçus; mais il reste
e| grands ,^tàeÎ^ *,d!hns l’ignorance
des masses et l’autorité du clergé; et il
est difficile de trouver dans les Eglises
des laïques capables de s’occuper d’administration. En pays wallon on peut
se réjouir aussi de quelques victoires du
royaume de Dieu. F’œuvre nouvelle
d’Erquelines, poursuivie par l’église de
Courcelles et celle de Leuze-Lonchamps,
entreprise par le pasteur et les colporteurs'de la province de Namur, ajoutent deux foyers de vie chrétienne à
tous ceux que notre Eglise a fondés depuis 75 ans. En résumé il y a des reculs,
et les progrès sont lents. Comment dans
ces conditions assurer l’extension de
notre œuvre ? Faire appel, dit la Commission d’examen, à l’activité des laïques pour augmenter le nombre des moniteurs et monitrices d’écoles du dimanche et d’écoles missionnaires et
suppléer à l’insuffisance du corps pastoral; susciter surtout des bonnes volontés parmi la jeunesse qui semble se
désintéresser souvent des affaires de
l’Eglise et qui manque d’enthousiasme
pour la propagande évangéhque. Nous
devons nous réjouir de l’influence sociale exercée par plusieurs membres de
nos Eghses, mais que personne n’oublie
la place prépondérante que l’évangélisation doit occuper dans nos cœurs et
notre activité. Elle est la raison d’être
essentielle de l’Eglise missionnaire Belge. —- Ainsi l’entretien suscité par les
réflexions de la Commission d’examen,
comme la prédication du matin mirent
en relief la nécessité de développer la
vie religieuse de nos Eglises. M. le pasteur Favre insista sur cette pensée.
C’est par des influences individuelles
que la plupart des conquêtes ont été
faites. Il faut évangéliser les Eglises
pour qu’elles évangélisent à leur tour.
Il faut approfondir la vie du dedans
pour qu’elle ait son contre-coup àd’exJtérieur ».
Nous avons cru bon de faire cette
longue citation parce que nous croyons
fermement que nous nous trouvons en
présence des mêmes difficultés et que
nous aussi nous devons évangéliser les
Eglises pour qu’elles évangélisent à
“ leur tour. — Tant que les individus resteront passifs, qu’ils se contenteront de
jouir pour leur propre compte sans se
préoccuper du trésor reçu, nos œuvres
d’évangélisation et nos efforts seront à
peu près stériles. C. A. Tron.
CORRESPONDANCE.
, Monsieur le Directeur
de r<-( Echo des Vallées»,
Je vous prie dç communiquer l’expression de ma vive e't profonde reconnaissance aux habitants de la Paroisse
de Pomaret qui, par le moyen d’ùhe pétition et diverses autres manifestations
de sympathie, ont témoigné le désir de
me ravoir comme médecin au milieu
d’eux. Que ces amis sachent que c’est
avec un sentiment de tristesse que je
dois répondre négativement à leur requête. Si après plusieurs jours d’incertitude et poussé par différentes raisons
je me suis décidé à rester définitivement à Torre Pellice, je puis d’autre
part leur assurer que je ne pourrai en
aucune manière oublier le témoignage
d’amitié qu’ils m’ont donné, et auquel
je réponds par un sentiment très vif
d’affection et de reconnaissance.
La Tour, le 12 août 1913.
Doct. Quattrini.
CHRONIQUE VAUDOiSE
FA TOUR. Vendredi soir daps; la
grande salle de la société ouvrière se
trouvèrent réunies 65 personnes pour
procéder à la nomination du bureau de
la Pro Torre Pellice. M. le docteur Oscar
Geymonat a été élu président, et avec
lui 10 rnembres pour l’aider, auxquels
nous souhaitons un grand succès. Nous
voudrions nous faire des illusions pour
le bien de la Tour que nous aimons et
que nous voudrions voir prospérer,
mais avec le désir de faire pénétrer la
politique partout, nous craignons fort
que les beaux jours de prospérité du
passé se fassent longtemps attendre.
— Dimanche dernier, comme nous
l’avions annoncé, le professeur Jean
Rostagno tint sa conférence dans le
Temple de la Tour, à* cinq heures, devant un nombreux auditoire accouru de
la Tour, de Saint-Jean et d’Angrogne.
Cette conférence, qui avait pour sujet les vengeances de la loi positive, a été
écoutée avec une profonde attention,
et a fait beaucoup de bien. Dimanche
prochain notre collègue nous parlera de
l’attitude que nous devons prendre en
face du grand tyran et nous attendons
un auditoire plus nombreux encore.
— Mercredi dernier les deux Administrations réunies de l’Eglise Vaudoise ont eu une longue et importante
séance.
— Jeudi, à 9 heures, le Corps des
pasteurs réuni dans la salle du Synode,
a procédé à la nomination des Commissions d’examen.
— Nous apprenons avec plaisir que
M. le chev. prof. David Jahier, vient
d’être nommé Vice-Préteur à la Tour.
Ce titre honorifique, honore en même
temps notre collège.
PIGNEROF- Fe rapport imprimé,
en langue italienne, accuse 361 membres, 148 électeurs, 25 càtéchumènes^
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4 mariages, i8 baptêmes et 21 sépultures. Iv’assemblée d’Eglise a appelé M.
D. Gay, pasteur en retraite, à la charge
d’ancien du quartier de Saint-Second
et M. Louis Bertalot à celle de diacre du
quartier de l’Abbaye et Miradolo. —
Les finances accusent une recette de
frs. 3.558,05 et une sortie de frs. 3432,05
L’année a été bonne pour les cultes et
les réunions.
PÊROUSB. Dimanche dernier, un
millier environ d’électeurs du collège de
Pignerol, offrirent à S. E. hon. L. Facta,
un banquet d’honneur. Plusieurs hautes personnalités politiques envoyèrent
leur adhésion, et le président du Conseil, S. E. Giov. Giolitti, fit parvenir une,
lettre spéciale pour l’occasion. ,Pafmi
les Vaudois qui prirent ■ggxt'a cette démonstration d’a.lîec'iîbn, nous tenons à
mentionner-ië'Modérateur, le chev. off.
A. Viaaÿ, B. Soulier, pasteur, H. Garfôu, pasteur, prof. Attilio Jalla et une
nuée de syndics et d’admirateurs. S.
E. Facta prononça un discours enthousiaste, entraînant avec lui tout
son auditoire qui acclama avec frénésie
à l’Italie, à sa prospérité, à son brillant
avenir. — Au banquet le syndic de Pignerol, comm. Bosio, occupait la première place à droite de S. E. Facta. —
Il a pu se rendre compte comment on
sait se faire aimer par les électeurs, sans
recourir à toutes ces ruses, roueries,
promesses, à toutes ces pressions plus ou
moins correctes qui font la honte de
certains candidats politiques d’Italie;
S. E. Facta qui représente les Vaudois
du Val Pérouse, et qui a rendu et qui
rend encore de grands services au collège de Pignerol et de Bricherasio, est
l’ami intime du comm. Bosio.
SAINT-GERMAIN. Conférence pédagogique yaudoise. La 40® conférence
- pédagogique vaudoise s’est réunie à StGermain, jeudi dernier, à 9 heures précises, M. le président A. Rivoir l’inaugurant, après le chant d’un cantique,
par ia lecture du chapitre IV des Proverbes et par^quelques paroles suivies
d’une prière prononcée par le rév. Ugo
Janni. — M. Rivoir, au nom de la conférence, ayant invité l’ex-pasteur de
St-Germain, M. C. A. Tron à présider la
confér<ence, celui-ci remercie par quelques mots et lecture est donnée du dernier procès verbal, très bien rédigé par
M. l’instituteur L. Rostan. M. Rivoir
expose en quelques mots la marche de
V association pendant les douze derniers
mois, en ayant une pensée pour le départ de M. J. P. Peyrot et de la veuve
Vola, ainsi que pour le régent Buffa qui
continue à être indisposé.
M. Ph. Peyrot donne lecture du
compte-rendu financier, qui boucle par
un boni de quelques francs. Il serait
utile que tous les membres puissent se
rappeler qu’ils appartiennent à l’association, et à cet égard nous n5us permettons de rappeler que tous les instituteurs Vaudois, tous les professeurs,
sont considérés comme membres effectifs, et les pasteurs membres honoraires.
Avis aux intéressés.
M. l’instituteur Jahier de Prarustin,
présente un rapport sur les écoles de
quartier, rapport qui a été écouté avec
intérêt et plaisir. Très détaillé dans la
première partie, que nous pourrions appeler historique, c’est sur la seconde,
sur ce que doivent être ces écoles aujourd’hui, que se porte la discussion à
laquelle prennent part MM. Balme, H.
Long, prof. A. Jalla, prof. Jahier, A.
Rivoir, G. Rivoir, prof. Falchi et... d’autres encore. La discussion est close par
un ordre du jour adopté par la majorité
des votants, exprimant le vœu jjtie dans
les concours on tienne compte des titres
acquis et des années de service. On propose ensuite de modifier le programme
dé Bible qui paraît encore un peu trop
complîqué; on se prononce pour l’usage
d’un manuel, en ce qui a trait à l’étude
de l’Ancien Testament, et d’un autre
manuel pour la langue française; on réclame un concours plus grand de régents
et de pasteurs à la conférence, on reconfirme. la direction, on propose que
la prochaine conférence ait lieu à la
Tour et on se sépare après quelques
heures, fort agréables, passées ensemble. Le Municipe de Saint-Germain
^'gentiment offert le vermouth et le
syndic, M. le colonel Balmas, a fait acte
de présence, ainsi que MM. L. Vinçon,
L. Marauda, le prof. Gay de Vercelli, le
régent Eynard de Rio Marina et le régent Rivoir de Turin.
— Nous accusons la réception de 25
francs envoyés pour VAsile des Vieillards par notre Eglise Vaudoise de NewYork. Un merci de cœur à tous nos
amis qui ont bien voulu penser à nous.
saint-JEAN. Mardi dernier, a été
célébré le mariage, par M. le pasteur
B. Revel, de M. l’Ing. Em, Garnier
avec Mlle Jeanne Peyrot des Marauda.
Nous félicitons les parents et nous
souhaitons aux époux une longue vie
heureuse et bénie par le Seigneur.
SAN REMO. Le rapport annuel qui
nous est parvenu tout dernièrement,
nous parle de 94 membres d’Eglise et
de quelques adhésions. Pendant l’année
notre Temple a été souvent trop petit
pour contenir la foule qui s’y pressait,
cependant un certain nombre pourrait
encore être plus régulier au culte, où
l’on a introduit la nouvelle liturgie
mise à l'essai par un voté dii Synode,
et qui, à San Remo, existait déjà. Le
rapport financier accuse une recette de
frs.2194,25 et une dépense defrs.2188,26.
Nous reproduisons du rapport ce qui
suit, à propos de l’Evangélisation;
« Abbiamo avuto alcune conferenze
speciali col solito grande concorso di
pubblico. Per quella sul tema L’Esule,
ossia il significato della persecuzione contro il P. Semeria nell’ora presente, il
Tempio accolse le 280 persone che, pigiate, esso è capace di contenere; ma
quasi altrettante non poterono entrare,
e, ad un certo punto, fu necessario chindere l’uscio per impedire i vani e pericolosi tentativi d’ingresso. Per la prima
volta in tanti anni abbiamo veduto dei
Sacerdoti cattolici - romani occupanti
posizione ufficiale nella città assistere
apertamente in abito talare a coirferenze nel nostro Tempio. Il fatto va
notato come sintomo di progresso e
della crescente considerazione della
Opera Valdese. La diffusione di scritti
nostri, le adunanze serali del Venerdì,
le conversazioni private, i culti delle
grandi solennità, i culti ordinari della
Domenica furono altrettanti mezzi per
compiere la nostra opera evangelizzatrice. Come risultato di essa (vedasi più
su il cenno statistico) notiamo che non
è mancato neanche quest’anno, come
non è mancato neppure una sola volta
nei 14 anni da che ci siamo costituiti in
Chiesa organizzata, il ricevimento —
nelle nostre file — di adulti provenienti
dal romanesimo. Ma il risultato più
grande consiste neH’infiuenza religiosa
sull’ambiente, nei frutti spirituali che
trascendono i confini della nostra confessione, nelle anime edificate o ricondotte al Salvatore anche se non hanno
aderito alla nostra particolare comunità. A titolo di esempio, trascriviamo
il seguente passo di una lettera in data
7 Aprile scritta al Pastore da persona
non appartenente alla nostra Chiesa;
«... Infinite volte avrei voluto scriverle _ quanto prezioso frutto io abbia riportato dalle mie conversazioni
passate con Lei, e quanto il mio spirito
si si^ da allora sempre più elevato nella
ricerca costante di quélle alte verità che
ci rendono più intelligibile il libro oscuro
della vita. Ella, coi suoi preziosi insegnamenti, ha orientata la mia vita verso
un punto nuovo e più chiaro dell’orizzontè, ha segnato un gran passo nella
mia, risurrezione morale. Ed ora che,
come l’apostolo Paolo, ho avuto anche
io, per mezzo di Lei, la visione dellayera
luce, nulla più mi arresta nel mio cammino alla conquista dell’avvenire, verso
cui ho la soddisfazione di condurre
^molti altri spiriti... Così Ella può essere
sicuro che la semenza ha dato buoni
fruttìii.5».i
SAINT-SECOND. Une dépêche nous
apporta, samedi dernier, la triste nouvelle du départ de M.lle Olga Balmas,
la fille cadette du pasteur de Venise, M.
A. Balmas. Notre jeune sœur n’avait
que 17 ans et elle suit de près sa mère,
enlevée à l’affection de sa famille il y
a quelques mois seulement. M.lle Olga
par sa bonté, son humilité, avait su se
gagner l’affection d’un grand nombre
de personnes, et nous comprenons le
vide qu’elle laisse dans sa famille et
dansilson Eglise. Ses obsèques eurent
lieu à Saint-Second, présidées par les
pasteurs Daniel Gay et Pierre Chauvie,
et à Pignerol où ses dépouilles mortelles furent transportées dans le tombeau
de famille par le pasteur L. Marauda.
Une grande foule est accourue pour témoigner de sa sympathie. Nous nous
unissons à elle pour dire à notre collègue qu’il n’est pas seul dans, son deuil.
Puisse le Seigneur être toujours plus
sa foyce et sa consolation.
— Ces lignes étaient imprimées quand
nous-avons reçu la correspondance suivante: .......
Un,nbuveau deuil vient de irapper le
pasfimr de Venise, M. A. Balmas ; c’est
la sesonde de ses filles, Mvlle Olgar c^c
Dieif'a rappelé à-Lùi St’â^,dè>,f7 àiœ;
neuf ¿mois a peiné aplès le départ dé; 3
Madame Balmas pour la patrie céleste.
Nous tenons à exprimer encore ici à
notre frère et à sa famille toute notre
profonde sympathie chrétienne, en les
assurant que nous prenons urie large
part à leur double épreuve.
Les obsèquesT qui ont eu lieu dimanche. Id c., furent une grande affirmation
de Sfïnpathie et d’affection pour la famillu éprouvée;-le service eut lieu en
paftîè à la maison, à Saint-Second, où
MM.SD. Gay, pasteur émérite, et P.
Chauvie, pasteur-évangéliste à Alexandrié/parlèrent, - le premier, en ouvrant
le gÿand Livre des consolations divines,
le sécond comme ami et au nom d'Angrogte, ex-paroisse de M. A. Balmas.
La dëuxième partie du service se fit
dansie temple de Pignerol, où une vraie
foulé,' tant de catholiques-romains que
de Vàudois, avait accompagné la dépouille mortelle de notre sœur, qui allait être déposée dans le sépulcre de famille. Le pasteur local, M. Marauda, ouvrit encore une fois le trésor des consolations toute-puissantes, en parlant ensuite au nom de l’Eglise de Venise qui,
représentée par son Consistoire, venait
s’unir par le cœur à la triste cérémonie
en déposant une magnifique couronne
mortuaire et en assurant son pasteur de
ses affectueux sentiments de sympathie.
Puissent d’une part ces affirmations
de sympathie chrétienne et d’autre part
la fiiouce figure de notre jeune sœur qui,
mûrie pour le ciel par la souffrance, a
pu quoique à travers ses larmes dire'séreinement un joyeux « au-revoir » à ceux
qu’elle aimait, contribuer à rendre
moins amère la douleur des aflSigés
ainsi qu’à rendre pour eux toujours
plus lumineuses les paroles immortelles
du Sauveur; « Elle, n’est pas morte,
mais elle dort.. », et, en attendant le
jour du grand réveil: « Ma grâce vous
sufi&t ». , Im.
La Società di Storia Valdese avverte
che, essendo ultimata' la stampa del
voliime « Histoire du retour des Vaudois dans leur patrie », i sottoscrittori
possono ritirare, presso la Tipografia
Alpina, le copie prenotate.
BIBLIOGRAPHIE.
NUOVISSIMO DIZIONARIO DEI
COMUNI E FRAZIONI DI COMUNI
DEL REGNO D’ITALIA, in un sólo
alfabeto, secondo la circoscrizione amministrativa, giudiziaria elettorale e militare con i dati dell’ultimo censimento
1911. — Compilato da A. Gnaccowni
e A. ScHiBPPATi. — Editori G. B. Paravia & C°, Milano. — Un volume in-S'’
di pagine 850, Lire y, franco nel JR.egno.
L’ultimo censimento ha, come era da
prevedersi, completamente mutato tutti
i dati ufficiali, sia rispetto alla popolazione d’ogni Comune, sia rispetto al numero delle frazioni a loro aggregate, sia
rispetto ai mezzi di comunicazione, alle
nuove linee ferroviarie e tramviarie,
alla estensione della rete telegràfica e
telefonica, al numero accresciuto degli
uffici postali, ecc.
Nella sua arida elencazione alfabetica
questo nuovissimo Dizionario dei Comuni, prospetta le manifestazioni e i
congegni più importanti della vita italiana qual’è oggi, dopo un decennio di
preparazione e di lavoro.
È principalmente sotto questo aspetto
che va considerata l’opera dei còmpjlatori Gnaccolini e Schieppati, i quaji
hanno anche il merito di essere riusciti
a presentare questo Dizionario, còm^
pleto e preciso in ogni parte, prima ìchè
altre congeneri pubblicazioni siano Ìait
ciate nel commercio librario.
L’opportunità e l’utilità del la-toi|)
compiuto in brevissimo tenipo saraàiiù)
màggiorìnente apprezzate più speria|mente dagli Istituti pubblici e pri\^at|,
dai professionisti, dagli industriali, rd#
commerGÌanti, *àl|e cui necessità essè
risponde in inodè esauriente. f
' Anche il prezzo eccezionalmenti
mite agevola la diffusione di questo.!)^
zionario, che tornerà pure utile ad òg;^
piasse di cittadini. 5 .
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Comitato di Torino ; Sig.ra MèiUe-G^ufi
frées Emilia, L. 200 — Sig.ra Pulejo'D|
Fernex Maria, 200. * j , ,Ì.
CHIESA DI SAMPlERDAimNA,"a ' 1 Sèi
pastore sig. Balmas Federico (r® LiiStiE)':
Chiesa di Sampiéfdareiia, L. 100 —* Sig.irà
Gay Serafina, di Prà, 25 — Sig. Balmas Fe»
derico, 50 — Sig. dott. D. V. Balmas, PancaUeri, io.
Chiesa di Feeonica Po, a mezzo dell’evangelista sig. A. Rosso: Chiesa di Felónica, h. IO — Sig. Roberto Negri, 5.
Provenienze varie; Sig.na Peyran Elvira, Berlino, L. io — Rev. e M.tS Mellis
di Southport, 55,10.
Totale diciottesima Lista L. 66s*,io
Liste precedenti » 61.042,—
TOTALE GENERALE L. 61.707,10
...
BAZAR. E Comitato ringrazia vivàinente
quanti in Italia, aderendo all’invito rivolto,
ebbero la cortesia di mandare laveri e doni
per la grandiosa vendita che avrà luogo inTorre Pellice nella prima settimana del prossimo Settembre a favore dell’erigenda Scuola
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o della signorina Carlotta B^hwith, entrainbe
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La Commission des Institntions^liplpitalières Vaudoises cherche une Maîtresse
pour l’Orphelinat de La Tour. S’adresser
pour les informations au soussigné
Président J,; Ribet.
La Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises cherche.un Infirmier
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