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__^ijouraiit avec la Poste
Itàl!* <*'3bonnement par an
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ffl^i?n«.Aiitric))e-Hongrie,
Pf»« lirésii,Danemark,
^?pte, Hetlaiule, Siiêje,
]iar itho n n em P7i t
«Î selon 1* Aci-oj'd lîfl
- - - Fr. I
U 1 On s’abonne
Che*'S“ (rAdministration ;
MM. les Paateura; at. à
Jl«.
^«isaoii à. Ton e Pellice.
Année XXXT. _K 22.
L’alioiinement se paye d’avanee.
Aiiitaffrrs: 20 centimes par espace
lie ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à ,1 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la llédactioii à M.
N. Tonni, prof.» 2'orre l‘HlU'.e et
poni- rÀdiminstration à M. Jean
Jallà, prof., Turre- rellicv.
Tout changement d'adx'csao coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de ramiée.
L’BOHO
VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
'neaovBa léinoiiia. Aul, 1,3. Sniviint I-a véritéaveo la cliavitft. lîpb.IV, IS- line ton régne vienne. Malt. VI Hi.
■^Vis
Sommaire :
Elections Politiques — L’Esprit entra
eux — Missioni — Correspondance
' Chronique — Noiivelle.s et faits divers
Ouvrages .reçus — Informations —
■A-nnonees.
li
J La Conférence libre des paroisses
Val PéroUvse se réunira D. V. le
. Juin prochain, à g h. i\2 du
. ^‘in, dans le temple de Pomaret,
la présidence de M. E. Giamqui lira aussi un rapport sur
. ^»‘istiaimme sockil.
Elections Politiques
dans le collège de Briquéra.s,
L;
lutte électorale est sérieusement
des personnes en attendent
Hq.
^iie
avec des appréhensions que
'tha'” ^'t-03'’'^u.s nullement justifiées.
et, nous. ('e n’e.st pas que tes
Cfsaires du commandeur Soulier,
a , , , • ,
bj ,''-V0U' su ju.squ ici , gai'der le.s
>11;
'tUç
Nuances, soient moins redoutabic.s
k
Par le pas.sé. Ce qu’ on ne crie
pas brutalement sur les, toits on le
souffle à l’oreille des in^nus ; les
calomnies, débitées sous une forme
apparemment correcte vont leur train,
comme toujours, puisqu' on ne saurait
par d’autres armes combattre notre
députe avec quelques chances de
succès.
Car enfin, quels sont les griefs
sérieux qu’ on pourrait avoir contre
le CO mm. Soulier ? La « Lanterna
Pinorolese» qui ne pèche pas par
excès de tendre.sse à son endroit, a
pu constater, dans .son dernier numéro, qu’ il a été parmi les as,sidus
au cours de la dernière législature ;
sa conduite politique a été des plus
correctes et des plus cohérentes ; il
s’est constamment rangé ^ du côté
des défenseurs de la liberté; il s’est
occupé des intérêts particulier^ de
son’ collège ; il a rendu, à ses électeurs qui ont eu recours a lui, tous
les services qu’il était possible de
leur rendre dans les limites de la^
plus stricte légalité. Et il y a des
gens qui appellent ça ne rien faire!
Il leur faut 1’ adidtê des discoureurs.
Ils veulent quelqu’un qui parle beaucovqi, qui promette beaucoup.
Mais nous n’ allons pas, pour leur
être agréable.s, lâcher notre député
en qui nous avons la plus grande
H
§
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W
2
170
confiance et à qui nous sommes liés
par les doux liens de la reconnaissance. M. Soulier a représenté et
représente les aspirations et les idées
de la majorité de scs électeurs. Et
le jour où il trahirait son programme
et où il sortirait de la voie de la
légalité en faisant, même indirectement, cause commune avec les ennemis
des institutions, nous lui retirerions
aussitôt notre confiance. C’ est dire
que les électeurs vaudois ne voteront
jamais pour un candidat qui ne
serait pas un libéral orthodoxe. Nous
ne voulons pas de quelqu’un qui caresse
tour à tour les noirs et les rouges,
qui exploite habilement le bigotisme
intolérant et l’intransigeance socialiste, et qui irait probablement s’asseoir là où nous ne voudrions jamais
voir un de nos mandataires, quels
que soient les mérites qu’on pourrait
lui décoiTirrir.
Les adversaires du Comm. Soulier
ne sont pas tous de bonne foi, tant
s’en faut. La plupart lui en veulent
de ce qu’il est Vaudois, nous l’affirmons hautement. Mais comme cela
ne constitue pas une raison suffisante
pour lui signifier son congé, on a
eu recours encore à la calomnie. Une
presse ignoble, inspirée par ses adversaires politiques, a accusé notre
ami de fraude dans le contrat d’achat d’une propriété. Les faux bruits
ont été démentis, mais pas assez tôt
pour que la lâche calomnie n’ ait
produit quelques-uns des fruits qu’en
attendaient ceux qui se sont cmpréssés dè la colporter au sein do
notre collège. I.e tribunal vient de
se prononcer sur la question par une
setitence qui revendique pleinement
r honorabilité et la parfaite honnêteté
de M. Soutier. En attendant d’en
publier les paidies e.ssentielles, voici
pour ceux qui douteraient encore,
une déclaration de M, le comm,
Prochet de Rome.
« Plusieurs électeurs m’ayant interpellé touchant les fausses accusations à l’égard de l’hon. Soulier,
je crois accomplir un devoir en
dé'
clarant que, d’après toutes les
mations que j ’ ai prises à Rome, 1
résulte clairement que notre dépu^
est la victime innocente d’intrigti®*
que le vocabulaire des'honnêtes g®®®
ne saurait qualifier.
Il n’y a pas eu de procès. T.a coû^
a par deux fois déclaré qu’ il O ^
avait pas lieu à procès. La secoti® ,
sentence, prononcée le 17 c. est :
tivée par des considérants que
r av. comte Gentiloni a qualifiés
« splendides ». Si, pour des causes ¡
j’ignore, elle n’est pas encore P'^'bliée, cela n’’ infitîSn nullement le que la senténtie existe et qu’elle
saurait être plus'favorable....
Matteo Prochet -■
Voilà qui va rassurer tous les
dois, personne n’osant seuletnei.
mettre en doute les affirmations “
M. le commandeur Prochet. .
aux adversaires malgré tout, ils fei®'
dront de croire à la culpabilité ®
M. Soulier, même lorsqu’ ils auro®
la fameuse sentence sous les yep|^
Mais ce n’est pas eux que nous voü'
lions convaincre. , f
Il ne nous reste maintenant of
adresser un dernier appel à tous
électeurs et c’ est un appel à la
corde. Oui, nous allons encore Oy.
unis, puisque ce n’est qu’ à ce p'^,
que nous aurons la victoire. I.es
sitants d’hier, les apathiques, les
différents vont tous se rallier à ù®®
pour faire au commandeur
ja démonstration de sympathie
reconnaissance qu’ il a bien mérif®/.
Pas de défections, pas d’abstentioi*®’
votons comme un seul homme p®^
le commandeur HENRI SOUElË^^'.
' i: Echo des Vallée^
L’Esprit entra en
Ezécli. 37. ■
Les enfants d’Israël sont
des ossements secs, ils disent .;.
espérance est détruite. Mais
3
w
~ m
igyj. j-eiidre la vie. Pour cela il
^'^complit d’abord une œuvre de pré
pration. Le prophète fait entendre
la
parole de l’Eternel, les os se rapprochent, il leur vient des nerfs, la
uair croît, la peau les couvre. Ce
des corps reconstitués, cela n’est
Pas
a mépriser, c est une œuvre ne
J®ssaire, mais ils sont encore morts.
h
® prophète doit encore prophétiser
parler à l’esprit : Esprit viens des
'l«atre vents, souffle sur ces morts
qu’ ils revivent ! Quand l’Esprit
entré en euj^.i.âiors ils repren
Vie.
y a d’abord, -un corps qui est
I P’^eparé, puis'dl y a communication
i.ïi
vie, C’ eâlQàinsi que Dieu procède.
oree la matière, puis il y met la luI **"ere et la vie. L’Esprit comme une
I 'Colombe sur sa couvée, se mouvait
! ^Hfflessus des eaux ; peu à peu, la
Sous toutes ses formes, se ma, ste. Nul ne la voit, mais qui peut
sa présence et son action ? Dieu
^ife:
ptna l’homme de la poussière de la
puis il souffla dans ses narines,
respiration de vie, et 1’ homme
une âme vivante. Dieu comj J^tida à Moïse de construire un
j^bernacle. Moïse fit tout ce que
, -*iternel lui avait commandé ; quand
J --viiutii lui avait cuiiunaiiuc: , quand
tabernacle fut dressé « alors la
. couvrit la tente d’assignation et
gloire de l’Eternel, remplit le
tab(
du temple : 2 Chron. 5. 7.
'^rnacle.» Ex. 40. Il en fut de
p^^'eillement chez notre Seigneur
Christ, il y a eu préparation
recevoir la plénitude du Saint
^®Prit. L’enfant Jésus, le Fils du
Haut, conçu du Saint-Esprit,
Crois ’ ^ '
vissait en sagesse, en stature et en
u^ace devant Dieu et devant les
jjP'hmes. L’ esprit d’obéissance le
.^j5*-iiiguait : « il me faut être aux
s, ^'res de mon Père :
disait-il, et
gj^^Utre part, il était soumis à Joseph
sa mère. Quand il eut atteint
stature de l’homme parfait», à
de trente ans, tandis qu’ il ac^ *hpli3g3^i(- toute justice, P Esprit
®®cendit sur lui sous forme de co
b
lombe ; « Dieu ne lui donne pas
l’Esprit par mesure».
Ce qui s’ est fait en Jésus d’une
manière parfaite, se reproduit en
quelque mesure chez ceux qui sont
en Lui de nouvelles créatures. Ses
disciples reçoivent de sa part le Saint
Esprit, après avoir été préparés par
lui. Par sa parole, par ses œuvres et par toute sa vie, il agit sur
ceux qu’ il a appelés à le suivre. Il
les prend dans ce monde, et se les
attache. Ce‘n’est pas, dirions-nous,
sans difficulté qu’ il dissipe peu à
peu leurs ténèbres, leur ignorance,
leurs notions fausses, qu’il leur ouvre
r intelligence, qu’ il les amène à sa
connaissance et à la connaissance de
Celui qui l’a envoyé, qu’il abat leur
orgueil, qu’ il les nettoie et les purifie, qu’ il arrive à ppuvoirHeur dire :
«Vous croyez maintenant». Une fois
préparés par sa parole, sous l’action
de l’Esprit, il leur envoya le SaintEsprit, dont ils furent tous remplis.
Cette préparation peut être plus
ou moins rapide. Les premiers disciples sont préparés, pendant quelques
années, par le Seigneur Jésus. D’autres comme Corneille et ses amis, le
sont en moins de temps. Ce que nous
observons, c’est que l’Esprit vient et
entre là où il y a préparation et
attente, et non en ceux qui ne le
connaissent pas. Il y avait bien des
Juifs à Jérusalem, mais l’Esprit n’est
pas entré indifféremment en tous les
habitants de cette ville, mais en
ceux-là qui, réunis en prière.5, attendaient, le baptême du Saint-E|prit,
et en ceux qui atteints par la parole
de Pierre, crurent, se convertirent,
et reçurent le pardon de leurs péchés. Il y avait propablement bien
d’autres païens à Césarée, mais l’Esprit descendit seulement sur Corneille
et sur tous ceux qui avec lui écoutaient la parole de Dieu.
Avons-nous des âmes préparées
pour recevoir le Saint-Esprit ? Qui
est-ce qui parmi nous a entendu la
parole de Dieu, et a cru ? Où sont
CCS pierres qui détachées de la car-
4
lT¿ —
rière, ont été préparées par le marteau, et entrent dans la structure de
l’édifice ? Qui est-ce qui a répondu
à r appel du Seigneur, et qui, arraché au présent siècle mauvais, et
fuyant la corruption qui existe dans
ce monde, a commencé à suivre le
Seigneur Jésus? —- Ils ne sont que
trop nombreux ceux qui pitr ignorance ou par un esprit profane ou
impie, ou par indifférence ne se
soucient pas d’être du nombre des
enfants de Dieu, mais n’avoiis-nous
pas des âmes croyantes," des âmes
qui ont une certaine connaissance de
la parole de Dieu et de 1’ affection
pour elle, qui ne voient de salut que
dans la miséricorde de Dieu, et qui
sont cependant comme des corps
bien constitués en qui manque le
souffle de vie ? Il y a en cela quelque chose d’incomplet, une faiblesse
réelle. La locomotive est là, le con-'
voi est prêt, mais il n’y a point de
feu ! I.e corps est bien organisé, mais
il n' y a pas l'Esprit, le souffle dé
vie.
11 faut que l’œuvre commencée ait
son couronnement. Que l’Esprit souffle, qu’ il entre dans ces corps qui
sont là avec de belles apparences,
mais incapables de biire quoi que ce
soit, et alors ils possèdent la vie, ils
acquièrent de la force, ils deviennent
une puissance, et une puissance conquérante.
Certes, Dieu ne laisse pas son
lï®SI®
œuvre inàchevée, mais il est nécessaire que nous ayons conscience de
CO que le Seigneur accomplit pour
nous et en nous, afin que nous soyons
prêts à rechercher et à recevoir de
nouveaux dons, et que nous nous
appliquions à consacrer à son service les forces vives qu’ il nous
communique.
(A auirre).
Un nouveau deuil a encore frappé,
la mission du Zambèze. Madame
Martin, née Frappier, femme
r artisan missionnaire poitevin,
morte à Sesheke le i8 Février, p®®'
ci ic 10 J. cVilL-Xj x' 1
dant l’absence que M. L. Jalla ^ I
faite pour se rendre à' la conférer)^
de Loatile. C’ était la seule de ^
dernière expédition qui semblât, p®®’
dant plusieurs mois, réfractaire à 1®
fièvre.
Madame de Prosch a aussi été e®
danger de mort, à Sefoula, et le do®'
teur, son mari, écrivait qu’elle i'®
lui a été rendue que par un miracl®'_
Par les décès et les départs rend®*
nécéa^res poui^j^^se de santé, 1®
troupe de renfot^^menée par
Coülard, se trouve réduil^-de dix-sep^
personnes à douze. Pensons av®®
sympathie et prières à ces témoi®*
de Christ, exposés à tant de fatigti®*
et de dangers.
CüIoHÎa Viilileiis'e, le 28 Avril 1900Cher Monsieur,
La 6™® Conférence des Eglises V. d®
l’Amérique du Sud, a eu lieu les i9
et 20 courant, au Riachuelo. L®*
représentants de l’Argentine n’o®
pas pu venir à cause des quara®""
taines, bien qu’un grand nombre e®®'
sent manifesté l’intention et le deSi®
de nous visiter. En outre l’abse®®®
ipexpliquee du pasteur et des dél®'
gués d’Ombues et de Dolores a enco’"®'
diminué notre nombre. La Confère»®®*
réduite presque à sa moindre expt®*"’
sion, s’est occupée spécialement d®
la venue du nouveau pasteur po®
Artilleros et R.iacbuelo, mais sa®*.
arriver à aucune conclusion, P®?;
qu’insister sur cette nécessité déj®^
tant de fois manifestée. ^ ,
Comme j’étais à deux pas du cb®V
lieu du département, j’en ai profit
pour le visiter et saluer les autorité*’
toujours bien disposées envers , n»®*'
Il semble qu’ un bon vent so»®
pour la colonie en formation près ®
.i
5
- 173 ^
V
Soit
Pedro. Le préfet désire qu’elle
exclusivement viuidoise, et je
qu’elle pourra l’être facilement,
®iles
^ conditions ne sont pas trop
®javorables. Tl v a tant de familles
cherchent à so caser! En outre
tant tenir compte de l’augmentatrès forte ici. Par ex. M. Bounous
^'P<ians son rapport: naissances 103.
®cès 8! C’est plus que multiplier. —
retour arrêt de quelques heures
l’homme de plus' de poids de
le departement, je suppose, M.
jartiuel Berton (165 Kg.) — Las
^l’rassiers travaiLl^tjàs,la
doit reliec
osàrio à Cô1ot>ia,
^'^si presque'-^ìis les groupe.s Vau
,auront" àjfeùr portée le chemin
6 fer.*^ous en serons les plus éloiune heure environ de Colonia^ ^Idense. La''colonie viellit. Elle
^^semble déjà beaucoup sous plu®^rs rapports aux Vallées. I^es proj^'etég commencent à être petites,
(j. y a des familles qui végètent. Il
sortir pour être au large. Les
'hies s’en vont.
Ehn
et, laissent leur
*^uts à la colonie, qui ainsi finira
W C-Ì4.JJ.O.
Se compoh^ de vieillards.
¿Quelques jugements bien modestes.
dans nia dernière au sujet de
[ 'julonie do San-Criistavo, ont souvj® *ies discus-Sions aussi vives ctu’ im
Pré
Peri
'’Ues. Je ne suis antagoniste de
la,
®enne, et ne désire pas entrer
■’is uue polémique tardive et inutile.
Ijj) j’ai écrit est la vérité, je
étais assuré d’avance, aus.si> on
Sa° ^®'^dles qni ont dû abandonner
^'Gustave à cause des siiuterelles,
^en avait de travailleuses et
rj , il y en avait aussi de
pourra rien me . rabattre. Des
%
. comme celles du Baradero
L
P^i'du- deiSiCpntaines de mille
il y en avait même qui étaient
P,’"°P''i‘^f3,ifes en partie, et qui
préféré perdre tout et s’en aller.
JUi offre maintenant, c’est ce
)ji ^ été abandonné par d’autres qui
. pas pu aller en avant et qui
'®ht au moins encore du bois et
•charbon à vendre. Je pourrais
m’étendre sur beaucoup de détails,
je les laisse de côté pour ne pas
fatiguer le lecteur. .Si les sauterelles ne
venaient plus, la situation serait sans
doute différente, mais de ce côté-là,
on n’a aucune garantie, et on ne
peut avancer aucune opinion. Mon
but n’a pas été de créer une mauvaise
réputation à San-Gustavo, moins
encore de donner des coup.s de poignard, quoiqu’on Amérique tout le
monde porte un gros coutelas à la
ceinture, mais simplement de dire la
vérité pour éviter des désillusions.
Que n’aurions-nous gagné, tous les
Vaudois, si rémigration s’était faite
avec un plan et après mûre discussion,
et non en cachette comme cela est
arrivé trop souvent! Au lie#i d’être
épars comme nous le .sommes, divisés
en groupes trop éloignés lefcains des
autres, nous serions unis
séquent plus forts. Le pri:
ici est du 8 ou 10 pour o
que vaut le terrain. Je le
que ceux qui émigrent sont pour la
plupart pauvres et qu’il ne peuvent
acheter, Cela viendra plus tard s’ils
vont en avant.
I.es personnes qui ont lu le bulletin
du 50™ et « 50 ans de liberté » ont
été surpri.ses de l’accusation faite à
M. l^endleton, surtout de cette phrase...
on a vu plus tard que ce n'était
qn' un spéculateur... Comme on doute
que cela .soit, il serait bon de publier
ou du moins d’indiquer les documents
qui le prouveraient. Comme l’offense
(s’il y a) a été publique, rien» de
plus juste que le point soit ’éclairci
publiquement.
Il paraît que l’influenza fait le
tour du globe. Tout le monde en est
frappé ici ces jours, sans qu’il y ait
des cas graves heureusement.
Sans autre je demeure votre dévoué
Louis Jourdan, p>yof.
cond® loyer
Me ce
's parce
6
174
tí lì K O N I (2 If lì
Conférence. M. le pasteiu' D.
Peyi'ot nous a donné dimanclie soir
au Collège une intéressaiito conférence
sur le Comte de Zinzendorff. C’était
un sujet d’actualité, car, précisément
ces jours-ci, l’Eglise des Erères Moraves
célèbre le 2e centenaire du Comte,
né le 26 mai 1700. M.r Peyrot nous
a retracé à grands traits la vie de ce
grand serviteur de Dieu, son caractère
et son activité merveilleuse, s’exerçant
surtout dans les œuvres que nous
appellerions aujourd’hui d’Evangélisation inlérieure et datia les Missions
parmi les païens. Un des traits qui
distingiieût le caractère et la vie de
cet hcà^a» extraordinaire, c’ est son
ardenlr^à^ir de voir 1’ union des chrétiens. n’admets pas qu’il puisse
y avoir^me christianisme sans communion'des cœurs». Il était à ce sujet
d’une très grande largeur d’esprit et
d’idées. «.... Je no lie Christ et sa
doctrine à aucune secte. Quiconque
croit qu’ il est sauvé par la grâce du
Seigneur Jésus et par la foi vivante,
c’est-à-dire quiconque cherche et trouve
en Christ sagesse, justice, sanctification et rédemption, celui-là est mon
frère et je regarde comme une besogne
inutile, ou plus nuisible qu’utile, d’examiner quelles sont, quant au reste,
sea opinions et quelle est son exégèse.»
Un de ses désirs était d’établir des
liens^'pliis étroits entre l’Eglise vaiidoisa et celle des Erères Moraves.
Motre sympathie à nos frères à
l’occasion de ce jubilé.
Route du Pra du Tour. Favorisée
par le retour du beau temps, la réunion do Barrnel a été très nombreuse,
deux cents personnes au moins. L’assesseur Armand Bosc préside à la
place du Syndic de la Tour, retenu
par une indisposition. M. le D.r liivoir
président do la Société d’Utilité publique expose l’objet de la séance.
Le projet d’une route de la Tour au
Pra du Tour, dlt-il, s’est présent®
la pensée de la Direction de la Soci®
dès les premiers temps de son exi®"tenco. Mais la graud'our de l’entr®'
prise, la faiblesse de nos moyen® ®
l’iiidifi’érence do notre population no®*
paraissaient des obstacles très diffion®
à surmonter. Votre présence ici eh
grand nombre prouve que vous
loin d’être iiidlft'éreuts. Quant
moyens, nous' avons de fortes r
d’espérer que les intéressés sen
'0H^'
puissamment aidés. La Commune d’A®'
grbglae, d’abortLai^cüfdera oertainena®® ■
sou eoncoura, et"ptfÌ|Muoi celle d®
Tour n’ eu ferait-elle;, pas; de méfli® '
La Province ne coiitrlbiiera pas a
construction, mais unif fois la roü<^
faite dans les couditiouis. voulue®) ®
ne sera pas difficile d’obtenir qn’
en assume l’entretien. En outre, conU®
la route aura une utilité stratégifi®®
évidente, nous avons l’espoir d’obte®’le concours de l’Etat. L’lion. Souh®
s’est déjà occupé d’y intéresser
1®
-.•.'--jvw w w v.t. vy V* J - j ..
Ministre do la Guerre et le Président®
Conseil,- qui comme ancien inspecte*®
des troupes alpines, ccfiiaaît fort b)®®
les lieux. ^
M. Bivoir donne ensuite’lecture J®,
projet di mas^iima préparé très ®*®
gneusement par M. l’ing. Várese, d’®'P*i;n
lequel la route aurait environ 7®
mètre.s de longueur et ne dépasser^
nulle part le 10 ®/o de montée (p®®L
moyenne 6, 7 %). La dépense
vue s’ élèverait à un total de 5'
oooo
francs.
On interroge 1’ assemblée sur l’®*i i
lité du projet. Elle répond uiianii®
ment qii’ il est non seulement ut*‘ ’ ,
mais nécessaire. Plusieurs se déclar®f
prêts à souscrire séance tenante ** ,^ somme d’argent ou à donner gr®*''^j j
tement le terrain, et tous à fouf® j
de nombreuses journées de travaü-. ,
On conclut en nommant un
provisoire chargé de préparer la c®® j
titution du Coiisomio et d'en
à une prochaine iissemblée, qui
convoquée par les syndics de la T®
et d’Aiigrognc.
7
Suède, on vient de prendre la
®ision qui suit; Quand un lioDimo
j, ,|'*e et autorisé à prendre part à
élection d’un pastenr renoncera à
'Tr de son droit
175
NouYelles et faits divers
- --- la femme aura
l’alité pour voter à sa place, pourvu
^.■®lle ait bonne réputation et qu’elle
membre de l’Eglise.
fû'^^yssinie. On sait que Mcnélik a
’‘tt'ellement interdit réoeininent T ini'
l^ftation de l’absinthe et de.s^iri|ui
son empire
àÎs^Bh
D;
er,
ae^’amendes sérieuses.
Foiia^s (lu mois de juin.
Le 4 Permise, 11 Liiseriie S. Jean, Saluces,
18 Villaret du Ronre, 2,5 Liiserne S. Jean, 27
Prauela.
La saison. Beau temps — enfin — depuis
le 27, après un mois entier de pluies presque
continuelles. Le.?.fruits ont smiffeit, la vigne
moins. Travaux arriérés.
Abonnement payé.
M.me Claveirolv, S. ppippolyte du Fort ( juin
1900 à mai 19Ü1.I
COMUNE DI TORRE PELLICE
ans linfr^otè -adressée aux repréj,*”tants • deM puissances étrangères,
’’lpereur.,'i^^¡élik a exprimé l’espoir
ks natl^^-^ropGennes amies voubieifllûî prêter leur appui pour
lUe
6hf do^k^ frolli b iti on ne soit pas
' keinte, pWÉ‘qu’il estime qu’il est
1 ' i-’.. - r-- ^
1 ’a plusVteande nécessite que la
■’’’pérance-rry"^" —
territ
otre
k -sur tonte
fssih.
étendue
OUVRAGES REÇUS
Giovani^l^ente: Uii Tempio
;i^fK'-',ï^ejer. Traduzione
ï>r. a/%
prefazione e note
,'a4’ ■o;---- 1 ni-wi II;.
S' LoprestC -Firenze 1900. Fr.
Cent.
Cftf
. opuscule queiBlons recommandons fort
gens, traite, aux points de vue
liOÿj ”fiuo et moral, le sujet délicat que
«ati!. '’'.'^on.s tüuclié àms nos article.s sur l’édu” de la pureté.
On i
ainora di Coretmereio ed xVrti di
“’’‘”0: SiiUa,, „questione d’una
ft Sì“«’ ■ ....... ‘ ■"
^ttnicazioïi#iÉFetta fra Torino
cjf.açsiglia dh^.iÔprfefcbllc attuali
fn..’’’oni ferroV&m de! Piemonte.
î^iQo.........- -■ ■
dd Popolo,
®^umeu.s dc'liccnce lycéale et teclmique
“*®nReront ie iî juillet.
per
bre
IL SINDACO INFRASp
Visto la deliberazione ' '
26 Agosto i8g8 di nomi:
maestra delia Scuola di
in via provvisoria ai seu:
142 del Regolamento G'
1 ’ istruzione elementare 9
1895 ;
Visto V art. 127 dello s:
gelamento
NOTIFICA :
Essere aperto il concorso al posto
di maestra della Scuola mista* detta
di Via Oliva, classificata di grado
superiore, rurale di i classe, mì va
annesso 1’ annuo stipendio di !^ì8oo
pagabile a rate bimestrali postic^ate,
oltre r alloggio.
Le domande delle aspiranti^ redatte su carta da L. 0,60 ed i documenti tutti di cui è menzione alÌart.
128 N.o 4 del citato Regolaipento
Generale, dovranno esibirsi all’ dfeip
comunale non più tardi del
glio p. V.
Il certificato medico, l’ attestato di
moralità e la fedina penale dovranno
.qapexp dì data notianteriore agli
mesi.
Torre Pellice, luUli F Magitio 1900.
N. .92.9. NULLA OSTA
Jl Hiitiìiu'o
Il R. Ispclton*
f.’“ POCHIÌRC)
liiturolo, 5p 1000,
I). BERTIN
8
— 176
Les demandes des ouvriers de l’Eglise, m activité de service, pour les
bourses de bains d’Aix et de mer,
et celles pour 1’ admission d’enfants
pauvres cà la cure de Finalmarina,
doivent être envoyées, avant le
15 Juin prochain
à Mctdemoisdle EL [SA MEILLE
La Ravadera^ Tçrre Pj
lice,
d’un certMpdtoédical bt/ pour
enfant^dwTO ’'certificat de pauvreté
délivréfpai^’e'pasteur de la paroisse.
Lea,à®^ûdes qui parviendront après
ce termÆ%u sans ces documents, ne
seront, T»#;'prises ou considération.
À V lis
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e utilità a tutti quelli Che vorfaS». lare un
caiùtale tráncese.
Inoltre ki Gazzetta del Popolo
19(10 la pubblicazione di rGmanKi Originali di A» ^
'{tÌuIìo Kai'idlì, di Edoardo Calandra, di
llersezio, di De Gastyiie e *^¿1 altri aoclà*
scrittori. 0
11 servìzio TEÌjE(5RAriC0 della
'Popnio verrà pel 1900 ancora ampliato, e,
all’acquisto di una quarta maciidliua rotativa
zionata- detto iriovnale saisà>\^iBR*ado di esCU’® ^ ¿i
àlie e . ,.
lime notizie
tutte le pagine tagliate, lai#
pubblicare al niattino le
notte. : .A.Atr./''.. nsg0*
Coloro ciré sìtìsfeMtiaiio alla ¿^9,
del direttainente al suo
d'amministrazione i" Torino, 0 con vaglia ®
cartolina-vaiiUa. hanno diritti): .
1. A.la (Taz'ietta del Pollilo della DoiiiC'*
settimanale, illubtrata; ‘ jg#
2. Alla Cronaca Agricola, colle lezioni
Sruofa A'frnrìa deirUuiversità di Torino, e COI
dai principali Mercati-italicd Esteri; ,
ii. A) Jìolleltino IJfileiaie dèlie Estrazioni
Flii.fi'
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ziarìe, coila l’afudin corsi dei^val^p^
On demande Régent Evan-'
gélistn marié avoe maitresse —- (dogré Slip.) — ou iioiq do. jH-éloronoo
suns enf'unts, pour l’>l.9//o Erandi VaUecrosia.
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