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Quarante-deuxième année.
29 Novembre 1907
N. 48.
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"L’ËCHO des VALLEES
ï>AlCAI®»AlV'r' OHA.QUB VEtPiORiBOl
Prix d’abonnement par an :
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Pr. 3,00
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Allemagne, Antriehe-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, ‘Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans tontes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d'avance.
Annonces: S’adresser A l’Imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page. _______________
S’adresser pour la Rédaction à II. N. Toum, prof., Torre PeUiee'
et pour l’Administration A M. J. Coïsson, prof., Torre Pelltee.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux dn commencement de l’année.
Les changements non accompagnés do la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV. 8).
SOMMAIRE ;
Avis officiel — La Société nationale pour
le mouvement des étrangers — Ephémérides vaudoises — Nouvelles des
Missions — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Livres et Revues —
Revue politique — Feuilleton : De
l’Extrême Orient.
ÀVIS OB'ü'lOlKIv
Nous répétons cet avis déjà publie dans
U N. du 8 Novembre.
Une erreur, qu’il est indispensable de
corriger, s’est glissée dans le Compterendu imprimé du dernier Synode. Au
lieu du nombre i8 indiqué a l’art. 26,
contenu à la fin de la page 41, c est
13 qu’il faut lire. L’amendement voté
par le Synode doit être placé à la fin
de l’art. 13 de la Constitution, lettre d)
et non à la fin du 18.
Le président du Synode
D. Armand-Ugon.
L’ASSOCIATION NATIONALE
POUR LE MOUVEMENT DES ÉTRANGERS
Cette Société, dont nous avons parle
en d’autres occasions, a déjà pris, sous
la présidence du Prince di Scalea, un
grand développement, et son activité
commence à donner de bons résultats.
Les améliorations apportées aux tarifs
des chemins de fer pour de longs parcours sont dues en partie à son initiative. Le Conseil de Direction, dont
font partie un ministre (M. Rava) et
plusieurs personnages de haut rang,
emploie toute son influence, soit auprès
du Gouvernement, soit auprès des particuliers, pour que tout ce qui peut
favoriser la venue des étrangers en
Italie, leur faciliter les voyages et leur
rendre le séjour agréable, soit mis en
œuvre.
Ce Conseil a tenu dernièrement une
importante réunion à Rome, où le President a rendu compte du travail accompli pendant la derniere année, au
cours de laquelle le nombre des sociétaires s’est accru d’un tiers.
Des « bureaux de voyage » ont été
établis pour offrir gratuitement tous les
renseignements désirables aux voyageurs qui désirent visiter notre Pays.
La Société est en voie de compléter
l’installation de ces bureaux en Italie
et à l’étranger.
Le Conseil a décidé de donner cours
à quelques publications utiles aux voyageurs et qui seront distribuées gratuitement. A partir /^u P' janvier seront
répandus, gratuitement, 300.000 exemplaires, en anglais, français, allemand
et e((ipagnol, d’un petit guide illustré
de l’Italie, contenant pour chaque ville
des indications utiles et pratiques pour
les voyageurs, guide d’ou sera exclue
toute publication ayant le caractère
d’une réclame et où ne seront signales
que les hôtels, les exercices et les industriels associés, parce qu’ils écoutent
les conseils et suivent les indications
de la Société, qui a le moyen d’exercer
un contrôle efficace et soutenu et peut
ainsi les recommander en connaissance
de cause.
Le prince di Scalea a initié une enquête sur le mouvement des étrangers
en Italie, qui fournira d’utiles indications sur l’action à exercer soit par la
Société, soit par les Communes, les
Provinces et l’Etat. Un service de presse
a été établi pour la correspondance avec
les journaux étrangers qui peuvent s’intéresser à notre pays et donner une
grande impulsion au mouvement des
voyageurs.
Mè di Scalea a proposé au Conseil
l’institution d’une Université d’été, pour
diriger vers l’Italie un courant d’étudiants universitaires qui pourront compléter chez nous, aux sources de l’art
et de l’archéologie, leur culture intellectuelle, apprendront à connaître et
aimer notre pays et, de retour chez
eux, parleront de l’Italie cavec l’enthousiasme de jeunes propagandistes ».
Le Conseil a adopté avec enthousiasme
la proposition et donné mandat de confiance au Président pour la réaliser.
Nous ne parlons pas des autres délibérations prises par le Conseil à cette
importante séance. L’impression qui
ressort des comptes rendus que nous
recevons périodiquement des travaux
de cette jeune Association, c’est qu’elle
accomplit un travail sérieux, avec la
pleine conscience de la grandeur des
avantages que l’Italie peut retirer du
mouvement des étrangers, et une vue
claire des moyens à employer pour en
favoriser le développement.
Nous avons déjà attiré l’attention de
nos lecteurs sur les services que cette
Société peut rendre à notre région, où
le mouvement des étrangers est en
progrès, mais peut prendre un développement beaucoup plus considérable.
Aux premiers intéressés d’aviser aux
moyens, et de «s’aider eux-mêmes»
tout d’abord, pour être aidés par ceux
qui le peuvent.
EFHtHEBlDES YAÛ BOISES
28 Novembre.
U inquisiteur Jean André d'Acquapendente.
Dans la seconde moitié du 15*“® siècle,
la lutte fut très vive au Val Luseriie
entre les Vaudois et l’inquisition. En
1448 r inquisiteur Jacques de Buronzo
était venu à Luserne croyant avoir bon
marché des Vaudois, mais un de leurs
Barbes, Claude Pastre l’y affronta si
hardiment que l’inquisiteur ahuri crut
devoir recourir aux moyens extrêmes
et lança sur la vallée l’interdit.
Cet interdit dura 5 ans: point de
messes, ni de fonctions religieuses, ni
de sons de cloches... La population paraissait s’y faire assez aisément. Ce
n’est qu’en 1453 que quelques catholiques de Luserne, du 19 Juin au 22
Juillet, adressent des pétitions à Buronzo afin qu’il fasse lever l’interdit.
Ces pétitions jusqu’ ici inédites, et que
nous n’avons vu encore mentionnées
par aucun auteur, existent aux archives
municipales de Luserne où nous en
avons pris connaissance. Le 17 Août
la réponse du pape arrive déjà ; c’est
une bulle de Nicolas V levant l’interdit.
Ne dirait-on pas, en voyant un exaucement si hâtif, que ces pétitions avaient
été provoquées par le clergé effrayé de
voir la Vallée entière si bien s’habituer
à se passer de ses offices ? Quoiqu’ il
en soit, voilà l’évêque Louis de Romagnano qui se hâte d’accourir à Luserne pour dispenser à la population
les grâces pontificales. Les auteurs catholiques nous disent que les Vaudois
en grand nombre en profitèrent pour
se ranger dans le giron de l’Eglise.
Mais comment se fait-il que peu de
temps après, le 28 Novembre 1475, un
nouvel inquisiteur, Jean André d’Acquapendente, revient à Luserne et y
émane un édit, sommant les Seigneurs
de la Vallée, sous peine de mille ducats
de faire publier à son de trompette,
que l’hérésie vaudoise ayant relevé la
tête, il défend en son nom et en celui
de l’archevêque de Turin Giovanni De
Campesio à bon nombre de Vaudois de
vendre ou d’acheter quoi que ce soit
pour la valeur de plus d’un florin?
C’est qu’il prétend qu’ils sont retournés
à leurs hérésies et par conséquent ont
"perdu tout droit sur leurs biens, qui
doivent être confisqués pour un tiers
au profit de l’archevêque, pour un autre
au profit de l’inquisition et pour un
autre au profit des Seigneurs de Luserne. — Ah 1 c’était bien leurs âmes
que le clergé voulait gagner I Non
c’était leurs biens qu’on voulait confisquer (Voir l’édit dans Rorengo * Memorie historiche, p. 22).
Cet édit était une telle énormité que
les Seigneurs de Luserne se refusèrent
à le faire publier. Disons-le à leur
honneur. — Mais T on sait ce qu’ il
advint.
L’inquisiteur s’en appela à la Duchesse Yolande qui sut bien soumettre
ces Seigneurs aux ordre de l’inquisition. Voilà qui nous explique ces vexations de leurs seigneurs que les Vau
dois accusent depuis lors et contre
lesquels ils demandent et obtiennent
promesse de protection du duc Philibert I en 1481, et contre lesquels, apres
la mort de ce protecteur ils s’insurgent
les armes à la main en 1483.
Teofilo Gay.
Nouvelles des Missions
Il y a quelque agitation dans l’Inde,
dûe à des agitateurs politiques qui accusent les étrangers (anglais) de ne
pas savoir apprécier le caractère des
Indous, et de ne pas comprendre leurs
besoins, de ne pas traiter avec justice
les indigènes, dans leurs contestations
avec les étrangers, de ne pas donner un
emploi à ceux qui le méritent par leur
capacité et leur position. Mais après
que le gouvernement a fait déporter
deux agitateurs, un certain calme salutaire s’est bientôt manifesté dans la
Province où ils travaillaient le peuple.
Au commencement de l’œuvre missionnaire on avait cru devoir s’établir
dans les villes principales, tâchant d’atteindre les classes supérieures, intelligentes et instruites, par le moyen desquelles l’Evangile aurait ensuite pénétré
graduellement dans les classes inférieure, mais les résultats montrèrent
bientôt qu’on s’était trompé. Le peu de
résultat obtenu est dû en grande partie
à l’institution des castes, qu’on n’a jamais encore pu briser. Quand on s’est
tourné vers les habitants des villages,
les conversions ont été d’abord plus
nombreuses. Dans le Telugu au Nord
de Madras, le nombre des Chrétiens
s’est accru dans 30 ans, de 20 mille
à 222.000. Dans les 2 états natifs de
Travancore et de Cochin, les chrétiens
forment le tiers de la population. On
a obtenu de magnifiques succès parmi
les basses classes des différents villages.
Sans tenir compte des petits progrès
des catholiques romains, les chrétiens,
dans cette dernière dizaine d’années,
ont augmenté du 50 o|o.
Chrétiens Chinois dans le Japon.
Un progrès remarquable a été obtenu
auprès des étudiants Chinois au Japon.
Un des résultats de cette œuvre a été
la formation d’une Eglise Chrétienne
Chinoise. 30 jeunes gens ont les premiers professé leur foi et demandé le
baptême et maintenant ils sont déjà plus
de 50. Comme là plupart de ces jeunes
gens seront probablement appelés à des
emplois importants dans la Chine, les
directeurs de cette œuvre sont pleins
d’espérance.
La Société des jeunes gens chrétiens
de la Chine a été invitée par le Comité du Japon à travailler aussi à cette
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œuvre. Peodaot 3 mois/250 étudiants
se déclarèrent chréti^s ; un certain
nombre d’entr’eux ayknt demandé lebaptême," un pasteur chinois a été envoyé de Tientsin.
On a besoin de quelques grands établissements de pension pour y recevoir
ces etudiants, a l’abri des mauvaises
influences du dehors. Les jeunes chrétiens japonais en ont déjà érigé deux,
pour 10.000 dollars. Le prix de pension
suffit pour maintenir ces établissements.
Dans la Corée l’augmentation du nombre de Chrétiens a été de 40 ojo.
En Chine un très grand nombre de
personnes influentes veulent absolument
connaître en quoi consiste la civilisation occidentale, ils étudient Îa Bible,
et écoutent volontiers les missionnaires.
Les obstacles cependant surgissent là
comme partout. C’est l’incrédulité, les
préoccupations commerciales, la tendance au mensonge, et le grand respect pour la mémoire des ancêtres,
mais ils désirent s’éclairer sur toutes
les questions. Ils ne se contentent plus
des enseignements de leurs livres sacrés,
et veulent savoir ce que les hommes
disent et font dans le vaste monde. —
Des temples anciens sont transformés
en écoles industrielles, les idoles sont
renfermées dans des caveaux, ou même
jetées à ia rue. — Il y a tel village
qui s’appelle chrétien, sans encore l’être
par le cœur. — Cette soif de vérité et
de connaissances pratiques et religieuses
est d’une grande importance. Ce qui
est très encourageant c’est que plusieurs
dé ces champs de Mission font euxmêmes tous leurs frais. — Six membres de la réunion annuelle de la mission de la Chine Occidentale s’offrirent
spontanément pour la mission au Tibet
qui offre des difficultés et des dangers
très graves, et deux d’entr’eux furent
acceptés. D’autres, disent-ils, nous ont
apporté l’Evangile, et nous l’apporteront à notre tour à d’autres.
Pour une route de Bobi au Pra
et au Val Queyras. — Une réunion
convoquée par les présidents des trois
3)
De TExtrême Orient
(Extraits de lettres écrites au cours d’un voyage)
A Yokohama.
En partant de Shangaï on dut naviguer avec beaucoup de procaution ;
le bateau dut même s’arrêter une fois
en traversant la barre, car la profondeur de r eau ne dépassait celle du
navire que de deux mètres.
Le soir, arrivée à Nagasaki par une
pluie battante. Des femmes chargeaient
le charbon avec une grande vitesse,
dans de petites corbeilles. On voyait
du rivage la ville, formée de petites
maisons basses et, sur les hauteurs, au
milieu de la verdure, de petits temples
et des maisonnettes avec leurs caractéristiques toits en forme de voûte.
Dans le port, un vaisseau de guerre
russe, fracassé par les projectiles.
*
* *
A Kobe, après un repas à l’hôtel,
où nous étions servis par des Japonais,
habillés à l’européenne, nous fîmes une
promenade dans la ville japonaise, qui
est en tout semblable à une ville chinoise, moins la saleté. Les temples aussi
ressemblent à ceux de la Chine. Ce qui
est curieux c’est la statue de Bouddha
sociétés d'Utilité publique, Unione Alpinistica et Pro Bohhio, a eu lieu dimanche après midi à l-’Aula Magna <jo
Collège, pour s’occuper du projet d’une
route carrossable entre le val Pellice et
le val Queyras. Etaient présents MM.
le député Soulier, les députés provinciaux Poët et Peyron, les syndics ou
représentants des communes de la vallée et de plusieurs de la plaine, ainsi
que le maire d’Aiguilles, et un public
très nombreux. M. Eynard, président
de la Société d’Utilité publique, a ouvert la séance en exposant l’objet de
la convocation et en donnant lecture
de nombreuses adhésions, parmi lesquelles celles de MM. les députés Facta
et Marsengo Bastia et les conseillers provinciaux Coucourde, Bouvier et Geymonat. Il a ensuite cédé la présidence à M.
Soulier, qui a fait l’historique de la question dont il s’est occupé déjà depuis plusieurs années, correspondant avec les
députés et autres hommes influents de la
région intéressée de l’autre côté des Alpes.
La seance s’est close par la nomination
d’une Commission d’étude et de propagande dont font partie MM. Soulier
comme président, Poët et Peyron comme
vice-présidents honoraires, les autres
conseillers provinciaux sus-nommés, les
syndics des communes intéressées, y
compris Briquéras et Cavour, les présidents des trois sociétés promotrices
de la réunion, le docteur Turina et les
directeurs des journaux locaux.
Une route entre Bobi et l’Echalp serait incontestablement d’un immense
avantage pour le commerce et les communications diverses entre les deux
versants de cette région des Alpes. Et
quoique l’entreprise soit grande et coûteuse et que les intéressés, communes
et particuliers, ne puissent guère compter que sur eux-mêmes pour l’exécuter,
il y a lieu d’espérer que ce qui n’est
actuellement encore qu’un vague projet pourra se réaliser si tous y mettent
la bonne volonté et la persévérance nécessaires. Les difficultés que l’on craint
de la part des autorités militaires ne
seront sans doute pas insurmontables,
mais ce ne sera pas petite chose de
trouver les fonds pour la construction
d’une grande route de plus de 20 ki
(Daïbutsu), dont l’intérieur est fait d’une
charpente en bois et l’extérieur de plaques de bronzé. On peut y entrer.
*
« *
Notre habitation japonaise à Yokohama a un air sympathique. Les domestiques, mère et fille, sont japonaises.
La maison est située sur une petite
élévation. Quand on entre par la grande
porte, on a à droite l’écurie, à gauche la
cuisine et l’habitation. L’architecture et
la distribution des- pièces sont tout autres qu’en Europe. Les parois, faites
de papier et de liteaux de bois, sont
mobiles ; il n’y a ni portes ni fenêtres,
on pousse simplement de côté ces parois en bois ou en papier. Au rez-dechaussée sont la cuisine et ses dépendances, et trois chambres meublées à
l’européenne. Derrière l’escalier, à côté
d’une toilette assez primitive, se trouve
l’entrée de la chambre à bains, construite sur le modèle japonais, avec cette
différence que les baignoires, en bois,
sont très grandes.
L’escalier est raide et sans rampe.
En haut sont les chambres à coucher
et le grenier. Le parquet de ces chambres est recouvert de nattes japonaises
très épaisses. Des armoires sont pratiquées dans les parois.
*
* *
lomètres pour la partie italienne seulement, et avec un tunnel de quelques
kilomètres, car on voudrait qu’elle fût
praticable toute l’année et non seulement les quelques mois où l’on peut
facilement et sans dangers passer le col
de la Croix.
Conférence pacifiste. — Dimanche
i.r décembre, à 3 heures, M. Joseph
Alexander, déjà connu parmi nous, et
qui a fait récemment un voyage autour
du monde, donnera, dans l’Aula Magna
du Collège, une conférence sur le militarisme en Chine et le Pacifisme au Japon,
Le public y est cordialement invité.
— Dimanche 17 cour., à 7 heures du
soir, avait lieu l’inauguration de la nouvelle école des Chabriols-Bonnets. Cette
belle bâtisse est due à l’initiative des
membres des deux quartiers intéressés,
qui contribuèrent pour plus de 700 frs.,
et a la générosité de la Commune qui
donna 1000 francs, et de M. Bailey,
qui fournit, par l’entremise de M. le
pasteur Tron, ce qui manquait, c.-à-d.
1300 francs environ.
140 personnes accourues des divers
quartiers de la paroisse et même du
Villar écoutèrent avec une attention
soutenue les allocutions de MM. Jahier
et Tron pasteurs et Gaydou et Poët
anciens. La séance d’inauguration fut
suivie de l’examen des deux quartiers
des Chabriols et des Bonnets.
Mardi 19 c. la Commission de ladite
Ecole invitait à une bicchierata MM. les
Membres du Conseil" Communal, du
Consistoire et de la Commission Scolaire. Plusieurs, toasts y furent portés
à la prospérité de la nouvelle école.
Nouveaux diplômes. Nous apprenons avec plaisir que deux anciens
eleves du Collège, MM. Hermann Vinay
et Silvio Pons, ont obtenu le diplôme
de professeur de français. Nos félicitations.
Saint-Jean. — Actes liturgiques de
la seconde moitié de Novembre : Baptêmes: Davyt Inès; Vola Silvio. Décès:
Rochon Jacques (service fait par M. le
prof. ém. J. D. Rivoir).
— Dimanche dernier le culte et les
catéchismes ont été faits par le modé
Je n’ai pas encore pu apercevoir le
Fujiyama, il est toujours couvert.
Tandis que la Chine m’a toujours
fait une impression de tristesse et d’abandon, malgré sa verdure, le Japon
est gracieux même par le mauvais temps.
De nos chambres nous avons une belle
vue sur des prairies, et plus loin sur
un bosquet de pins derrière lequel on
aperçoit la mer.
Nous avons déjà eu plusieurs tremblements de terre, mais comparés à
ceux de la Riviera, ils sont bénins. Le
mouvenent est ondulatoire et n’est accompagné d’aucun bruit souterrain. Et
l’on a l’agréable sentiment que la maison
de bois ne peut pas ' s’écrouler.
*
*
A ma grande joie, notre cuisinière
nous a servi aujourd’hui un plat d’asperges. Presque tous les jours nous
avons du poisson, bouilli ou frit, qui
est ici excellent. Par contre nous avons
le désagrément, comme pendant tout
le voyage, de ne boire, par précaution,
que de l’eau minérale ou de l’eau bouillie.
Les fruits — les fraises ou les magnifiques bananes qui nous viennent du
Sud (il y en avait de si belles à Pénang) ne suffisent pas pour nous
ôter la soif.
+
* *
rateur, le pasteur de St-Jean ayant été
prêcher à San Remo à l’occasion de
l’inauguration du Temple Vaudois.
Pomaret. — Visite de M. D. Peyrot,
Le dimanche 17 courant fut encore un
dimanche particulièrement béni pour
cette paroisse, grâce à la visite de notre cher frère, M. le pasteur Peyrot de
Turin, qui vint y plaider la cause du
diaconat féminin et spécialement celle
de la Casa Italiana delle Diaconesse., dont
il est le Directeur. •
Les deux services que notre frère
présida et les paroles qu’il adressa à
nos écoles du dimanche du Centre et
à l’Union Chrétienne de Jeunes Filles
ont laissé une impression bienfaisante,
qui servira, nous l’espérons, à exciter
l’intérêt pour cette œuvre sainte et qui
sait? à susciter “peut-être quelque vo- . „
cation. Il serait bien temps que notre
christianisme s affirmât un peu plus par
« toutes sortes de bonnes œuvres » et
un amour plus réel du prochain.
25 Novembre 1907. j. çy
Turin: Le Conseil de direction de la
Maison italienne des Diaconesses a nommé définitivement M. le pasteur D. Peyrot
Directeur de cette Institution.
NoiiYelles et faits divers
Sous le titre « Il modernisme nella
Chiesa Valdese », le journal la Vita parie
en terme très elogieux de la conférence
donnée le 17 courant dans notre temple
de Rome par M. le pasteur Ernesto
Comba. En terminant son compte rendu et après avoir rapporté la conclusion de l’orateur reprochant aux modernistes leur position équivoque, et leur
conseillant de sortir non pas de l’église
catholique, mais du Romanisme et de
la servitude du Vatican, le reporter
ajoute : “ Courageuses paroles de qui ne
dit pas: Venez à nous, mais, formez
une autre communauté religieuse indépendante du Vatican, mais que la vérité
et la sincérité triomphent...,
Mgr. Lacroix, eveque de Tarentaise,
se voyant blâmé par le Pape dans son
désir d’accepter sincèrement la loi de
séparation, a donné sa démission, qui
a été acceptée.
Dimanche nous avons été à Tokyo.
A la gare il y avait un grand mouvement de la foule et de la police. Une
voiture européenne toute couverte de
soie verte passa devant nous. Il paraît qu’ une princesse y siégeait dedans, mais comme elle est de la race
des dieux, il n’est pas permis aux
simples mortels de la voir,
A Tokyo nous descendîmes à la première gare, que J’on appelle simplement
gare de Shimbashi, au lieu de Shimbaschi-Tokyo, et comme la même chose
se présente dans beaucoup d’endroits, il
est presque impossible à des novices
de se reconnaître avec les horaires anglo-japonais.
4*
Le dimanche après nous avons été à
Méguro, où se trouve l’école d’arboriculture fondée il y a une trentaine d’années par M. Matsuno. Elle fournit des
arbres à tout le pays. A côté de cela on
y fait aussi toutes sortes d’expériences,
par ex. dans quels terrains les jeunes
arbres réussissent le mieux et combien
de lumière il leur faut, quelle est la
meilleure méthode pour produire la
résine, etc. Il y a aussi là un musée
dont une des salles contient des tronçons d’arbres des espèces les [¡lus diverses, tandis que dans une autre salle
nV-.
3
M. Clermont - Ganneau, savant
t^^ientaliste!, expose dans le 2'emps le
Ifésultat des fouilles d’Eléphantiiie,
près de la première cataracte du Nil.
|ï)es documents sur pierre et sur papyUrus, qui ont été mis au jour, il résulte
u’une importante colonie juive existait
^ans cette région au 5.0 siècle avant
fJésus-Christ, et qu’un temple, (où s’acppomplissaient toutes les cérémonies du
ÿculte, y compris les sacrifices) s’y était
' élevé. Ce temple, dont la construction
v^araît avoir été antérieure à la conquête
de l’Egypte par Combyse, était tout en
|.‘;pierre de taille, avec 7 portes monuimentales, des colonnes de pierre et une
toiture en bois de cèdre. Un gouverneur
local le fit détruire, et la suite de déf marches faites auprès du gouverneur
Çpersan de Judée, le temple put être
, rebâti. Ce document, précieux appui
-pour les données bibliques mentionne
^plusieurs contemporains de Néhémie,
^le grand prêtre de Jérusalem, Jehohanan,
^le gouverneur de Samarie Senaballat,
.outre le gouverneur de Judée Bagohi,
mentionné par Josèphe.
^ -H
%»'
Ouvrages reçus
s. Beruatto. Le Memorie del Nonno.
Terza edizione. Roma, Casa Ed. « La
Speranza», 1907. Prezzo Cent. 70.
« Ce sont, dit l’auteur dans une courte
préface, « les doux souvenirs de deux
î' 'chers amis que -j’ai recueillis sous le
titre de Memorie del Nonno. C’étaient
deux colporteurs de Bibles, qui assistèrent à la merveilleuse époque de notre renaissance {risorgimento) évangélique et qui, après plusieurs années de
travail, de fatigues, de privations, se
sont endormis heureusement en Christ.
Il Traduttore. Les autres années
f^nous annoncions le Traducteur allemandI français. La même Maison éditrice vient
‘ de publier le premier n'uméro du Traf. dottore, giornale bimensile per lo studio
della lingua tedesca e italiana. Le pre.mier morceau que nous y trouvons est
le récit bien connu de De Amicis « Dagli Appennini Alle Ande, avec la traducj tion allemande en regard. Cette publica^tion ne peut être que très utile à ceux
;0n peut voir à quels usages les divers
bois sont employés. Dans d’autres salles
encore on voit des animaux embaumés,
une collection d’insectes nuisibles et des
! semences de toutes espèces. Dans la forêt,
M. Matsuno nous montra des chênes
dont les feuilles sont tout autres qu’en
Europe, des arbres à thé, des bambous,
des arbustes à cannelle et divers autres
arbres avec lesquels on fabrique des
allumettes et des armes à feu. Il y a
une espèce de bambou qui atteint une
grosseur énorme, non moins d’un empan de diamètre. On en coupe les jeunes pousses à ras de terre et on les
mange comme des asperges. Elles n’ont
pas mauvais goût, mais elles sont fades,
comme beaucoup d’autres choses ici.
On dit proverbialement du Japon : Fleurs
sans odeur, fruits Vàns saveur, femmes
sans pudeur.
*
* =1=
Dans la rue je trouve toujours beaucoup à voir. Les petites maisons en
bois, avec les magasins ouverts, les
kurumas ou rikshas (charrettes tirées par
des hommes) et les gens, tout est si
différent de chez nous 1
Les femmes japonaises ont la tête
grosse et le corps pei/t et mince ; en
marchant elles ne remuent les jambes
que du genou en bas, et elles tournent
qui désirent apprendre l’allemand. Demander un numéro spécimen gratuit à
l’Administration du « Traduttore », à la
Chaux-de-Fonds (Suisse).
Minerva.
ROMA — Via Tom'acelli, 15.
Sommario del numero 50.
Caratteristiche della cultura inglese
— Il fiorire del Messico — Un insegnamento pratico dell’agricoltura —
Pedagogia sessuale — La crisi libraria
— I cibi veleno — La vita famigliare
deH’operaio inglese — L’eredità Osiris
dell’ Istituto Pasteur — Questioni del
giorno (Rip.) — Recensioni — Notizie
bibliografiche — Ancora « Il Verso di
Dante » (F. G.) — Rassegna Settimanale della stampa.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numéro de Novembre.
Petit gueux — Tim et Tom — Singuliers poissons — Pages modernes —
Rudes hommes et rudes cavaliers —
Croquis Tarnais — Les remèdes qui
guérissent — La nature et ses secrets
— Rohan l’intrépide — Les inondations dans le Midi.
Revue Politique
ITALIE.
Le procès Nasi, ce cauchemar de notre vie politique, n’est pas près de finir,
au contraire il menace de s’allonger indéfiniment. Le président du Sénat, M.
Canonico, a dû renoncer à la direction
des débats, étant à bout de forces, et
laisser son poste au professeur Blaserna,
vice-président. L’éminent physicien n’était
certes pas l’homme le plus indiqué pour
présider des débats judiciaires. Aussi il
y a eu, à l’avant-dernière séance de la
Haute-Cour, des incidents assez vifs entre quelques membres du Sénat et les
défenseurs de M. Nasi, lesquels ont décliné leur mandat. Il est vrai que la requête présentée par un de ces messieurs
était bien de nature à provoquer des
protestations indignées : on demandait
tout simplement une enquête à la Minerva et à d’autres ministères sur l’administration des prédécesseurs et collègues de Nasi pendant les dix dernières
années 1
les pieds en dedans, comme les canards.
Les Japonais sont petits de stature; les
hommes dépassent rarement i m. 60,
et les femmes sont plus petites de toute
la tête. On voit trois types différents :
le type nègre, le chinois, et un troisième qui approche du type caucasique.
C’est probablement à cette dernière race
qu’appartenaient les premiers habitants
les Aïnos auxquels sont venus s’ajouter plus tard des Malais et des Chinois.
Les maisons sont partout petites et
basses et n’ont pour la plupart que le
rez-de-chaussée. 500 maisons ici équivalent peut-être à deux grandes maisons de Milan. Nous avons dans notre
boîte II pièces, mais le tout n’est pas
plus gros que notre appartement de 5
pièces à Milan.
La manière de bâtir est digne de remarque. D’abord on fixe dans le sol
quelques grosses pierres, sur lesquelles
on plante des poteaux en bois ; ensuite
on relie les poteaux les uns aux autres
par de grosses poutrelles. Des bâtons
de bambou fendus par le milieu complètent le canevas, que l’on remplit ensuite de terre mélangée avec de l’eau et
de la paille de riz finement hachée; on y
ajoute à l’extérieur, pour la beauté, une
couche de chaux. Enfin on y place le
toit, dont la charpente est toute prête,
M. Nasi aura donc un avocat défenseur nommé d’office par le président de
la Haute-Cour' de justice. Il a été déjà
choisi dans la personne de M. Mazna
ami et admirateur de l’ex-ministre. Mais
il a fallu en attendant ajourner les débats au 3 décembre, et un nouvel ajournement de plusieurs semaines ou mois
s’imposera pour que la défense puisse
étudier le volumineux dossier de l’affaire.
En outre il faut résoudre la question de
la présidence, puisque M. Canonico ne
pourra plus présider, et il est indispensable que cette charge soit confiée à un
homme de lois qui puisse diriger et dominer la discussion souvent orageuse. En
somme et malheureusement il faudra encore attendre longtemps avant que justice se fasse et il n’est pas bien sûr
qu’elle se fera.
ETRANGER.
Monténégro. Le prince Nikita, malgré la simplicité patriarcale de sa cour,
vient de courir le danger auquel sont
exposés tous les souverains ; il a risqué
d’être victime d’un attentat. On a arrêté
à Cettigne un typographe qui revenant de
la Serbie, avait dans ses bagages dixsept bombes qu’il déclara destinées à être
lancées contre le prince et sa famille.
Dans ses aveux il a dénoncé comme
étant ses complices des personnages de
la Cour, plusieurs membres du-parti d’opposition au Gouvernement actuel et entre autres M. Radovio ex-président du
conseil des ministres. Celui-ci a été arrêté à Trieste par la police autrichienne,
mais après quelques jours on l’a relâché
ne pouvant maintenir une arrestation illégale et contre le droit des gens. De
nombreux étudiants monténégrins et serbes seraient aussi compromis dans le
complot. L’affaire n’est pas très claire.
L’énormité des accusations tancées contre des hommes dont plusieurs sont audessus de tout soupçon porte à penser
qu’il ne s’agisse là d’une manœuvre politique, perfide et déloyale, plutôt que
d’un attentat contre le prince qui continue d’être très populaire.
Maroc. Le prétendant Moulay Hafid
se trouve encore à Marrakesch dans une
condition toujours plus précaire. Les ambassadeurs qu’il avait envoyés en Europe
pour intéresser les puissances à sa cause,
et l’on couvre de tuiles. L’espace entre
les pierres, à une petite hauteur du sol,
reste vide, par conséquent très froid en
hiver.
De telles maisons ne sont habitées
que par une seule famille. Notre garçon
d’écurie n’a qu’une chambre où il demeure avec sa femme et deux enfants:
le jour elle sert de salle d’habitation et
la nuit de chambre à coucher. Elle paraît propre, grâce à l’habitude que l’on
a partout ici de laisser les souliers dehors. Le parquet est couvert d’épaisses
nattes (tatami) sur lesquelles les gens
dorment enveloppés d’une couverture
piquée, avec une petite banquette munie
d’un coussin sous la nuque.
En fait de propreté les Japonais ne
sont pas aussi avancés qu’on le dit, quoiqu’ils se baignent souvent, et que l’on voie
fréquemment des femmes courir dans
la rue avec les cheveux mouillés et décoiffés. Ils bornent la propreté au corps
— excepté le nez des enfants jusqu’à
l’âge de 4 ans — et aux chambres munies de nattes. Les vêtements des enfants — ils ne portent pas de tabliers
— laissent aussi beaucoup à désirer.
On voit souvent chez les enfants, et
même chez les grandes personnes, un
vilain eczéma qui laisse après lui des
places chauves sur la tête. On dit que
cela vient de l’habitude qu’ils ont de
manger leur riz sans sel. C. O.
(à suivre).
sont retournés sans avoir rien pu obtenir.
Maintenant que les opérations militaires
contre lui ont commencé il voit ses partisans repoussés de tous côtés par les
troupes victorieuses de son frère Abd-el
Aziz, le sultan légitime. La ville de Mazagan, qui avait été la première à proclamer le nouveau sultan, n’a opposé aucune résistence à l’occupation des troupes
chérifiennes. Au sud de Mogador, une
mehalla, ou armée de Moulay-Hafid a été
défaite, laissant sur le terrain de nombreux morts et blessés et quelques centaines de fusils.
Les troupes françaises qui occupent
différentes localités ont eu souvent à repousser des attaques des tribus quasi indépendantes qui agissent pour leur compte.
Une des plus puissantes, la tribu des
Beni-Suassen a livré une véritable bataille contre un corps de troupes françaises, près de la fronfière algérienne.
Les Marocains, si nous en croyons les
correspondants des journaux de Paris,
étaient au nombre de huit ou dix mille.
L’attaque a été très vive, et le combat a duré plusieurs heures : les Arabes
ont laissé sur le terrain plus de 1000
morts et blessés. Ils n’ont pas renoncé
à leur entreprise, malgré leurs pertes
énormes, mais ils se disposent à renouveler leurs attaques. E. L.
Vaudois de Marseille.
Mouvement du 25 août au 25 octobre.
Baptêmes: Mondon Marin Henri Jean;
Long Elise Rose ; Combe Alice ; Bernard
J. P. ; Roux Raymonde ; Gaudin Mathilde; Tron Ernest; Beux Henri; Grand
Etienne; Justet Marie; Bertot Maria;
Pons Louis. — Mariages: Etienne Ferrières et Jeanne Aillaud ; Louis Blanchet
et Rose Charbonnier; Jaques Breuze et
Antoinette Coppi; Léon Blanc et Marie
Tholaza. — Décès: Peyronel Alexandre,
22 ans ; Baral Adèle, 5 mois ; Gravaud
Eléonore, veuve Léger, 78 ans; Gonin
Marguerite, veuve Manduech, 74 ans; Trôn
Fortuné, 23 ans ; Bertot Marie, 16 jours;
Maurin Daniel, 68 ans.
Tramwayé Pigneroi-Pérouse
Horaire en vigueur depuis le 15 Novembre 1907
F. m. Ord. Mar. Ord.{ Ord. Mar. Ord. Fao. F.
Turin 5 36 9 20 12 5046 17 50 19 42
7 10 36 14 |17 22 1847 21
Pignerol 4 57 7 15 849 10 49 14 1417 30 1853 2131 418
Abbaye 5 9 7 27 9 1 11 1 14 26 17 42 19 5 2143 430
Riagliet 512 730 9 4 Il 4 14 29 17 45 19 8 2146 433
s. Martin 518 736 910 1110 14 S5;17 61 1914 21 52 439
Fortes 5 24 7 41 916 1115 14 40 :17 55 1919 21 57 444
s. Germain 5 34 7 61 926 11 25 I45O1I8 6 19 29,22 7 454
Villar 5 43 8 935 Il 34 14 59 48 15 19 88 22 16 5 4
Dublon 5 53 8 10 9 45 1144 15 9 18 25 19 48,22 26 614
Pinaehe 6 57 8 14 9 49 11 48 15 1318 29 19 52 22 30 518
S. Sébastien 6 5 822 957 11 56 15 22il8 37 20 1 22 38 5 26
Pérouse 6 8 825 10 1159 16 25|18 40 20 4 22 41 529
Perrier 10 i
Fénestr. Ilio 1
Pépouse-Pignerol.
F. m. Or. Mar. Ord Ord. Mar. Ord. Fac.
4 37 856 830 12 1517 1710 1630 1716 18 30 18 54 20 10
4 41 7 834 12 4,15 21 1714 18 56 2014
449 7 8 8 42 1212 1S29 1722 19 6 20 22
4 53 712 8 46 1216 15 33 17 26 1910 20 26
5 3 722 856 1226 1543 17 86 19 20 20 36
513 7 31 9 5 12 35 15 52 1 7 45 19 30 20 45
523 7 42 915 12 45 16 2 1756 19 40 20.55
527 7 47 920 1250 16 7 18 1 19 45 21
534 753 926 12 56 1613 18 7 19 51 21 6
B 37 756 9,29 12 59 1616 1810 19 54 21 9
B 47 8 7 9 40 13 10 1627 18 21 20 5 2120
5 54 82S 9 48 1330 1637 2013
7 8 915 11 5 14 40 17 45 2125
Fèneat.
Perrier
Pérouse *
S. Sébastien
Pinache
Dublon
Villar
S. Germain
Portes
S. Martin
Riagliet
Abbaye
Pignerol
Turin
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peuvent être pris de toutes les stations de la
ligne pour Turin, et de Pérouse et S. Germain
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Germain 1.25, pour Pérouse 1.70;
Ab. payés et non quittancés.
Hon. Soulier (1906-1908), Rome; LouisaBrovm
(1907), Firenze.
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Striali, Enti diversi, ecc, ;
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