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Soixantième année.
22 Août 1924
N* 33
L ÉCHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
. PRIX D’ABONNEMENT I
Vallées Vaudoises...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger.............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique................
Par an
L
810,20,—
19,1 doll.
Pour ensoia
5,
6, 11
% doll.
On l'abonne : à Tórre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
L'ABCMI^MENT se paye D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, çj-ofesseur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les atmoncéli s'adresser au Bureau du journal.
T^ut changement d’adresse coûte 30 cratimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
V«. Le Ntunéro; !tO centimes ^
vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
s
8
5
»
Q
P
3
CO
Que toutes les choses
= 5
COMmUNICiTIONS OFFICIELLES.
^Messieurs les Pasteurs sont priés d’an' noncer du haut de la chaire, deux dimanches consécutifs, que le l.er septembre proàmin, au service d’ouverture de la Sesskm
. Synodale, aura Ueu, D. V., la consécration
au Saint-Ministère de Messieurs les candidats Antonio Miscia, de Tarante, et Alessandro Tron, de l’Asmara.
/ * * m
Le Synode s’ouvrira, D. V., à La Tour,
le l.er septembre, à 15 heures, par un culte
.présidé par M. le pasteur Jean Bonnet et
' <m terme duquel aura lieu la consécration
'' au Saint-Ministère de Messieurs les candidats Antonio Miscia et Alessandro Tron.
Les membres du Synode sont priés de se
r^nir à la Maison Vavdoise, à 14 h. 30.
Tour, le 20 août 1924.
Pour la Table:
B. Léger, modérateur.
. .ÎA I
3C, X DR. :)e.
Nous rappelons aux lecteurs et abonnés
que, vu la suppression du numéro du 29
courant — seconde et dernière éclipse de
l’année — le prochain numéro ne paraîtra
que le 5 septembre, L’Administration.
Le Livre des livres.
(Extrait d’une brochure de M. Wilfred
Monod).
...Où seraient les protestants, sans la
Bible ?
Ï31e a brisé le sceptre d’un pouvoir
usurpateur qui dérobait l’Evangile à la
chrétienté ; elle a rendu au monde la joie
de vivre, la joie du salut, la joie de contempler le bon Berger, enfin dépouillé de
l’accoutrement bizarre et terrible qui le
défigurait. Luther entonne la Marseillaise
de la Réforme ; « C’est un rempart que notre Dieu f ». De toutes parts, surgissent les
témoins et les apôtres; pendant que les
martyrs agonisent au chant des Psaumes,
les colporteurs parcourent silencielusement
les campagnes, la Bible pénètre dans les
maisons les plus reculées ; elle devient
bientôt le mè>tre inflexible avec lequel nos
pères et nos mères, modestes femmes, simples artisans, mesuraient, stupéfaits,
1 étendue des changements imposés par le
romanisme à l’Evangile du Nouveau
Testament.
Non, les protestants ne béniront jamais
fiSSez la Bible ; car, en les arrachant à la
superstition, elle les préserve, en même
ten^s, de l’incrédulité...
Alors Q|ue les désabusés de l’Eglise paPafe se réfugient trop souvent dans l’Eglise
^ la Libre-Pensée, «éteignent», d’wn geste
Magnifique, « les clartés du ciel » après avoir
aUiUimé d’un, geste dévot de. multiples oier8*s> et tombent des hauteurs d’un surnaturel magiqoe dans le gouffre du hasard,
du néant, — le protestant rejette le pape
sans renier le Christ, ü renonce au catholicisine sans répudier l’Evangile, il conquiert la liberté mais conserve la foi. Ce
qu une telle attitude a d’original et de profond, hsons-le dans les yeux étonnés de nos
wntradicteurs, quand nous discutons avec
«s cléricaux ou avec les anticléricaux dans
<ÏUelque réunion populaire. Pour les uns
pour les autres, nous constituons
une énigme presque irritante ; or, nous
sommes les fils de la Bible et notre tempérament religieux est son ouvrage.
Nous serions bien lâches de laisser la
poussière s’accumuler, dans nos demeures,
sur le volume des Saintes-Ecritures. Que
de tortures nos pères ont affrontées, pour
nous mettre en possession de ce trésor !
Payerions-nous par l’indifférence leur héroïsme ? Ce serait trop ressembler aux raffinés qui raillent le bulletin de vote, oubliant que des milliers d’hommes ont sacrifié leur vie, jadis, pour nous assurer le
droit de suffrage... Ah ! il y a bien des manières de «fouler aux pieds le sang» du
Fils de l’homme.
' Au surplus, voici la raison suprême
pour simder les Ecritures : le Christ en a
nourri son âme. « N’avez-vous pas lu ? »,
demande-t-il. En d’autres termes : « J’ai
lu, moi ! ».
Cet argument paraît décisif en faveur
de la méditation réfléchie, volontaire et
assidue de la Bible.
Même sous la forme de l’Ancien Testament, si incomplète, eUe fut précieuse au
Sauveur, qui était pourtant « le Saint et le
Juste » ; à plus forte raison est-elle nécessaire aux pécheurs, sous la forme épapoule ae la révélation évangélique. Avonsnous besoin, oui ou non, de consolation, de
pardon, de certitude et de courage ?
.„Sommes-nous si contents, si fiers de notre sort, que nous puissions sourire ou
faire les braves quand s’élève la voix du
Révélateur : « Vous tous, les tristes, les
chargés, venez à moi ! ».
Or, la Bible n’est pas autre chose. Sans
dou(te, elle est une histoire ; mais l’histoire
d’une rédemption ; elle nous met donc en
pr&ence d’un Rédempteur et il s’agit de
répondre à son appel. Ce Rédempteur est
la Parole vivante qui rayonne à travers la
Parole écrite, comme le fil éblouissanl, invisible à force d’incandescence, qui resplendit à travers une ampoule électrique.
La Parole de Dieu est dans la Bible ; c'est
la Parole de Dieu qui sauve, et non la
Bible ; c’est la Parole de Dieu qui est ins,pirée et non la Bible. Car si la Parole se
fait «chair», c’est-à-dire homme en JésusChrist, elle ne peut pas se faire chose. Diviniser un volume équivaudrait à déifier
une hostie.
Par conséquent, lorsque nous ouvrons le
saint livre, ce n’est pas avec im respect
quasi superstitieux pour ses caractères extérieurs, c'est avec le désir fervent d’entrer en communion avec les inspirés dont
ce livre nous raconte la vie, nous rapporte
les paroles ou les prières, les chants ou les
visions, nous relate énfin la mort, héfwque
au service de l’EterneL C’est l’inspiration
de ces inspirés qui nous inspire, car l’esprit saul cwnmunique avec l’esprit.
...En apparence, quoi de, plus pauvre, de
plus chétif, de plus froid que notre vieille
Bible ? Mais prenez-y garde, elle recèle
d’ineffables possibilités spirituelles, la
puissance même qui brûlait dans l’âme
d’un Moïse ou d’wi Esaïe, d’un Saint-Jean
ou d’un Saint-Paul, le feu sacré qui dévorait les psahnist^, les prophètes et les
apôtres, l’ardeur consumante qui arrachait
au Rédempteur ce cri de douleur sublime
et d'üïy?atiente charité : « Je suis venu
pour incendier la terre ! ».
Toutes ces vertus, toutes ces énergies,
restent cachées au lecteur superficiel de la
Bible, inintelligent et profane ; mais pen*
chez-vous sur elle, à genoux cemme le mineur, méditez-la avec prière, dans un esprit d’attente honnête et sincère, de loyale
réceptivité, dans cet esprit de courageuse
obéissance intérieurç qui s’exprime dans
la requête : « Ne point résister à la vision
céleste ! », et alors, de l’ombre des ténèbres jaillira la clarté, un tourbillon de certitude et de joie vqUs soulèvera, un char
de.; feu vous emportera soujdain vers
l’Eternel.
Tdle est la .réalité de tous les jours, de
toutes les heures, en toius les points du
globe. Sur les bords du Zambèze comme
sûr les rives de la Seine, la Parole de Dieu,
réveillée- par la prière, se fraie un passage
à travers la Bible et s’en échappe, ainsi
que l’éclair s’élance de la nuée ; et alors,
c’i^t le miracle de la régénération : le méchant perd le goût du mal, le désespéré se
prend à dianter, l’égoïste se transmue en
rnissionnaire, le mourant tend les bras vers
la |Vie, et les chantiérs de la Cité future
s’ainiiaent d’une multitude innombrable...
I. i.r-p ■ Il
r MENUS fROPOS
' ORDRE ET PROPRETÉ.
Nous allons causer un brin de nos riiaisons d’habitation de la campagne qui, par
oette saison de travaux intenses et absorbants, ont parfois l’air d’être inhabitées
et à l’abandon, mais où nos rudes tra-vailleurs des champs vont cependant chercher,
au terme de leur journée de labeur, «le
repos, la retraite ». Un sujet mince en apparence, mais qui a-sa valeur.
Le touriste qui visite un peu à la hâte
nos Vallées et n’observe que superficiellement les choses, remarque, par-ci par-là, de
charmante maisonnettes, délicieusement
situées, aux abords enrhanteurs. Poussé*
par la curiosité, il pénètre dans la cour ratissée où il ne voit pas trace de fumier.
Avec la permission du propriétaire, il peut
visiter la cuisine spacieuse, claire et propre, aux cuivres hiisants; la diambre à
coucher où i%ne l’ordre le plus parfait et
non moins propre que la cuisine ; la grange
avec ses outils Wen rangés, l’étaiWe Med
aérée ; k jardin .potager longeant, la petite cour parfaitement entretenu. Il sw#
enchanté de ce qu’il a vu» et observé et,
parfois, sincèrement convaimiou que liçsVa»*
dois des Vallées aimeMrfc tant partiérâiè#ement l’ordre et la propreté, oïdire' et propreté qui sont, bien plus souvent qn’o» ne
le croit, synonymes de bien-être.
Or, nous n’avons pas de peine à ccaivenir que, dans leur très grande majorité,
nos gens .sont propres sur leurs personnes ;
que nos ménagères soignent la propreté de
leurs ustensiles de cussine... au moins
intérieurement ; que kurs « laitages »
(beurre, fromage, seré, tommes) sont généralement confectionnés avec Une p.ropreté méticuleuse. Et si le touriste impartial qui a parcouru nos Vallées se rend ensuite chez nos voisins - catholiques - de la
haute vallée du Pô, par exemple, ou de la
vallée de Suse, ou même chez nos plus proches voisins de la plaine ou des communes
catholiques limitrophes, il ne manquera
pas de constater ime très sensible diffé
rence entre eux et nous, une réelle supériorité à notre égard. Je pourrais vous en
dire les raisons, mais je me borne à constater un fait qui a été contrôlé et qu’on
peut contrôler encore.
Est-ce à dire alors que nos gens sont irrépi'ochables au point de vue de Tordre et
de la propreté, dans leurs demeures surtout ? Eh non ! car si la comparaison avec
les habitants d’Oustawa... ou de Bagnolo
est toute à notre avantage, elle ne le serait plus avec la généralité des paysans
Suiæra. Notre propreté et notre ordre sont
donc relatifs. Je ne voudrais froisser personne, je veux bien plaider les circonstances atténuantes, mais je ne crois pas exagérer en affirmant que nos maisons de la
campagne ne sont pas toujours tenues
comme elles devraient, comme elles pourraient l’être, ni à la plaine ni surtout à
la montagne. En parcourant les rues étroites de nos hameaux, jetez un regard dans
les petites cours-: des tas de fumier puant
que les poules éparpillent .dans toutes les
directions et d’où s’échappe en rigoles noirâtres le purin ; des fascines et des morceaux de bois jetés en désordre aux quatre
coins. Si vous levez les yeux vers les galeries, vous y verrez souvent flotter des chiffons et des guenilles d’un aspect lamentable qu’on pourrait facilement réduire ailkurs et qui ne sont pas toujours un indice de pauvreté ; vous les verrez encombrées de paniers vides, d’outils d’agriculture, etc. On vous fait grâce de la cuisine,
de la chambre à coucher et des autres parties de la maison dont l’intérieur est naturellement en harmonie avec l’extérieur. Le
pptager d’à côté est envahi par les mauvaises herbes...
Et ne dites pas que je fais une carièature : ce sont là des choses que chacun dô
mes lecteurs peut constater pour peu qu’il
ouvre les yeux. Je viens de dire qu’il nous
faut plaider les cireonstanees atténuantes.
Tout le monde, sait qu’à l’époque des gros
travaux, où Ton trime de l’aurore au crépuscule, on n’a déeid^ent pas le temps de
songer à la m^on, ni à la cour, ni au jardin. Mais les gros travaux ne sont pas de,
toute Tannée et vous ne me ferez pas
acc,rc»re que la ménagère n’a jamais de
loisirs pour mettre la mrison en orda’e, que
Thomme ou les hommes ne trouiveraient
pas le temps d« srigner leur cour et kiur
potager.,., s’ils- avaient k^ goût et le sentiment de Tcardre. C(«nbien parmi les maisons d’habitation que nous venons de décrire qui pourraient, à peu de frais et même sans frais, devenir confortaMes si Ton
s’applicpait à les mieux tenir, si Ton ren^isait une fois pour toutes à transformer les cours en fosses à fumier, les gale- ries en dépôt de dàiffons ou en lieu de débarras; si Ton laissait aux femmes la li. berté de garnir les rebords des fenêtres
de quelques vases à fleurs, si chaque membre de la famille slemployait à rendre la
demeure aussi confortable, aussi attrayante que possible ! Qui vous dit que
«l’homme» ne dévisserait pas volontiers
l’auberge pour la maison, si celle-ci était
mieux tenue et plus propre ? En tout cas,
ce serait un essai à faire. Et n’oublions
pas que Tordre et la propreté sur nos personnes et dans nos demeures influe indirectement sur notre vie morale. j. c.
2
LE
E
Nul doute que, ces dernières années, il
y a eu un remarquable renouveau d’intérêt pour notre costume traditionnel vaudois.
En différentes occasions (la Maggiolata
de Prarustin, la visite du Roi à La Tour,
celle de Mussolini à Turin) il a suffi d’une
exhortation dans nos journaux pour que
nos femmes et nos jeunes filles répondent
avec enthousiasme à l’invitation de reyêtir
les coiffes, les tabliers, les fichus semblables aux vêtements de leurs ancêtres.
Mais ce n’est pas assez. Il faut faire
plus et mieux. Il ne faut pas seulement
que le costume vaudois soit revêtu dans
certaines circonstances toutes spéciales ; il
faut qu’il redevienne le vêtement ordinaire
de tout l’élément féminin de notre population.
Pour commencer, il s’agit de faire propagande pour que les femmes vaudoises —
tontes, bien entendu — revêtent le costume de notre peuple — aussi simple que
l’on voudra (la modestie chrétienne n’y
aura qu’à gagner) — au moins le dimanche, tous les dimanches et les jours de nos
deux grandes fêtes : le 17 février et le
15 août.
A propos : il serait temps, ce me semble,
de donner une signification historique nettement vaudoise à la fête du 15 août.
Puisque le 17 février nous rappelle l’Emancipation, nous pourrions considérer le 15
août comme la date du Retour de l’Exil
(les Vaudois s’embarquèrent à Prangins le
16 août 1689), Qu’en dites-vous, d sommo
storico M. Jean JaUa?
Mais retournons au costume des Vallées.
L’importance de reprendre nos bonnes
traditions à cet égard est toute dans la valeur patriotique du costume lui-même ; valeur historique, civique et spirituelle.
Valeur historique, parce que le costume
vivifiera et intensifiera parmi nous les glorieux souvenirs du passé.
(Valeur (dviqus, parce que, en évoquant
le passé, le costume sera, aujmird’hm, et
pour toute la population vaudoise, un moyen efficace d’éducation, de respect de ^soimême, de moralité.
Valeur spirittceUe, parce que la suggestion de l’histoire, et l’éducation toujours
plus élevée, seront parmi les fateteurs les
plus puissants qui, dans un non lointain
avenir, nous conduiront au réveil si vivement souhaité du sentiment religieux.
Pour organiser la propagande en faveur
du costume vaudois, j’avdîs d’abord proposé la costitution d’une Société P^o Costume Valdese ; mais je ne tiens pas, mordicus, à mon idée d’Association, puisqu’il
faut être surtout pratiques. La forme ne
compte pas, ce qui importe c’est la substance. n s’agit de concentrer et d’organiser les excellentes initiatives individuelles
de toutes les personnes de boime volonté
qui, depuis des années, insistent pour une
€ reprise » de nos meilleures traditions patriotiques vaudoises. R dagit de donner
une épine dorsale à notre mouvement. Il
s’agit de faire savoir où peuvent envoyer
leur adhésion et leur obole tous ceux qui
comprennent déjà l’importanoe civique et
religieuse de la cause que nous soutenons.
H s’agit de développer organiquement tout
l’effort tenace et si noble de réveil du valdisme de meilleur aloi, patriotique et religieux. Il s’agit d’insister sur le véritable
-caractère de cet effort, qui n’est pas seulement, ni même principalement d’attirer
les étrangers dans les hôtels en accentuant
la couleur locale de nos Vallées ; mais qui
est au contraire surtout, pour ne pas dire
exdiusivement, de prendre toujours plus
et toujours mieux conscience de ce que
noms avo^ été, de ce que nous sommes et
de ce que nous pourrions être, pour devenir, nous Vaudois, de véritables Vaudois,
Pour mener cette campagne, pour laquelle nous sommes si heureux de pouvoir
compter sur toute notre meilleure jeunesse
vaudoise des deux sexes — non pas celle
bals publics, mais celle des unionistes.
d«s campistes, des membres des chorales :
la jeunesse vaudoise qui aspire au renouveau moral, au réveil religieux et au primat civique de not,repeuple — pour mener,
dis-je, cette campagne, il faut plus de cohésion, plus de vigueur d’initiatives et
d’œuvres : il faut un groupe de volontaires
et d’enthousiastes. Que toutes les personnes qui veulent nous aider :— et il y en a
beaucoup, nous le savons — veuülént bien
envoyer leur nom et leur adresse à la rédaction d’un des trois ^urnaux locaux ;
nous formerons ainsi le noyau fervent et
actif qui, avec l’aide de Dieu, fera beaucoup, fera vite et fera bien.
Jean H. Meille. '
R n’est pas même nécessaire d’ajouter
que tout ce qui contribue à donner ou à
redonner à notre peuple son ccwhet primitif et traditionnel a notre pleine adhésion,
et nous nous garderons bien de mettre en
doute l’heureuse influence éducative que
peut avoir sur nos masses un retour aux
anciens costumes. Mais gare aux illusions
dangereuses! L’habit ne fait pas le moine,
hélas; et si, avec le costume, nous pouvions redonner à notre jeunesse la pureté,
la simplicité, la droiture, la fidélité aux
grands principes de l’Evangile qui ont caractérisé, à travers les siècles, les jeunes
et les vieux habitants de ces Vallées, voilà
qui compléterait et rehausserait la valeur
et la signification du costume. En attendant, commençons pourtant par la réforme de l’extérieur, avec le ferme espoir que
tous les bons Vaudois vont s’employer de
toute leur âme pour que le retour aux
tradiiiens du passé ne s’arrête pas « la
surface. Après ou avec le costume, les
mœurs des ayeux. RÉb.
CORRESPONDANCE
FÉDÉRATION VAUDOISE.
Chers Amis, ——
C’est du groupe de New-Rochelle, N. Y.,
que j’aurais dû d’abord vous parler, car
c’est le premier, à ma connaissance, qui
ait été formé. Il se peut bien qu’ü ait été
précédé d’une foule d’autres, mais je n’en
sais rien.
Nos Secrétaires coloniaux, en général,
avec leurs Assistants, ont laissé leur plume
se rouiller, paraîtiil (ce qui n’est pas surprenant par les journées humides et chaudes que nous traversons) ; ou bien se préparent à nous donner, tout d’im coup, de
grandes, réjouissantes nouvelles. Quoi qu’il
en soit, le groupe de New-Rochele est là,
témoin vivant de l’intérêt que nos frères
'venus du catholicisme portent à l’évangélisation de l’Italie, Il fait aussi honneur au
pasteur Vülante et à sa dévouée campagne, l’ex-demoiseUe Henriette Grill, de
PralL
La congrégation évangélique italienne de
New-Rochelle n’est pas nombreuse, mais
eUe doime libéralement dans son ensem,ble
(784 dollars en 1923), et promet bien pour
l’avenir, à en juger... par son école du dimanche, par exemple, qui compte 65 élèves appartenant en partie à des famüles
officiellement catholiques.
EUle a bien des dettes de reconnaissance
envers cette âme noble, croyante, enthousiaste de l’œuvre de propagation de l’Evangile parmi les Italiens, qui s’appelle Mrs
Metcalfe, et dont le digne frère était le
pasteur vaudois de Florence, M. Louis
Rochat.!
C’est elle, c’est Mrs Metcalfe qui a pris
l’initiative de la Mission de New-Rochelle ;
c’est elle qui l’a dirigée pendant quelque
temps déployant son activité parmi les enfants et la jeimesse ; c’est par eUe... enfin,
qu’on eut la jolie habitation du pasteur,
la saUe pour les classes du soir et les réunions religieuses sur semaine, la petite
^lise, la chaire, l’harmonium, le pianô.i. ;
tout parle de Mrs (Metcalfe ou de ceux que,
par son dévouement plus que désintéressé,
eUe a su' gagner à la cause. Parmi eux, son
fils, l’architecte Metcalfe.
SAinsi, vous le voyez, le valdésisme (par
où j'entends le désir de soutenir l’œuvre
admirable qu’accomplit, sous différents aspects, l’Eglise Vaudoise, dans la péninsule
italienne), le valdésisme se répand d’une
manière réjouissante au sein des Eglises
évangéliques italiennes d’Amérique. Ce
qui n’est que trop» juste, après tout. Le
%
toujours regretté pasteur Albert Clôt, le
délégué, pendant nombre d’années, de la
Vénérable Table auprès des Eglises protestantes des Etats-Unis et fondateur (ne
l’oublions pas !) de la branche italienne de
la Waldensian Society, ne nous a-t-il pas
assuré que des 350 Eglises ou Missions
évangéliques italiennes de ce pays (donnant un ,total de 20.;000 adhérents), 150
ont été commencées avec des personnes
converties à l’évangélisme, en Italie,
par l’instrument de l’Eglise Vaudoise ?
Vous savez aœsi que pas moins de 50
membres de la florissante congrégation
presbytérienne de Rochester, N. Y., viennent d’une seule de nos Eglises, celle de
Grotte en Sicile.
Et tous les Pasteurs italiens à moitié
vaudois parce que leur douce Moitié est
vaudoise ? Ils sont légion ! Il y a les Villante-Grill, déjà mentionnés, les Di NardoVillelm, les Boretti-Villelm, il y avait les
Venturini-Villelm, fauchés, hélas ! dans la
fleur de l’âge ; il y a les Sanna-Ribet, les
Corbo-Frache, les Moncada-Plavan, les
Buongarzone-Caïrus, les Mangione-Long,
les Mingioli-Buffa...
Et vous prétendriez que toutes ces belles unions entre descendants de persécuteurs et de persécutés ne rapportent rien ?
Elle rapportent ! ^
Cordialement P. Griguo
2118, Murray Hill Road
Cleveland (Ohio).
Immm poor la “ [asa Italiana delie DIaionesse.
Quatorzième Uste.
Listes précédentes L. 69.834,55
Mesdames et Messieurs : •
G. Zambito, Grotte, Sicile » 5,—
S. Russello, Id. » 5,—
S. Zambito, Id. » 1,—
G. Marrelli, Id. « 5,—
Benedetta Mazzarella, Id. » 0,50
Biagio Mazzarella, Id. » 0,50
S. Rizzo, Id. » 7.—
P. Rizzo, Id. » 5,—
E. Sanzo, Id. » 5,—
Simone Lincoln, Id. » 25,—
E. Matrona, Id. » 15,—
G. Castiglione, Id. » 5,—
G. Cimino, Id. » 2,M. Spiiroldo, Id. » 2,—
C. Rizizo, Id. » 2,—
S. Marrelli, Id. » 0,50
C. Viglielm-Bertin, Marseille » 50,—
Comm. Robert Prochet, Rome » 50,—
E. Albertazzi, Quittengo » 50,
Ricordando, Milan » 1.000,—
M. D., Torre PeUice » 10,Marie Guigou, Turin » 25,—
Doct. Albert Bosio L’Orsa, Id. » 250,—
Emma CeUi, Id. » 10,—
Eglise Vaudoise de Corno » 100,—
» » de Massel » 30,—
» » de Pramol » 20,—
» » de Rorà » 22,—
» » de Pignerol » 17,Doct. H. Pons, pasteur, Rome » 40,Eglise (Vaudoise, Id. » 200,—
Ph. GriU, pasteur. Torre PeUice » 25,—
Total 71.819,05
CHRONIQUE VAUDOISE
La fête dQ 15 août
à la Vachère, a été de tout point une des
mieux réussies que nous ayons jamais
eues. Le temps, extraordinairement pluvieux pour la saison, nous a octroyé une
journée idéale, ni trop chaude ni trop
froide, ayant tout juste la quantité de lumière et de soleil nécessaires aux opérateurs cinônatographiques.
Bien avant dix heures, une foide de 2
müle personnes, probablement, garnit la
partie occidentale du spacieux plateau,
tandis que de nombreuses bandes de re
tardataires gravissent péniblement les
’deux pentes du col. Autour de la nocfeetribune des oratciUrs sont groupés les au-^^
diteurs venus pour écouter — des centab;
nés et des centaines — la majorité, sans S
doute, qui vont demeurer attentifs et re-'f
cueillis deux heures durant. Des gens bien t
élevés, en tout cas. Sur les ailes et un peu
à distance des personnes sérieuses, les iné-'i"^
vitables « dérangeurs », exclusivement pd-,
que-niquewrs, ne comprenant rien à la signification de la fête et dont le maintien
ne fut pas toujours des plus édifiants ni des'
plus corrects... Hâtons-nous d’ajouter cependant que la fête a pu se dérouler avec
toute la solennité, la tranquillité et l’or- '•9
dre compatibles avec une foule nombreuse
et mélangée comme celle que nous avions
là-haut.
Voici maintenant en style télégraphique
la chronique de la cérémonie présidée par
le pasteur de Pramol, M. David Pons, qui
commence par la lecture de la Bible et une
fervente prière et prononce ensuite Une •
allocution sur le but et la haute signification de la fête. Suivent MM. Emile Tron
et Henri Tron senior, chargés de la par- "
lie proprement religieuse, qui développent c
et illustrent de façon pratique ce texte ::
suggestif : « Le rocher est trop élevé pour
moi ».
La parole est donnée ensuite au représentant de nos frères d’Amérique, M. .iHenri Beux, accueilli par de chaleureux
applaudissements, allant à lui d’abord mais
aussi à nos dix mille frères de l’Argentine
et de l’Uruguay dont il nous transmet les
affectuieux messages. M. Beux nous dit des
dioses fort intéressantes sur nos Colonies
et leur organisation, nos six paroisses et
leurs conducteurs, sur la vie religieuse,
etc. Il rend un excellent témoignage aux
laïques instruits qui sont partout des rides précieux pour le pasteur toujours débordé de besogne. Suit M. Jean Bonnet,
qui représente nos frères de la péninsule,
et nôW dbHTïe'des nwuveiBsy Torv
géantes sur notre vaste champ d’évangélisation, notamment de quelques stations et
églises du Midi — Orsara di Puglia, Tárente, Bari, etc. — où l’œuvre progres.se
et se développe de façon merveilleuse. M.
Louis Jalla plaide ensuite, aussi éloquemment que brièvement, la cause des Missions , : ,
en pays payen et adresse le plus pressant
appel aux jeunes pour de futures
vocations.
Et nous voici au dernier numéro : les
lectures vaudoises de M. Jean Meille. En
moins de dix minutes il nous lit ou récit^ successivement, comme il sait lire et ré- ^
citer, les trois pièces que voici : « Monti
Valdesi », de M.me A. Meille ; « BaUade
d’Arnaud », de Guy des Marquets, et « Nostalgie», d’Emüe Tron, trois pièces exquises, religieusement écoutées, applaudies à
tour de bras par l’immense foule qui aurait volontiers crié : « Encore ».
Ce deuxième essai est donc significatif
et doit être décisif : « les lectures vaudoises» vont avoir droit de cité dans toutes
nos fêtes du 15 août... à la condition que ^
le gâteau nous soit distribué d’une main. .
moins parcimonieuse. Maintenant qu’on a
mis notre appétit en éveil, il va nous falloir double ration.
Nous ne voulons pas oublier les canti
ques intercalés dans les allocutions et chan'|
tés par toute l’assemblée, ainsi que
deux chœurs patriotiques : Gloire au Didtl
d’Israël et Le Serment de Sibaud, en*
levés avec entrain par les Chorales, sous
la direction de M. Eugène Revel. La cé*
rémonie est close à midi et demi par
B. Gardiol. i ‘
fervente prière de M.
Permettez-nous maintenant de complé*4?
ter ces notes par les simples rèflex ioim
que voici. Il serait à désirer : l” que
« fête » commençât à l’heure précise ; 2
que la partie proprement religieuse ne
prît pas plus qu’une demi-heure: 3"
l'ensemble des allocutions — non compri»,
les lectures vaudoises qui trouveront lejU?
plaice dans la séance récréative de 1 après*!
3
U
tnidi — ne prît que deux heures ; 4" que
nos jeunes gens des Unions organisent le
I service d’ordre de façon suivie et complète;
I 5“ que les organisateurs de la fête pren|î jient à temps toutes les dispositions vouï lues afin d’éviter le danger, qui nous a menacé cette année, d’un bal public dans le
; voisinage, danger qui fut heureusement
L -eonjuré, grâce à l’intervention des autori- tés.-.-. ■ vous savez lesquelles. c.
ïî- GENEVE. Selon la coutume,, cette année
“encore les Vaudois du Piémont ont tenu à
t rendre hommage à la mémoire de leurs
héroïques ancêtres.
;; En effet, en grand nombre, venus d’un
b peu partout, ils se trouvaient, dimanche
s»- 10 courant, ç,utour du symbolique monu5s,. ment de Frangins, lieu historique d’où
.leurs pères, quittant la terre hospitalière
|i; de la Suisse, partirent pour la «glorieuse
; rentrée ». Le monument avait été magnifiquement fleuri comme les années précé^ dentes par l’aimable jardinier, M. Hurlif mann. Mais voilà flotter le drapeau auix
% trois couleurs et la cérémonie commence
. par le beau chant : Le Serment du Sibaud;
puis M. le pasteur Bertalot, remplaçant
■^.son collègue M. Balmas, enpêché, pro^ nonce l’aUocution religieuse.
’ M. Benech, président depuis 20 ans de
I la Société de Secours Mutuels des Vaudois
l^du Piémont à Genève, prit ensuite la parôle. Documents à l’appui, il rappela avec
K:i,-chaleur les souffrances et les luttes héroïques des ancêtres : « Le passé est riche
*^d’enseignements. Il ne suffit pas de glori4 fier nos pères, il faut surtout suivre leur
-exemple ».
^ M. Rostan, délégué de Lausanne, rappela
-f? ensuite la Foi et la Persévérance de cette
race vaillante des montagnes du Piémont.
; Après lui, M. Lieure, pasteur à Grasse,
prit la parole. En des termes émouvants
■il salua la mémoire des vaillants Vaudois
■et exhorta l’assistance à garder précieuse
ï -et à marcher courageusement sur leurs
traces.
M. Benech excusa les Autorités de Nyon,
empêchées d’assister à la cérémonie, et
donna la parole à M. Rapp,, leur délégué.
M. le Conseiller municipal salua l’assistance et dit sa joie de se retrouiver au milieu de Vaudois, descendants de ces héros
qui surent lutter, souffrir et mourir pour
ï la foi et la liberté.
Après un nouiveau chant,, M. le pasteur
Bertalot, termina par la prière.
Avant de clore la cérémonie, M. le pré. sident Benech remercia les divers orai teurs et l’assistance si hombrciuse et donna
rendez-vous, . Dieu voulant, à chacun, à
l’année prochaine.
La plupart des Vaudois passèrent joyeusement le reste de la journée dans les alentours du monument. Vers 19 heures, tous
■ensemble reprirent le chemin de la maison
en emportant un précieux souvenir de
cette belle journée commémorative.
. «
Une Vcmdoise.
LA TOUR. Collège. Les examens d’Etat
■de maturité classiqm (ex-licence lycéale)
«ont terminés, pour Turin et province,
avec des résultats, en général, peu satisfaisants. La. proportion des promus à la
première session est très basse, celle des
candidats pouvant réparer une ou deux
tranches en octobre, légèrement plus éle’’'’ée, tandis que celle des black-boulés défitiitivement est plus élevée. Il nous faut cependant relever .avec une légitime satis■faction que, toutes proportions gardées,
, fes résultats pour notre Lycée de La Tour
Ont été plus que satisfaisants. En effet,
fes deux seuls candidats promus de l’arron■ ■<Üsseinent de Pignerol, Gino Costabel et De
^^ibus, étaient élèves de notre Lycée ; en
outr^ parmi nos autres candidats, qui tous
• iicuvent se présenter aux examens de réi Îaration, la plupart n’ont qu’une ou deux
; branches secondaires à refaire. Voilà ce
fallait dire à l’honneur de nos étuf. et de notre Collège.
‘ Mercredi 20 courant, un très nom
breux cortège accompagnait au cimetière
la dépouille de M. Frédéric Pasquet, décédé dans sa i90.me année. L’ex-garibaldien, au corps droit, vert encore malgré
son grand âge, était une des figures les
plus sympathiquement caractéristiques et
populaires de la Vallée, et il va laisser des •
regrets parmi tous ceux qui l’ont connu.
Que ses enfants, et en particulier notre
confrère, le directeuir du Peüice, veuillent
bien agréer l’expression de notre vive
sympathiej
LUBERNE SAINT-JEAN. Le bazar annuel de la Société « Le Printemps » — soigneusement préparé comme toujours —
aura lieu mercredi prochain, 27 courant,
à partir de 3 heures pom., dans la Maison
Vaudoise des Blonats.
Nous espérons que de nombreux acheteurs voudront bien concourir au succès de
la vente, dont le produit ira, comme par
le passé, au profit de nos œuvres d’activité chrétienne.
MARSEILLE. Déoès. Le 8 juiUet est décédée à Marseille, à l’âge de 22 ans, M.Ile
Rochon Félicité de Jean, originaire de la
Commune d’Envers Pinache (Paroisse du
Pomaret).
Ce départ inattendu a plongé dans la
plus grande désolation ses parents qui, depujis de longues années, sont établis commerçants dans cette ville et à qui elle était
d’une grande utüité. Puisse toute notre
affection et profonde sympathie chrétienne
apporter dans le cœur de nos sociétaires
Rochon un baume réfrigérant.
— Mariages. Le samedi 19 juillet s’est
unie en mariage M.lle Wülielm Marguerite,
fille unique de notre dévoué conseiller M.
Jean WiUielm, 4e ¡ViUesécihe, résidant à
Marseille, avec M. Viton Joseph, de cette
même ville.:
Le 24 du même mois a été béni le mariage de M.lle Combe Wüma, de la Paroisse
de Saint-Germaiii, fihe de l’aneien des Martinats (Envers-Portes), avec M. J. Trezet.
— Mariages mixtes. Nous avons eu deux
mariages mixtes pouf lesquels nous félif
citons sincèrement les jeunes épouses qui
ont su conduire devant la chaire ceux avec
qui elles vont unir leur sort ici-bas. Nous
demandons à Dieu de vouloir les bénir
abondamment elles et leurs compagnons.
Mais nous saisissons l’occasion pour attirer l’attention sur quelques autres mariages mixstes qui ne sont célébrés que
devant l’officier de l’état civil. Il y a quelques mois seulement que nous relevions,
de l’état civil de la Mairie de Marseille, le
nom d’une jeune (Vaudoise, M.lle A... avec
M. B... que nous attendions de voir ensuite
à l’église. Hélas, tout espoir a été en vain.
Oh ! jevmes gens et jeunes fiUes, ¡Vaudois
et (Vaudoises, qui ave^ appris sur les bancs
de vos églises à aimer Dieu et qui avez
vous-mêmes promis de le servir fidèlement
jusqu’au defnier jour, pourquoi transgress&r un de vos principaux deyoirs en reniant
peut-être Celui qui a dirigé leí pas de vos
pères à travers tant de persécutions ?
— Colonie Suisse de Marseille. Sous
la pr&idence de M. le consul [Lcuba
nos frères Suisses, de Marseille, ont célébré dans l’intimité, le soir dU|l.er août, le
633>me anniversaire de la Confédération
helvétique.
Autour des tables dressées sur la vaste
terrasse du Restaurant « Grand », illuminée par des girandoles électriques aux
couleurs? nationales suisses, et à la clarté
des étoiles, prirent part environ*deux cents
ponyives.]
Le consul M. Leuba, porta un toast à la
Patrie Suisse et M. Gros, pasteur, lut le
pacte de fondation du l.er août 1291,
écouté debout par tous les assistants.
'Des chœurs de circonstance et des
chants patriotiques, à la fin de cette beUe
et touchante cérémonie, furent vivement
appkmdis. H. Bouchaud.
PISE. Le rapport annuel de cette Eglise
Vaudoise — un modèle de concision —
constate que les cultes, en général, pour
jraient être mieux fréquentés ; que 4 nouveaux membres, dont un par profession,
s’ajoutèrent à la congrégation; que les
contributions et coUectes sont en progrès,
si bien qu’on a pu verser à la Caisse centrale la somme fixée par la Table. PanST
les donateurs, il en est qui savent s’imposer de 'irais sacrifices. Le bilan de l’Eglise
se chiffre, aux entrées comme aux sorties, par L. 5754,45.
SUD-AMERIQUE. Nous avons eu dernièrement plusieurs décœ de personnes
venues encore des Vallées et qui y ont
des parents. D’abo,rd Jean D. Soulier, de
Colonia Valdense, originaire de Saint-Germain, qui fut ancien pendant longtemps.
H avait 76 ans. Jean David Get^monat, originaire de Bobi et décédé à l’âge de 78 ans,
à Dolores. C’qtait un chrétien humble,
mais fidèle. Pierre Gaydou, du Pomaret,
mort à Belgrano, de mort subite, tandis
qu’il se disposait à partir pour une tournée d’évangélisation. Il avait 74 ans. Timothée Garnier, du ViUar, âgé de 76 ans,
mort à San Gustavo, après 15 jours de
maladie. C’était un homme pieux, qui parlait toujours de Jésus, parce qu’il était
passé de la mort à la vie. Il rendait témoignage en toute occasion, et sur son lit de
mort il a été en édification à ceux qui l’entouraient, Ses dernières paroles aux jeunes ont été les suivantes : SouvenezhVqus
que, si vous n’avez pas Christ, vous n’avez
rien, car à l’heure de la mort, lui se,ul
ddmeure !
¡Lecteur, as-tu cette douce espérance ?
« Heureux ceux qui meurent dans ^e
Seigneur» (Apoc. XIV, 13). x.
îl^IILLES'ECHE. (Retardée)^ Après une
longue vie consacrée au travail, aux soins
de sa famille et des enfants de ses enfants,
Jeanne Guittelmet veuve Massel, âgée de
91 ans, a quitté cette terre pour une patrie meifleuire.:
) C’était une d® ces bonnes grand’mères
de la vieille roche vaudoise, aimant son
Dieu et son prochain. Malgré le poids des
années et les souffrances qui préparèrent
son départ, elle ne se plaignait jamais.
Elle laisse ainsi, à ceux qui restent, un
exemple de foi et de patience.
iLe 9 août un long cortège de parents et
d’amis accompagnait sa dépouille mortelle
SU champ du repos, t
Que Dieu suscite parmi notre peuple de
telles mères qui, après leurs journées bien
remplies, savent se recueillir pour deman-'
der â Dieu sa bénédiction et sa paix.
Notre pim vive sympathie va aux deux
fils de la défunte, MM. Jacques et S. Pierre
Massel, et au petit-fils, M. le pasteur François Peyronel,
Il y a du nouveau dans l’affaire Matteotti : les recherches, demeurées jusqu’ici
infructueuses, ont enfin abouti à la découverte du cadavre à 23 km. de Rome,
dans le maquis de Riano où les assassins
l’avaient enseveli dans ime petite fosse
d’un peu plus d'un mètre de longueiir et
de 30 centimètres de profondeuir,, en le recouvrant de quelques pelletées de terre et
de branchages. Quoique certaines parties
du corps eussent été déchiquetées par les
renards, les magistrats ont trouvé des
marques^suffisantes pour l’identifier. Après
les formalités légales d’usage, le corps sera
transporté à Fratta Polesine pour y être
enseveli, d’après le désir de la veuve, dans la
tom,be de famille. Il nous reste à souhaiter
maintenant de voir mener l’enquête toujours plus vigoureusement, pour que complète justice soit bientôt faite et que la très
légitime surexcitation des esprits durant
ces derniers mois soit enfin calmée.
— Un ouragan d’une ■violence inouïe
s’est abattu, ,1e 17 courant, dans les vallées de rOssola et de l’Agone ét sur les
rives du lac Majeur qui a débordé. Quantité de maisons ont croulé, les ponts ont
été emportés, les communications en chemin de fer, pour toute la vaste région,
furent interrompues, et les dommages
causés aux campagnes, aux édifices publics
et privés sont incalculables.: A côté d’un
grand nombre de blessés, on a à déplorer
malheureusement quelques morts, dont une
entière famille de quatre personnes à
Gnese en amont de Stresa, et l’ingénieur
A. De la Forêt, de Divonne, repêché dans
un gouffre de la Doire., à Mazze, à 3 km.
de la « Centrale elettrica », dont la digue a
résisté, heureiusement. Les troupes, les autorités et la population de l’endroit ont
rivalisé de zèle en apportant les premiers
secours et en s’employant de leur mieux
à circonscrire le désastre.
— Notre Prince héritier continue sa
tournée triomphale à travers les différents
Etats de la République Argentine, en compagnie de l’ambassadeur d’Italie, comte Aldobrandi, trouvant partout — à Rosario, y
Tucuman, à Córdoba, etc. — le même enthousiasme, le même accueil sympathique
de la part des colons litaliens, ainsi que
de celle des autorités et de la population
indigène.
— Au Maroc la situation est de jour en
jour plus grave pour les Espagnols.' La révolte tend à prendre de plus vastes proportions dans les environs de Tetuan, de
Chechauen et dans la vallée de l’Ued Lau,
où les positions espagnoles sont entourées
de tout côté par les forces marocaines toujours plus audacieuse^"^La belle confiance
de Primo de Rivera cpinmence à être ébranlée et la possibilité d’un prodiain désastre
n’est pas à exclure.
— Une révolte moins grave, mais qui
n’en préoccupe pas moins le Gouvernement
anglais, vient d’avoir lieu à Kartum, où
les élèves de l’école militaire, armés de fusils et de baïonnettes, ont fait un «pronunciamiento » contre les autorités, soutenus par le bataillon du chemin de fer
de l’Adbara. Grâce à l’intervention des
troupes régulières, cette tentative de révolte n’a pas abouti, mais des désordres
assez graves furent commis et l’on eut
quelques morts et une dizaine de blessœ.:
— La Conférence de 'Londres est close
et tout ce qui était susceptible d’être définitivement r%lé, est réglé et timbré,
quoique la signature du protocole soit
ajournée au 30 courant. Nous n’avons plus
à revenir sur les clauses principales de
l’accord dont nous avons informé les lecteurs dans notre dernière chronique. Il
nous faut cependant ajouter que les villes
rhénanes da Mannheim, Dortmund, Darmstadt et Carfsruhe vont être évacuées immédiatement et quje le restant du territoire occupé de la Ruhr le sera dans une
période maximum de douze mois, à partir
du 15 août. L’Allemagne aurait souhaité
unie évacuation totale à plus courte échéance, mais elle fait bonne mine à mauvais
jeu. iVoüà, d’après notre De Stéfani, tout
ce qu’il a été possible d’obtenir «dans les
présentes circonstances spirituelles et matérielles ». Naturellement, les stipulations
de Londres n’auront leur plein effet que
le jour où elles auront été ratifiées par les
parlements respectifs des puissances intéressées ; mais il y a lieu de croire qu’auqun
d’eux ne s’avisera plus de mettre des bâtons dans les roues. Voilà donc, d’après
M. Herriot, « une œuvre de bonne foi et
de paix, qui marque le commencement
d’une ère nouvelle ». Que Dieu le veuille !
Jon.
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Iglesias : G. Piras, 2,95 Altre somme, 3,10. —
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PENSÉES.
On ne peut pas faire à quelqu’im un
mal plus grand que celui de le mal juger.
« » *
Le bonheur ne consiste pas dans le bien
qu’on a, mais dans le bien qu’on peut faire.
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