1
i-courant avec la Poste
EiSft d’abonnbmknt par an
f , Fr. 3
i.JifaBger ... » 6
Autriche-Hongrie,
r '.g^lgique, Brésil, Danemark,
'Jg7pte, Hollande, Suède,
jjjsse, etc., si on prend un
V f^oonnement postai Fr. a
. . s'abonne;
bureau d’Administration;
MM. les Pasteurs ; et à.
1 liïnp. Alpina à Torre PeÌlice.
. ^^bonnement part du 1. Janvier
' fez: d’avance.
Année XXII. N. 49.
3 Décembre 1896
Numéros séparés demandés avan
le tirage, 10 centimes cbaean
Annonceê: 90 centimes par ligne
pour une seule fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser powir la Bédaetloii et
pour T iâmlnlstrstiOD à M.
Jean Jalla, prof., Torre PeJiics.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement dejl^année^^^^
LE TEMOIN
ÉCHO 1)E8 VALLÉES VAUHOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
mo sereilémoina, ict. 1,8. Suivantla vérité avec !a charité. Eph. IV, 15. Que ton règûo vieuae. Matth. VI, 10
M O ni ni a i r 4t :
|ÎVangélisation — Mi.8sions — Chronique
Vaudoise — Le Patriarelie Arménien
fji. — L’instruction primaire dans l’Uruguay — Bibliographie — Informations
— Elections . Politiques — Avviso di
Concorso — Avis.
StVANGÉLISATIüN
lyv.»
K sont dans une grande erreur
^^®eux qui s’imagineiit''et publient que
l'îa puissance de la papauté va fail^^iissant à tel point qu'on peut en
/prédire la fin dans un avenir peu
tèJolgné, Voyez au contraire' quelle
.puissante organisation se donnent
'des dévots du pape, et combien sou■Gentilstiennent de.sconférences tantôt
dans une ville et lanlôl dans une
’.■.^uti'e. Pour ne parler que de notre
l'Italie, l’on compte par milliers, les
ÿps.sociations ayant pour but de 'souî^lenif le système catbolique romain.
L Voici la liste que dorme M. Luzzi
|;dans la Voice from Italy de ces
|bombreuses a.ssociations: Il comités
|déri'itoriaux, 161 comités diocésains,
ç|/i296 comités paroissiaux, 342 cercles
jeunes gens, 420 caisses d’épar'mie
llfutales, 2323 associations dont 1170
^our la classe ouvrière, 155 publiPalions périodiques, dont 23 sont
des journaux quotidiens. Ces associations exercent une considérable
inlluence sur les populations, et l’on
comprend combien est difficile l'a
(âcbe de nos évangélistes qui se
proposent de fair-e pénétrer la lumière de l’Evangile à travers tant
d’éteignoirs à l’œuvre.
Vendredi dernier 20 Nov., lisonsnous dans Y Italia Evangelica, a eu
lieu à Florence la première des
Soirées théologiques de cette année.
Etaient présents, avec MM les professeui’s et, les étudiants, bon nombre d’amis de notre œuvre. M. le
D’’ £m. Comba présidait. Un étudiant de 3* année, M.' H. T. Gay,
y donna lecture d’un travail rou¡ant sur les rapports qui doivent
exister enti’e la religion et :'la^ morale. Au cours de l’entretién* qui
suivit la lecture de ce travail, MM.
Geymonat, Comba, Bo^io, Melile,
Euzzi et Rochat prirent ,1a parole.
L’on nous transinet une circulaire
imprimée portant qtie leé dames du
Comité de bienfaisance . de l’Eglise
Cbrétienne Libre de Milan, unie à
l’Eglise Vaudoise, ont organisé un
bazar annuel ayant pour but de
soulager l’épouvantable misère qui
s’annonce pour l’hiver prochain. Ce
bazar va s’ouvrir le 5 Décembre
prochain, et les dons peuvent être
2
•- 386
envoyés à M.me Sommariva présidente (8 Via Clerici), à M.me Biaggi
secrétaire (6 Via Ausonia) et à M.
le pasteur Damiano .Borgia (19 Via
Vincenzo Monti),
Nous apprenons du Libero Credente qu’une nouvelle Union chrétienne de jeunes filles vient de se
constituer à Naples, et, en lui souhaitant la bienvenue, nous faisons
pour elle les meilleurs vœux.
Le même journal nous rapporte
que le missionnaire suédois M.'' K.
G. Roden, en passant par Naples
pour retourner à Massaoua, y a donné
d’intéressants détails sur l’œuvre
missionnaire que nos coréligionnaires suédois poursuivent dans l’Erytrée.
L’architecte M. Eug. Trincherà
vient de donner dans la salle du
Cercle Diodati, de Naples, une conférence sur le sujet très actuel que
voici; De la pureté des mœurs, de
sa nécessité et de sa possibilité. Cètie
conférence contient la substance de
celle que donna récemment M. Fr.
Thomas à Lausanne. L’on a remarqué avec plaisir que des membres
des trois cercles de Naples prenaient
part à cette réunion, et i/ està sou*
haiter que cela continue.
MISSIONS
M. Coillard ét M. L. Jalla ont
parlé dimanche dernier devant une
nombreuse assemblée, convoquée par
les pasteurs delà Rédemption,à Paris.
Lé nom de M, Coillafd est un aimant
puissant, et nous éroyons pouvoir
prédire que, partout où viendra M.
Coillard, il y aura de nombreux
auditoires. M. le pasteur Appia a
prononcé quelques paroles d’introduction. M. L. Jalla. avec un grand
sérieux et le langage simple et di
{[oe des vrais chréitiens prêts à tous
es sacrifices pour la cause du Seigneur Jésus-Christ, nous a fait part,
de'ses expériences au Zambézé, Puis
M. Coillard e.st monté en chairi
N’eût-il rien dit que beaucoup d'en|
tre nous eussent été heureux dr
voir cet homme de Dieu que noijl
vénérons et que nous aimons, MaiP
il a parlé et très bien parlé. Il
voulu que toute la gloire de sdi
œuvre fût rendue à Dieu seul. Carij
en nous montrant l’origine de
mission du Zambèza dans une coni
sécration absolue au service de Dièu|
il réduisait son rôle à celui d’un|
serviteur obéissant et fidèle. En nous(
lisant la lettre pleine d’un amour^:
filial et des plus authentiques seb-;timents chrétiens de l’un de ses
anciens élèves, M. Coillard nous àprouvé l'ulilité de l’évangélisation
des païens. Remercions les organb
sateurs et les orateurs de cette belle
réunion et rendons grâces à Diefl
de l’honneur qu’il nous fait de pou;
voir collaborer à son œuvre
les Zambéziens.
(Le Témoignage).
■M
CHRONIQUE VAUDOISJ
Hens
TURIN. — M. le pasteur
Appia vient d’accepter un apffihonorifique, en suite duquel
transportera à Genève son aelivH®
zélée et intelligente.
Avec nos félicitations, qu’il
çoive l’expression de nos regrets
le voir s’éloigner de Turin et d?§'.
Vallées.
RODORET. - L'assemblée
roissiale, convoquée le 22 Novemî
pour l’élection d’un nouveau
leur, a élu M. Barlhélemi Lé
avec 32 voix sur 33 votants.
le Patriarche Irméiiiei
Le fidèle Ismirlian est définitivfj'^
ment eu disgrâce et exilé. L’assaS®5®J
des chrétiens a réussi à réduire
hómrae intègre au silence, |
3
i-J"
Ä-fc'
- 387
.pelant provisoirement à sa place
"Je lâche et courtisan Bartolomeo,
l-t[ui a préparé le terrain pour un
' Rouveau patriarche, mais qui va
|'f9ntrer dans l’obscurité de laquelle
i *l‘ti’aurait jamais dû sortir, ayant
/®ié un traître qui aide à diminuer
peuple.
I^Xe 12 courant, l’assemblée géné■'Ple des Arméniens était convoquée
|our élire les deux Conseils du paparcat et un patriarche, et se proIponcer sur la révision du réglement
'panique de la communauté. Le
lonseil Ecclésiastique fut composé
e quatre archevêques, de cinq
Pocteurs en Théologie et de cinq
libbés. Le Conseil laïque, par contre,
,^sulla composé de quelques ern
Îîloyés du gouvernement, entr’autres
éi sous-secrétaire d’Etat pour les
Maires étrangères, et de huit notâmes Arméniens. Le Conseil laïque
'«^empressa d’indiquer cinq candidats
siège patriarcal et en tout pre:^ier lieu le trop fameux Bartolomeo,
£ocum tenens. L’assemblée nationale,
^knvdquée quelques jours aprés^ a
^Tcté son dévolu sur Ormanian par
^^47 voix sur 62 votants. Il est vrai
l’assemblée devrait se composer
fle 140 membres, 420 laïques et 20
|pcclésiastiques, mais était-ce possible
t^e les réunir actuellemeni? La votation sera-t-elle légale? Le sultan
■R’y trpuvera-tdl pas une raison
‘Pour annuller cette élection qui
86tnhlè une protestation contre ses
^tes farouches? Nous n’en savons
ïfen.
' Le nouveau patriarche est né à
■|ionstantinople en 1844 d’une fai^ille catholique. C’est dans la ville
éternelle qu’il lut consacré prêtre,
Éprés s’être distitigué par ses talents, et en présentant devant Pie IX
soutenance d’une thèse sur l’in.t^illibilité du pape.
^ En 4878, il s’unit aux Arméniens,
^t'ouvant une place à Erzeroum, et
l^ois ans après il" était consacré
^vôque. Appelé à Constantinople
fOmrae prédicateurj, il se distingua
comme tel et fut élu Recteur du
Séminaire d’Armach, arrivant ainsi
à la plus haute dignité ecclésiastique. Dieu veuille le diriger et
le soutenir. Ormanian a une grande
responsabilité; car il se trouve à la
tête d’une Eglise persécutée qui a
déjà fourni 430000 victimes au fanatisme musulman; soutenons-le par
nos prières, et qu’il vienne bientôt
le moment de la délivrance pour
ce peuple qui, interrogé dernièrement s’il était Catholique ou Protestant, répondit avec fermeté et
avec étonnement par le moyen de
quelques exilés: « nous sommes
chrétiens ».
C. A. Trôn.
L’instruction primaire, une des
gloires les plus pures de la civilisation, est relativement assez développée dans rUrnguay. Le nombre
des écoles de l’état s’élève à 523,
celui des écoles privées à 369, ce
qui fait un total de 892. — Comme
d'après les détails les plus récents la
population s’élève à près de 800 000
habitants cela fait une école pour
chaque 900 habitants environ. C’est
assez peu, surtout si l’on considère
la grande dissémination de la population rurale. La superficie de la
république est de 200 000 Km. carrés;
Montevideo compte 250000 habitants:
les autres villes de 4 000 à 42000
âmes. En ne tenant compte que de la
population rurale on arrive au chiffre
d’à peine 2 habitants par kilomètre
carré. C’est qu’en dehors des colonies d’agriculteurs où la population est plus ou moins dense il n’y
a dans le pays que des «campos»
de 40 à 60 000 journaux et plus où
paissent d’énormes troupeaux. Les
« estancias » où demeurent les propriétaires de ces immenses étendues
de terrain sont isolées, et leurs employés restent ainsi très éloignés de
4
Il
388
tout centre de population un peu
important, et privés de toute école.
Les programmes de rinslruction
primaire sont très étendus, allant de
l’a. L. c, jusqu’à l’iiistoire naturelle
et aux éléments des raalliémaüques,
de la chimie et de la physique. Ils
sont partagés en non moins de 10
classes. Ce sont des plans « fort beaux
sur le papier ».
Mais les écoles rurales comptent
à peine quatre cla.sses; les écoles
urbaines devraient en compter huit;
quant aux deux dernières classes,
elles n’existent qu’à Montevideo, et
la 10™® ne comptait aucun élève
en 1895. L’enseignement du catéchisme catholique romain est obligatoire, sauf pour les élèves non
catholiques dont les parents demandent qu’ils en soient exem|ités.
L’horaire des leçons est du 1*' Avril
au 21 Octobre de 10 h, à 3 porn.
avec une demi-heure d’intervalle à
midi, et de 8 h. à 12 avec l’intervalle
de 20 minutes du l' Novembre au
31 mars. 11 y a deux mois de vacances en été. Il se fait chaque année
deux examens dont un présidé par
l’inspecteur du département, l’autre
par une commission locale.
Les 892 écoles sont dirigées par
1937 maîtres et maîtresses. Les
écoles de l’état comptent 752 maîtresses et 261 maîtres, les écoles
privées 589 maîtresses et 335 maitres. Les écoles étant en grande
majorité des écoles mixtes (639 contre 171 de garçons et 82 de filles)
elles sont donnée.s indilléremmenl à
un maître ou à une maîLre.»se; c’est ce
qui explique un peu que ces dernières soient eii majorité. L’école
normale de Montevideo est la seule
qui existe dans toute la république.
Pour y être admis il faut avoir fait
la 6™® élémentaire. H faut y rester
deux ans pour prendre le brevet du
premier degré: quant à celui du
troisième degré qui vous ouvre les
places de maître de 9™® et 10™®
classes, on s’y prépare par des éludes
privées. La moyenne des honoraires
des maîtres est de pesos 440 eßfl
virón, soit 2360 francs par an.
I.e nombre des élèves a été eiW
1895 de 71 955. Il y a 60 000 enfauti
dans les campagnes qui ne peuvent
fréquenter aucune école. L’instruotioiK
est obligatoire de 6 à 14 ans
tous ceux (|ui en ont une à leuf|
portée; elle est complètement g>’^'f
tuile, l’état fournissant lui-niénie
tous les livres, cahiers* plume.s nécessaires. En résumé l’instruction élémentaire, malgré les progrès réalisés,
est encore assez arriérée si nous la
comf>arons à celle des pays les plu*^
avancés.
Il manque ici ce que nous ap"
pelons chez nous la « grande école®
où nos enfants arrivent déjà 4e"
grossi.s dans les écoles de quarlief» ■
et |>lus ou moins capables d'étudier.
On peut être heureux quand le*
catéchumènes vous-arrivent sachant
lire et écrire couramment. Ce qn*
nous manque aussi beaucoup à nous
Vaudois, du moins en dehors
Colonia Valdense, c’est l’enseignement
biblique. On a de la peine à s’hàbituer au fait que les enfants u®
l’école du dimanche ne savent au'
soinrnerit rien de l’histoiro hibliquö'
À Colonia Valdense le Consistoir®
a .sous sa direction 6 écoles siibsl'
diées par l’étal; l’enseignement'rf®
la Bible et du français y a été cO'ÎJ:
servé. A Cosmopolila il y a unS.
école de l’état dirigée jusqu’à ceW
année par M' Kielt et maintenaÉ î
par M“' Gralvohl, évangélique d’of^Î
gine suisse; au Sauce, aux
leros et Riachuelo il y a divei’'^®^
écoles privées payantes dirigées
des Vaudois, sans rien de bien staW®
pourtant. Aux Ombues nous avon®l
une école de l’état dirigée par uPl
Vaudois, M' Gönnet; à San Salvador J
il y a une école de l’état, fefmpvi
depuis qu’en Juin dernier la |
tresse, une orientale catholique. .®;|
donné ses démissions pour se maW*;^
Un mot, en guise de potsariplà^*l;
sur le.s études secondaires
’ sous le nom de section pr
5
. ;-r ~.
- 3á9
ioire font partie rie l’iiniversilé. —
Elles se composent de 2V cours,
disliihués eu 6 armées à raison de
4 cours [>ar an. l^e grec en est
exclus, l’élude du latin est li'ès é!étneulaire; elle se l'ait en 2^cotn‘.s;
'la liUéralnre et les rriiilhémaliques
aussi sont moins étudiées qu’en
Italie; pai'conire l’étuile de.s sciences
est assez approi'onilie. Je ne dis rien
de plus sur notre lycée de Golonia
Valdense, le rapport de la Table
de cetie année en ayant parlé assez
au long. " P. L.
BIBLIOGRAPHIE
n’ont pas entr’eux les égards et les
attentions nécessaires.
Sans être sermotmeur, ce livre
enseigne graduellement une morale
clu’élierme dont la pratique est bonne
j)Our Ions les âges et le.s grandes
personne.s otd, elle? aussi, heaucoii[)
à a[)prendre de ces page.s, écrites
avant tout en vue de la jeunesse.
Jacques et Jacqueline^ par M me
E. de Presscnsé. Orné de 6 gravures.
'2® édition Paris, Fiscbbaclier 1897.
Nous voilà bientôt à Noël et à
l’époque où s'échangent les cadeaux
enlre paienls et amis, G’esl sans
doute en pensaitl à celte circonstance
que rauleur, bien connu parmi
.nous, a voulu publier une 2® édition de ce récit. Sons nne forme
alerte, souvent même gaie, se cachent
de précieux enseignements qui. tous
se résument dans ce mol: aimer.
Ij6 récit tourne ''auiour de deux
pôles. D’un côté une famille composée d’une grand’mère engourdie
|iar l’âge et qui soulire du manque
d’égard des jeunes, d'un mari insouciant, d’une femme acariâtre, et
de leur neveu Jacques, un orphelin
que sa tante bourraude à tout propos.
IJ’un autre côté l’école où Jacques
apprend du maître et d’un jeune
ami à respecter et aimer sa grandmère, et à pardonner à sa tante.
La naissance de la petite Jacqueline, que Jacques sauve ènsuile du
l'eu, rompt la glace et un beau
jour l’oncle, au lieu de s’en aller
. à l’auberge, laisse échapper ces mots ;
comme on est bien ici! Un enfer
devenu un séjour, agréable {lar l’influence de l’amonr, voilà ufte histoire qui pourrait être cebe de plus
d’un ménage où parents et enfants
Histoire des bapHsIes depuis les
iem,ps apostoliques jusqu à nos jours,
par C. A. Bamseyer, avec une préface de R. Saillens t'aris, Grassai’t,
et Neuchâtel, Delacliaux et Niestlé.
Prix: 6 francs.
Ce beau volume de 640 pages est
une œuvre monurneulale sur le
baptisme, à propos duquel l’auteur
trace jnesque une histoire complète
de 1’Egli.se depuis le temps des
Apôtres jusqu’au 1800. A ce litre,
c’est un ouvrage important même
poiir ceux qui n’admettent pas les
inlerprélalions de l’auteur au sujet
des passages de la Bible ou des
Pères qui parlent du l^aplisme. Ainsi
nous trouvons excessive la désinvolture avec laquelle il interprète
en faveur de sa thèse le passage I
Gorinthiens VU 14, etd’aulres encore,
il renvoyé de quelques siècles la
composition de ta Doctrine des Apôtres, il ne veut voir de baptême de
nouveau-né.s nulle part où il est
parlé de baptême d’enfants, s’il n’est
pas du en toutes lettres: nourrissons,
elc.
Une menlion est aussi faite des
Vaudois du M.-Age, de leurs dilTérentes branches et de leurs croyances
au sujet du liaptême; mais plus
d’une inexactitude en diminueiitl’impot'lance
Ce livre est pareillement d’un haut
intérêt au point de vue de la lulle
séculaire de protestation contre les
innovations de l'Eglise romaine, et
de nos jours encore il ne peut être
qu’utile de connaître en délail les
questions qui ont agités des générations plus préoccupées que la
nôtre de leurs iulérêls- religieux. *
6
3âo
M, Ramseyer a eu pour collaborateur, [tour l’hisloire (les premiers
siècles, M. Paul Besson. Il nou.s
apprend en outre qu’il s’est largement
servi de riiistoire des BapIisles du
D*“ Cramp, qu’il s’est même borné
à traduire pour ce (jui regarde le
baptisme anglais et américain.
I,e Médhirn D. D. Home, sa vie
et son caraclère, par Louis Gardy.
Genève, Eggimann. Prix 1 fi'. Ou
vrage destiné à défendre le spiritisme conti-e. les attaques dont U
est l’objet.
On annonce la publication procliaine de l’ouvrage suivant: «Le
Do,eteur Michel Gay, de S. Second
(le Pigtierol; son œuvre médicale
dans l’Italie supérieure, et son œuvre scientifique en médecine et cbivurgie et en hisknre naturelle; ses
Itieufails envers l'imstruction. » Ce
travail est dû à deux amis de M.
Gay, aillés d’un médecin qui n’habite pas nos contrées.
INFORMATIONS.
Le Comice agraire de Pignerol,
dans son assemblée générale du 21
Novembre, a nommé directeurs efrectils MM. Guillaume Malan docteur,
syndic de S. Jean, chev. Pierre Roberl, syndic de la Tour, et don Lasagno, curé de Fenil.
Nous donnon.s, d’après la JSuova
Pinerolo, le nombre des électeurs
du collège de Bticbéras, selon les
listes approuvées pour l’année cou-
Rora 94 — Bobi 237 — Villar
127 — la Tour 444 — Luserue S,
Jean 277 — Lusernelte 34 Angrogae 290 Pramol 418 Envers Portes 60 — S. Germain 74 —
S. Second 93 -r Prarustin 173 —
Rocbèplate 26 —; Brichéras 307 —
Qsasc 74 — Garsillane 53 ^ Gavpur
536 — CampiUon 92 -r- Fenil 27 —
Bubiaae, 191. ^ Total 3327.
Elections Politiques
Le Collège de Briquéra.s esl cour
voqué pour le 13 c., comme cela a|
été anuoiicé dans le dernier numéro |
de ce jonrna!, pour procéder à la
nomination d’un député en remplacement de feu M.*' J. Peyrot. Qu’il j
MOUS soit permis, à ce propos, de.
nous adresser aux élébteurs, à tous ^
les éleeleurs vaiidois de notre col?
lège électoral et de l&ur poser net- ^
tement une (piestion. Croyez-vous ^
qu’il est du droit et, partat)t, du
devoir des Vaudoi.s de se faire
présenter au PaHement par un Vau(lois? Je sais fort bien qu’il en est, :
qui nous contestent ce droit, qui
nous accuaenl de vouloir nous im-*'-.
[»oser parce que, disent il.s, la popiïlalion vaudoise n’a pas la majo- rilé numérique dans le collège. Nous
l’aurions toutefois celte majorité nu^. ;
mérique, i,|ui n’est fias loujours d’un®-’^
irnporlance capitale, si, par un op*'^
poitunisme de mauvais aloi, on n’aCw;,
vait cru bon de nous scinder p0ûï‘;A
paralyser nos forces et nous réduir-é^g
an silence. Mais nous envisageoniiU:
la chose sous un autre point de vttêiv
et nous n’hésitons [>as à affirmeijïçque c’est question de justice et d’é:4i|iquité. Nous sommes un petit peiiplê^'*:
à part, qiioiijue franchementitalieoiir^
disons'le pourtant bien fort, (jüiiJ
pi-oFesse (l'autres principes, qui f «
d’autres aspirations et à qui
bomme.s équitables de tous les paysiï
reconnaissent le droit d’avoir
représentant à la chambre, droiÈi^
que nous avon.s fait valoir cbaqué’^^
fois que nous avons été unis.
Le candidat vaudois? U a
une boime note: on a été le chei--^
cher, on a dû insister vivemetii^
auprès de lui pour qu’il consentit
non pas à se présenter, mais à se J
laisser présenter. C’est le monde au .-’'5
rebours. On n’ignore pas, en elîeLifi
que dans notre collège même tm**autre candidat, (je n’ai pas dit.urf-^L
autO’cmdidal) se daime beaucoup^ ;
itNS
7
391
ÿ'i'
f^beaucoup de peine pour réussir, et
■ ne se fait pas scrupule de solliciter les votes dans les différentes
çptnmuties du Collège. 11 ne fait du
reste que ce que font la plupart de
Ses confrères dans toutes les élections. Je suis donc heui'eux de consiater que nolrê candidat, le €om.
llËI^m a été plus
tQodesle.
Le corn. Soulier n’est pas un inconnu pour nous. C’est un enfant
fie nos Vallées, l’ami et le condisciple de bon nombre de personnes
intluentes [tarml nou.s; un Vaudois
qui, dans sa prospérité, ti’a eu garde
d’oublier sa chère petite patrie. La
.Commune de Praru.stin, les paroisses deBobi et de Villeséclie, le Collège
de la Tour, l’église du Ciabos, la
paroisse de Pramol, l’Orplielinat, l’Asile.des Vieillards de S. Germain ont
reçu des marques de sa libéralité.
Les élecleurs des communes qui ne
lui ont jamais rien demandé le
connaissent également, (¡uistju’ils lui
Ont spontanément accordé leurs suffrages à d'antres élections où des
amis imprudents l’avaient pous.sé à
se présenter, quoique les chances
de réussite ne fussent pas pour lui.
Puisqu’il s’agissait de combattre
d'autres candidats vaudois, ou ayant
la confiance de beaucoup de Vaudois
influents. Aujourd’hui le com. Soulier aura l’immense avantage d’être
le seul candidat vaudois. Plus de
divisions de famille.
Etabli à Rome depuis de longues
années, M. 'Soulier y connait toutes
les perisonnes influentes ét y a de
puissantes relations, témoin les nombreux services qu’il a été à même
de rendre, lui simple citoyen, à ceux
ijui se sont adressés à lui comme
intermédiaire;ami intime de person-nages haut placés, bien vu en haut
-lieu, dont la position matérielle (que
'nous nous bornerons à appeler indépendante pour jie pas le froisser)
lie lui impose pas un .sacrifice à
être député.
Et son programme? li viendra
prochainement. Mais du reste que
M. Soulier ne compte pas trop sur
son effet. Nous sommes un peu blasés ici sur les prügiamrne.s, même
sur les chefs-d’œuvre du genre. Quant
aux programmes omnibus qui circulent par là et où fon {fromet
•plus de beurre que de pain, il tiou-s
font tout bonnement sourire. Un
bon vieillard, nn tantinet sceptique
disait: Lou papie porta tout Ion
que la li buta. Je crois bien, qu’il
voulait définir les programmes électoraux. Nous jugerons M. Soulier à
l’œuvre et non d’après son programme.
Un dernier mot aux électeurs non
vaudais qui n’ont pas encore engagé leur vote, et ils sont plus notnIneux qu’oii ne pense soit dans nos
Vallées, soit dans les communes de
la plaine. Ce n’est pas un crime de
voter pour un «barbet», surtout
lorsque le candidat uou «barbet»
ii’a pas votre sympathie et ne jouit
pas de Votre confiance. Le com.
Soulier sera non seulement lier de
vos suffrages libres et indépendants,
mais il mettra son influence et son
activité à votre service, au.ssi bien,
■si ce n’est mieux, qu’un député qui
ne serait pas propo.sé et patronné
par les Vaudois.
Les personnes appartenant à la
commune de Luserne S. Jean qui
auraient le droit d’être élecleurs
sont convoquées pour Jeudi 10 c. à
iO b. du matin dans la grande école
des Bellonats.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI
Avtìso di Cancorso.
La Commissione degli Istilliti O.spilalierì nella sua seduta del 25 Novembre corrente lia deliberato la
vacanza della Borsa Giacomo Pellegrino di lì»'0 Mille ^ destinala ai
giovani «Valdesi» aspiranti alla car-
8
392 —
riera eli medico-chirurgo, di farmacista, 0 di notaio, i quali assumano l’impegno morale di esercitare
nelle Valli Val lesi, se vi é un posto
vacante.
il Concorso é aperto alle seguenti
condizioni: Il Concorso si farà per
titoli 0 per esami fra cóncorrenti
«già in possesso della licenza liceale
0 di certificati equipollenti che perrneltano r’iscrizione in una delle
facoltà universitarie suddette» (Art.
3“ del Reg. Modi!', dal Sinodo 1893).
Le domande (su carta semplice),
correliate dai certificali e titoli che
del caso, dovranno spedirsi, prima
del 14 IHecinbre v., al Presidente della Commissione.
Un ulteriore avviso farà conoscere
la data precisa del Concorso.
A chi ne tara richiesta sarà.spe
dito il Regolamento della Horsa mede.sima.
Torre Pellice, addi 26 Novembre i896.
Giovanni Maggiore, Presidente.
Nouvelles Religieuses
Angleterre. — On ne compte dan.s
toute l’Angleterre i|ue 20,()00 quakers; mais ils enti'etiennent à eux
seuls 75 rnissionaires. Seule l’Eglise
des Moraves leur est supérieure en
ce sens i|ue les 34,000 membres
emploient plus de 400 missionnaires.
Pareille proportion ne se trouve nulle
part ailleurs.
üu rapt. Dei'nièrernent un prêtre
français s’était rendu à Londres
)jour y embrasser ouvertement l’Evangile. Tout à coup il disparut,
lajssant tous ses amis dans une
grande anxiété. U a enfin pu leur
faire parvenir de, ses nouvelles par
écrit. [I raconte (|u’à Londres il a
été séquestré par deux trappistes
frunçais qui l’ont transporté dans
un couvent en Fi'ance, où ils le
tiennent captif.
Abonnements payés : ^
Four 1898 : MM. Frache, Giouritanots; Tal- r
mon. Turin; M.vtiug ib-; Fiaux, Brésit. i
Pour 1897; M.lle Malan, Prassuit, Angrogne; Nussey, Nice; MM Tatruon,Turin; ]
Costabel, Milan. .)
AVIS
MM. les pasteiii's ijui ont commissionné (les cartes avec l’écusson ,
vaudois sont priés de les faire retirer chez le soussigné, en versant
(ouen envoyant pnvcartolina vaglia)
le montant du prix indiqué.
D. Peyrüt, Tui'in.
Le cadeau le meilleur marché et
le mieux approprié aux distributions
des « Arbres de Noël » est, sans
contredit, le magnitiipie almanach
illustré de l’Ami de la Maison poui’
1897.
Le sujet est: Jésus chez Marthe et Marie.
Celle giavure est si remarquable?
elle rappelle d’une manière si heO'
reu.se la scène de Bétlianie, que le®
félicitations les plus vives ont été
adressées de toutes parts aux édi'*
leurs.
Demander un spécimen
S’adresser à M. Manuel VasseUiV
Directeur du Dépôt Central des pù*
blications populaire.s évangéliques, 4
place du Théâtre-Français, l’aris>t4
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J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice ^ Imprimerie AJpiÙ*’'
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