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CinqiiaiitiAPie année.
22 MaI 1914
N. 2Í.
PARAISSANT CHAQ UJE V C N D R EDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes^ pures, aimables................'^âiçfbës de louànçfe, occupent vos pensées. ‘(Pkil. IV, 8).
----- ' ■ ■. ■ . èV.fîü! .. . 1 . ■ . 1 ■
Ì. SOMMAIRE:
Suis-moi — Rev. W. A. Sunday Une
tournée dans les « Abruzzi » — Silvestre
Horne — Courrier Anglo-Américain —
Chronique vaudoise — Bibliographie
— Nouvelles politiques — Pro Scuola
Normale.
SUIS-MOI.
. , Maith. IX, g.
. Un jeune docteur en Israël, appartenant à une famille très modeste d’arti^
sans, très peu connu perses compatriotes,
venant de la Galilée se trouvant face
à, face avec quelques pêcheurs et publicains leur demande de le Suivre. — Qui
était-il et que voulait-il ? Ce n’était pas
encore bien clair, car à part le témoignage
rendu par Jean Baptiste à son adresse et
quelques paroles qui laissaient deviner
qu’il était un prophète, on, ne connaissait
rien sur son compte et, cependant, à son
appel, ces hommes n’hésitent pas un instant à le suivre. S’il en est ainsi, c’est
parce_que, dans les paroles de l’appel ou
daps, le-ç^a^^ë;
chose d’exceptionnel qui parlait au cœur
et qui répondait à ses besoins. C’e.st une
œuvre mystérieuse qui vient de s’ac.complir, nous ne pouvons l’expliquer,
mais c’est une réalité. C’est l’œuvre
puissante de l’Esprit qui agit sans que le
monde puisse en donner une explication. >'
En suivant Jésus ces hommes, humainement parlant, avaient tout à perdre. Ils
avaient un métier et leur pain était assuré; avec le travail ils pouvaient regarder au lendemain sans inquiétude; en
sera-t-il encore ainsi désormais avec ce
Maître qui n’a rien, pas même un toit
sous lequel il puisse reposer sa tête ?
Avouons-le, malgré le désir d’un changement, c’était bien risquer que de tout
quitter pour le suivre. En répondant à
l’appel, ils doivent quitter leurs habitudes,
leur manière de vivre, pour se soumettre
à une discipline sévère, car c’est bien une
vie nouvelle qu’on réclame d’eux, et ce
n’est pas chose facile ni agréable. Quand
on possède certains aises, certaines manières de s’exprimer, certains péchés favoris, peut-être caphés, on ne renonce pas
facilement à tout cela sans passer par une
crise. En suivant Jésus, il fallait se séparer des parents et des amis, et nous savons
tous combien cela est pénible. Parents et
amis, c’est une bonne partie de notre
existence et peut-être la plus belle. Or à
cela aussi il fallait renoncer. En suivant
Jésus, c’était s’exposer au ridicule, au
mépris et à la persécution. Cela, en effet,
n’a pas manqué. Comme le docteur était
tenu pour un ennemi du peuple et de *
sa religion, comme les chefs du peuple,
jaloux de son ascendant sur les foules
et de ses miracles, se déchaînèrent contre
lui, ses disciples durent partager son sort
et, cependant ils répondirent à son appel.
'41. Mais, si en suivant «Jésus ils avaient
à perdre, ils avaient aussi tout à gagner.
D’abord, ils trouvèrent en Jésus un Maître, tel qu’ôn n’en trouve point sur la terre.
Cé Maître se propose de les arracher à
l’esclavage de Satan, du péché et du
monde. Il y a parfaitement réussi par son
œuvre expiatoire et sur la croix il peut
s’écriêr: «Tout est accompli». Il a fait
dé ces instruments du péché, des instruments de justice, de vérité, des témoins.
Ah 1 pouvoir être libre, parfaitement libre, sans plus sentir ces chaînes si lourdes du péché qui oppriment et écrasent !
Ah ! pouvoir agir pour le bien, proclamer
un Maître tel que Christ, quel bonheur !
Ils trôuvèrent en Christ un Ami, le seul
vrai àhii. Avec patience et bonté, avec
amour et larmes, avec prières et lutte^
il peut les conduire pas à pas au service
du Pète céleste. En ami, il veille sur eux,'
il prie pour eux, il pourvoit à leurs besoins, il sait l'es défendre et les préparer
pour le ihonient 'de la' souffrance. Il dévoile devant ëiix tout lé mystère de Dieu
En suivant Jésus, ils trouvèrent le’
parfait bonheur. Qn*est cette vie, malgré
toutes lës'néhéssés du monde, maigre les
honneurs, ^ lé Cœur n’est pas satisfait ?
Le bonheur consiste à être heureux dans
un monde de péché, sans appartenir à ce
monde, en vivant pour un idéal,’ dans la
coihmunion d’un Père tel que Dieu, d’un
ami tel que Jésus. Le vrai bonheiir consiste à ne vivre que pour le Maître en fai-‘
sant tout pour lui et en se consacrant exclusivement à son service. Oui, ié‘ vrai
bonheur consiste à être heureux en vivant avec l’assurance du pardon et de la
grâce qui est en Christ. En suivant Jésus,
on a enfin l’assurance de la gloire éternelle.
Ce n’est pas assez que de le suivre pas à
pas sur la terre jusqu’au Calvaire, il faut
pouvoir le suivre au-delà du tombeau,
ces nuages q.uiJe_,ti:.8n8poxtent au
ciel dans le séjour dé gloire. Il est allé
nous y préparer une placé et, du haut de
ce bienheureux séjour, il nous fait part
de son Esprit de grâce et des effets de son
plus tendre amour. Suivons-le tous, animés d’un saint zèle; n’arrêtons plus nos
cœurs dans ces bas lieux: le doux Sauveur, lui-même, nous appelle et, nos vrais
biens sont cachés dans les deux.
Jésus nbüs dit à tous: Toi, suis-moi. À
l’exemple des apôtres, de Zachée, de Saul
de Tarse, de Lydie, obéissons à J’appel
sans tardei”,'sans hésiter. Nous perdons
peut-être quelque chose en faisant cela ;
des amis mbndains, quelques joies mondaines, factices et éphémères, certains
plaisirs, que sais-je encore 1 Mais, par
contre, en suivant Christ, nous affirmons
notre liberté, nous nous proposphs un
noble but à atteindre, nous travaillons à
notre paix et à liotre bonheur, nous nous
aesurons un ami et un Roi qui nous réserve une coûronne. ' *
r-î V ni* ij j • • ' ^ •
Caté'chùfnènes, îrêrës et Sofeurs,* entèndons i’appèl du Maître; à tous il dit aujourd’hui:'Toi/suis-moî. ' "
■ : -J' .. .
Suions le Christ jusque sur le Calvaire,
Ayons toujours sa mort devant les yeux.
Si tibùs souffrons avec lui sur la lerre
NoM’fègnerohs avec lui dans les cieux.
Osons braver les injures du monde,
Pam,,confesser le beau nom de Jésus.
Que fprjui seul toutnofre espoir se fonde
Et notre, espoir ne sera pas confus.
, * C. A. Tron.
. : ■ r-j JHcj-j ii'/ .-• ,
j .J-'
REV. W. A. SUNDAY.
L’Aitiériqiié possède un autre évangéliste qui 'mérite d’être connu par les
chrétîénà* d’feurope. Il naquit à Jowà et
perdit''tbut*’jeune encore son père' qui
était ’èbïdat. Il fut admis dans un orphelinat et é'fev^ d’après les règles 'de l’institùlîib)i. Lârièé 'dans le inonde, il se distingttàdbmhi'ê’un vrai champion de foôt-’
bail,' 'si' feèn'qü’ôn lui' offrit 500Ô Îiranbs
par idôiy* Vûàis iï tefiisa^ bar il 'véfiaîÎ* de
d’hêtre le sebVétàire des Unions Chréïien-'
nés avec Un salaire annuel dé 5000, francs
Il suivit un cours bibiiqûë, ce qui le prépara à la predication.
Tres bien bâti, possédant une voix puissante et connaissant lés Écritures, il peut
exércer' une grande 'activité et prêcher
deux ou trois fois par jour pendant quatte ihôis consécutifs. Ses'talents intellectueTs étaient én proportî'on avec sa santé
physique, il'Saisit avec une grande clarté
> les sujets les plus variés et sait les adapter’âUx foulés. Ses discours, simples et
saisissants, empoignent les foules qui
I écbütént et accourent. S’étant rçndu à
> Ritfeburgh, il a eu constamment un au' ditôire de 10 à 18.000 personnes et
27.0OO déclarèrent publiquement avoir
été iéveillées à salut par les ajppels de
Ou M. SUnday. Les auberges passépendant son séjour dans la ville, un
Uiauvais quart d‘’heure, car les habitués
disparaissaient et ne se trouvaient plus.
Les journaux quotidiens reproduisirent
I ies sermons en doublant le format, et le
résultat fut étonnant, miraculeux. Quand
on pense que 40.000 personnes accouI raient de tous côtés pour entendre le prej dicàteur avec la persuasion qu’on hé
pointait pas trouver de la place, quand
o'n 'réfléchit que cet homme de Dieu, en
suiVànt l’exemple de Jean Baptiste déI nonçait sans pitié le vice sous toutes ses
fotrtiès, quand bn constate que malgré ce
côhràgeùx qui âttà'quait l'es petits péchés
des'foules on pouvait voir 1000 ou 2000
personnes se lever pour déclarer leur repentir, on est obligé de constater la puissancfe de Dien se manifestant par le moyen de ce serviteur hors ligne.
• On se demande si cela pourra durer
longtemps, si ce feu ne sera pas un feu de
paille. Certes, le diable retournera à l'as
saut et ramènera quelques malheureux
sous son joug, mais en attendant une
Eglise en quatre semaines à admis 705
membres et plusieurs ■ autres dut èd 'lè
même privilège, d’une manière p'ropcirtionnèlle. Quoi qu’il 'en soit; leà âiifê^
chrétiennes retrempées, se sentent pliis
heureuses et remercient le Seignéur d’a>voir Suscité un tel serviteur. *’ ***'’* ' *
Volontiers - nous nous uhissOns aük
chrétiens d’Amérique'pour demander à
Dieu, que ce nouveau mouvérnént reîigieux puisse être un moÿeh po'ur’râmîenér
d’autres âmés à'Christ; ■’ 1 ' 8.
‘•»yfi
Qdb toaPQBB dan^ Ib^
Appelé à visiter, co'mmfe menibre^dé là
Comniissioh exécütive de^ l’Italie’M^ridionale, une partie du District, je fiiS
heureux de revoir món añcién champ de
travail, et de faire la''cohqàïssan^^^^^ d|
quelques Eglises dés' Àbruzzi que je,hé
bonnaissais pas encore. Teus comme çompagnon de voyage un jeünê j^,steür,dei
États-Ünis d A'mérique,*' Íé*‘tííeví^*jR^^
qui était, lui aussi, heureux'de'pouyoïr'Visiter les centrp d’où ^artentj en gr^^
nbrhbre les émigrants, vu que' c’éSt prîn?
cipalernent de I’évahgélisátioh parmf iés
émig|-antS que notre ami va s’'occüpér prochainement. Et c’ est ejctrabrdinaire cq
que l’on peut voir dans lës hameaux les
plus réculés et les plus Haut perchés, çàr
rapport à ï’émigratibh.' Partout nous
avons rencontré des « américains. d’ita-'
lie »; comme ils 's’appèllént eux-mèméV;
dans de certaines réunions, nous avop|
prié tous ceux qui^'parmi lés ^préséhtsj
avaient été en Amérique, dé bien vouloir
lever la niain; nous en avons conipti
tantôt treize, tantôt dix-néuf, tantôt
Vingt, et enfin, à la dernière réuhioh,presr
•1 i t- .... i,. , ■)', ,'.i.'.uirsueb
que la totalité des présents avait déjà.vu
l’Amérique! hious pourrions raconter
hien des faits intérèssànts à ce sujet,' pap
rapport à la civilisation et à üh certain.
bien-être que ces personnes^ ont rapporte
dans leur patrie; mais surtout c’est la
lumière de l’Evangile que nos frçres oh?
apportée dans'leur hámeaú hataÜ
Et quel plan magnifique le’ Seigneup
nous a dévoilé : tahdjs que dans la vieille
Europe et surtout dané notre Italje,
ténèbres avaient presque suifloqué la Îumière de rÈvangile, Dieu conserva pourtant un petit peuple'dq témoins fidèles :
et plus tard,' quand nos émigrants Rêvaient râmenet de Î’Aniérique la cpnnaia-j
sanee de 'la vérité, les Vaudois,' ces témoins que le Seigneur avait conservés ^
déles, devaient les aider, ces simples montagnards presque illettrés, à proclamer 1^
vérité: c’est la mission de notre Église
Vaudoise, qui n’est donc, pas seule à la,
tache, mais qui a,jdans le phénomène,de,
I l'émigration, une grande fbçce.I. ’ .,î^
Nous partîmes de Rome, mon^^mï ét
2
, lé màtiii dù 27 àvfîL ¥ôi
»s déjà à Sa«j^rollljF tielrr
aii|l dé fer,'iro|||ÉUru^Seure
iicè l^iîivirbn^^ hdj^là p
rudé lil&ntée,%à^ipji mi;
gué, d’autant plus ^ue" c’était
îi
. 5 ^ it pauilroHt-,--j^at^t©«t-«uMié ‘^çuaBd- je
fîe!suis trouvé de nouveau au miüesfdeb
ainsi que les catholiques-romains,
bn^re Bjdiaé'dcrSâllâ^ <ii^éUi<eS>^péa*4 î i
%*4 ®*‘^î^i5«yeF?fe
^wours là florissante et pleine de.«viei?i'
^ejt cé qui
i’uÆectiuiL^ua ces frère ni’ont dé
■i s»
icîatjnj nous visitâmes la nombreuse école
vaillamment dirigée p^ M.me ¿olmini
^artellif^ l’éc^d e^st-^tés, florissante.
. ; Eqsuité> acçquipagnés par .lei,vaiUai»t
et cher .évangéliste Mj Gqpitaye Bert,
nous descendîmes à Tocco, où notre frère,
ainsi que sa chère compagne,, font une
belle œuvre. Nous efirpes, à sept iheures
du soir, un bon culte dans la petite chapeUe,,jNpus remarquâmes jUne augment
tation du nombre de femmes participant
au culte^ et,,un bon recueillement, Ensuite, nous nous,rendjîmes,sur la plape,
tout près de la résideucer municipale, et
là, par iUne soit'éa,ina8nidq,ue,,M,p Bert
et moi Qous pûmes^nous adresser ài iUne
toulg-éflflroig. Perchés sur une petite ta.
— Nôus'vdilà au premier mai, et cteiut
tour Otsa&di Pùgli^ Il y a eài^(
e fortButteJBui com^nça lêlad
r ¿èiwuviMidra pei^ltre r
>rni*ii^ters ^nàtre càfeérence de
trict. J’y fus envoyé'en juillet, pouriquar
tre prédfâiti)®; Pis éftff'desqueUi^eA
écrire à l’EcAo que plusieurs person»•fms avaient embrassé l’Evangile;^ei^^a,démêlé,es^
ferm#àv>É’avocàt Lo Re lutte avec fli#*
■•*■ , , - •ça.'t..,';
un disconrs qu’il va pour tenir sù^
slajplaoê palique, mais qu’une foul§4a
i^ire; c’est plus
tard une belle revendication: et liotre
itrée . ^n ^e ^ - ^ous Î’^
in, nous visitâmes la nombreuse èrnie córte de bon nntnhre He rarahinio,.,,
corte de bon nombre de carabiniers et de
sofââ'ts' d'iniânïèrie, tandis qu’nia* vieux
ble que nqc^ avait prêtée up cabaretior,
ndui\|MiM«és^âV^ÎlieSaé^^ éëièe
'SH»?, , avancée,^ npus
'w
pretre se trouvait dans la foule. ,
. Le mercredi 28, ce fut Je tour.de ChietL
lu ornsfio canna nom .ijovi'i- 'tTyWrspM
pp hous eûmes le .pTaisif dp revoir
aq rnnmn canna noni '¡cr/s'!
...............—s le .plaisir de
tì' iï'A jiie*
Bançnetti. L assemblée n é
yétémn des bataillesde l’indépendfmce
itàlienne et de l’évangélisation, fait^
ployer au vent un magnifique drapeau
en soie, le drapeau tout neuf de l’Eglise
de OrsafàV c'est, encore la lutte entréfles
deux chaires : la notre et celle du prêtre;
c’est encore une lutte d’un genre nouveau
des pfliches de M.r Lo Re et des alBiehes
du prêtre, par-ci, par-là, sur les coinsdes
rues, avec des « terzine » du Dante : j^qn
veut démontrer que Dante fût bon catholiqüél'èt l’autre que tout en étant catholique, îT fouetta Ùliaïï^Tùpêrstitioîret
l’idol^tyie (|e l’Eglise dç Rome; c’esfpnfin... mais il faut que je m’arrête: le Soir,
un magnifique auditoire. Alléluia ! I|y a
la lutte, mais il y| a aussi la viçtoircjC|.
Eâques, vingt fet un nouveaux men^teS|
fùrent admis ; environ soixante catélhpinenès attendent l’admission. "
ië^^e^ànt no%*' étions à Sw.'^Orj
como. deçl{^0^^ J’ai écrit à
à IM^pos'^cçtte localité, il y a quêtas,
moi«! orâpps i Dion i’oi
iV-L. ■!!)*»'«¡n mtni fu) irt) nirjr¡r;*'i
recuollement ef dfe fattention de ces
riajiI /.T> .?] il r ¿J :'j J
i>.fU-'!ÎJ .xw .Hi'jí-Iíiíf úi) b d il i'-iJid
„hf, visitâmes .sept
WnnB ¿' * ' ^ .é" .Ijeii'UiVJ i'iXlTnfia
wL-i~ ,r < ;-:i ÍIÍ f f,7i '> 1 ' 111 st^ : j
la toi k Qrtom à Mare: ce sont.de bons
•rt »W» a viivita U mare: CO sont.de bons
iViU i^qi'y'io a lu 1 m ç o-fu >n pu 0 î i 11 n > • ®
éléments: que pieq les bemssé et eiekuce
i' ' ’ f lT»i^ 1 i/O lé'f '< j7r ÎK».-’?
lAiipe nv*lAi«Ae ____•
je\irs prières jpoi^V une prochaine résurreci-îU ''M <*‘n <ncT)^iiov ui^^îc hh '. 'm'm>
ilfiOiflLD; r-71, *r i {(.>!> ILJ / llfrr ÎIM
de,notre œuvre,dans cette ville.
Le soir, apres bien des heures de train
et .trois heures de diligence, nous àrrivames a Serracamiola^ charmant village
:' ivn-.-'jri •/;; g ari > ,• °'i
aux rues étonnammènt spacieuses et relativement propres, qui compte 8000 habitants. Nous, avons la
•■ILl'p'i’ •'ilUil. Il‘t r-ii'!]! lilU.jP l.i 1 . •!!
çort, à un frere retpurpé d'Amérique.
Jvn ;L ..p’.î -jf rH“n
dedahs et dehors 1 Avec quelje attention,
J .îno-M/i ■ ■itiiip r;“"“
P0Q r\i»irc/\nnA<! 1^____’’j; . .
U' ) r »;i J
..«s expi...M ..„4.., i,u, V.U111C5S10I1 aun-.
cuIaiH M.r Bancfaettf a. déjà visité ce
¿1 .V.'JI» l'XoDlid .dC'.iiï, :‘j!tTi'+( jL'-Tf*'7r.rTj
pays et y a administre un bâpteme. La,
¿¡‘/‘fi .j! d.oü .■dlifirif.v ■< rr,r,‘“Vi,rn
persécution a comtaenSé. Dieu .veuille ac
corder la presévérance à ces, frères. L’un
vi wjiqiUÀl.fîll'.li.clM ■)),'■ '.i
V JWQu
A* i'*'kü •■»iOid'I'jf 4 V* “ •Hiî
Oh le harcela de demapdés et d oojections
tiiii'iV"'L' li-î'j 'i'J
toáis lui (uu simple ppVsan, mais, un pav
iS ï'r- 3 SP-Apríi i“!;
Dieu, tenir jete aux^ cinq prêtijes leur
répondre vïetoneusèment^ tellement que
les-prêtres finirent par discuter enire eux.
r“J* JW ?f, tW» m
de cédçr un peu de tep-ain à notre frère.
Celui-çî dcniwd^ alor? une dismsion pu-,
bUque; 'mais iVçhiprétre qé ^ouna plus,
ligne daviaf " " "
* iffUp
■.no/î if.
U .1
<iflîhx;(
/‘lia/
dès* noüy^ ils sont
restés fermes,, iQiielle chère Eglise,, que.
célje-ci I J’y tins un culte, le samedii soir
et trois lé'dimanche, en, terminant par la
célébration de la Sainte-Cène, fl y, eut un
bon nombre de communiants. , Ç’est. M.r
Banchetti qui visite ¡maintenant .cette
Église!’’ , .
L(é liiinli 3 mai, nous étions à Ca^alanpqida. Les membres d’Eglise sont peu
npinbreux mais fidèles. Deux d’entre eux
sont apiculteurs; chaque année ils metteht de cote une ruche qui appartiendra
désormais à l’Eglise, dont hos frèœs voudràient obtenir l’émancipation finan, .b'^ route est longue, encore ; que
cés braves abeilles recueillent beaucoup
ùç miel, et que la foi de ces braves frères
p'nissp obtenu le noble but 1 C^ps frères
desirérent célébrer la Sainte-Cènpj c’est
ce qué nous fîmes le mardi matin - après
quoi, nous partîmes poiy: Cgrurichio. Là
ausçi nous eûmes un bon culte': çes frères sont fervents, et il y a une .bonne école
du dimanche.
. nous voilà à cheval, pour
une course d’environ cinq heures, et en
partie sous une pluie abondante,^Enfin,
noué voilà à Schiavi d’Abruzzo, joli petit
yiilage, situé sur une belle hauteur (1200
rn.^: Caserait une villégiature des plus
agréables. Nous apprîmes les luttes terribles que notre œuvre y aitrayçrsées; et
vénération et énjotion’que nous
visitâmes la tombe du pastçur ,docteur
Pe,,I^eiice : une petite croix en fer marque
sa fo'sse, dans le cimetière rustique, qui
est simplernent une certaine extension de
terrain, sans un endos que çe soit. Mais,
dans le village, U y a un beau monument
qui rappelle l’activité de çe,serviteur de
Dieu; et ce n’est même pas la petitç,cha
I pelle à la faça,de gracieuse mais ç\eatun
bon noyau de frères à la foi vaillante et
flή. Ng|sj|iûmes'un boii^;çultcs!? ■
jeu& cinq jleujœs d.^^<^e,
rti^l^eval, en ptotjië à p^^|et
■une jfSùft par trop généreuse^ »dus
arrivâmes à; Monteferrante. Quelles luticiTénéofè ¡Sjjilrinée dernière l’on
voulait à tout prix jeter du haut de la
-■Montagne notre évangéliste: maintenant,
. la tempête a passé, mais nous en ressentions les bienfaits: quelle magnifique assemblées nous eûmes ce soir-là 1
Le soir même, vers onze heures et demie,
nous repartîmes: plusieurs frères de l’endroit nous accompagnèrent un long bout:
èn traversant un bois des plus pittoresques, nous chantions des cantiques: les
§e réveillèrent et eux aussi chantèrent avec nous, dans leur gazouillement magnifique, les louanges du Créateur. Arrivés au bas de la vallée^ nous
devions nous séparer; c’est alors que l’un
de ces frères voulut prier pour nous: il
s’agenouilla et nous imitâmes son exemple : oh ! que cet instant fut beau et inoubliable:, au bas d’une forêt imposante, au
bord d’un torrent impétueux, sous une
voûte merveilleusement étoilée, et par
un clair de lune magnifique, nous voilà
tous à genoux sur un pont pittoresque
qu’ornait un rideau de feuilles de lierre.
Et notre frère pria, et il pria avec simplicité, avec foi, et avec force; sa prière
excellente nous fit tant de bien 1 Nous
chantâmes encore deux cantiques. Ensuite, toujours à pied, il fallut gravir une
haute montagne, pour rejoindre Borrello,
où nous arrivâmes vers trois heures du
matin. Là ausri nous avons un beau
champ de travail, qui promet pour l’avenir. Le soir, la salle de culte était bondée, et bien des personnes étaient devant
la porte. C’est avec regret que nous dûmes repartir pendant la nuit même, yu
que le i diipanche j e de vais prêcher à Niâples. '■ 1
■ ■ • ' i M : ’ i
Nous fîmes donc, pendant cette nuit^
là, une descente rapide d’environ trois
heures à travers lés forêts. Le pasteur qui
m’accompagnait a parlé presque tous les
soirs lui aussi.
Je termine par trois mots. À nos braves évangélistes et à nos chers frères que
nous avons visités, un merci de tout cœur
pour leur accueil si fraternel; aux amis
qui nous aident, l’assurance que leurs efforts ne sont pas vains : le Règne de Dieu
avance 1 Aux frères Vaudois des Vallées,
mes salutations affectueuses et le souhait que «la première charité» que j’ai
vue avec joie au sein des Eglises que je
viens de visiter, resplendisse toujours
parmi eux, et réchauffe tous les cœurs I
Rome, mai 1914.
, Jean Bertinat.
' silYestre horne. ,
,L.-^^glßierre et la cause protestante,
viennent de perdre un homme de grande
valeur. Silvestre Horne était l’homme le
plus distingué parmi les congrégationalistes et par sa prédication et par ses œuvres sociales, il a su montrer quelle est la
puissance de l’Evangile. Il était aussi le
président des./ra/erpi/és qui sont une armée d’élitè,,,à l’heure qu’il est. Appelé à
Londres, son église, qui était à peu près
vide, devint un grand centçe d’attraction,
et un centre de vie. ^
Il y a deux ans, Silvestre Horne s’était
décidé à se laisser porter comme candidat
politique et il fut élu par le collège de
Ispwick. Dans la Chambre des Communes, sa voix se faisait entendre pour défendre les plus nobles causes. Il était persuadé que l’Evangile a quelque chose à
dire dans la vie politique nationale et,
vraiment, il montra par l’exemple que
cela était ainsi. Se sentant; fatigué, rj| flt
voi^^ aui Eta#Unià où il dohna
qi«elques1¡eonférences¿: Des Etats-Unfe ff
sè^ren^it;,âiu Canadá èl' il s’approchait de
■ ToronttH^and il mourut soudainen^nY
sut le vaisseau qui le portait vers c|h£e
ville. Sa femme raccompagnait. Yj.
Nous le répétons, lè protestantiln«
subit une grandéperte parla mort dexet
homme de Dieu qui, jeune encore, pouvait rendre de grands services. . |
Reporter.'
COURRIER ÀNGLO-AMÉRICAIN.
L’Artiérique vient de prendre une dlcision énergique, en mettant comme condition pour être admis dans la marine des
Etits-Hnis d’être un abstinent. Jusqi|ici
i?i2L^IÊÎ .POflf
ciers avaient le droit de se soustraire à
la loi; dorénavant il n’en sera plus ainsi,
et ce sera un grand gain pour la nation
puisque souvent lés désastres sont le résultat de la boisson ou de l’alcoolisme.
— Un essai vient d’être fait k Neivark
pour la fréquentation des cultes. Tirntes'
les Eglises de la ville se coalisèrent pour
lancer un appel spécial pour un certain
dimanche fixé d’avance. Le résultat a été
réjouissant puisque l’auditoire s’est accru
du 50 pour cent. '
La convention des étudiants chré-’
tiens fêunie' à'KansaS' a pris là décision
de ne pas séliWiiten à donner aux Indiens
une bonne rastruètion;’mais de leur offrir
l’Evangile, et’ plùsîéurà étudiants Indiens se sont mis à la dispàsîtinii de la '
Convention' pour âècomplîr cetïè tâche.
D'après nn journalYlé Mànilâi dânS’
les îles' Philippinies, lés prêtfés 'âüràlènt
convoqééles habitants du’Vigàtt'pbtir as-'
sistépiau spéètaclé qüi consistait à "brûler 2.500 ■Bibiés’Protéstàritèsl ' * ^ i‘
Le jour sùÎvâiAi dânsffa niêtae ville, le
colportfeut ^dé # 'a 'îiü
vendre 300 Bibles- Là triste éérémbniè
n’a fait qu’aceroîtré lé désir de'pdsséder
le livre de Dièu. ■ 0,i
U évêque de Brîstbl ayant pris sa
retraite, le gouvernement Yient'de nommer à sa plade le docteur Nîckson, qui a
la réputation d’être un homme distingué
et franchement évangélique. Heureusement pour l’Angleterre que tous ne ressemblent pas à l’évêque de Worcester ou
à celui de Zanzibar 1' ’”
Dans 1 état de l’Orégoh, l’autorité
gouvernementale 'ayant tblérê l'ouverture illégale d'un bar'où l’ori véndâÎt'Oe
l’alcool, line demoiselle s’est chargée de’
faire exécuter la loi, en obligeant la police à accomplir son devoir. Cette énergie
est digne d’être admirée 1
Le Rev. Jones de Bournemouth, Un
des pasteurs des plus distingués parmi les
congrégationalistes, est parti pour le Cànadà, dans le but de rendre une visite aux
Eglises congrégationalistes de l’Amérique'
du Nord et aussi pour jouir du semt sabdt,
c’est à dire de la vacance accordée aux
pasteurs chaque sept ans. Cette habitude
est des plus louables pour les pasteurs et*
les Eglises qui sont les premières à bénéficier d’une semblable institution. ' ‘
— Le docteur CampbcirMorgan, de'
retour des Etats-Unis, relate ie fait réjouissant que les chrétiens de cé pays,’ ont
repris avec ardeur l’étude de la Bible qài *
avait été passablement ' liégligé et qui|*
d’après lui, va redonner aux Etats-Unis
une nouvelle force spirituelle. Combien
nous voudrions en dire autant des Eglises
d Europe par trop préoccupées de questions d’argent et d’organisation 1 '
Là mort vient de nous enlever quelques bons amis qui s’intéressaient vivement à notte œuvré d’évangélisation.
Miss Bell qui'a laissé une fortune de IQ
'■»i
B
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3
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%
ceuvïes cnaritablès, iriissionnàires e'
'4
des
éeuvïès cnamaoies, missionnaires et à
des pàWnts éloignés. Grâce à elle sept
missionnaires travaillent en Algérie au
milieu des espagnols et un Home pour
les îempies va être bientôt constnût, qui
sei^ ctiose de grandipii'ElJil’fd
téressafcijl; aqx Vaudois et contrabuait Régulièrement, mais elle n’a rien laissé pour
nbs -différentes œuvres. —• Le chanoine
M.t'Cormick vient de s’èn aller en sa
82.me année; il était un membre de notre
Çoriiité de Londres et franchehient évangélique; M. Berch, de Manchester, un protestant très fervent, vient d’être rappelé
âpres une opération et M. James Watson,^
de Blackburn, emporté par un coup d’a^
polpexie; il se promettait d’organiser
us Comité pour nous venir en aide. Tous
oes vides sont éloquents ; ce sont de vieux
amis qui s’en vont et nous devons demander à Dieu de nous en donner d’autres qui puissent les remplacer.
À New-York se trouvent 1.300,000
Juifs, la ville qui en contient le plus grand
libmbre;
— Un concierge, après le service, inspecta la chaire. On lui demanda ce qu’il
cherchait: Je voulais voir s’il y avait du
feu; mais après inspection, on trouva
qu’il n’y avait point de feu. Le pasteur
ne l’avait pas, paraît-il, allumé 1
«7-* L-archevêque de Wofcester a jS5‘
oonde fécorinàîtrela validité delà forma-"
tioin d’un couvent et a consacré la maison.N^us,aurons donc les moines prote|tÎjt^^
rivàli^ant avec les cathot%ues. 0nejl4|<^ '
m|diè 1 Les représentants de la société dü
Protestantisme ont protesté, mais à qiioi
baq 2 Certains évêques seraient bien plus
hoduêtes en quittant l’Eglise.
L'AMOUR D’UNE MÈRE
1 ou « ,/e suis mort pojur vous .
. j I i
Il y a tcente à qrÉteanté àns, à la sitite
de la¡ découverte de mines d’or en Californie, la fièvre de l’or saisit une quantité de gens qui partirent pour s’enrichir
dans ce pays lointain. Parmi eux, était
uii individu qui laissait au pays sa femme’et son fils. Toutefois, il me fut pss^longtemps avant de leur envoyer de l’argent pour que sa petite famille pût venir
le rejoindre. La jeune femme et son petit
garçon partirent donc et arrivèrent sains
ét saufs à New-York; là il leur fallutprendre un autre bateau pour achever le long
voyage. On était en mer depuis quelques
jours quand tout à coup un cri teroMe
retentit sur le navire ; Au feu ! Au feu I
Le capitaine qui avait de la- poudre à
bpi'd, savait^qià’àussitât que le feu atteindrait la poudre, le Mfer^eût sauterait,
aussi donna-t-il prottipíétneñt l’ordre de
descendre les bateaux de sàüvetagè. En
ufi instant, ils furent mis à la mer èt châcû» s’y précipita; les plus forts boûscuidét les plus faibles qui restaient en arrière; bientôt toutes les embarcations '
étaient pleinès et il y avait encore des
malheureux à bord; la femme du chercheur d’or et son enfant étaient parmi
ceux-ci, suppliant qu’on né les laissât pas
ptóir.U,- ■■
ne pouvons plus prendre que
uuà; teéle personne, lui crièrent lea-jfHSte
tdots.1 ÿous GU votre fils ; choisissez ; dé-’
pécheijjvous 1 .
QuSjiit cette mère ? Pensez-vous qüé
eljfe »‘^ança dans ’ l’embarcation pouir
être; laissant son fils en proie aux
ilàniraes..? . „ >sî-u--î
Oh non 1 Elle baisa l’enfant et lui dit:
Va, mon fils, si tu revois ton père,
tu Itífcr^aa que je suis morte pour,te
sauver.
Ce fils viñhcóm'%
mour, le grand sacrifice de sa mère, qui
n’est cependant qjt’une faible image de ce
qué Jésus-Ctinsf le Fils de Dieu a fait
pour nous. Luif le Fils de Diemoest venu
Y - --ir- aî’iO'K;'' hi‘;v;
donner sa vie en rançon pouri plusiencsi
Il nous a rachetés dé la malédiction parce
qu’ii a été faiVmalédiction pour nous. ,
Faisons bien notre compte en appré
1»qp% c*t éP imusfeCgngaat à
eelui qui est mort pour nous !
( Sî'f ^
K
<
Che^,4e district, l^i.r jS^é’’Îrôii,convo(|neiy cohfèéénee PiéRpont-Ligurie k Casale Mon/érru/o poqr
le 9 juin. Le culte d’ouverture sera présidé par M.r François Rostan de Gênes.
ïj^T^URt ’ifeSdietii SefnièrJ uh long
copvqi .^uncbre ^ccompagpa,. au j champ
duj:#^é,,j€y4éil#illéimQ»tellcs d ^Jfan
Meynet ¡TaiUatet, décédé à l’âge de 65
CHRONIQUE VAUDOISE
n»
console les nombreux membres (fè la famille.
— Pendant notre absence, .10 membres
de notre paroisse furent rappelés;: Cougn
Albert, des Servièrçs,! âgé de 26 ans; Rostan Auguste Dmlei,odes CiOppieTS, dans
sa 34.me année; Simon Marie, âgée de 76
Traia, à l’âge de 82 ans; Benech ’Jean
* |E^;to';.flfâo|^ji8|epA^g&(fe59:ans ; Îltcca
! |lÎi|ie|eif4#pe km ^OSjlâgée'de 66 ans;
^ Hugtin Paul, de la Ravadera, et Schmidt
Eiisa, bellef-sœur de M.r Maurer, des Ramels, âgée de 67 ans.
Nous exprimons à toutes ces faipilles
frappées dans leurs affections, notre^vive
sympathie* ichtétienhe. ^ ^
„ , Lundi d.ernier, ce fut le tour de no
trepèeun MthréJHu^oplùêetfemme de David Hugon de l’Envers, décédée
â l’âge de 56 ans, après une longue ihâlkdie’Supportéé avec courage.
, Samedi dernier, devant un âsSéz
nombreux public, on répéta à VAulaMa■ gna la représentation qui avait eu lieu le
T 2 mai, avec le même entrain, le même
art et le même succès. Une fois encore
nous remercions toutes ces demoiselles
et, d’une'manière spéciale, M.lle" Itaüa
MâTàm~q'üî“a été" Famé de la réussite.*!;.*
G’est ay^ plaisir que nous avons pu
serrer la main à M.r Charles Maggiore,
qui vient d’amver d’Am,ér%S#>iàti qui
. été sauvé, par la puissante main de Dieit^ ii
qui Fa giS-dé, lats iftdfirâge vâisseaUiSicr lequçl §e ÎÉr®u^ai|| Nous remer.',dton|.IMeU, kv^'|e9 i>aïenls, j^Ur-^ette
'-gfsfiB-i^'^d^ivrÎhc’S. ■■ ■■ ®
’Dimahehé deéhier, c’est M.r AIjred
BS/ÿMi^dé-IPiériSÆtOsSe, ïîaUt^-Âîpes,^
qui a occupé la chaire de la Tour. Sa visite au milieu de nous, nous rappelle celles.
qùe nôüs faisâit rêgûlièremeilt M.r Nicoi
dans le passé, et qui tenait a maintenir
des liens fraternels avec les Vaudois des
Vallées, ce dont nous sommes toujours
reconnaissants.
■ X
1 , PRARUSTIN. Dimapche 17 m^, nofre''àssembïèe!d’TÉgîise a entenâu'ià le,:|Uf# ^u^Rapport annufel, faite par'
feur M.r Gorrado Jalla, quUai rèèi
Mir É. Bertalot pendant ces quatre de^
niers mois. Après quelques paroles de rè
merciement au pasteur qui va nous quit-'^r
ter et quelques observations faites parr'
MM. Henri Jahier, régent, et Pierre Tron,
instituteur-évangéliste, on a procédé à l’éleetiop dé iM.r.Hi! JaWer comme député
àu Syqoder::et de MM. Paul Rostap, an?
; t^ssemhléè â^Ëgïïse naammë a pris la
délibération suivante, sur la proipositioh
de- Mît H. Jahier, msiitdtettÿr« t’assemblée d’Eglisa, après avoir entendu-la lecture du Rapport de la Paroisse, rédigé
par Mj la pasteur Jalla, exprime toute
sa reconnaissance à M.r Jalla pour les
bonsisoins et le travail consciencieux et
fidèle accompli au milieu de la Paroisse
pendant l’ab^encç de M.r.Bertalot, et lui
démontre io4te; sod affeiçtidn èn lui som
haitant beaucoù^ de""biné^cfidnk ‘dans
son champ de travail ». *
^SALUCES. Éètd'ititolérïtriceJmA Me^
thier, un confiseur suisse, établi depuis
tourâ^ Jiçistipîe générale, mourut le 10
du mois courant. La famille fit aussitôt
les démarche^ youldes auprès du Municipe le but d’pbtenir,, contre paiemeirg J^^ïlqldÂl’usage' Ü’qh columbarium, dans le cimetière communal,
pour y dépoSêŸTes testes^ mortels de son
bien-aiméuÆt l’Administration communale a refusp,. sous, prétexte que le défunt
étaitpm/MàiïiVtqde,’' pifr conséquent, le
Réglemente s’y .opposait 1 C’est à se deman^^.^Slmous sommes en plein vingtième siècle, et si Saluces n’est pas un village perdu des Abruces ou de l’intérieur
de la Sardaigne 1
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nouvelle, de Frank Thomas, ou 20
sermons et de VIE EN CHRIST, parlé
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me de ïÿ.r Thpmasmérite d’être lu et peu
d’auteàrs ont le privil^e qu’a M.r le pasteur-dë Genève, c’est a tiire uherrenomméejjustement acquiséi — Prix^^rs- 3,5®
et .;-{■» ■' W"
■-re<sWu>r>naiB,S*l**
S f
îl- O
i
trict,
fellés^
Les débâts sur Ip (gestions dé'pbfitiqüé intériéure ortt iam^é le Président du
Conseil à falfè des; décfâratioàs très fer-“
mes-et très fièttes sur Ôn programme de
gouvernement. Il serait trop long de résumer les deux discoursjde M.r Sâlaîidra :
des approbations unanimes ont* souligné
les passages où le ministre parlSit de la
neutralité dû gouvernement danéie mouvement électoral, die la-îSh§^'îll de tenir
-les ifincitQ.nMLrcs,de police éloignés des
luttes électorales, etc. Le budget de l’intérieUr est approuvé par 235 voix coure 57*
Les manifestations contre l’Autriche
Opos des faits de Trieste ont eu à Nâun caractère plus grave qu’aiHptpU,
réfet de la ville, n’a pas su ou vplliu’*
éprimer d’une manière efficace et eiar
er les insultes contre le consulatl^tt?
ien : C’est pour "cette raison 'qUè le
etnement a pris contre lui une ^ave
jure et l’a mis en disponibilité, le remuant pair un autre fonctionnaire,
Le paquebot italien Solferinopiovcnb^ d’Alexandrie d’Egypte s’est ^choné
sûtpes côtes de la Cyrénaïque, à une cén-;
e de kilomètreS“de Tobruk. Ah md-'
t où une partie*dé l’équipage vpmûit
rquer pour allwj^ercher du sOeompâ,
nt«té remis à eftups de fusils par des
uiiis cachés sur4è rivage. Troî| maOnt été tués et'^pux passagers îiïësD^ secoués n’ont pas tardé d’arriver
utel’équipage ét les passagers ont été
argués sur un navire de guerre.
Les congrès ftehrissent un peu par. Notons en passant le congrès répulicaii^qui vient de’^ clore à Bologne, et
le con|rès des démocrates constitutionnels dilRome. Les uf^ionalistes ont tenu
à Milan leur premier congrès où ils se
sont affirmés comme, parti ptditique.Jteà
discussions,- très' vives et »très tmLméës«
ont: montré dans lei merâbrea de ce nëHd
veau partimne certaine méfiance vis-à-.^
du parti'- libéral et. une- inolinatiOa *raaâa|
quée vers les elérica-ux ou catholiqtie%mi^
litants.
‘ ALBANIE. Il semble enfin qüe>l’éva-|
cuatîon de l’Epire de là part dés trOUpék
greeques sOit-un fait »i|côi^ptiÿ^èS‘mei&*;
bres de la^ Éomiaissioli ii^^|^%dnàle hf
les représentants du - gouvernement' p¥o'^
visoiré des épîrotes omVsSgù|'unë eoh Veh4
tïoù tqui doit être râtifié'd par le gtmvfepv
nement albanais) par laquelle une làigè
aüton'omie'èst âCCdfdSë'â'cêttê provraee;
La gendarmerie sera purement
langue grecque sera èopsèryée
actes administrâtifskt lès tfíbüiiáu¿ v
Avec ces garanties lâ pàèiflcâtidh pouf
se faire èt‘le prince GülUàüme nè mafiQ
qùera pas de ratifier èet accord.' ' * h
TURQUIE. Le Sultah • à‘ in^gurf?
avec solennité le Parlement iqà^thitiferf
mé depuis près de deux ân&. Datóle' diS¥
cours du trône la gùetre balkâmqtte èt-1;^
question des îlés du Dodècannèse bècùg
pent une large place. Les rappbks hvé»i
l’étrangèr sont èxeéllenti máis'là
du pays demande que l’àrmêe.
riñe soient augraentêes.'*-- ; '^7^
LC parti UriidAèt'Progrès prépose qu^J
les membres des éabinèts- Muktar P'acl^.
et Kiamil Pachajoieni-mi^
cusation à cause des rèsporisàbil|téi
courues dans ICè guêrieâ dè Lÿbiè
Balkans. ¡
MENIQUE. Après d’üií
résistance désespérée, jâi^Ulè
est tomBéedansiles mains'dçâfévolution
naires, qui ont eu aussi <îes pei'tkfAnbjr
I mte avant dfe pouvoir l’occuper. Le' g^
i>,iâiàal Saragbzza qui’cqmm:mda^^ plhcè
®4|,mog.^s le|ÿ^es1®#ms ,gl
pu he retrrif versT’ïntelmur. Les^rebçlle
bril e^n ààiÿort pour se >è^îôùrhm”ÿar
mes] et de munitions. La^'giï^|e< civile
continue à sékir dans sqn |iorreui
et le président Huerta; V(d,t!sk.,pôsitioiR
touj ours plus compró mise.“. que h
ville de Mexico est menacée pari le général Garjçipza,; 'Lçs. E¡íatsr^L(qi,s
fait d’autres actes d’hostilité-. îis^àttenH
dent jprobablement If momept fayorable
' pour.ime :
tendant une conférence aura lieu à Nmgara Falls Où le prèsidèht'éUsêTeefhsèiI^Jer| itiâiterottt aveè leîfilèigj^lfeexi-,
cains. ' . . , È.. L.
mo
37<^Xà8tafii
..W
‘i» Comitato »! IfdHétì
Po^'Karrer, Li ÌSé ^ Bìmi
L. 0,55.
' Chiesa di BtSLLÀT
Maria e figli di RtèImo8Sb7'
’^Chiesa di GAina, a.
vide Pons: Sig..ra Albayèà
„ Chiesa di Firenze;;j1^
"zione pel 1914, L.
Chiesa di GENqN^q|Se.^i
[ sig, Co/riba: “
PnOVEKiEN^é';'''“
rieb, pastoré, Ribl
del ptof. Botili
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