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IÎ^aranJ_aïec la Poste,
•tiîl? '*’®'>onnement par an
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■ A. la racma
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fi. 4'< l.r i c 11 e -110 n ì; l'i e.
‘ Ilanemai'k.
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'“Nili
In,.9" s’alKijine
jft” ¡l'Administration ;
iaii n ■ Pasteurs: et à
A Torre Peli ice.
Année XXXV. X. 19.
L’abonnement se paye d’avance.
Aiiitoncen.' 20 centimes par espace
dû ligne pour 1 foi« — io centimes de S à 5 fois et 10 centimes pour (i fois et an dessus.
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N, Tonvn, prof., 'l'ot-re /w/îVv et
mnivi’Ailnniiistraiioii à M. Jean
Jalla, prof-, Tnri'e l'tUicf’.
Tout cliangement d’adresse coûte
J5 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’BOHO
DES VALLtÎES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
lAmoiii». Ai',1.1,:l. .Suivant la vAritAaveii la BharitA. IV, 15. tiiie ton règne vienne. Matt. VI lü.
Sommaife !
J, lie ia semaine — Pra ilcl Toniu —
^vaiig(ilisa,t,ion — CniTes|)uiidaiice - Pcuï
.ippurts — Ohroiiitïixe — .Niuiivelle,s et.
Itlts divers — Revue P(ilir.if|iio — Ouïages reçus — .Soiiseriptioiw — Annonce,s
Echos de la semaine
Ni
' Congrès international pour
J }'cation physique vient de
'Unir
se
.'’en 'l ^ Naple.s. Nous avons peu de
^ ®®ignements .sur les travaux, qu’ il
Sui
^°niplis et les conclusions auxs il esi
‘îti' il aura abouti à quelque
’jMi
Ns
arrive, mais nous espe
Un des maux dont
’’6 notre société contemporaine,
manque
d’équilibre dans le
Nloppe[j|g,^(. ^gg diverses facultés
'Constituent P être humain. Tous
efforts de l’éducation tendent
dévi
lU^’;i^'®iopper r intelligence ; quant
Vo[j,.^'^'i^tés physiques on croit pou‘es négliger comme quelque chose
■ ^ importance secondaire'ou com
ll’. développant d’elles-mêmes et
1'
^yant
G
pas besoin de soins particii
rave erreur. I.a vie est une.
ne peut en négliger un côté
^Uire aux autres, L’éducation.
des facultés intellectuelles et morales
et celle des facultés physiques sont
beaucoup plus étroitement liées l’une
à l’autre qu’on ne le croit. Et nous
ne sommes pa.s loin d’être de l'avis
de ceux qui pensent que l’hygiène
est un chapitre de la morale.
Aussi AI. Baccelli a-t-il eu raison,
dans son dLseours d’inauguration,
d’insister sur la nécessité et l’importance de 1 ’ éducation physique
comme moyen de diminuer V oisiveté
et les vices moraux et physiques, etpar là même les désordres dans la
famille. Et nous ne pouvon.s que lui
être reconnai.ssants de s’ être fait, en
Italie, le champion de cette noble
cause comme de beaucoup d’autres.
Nous eussions préféré qu’ il s’ en
fût tenu à ces arguments moraux et
sociaux, qui étaient bien assez^ forts
pour persuader le savant auditoire.
Alais AI. Baccelli n’ est pas seulement un Ihnmin de, lioine, c’est un
ancien Bomain. .Son idéal e.st encore
celui des Caton, des Fabius çt des
Scipion. Pour lui, c’ est encore dans
l’armée avant tout que réside la
grandeur d’une nation ; et c’ e.st
surtout pour avoir de vaillants soldats
qu’il veut une forte éducation physique. — «s C’est l’éducation physique qui prépare les défenseurs Je
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— 14G
la patrie» — «La gymnastique militaire développe les vertus guerrières.»
— « Les Romains ont dû leurs victoires spécialement à 1’ éducation
physique.» — «L’imitation des anciens nous sera garant de victoires
certaines. » — Voilà quelques-unes
des phrases par lesquelle.s le télégraphe nous a résumé la principale
partie de son discours.
Vraiment, nous ne devrions plus
en être là. Un Ministre de l’Instruction publique devrait avoir un autre
idéal à proposer aux jeunes gens,
que les « vertus guerrières. » Il devrait
se faire une autre idée de la grandeur de la patrie et avoir d’autres
raison.s pour vouloir une jeunesse
saine et forte.
Ce n’est pas d’une jeunesse guerrière que nous attendons la grandeur
et la prospérité de la patrie. C’ est
d’une population active et laborieuse,
honnête et morale. C’ est pour cela
que nous la voulons forte et saine
de corps et d’esprit.
. N. T.
PRA DEL TORNO
La Société de Missions qui porte
ce nom a tenu dimanche soir sa
dix-septième séance anniversaire.
C’est toujours un plaisir d’assister
à ces réunions, où de tout jeunes
étudiants, aussi pleins de bonne volonté que pénétrés de leur faiblesse
et de leur inexpérience, rendent
compte, avec une entière sincérité, de
ce qu’ il leur â été donné de faire
dans le cours d’une année, rayonnants de bonheur lorsqu’ ils peuvent
montrer une belle moisson de réunions
tenues et de lires recueillies pour les
Missions, un peu tri.stes quand le
travail a été moins abondant ou
moins largement récompensé, mais
toujours remplis de courage et prêts
à recommencer dès le lendemain la
nouvelle campagne. Les rapports'
qu’ ils nous lisent dans ces séances
se ressemblent tous plus ou mo
puisque les conditions au milieu^
quelles ils travaillent sont touj*^’'.
à peu prés les mêmes.. Pour
c’ est toujours nouyeau, parce Îv
chaque nouvelle volée a dû .
les expériences déjà faites pat ^
précédentes, et nous parle no».
^ de chosi
mais
choses entendues,
vécues. ^
I.a plus grande diiïiculté est p®
être, actuellement du moins,
le petit nombre des membres d®
Société. Ils ne sont que dix,
près de la moitié n’ y sont
que depuis quelques mois.
permis de souhaiter qu’ un plus
nombre d’élèves de notre co
sentent le besoin de
s’adjoindi®.
une Société où ils ne peuvent »J
se faire du bien à eux-mêmes, J"
en travaillant, pour leur ntoo j
part, à l’extension du règne de P i
Nos jeunes amis se plaignent ^
membres honorait®^.
chaque année d’être peu ou
aidés par leurs
Ils ont sans doute raison
de déS‘
de la part de ceux-ci, un
int®
plus direct pour la Société. CeÎJ®
dant nous voudrions leur coiisel
de ne pas trop se plaindre s’il®
H'
peuvent compter que sur leur
initiative. C’ est une bonne écol®
sentent plus fortement leur tesr,
sabilité, et cela doit exciter davaP
li'
leur zèle. Il y a pourtant une ®
qui n’ est pas pardonnable chez
coup de ces membres honof®^ ,jc’ est qu’ ils ne payent pas r®®[|
lièrement leurs contributions. ^
vraiment, nos amis ont toute® J
raisons, non seulement de s’enP^^|S
dre, mais de no pas le compi"®'^ "
surtout après qu’ ils ont ass^X
rafraîchir la mémoire des
oiil’ljii
¡Dar des avis que la poste n ® ^
doute pas égarés. Si quelqu’
ceux qui liront ces' lignes se
dans ce cas, qu’ il se souvienu®,^^
comme le rappelait le pr^®^
« mieux vaut tard que jamais
I.a séance a été présidée eH
sence du président, retenu
3
U7
^'position, _
. ■ Jean Bertinat, qui nous a lu un
par le vice-président,
:5^Pport
très soigné sur T exercice
La Société a pu tenir touÎg séances ordinaires, même celles
mois d’été, ce qui n’arrivait pas
5 J°Urs les autr'es années. Celle d’août
*0rl! ^ Balsille. Le rapporteur
Wu séances fussent
ff' ''vivantes et plus régulièrement
par les membres effectifs.
Hjj '^^^mions de Missions ont été te5g ® 'ians 12 paroisses différentes, y
Ugj celle de Turin, que nos jeu'¡ou n’ orff pas souvent le
'’^ge de visiter. « N'eus avons été
en général, avec bienveilMu rapporteur ; et dans la
avons eu des
lifs assez nombreux et atten
aucune réunion la colCe ^ produit moins d’un franc,
¡¡y le rajîporteur note comme un
®sumé du compte financier:
aux 27 réunions L. 191,36
; ,'■’^ibntions de 62 membres
!,b horaires (sur 106) , 228,00
Entrées :
I M.me Meynier, 2 ; J.
' j^^ostan, 2; Anonyme, par
■Collf J'ourn, 5 . . 9,00
■ '^tes : par M.me Ponsà Gorizia, 18 ; par
le prof. Jalla à l’Ec. du
jj de S.te Marguerite et
la 2.me classe du Gym82,66 . . . 100,66
d’entrée des m.. cff. 2,50
(photogr. et livre) 1,65
'^msse de l’exerc. précéd. 66,94
Bes
Total . 600,11
■ ^^’75
En caisse . 583,36
k ^ décidé de répartir
;îg y manière suivante cette somme
fi i' f 3,36 :
' ^ér Jalla pour évaii
A indigène . , 250,00
‘^Hs
pocieté des Missions de
Id. pour œuvre générale
(Lessouto) . . . 150,00
Pour frais éventuels de la
vSocicté .. . .
Total L. 583,36
pour Zambèze
180,00
Nîiplc.S. Il y a peu de jours M.
le pasteur Théopli. Gay parlait dans
la chapelle de S. Tommaso, devant
un nombreux auditoire, du mouvement évangélique très accentué qui
se manifeste dans les Abruzzes. Il
venait de parcourir les régions évangélisées par M. Grilli de Chieti. Son
dévouement et sa persévérance ont
été visiblement bénis. A Casaîanguida particulièrement le mouvement paraît bien enraciné et promettre
de s’étendre.
Des émigrés italiens qui ont embrassé la vérité en Amérique, de
retour dans leur pays y sont des
témoins non seulement courageux
mais entièrement dévoués. Grâce à
leur généreux concours une ancienne
petite église catholique a pu être
achetée par le Comité et M. Gay a
eu la joie de la consacrer dernièrement au culte en esprit et vérité,
La population catholique a assisté
sympathiquement à cette inauguration.
X,
Nous extrayons du Ihlhttino ;
Rome. Pendant la sem¿iine sainte
il y a eu tous les soirs, dans le
Temple, des réunions spéciales de
prière qui ont été très fréquentées.
Les cultes du 'Vendredi Saint et du
Dimanche de Pâques ont été solennels et imposants aussi par le grand
concours du public. Presque tous les
frères ont pris part à la Sainte-Cène,
Messine. Huit conférences, annoncées par le moyen de manifestes
affichés la semaine précédente, ont
été donnée pendant la semaine sainte,
4
— 148 —
sur les principaux- posonnnacs de la
russiuu de Christ. T.e public, plus
nombreux encore que les années
passées (non seulement toutes les
places étaient prises, mais plusieurs
devaient rester debout), a été on ne
peut plus respectueux et s3unpatliique.
— «Cette population, écrit M. Buffa,
a toujours été exceptionnellement
respectueuse, mais cette année les
frères ont constaté avec plaisir un
respect encore plus grand. On était
heureux de voir ces centaines de
personnes se lever toutes comme un
seul homme, (piand, au commencement et à la fin de la conférence,
nou.s les invitions à la prière. Certains
soirs, l'illusion était si grande, tpi’un
étranger qui ne nous aurait pas connus aurait dit que ces iiuditeurs étaient
presque tous évangéliques.... » — M.
Buffa évalue à non moins de 2900
le nombre des auditeurs qui ont
assisté aux onze services de la semaitre sainte. Six nouveaux membres
ont été admis dan,s 1 ’ Eglise, et
environ 80 personnes ont pris part
à la S. Cène.
SîUl Remo. T.a Gazzelta di San
Uemo a rendu compte dans des termes très sympathiques de la cérémonie de la distribution des prix aux
écoles évangéliques. Elle conclut en
disant: « T.es exerciôes étaient ingénieux et adaptés à la capacité des
enfants. Les sujets, les dialogues, les
poésies, empreints d’un esprit de saine
morale — quelques-uns recités en
français et le tout en.semble nous a
démontré quelle bonne éducation on
reçoit dans ces écoles bien fréquentées
— comme le prouvent aussi les travaux féminins qui sont exposés au
public dans un endroit réservé à cet
objet. »
Grotte. L’Eglise de Grotte, qui
n’a pas encore 14 ans de vie, a 73
membres. Une cinquantaine, c’est-àdire tous ceux qui n’ont pas été
empêchés par la maladie ou quelque
autre raison de force majeure, ont
pris part à la S. Cène à Pâques.
Treize noLivcaux membres ont _
admis, tous issus du Catholicism®)
ou 5 autres dé.sirent être adm'®
Pentecôte.
Vittoria. La Congrégation
gresse en esprit et en nombre.
téchumènes ont été reçus dans
glise et presque tous les frères ^
pris part à la S. Cène. — A
sibn d’une excursion scolaire,
pulation a accueilli avec des
visibles de sympathie le passag®
enfants de nos écoles par les./
de la ville.
Milan. Neuf nouvelles
.S’
cH
sions. J-es deux écoles du dinm^j
procèdent régulièrement grâce s
de efficace des monitrices. M.
teur Longo a initié dans le lo^® j
l’Eglise Evang. (Egi; libi-e), la
série de conférences de l'Am
Evangélique Milanaise, conféré,
qui c<mtinucront tous les lundis 1
qu’au mois de juin.
COilIISFû
Milan ce 3 Mai
Cher Di-rede-ur et Ami,
Lorsque l’archevêque de
eut la malencontreuse idée ^
au “ Cellulare , et d’y recevoir f
0
juration d’un qnidam Eeangét
fis observer au journal La
rama que, grâce à Dieu, p'
em
ce dernier quart de siècle ^
évangéliste n’avait jamais ,
carcere. Le cher journal, ch®’’ jü
cléricaux et à la «malva» 1®- pi
bouillie, s'accrocha alors à
dient de “ l'evangelico „ au
« r Evangelista.
J’ai provoqué alors à
t£)l
un plébi,scite des églises Ev.
et déclaré ce que vous lirez
JM° d’aiijourd’ hui de la Ferseoi^^^
Mes bons souvenirs affectu®
V. LONGO'
Voici la déclaration telle H
y
5
— 149
publiait la Perseoeranza clans son N®
^u 3 miii. Les lecteurs corrigeront
Iss fautes cV impression.
bichiiirii/.ioiie. — Eiteronilosi alla notizia
pubblicata nel nostrfi Tiiimevu del 27 aprile
Sotto il titolo di Schiarimenio, abbiamo rioe’'^to dal car. Paolo Lungo, con piegliicra di
pubblicazione, la seguente dichiarazione ;
“ Il Kev, John B. Harstou, cappellano della
Chiesa Anglicana, il E.ev. Hansmiiklemann,
pastore della Oomnnità tedesoo-srizzera di
filano, il pastore D. Borsia (sic) della Cliiesa
Libera, l’on. Consiglio della Cliiosa Metodista Episcopale, il pastore 1^. Papenzouth,
(sic) il rev. G. B. Blasi della Chiesa Evangelica italiana; come pure l’on. Chiesa dei
fratelli, nnitamente al pastore valdese Paolo
bongo affermano e dichiarano che nessuno
dei loro membri di obiesa è stato al cellulare
Ut Unesti ultimi scorsi mesi e che nessuno ha
potuto per tanto quivi abiurare. „
L’organe « cher' aux cléricaux »
Luisait suivre cette déclaration des
.observations suivantes ;
A proposito della presente Dichiarazione
dobbiamo osservare clic non è stato indicato
da noi il nome di chi ha abiurato; ed esso
bon è noto neppure ai pastori delle varie
Chiese protestanti di Milano. Del resto, dalle
Ulteriori informazioni che d siamo procurati,
dsulta, ■ oltreché la oonferma dell’avvenuta
bbiura, ohe dei protestanti di diverse Chiese
si trovano ora in carcere, e alcuni venutivi
bbehe in questi ultimi mesi. Que.sto, per la
ferità, e senzo s’intende, far torto ad alcuna
confessione, perchè, pur troppo, è umano
l’errare.
E con ciò dichiariamo definitivamente chiuso
l’incidente.
La conclusion que ledit journal
b'ürait dû tirer, c’est que l'occasion
est bonne pour Mgr l’Archevêque
de faire de nombreuses conquêtes
^Er le protestantisme !
Ils sont là sur ma tablo, l’un
depuis plusieurs semaines, l’autre depuis huit jours, attendant qu’on leur
Lffsse une place dans les étroites colonnes de VEcho. C’eût été dommage
de la faire trop petite, d’oû le retard,
S'il moins pour le plus ancien.
D’abord le dernier venu, qui nous
Diouclie de plus près. C’est celui des
Artigiaiielli Valdesi de Turin, pour
1899. C’est la 43e année d’existence
de cet institut. " Et de cette année
aussi nous pouvont dire: Elle a été
bonne. „ Le nombre des « bienfaiteurs »•
s’est élevé à 98, “ dont 79 sont venus
à notre aide par leurs généreuses
oblations, et les autres par des dons
en nature „. Ces derniers venus des
Yallées ont été plus abondants que
les années passées. L’Institut a été
largement pourvu de pomnios de terre
pour r hiver. A noter le beau don de
500 fr. fait par l’Administration de la
Caisse d’Epargne de Turin — et un
autre égal de M. P. Meille, qui a
voulu ajouter encore à cette somme
une autre otfrande do 100 fr. à l’occasion de sa nomination à Commandeur.
L’état sanitaire a été excellent. Il
y a progrès dans la tenue des élèves
et dans la discipline. M. Gnrdiol, directeur interne, leur fait des visites
régulières quand ils sont à F atelier,
et les surveille autant que possible
jusque dans les rues ou places de. la
ville. Il a obtenu ainsi des résultats
réjouissants.
Il y a actuellement 22 élèves ; 8
ont été admis pendant . F année et 7
sont sortis, dont 4 après avoir régulièrement achevé leur apprentissage.
Tous ont pu so placer aussitôt.
Des réparations devenues urgentes
ont été éxccutces et l’édifice a été remis à neuf.
Les entrées ont atteint le chiffre
de L. 12723,35 et les dépenses L.
12441,58.
L’ autre Rapport est celui de F Institut (3rOuld,de Home (Goiild Memorial
Home and Industrial Schools. Ce sont
les trois apprentis imprimeurs élèves
do l’Institut qui ont fait tout le travail
de composition, lequel a dû leur coûter d’autant plus de peine que le
rapport est rédigé en anglais, langue
qui leur est parfaitement étrangère.
L’Institut a 40 élèves, dont 21
apprennent un métier ( 3 imprimeurs,
7 tailleurs, 4 menuisiers, 2 serruriers.
6
- 150
1 jardinier, 1 sculpteur en bois, 1 fabricant de lits et 2... garçons; les 19
autres, plus petits, sont écoliers. Kous
rencontrons parmi eux quatre noms
vaudois : Jean Caïrus , du Yillar,
Henri Costabel et Jean Jourdan ,
de St. Jean, et Paul (Jeymet, de la
Tour. La marche de l’institut a été
tout-à-fait satisfaisante et nous ne
trouvons pas la moindre plainte dans
le Happort sur la conduite d’aucun
des membres de la nombreuse famille.
Le compte financier porte une dépense totale (le L. 21.023, avec un
déficit de L. 2217,90.
Un autre rapport vient d’arriver
celui de l’hgllse Militaire. Nous en
parlerons prochainement.
(iJîfloyiQifïl
La Tour. Dimanche , 6 courant
une centaine de personnes se trouvaient réunies à la Pension BelleVue pour fêter par un banquet la
nomination du nouveau syndic de
la Tour, M. Daniel Berlin. Les syndics des communes voisines de Villar,
Bobi et Angrogne s’y trouvaient,
ainsi que presque tous les membres
du Conseil communal de la Tour.
Le dîner, servi en plein air dans la
cour de la Pension a été très gai et
très animé. De nombreuses lettres
d’adhésion furent communiquées, parmi lesquelles on remarquait celle de
M. le Comm. Poët, Conseiller provincial, qui, camarade d’école et ami
du nouvel élu de la Commune de
la Tour, félicite celle-ci d’avoir su
faire un si bon choix en nommant
un homme profondément intègre et
loyal, ami de l’instruction et du
progrès.
Suit une belle série de discours,
quelques-uns fort bien tournés, que
nous ne pouvons résumer. Nous rappelons seulement, à cause de sa signification particulière, un mot de
M. le pasteur Pons, recommandant
au nouveau magistrat de faire respecter la moralité qui, à la Tour doit
être plus grande qu’ailleurs, vu, dit-ib
qu’ au pied du Vandalin resplendis“
sent des lumières qui ne brillent paS
ailleurs.
Nous relevons aussi, dans la réponse de M. Bertin aux différents
orateurs, un mot que nous souhaiterions à tous les chefs de commune
de pouvoir dire avec vérité. Le métal
dont je suis fait, dit-il, quelle qu®
soit sa valeur, est de ceux qui U®
s’achètent pas et ne se vendent pas— Un tel métal, ajouterons-nous, est
d’autant plus capable de se donnerNous souhaitons à ' M. Bertin d®
pouvoir pendant longtemps se consacrer tout entier au bien de la population.
Nouvelles et faits divers
Saint Jean. Nous apprenons avec
douleur la mort du petit Guîdo JallSj
le cadet des enfants de M. le missionnaire Louis Jalla. Que Dieu soutienne notre ami quand il recevra
la douloureuse nouvelle. Qu’ Il soutienne et console la famille qui, après
son départ, a soigné ses deux enfants
avec tant d’affection et qu’ Il leur
conserve celui qui reste.
Turin. La section turinaise d®
r Union Internationale des Amies de la
Jeune Fille a ouvert un Bureau d®
placement pour Institutrices, Employées, domestiques etc. ( Ufficio rf*
collocamento per Istitutrici, Impiegata
Commesse, Governanti, Cameriere, Bam'
hinaie e Donne di Servizio in genere)Ce Bureau est ouvert tous les jours
excepté le Dimanche, de 2 à 5 heures
II se trouve Corso Siccardi 31
{Angolo Corso OpoHo).
Assurances obliga'
Allemagne.
toires :
En 1898, l’assurance contre les
ladies comprenait 8,800.000 assurés)
dont 6,900,000 hommes et 1,900.006
7
151
femmes. D’autre part, le nombre des
participants à l’assurance en cas
d’accident ôtait do 16.700.000, dont
f2.900.000 liommes et 3.800.000 femmes. Enfin 8.400.000 hommes, 4.300.000
femmes étaient assurés contre l’incapacité de travail.
Les recettes pour l’ensemble de ces
^5®erancos ouvrières, pendant la pé'’iode 1885-1897, se sont élevées à
'f'fiOO.OOO.OOO de francs, et les dépenses
ii’ont pas dépassé 2.500.000.000
Pour cette môme période, le,s pensions ont absorbé 1.500.000.000 pour
ias assurances maladies, 458.000.000
pour les assurances accident et 318
tt^illions pour les invalides.
Le montant total des pensions pour
^<ie année est passé de 67.500.000 en
1885 à 520 000.000 en 1899.
La somme totale pajce de 1885 à
1890 peut être évaluée à 3 milliards
de francs, dont !..374.000.000 versés
perles chefs d'industrie et 1.455.000.000
per les ouvriers. Le surplus a été
accordé comme subvention par l’Etat.
Revue Politique
Le Sénat discate le projet Bonaai sur la
préséance du mariage civil sur le religieux.
J Ottr ne pas heurter de front ica cléricaux,
garde des sceaux qui est un iiltra-conaerJ^ateur a eu recours à une denii-mesuro qu'on
Saurait trop blâmer, M, iîouasi n’ a pas le
®oiirage d’affirmer d’une façon nette et catéla souveraineté de l'Etat, ainsi qn’oii
P^Ut le voir à P art. I.er de son projet où il
dit q„g ig mariage religieux pourra préeder le mariage civil, pourvu que ce dernier
®it célébré dans l’espace de quarante jours,
ÿjelques libéraux de la vieille école tels que
nceli et Canonico ont oonibattu le projet
Ot gouvernemont en appuyant celui du bncentral qui voudrait lu préséance du ,
joapage civil sans sous-entendus; tandis que la
gajorité semble inclinée à voter pour M.
J onasi. lit on douterait encore après ça de
“ foute puissance du clergé en Italie !
, L’hon. Barzilai a, dans un discours récent
ses électeurs de Rome, fait comprendre à
énu-mot que P Extrême Gauche combattra
t "dtranoe le nouveau règlement de la Obambre
®^t lii rtisenssion va commencer dès les
J euiières séance.s, et q\P elle reprendra Fobî!fetiou le cas échéant.
Dimauebo 6 c, a en lieu à Bari P iiiaugnratioii d’une expo.sition agricole régionale
fort bien réussie. Le discours d’ouverture a
été prononcé par M. Boselli, à la présence
du dnc do (Sénés, des autorités et do plusieurs
députés du midi.
Les fcte.s de Berlin pour la majorité du
Kronpi'inz ont captivé l’attention de l’Europe.
A part les représentants de la triple Alliance,
François-Joseph et le prince de Naples, plusieurs princes curopéeu.s étaient pré.sent,s à
la cérémonie. Aux dîners de galas les toasts
de circo«.stance n’ont iiatureiiemeut pas fait
défaut et les deux empereurs s’y sont dit
des choses fort aimables, touebautes ménie,
La troisième alliée, P Italie a. aussi été mentionnée, mais on a bien vu que toutes les
attention,s étaient pour l’Empereur d’Autriche,
quoi qu’ en disent les journaux plus ou moins
officiels. Les liôtes illustres de Guillaume II
sont maintemuic rentrés dans leurs foyers.
Lord Koberts a repris sa marche en avant
vers Pretoria. Après une longue étape de
])lusieurs semaines à Bloemfcmtein, les Anglais
viennent cP avancer d’ nri pas vers le nord
par l’occupation de Braudfort à 40 milles
an ■ N. E. de la capitale de P Orange, et de
Winburg à 60 milles au N. 0. de la même
ville. On espère délivrer prochainement Muféking dont la garnison est assiégée depuis
six mois.
j. C.
OUVRAGES REÇUS
Mantea: Coiisiftli pratici aile
Per.SOiie di Servizio. Librería Editrice Reiizo Streglio c 0. Torino, 1900.
Pr. lire iina.
Ce sont d’excellents conseils, donnés avec
beaucoH]) d'affection, aux personne,s de service
et surtout aux jeunes filles, sur l’ordre et la
tenue de leur personne, la propreté, la fidélité et la conduite morale eu géiiérol, soit
à la maiaon soit au dehors, la manière de
s’acquitter des différents devoirs de leur service,
Péooiiomie et l’épargne, P instniction, les devoirs
envers leur famille etc. : le tout écrit sans
prétention et avec la simplicité qui convient
à cette classe de lecteurs.
,Te conseillerais aux maîtresses de maison
de ae procurer ce petit livre pour en faire
cadeau à leurs domestiques. Il est conçu dans
nu très hou esprit et si la domestique met
en pratique ces eonseUs, la maîtresse y gagnera autant qu’elle.
L’Ami (le la .Tciine,sse
Sommaire de numéro du 5 Mai:
Xerxès à. Abydos et Léonid,as .i,iix Thermopyles, A. Emitifjler. ■—Gvvendoline, Al — Les
Bayons X sur le champ de bataille. — L’Ëij-
8
- m
calade, épisode de l’histoire de (ieiiève,
Miÿs Alcock. trad. par M.me P. Martin t illustré). — La carpe prise à T hameçon, poésie,
Hermann Chapxmis. — Le Saule de Ohoiigiiy,
poésie, J. L. Loissoimas (av. j^raTtire). —
Un petit prodige, l’enfauoe de Mozart, Charles
Kigawt. — Du sucre. — (Juestious uoiivolles.
Belle gravure: Printjemps.
Pour les aftamés des Indes.
Listes précédentes 1,. 34,5,05
Em. TUvoir 2
Ad. Comba 1
M.me Am. Eobert, St. Germain 0,50
Produit de 20 rayrîa.s pommes de terre, Villesèche 7
J. P. M. 2
H. Peyraii 1
I). Peyronel, syndic 1
Jean Grill 1
J. et L. Weitzecker 5
H. Poët, ancici), Graugettes François Ferricr id. 1
1
Màd.ufi Perron 5
Total L. .372,55
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Vu l'approche des examens scolaires, le
Ministère de l’Intérieur a décidé de proroger
les examens pour P obtention du brevet dc
Secrétaire Communal, afín de laisser le temps
aux étudiants de se pourvoir du titre iiéces
saire. Un avis ultérieur fora connaître 1
jour des examens. (Communigv^i
Il a été décidé do donner la pension à toU? j
les vétérans de la classe 1827 et, eu outr®*.:
à ceux des das.ses successive,s à mesure qü®.j
l'extinction d’autres pensions le permettra.
— Les examens pour la profession d’avocat
auront lien les 16 et 17 c. à la Cour d’app“
de Turin.
— Le 14 c. foire de S. Germain, le 17 d®^
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Bersezio, di De Gastyne e di altri acclama'^
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ropfiìo verrà pel i9CW) ancora ampliatOf e,
alPacquisio di una quarta maeohina rotativa
zionata, detto giornale sarà in grado di eacire oo
tutte le pagine tagliate, ingorrnnate e piegate fi .
pubblicare al mattino le ultìinisaime notizie
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