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^ r B. PO»«-*'“
Qùarante-neuvième année
10 Janvier 1913
L'ÉCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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commencement de l’année. j -»«t
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées.- (Phiî. IV, 8).
SOMMAIRE:
Ce n’est plus un besoin! — Un Hermite chrétien dans le Bourmah — Noël — Chronique
vaudoise — Avviso di convooazione —
Nouvelles politiques.
CE N’EST PLUS UN BESOINI
Il y a quelques jours nous nous promenions avec un ami et nous devisions ensemble sur les belles fêtes de
Noël, sur les magnifiques auditoires
qui se pressaient dans les temples, lorsque, tout à coup, la conversation tomba
sur la communion et, sur le nombre
exigu de ceux qui s’approchent de la
Table du Seigneur. Ce n’est plus un
besoin, nous dit cet ami, donc il n’y
a plus à s’en préoccuper. Cette observation alla droit à notre cœur blessé,
et nous nous dîmes: à qui la faute?
Serait-ce le Christ qui s’est trompé en
nous laissant un tel ordre, en instituant ce repas sacré ? Cette cérémonie
aurait-elle été ordonnée pour les premiers temps de l’Eglise primitive, quand
l’amour pour le maître était intense?
Ou bien, la faute ne se trouverait elle
pas en nous? Nous n’hésitons pas à
nous ranger à cette dernière manière
de voir. Oui, la faute est à nous, uniquement à nous. Elle remonte à ces
chrétiens qui ont perdu leur zèle, leur
premier amour, et qui ne sentent plus
le besoin de communiquer à d’autres
le feu sacré ; elle remonte à ces chrétiens inconséquents, qui aujourd’hui
s’approchent de la Table de Dieu et
demain se trouvent à la table des moqueurs, ou bien au nombre de ceux
qui se font peu de scrupules à s’associer au mal, aux iniquités du jour,
ayant en vue l’intérêt avant tout. —
Hélas ! la grande faute nous la découvrons chez ceux qui ont perdu tout
appétit pour les choses de Dieu et qui
vivent sans Dieu, sans foi, sans espérance. Nous ignorons, pour le moment,
les ennemis déclarés de Dieu et de la
vérité.
Ce n’est plus un besoin! Il en est
ainsi pour plusieurs, pour la moitié,
parfois, de ceux qui se déclarent communiants, mais. Dieu merci, il n’en est
pas ainsi pour l’enfant de Dieu, qui
sait qu’il a été racheté de ses péchés
par le sang précieux de Christ, qui a
obtenu son pardon, qui a trouvé un
Père à qui s’adresser, qui a besoin de
témoigner publiquement de son salut,
qui sent la nécessité de se retremper
en Christ pour obtenir de nouvelles
forces, qui soupire après le berger qui
recueille sa famille autour de sa Table.
Oh! non, il n’en est pas ainsi pour celui qui s’attend à Dieu, qui tient ses
regards tournés vers le ciel, qui attend de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Pour lui, l’époque de la
communion est trop espacée, il compte
les mois et les semaines, et il se réjouit quand à Noël, à Pâques, à Pentecôte et en Septembre, la Table est
préparée.
Non, ce n’est plus un besoin, pour
l’impie, le formaliste, l’indifférent, qui
vit sans Dieu, mais pour celui qui
cherche le royaume de Dieu et sa justice, pour celui qui obéit à Christ en
répétant sincèrement: « Que ton règne
vienne », pour celui qui sent la responsabilité qui pèse sur lui et du
compte qu’il devra rendre de son administration, il n’en est pas ainsi.
Ce n’est plus un besoin, cette sentence est terrible, et elle est une condamnation pour ceux qui professent
la foi chrétienne. Nous voudrions faire
un appel direct à ces frères, braves
gens, sans doute, mais qui par leur
abstention systématique de la Table
du Seigneur, entraînent avec eux les
faibles, les timides, ceux qui croient
que c’est de bon ton de faire comme
les gens en vue et qui occupent une
position dans la société ou même dans
l’Eglise. Chers frères, placez-vous devant Dieu et devant votre conscience ;
pouvez-vous sincèrement vous abstenir
de la Cène, quand il y a un ordre si
formel de la part de Christ: «Faites
ceci en mémoire de moi, jusqu’à ce
que je vienne ? » Avez-vous le droit
de choisir ce qui vous plaît et de négliger ce qui ne vous plaît pas? Direz-vous, que cela vous répugne et que
avec la coupe individuelle tout inconvénient serait ôté? Nous n’en croyons
rien. Certes, si cela était un obstacle,
nous ne reculerions pas devant cette
réforme, mais nous avons l’impression
que ce n’est pas cela qui vous arrête.
C’est, avouez le, votre indifférence, votre laisser aller, parfois aussi votre
orgueil blessé, qui se refuse de vous
laisser associer aux petits, aux humbles, c’est votre paresse qui ne tient
pas à ce que vous vous placiez devant
la conscience, devant le devoir de pardonner. Non, ne disons pas que ce n’est
plus un besoin, mais plutôt une lâcheté
de notre part, une désertion volontaire,
qui pourra nous conduire à de graves
et douloureuses conséquences. Si l’appétit manque, consultons, il y a quelque chose qui nous menace et qui
pourrait nous conduire, si nous n’avisons pas, à la mort. C. A. Tron.
Un Unie clirétitn dans le Bourmali.
Nous avons parlé ailleurs déjà de
cet hermite. dont parlait le missionnaire Cox de Rangoon. Un autre numéro de < The Mission Field » contient une lettre d’un autre missionnaire M. C. R. Purser qui donne de
nouveaux détails sur ce personnage.
M. Purser parle d’abord d’un voyage
qu’il fit à l'intérieur du Bourmah en
compagnie d’un diacre indigène, un
M. Saya Po Sa. Arrivé dans un village appelé Nyaung-bin-kime-swai, il
tint une réunion dans la maison où
ils étaient logés. Parmi ses auditeurs,
il mentionne un vieillard de 80 ans
et deux femmes, toutes les deux ayant
dépassé 70 ans, et une d’elles encore
aveugle, qui avaient marché plus de
dix milles pour entendre le message
de la grâce. Il mentionne en outre trois
vieillards, tout courbés, mais avec le
visage rayonnant de joie.
Nous leur avons parlé de la foi, dit
M. Purser, et raconté l’histoire de Jésus qu’ils écoutèrent pendant deux heures, sans mot dire. Quand nous eûmes
fini de parler, le vieillard de 80 ans
ne put plus se contenir et, se levant,
il dit: « Ça, c’est la Foi! c’est là que
j’ai cherché pendant vingt ans; et
maintenant je ne veux rien autre, je
sutg^héureux * ! Plus tard il me raconta son histoire: il dit que lui et
sa famille avaient renoncé au Boudhisme il y a tout juste 20 ans, cherchant à comprendre le vrai Dieu. Il
avait été persécuté, sa maison avait
été saccagée et pillée, ses récoltes
avaient été détruites ; mais il supporta
tout. Et maintenant, lui et sa maison,
ils seront fidèles jusqu’à la mort. La
vieille femme aveugle voulut aussi dire
son mot: «Ce matin quand je vins ici,
j’étais dans les ténèbres; je ne pouvais rien voir. Maintenant, pendant la
nuit, j’y vois », c’est à dire bien qu’il
soit nuit, j’y vois des yeux de la foi.
A propos de l’hermite, M. Purser dit :
Il a reçu le baptême et la confirmation. Il a déjà fait plusieurs tournées
pour visiter ses disciples qui sont éparpillés dans tout le pays. Sa conduite
est admirable. Il se lève à 4 h. du
matin, prend le seul repas qu’il fasse
dans tout le jour, fait son culte individuel et se repose jusqu’à ce que le
monde soit levé; dès ce moment là il
prêche, prêche et prêche encore.
Chaque jour son enthousiasme s’accroît à mesure qu’il découvre quelque
nouvelle vérité dans l’Ecriture. Nous
avons marché ensemble à travers le
village et suscité une grande émotion ;
nous n’avons jamais eu de la peine à
trouver un auditoire. Si nous allions
à la gare pour y attendre le train,
nous étions bientôt le centre d’une
grande foule ; si nous allions nous asseoir le long de la route, il en était
de même.
Dans la dernière partie de notre
tournée, nous évitions les endroits publics autant que possible. Dans un
autre village, nous avons cherché à
entrer en cachette, nous avons de
mandé de pouvoir loger dans une maison ; avant le soir, la maison était remplie de personnes venues pour entendre
« la Loi >.
Dans un autre village encore, tous
les habitants, les chefs en tête, ont demandé d’être inscrits comme catéchumènes.
En traversant un autre bourg, j’ai
trouvé la boutique d’un chinois ayant
une croix peinte au-dessus de la porte;
cela m’a surpris et je suis entré; mais
ne pouvant nous comprendre, je pris
le chinois par la main, je l’amenai
dehors et lui montrai la croix. Son visage s’illumina d’un beau sourire; il
rentra dans la boutique, ouvrit une
boîte et en tira un livré, sa Bible; je
lui serrai fortement la main et, après
avoir accepté de lui une tasse de thé,
je sortis tout joyeux.
Et maintenant, je suis heureux d’être
de retour. Mon travail, dans ce voyage, a été tout du nouveau; les nuits
ont été presque comme le jour; la population restait là, faisant des demandes les unes après les autres jusqu’à
ce que je pouvais à peine tenir les
yeux bien ouverts. Mais je suis content d’avoir fait cette tournée; dans
chaque village j’ai laissé un homme
qui proclamera ce qu’ il a appris et
retenu. F. Grill.
DKTdCëX..
Par un beau jour de décembre Noël
est revenu. Cette fête particulièrement
chérie qui apporte aux cœurs chrétiens la note d’une jouissance exceptionnelle a paru avec l’éclat de son
entière magnificence. N’aurait-on pas
dit que ce jour mémorable avait, cétte
année, la mission d’un charme particulier pour faire vibrer à l’unisson le
cœur des enfants et des vieillards en
présence du sourire céleste rendu plus
radieux par celui de là nature ?...
L’âge tendre dispense les jeunes cœurs
des réfiexions ; aussi ont-ils bondi d’une
joie sereine et pure, sans se rendre
compte que dans la tiédeur de ce soleil rayonnant de décembre on apercevait l’effort de la terre pour rendre
plus solennelle la paix qui descendait
du ciel. Tout en jouissant, l’âme du
vieillard a franchi les limites de cette
exaltation momentanée pour se plonger dans la rêverie la plus douce et
rappeler à son regard les Noëls de son
jeune âge. Le souvenir des nombreux
matins de cette fête si chère que ses
yeux ont contemplé durant le cours
de ses longues années, se presse à sa
mémoire tardive, pendant que les traits
plus saillants se renouvellent à son
imagination qui les avait oubliés. Ce
sont, entre autres, des matins de Noël
sombres et tristes dans leRi: auguste
2
allégresse. Le qjel noir, l’air piquant,
l’horizon borné, Ift neige couvrant la
terre et pliant befaible roseau, le pas^«•eau volant aü hasard éperdument
«faré par le bruit sourd des touffes
'^e neige qui tombent du rameau qui
se dégage et se redresse, le roitelet
.sautillantau bord du ramier et se montrant à la dérobée pour échapper à
1 attention de l’enfant qui le guette,
la rumeur monotone du chasse-neige
qui passe, bref — rien de semblable
au Noël de cette année où le soleil
brillant, le ciel azuré, l’horizon radieux nous ont fait croire d’être au
cœur de la saison printanière. Seule
une légère couche de neige couronnant
le sommet des montagnes voisines nous
a dit; * C’est l’hiyer, c’est Noël,
H. Teon.
CHRONIQUE VAUDOISE
Angfrogne. Les fêtes de Noël et
Nouvel-An ont amené, grâce au beau
- temps, de nombreux auditoires à nos
cultes et la Table du Seigneur a attiré surtout à Noël, un bon nombre de
Communiants.
Il manquerait cependant quelque
chose à la joie que ces jours nous apportent, si les enfants ne pouvaient
assister à la fête toujours si attrayante
Û.Q \ Arbre de Noël. Aussi cette année
encore, grâce à quelques dons généreux et à la collecte faite dans la
paroisse par nos dévoués moniteurs et
monitrices, avons nous pu le lendemain de Noël allumer dans le temple
de St-Laurent un magnifique sapin,
étincelant de lumière et élégamment
garni. Combien l’on était heureux en
voyant les visages rayonnants des 250
élèves de nos Ecoles du Dimanche,
qui à 2 heures prenaient place autour
de l’arbre aux mille fiammes!
Disons de suite que notre fête a très
bien réussi à la satisfaction de tous,
enfants et parents. Après une courte
allocution du pasteur, la parole était
donnée aux élèves, qui nous firent entendre plusieurs poésies et dialogues,
la plupart de circonstance, dits avec
aplomb et sans que l’auditoire ressentît
la moindre fatigue ou trouvât le temps
long. Il faut dire que les récitations étaient entremêlées de nombreux
chants, la plupart bien exécutés, ce
qui non seulement rompit la monotonie,
mais contribua efficacement à rendre
la fête plus belle et plus joyeuse.
Noua entendîmes ainsi tour à tour
quatre cantiques chantés par tous les
enfants sous la direction de M. Bertalot, régent paroissial, qui dirigea
aussi un cantique chanté par les élèves de son Ecole du Dimanche de
St-Laurent, deux cantiques chantés par
J’Ecole du Dimanche du Serre sous la
direction du pasteur, et un cantique
des élèves de l-’Ecole du Dimanche de
Cacet-Rivoire dirigée par le régent M.
Pierre Rivoire. En outre, la Société
Chorale, désirant contribuer à la bonne
réussite de la fête, exécuta un beau
« Cantique de Noël » de Grunholzer,
très goûté par tous ceux qui aiment
la bonne musique.
A 4 h. la fête terminait par la distribution de brochures, brioches, oranges, chocolats, et chacun retournait
chez soi satisfait. En sortant du temple nous avons saisi cette phrase :
Quel dommage qu’il faille maintenant
attendre douze mois avant d’assister
BU prochain Arbre de Noël !...
O Au commencement de l’année
Itous avons eu trois réunions iatimos
et familières. C’était d’abord VUmon
Evangélique du Serre, qui, le soir du
- Nouvel-An, a|rès la réunion publique,
tenait sa séahce ordinaire suivie (ftne
agapié, au cours de laquelle il y eut
des récitations et des lectures intéressantes et amusantes, des jeux, des
devinettes, des souhaits pour la prospérité de l’Union pendant la nouvelle
année. Il était presque minuit lorsque
les nombreux membres présents se
souhaitèrent la bonne nuit !
Le lendemain soir avait lieu à StLaurent la réunion de la Société Chorale; mais la leçon de chant fut tout
à coup interrompue par l’arrivée inattendue de quelques bouteilles et d’un
plateau couvert de sandwichs, qui ne
tardèrent pas à disparaître! Inutile
de dire qu’ici encore on passa une
agréable soirée, au sein de laquelle
régnait une saine et franche gaîté.
Il y eut un seul regret; que l’heure
du départ ait si vite sonné !
Enfin, dimanche dernier, un bon
nombre de Mères de famille se réunissaient dans la grande école de StLaurent, sous la présidence de la dame
du pasteur, pour commencer l’année
dans la communion spirituelle, en se
fortifiant et s’encourageant mutuellement par la méditation de la Parole
de vie et la lecture de quelques pages
instructives et édifiantes. Une tasse de
thé clôtura cette belle réunion.
Dieu veuille bénir toutes ces différentes branches de l’activité chrétienne
et couronner les efforts qui sont faits
pour attirer les âmes à Lui !
Gènes. Le 19 décembre Dieu a rappelé pour une autre patrie Jean Travers, originaire de Pramol, depuis longtemps établi à Gênes. Jean Travers,
âgé de 60 ans, laisse sa famille dans
l’aisance. A ses obsèques une fo«Ae est
accourue et le Consistoire de l’Eglise
se trouvait là, à peu près au complet.
Nous adressons à la famille nos condoléances.
Tour. C’est à Turin, en lisant
le Momento, que nous avons appris la
grande nouvelle que M. Henri Arnoulet, syndic de la Tour, sur la proposition du Ministre de l’Intérieur, avait
été décoré de la croix de chevalier
de la couronne d’Italie. Cette distinction ne nous étonne pas, car depuis
longtemps les journaux classifiaient
M. Arnoulet parmi les chevaliers, ce
qui n’empêche nullement un de ses administrés de le féliciter d’avoir obtenu
cette distinction honorifique par un
ministre éminemment démocrate.
C Quelques dames ont tenu à encourager M. Falchi, dans son œuvre
unioniste, qui a pour but d’annoncer
l’Evangile à ceux qui se trouvent en
dehors de son infiuence, en procurant
120 cadeaux qui ont été distribués
vendredi soir, le 3 janvier, à l’heure
de la réunion ordinaire, qui ce soir-là
avait aussi l’attraction de projections
lumineuses.
S Mercredi dernier, s’est réuni le
sous-comité de la Tour, pour s’occuper
de la question de l’Ecole Normale. Il
n’y a pas de doutes, le désir de l’effectuation est intense, et nous espérons
que le succès viendra couronner tous
les efforts tentés dans ce sens.
8 La réunion de notre jeunesse a
été nombreuse, environ 100 jeunes gens.
Après le culte et la lecture d’un récit,
il a été décidé de fêter le 17 février
par une soirée, qu’on s’efforcera de
rendre aussi intéressante que possible.
8 Le 16”' rapport du Refuge Charles
Albert vient de paraître. Il se présente
coquettement, avec une belle couverture eu rouge et une impression irréprochable. « Nous avions en caisse,
lisons-nous à la page 6, à la fin de
1910, frs. 5943,26 ; les entrées ont été,
en 1911, de frs. 32.787,95 donnant ensemble un total actif de frs. 38.745.21.
Les sorties se sont élevées à 31.415,97
frs., dont frs. 23.302,77 de dépenses ordinaires et frs. 8113 pour le Pavillon
Arnaud. Reste en caisse à la fin de
1911, frs. 7.325,24. Cette somme sera
prochainement absorbée par la liquidation de la nouvelle bâtisse, liquidation qui, si elle n’est pas définitivement bouclée, se dessine cependant
déjà assez nettement aux yeux de la
Commission.
< Les entrées pour 1912 sont très satisfaisantes. Les collectes ordinaires se
sont soutenues à peu près à la hauteur
des années passées, tandis qu’un certain nombre de legs et plusieurs beaux
dons de parents, en souvenir de leurs
chers défunts, sont venus fortifier, bien
à propos, nos finances ». — La Suisse
et surtout Genève fournissent à peu
prés la moitié des recettes, frs. 11.119
sur 24.877; les paroisses des vallées,
surtout Turin, figurent pour frs. 9.839.
«Nous avions, lisons-nous à la page
8, 51 malades à la fin de 1911; 12 ont
été admis dans le courant de l’année,
8 sont morts, 6 sont partis ; il y en a
actuellement 49 au Refuge. Peut-être
quelqu’un dira-t-il que nous exagérons
et que nous n’aurions pas dû augmenter encore le nombre des malades.
Chers amis de l’œuvre, la Commission
qui vous représente et travaille en votre nom sait en effet que les malheureux regardent à elle, et elle a le cœur
ouvert aux misères qui l’entourent;
cependant elle est prudente et si le
nombre des malades est nionté de 24
à 36, à 48 et à 51, cela est dû, non
pas à une exagération de votre Commission, mais à la pression des donateurs, des collecteurs et du public en
général. Tâchez, chers amis, de nous
soutenir à la hauteur à laquelle vous
nous avez élevés ».
Nous nous réjouissons, avec la Commission, de la bonne marche du Refuge Charles Albert, et nous faisons
des vœux sincères, afin que cette œuvre soit toujours de plus en plus bénie.
8 Lundi dernier a eu lieu la sépulturç de Bosc Catherine veuve Besson,
des Fassiots, décédée à l’hôpital, dans
sa 82“*® année.
Alasael. Malgré la diminution impressionnante de la population de cette
paroisse, nous avons vu de magnifiques
assemblées se presser dans notre temple le jour de Noël et le dimanche
suivant; et nous avons aussi constaté
avec joie qu’un plus grand nombre de
frères et de sœurs se sont approchés
de la Table du Seigneur. Un chœur de
Noël soigneusement préparé a aussi
donné à notre culte plus de solennité
et plus d’attrait. Mais nous voudrions
que les hommes mariés, qui possèdent
une bonne voix, ne dédaignassent pas
de s’unir à la jeunesse, hélas! déjà si
peu nombreuse, pour donner au chant
un peu plus de vigueur, d’ampleur et
de précision. La tâche du régent en
serait aussi grandement facilitée.
8 L’Eglise est reconnaissante envers
l’Union chrétienne de jeunes filles qui
a remis complètement à neuf la draperie qui ornait la chaire et a remplacé le vieux tapis de la Table de la
Ste-Cène par un magnifique tapis neuf.
L’activité déployée par ces jeunes filles et femmes nous donne de l’espé
rance pour l’avenir et est une leçon
pour nos jeunes gens réfractai|es à
tout esprit d’association. ‘ "i
S DimancheiO courant, le vic^président et le secrétaire de la Commission exécutive MM. Attilio Jalla, professeur, et H. Garrou, pasteur, ont procédé à là visite ordinaire d’Eglisé. Au
culte principal, devant un nombreux
auditoire attentif et recueilli, M. Jalla
a parlé avec force et avec éloquence
sur Matth. XIV, 27 « Rassurez-vous,
c’est moi; n’ayez pas peur! * "
Dans l’entretien fraternel qui a suivi,
on a constaté que la marche de l’Eglise est, si non entièrement satisfaisante, du moins dans son ensemble,
encourageante. La fréquentation des
cultes et le nombre considérable de
ceux qui s’approchent de la Table du
Seigneur prouvent que, s’il y a des
indifférents, il y a cependant un grand
nombre d’âmes qui éprouvent des besoins religieux.
Dans les six réunions que MM. Jalla
et Garrou, aidés par MM. Soulier et
Peyronel ont tenu dans les différents
centres de la paroisse, les locaux étaient
presque partout littéralement bondés
d auditeurs. Nous tenons à remercier
ces chers amis de tout cœur; leur séjour au milieu de nous nous a fait du
bien; ils,ont répandu avec enthousiasme et à larges mains la bonne semence dans les cœurs; à Dieu de la
faire fructifier pour la gloire de son
nom ! gg
Mouett Mo. On nous apprend la
mort de M“® Ch. Albert Buffa, la veuve
du feu pasteur Buffa, décédée à la colonie du Missouri, de laquelle elle était
originaire, en laissant quelques orphelins que nous recommandons à notre
Père Céleste.
Âliee. La santé de M. P. Longo ne
tendant pas à s’améliorer, le Comité
a jugé bon d’envoyer à Nice, pour le
remplacer, M. le pasteur Emile Rivoir,
qui se trouvait à Aoste. — Nous sympathisons avec M. Longo, dans son
épreuve, et avec le Comité qui doit
pourvoir au cœur de l’hiver, ce qui
n’est pas chose facile.
Nous avons eu dernièrement, nous aussi, la commémoration
de la mort du général Charles Beckwith. Dans les deux causeries que le
pasteur nous a données, il nous a été
parlé, outre que de tout ce qu’a fait
ce grand ami pour notre Eglise, de
plusieurs autres bienfaiteurs que notre peuple ne doit point oublier, tels
que le Docteur Gilly, le Docteur Stewart et le Vén. Comité Wallon.
S Les fêtes de Noël et de Nouvel-An
se sont bien passées. Dieu en soit loué.
Nous avons eu de nombreuses assemblées surtoul le jour de Noël où nous
avons vu un grand nombre de communiants s’approcher de la Table du
Seigneur. Le culte de ce même jour
a été rendu plus solennel encore par
le chant du chœur de Händel « Noël! »
bien dirigé par notre régent paroissial
et admirablement exécuté par un grand
nombre de personnes de bonne volonté
que nous voudrions bien pouvoir, nous
aussi, appeler « la Chorale », la Chorale de Pramol! si la bonne volonté
de nos amis pouvait durer au moins
jusqu’à Pâques.
Home. Noël, le Nouvel-An sont des
dates qui font réfléchir à la fuite du
temps, au passé, à l’avenir, à l’éternité, et qui réunissent dans les temples un plus grand nombre de personnes qu’à l’ordinaire; dans notre
temple de Via Nazionale 106, ces joùrî
m
m
a!
3
r'-;
i
là' et lés dimanches suivants, maints
retardataires n’ont plus su comment
se loger faute d’espace, et les services
de la Ste-Cène ont été édifiants et bien
fréquentés.
Les arbres de Noël ont réjoui la jeunesse, à Via Nazionale, comme l’an
[dernier, l’arbre a été illuminé par des
j bougies électriques, et M. Comba a
résumé aux enfants la jolie histoire:
Dietro le quinte, et l’a illustrée par
\ de belles projections. Il a eu la bonté
i de les prêter et l’émouvante histoire
J a été répétée à l’A. G. D. G. à la fête
de l’arbre de Noël, qui a eu lieu le
janvier et qui avait été organisée,
. avec le concours de la société d’activité chrétienne Fides et Labor de l’Eglise M. W., pour les enfants du Refuge Majetti, auxquels ont été offerts
des chemises, des mouchoirs, des brioches et des oranges.
A l’Union des jeunes filles l’arbre a
eu lieu le 31 décembre: ce fut une
belle fête aussi, dont la grande réussite est dûe à l’activité du Comité et
surtout de la présidente M”“° A. Rossi,
de ses demoiselles et de M“* Celli.
Naini-Jean,
Cher Directeur,
Vous demandez des nouvelles de
chronique locale pour vos lecteurs et
particulièrement pour nos Vàudois qui
sont à l’étranger. Ces petites glanures
leur sont destinées.
Nous remercions Dieu de ce qu’il
nous a donné de Bonnes Fêtes, vraiment bonnes à tous égards.
A Noël, par un temps splendide, une
assemblée imposante que le temple
contenait à grand’ peine malgré les
nombreux bancs supplémentaires, placés au dernier moment.
Une très bonne assemblée auNouvelAn. Mais ce qui a réjoui davantage
nos cœurs a été le culte avec SainteCène que nous avons célébré, au sein
d’un recueillement intime et solennel,
la veille du Nouvel-An, à huit heures,
dans le temple. Il y avait là certes
plus de deux cents personnes, et les
participants à la communion bien plus
nombreux encore qu’à Noël. Vous pouvez vous imaginer les cordiales poignées de main et les souhaits fraternels à la sortie.
Le lendemain de Noël, dans le temple, avec un grand concours de public,
nos Ecoles du Dimanche avec leurs
250 enfants (l’Ecole de Mourcious a
eu sa fête à part sous la direction de
M. Bertinat) on a allumé un arbre richement orné et illuminé et développé
un joli programme d’occasion avec
chants et, récitations. Très appréciée
par les enfants la distribution de bonnes choses qui a suivi.
La fête donnée à nos vieillards de
l’Asile n’a pas manqué non plus, d’après la louable et traditionnelle initiative de nos dames de la Société de
couture. Elle a eu lieu le 2 janvier,
et il faisait si bon de voir ces braves
vieillards jouir en enfants des amabilités qui leur étaient faites.
Nous n’aurions garde d’oublier la
bonne réunion fin d’année, une petite
*^e en famille, le 29 décembre, de
notre Union de jeunes filles, toujours
si prospère et bienfaisante, sous la direction de son inestimable présidente
Bastie.
Le 5 janvier c’était le tour des Mères de famille, réunies à la cure autour de leur présidente et de la traditiqnnelle tasse de thé.
Et enfin aujourd’hui même, le 6 janyier, dans la Salle Albarin à la Mai
son Vaudoise, l’Union cadette, dont
s’occupent avec tant d’amour Mesdames Malan-Muston, donnait devant un
public encourageant la preuve de sa
vitalité bienfaisante par une belle série de chants et récitations variées.
Je ne saurais si l’Union des jeunes
gens ait eu quelque soirée de ce genre;
mais j’en doute car elle travaille ferme
ces temps-ci pour préparer sa grande
soirée du 17 février, et son nouveau
président, M. Bellion, se donne beaucoup de peine à cet effet, ainsi que
pour la bonne marche de la Société.
Et notre Chorale ? On dit qu’ elle
a joliment repris. Elle compte près de
cinquante membres, nous a donné deux
beaux chœurs à Noël et Nouvel-An,
sous la vaillante direction de M. A.
Coïsson, instituteur. L’entrain et la solidarité familiale de ses membres ne
laissent guère à désirer. Preuve en
soit leur fête de famille qui a eu lieu
ce dernier dimanche au soir. Est-il
besoin d’ajouter que M. Albert Gay
en était l’organisateur et le centre
vital ?
Un merci de cœur à tous ces chers
frères et sœurs qui travaillent avec
joie et d’une manière si profitable au
bien de notre jeunesse et de notre paroisse. Que Dieu les dirige et les bénisse dans leur travail!
A nos frères établis au loin nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année sous le regard du Seigneur!
Un paroissien.
Viliar. Dans l’après-midi de mardi
24 décembre dernier, les catéchumènes et les élèves des Ecoles du Dimanche de la paroisse, au nombre de 220,
se pressaient dans le temple, autour
d’un magnifique sapin haut de six mètres et demi, illuminé de plus de 200
bougies et richement orné. Une guirlande de lampes électriques aux couleurs nationales — dûe à la générosité de M. J. P. Allio — ajoutait à la
beauté de la fête.
Six chants bien exécutés, sous la direction du maître paroissial, M. Tron,
plusieurs récitations, deux courtes allocutions de MM. les pasteurs Jahier
et Revel et la distribution de petits
cadeaux : tel fut le programme développé pendant les deux heures que
dura la fête.
® Le lendemain, jour de Noël, le
culte du matin était rendu plus édifiant et solennel par l’exécution du
beau chant Minuit, chrétiens, de Adam,
par notre jeune Chorale, qui chanta
aussi, pour la première fois, les nouveaux cantiques liturgiques proposés
par la Commission Synodale. Cette nouveauté ayant rencontré l’approbation
du public, ces chants liturgiques ont
été dès lors introduits dans l’ordre de
nos cultes habituels, français et italiens.
S Le dernier soir de l’année, la présidente de l’Union chrétienne déjeunes filles, M“® Jahier, était très agréablement surprise, en entrant pour la
séance ordinaire dans l’école dite « de
la maîtresse», de voir la salle toute
enguirlandée et remplie d’Unionistes,
membres honoraires, membres effectifs,
cadettes, qui l’accueillirent par un
chant de bienvenue. La vice-présidente, M"“ Bonnet, institutrice, la pria
ensuite d’accepter, comme témoignage
d’affection et de reconnaissance, un
beau service à thé. De courtes allocutions, des chants, des récitations, des
jeux, la traditionnelle tasse de thé,
occupèrent très agréablement la soirée,
qui se clôtura par le culte fait par le
pasteur de la paroisse, aimablement
invité, avec sa famille, à être de la
fête. Que Dieu bénisse nos chères unionistes pendant la nouvelle année, et
leur accorde de semer beaucoup de
joies sur le chemin de leur vie.
______________ A. J.
AVVISO DI CONVOCAZIONE.
Nell’intento di cercare il modo di
provvedere alla sistemazione e provvisorio éollocamento dei fondi raccolti
dal compianto cav. uff. Giacomo Weitzecker per l’erigendo «Ospedale Civile
di Perosa Argentina» e nominare un
comitato esecutivo che, amministrando
il capitale attuale, prosegua la nobile
opera intrapresa, i sottoscritti quali
oblatori,,, convocano in Perosa Argentina per il giorno 15 gennaio 1913,
ore 14 (2 pom.), nella casa comunale,
gentilmente concessa dal Sindaco, i
sottoscrittori tutti.
Firmati : L. Weitzecker-Malan
Rodolfo Gutekmann-Jenny.
Minerva
Sommario del 1“ gennaio'J9i3.
Rivista delle Riviste : Cavalli e carrozze
negli ultimi settecent’anni - Lìnvasione tedesca in Francia - La situazione nel Mediterraneo
- Come nasconoj^le pellicole cinematografiche
- La paófa( sul campo di battaglia - La polizia
segreta durante il congresso di Vienna - La
riforma della legislazione inglese sul divorzio
- Le scuole rurali in Danimarca - L’evoluzione
storica della corazzata - L’esercito inglese nel
1912 - I progressi della Romania - L’illuminazione notturna dei campi di battaglia - Alcune
considerazioni sulla giuria - Le cooperative
socialiste - Le tubercolosi nelle bestie e nell’uomo - Gli animali altruisti.
^'ooyelles politiques.
La nouvelle année a commencé à
Bengasi ayetì le bruit de l’artiilerie.
Un grQupe de bédouins a voulu tenter
un assaut contre nos fortifications au
nord de la ville, mais une compagnie
de troupes érythrées les a repoussés
leur infligeant de graves pertes. Des
nôtres il y a eu cinq morts et treize
blessés. Ce fait prouve que les indigènes, du moins dans la Cyrénaïque,
sont bien loin de vouloir se soumettre
et qu’il faudra encore du temps avant
d’obtenir la pacification complète de
cette province. Notre drapeau a été
hissé dans la localité nommée Syrte
dans le golfe de la grande Syrte. Le
débarquement des troupes d’occupation a été suivi de l’embarquement
d’une centaine de soldats réguliers
turcs. Les indigènes ont tenté de s’opposer à ces opérations en tirant des
coups de fusils inoffensifs; quelques
coups de canon de VEtruria les ont
vite dispersés.
Les nombreux soldats qui rentrent
en Italie à mesure que leurs bataillons sont rapatriés, trouvent partout
un accueil cordial et chaleureux. Le
général Salsa qui s’est si bien distingué à Derna vient d’être promu lieutenant-général pour mérite de guerre.
Malheureusement ses conditions de
santé laissent beaucoup à désirer et
il est obligé de rentrer en Italie pour
un long congé.
Notre roi a été inscrit d’office dans
les listes électorales du deuxième collège de Rome. Un journal de Rome a
déclaré vouloir présenter un recours
contre cette inscription la considérant
comme un acte constitutionnel. Une
polémique intéressante se débat dans
les journaux qui consultent A ce sujet
les juristes les plus éminents, qui naturellement diffèrent d’avis sur cette
question purement théorique.
Dans la Commune de Roccagorga
(province de Rome, circondario de
Fresinone) un conflit entre la population et la force grmée a coûté la vie
a cinq personnes, et produit une qua
rantaine de blessés. Les habitants
étaient irrités contre l’administration
communale, surtout à cause du service
sanitaire qui, paraît-il, laissait beaucoup à désirer. *Pbur prévenir "des
troubles le préfet avait envoyé un
petit détachement de soldats, ruais au
cours d’une démonstration hostile devant le Municipio des coups de feu
sont partis de la foule et les soldats
ont dû se servir de leurs armes. TeRe
est du moins la version officielle.
L’ambassadeur d’Allemagne à Rome,
M. von Jagow a été nommé secrétaire d’état pour les affaires étrangères
à la place du ministre défunt M. Kinder len-Waechter. Le nouveau ministre
est un ami de l’Italie et on ne 'doute
pas qu’il ne continue dans ces boiK
rapports d’amitié maintenant qu’il est
appelé à diriger la politique étrangère
de son pays.
Les conférences de Londres se sont
réunies encore comme nous l’apprennent les bulletins communiqués chaque jour à la pre|se, mais gt^unInsultât décisif n’a encore été obtenu.
Les délégués balkaniques ^ont*fixé un
ultimatum expirant lundi dernier, déclarant qu’en cas de rupture les hostilités reprendraient incessamment. Les
turcs ont répondu èn faisant de nouvelles concessions, mais ils refusent
absolument de céder Andrinople et les
îles. Sur ce terrain ils ne pourront pas
s’entendre, mais l’opinion générale est
que les puissances interviendront pour
obliger la Turquie à céder davantage.
Une solution pacifique est exigée par
l’intérêt général de l’Europe et il faudra que les principaux intéressés écoutent les conseils dés ambassadeurs ;réifnis à Londres. Les 4 alliés demandent
comme compensation aux dépenses de
guerre et aux pertes subies par le commerce un milliard et demi de francs.
Mais on doute fort que la Turquie
veuille payer cette somme qu’elle, devrait encore demander à ses créanciers. Elle se résignera à céder Andrinople dont la capitulation semble
prochaine. Quant aux îles, elle se déclare prête à renoncer à la Crête et
probablement on lui laissera garder
les plus rapprochées de l’Asie Mineure
et on donnera les autres à la Grèce.
Tel est est le point de vue des puissances de la Triple Alliance. x:
Portugal. Le président de la République a acepté la démission collective
du cabinet, et chargé M. Almeida, chef
des évolutionnistes, de former je nouveau ministère. Une crise ministérielle
s’est aussi déclarée en Espagne, mais
les chefs du parti conservateur espèrent de pouvoir persuader M. Maura
à revenir sur sa décision et ils insistent pour qu’il retire sa démission.
Ab. payés et non quittancés.
1912- 1913: Ant. Ribet (Clot), Pomaret.
Pastre, Pomaret (fr. 13 pour vente 1912
merci - bons vœux).
1913: P. Bonnet, Appiots - E. Grisèt prof..
Envers Pinache - G. Lòngo, Recco - Th. Longo,
Catania - E. Gay, Pra Ligure - B. J. Leidheuser,
Milan - B. Léger, modérateur - F. Pons (Clos),
Rielaret - M. Rostan, Pérouse - Ph. Peyrot,
Pomaret - Al b. Barai, Env. Pinache - B. Guigou,
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Envers-Pinache - J. P. Revel, Pignerol - Mme
veuve Long, Id. - L- Marauda, past.. Id. (plus
frs. 4,85 vente) - J. Bonnet, past. St-Jean {plus
frs. 21,K vente Prarustin, du P janvier au 13
octobre 1912) - D. Ricca, prof., Poraéret (salutations) - M“® Nancy Meynier, Péroqgè?^ V”
Bertet, Envers-Pinache - G. Bert, Chipil^dePraz - Jean Morel, Rora - DT wvqrs
Rostan, ex-diacre, La Tour - R. ProinMfe^nie
(bons vœux) - Jenny Rostan, St-Germain Jacques Jahier, Turin - Pierre Grill, Poniaret David Bosio, Paierme - Martinoja Conti Giorgina, Lavano - Ferrier-Varvelli, Naples (merci
bons souhaits, échangeons cwdiàlément, A. C.)
- Etienne Grill, New-York - Alexander Pons,
Bloomfield - Vittorio Vallebona, Gènes - Gaio
Gay, Naples - D® Stanislao Rocchi, Roma - Prof.
E. Bosio, Florence - Famille Gay, Pérouse.
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