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Soixante-huitième année - Anno X“
5 Août 1932
N“ 31
I ECIULJÎJS VALLEES
ÎARAISSAwÎ
-------B
CHAQUE VENDREDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POIIB U IIE IIITtmtlIBE
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^ __________________________________ . . 1
%■■■ Matthieu XX, 8.
C’était l'habitiuie en Orient, comme enyore aujourd’hui en Sicile, de louer les ouHfifierls qui se tenafent, dès l’aube- du jour,
i g&ii la grande pla|ce du marché, attendant
fjâtiemment ceux qui aur.aiient besoin de
leur hnaivail. |A misisure q|ue les heures
ié’ëcoulent, la masse ouvrière s’éclaircit, et
ÿers .les onze heures il en reste Seulement
lìti nombre fort réduit. Ces deimteïs doî[t tieuver le temps très long, et certes
l^ffrcnt de se voir aiiusi délaissés. Dans le
coeur de ces mjalheuireux qui se cro'i|ent
.lû^prisés, que de tristes peinsées surgisisént ! Comme ils trouvent cette vie odieuse,
pleine d’injiusticies et d'iniquités ! Sont-ils
i^ponsables s’ils sont inacceptables ? Déjà
abattus, ils ipeirdent toute espérance d’em'Ploi, fatigués et humiliés, quand voici veHiir quelqu’un qfui s’approche d’eux avec
bonté en les linvitaint à se rendre dans sa
'igne. Il ne prend aucune Informiation sur
leur compte, il n’examine pas si la santé
ipt bonnes si le corps peut résister aux
igues de la; journée, et leur dit simplent : « Aheiz dans ma v%ne, ,fli y a de
rage pour vdtiS ». Nous pouvons com'endre la joie de ces délalissés, qui sans
iter se sont mis en marche pour aller
mpiir leur mission.
Ce que l’on ioanstate dans l’aetibn sor, .nous le voyons aussi dans le monde
étal et religieux. Le Mentre de la vigne
’est Jémn lui-même, c’est l’ami de toutes
créatures humaines, qui a pour but de
lercher et sialuver ceux qui étaient perLe Maître de la vigne c’est le bon
ger qui est venu du ciel pour paître
brebis, les iprotéger contre tous les
ngeiB possibles, allant jusqu’au point de
nner sa vie pour les sauver. Cè qui car
rise le (Maître -de la vigne; c’est sa
tté, aan.1 grand amioiut inépuiisabte. ■
Qui sont les ouvriers de là onzième
e? Ce nie sont pas toiusi des jetmes,
trouverez dies pè'res de famille, voire
|®®îne des vièillalrds. Oe< sont dIes jeunes
qui, poluir Un motif ou un autre, ont
Sfesé passer leur tour .d’appel au travail,
préférant, à l’activité, la flânerie des plains mondains, courant alprês des rêves îrf^^isables, oyant qiu’il y aura toujours
Ib temxœ pour tnaivailler sérieusement
tour leur propre compte ou pour leur Maîife : et le temps s’écoule, l’heure avancei,
l'eist onze heures. Ce sont des pères de
^fttmile, qui, au lieu d’élever leurs enfants
fans la crainte, de Dieu, se sont proposés
tomme but le bien-être mondain, croyant
tieuver là le bonheur, mais hélas ! quand
*fa se croient arrivés à bon ix>int, voilà
®IE ces biens leur échappent, que leur
®Wté sacrifiée est ébranlée : il est onze
®ures. Ce sont des vieillards, très honnêi^. très actifs, qui ont ipeiné toute leur
mais pour, qui ? non point ix>ur Dieu,
point pour la charité, non point pour
éternité, mais pour des rêves. Es le re>ttent quand ils ouvrent les yeux et
ibent où ils en sont, au soleil cout : fl est onze heures,
t'ont n’eSt pas iperdu, cependant, car si
propriétaires d’iici-bas détournent leurs
croient que ces ouvriers sont désorinutiles, ,fl n’en est pas ainsi aivec
Le vdiàl qui s’alpptnoche : aUez, dit-fl,
dans ma vigne. Ce (Maître est doux et plein
d’amour, il veut que tous aient une tâche à son service. Il appelle la Samaritaine,
Marie Madeleine, Zachée, la femme adultère, un Pierre, un Thomas, le brigand sur
la croix. Il oublie le passé et éclaire le
présent en ouvrant l’avenir, en utilisant
ces forces qui sont de la dernière heure.
Vous êtes restés sans rien faire jusqu’à
présent ? Soit. Alez maintenant dans ma
vigne.
-A cette invitation ces miadheureux sfe sont
relevés lavoc courage et Se sont mis de
gTand cceuæ au travail, et quel travail !
Peu d’heures sont disponibles, mais quelle
énergie déployée : quel beau, travail accompli, souvent supérieur à celui qui a
été fait pair les ouvriers de la première
heure. La question diu salaire n’a pas été
débattue, les ouvrière de la onzième heure
savent qui est le Maître 5 il saura agir selon son amour, et quoiqu’ils sentent
qu’üs ne méritent rien parce qu’ils veulent racheter le temps perdu, le Maître a
su les rendre heureux en les récompensant.
Ouvriers de la onzième heure, en acceptant d’aller trajvaîEer, vous avez assuré
votre bonheur, -vous avez laissé le fardeau
du péché qui vous écrasait, vous avez pu
voir, la joie qu’ü y a de travailter.
Est-çe dire qu’il faut attendre la onzième heure ? Que Dieu nous en garde. Si
oni peut être sauvé à la onzième heure,
c’est cependant un grand risque. Par coUtrie, quelle joie d’aller avec le Maître dès
les premières heures du jour. (Quelle belle
activité dépensée, à Son service, quelle
joie pour nous et pour ceux à qui nous
faisons du bien. Que notre parole d’ordre
soit celle du Christ : Travaillez tandis qu’il
eSt jour, la nuit vient dans laquelle nul
ne peut travaifleär. C. A. T.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
MENUE MORALE
£< se«$ de la proprUU.
Un tel, au pays de la Lune, il me semble, me disait un jour :
. — Chez .nous on ne vole pas !
— C’œt bien, lui répondi|s-je, on ne vole
pas..on prend !...
Prendre, suivant d’aucuns, n’est pas précisément voler.
Voler ce seirait par exemple fracturer
une Persienne, s’introduire dans la maison d’autrui et y faire large proie.
Voler ce serait faire jouer une espagnolette à la porte: d’autruji, entrer chez lui
et faire maijn- basse, de façon que' ça vaille
la peine, la peine, s’entend, que l’on s’est
donnée et ipeut-êtUe même aussi celle què
les jurés vous alloueront fort gracieusement, un jour.
Voler ce serait jeter l’œil sur une vflla,
miai®>n ou même masure, bonne à oambr,TO1er, et... y opérer', voilà tout.
Mais se. baisser .dans la rue et empocher
un billet bleu, que « qui sait qui » a pendu,
c’est Simiplement être chanceux,.
Emporter chez soi un tronc d’arbre qui
a roulé dans le chemin « où tout le monde
passe/», ce n’est, pals le dérober à son légitime propr,îétaire, c’est tout simiplement...
le ihettre à l’abri.
Prendre les belles pierres ,«de la cour
de l’écoteo) ou du presbytère ou de te mairfô ce n’^ pas mépriser ce qui', évidemment, est à tous, rien qrie oeia.
Vous semble-t-il que c’est là voler ?
(Stelîs non, c’est tout au plus faire changép de propriétaire.
* a: H:
Voilà, lorsque je vais chez le charcutier
et que je sors de chez lui, avec d’appétissantes tranches de jambon, ou bien lorsque
je sois de chez boucher avec un épatant
gigot de mouton, ,n’ai-je pas fait tout cela
et rien que cela ?
Miais oui ! J’ai fait « changer de propriétairoi» à ces riens, qui bientôt ne seront
plus ; j'ai « mils à l’abri » dé la, corruption
cette viande qui n’aiurait su finir mfeux
que chez moi ; j’ai pris « où tout le morjte
prend » ; j’ai eu moi aussi « la chance de
trouver » le jambon et le gigot que ptrécisément il me fallait.
La petite différence qu’l y a entre ma
satisfaction et celle du voleur, c’est que
le voleur est le seul à être satisfait (du
moins au tout premier’ abord); c’est que
céjùi qui a trouvé un beau biUet dte mille
francs est le seul à se croire chanceux, celu|i qui a été dérobé ou celui qui Ta égaré
ne Tétajîit pas le moins idu monde ; tandis
què mon charcutier et mon boucher sont
coètents de m’avoir cédé, comme disait le
bën Jean-Baptiste Poquelin, contre de l’arffmt ce qüi laïuparavant leur appartenait
de plein droit, tout comme de plein droit
jambon et gigot m-’appart,iennent à moi.
^ ^
Echange n’est pâte vol ; voilà qui est rudimientaire. Mais lorsque vous avez empoché furtivement la monnaie qu’un malheureux, peut-être (heureux certainement
pas !), a laissé choir par mégàrde, vous
n’avez pas échangé vous avez volé et bien
volé, ou plutôt mal volé, puisque c’est un
mal, comme ü n’est pas malaisé de comprendre, et un mal dont, je veux bien Tadmettre, vous ne vous êtes pas rendu pa|rfaitemenit compte.
Mais si à ce beau moment un agent de
police ou un ærgent de ViUe vous avait
amené tout court au violon, peut-être auriez-vous intuitivement compris ce que je
pense avoir dédiuctivement fait comprendre. Si j’ai pris à tâche de le faire, c’est
qu’ü m’est .arrivé un jour, au pays dé la
Lune, de voir un bonhomme tout étonné
lorsqu’on lui a dit : «¡Non, vous ne pouvez
pas avoir votre passeport parce qu’il ré
suite, chez M. le Procureur du Roi, qu'un
beau jour, à (Marséflle (bien loin ,dù pays
* de la Ltmei, donc) vous avez empoché ce
qui n’étaiit pas à vous, feignant évidemment d’ignorer qu’fl' existe utn bureau où
l’on doit apporter tous objets trouvés, et
là même où il n’existerait ipas, la mairie
et la gendarmerie se ^raient bien chargés
de signaler votre trouvaille au malheureux
qui, sans le vouloir, vous a fait commettre,
ni plus ni moins qu’un délit ».
« « «
Ai-je accusé ici qui que ce soit ?
Personne et tous.
Personne, d’une de ces actions en apparence banales; tous, dé ne pas travailler
à faire disparaitre complètement ce man^que de sensibflité morale qui nous permet
de toucher à quoi que ce soit qui ne nous
appartienne pas sans nous rendre compte
que nous commettons-là un délit de lèse
propriété.
Prendre à votre voisin un fagot ou un
milion, chiper un œuf dans le nid de la
voisine ou voler dans sa gahderobe, escroquer une pièce de drap ou réceler un diamant trouvé ou volé, c’est bien égal au
point de vue moral.
La voix de te conscience, la voix de Dieu
ne sauraient approuver ni une chose, ni
l’autre. S. P.
J’ai eu le privilège d’aissister, comme
président de la Mission française du HautAragon, à la 30® Aissemblée de l’Eglise
évangélique espagnole, réunie à Barcelone, .du. 28 alu 30 juin.
En réalité, c’était la première Assemblée
depuis que les Bgli^ espagnoles, qui foTr
maifent jusqu’alors une Alliance Evangélique, se sont constituées en Eglise unie,
réunissant sous ce même vocable des congrégations appartenaint à diverses dénominations religieuses, d’aprœ la mission
étrangère qiui les' a fondées. Toutes les
Eglises espagnoles ne se sont pas rattachées à ce groupement unique, mais il y
avait à Barcelone des représentaints de la
miajoritê du protestantisme esi^gnol. Jamais, depuis que ces assemblées existent,
il n’y avait qu Autant de délégués réunis :
32 membres ayant droit de vote, et plusieurs .assistants. Cela venait sans doute
de ce que c’était te première assemblée
depuis Tavènement de la Eépublifofue espagnole, et de ce que l’heure est grlave
pour les Eglises évatagéliqu^.
Les sujets traités ¡durant les séances de
travail en sont une preuve.
1“ Un exposé trœ intér^ant et complet de M. Georges Fliedner, professeur au
Collège « El Porvenir », de Madrid, sur
« l’enseignement reiigieïw de la jeur
nesse » .amorçà une dtecuss'ilon animée. Les
écoles ont été, jusqu’à ipréseUt, un des
grands moyens d’év.angélisati(on de TElspar
gne, tant par les cours de ireligion que par
l’influence deis maîtres consacrés. Que deviendrontelles, demanda Tun des assistants, si le gouvernement interdit Tenseîgnement religieux id'ans les écoles ? Il faut
essayer d’intervenir auprès du gouvernement pour l’empêcher d’édicter une loi
semblable, et développer ¡aussi les écoles
du dimanche, les co,ulrs de catéchumènes,
les œuvres ide jeunesse, qui pourraient, le
cas échéant, suppléer dàus une certaine
mesure les écoles de semiaine. Mais pcRir
le moment maintenons-les, en intensifiant
toujours /davantage leur rayonnement
religieux.
2" M. le pasteur. Arenaleis, de Barcelone,
brossa un prograimme d’action très large
en faveur de l’Eglise nsnîe. (Jette jeune
Eglise a (un triple r^e :
a) Au point de vue légal, elle représente le protestatntisme espagnol vÎs-à-vis
de l’Etat, qui jusqu’à présent tenait pour
une quantité tout à fait négligeable la
poussière des sectes innombrables et d©
missions étrangères qui fleuri^aSent sur
le territoire espagnol.
b) Pour le maînriien des Eglises exis-t
tantes, elle a un devoir de Solidarité, les
communautés les plus vivantes et les mieux
établies venant en aide aux autres pour
les soutenir eit les fortifier.
c) Le devoir de conquête est sans
doute le plUs important de l’Eglise évangélique espagnole; il faudrait lune orga-.
nisation méthodique .de Tévangélfeation
du pays tout entier, pour jtutter contre
l’athéisme et Tiimmoralité qui se développent en tant d’endroits, et contre l’Eglise
romaine, toujours vivace et trop souvent
fanaflijque.
3® Le jeune et actif pasteur de (Malaga,
M. Claude Gutieiriez Marin, présenta un
rapport sur Yordmatîon des pmtemrs (nous
dirions Pa « consécration ») et M. Elie
Miarquès, piaisteur de Saint-Sébastien, sur
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la révision ân rê^ement mtérîmr. Ce sont
là des questions d’adlnînistratioin, comme
celles qui, encor© à Fheur© actuelle, tiennent une trop gT,an<ie place dans nos Synodes. Nos frères esparcís en sont encore à la période des éhauchies et des organisations ; bien des questions se posent
pour, eux, que nous avons résolues depuis
bngtemps dajns nos vieilles Eglises de langue françailse.. (La grande idifficulté que
rencontrent les protestants esipagniols viient
du fait que leurs Eglises ne sont pas encore maoeurtes financièrement ; elles dépendent de Comités étrangers qui étaient
jusqu’ici tout puissants, et dont beaiucoup
abandonneront difficilement leurs prérogatives pour accepter une commune
discipliine.
A côtés de ces études ridies et suggestives, nous avons entendu des rapports
très vivants sur l’activiïté des Eglises espagnoles (durant /ces deux dierniières années. Ces rapports étaient en général optimistes, beaucoup! d’Eglises ont progressé
depuis la République, quelques-unes sont
restées stationnalires. Nious ignorons trop
souvent, en Suisse et en Franoei toute la
vie de cœ paroisses déjà nombreuses dispersées en territoire espagnol.
Le miatin, à la chapelle méthodiste de la
Rue Ripole, où l’Assemblée a été aidmirablement reçue, la journée s’ouvrait par
un culte très bienfaiilsant. Le sdîr se tinrent, dans cette même chapelle et dans
la ravissante église Saint-Paul, toute
neuve, de. miagnifiques iréunîons d’édification et d’appel, et un service de Sainte
Cène qui Clôtura cette belle assemblée, devant un public compact et recueilli.
C’est le pasteur de cette église, M. Augustin Arenales, bien connu dans la Suü^
romande, où il est venu à plusieurs reprbes plaôider la cause de son pays, qui a
été nommé (président de l’Eglise évangélique espagnole. Puisse cette jeune Eglise,
rous son impulsion, et avec l’aide de. Dieu,
aller de l’avant pour conquériir' l’Espagne
à Jésus-Christ. J. Delpech.
000000000000000000
GORGULOF.
Voilà un nom bitein exotique, surtout pour
nos lecteurs de la campiagne : c’est en effet
celui du Russe qui a tué, à Paris, le président de kj République Française, M. Pàul
Doumer. S,i nous voluilions parler de ce crime politique, nous commencerions par
qmusqm tandem? (juSques à quand?);
mais le fait a été examii(né par les grands
journaux et la nature de notre feuille ne
consent pas des digressions de ce genre,
ce qui ne veut pas dire que nous ne devions pas en tirer quelque leçon.
Gorgulof vient de subir son procès et a
été condanmé à mort : à moins qu’il ne signe un recours en appel et que ce recours
soit admis, il aura la tête tranchée par la
guillotîne. La justice humaine suit son
cours, et ce n’est pas à nous de dire un
mot ni pour ni contre.
Mais en dehors du fait politique et des
exigences de la justice, que ide douleurs
et de larmœ !1 comme on voudrait une humanité meilleur© où l’amour habite ! Pensez à cette mère héroïque (la femme du
Président assassiné) qui avait déjà perdu
ses quatre fils à la grand© guerre et qui
au soir de sa vie voit tomber son époux
sous une main meurtrière.
Pensez à ,1a femme de Gorgulof, qui ne
savait rien de ce qui se passait dans l’espirit de ce misérable et qui soudainement
se voit devenue la compagne d’un criminel ; pensez à l'innocente créature qui attend (de venir alu monde au moment où
sdn père va monter sur l’eabafaud. La femme du meurtrier a été appelée oomime témoin au procès, et en s’éloignant elle a
invoqué, d’un© voix coupée par les sanglots,
la clémence des juges : Ayez pitié de moi
et de l’enfant qui va naître (î,
La justice n’a pas pu accueillir sa demande, et à quoi bon ? seraSt-il mieux pour
elle de le savodlr dans un cachot des années
dnramt?
Mais le coeur de rhlumaniité est avec cet
enfant qui va naître et avec cette mère
qui, devant son enfant, n’osena jamais prononcer le nom de père.
En marge du fait politique retentissant,
il y a une tiiagédie de famille qui nous
porte à quelcpes réflexions.
Si le malheureux avait pensé au mal
qu’ü faisait, aurait-il poussé sa passion jusqu’au crime ? s’il s’était rendu compte des
souffranjces qu’il infligerait à sa compagne
et à l’inniociente créature qui attend de venir au monde, aurait-il permis que son bras
lève l’airtne meurtrière?
S’il avait pensé...
Dans la tentation nous devons toujours
faire un effort pour voir les conséquences
de nos chutes et imaginer la douleur que
notre maïuvaîse conduite peut causer à des
personnes qui nous sont chères.
Parfois la pensée |d’une mère, dkne
épouse, d’un enfant peut nous raidir contre le mal et .nous faire éviter de graves
chutes et de funestes .actions.
Si Gorgulof avait pensé...
Lecteur, Ui (peux passer par des heures de tentation et le mal peut te saisir :
pense à temps aux conséquences, panse et
prie. Louis de Garnier.
il
lins.
La Conférence mondiale de Cleveland,
en' 1931, a laissé aux U. C. de J. G. un
message et des résolutions, en leur demandant de les traduire pour leurs pays
et de les appliquer. Il appartenait aux
pays latins, chez qm l’idée précède et
dirige l’action, de se réunir les premjièrs
pour accomplir ce travail de synthèse et
d’adaptation. C’est daJns ce but que le Comité universel ,a convoqué la Conférence
des pays latins tenue près de Paris, du
21 au 27 juin' dernier.
La maison de vacances des Upilons Chrétfennes du groupe de la Seine, située dans
le charmant site de Chaintréaiuvüe, à proximité (de Nemours et stur les confins de
la magnifique forêt de Fontainebleau, a
ouvert largement et ho^italièrement ses
portes pour recevoir les délégués, venus
au nombre d'une cinquantaine, et représentant 14 pays. Ce lieu .de séjour s’est admirablement prêté aux travaux de la Conférence, soit ipar les locaux mils à sa disposition, soit surtout par l’accueil si dévoué
de la famile Kiès, dont le chef est attaché
comme secrétaire au groupa des Unions
de la Seine et en même temps directeur
de cette .maison de vacances.
Il faudrait pouvoir parler longuement
des .hommes qui se sont ainsi groupés pour
s’entretenir dàns un esprit (de profond £ér,ieux des problèmes angofesants que pose
devant la jeunesse le temps tragique que
nous vivons; cela n’est pas poæible. Disons seulement qu’un des «leaders» du
mouvement sPiiritualiiSte chrétien de l’Amérique du sud, le doc,t. Najvarro Monzo,
avait été délégué. L’influence du docteur
Monzo s’est fait particulièrement et heureusement sentir au seiitn de la Conférence,
comme aussi la présence de repirésentants
des Unions de l’Afrique du nord, venus
de Tizi-Ouzolu (¡Algérie), Ilunis et Beyrouth. La délégation française qui' ¡comptait des hommes dont les noms sont connus et aimés au-delà de la frontilère de
leur pays — citons ceux de Ch. Guilon,
du Oomité usnivejiisiel, d’AUens, secrétaire
,de l’Alliance nationale, d’Argenta (ou onde Jean) — a également apporté sa lairge
contribution aux travaux de la Conférence,
comme d'aüleurB les représentants de Belgique, d’ïfepagne, de Hongrie, de Suisse
romande.
La Conférence s’est efforcée de dégager
du message général de Cleveland des
points essentids. L’ajVis qui a préidominé
très nettement, et ce sera pour satisfaire
tous ceux qui aiment les Unions Chrétiennes, a été de demander à celles-ci de p«ré^
senter l’Evangile avec force aux jeunes
gens, en lui laissant toutes ses exigenoes
de consécratSoin et de ea(criiice. En voici
comme (preuve quelques-unes des directives principales qui ont été précisées à
Chaintréauville.
Les dél^uéB ont été d’aiccord d’affirmer,
comme tout à nouveau, leur confiance
absolue dans l’œiuvre qu'acoomplissent les
U. C. de J. G., maiis ils reconnaissent que
cette action ne peut être vraiment efficace quf dans la mesure où elles restent
fidèles à leur baise iprémière, en étant non
pas seulement une « institution », miafe un
« mouvement » d’a|vant-garde pour la conquête des jeunes au Christ par le moyen
des jeunes eux-mêmes.
L’'unanimité s’est aussi faite pour reconnaître la nécessité de proclamer clairement les vérités chrétiennes fondamentales et de les vivra La Conférence
les a affirmées 'solennellement de la façon
suivante :
« La souveraineté et la sainteté de Dieu,
notre Père, qui nous a été révélé par
Jésus-Christ et qui est pour nous la valeur morale et religieuse suprême.
« La valeur uniqjue de la vie et de la
mort rédemptrices de Jésus-Christ, qui
nous imposent la foi, la gratitude, le désir alrdent d’imiter notre Maître dans
l’amour du prochain.
« La communion ,aVec le Christ vivant
et l’action inspiratrice et génératrice du
Saint-Esprit à laquelle nous voulons nous
livrer de tout notre cœur.
« Notre espériaruce dans ravènement du
Royaume dp Dieu et notre résolution de
hâter le temps où Sa volonté sera faite
sur la tene comme elle est faite au ciel ».
Apirès avoir donné cette proclamation
et fait cet acte ¡de toi chrétienine, les délégués ont voulu apporter aux Unions quelques conseils praltiques afin qu’eUes soiient
en mesure de présenteir le message du
Christ avec efficacité aux jeunes de leirrs
pays. Malgré la divelrsîté des mentalités
et des expériences, l’entente entre les participants de la Conférence s’est faiite rapidement, car un même désir de glorifier
Dieu, de serVir Jéisus-Christ et de travailler à sauver l’âme des jeunes gens animait tous les esprits. Et par dessus tout
Dieu a agi magnifiquement dans les cœurs
et les intelligences pour, les amener à la
cOmpréheaKaîon et, ¡à l’amoiur fraternels.
Voici parmii les méthodes recximmandées
quelques-unes utiles à relevOr ici :
« Rappeler aux membres lactifs que leur
nomination comme tels dans les Unions
n’est pals une simple formalité a(dmin.istrative et stsaltutaire, mais la décision de
professer un christianisme vivant basé sur
l’expérience. La Imission essentielle des
membres actifs est ,de travailler intensément à l’œuvre spirituelle des Unions.
« Former des chefs de file volontaires
pour toutes les branches de l’œuvre unioniste, et cela avec l’aide des secrétaires
du Comité universeL
« Poursuivre l’édudation des unionistes
pour les amener à la pratique régulière
de la priîère et ¡de la .méditation personnelles. Susciter le besoin de la prière en
commun, force spirituelle de premier
ordre.
«(Intensifier la lecture de la Bible, interprétée à la lumière des connaiæances
actuelles, mais ¡daims un sens constructif,
afin de préciser et d’affermiir les convictions chrétienneis des unionistes, ce qui
exige u'n esprit de prière, d’obéissance et
d’humilité.
« Former des groupes fraternels de chrétiens vivants qui serviront (de noyaux à
l’œuvre spirituelle des Uhibns.
« Donner lalux unionistes une formation
p.hil03ophique et sociale qui leur fasse connaître les problèmes primordiaux de notre
époque et .les prépatre à envisager une
évolution de la société vers une civilisation
plus simple, plus juste et plus spirituelle ».
Toutes ces décisiions ont été réunies dans
un document ¡de la Conférence qui sera
communiqué aux Uninons des pays laltins.
Ce message n’a pas la prétention d’être
complet ni iparfalit, mais il montre le travail fait à Ghaintréaiuvflle, et il y a lieu
d’espérqr que aOn étude et sa réalisation
pourront porter d^ fruits bénis. Il a été
rédigé et voté avec la gravité, mais aiussi
avec la joi© ide ceux qui se (Sentent engar
gés dans une belle œuvre, celle des U. C.
de J. G., qui a fa|it ses preuves dans le
pa(ssé et dont Dieu samna encore ^ servir
dans le présent et diatns l’a(venîr pour S
gloire.
Les délégués se sont séparés avec éi
tion, non sans aivoir aluiparavant expr
leur approbation au Comité univeirsel
à ses secrétalîres généraux pour leurs
forts tendant à l’extension et à l'appric^
fondissement de l’œuvre des Unions, e^l
envoyé un saüut fraternel aux Alliance-^"
unionistes du monde entier. M. D. j
Le Comité National Italien des U. ^
était représenté par MM, Bozzi et Cesorfl
Gay. Ce dernier fut un des présidents dm
la Conférence et président de la Commid^
sion çfui étudia et rédigea « le message dm
l’unionisme ». L’œuvre en Italie y fut e».1
posée et a^Ilsc^ía un grand intérêt patrnd\
les congressistes. Dir.
Fédération de la Jennesse Vandoise?
Camp-Congrès 1932.
Le Gami>-Gongrès des' Unions de la Jeu»
nesse Vauidoise aura lieu, D. V., au Poï
mcKret, du mercredi soir 31 août au lustdii
matin 5 septembre.
Cette réunion de Jeunesse .aura une em*^
preinte nettement religieuse : de jeunes'
chrétiens assemblée sous le regard de Dieu
pour étudier ensemble les problèmes qui
intéressent la jeunesse à la lumière de %
Parole.
Le souvenir des joyeuses et bien fre^
quentées assemblées de l’année passée, à
Saint-Germain, est encore présent dans le
cœur de ceux q|ui y prirent part et qui
en reçurent une inspiration qui les a ani-l
més et soutenus pendant toute l’annéew
Nous recommandons vivement a'ux pef;^
sonnes qui y prendront i>art d’arriver ,i
temps pour lei iculte id’ouverture de me;
credi soir.
Le programme des différentes journées'
est à peu pr& fixé — avec des excursions
aux paroiæies de la montagne — et
proehaSnement envoyé aux Unions et
personnes .désireuses de prendre part
Camp.
Nota bene. La jeunesse évangélique de
quelconque église, pourra prendre part altt/
Camp à côté de la Jeunesse dés Unipinif
Viaudioises. Un Comité de Dames pourvoiïft
à l’accueil et au logement des « CampisUH.
Pour toute infoirmation s’adresser
M. Guido Comba, paisteur - Pomiaretto '
P&rosa Argentima (Torino).
Le Comité organisateur. i
-te. -te -te--te. -te. -te. -Ite-te -i- -te .in
A - C, D - G
Les cantiques qui sdront chantés à l’inafl
guration .du monumient de Chanforan,
28 août prochain, aux deux services, dtt
matin et dè l’apriès-miiidi, sont les suivants f
N. 9, 23, 29, 135, 296, 297, 298 du No(|
veau Recueil fnainçais ; le N. 6 des Cef0
Canti, pluâ les deux chants populaires
ont été envoyés aux intéressés.
Nous ’ pirions les Unions de bien vouloir
s’en tenir à cette liste, quelque peu différente idie celle donnée précéideniiment,
de bien exealcer les cantiques indâquéS'îl
une bonne leXécution musicale contribuées
puissamment à la réuæite de notre fête
Nous rappelons le Convegno qui ajur»
lieu dimanche, au Riefuge Barbara, et s’ott*
vrira par un culte, à 10 heures. Les j©®*
nés qui voudraient monter le samedi trOUî
veront ,un logis pour la nuit.
■.min ly-tej^ -tej»te »te -teL-te._^
Alliance pour Umitié Internationale J
au moyen des Eglises.
On peut se procurer une sérfe de prO*
jections lumineuses éduaatives, spécial^
meut pour les jeunes gens et les enfati^
des écoles du dimanche, en s’adresslaint a®
secrétaire de FAdliaince même, avocat (3®'
sane Gay - Gasa Estiva Unionista - S. Se’
condo di Fìmerolo (Torino), pendant tow
le mois d’apût. On peut les avoir pùufl W
somme ¡de 5 lires, avec toutes' les expl»
tions nécessaires; mais on ne peut
les retenir plus d'un© semaine.
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- CHRONIQUE VAUD0ISE
-Fête du XV août.
Nous rappelons à nos leoteurs que îa
fàMion du 15 août est convoquée à Pra
{Jüassaut, s(Uûr le territovre d’Envers Porües, et que le service commencera à 10 heu■res précises.
Dai Commission de District.
LE COLLEGE.
Il R. Rroweditone ha teste pubblicato il
- Diario degli esami scritti per la sessione
Æiutunnale idi tutti g<li Istituti Medi del
Piemonte.
è' iGli esami di ammùssione aUa 1“ ginnadde avranno luogo i giorni 16, 19 e 20
settembre.
;■ Gli esami di ammissione alla 4“ ginnaside i giorni 16, 19, 20 e 21 settembre.
Gli esami di ammissione al Liceo i giorni
16, 19, 20, 21 e 22 settembre.
* « «
r POUR LE COLLÈGE VAUDOIS.
1^4 ìlrof. Emilio Tron, Genova L. 400,—
Edoardo Aime » 100,—
* H: »
' ANGROGNE. Dimiainche, 24 juillet, rassemblée d^église a nommé, comme député
au Synode, le maréchal eO retraite M. Jean
Bonjour, que nous avons le plaisir de présenter comme commissario prefettizio de
la commune d'Angrogne, ajux lecteurs de
l’Echo.
i Ensuite des démissions du podestat,
M. B. Toja, l’Autorité supérieure a appelé
notre frère à la charge d'administrateur
de notre commune. Nous lui souhaitons
beaucoup dé satisfaction dans raccamphssement des devoirs de sa charge, et nous
sympathiserons lalvec lui dans ses difficultés.
n — Dim'anche 31 juillet, convoqués par
xin Comité présidé par le Camndssario
prefettizio, les Angrognins se sont réunis
en un certain nombre au' « Pomodoro »,
.pour dire ladiieu au podestat M. Tojia, et
'4» remeirdieir pour tout ce qu’il a f ait en
faveur de .notre commune pendaint ses six
années d’administration. Ces remerciements furent présentés par le commissario prefettizio, M. Bonjour, et les diffélonts orateurs qui ont suivi n’ont fait
que répéter, en des termes différents, les
mêmies sentiments de reconnaissance pour
radminiistrateur qui a falît de son mieux
ce qui était en son pouvoir.
!• ' L’occasion était trop favorable et on l’a
saisie avec empreiæemient, de présenter les
meilleurs souhaits à M. Bonjour, et lui
dire qu’on joumalit avec lui datas ses satisfactions et on symipathisetrait avec lui
et on viendriait à son secours dans ses difficultés, dans l’administration de notre
.commune.
, — Dimanche, 31 jiafllet, M. le pasteur
émérâte David Revel a eu la bonté de ve*uir nous donner un excellent sermon sur
le texte : « Les deux racontent la gloire
de Dieu» (Ps,. XIX, 1). Nous l’en remercions cordialement au nom de ses auditeurs.
FLORENCE. Le dernier dimanche de
Juin, dans l’Eglise de Via dei Serragli,
le pasteur Sommani a béni lie mariage
ji de M. Charles Lori, de Rome, ex:-élève du
Giouid Home, avec M.lle Lina Eosi, de
ÎTorence.
— Samedi, 30|juillet, ont eu lieu deux céïémonies bien différentes l’une de l’autfe :
dans l’Eglise de Via Manzoni, M. le pasK teur Meynier célébra,it le mariage, à la
fois civil et religieux, de M.Ue Laudomia
Senesi, appartenant à cette congrégation,
Svec M. le doct. Alfredo Piedone, d’origine
Sicilienne (Ragusa). Un certain nombre
de membres d’église entourait tes époux,
9ui étaient accompagnés par leurs pataents
leurs amis, dont quelques-uns sont caffioliques-romains. Dans l’après-midi, les
l^ctareux époux sont partis pour Gênes, ou
Ils vont s’établir.
Environ à la même heure, M. te pasteur Sommani aqcomipagtaait à sa dielmière
■ demeure la dépouille mortelle de M.me Ara^inda veuve Andrei, décédée à l’âge de
lans.
Nous exprimons notre sincère sympathie
I
à ceux qui pleurent et envoyions nos meilleurs vœux! à ceux qui août dans la joie.
phg.
LA TOUR. La chaire sera occupée, ce dimanche prochain, 7 courant, par le modérateur M. Costabel.
— Nous avons eu, ces idierniens jours,
quatre décès :
M. Edarid Eémy, de l’Envers, âgé de
31 ans, emporté après quelques semaines
de m'aladie et après deis alternatives dé
mieux et de pire. Les soins médicaux et
de ses bien-aîmés n’ont lias réussi' à vaincre le mal, qui a accompli son œuvire inexorable. Il laisse dans le deuil mère et père
— celui-ci étant lui aUsslî peu bi^ de
santé — et sa femme et deux enfants en
bas âge que nous recommandons encore à
Celui qui est le conseiller des veuves et
le père des orphelins.
M. Eivok David, âgé de 70 ans. Il était
d’Angtrogne et était venu s’établir à La
Tour, !Ü y a quelques mois. Sa santé était
ébranlée depuis plusiteurs semaines, mais
l’issue fatale semblait ne pas êtrç si proche. Sa femme l’entoura de ses soins affectueux et patients jusqu’au bout. Et
maintenant que le Seigneur lui soit en
aide et la mette à même d’élever la jeune
enfant de laquelle eUe doit elle seule, dorénavant, s’occuper.
M.lle Eisa Peyrot, de la POunteteugna,
âgée de 20 ans. Brusquement attaquée par
la maladie, eUe dut s’aliter, il y a peu de
semaines mais on pensait que, grâce à
son jeune âge, l’organisime aurait résisté
au mal. Son état cependant empira rapidement les démiers joutas et tout effort
pour la guérir fut vain. C'est que Dieu
avait disposé pour eUe autre chose de meilleur, et c’est là une source de consolation
pour la famiUe qui la pleure.
EUe était l’aînée de plusieurs enfants.
TflavaiUeuse et dans le désir de soulager
sa mère autant que possible, ele n’était
pas si tôt rentrée à la maison de retour
de la fabTiîque, qu’elle se mettait à l’ouvrage avec grand dévouement.
Elle a été une bonne Catéchumène aussi
et maintenait les promesses qu’elle avait
faites lors de sa confirmation. Elle était un
membre laictif de nos Unions Chrétiennes.
Le très nombreux cortège de jeunes qui
en a accompagné la dépouiUe mortelle au
cimetiène prouve combien eUe était aimée.
Que Dieu donne aux parents le soutien
et la consolation .dont ils ont besoin.
M.Ue Pauline Oudry, âgée de 54 ans.
EUe était venue, il y a quelques mois,
à la maison patémeUe. EUe pensait que le
repos et la tranquiUité lui auraient redonné la santé perdue ; mais Dieu en avait
disposé autrement.
EUe laisse le sowvetair béni d’enfant qui
a aimé tendrement ses p,arents, de sœur
affectueuse et reconnaissante. EUe donna
le mieux de son inteUligence et de ses' forces à l’accomplissement de son travail pour
lequel la Providence l’avait choisie au '
service de Sa Majesté la reine Hélène,
qu’elle servit durant 28 ans avec constant
et grand dévouemient. EUe laisse le souvenir d’une croyante à la foi simple, mais
forte. C’est en s’inspirant à la foi, qu’eUe
pu faire, ce. qui lui était commandé, avec
fildélité, et c’est la M qui M faisait dire
encore, deux jours avant sa mort : Mon.
vif désir est de pouvoir guérir pour reprendre ma tâche, mais je suis prête à
accepter la votonté de Dieu queUe qu’elle
soit.
Au service funèbre assistait S. A. R la
Princesse de Battemberg, sœur de S. M la
reine Hélène, qui fut fort bien impressionnée de notre service religieux évangélique
consolant et fortifiant.
Nous tenons à redire à la famile en
deuil toute notre sympathlfe.
MARSEILLE. L’Union Vaudoise de Marseille exprime toute sa sympathie et ses
condoléances à M. le i>asteur Martin Favenc, président de l’Eglise Réformée de
MataseiUe, président d’honneur de l’Union
Vaudoise, douloureusement frappé par la
mort de son épouse, M.me G. Favenc née
OUier de Maréchmd, décédée après une
langue maladie, le 27 juillet. Les obsèques
'ont eu lieu le 29 juiUeb, dans le temple
de la Rue Grignan. Le service funèbre a été
fait par M. le pastepr Schiman. Un nombreux publie était présent pour dire aux
affligés la profonde sympathie dont ils
étaifent entourés. Après le service, la dépouiDe mioirtelle a été dir,ifeée à la gare,
d’où elle a été transportée à son pays natal, pour y être ensevelie dans la tombe
de famille. P. P.
NEW-YORK. Puisque nous y sommes
autorisés et même invités (Voir Echo du
8 juillet dernier) nous allons faire un
rapprochement.
L’Eglise Vaudoise de Rome, Via Quattro
Novembre, a, durant l’année 1931-32, contribué une somme équivalant à 83 lires’
par membre.
L’Eglise Vaudoise (indépendante) de
New-York, qui compte 193 membres insctaits et un certain nombre d’adhérents,
. Vaudois les uns et les autres et apparteuaint à la classe ouvrière, a oontribué, en
1931 (notrfe exercibe. financier va de janvier à décembre) $ 5.410,32, soit 28 dollairs par membre.
Et il ne faudrait pas croire que ce résultat soit dû à la générosité de nos amis
araétaicains. Une petite aide nous est venue de leur pairt, mais toute toute petite.
Ce qui ne nous empêche pas de leur être
reconnaissants.
La mêmei remarq'ue peut être faite au
sujet des souscriptions de nos adhérents.
Eeporter.
RODORET. Dimanche, 24 juillet, nous
avons eu l’agnéable visite de M. A. Fuhrmann, aincien pasteur de cette paroisse,
accompagné de sa famille.
Au culte du matin M. Fuhrmann adressa,
à un auditoire .attentif, de vives exhortations à s’affetetionner toujours plus |aux
réalités impérissables ; et l’après-midi, dans
un© néunlion à La Balme, il nous donna
des nouvelles très .intéressantes et réjouissantes de l’œuvre d’évangélisation.
Puissent ces messages porter des fruits
à la gloire de Dieu. T.
5 SAINT-GERMAIN. Asaïé des Vieillards.
"Nous avons taeçu, avec reconnaissance, les
dons sutivantSi: M. ImmovilM, L. 25 - i%lise
de Bari, 15 - Id. de Viltesêche, 50 - Id. de
Rodoret, 15 - Id. de Rome I, 260 - Id. de
Rome II, 200 - B. W. A, G., 975 - Sexgjb
Sabbadini, Rome, 50 - Eglise de Coazze,
100 - FaraiLle Rosabrusin, en souvenir de
la mère, 50 - M.me Canieha, 50.
C. A. Teon.
SAINT-JEAN. Le 20 juillet a eu lieu
l’enseveliæeroent de Süvana Eostagno de
Robert, décédée après un jour de maladie,
à l’âge de huit mois seulement. Le 28 juiL
tet, nous .avons confié à la terre la dépouille mortelle de notre sœur Jeanne Eynard. veuve Jourdan, que Dieu a rappelée
à Lui, da|ns sa 85® année. Aux parents affligés i>ar cefe douloureux départs, notre
sincère sympathie chrétienne.
— Dimanche dernier, notre chaire a été
occupée par M. le pasteur A Fuhrmann,
de Pise, que nous remercions pour son bon
message.
— Dimanche prochain, notre culte sera
présidé par M. le pasteur L. Rostagno, de
Milan.
— Nous rappelons encore le culte du
Ciabas qui se tient régulièrement tous les
dimanches après-midi, à 16 heures, et qui,
dimanche prochain, sera célébré par M. le
pasteur R. Nisbet, qui parlera de l’œuvre
d’évangélisation à Riesi.
VILLAB. Décès. Saonedi dernier, ont eu
lieu les obsèques ^de notre sœur Marie AlUo veuve Ayassot, du Teynaud, qui s’est
endormie toute confiant© dans son Sauveur, après quelques semaines de njaladie,
à l’âge de 82 ans, le 28 juillet, aux Chabriols, dans la villa de son fils, M. le professeur Ayassot, arri'vé de Rome depuis
une dizaine dé jours, pour soigner la chère
malade.
Le service religieux, à la maison mortuaire, a été présidé par le pasteur M. R.
Jaliieta, après quoi l’inhumation a été faite
au oimetiêre de La Tonta, où tes dernières
prières ont été élevées par le pasteur
M. Jules Tron.
Pour les enfants et tes nombreux pa
rents de la chère dispataue, nous demandons â Dieu «les seules’'consolations effi-'
caces, celles qui tmansfigurent l’épreuve en
bénédiction pour soi et pour les autres,
celles qui permettent aux vivants et aux
morts de communier dans l’invisible,
malgré l’opacité momentalnée du grand
voile...» (E. Gounelle)i. r. j.
□^□□□nnnnnnnnnnnnnnnnab
S-A-D-R-A.
Le 1®^ atout s’est ouverte l’exposition,
d’ouvrages féminins « Sadra » (Sodetà artistica di redproco aiuto). Via Arnaud, 28.
Dans une des salles sont réunis les objets
de 1’« Artigianato », exécutés par nos jeunes gens de la vallée du Pélis, de la vallée
d’Angrogne, db Rorà et de la haute vallée
de la Germanasca. Nous sommes heureux
de constater que nos jeunes amis ont fait
de grands progrès dans l'art du bois et
de la vannerie. Nous avons eidmiré tout
l’ensemble, depuis la simple cuülère en
bois, faite avec précision, jusqu’au plateau
sculpté a'vec art et goût, en passant par
toute la série des corbeilles et des paniers
rustiques ou fins et de nombreux autres
objets utites dont la liste serait trop longue à énumérer.
Nous espérons que tous nos concitoyens
et même tes étrangers .voudront visiter
l’exposition èt s’intéresser à l’œuvre de
1’« Artigianato » et encourager ¡de cette
maHiière cette jeunesse q'ui, .jiendant les
longues soirées d’hivieir, a travaillé avec
ardeur pour augmenter ses entrœs si mesquines, surtout dans les temps actuels.
(L’exposition est ouverte toiK les jours,
de 10 à 12 heures et ,dé 17 à 19 heutaes)«
MENUS PROPOS.
Paroisse en vacance. Le pasteur étant
en vacances, la paroisse se repose aussi,
et vit au ralenti. Alors, dans la plupart de
nos Eglises, c’est presque le sommeil. Qui
les verrait uniquement dans cette lyériode
de torpeur, risquerait d’êttae bien déçu sur
leur vitalité. Je pense tout particulièrement, en écrivant ces lignes, auX jeunes
sufîragants qui prennent contact avec nos
paroisses juste à ce moment de^ détente :
c’est pour eux une épreuve qui pourrait
être dangereuse s’ils jugeaient de l'acti'vité de leurs futures Eglises d’après ce
qu’ils en voient aitors. Et c’est pourquoi il
faut retenir le vœu, émis au Slynode de
Montpellier, de faire faire aux étudiants
en théotegie des stages d’hiver leur permettant d© s’associer au travail de paroisses en plein rendement.
Cette imipression de torpeur donnée souvent par les Eglises en période de vacances prouve que, pour les collectivité comme pour les individus, il y a une mauvaise manière de se reposer.
Pour l’individu, passer ses vaJcBnces en
distralctions douteuses, en agitation malsaine, s’énerver au lieu de se détendre,
s’étoulrdir a|u lieu de faire la lumiètae en
soi, c’est gaspiller son temps de repos.
Pour' les Eglises, se dispenser de palrta*ger la vie collective au culte du dimanche
sous prétexte que le pasteur n’est pas là ;
n’offrir ajux prédicateurs qui le remplacent que des auditoires embryonnaires ; se
désintér^er tout d’un coup de ce qui fait
la raison d’être d’une pataoisse ;• mettre,
pour ainsi dire. Dieu' lui-même en vacances, c’est un© mauvaise manière de traverser cette période de détente
...Mais heureuses, ;a|u contraire, les paroisse où, en l’altôence du pasteur, les
laïques s’ingétaient à le remplacer pour
que rien ne soit en souffrance, et où, dé
qu’il revient, tous accourent spontanément
se grouper autour de lui, comme les éléments d’un organisme bien vivant.
Le Famiglie OUDRY, ROLLINI e ROSTAN ringraziano vivamente tutte le persone die gentilmente intervennero aU’accompagnaimento funebre della loro carissima Estinta
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Torre Pellice
(1)
P
a.
5,22
5,43
6,31
(3)
0,26
1,07
1,30
a.
6,25
6,44
7,30
5,
5,41
6,06
6,29
6,48
'6,52
6,20
6,25
6,35
6,58
7,21
8,10
7,57
8,10
8,40
8,03
8,08
8,18
8,40
9,09
9,48
12,10
12,15
12,25
12,50
13,17
14,07
6.35 7,55
7,18 8,25
7,43 8,42
8,06 —8,31
8.35 —
(1) Feriale — (2) Festivo
11,10
11,52
12,12
13,15
13,56
14,21
14,43
- ,15,01
- 15,05
(3) Al Lunedi.
16,50
16,55
17.05
17,29
17,57
18,47
17,25
18,02
18,21
18,45
19,01
19.05
18,57
19,11
19,47
18,43
19,28
19,53
20,14
20,30
20,34
(I)
19.55
20,—
20,10
20,33
20.56
21,42
20,07
20,51
21,18
(2)
21,01
21,06
21,16
21,38
22,01
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Villar Pellice » 7,29 15,39 21,09 Chabriols » 5,58 11,43 19,18 20,13
Via Fólirca » 7,34 15,44 21,14 S. Margherita » 6,05 11,50 19,25 20,20
Bobbio Pellice a. 7,40 15,50 21,20 Torre Pellice a. 6,15 12,- 19,35 20,30
(I) Festivo e Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo P- 6,19 7,52 0) 8,50 (2) 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 (3) 20,10 (0 21,35
Ponte Lemina (fac.) » 6,27 7,59 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18 21,42
Abbadia » 6,30 8,02 — 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21 21,45
Riaglietto-Fiugera(/flc)» 6,35 8,05 — 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25 21,48
S. Martino » 6,41 .3,08 — 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27 21,52
Porte » 6,44 8,11 — 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30 21,55
Malahaggio (fac.) » — 8,16 11,07 12,42 14,49 17,03 20,33 21,58
S. Germano » 6,52 8,19 9,10 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36 22,03 W)
Villar Perosa » 7,02 8,26 9,16 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43 22,11
DuBbione » 7,09 8,33 — 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50 22,1SK
Pinasca > 7,12 8,36 — 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53 22,22
S. Sebastiano » — — — 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58 22,29 w
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01 22,34 1
(I)^Luglio-Agosto — (2) Sabato — (3) Festivo (Maggio-Giugno-Settembre-Ottobre) — (4) Festivo (Luglio-Agosto).
Perosa Argentina P- 6,01 7,40 (1) 8,55 (2) 9,50 11,52 13,40 16,20 17,50 (3) 20,39 i|y -li
S. Sebastiano » 6,04 — — — 11,55 13,44 16,23 — —
Pinasca » 6,09 7,48 9,02 9,57 12,- 13,50 16,28 18,- 20,46
Dubbione > 6,12 7,51 9,05 10,- 12,03 13,53 16,31 18,03 20,49
Villar Perosa » 6,18 7,57 9,15 10,07 12,10 14,- 16,45 18,10 20,55
S. Germano » 6,25 8,04 9,22 10,15 12,17 14,07 16,53 18,18 21,01
Malanaggio (fac.) > 6,27 8,06 9,25 10,18 12,20 14,15 16,56 — 21,03
Porte » 6,30 8,10 9,28 -10,22 12,26 14,20 17.- 18,25 21,06 Bit. - •
S. Martino » 6,33 8,13 9,31 10,25 12,29 14,23 17,03 18,28 21,09
Riaglietto-Fiugera(/flc)* 6,36 — 9,33 10,28 12,32 14,26 17,06 18,31 21,12 Bp ",
Abbadia » . 6,39 8,19 9,36 10,31 12,35 14,29 17,10 18,34 21,15
Ponte Lemina (fac.) » ' 6,42 8,22 9,39 10,34 12,38 14,32 17,13 18,37 21,18 n.jtf
Pinerolo a. 6,48 8,29 9,45 10,40 12,44 14,40 17,20 18,44 21,25
(1) Sabato — (2) Festivo (Luglio-Agosto) — (3) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
Perbsa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
ä.
7,40
7,48
8,03
8,07
8,10
13,25
13,33
13,48
13,52
13,55
19,35
19,43
19,58
20,02
20,05
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
5,20
5,23
5,27
5,42
5,50
7
7,03
7,07
7,22
7,30